I- Alimentation
a) Introduction
On peut la définir par tout ce qui nous permet d’avoir un équilibre pour assurer un minimum de
capacité. On mange par besoin, pour nourrir nos cellules (permet de produire de l’énergie) et parce
que cela fait parti de notre quotidien.
Aider le sportif dans ses performances, pour cela il existe une nutrition de l’effort nécessaire au
métabolisme, elle est liée a la répartition des aliments et aux compléments alimentaires.
Métabolisme : Ensemble des modifications chimiques qui ont lieu dans l’organisme. Il permet de
créer pleins de choses (protéines…).
Nutrition : vient de nutriment (qui sont les composés des différents aliments, ex : la datte contient
des glucides)
Elle permet de subvenir aux besoins en énergie destinée à :
- Participer à la formation, l’entretient et la réparation des tissus (protéines)
- L’élaboration de substances : hormones, enzymes, anticorps, a partir de lipides (et
cholestérol).
Equilibre : associé au poids alors qu’il ne veut rien dire selon la taille…
Equilibre énergétique : Il est respecté si l’apport calorique = dépense calorique journalier par
exemple) et il conditionne par exemple un poids stable a long terme (en année).
Il faut donc arriver à équilibrer les glucides, protéines et lipides et ne pas manger beaucoup d’un seul.
Cet équilibre dépends des besoins énergétiques.
Dépense énergétique quotidienne pour un adulte sédentaire (70kg) : 2200 à 2600 Kcal (kilo calorie).
Pour les femmes on peut être entre 1900 et 2400 kcal par jour. Pour assurer les 4 postes
énergétiques un adulte a besoin de 2000 kcal par jour. Ce chiffre peut varier avec le climat.
La dépense énergétique lors d’un effort est plus élevée en fonction du type d’exercice mais aussi de
la durée et de l’intensité de l’exercice (6500kcal/j pour une étape du tour de France).
Equilibre quantitatif : il explique la stabilité ou l’instabilité pondérale, c’est l’équilibre entre les
apports (l’alimentation est le seul moyen) et les dépenses (métabolisme de base, repos, effort et
thermorégulation). Le stress peut aussi être un facteur car on mange plus lorsqu’on est stressé mais
c’est un poste de dépense car il libère une hormone et brule plus, ou a l’effet inverse on stocke plus.
Equilibre physiologique : il est maintenu lorsque que le rapport apports dépense est stable. Le seul
moyen pour qu’il soit équilibré est d’avoir une alimentation équilibrée en lipide, en glucide et en
protéines. Cet équilibre est facile à perturber dans notre vie moderne.
Apports nutritionnels conseillés (ANC) : Ils s’appuient sur le besoin nutritionnel moyen (variabilité
interindividuelle) qui permet de couvrir les besoins de la plus grande partie de la population.
Différentes catégories selon l’âge, mais certaines personnes ont besoins de plus ou de moins selon le
même effort physique.
Les ANC sont des valeurs :
- de repères pour les individus
- de référence pour les populations (différent en Guadeloupe, à la Réunion…)
Minéraux
Alimentation riche
en fibres : fruits et
légumes mais aussi dans l’eau
Vitamines
k : elle sert a la coagulation sanguine, on la
trouve dans la viande, dans l’eau
Protéines
[10-15%]
Lipides
≤ à 30% de la ration alimentaire par jour
Glucides
[55-65%]
Eau
33ml/kg/jour, la variation dépend du lieu ou l’on vit et de l’activité que l’on pratique
Explications :
- Le pourcentage de glucides c’est la part complémentaire lorsqu’on a défini les apports en
lipide et en protéines.
- Lipide ≤ 30% à cause du surpoids, les enfants et les adolescents sont les plus touchés par
l’obésité.
- Les fourchettes sont larges car plus faible pour les personnes âgées ou les enfants, et plus
élevé pour un sportif.
- Exemple : 12% proteines, 28% lipides donc 60% de glucides.
Rôles :
- Substrat énergétique essentiel lors de l’exercice intense.
- Aide à réguler le métabolisme des lipides et des protéines (se fait au niveau du foie).
- Seuls substrats énergétiques des cellules nerveuses (plus gros consommateur).
- Ils entrent dans la constitution du glycogène musculaire et hépatique.
Quand les stocks de glycogène sont complets alors ce dernier est stocké sous forme de triglycérides
dans les adipocytes (cellules).
Triglycérides : lors d’un trop pleins d’un ou de plusieurs macro nutriment (lipides, glucides et
protéines) ils seront automatiquement stockés dans les triglycérides.
Adipocytes : nombre d’adipocytes crées lors de l’enfance et ce nombre ne peut plus diminuer. Il
augmente lorsque l’enfant a des apports supérieurs aux dépenses.
Sources de glucides :
- Aliments sucrés : simples. Ex : pâtisserie (croissant : entre 400 et 600 calories), pour
l’éliminer : 1 footing de 1h/1h30 à 140 batt/min
- Céréales et dérivés : complexe (pates, riz)
- Légumineuses : complexe (haricot secs, lentilles, pois cassé, pois chiche)
- Fruits secs : simples (amandes..), riche en fibre (noisette, noix de cajou)
Pour absorber les glucides, différentes phases de la digestion dans des chaines courtes :
- Les glucides absorbés sont des monosaccarides ou disaccharides.
- Indice glycémique : correspond a la facilité d’un aliment à faire libérer de l’insuline (hormone
qui permet de stocker quand elle est libérée des molécules de glucose plus ou moins
rapidement, elle permet de définir la glycémie). Il permet de comparer les aliments.
ex : sucre blanc = 100 chiffre plus élevé
Tableau d’indice glycémique
Glucose valeur de référence 100
Pastèque 83
Céréale 82
Gâteau au riz 80
Gaufre 73
Carotte 71
Raisin 64
Crème glace 61
Jus d’orange 54
Banane 53
Haricots verts 48
Spaghettis 41
Pomme 36
Lait écrémé 32
Pour être en bonne santé : il faut consommer des produits à indice glycémique faible et moyen, et un
ou deux a fort indice.
Glucides = faux amis : On trouve des glucides complexes (pâtes) et des simples (sucrerie, pâtisserie,
viennoiserie). Ils ont un fort indice glycémiques, provoquent une forte production d’insuline, ce qui
engendre des réactions déstabilisantes tant physiques (jambes en coton) que psychique (baisse de la
vigilance).
Hypoglycémie réactionnelle paradoxale : elle n’est pas liée au manque de sucre dans les réserves,
mais plutôt a une réaction car le corps n’est pas habitué a effectuer ce genre d’effort. Le corps va
donc libérer une importante dose d’insuline = fausse hypoglycémie
Préserver ses muscles : Les glucides évitent aux protéines de servir de carburant, car si les protéines
servent de carburant elles seront responsables d’une fonte musculaire.
Plus les réserves glycogéniques seront importantes mieux l’organisme du sportif pourra supporter les
successions d’entrainements intensifs. Il faut préserver les protéines, car si on les dégrade on produit
des déchets comme de l’acide qui sera difficile à éliminer. Les protéines ne sont pas source d’énergie
mais elles empêchent la dégradation des muscles et la fonte car on ne peut pas perdre de graisse
sans perdre de muscle.
L’idéal d’apport en glucide en période d’entrainement soutenu est compris entre 8 et 10 g/kg/j ce
qui pour un athlète de 70kg représente une ration de 70kg x 8g = 560 g (pesé cuit).
1 g de glucide équivaut à 4 kcal
Conseils d’entrainement :
12h pour qu’un plat de pates se stocke en glycogène.
Faire le plein 48h avant le jour j et non pas seulement la veille au soir.
C’est dans les 6 premières heures après un effort maximal que le glycogène dégradé par l’activité
musculaire se reconstitue de la meilleure façon. C’est a ce moment que l’on a une fenêtre
métabolique.
Fenêtre métabolique : temps durant lequel on peut réintroduire des glucides , lipides et/ ou
protéines.
Il faut se rappeler que ce que mange le sportif, reflète la qualité de son carburant pour la
compétition suivante. Manger un hamburger ou des pâtisseries c’est comme mettre de l’essence
ordinaire dans une formule 1.
Les glucides rapides ne sont pas recommandés pour la compétition.
Les glucides consommés ne font pas grossir lorsqu’ils sont consommés dans une alimentation
équilibrée. Ce sont les sauces que l’on ajoute dessus qui soignent le tissu adipeux.
D’autre part, incitez le sportif à être consommateur averti en l’invitant à bien lire les étiquettes des
produits achetés, car la plupart sont enrichis en sucre « raffinés » (sans valeurs nutritionnelle).
2. Les lipides
Rôles :
- Fournir de l’énergie
- Constituant des cellules : conserver les organes
En dépit de leurs effets délétères dans les affections cardiovasculaires (plaque athérome : couche
lipidique qui vient combler le trou d’une artère), voire dans certaines fonctions de cancers
(grandissant chez les femmes atteintes d’obésité), les lipides interviennent aussi dans des fonctions
essentielles :
- ils entrent dans la constitution des membranes cellulaires et des fibres nerveuses (axones).
- ils constituent le premier substrat énergétique (1g de lipide = 9kcal), assurant jusqu’à 70 %
environ de l’apport énergétique au repos,
- ils interviennent dans la synthèse des hormones stéroïdes, hormones dérivées du
cholestérol (nécessaire a la fertilité)
- ils participent à la constitution et assurent le transport des vitamines liposolubes [A, D,E,K],
K : vitamine nécessaire à la coagulation sanguine.
- ils jouent un rôle important dans la lutte contre le froid, le tissu adipeux sous cutané
d’isolant (couche après les vêtements, chez l’homme apres un certain age se trouve dans le
ventre)
- ils enveloppent beaucoup d’organes vitaux qu’ils protègent.
2 catégories :
- Graisses animales : riches en cholestérol (mauvais) → AC saturé (chaine courte) = AG non
essentiel (mauvais cholestérol)
- Graisses végétales : riches en AG insaturés et pauvres en cholestérol =AG essentiels (oméga)
ex : saumon selon origine et ce qu’il a mangé donc moins bon.
Typologie :
- gras insaturé : double liaison
- gras saturé : simple liaison
- gras transformés : végétales
*25 à 30 % d’apport quotidien
Dans le tube digestif, les lipides deviennent des acides gras AG et du glycérol.
Façon d’absorber :
- Émulsion (faire mousser) = les AG se lient aux sels biliaires et produisent des micelles
(petites gouttes de lipides) → nécessite énergie
- Diffusion : micelles et glycérol transportés de façon passive (pas utilisation d’énergie) a
travers membrane du tube digestif.
- Formation : triglicérides = 3AG + 1 glycérol/ réticulum endoplasmique des cellules du tube
digestif.
- Lipoproteines : ces triglycérides se couplent à des protéines de transports :
chylomicrons :
> Molécules denses et composés à 95 % de triglycéride et 5% de protéines
> Grosse molécule qui circule plutôt dans la lymphe
Very High Density Lipoprotein (VHDL) :
>Passe directement dans le sang
Les mécanismes d’absorption des lipides sont plus complexes que ceux des glucides et protéines.
L’utilisation des AGL (acides gras libres : circulant dans système sanguin) pour satisfaire au besoin
énergétique de l’exercice, surtout de longue durée, permet d’épargner le glycogène et de retarder
l’épuisement.
Un entraînement en endurance a précisément pour effet de favoriser l’utilisation des AGL au cours
de l’exercice
Bien que les lipides constituent une source d’énergie essentielle pour le sportif, leur apport
diététique recommandé (APR) ne doit pas excéder 30 % de son régime alimentaire dont moins de
1/3 en graisses saturées.
Les lipides = Bons carburants de l’exercice de longue durée et remplissent d’autres fonctions vitales.
Cependant les réserves du sportif seront toujours excédentaires par rapport aux possibilités de les
utiliser dans l’exercice.
Les réserves en triglycérides de l’organisme pourraient assurer l’apport énergétique nécessaire à un
marathon de 119H !! Newsholme 1993
Il est donc utile que le sportif ait des réserves de graisses, a la condition de ne pas en avoir trop
(entre 8 et 14 % du poids total chez l’homme et entre 18 et 22 % chez la femme) et d’être capable de
les utiliser.
3. Les protéines
Elles ne sont pas absorbées en tant que telles dans l’organisme.
Il existe 20 AA :
- Essentiels : 9 AA que l’organisme n’est pas capable de synthétiser → il faut absolument un
apport exogène (valine, leucine, iso leucine, thyroxine..)
- Non essentiels : 11 AA sont non essentiels
Les protéines sont des composés azotés formés de sous-unités : les polypeptides.
Polypeptides = enchainement de nombreux (+ de 100) acides aminés
Transport : phénomène complexe car il y a 20 AA différents qui peuvent être absorbés ainsi que des
dipeptides et des tripeptides
Riz brun 57
Riz blanc 55
Protéines végétales Fèves de soja 47
Arachides 43
Fèves sèches 34
Pomme de terre 34
La valeur biologique d’une protéine alimentaire reflète son aptitude à équilibrer à elle seule le bilan
azoté → proportion d’ AA retenues par l’organisme
- Dépend de sa richesse en AA indispensable
- La protéine de référence est celle de l’œuf
- Varie selon l’origine alimentaire
- oeuf/produit laitiers → prot. Animales → légumes → céréales → racines
Tous les aa doivent être présents ensemble : si l’un d’eux est en quantité inssufisante
→ facteur limitant
Dans le cas des protéines il faut augmenter l’apport hydrique (3 à 4 litres/j) pour éliminer les
déchets, tel que l’acide urique qui peut être responsable de tendinite, fatigue musculaire, crampes
(pas due seulement à l’acidité).
Acide urique : urée couplée avec des ions H+.
Aliments les plus acide : viande rouge, yaourt.
Les protéines en poudre ne remplacent pas les aliments pour leur teneur en fer.
4. Les vitamines
Essentielles à la croissance et à la santé
Rôle : Catalyser les réactions chimiques qui ne peuvent se dérouler en leurs absences
- Liposoluble (soluble dans les graisses) : A,D,E,K, qui sont absorbées par le tractus digestif et
liées à des lipides. Elles sont stockées dans l’organisme et une ingestion excessive peut être
toxique, et trop peut engendre des carences.
5. Les minéraux
Rôles :
- Renforcement des structures et fonctionnement de l’organisme.
- Permettre les réactions de synthèse enzymatiques
L’hyper hydratation avant une compétition améliore les fonctions cardiovasculaires, on observe une
augmentation du débit cardiaque et de volume systolique sans hausse de la fréquence cardiaque, la
performance est améliorée. Elle favorise la stimulation et la qualité de la glycogenèse (stockage du
glucose), 1g de glucose stocké retient 2,7 g d’eau ce qui diminue les risques de déshydratation à
l’effort. L’organisme absorbe en statut d’homéostasie corporelle 190mL d’eau.
Une déshydratation même minime à des conséquences désastreuses sur la performance. Un déficit
de 1 % du poids corporel suffit à altérer la performance : seulement 0,7 litres pour un athlète de 70
kg. Une perte de 2 % de poids du corps c’est 20 % de la capacité physique en moins !
Les besoins quotidiens sont compris entre 2,5L et 4L en condition normale, 6L en altitude (+ de
2000m), ou par forte chaleur et froid intense.
Groupe 6 : l’eau
Groupe 3 : Recommandées pour les affections hépatobiliaires, elles ne doivent pas être utilisées
comme eaux de boisson courantes. Les eaux de vichy sont particulièrement contre-indiquées dans
les régimes hyposodés.
L’eau de Badoit est la seule dont les teneurs en fluors sont satisfaisantes
c) Nutrition du sportif
Repas pré-compétition :
- Arriver à la compétition sans avoir faim et sans avoir un « trop plein »
- Glycémie dans la normale élevée 5,5 mM
- Manger 2,5h a 3h avant la compétition pour maintenir la glycémie
Au réveil :
Réserves de glycogène hépatique : presque vide après 8h de sommeil et glucose sanguin en baisse
Petit déjeuner : remplir les stocks en glycogène et maintenir la glycémie.
Aliments d’intérêts :
- Index glycémique faible avant compétition → passent lentement dans le sang => fructose
- Index glycémique élevé en récup => glucose (utilisé en phase de récup)
Suppléments nutritionnels
Si l’athlète à une alimentation équilibrée, la plupart des suppléments alimentaires n’ont pas d’effets.
Si le régime est déséquilibré, l’athlète à une déficience en nutriments, dans ce cas là la
supplémentation à un effet bénéfique
Glucides
Effets pour les sports d’endurance
Pendant l’exercice maintient de la glycémie ou la poursuite de l’exercice et ses effets augmentent sur
les athlètes bien entraînés (intensité).
Supplément nutritionnels :
- Boissons de l’effort
- Pâtes de fruits
- Barres de céréales ou énergétique
- Biscuits
- Tubes et gels énergétiques
- Une boisson trop concentrée entraine une absorption lente par l’intestin donc les sucres
disponibles plus tardivement.
Si elles sont prises isolément 1h avant exercice, il y a un risque d’hypoglycémie réactionnelle
Apport idéal 200 à 225 ml toutes les 20min car au maximum l’organisme ne peut absorber
que 190ml toute les 10 minutes.
Vitamines
Pas de déficiences démontrées chez les sportifs (apport suffisant par l’alimentation équilibrée)
Vitamine C (acide ascorbique) : antioxydant, elle n’a pas d’effet apparent d’une supplémentation sur
la performance, par contre une surdose peut entrainée des nausées ou de la diarrhée.
Spiruline
- 55 à 65 % de protéines végétales
- Vitamines : A D E B1 B2 B3 B6 B7 B8 K et Beta carotène
- Minéraux et d’oliigo éléments : calcium, phosphore, magnésium, fer, sinc, cuivre,
manganèse, chrome, du sodium, potassium et sélénium
D, L-caritine est toxique, ça baisse la performance. Elle entraine une perte de masse musculaire, des
crampes musculaires, de la myoglobine dans une urine (marque de dommages musculaires). Une
récupération jusqu’à 2 mois.
II- Le système digestif
Le tube digestif est ouvert aux deux extrémités : l’intérieur du système digestif représente donc un
milieu extérieur au corps humain.
Rôles :
- Digérer la nourriture c’est à dire dégrader les aliments en éléments plus petits assimilables
par l’organisme
- Assimiler les nutriments c’est à dire assurer leur passage dans le sang : les oligo éléments
sont absorbés au niveau du système lymphatique.
-
Mécanismes de digestion :
- Digestion mécanique : marcher…
- Digestion chimique : dégradation par différentes substances (enzyme, bile)
Le tube digestif est constitué de plusieurs organes qui peuvent être propre ou annexe au tube
digestif.
La bouche
Délimitée :
- En haut par le palet
- Devant par les dents
- En dessous par la langue
Rôle de la salive :
- Humidifie la nourriture
- Nettoie la bouche
- Possède des enzymes qui permettent de débuter la digestion chimique des féculents
(amylase salivaire)
Composition de la salive :
- Eau
- Anticorps
- lysozyme : enzyme qui inhibe la croissance bactérienne
- Amylase salivaire
On produit 1L de salive par jour. La production est continue pour humidifier la bouche.
Le pharynx
Carrefour des voies respiratoires et digestives
L’œsophage
25cm de long et 2,5cm de diamètre
Il descend verticalement le long de la colonne vertébrale, en arrière de la trachée, traverse le
diaphragme pour se finir dans l’estomac.
L’estomac
Dilatation du tube digestif, 25cm de long
Contenance : 500mL au repos et jusqu’à 4L dilaté
Rôle :
- Débute la digestion chimique des protéines
- Transforme le bol alimentaire en chyme
Cellules sécrétrices :
- Cellules à mucus collet => le mucus protecteur
- Cellules pariétales => l’HCI et facteur intrinsèque (glycoprotéine indispensable à l’absorption
de la vitamine B12 par l’intestin)
- Cellules principales => la pepsinogène (enzyme responsable de la dégradation chimique des
protéines qui est activée par l’acidité)
Intestin grêle
Organe essentiel de la dégradation car c’est le principal lieu d’assimilation des nutriments
Il est dépendant du foie et du pancréas.
Il mesure 2,5 cm de diamètre pour 6 à 7m de longitudinal
Il contient des replis (bordure en brosse) qui permettent d’augmenter la surface d’échange. Ainsi que
des cellules absorbantes recouvertes par une bordure en brosse et microvillosité.
La bordure en brosse :
- Augmente l’absorption
- Augmente la surface d’échange
- Sécrète des enzymes digestives qui sont responsables de la digestion des disaccharides : la
dissaccharidase
- Permet la digestion des protéines par la peptidase
Le foie
Organe annexe de l’intestin grêle. Il produit la bile qui a une très grande fonction digestive
Rôle principal dans le tube digestif : dégrader les lipides
Bile :
- Permet de commencer la digestion des lipides
- Stockée dans la vésicule biliaire
- Déversée dans l’intestin
Constitution de la bile :
- Cholestérol
- Phospholipides
- Sels biliaires
Sels biliaires : Leur rôle est l’émulsion des graisses (casser les graisses en petits morceaux afin
d’augmenter leurs surfaces d’échanges et donc leurs digestions)
La vésicule biliaire
Poche de 7 à 10 cm de long sous le foie
La bile est renversée dans le tube digestif au niveau du duodénum par le conduit cystique grâce à la
contraction de la muqueuse
Le pancréas
Glande amphicrine (constituée de cellule endocrine (substance à l’intérieur du corps) et exocrine)
- Cellule endocrine : îlot de Langhérous (sécrétion insuline et glucagon)
- Cellule exocrine : sécrète les sucs pancréatiques dans le tube digestif
1,5L de sucs pancréatiques par jour
Rôles :
- Absorption de l’eau
- Evacuer les résidus alimentaires non digérables par l’organisme (excrétion)
Les processus digestifs sont présents à tous les endroits du tube digestif sous la forme de digestion
mécanique et digestion chimique.
Digestion mécanique
Bouche :
- Mastication : formation du bol alimentaire
- Déglutition
Œsophage : Onde péristaltique
Digestion chimique
Bouche :
- Amylase salivaire (enzyme) : transformation des glucides en oligosaccharides
L’estomac
Digestion mécanique
Bouche :
- La musculeuse (3 couches de fibres musculaires) : grosse malaxation grâce au muscle lisse
- La contraction de l’estomac permet d’évacuer quelques mL de chyme vers l’intestin
L’intestin grêle
Digestion mécanique
Péristaltisme segmentation :
- Partage le chyme en plusieurs parties pour augmenter la surface d’échange
- Mouvements de va et vient dans l’intestin afin d’augmenter la vitesse d’absorption
Digestion chimique
- Via les sucs intestinaux
- Via les sucs pancréatiques : très important dans le système digestif
- Via la bile : essentielle à la digestion des lipides (émulsion)
Le gros intestin
Digestion mécanique
Péristaltisme global (lent) quelques fois par jour
Digestion chimique
- Réglée par la flore bactérienne (pas d’enzymes secrétées)
- Digestion de quelques vitamines (vit B12) assurée par la flore
- Au final il reste les selles (déchets non digérés et assimilés)
III- Bioénergétique
ATP : énergie du corps humain
3 voies de re synthèse complémentaires
Pcr (phosphocréatine)
Phosphagènes : système phospho créatine / créatine kinase
- Créatine : acide aminé non essentiel. (alimentation/ production par le foie, les reins et le
pancréas)
- Phosphocréatine : créatine associé à un groupement phophate PO43-
Pcr Myokinase
Effort intense (spécifique aux muscles)
Glycolyse
Anaérobie : dégradation du glycogène musculaire
Glycogène : substrat glucidique présent en grande quantité dont l’hydrolyse et l’entrée peut donner
très rapidement l’énergie nécessaire à la contraction
Dégradation : complexe enzymatique contrôlé de manière complexe par des mécanismes hormonaux
mais aussi par la contraction elle même
Glycolyse anaérobie : par opposition avec la glycolyse aérobie qui se continue dans un autre
compartiment cellulaire : la mitochondrie
La production des ions H+ va limiter la glycolyse anaérobie et ces réactions vont devoir trouver
d’autres solutions
Capacité : pouvoir tampon → aptitude à minimiser les diminutions de pH dues à la production
d’acide lactique
3 filières :
- Filière a haute intensité avec phosphate
- Glycolyse = pas beaucoup d’énergie car pour chaque étape de l’énergie est utilisée.
(anaérobie)
- Beta oxydation avec chaîne respiratoire
Glycolyse
Cytosol : pas d’oxygène, en anaérobie
→ dégradation du glucose entraine soit du pyruvate soit lactate
Acide pyruvique = produit final. Il va devoir se décomposer pour donner 2 molécules de pyruvate et
des ions H+ grâce à l’intervention du NAD+/NADH (effecteurs)
Production d’acide lactique qui par une enzyme DH va donner du lactate et des ions H+
Lactate : substrat énergétique utilisé par le muscle, mais surtout par le cœur et le cerveau.
=> Etapes charnières pour les autres filières
Les ions H+ sont réutilisés et vont vers la chaine de transport des électrons appelée chaine
respiratoire.
Resynthèse ATP
Production acéty co a : Par glycolyse mais aussi par les acides gras (lipides stocké sous forme de
triglycérides =3AG + 1 glycérol) qui vont être utilisés sans O2 pour entrer dans cycle de Krebs.
Le glycérol= ose qui fait partie des glucides
Les déchets métaboliques issus des réactions enzymatiques vont aller dans le foie pour être utilisés
dans le cycle de Cori, soit néoglucogène (refaire du glucose) et néoglycolyse (refaire glycogène avec
des éléments autre que les glucides)
Substrat non utilisé ou stocker, sera utilisé en tant que triglycéride dans l’organisme.
Au PH physiologique les constantes d’acidité (pKa) des produits des réactions enzymatiques sont très
inférieures à celui de la cellule
→il y a dissociation de la forme acide en son anion et son proton
Exemples :
Acide lactique → lactate + H+
Acide pyruvique → pyruvate + H+
Le devenir du pyruvate
- Une fois formé, il va pénétrer dans la mitochondrie pour y être oxydé en présence
d’oxygène (métabolisme aérobie)
ou bien
- Il se combine avec un H+ pour former du lactate
Idem pour le lactate avec une nuance importante : les flux d’oxydation mitochondriaux sont moins
importants que ceux de la glycolyse. C’est pourquoi tout le lactate produit ne peut être oxydé dans
les mitochondries et qu’il commence à s’accumuler au sein de la cellule entrainant son acidification.
Alors que devient le lactate accumulé ?
Phosphate à haute énergie puis glycolyse anaérobie
Lactate formé dans fibres rapides, il traverse les membranes entre dans la mitochondrie et passe
dans les fibres lente et est réutilisé comme substrat qui permet de redonner aux fibres lentes du
pyruvate.
Avantages :
- Carburant (du pyruvate à partir du lactate transporté), ce qui permet donc d’économiser le
glycogène
- Apporte également des ions H+ (toujours à travers le lactate transporté), bourrés d’énergie,
pour alimenter la chaîne respiratoire qui les utilise avec de l’oxygène pour produire de l’atp
et de l’H2O
- Contribue à la diminution de l’acidose en absorbant des ions H+ et véhicule de l’énergie
Lactate :
- Oxydation environ 4/5 par
Muscles squelettiques : fibres musculaires, productrices, fibres musculaires
environnante (navette), fibre musculaire d’autre territoire au repos
Myocarde 10 %
Les reins 10 %
Schéma de la néoglucogenèse
Réducteur + oxydant → oxydé + réduit + acceptateur d’électron
Exemple : G3P + NAD+ → 1,3 DPG + NADH + H+
NADH+ H+ gagne une partie de l’énergie potentielle qui était contenue dans le substrat.
Lors de son oxydation ultérieure, le NADH+H+ restitue l’énergie qui peut être transférée à l’ATP
Ce processus permet aux cellules de régénérer leurs co enzyme qui sont réduits par les réactions du
catabolisme tel que le cycle de Krebs et la béta oxydation des acides gras.
Ce processus permet aussi de récupérer sous forme d’ATP l’énergie libérée par la respiration
cellulaire. Le rendement de la phosphorisation oxydative est sensiblement meilleur que celui de la
glycolyse ou de la fermentation anaérobie et aussi que l’utilisation des phosphates à haute énergie.
Cette réaction a lieu essentiellement dans le foie sauf pour le glukcamat qui sera désaminé dans les
reins.
L’entrée des acides aminés dans le cycle de Krebs se fait après les mécanismes de désamination et
cette entrée dans les différents processus métaboliques n ‘est possible que par les mécanismes de
transamination.