Vous êtes sur la page 1sur 5

Le syndrome dépressif

DIAGNOSTIC Diff : Devant tout syndrome dépressif, il faut rechercher une cause de
dépression secondaire: - Dépressions secondaires à une autre affection
psychiatrique - Dépressions d’origine organique - Dépressions induites par une
substance
DIAGNOSTIC POSITIF Le syndrome dépressif peut s'exprimer selon différentes
modalités : - L'épisode dépressif majeur, qui est sa forme complète. - D'autres
troubles “mineurs” ou le syndrome dépressif est moindre ou moins durable.

TRAITEMENT Le traitement de la dépression comprend deux versants : Un


traitement médicamenteux par antidépresseurs.
Une psychothérapie adaptée au patient.
Pierre angulaire du traitement de la dépression, il repose sur les psychotropes
antidépresseurs.
On distingue : - Le traitement d'attaque, visant à obtenir la rémission complète.
- Le traitement de consolidation, qui est systématique et pour une durée de 4 à 9
mois.
- Le traitement de maintenance, poursuivi plusieurs années dans certains cas
précis.

Les principales classes de médicaments antidépresseurs sont:


Les antidépresseurs tricycliques ou imipraminiques (Clormipramine, Imipramine,
Amytryptilline)
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine –ISRS (Fluoexetine,
Paroxetine, Citalopram, Sertraline)
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline - IRSNa
(Venlafaxine)
Les inhibiteurs de la mono-amine-oxydase-IMAO (Iproniazide, Moclobemide)
Autres antidépresseurs (Mianserine, Mirtazapine, Tianeptine, Agomelatine)

PSYCHOTHÉRAPIES
L'abord psychothérapeutique est primordial et doit être systématiquement propose.
Les psychothérapies «structurées » (analytique et cognitive) sont cependant
nettement subordonnées à la motivation du patient. PSYCHOTHÉRAPIE DE
SOUTIEN PSYCHOTHÉRAPIES ANAL YTIQU ES PSYCHOTHÉRAPIES
COGNITIVES

Le syndrome maniaque

DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Le syndrome maniaque typique (tout comme le


syndrome dépressif typique) admet peu de diagnostics différentiels. Selon les
circonstances, on pourra cependant évoquer : - Une confusion : il existe alors une
désorientation temporo-spatiale - Un épisode psychotique aigu : délire au premier
plan, avec mécanismes hallucinatoires - Une ivresse ou une prise de toxiques
psychostimulants - Une manifestation hystérique, volontiers théâtrale - Une
pathologie organique, pour laquelle on s'aidera d'un examen clinique rigoureux ainsi
que d'un bilan systématique.

DIAGNOSTIC POSITIF Le syndrome maniaque peut se décliner sous deux formes


de sévérité croissante :
L'hypomanie
La manie

EVOLUTION SOUS TRAITEMENT Sous chimiothérapie adaptée, la durée de


l'episode peut être réduite a quelques semaines voire quelques jours. L'evolution
sous traitement peut cependant présenter les complications suivantes :
- Resistance a la chimiothérapie - Evolution vers un syndrome dépressif - Récidive.
PRISE EN CHARGE DU SYNDROME MANIAQUE Le syndrome hypomaniaque peut
le plus souvent relever d'une prise en charge ambulatoire, si le patient adhère au
traitement. Le syndrome maniaque est une urgence thérapeutique, nécessitant une
hospitalisation
Principes du traitement : - Bilan clinique et paraclinique - Hospitalisation si épisode
maniaque - Sauvegarde de justice
- Traitement sédatif (benzodiazépine ou neuroleptique sédatif)
- Traitement curatif :
1. thymorégulateur :
- Lithium si épisode maniaque non délirant
- antiépileptiques: carbamazepine, divalproate de sodium
2. Neuroleptique atypique si délire ou agitation:
olanzapine, risperidone, aripiprazole
- Surveillance de l'efficacite et de la tolérance
- Dosages plasmatiques
- Traitement de consolidation 3 il 4 mois
Discuter le traitement prophylactique au décours.

Schizophrénie

DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DEVANT UN DELIRE OU DES HALLUCINATIONS


CHRONIQUES Affections psychiatriques : Psychoses chroniques non
schizophréniques Affections neurologiques :
- Tumeurs cérébrales - Epilepsie (frontale, temporale, occipitale ...)
- Encéphalites chroniques : Infectieuses (SIDA, neurosyphilis) Inflammatoires
- Maladies neuro-dégénératives (Hunting on ...)
- Intoxication au CO DEVANT DES ELEMENTS DISSOCIA TIFS
- Syndrome confusionnel.
- Syndrome maniaque.
- Démences.
- Épisodes thymiques avec caractéristiques psychotiques.
- Iatrogénie (sédatifs ...).
- Personnalités schizoïde, schizotypique ...

DIAGNOSTIC POSITIF Le diagnostic positif de schizophrénie repose :


- Sur une association de symptômes.
- D'évolution chronique > 6 mois.
- Retentissant sur le fonctionnement individuel.
- À l'exclusion d'autres étiologies, notamment organiques.
PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE TRAITEMENT NEUROLEPTIQUES
PSYCHOTHERAPIE SOCIOTHERAPIE
TRAITEMENT Antipsychotique
Débuté en milieu hospitalier et poursuivi en ambulatoire.
Instaure le plus précocement possible.
Débuter par une monothérapie.
Antipsychotiques atypiques (ex. : risperidone - RISPEROAL ®) en 1 ère intention, en
raison de leur bon profil de tolérance clinique.
En cas de mauvaise observance : neuroleptiques injectables à libération prolongée
(ex. : RISPEROAL CONSTA®).
En cas de résistance (absence de réponse après 4 semaines a bonne posologie):
changer de classe neuroleptique (ex.: halopéridol - HALOOL ®).
En cas d'échec de 2 classes différentes de neuroleptiques: clozapine (LEPONEX®).
Durée du traitement : Au moins 2 ans après un 1 er épisode psychotique Au moins 5
ans si épisodes multiples Le plus souvent, le traitement sera suivi il vie.

Démence
Le diagnostic positif de démence repose donc sur:
- Une atteinte d'au moins deux fonctions supérieures, dont une atteinte mnésique.
- Entraînant un handicap significatif.
- D'évolution chronique.
- Une orientation étiologique précise: « de type Alzheimer», « vasculaire », « due à
une affection" médicale générale».
- En dehors d'un épisode confusionnel (ou delirium).

TRAITEMENT La prévention primaire passe par un contrôle des facteurs de risque


cardiovasculaire : arrêt du tabagisme, contrôle tensionnel, traitement
d'un diabète ou d'une hyperlipidémie, contrôle du poids ...
Une fois installée, la maladie n'est pas curable, mais son évolution peut être ralentie
par une prise en charge optimale de ces facteurs de risque, notamment a l'aide d'un
traitement médicamenteux de prévention secondaire: antiagrégants plaquettaires,
statines, β-bloquants ...

Vous aimerez peut-être aussi