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Gynécologie-Obstétrique

Chez le même éditeur

Dans la même collection


Hépato-gastro-entérologie, par Louis de Mestier et Cindy Neuzillet, validé par la Collégiale des universitaires
en hépato-gastro-entérologie, 2014, 200 pages.
ORL, par Diane Evrard et Vincent Trevillot, validé par le Collège français d'ORL et de chirurgie cervico-faciale,
2014, 288 pages.
Urologie, par le Collège français des urologues, 2015, 208 pages.
Médecine physique et réadaptation par l'Association des Jeunes en Médecine physique et Réadaptation (AJMER),
validé par le Collège français des enseignants universitaires de médecine physique et de réadaptation, 2015,
184 pages.
Neurologie, par Pierre Seners et Jean-François Llitjos, validé par le Collège des enseignants de neurologie, 2015,
160 pages.
Douleur et soins palliatifs, par Sylvie Rostaing-Rigattieri, Dominique Varin, Barbara Tourniaire et Andréa Passard,
2015, 272 pages.
Néphrologie, par Marie-Noëlle Peraldi, Bruno Hurault de Ligny, Alexandre Hertig et Bruno Moulin, 2016,
168 pages.
Rhumatologie, par Capucine Eloy, validé par le Collège français des enseignants en rhumatologie, 2016,
160 pages.
Dans la collection Les référentiels des Collèges
Anatomie pathologique, par le Collège français des pathologistes (CoPath), 2013, 416 pages.
Cardiologie, par le Collège National des enseignants de cardiologie – Société Française de Cardiologie (CNEC-
SFC), 2e édition, 2014, 464 pages.
Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, par le Collège hospitalo-universitaire français de chirurgie maxillo-
faciale et stomatologie, 3e édition, 2014, 384 pages.
Endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, par le Collège des enseignants d'endocrinologie, diabète
et maladies métaboliques (CEEDMM), 3e édition, 2016, 612 pages.
Dermatologie, par le Collège des enseignants en dermatologie de France (CEDEF). 6e édition, 2014, 528 pages.
Gériatrie, par le Collège national des enseignants de gériatrie (CNEG), 3e édition, 2014, 272 pages.
Gynécologie – Obstétrique, par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF).
3e édition, 2015, 504 pages.
Hématologie, par la Société française d'hématologie (SFH). 2e édition, 2014, 384 pages.
Hépato-gastro-entérologie, par la Collégiale des universitaires en hépato-gastro-entérologie (CDU-HGE). 2012,
496 pages.
Médecine physique et réadaptation, par le Collège français des enseignants universitaires de médecine physique
et de réadaptation (COFEMER). 2015, 5e édition, 256 pages.
Neurologie, par le Collège français des enseignants en neurologie (CEN). 2016, 4e édition, 592 pages.
Neurochirurgie, par le Collège de neurochirurgie, 2016, 272 pages.
Nutrition, par le Collège des enseignants de nutrition (CEN). 2e édition, 2015, 296 pages.
Ophtalmologie, par le Collège des ophtalmologistes universitaires de France (COUF), 2è édition, 2013, 304 pages.
ORL, par le Collège Français d'ORL et de chirurgie cervico-faciale (CFORL et CCF). 3e édition, 2014, 392 pages.
Parasitoses et mycoses des régions tempérées et tropicales, par l'Association française des enseignants
de parasitologie et mycologie (ANOFEL). 3e édition, 2013, 504 pages.
Pédiatrie, par le Collège national des pédiatres universitaires A. Bourrillon, G. Benoist, C. Delacourt. 6e édition,
2014, 1056 pages.
Réanimation et urgences, par le Collège national des enseignants de réanimation (CNER). 2012, 4e  édition,
676 pages.
Imagerie médicale - Radiologie et médecine nucléaire, par le CERF (Collège des enseignants de radiologie
de France) et le Collège National des Enseignants de Biophysique et de Médecine Nucléaire (CNEBMN). 2e édition,
2015, 632 pages.
Rhumatologie, par le Collège français des enseignants en rhumatologie (COFER). 5e édition, 2015, 560 pages.
Santé publique, par le Collège universitaire des enseignants de santé publique (CUESP). 2013, 336 pages.
Urologie, par le Collège par le collège français des urologues (CFU), 3e édition, 2015, 440 pages.
ECNintensif

Sous la direction de

Clément Cholet
Interne en radiologie et imagerie médicale, Paris

Pierre Seners
Neurologue, Paris

Gynécologie-
Obstétrique
Coordonné par
Nicolas Nocart
Président de l'AGOF (Association des gynécologues obstétriciens en formation)
Bernard Hédon
Président du CNGOF (Collège national des gynécologues et obstétriciens français)
3
Ce logo a pour objet d'alerter le lecteur sur la menace que représente pour l'avenir de l'écrit, tout
DANGER particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photocopillage ».
Cette pratique qui s'est généralisée, notamment dans les établissements d'enseignement, provoque
une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer
des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd'hui menacée.
Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel, sont
passibles de poursuites. Les demandes d'autorisation de photocopier doivent être adressées à
LE l'éditeur ou au Centre français d'exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins,
PHOTOCOPILLAGE 75006 Paris.
TUE LE LIVRE Tél. 01 44 07 47 70.

Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays.
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées
dans le présent ouvrage, faite sans l'autorisation de l'éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont
autorisées, d'une part, les reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une
utilisation collective et, d'autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d'information
de l'œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art.  L.  122-4, L.  122-5 et L.  335-2 du Code de la propriété
intellectuelle).

© 2017, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés


ISBN : 978-2-294-74934-6
e-ISBN : 978-2-294-75052-6

Elsevier Masson SAS, 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux CEDEX


www.elsevier-masson.fr
Les auteurs
Coordination de l'ouvrage
Nicolas Nocart, Président de l'AGOF, interne des hôpitaux, pôle obstétrique-reproduction-gynécolo-
gie, hôpital Pellegrin, CHU Bordeaux.
Bernard Hédon, Président du CNGOF, professeur de gynécologie obstétrique, coordonnateur de gyné-
cologie obstétrique, responsable du service de médecine de la reproduction, CHU de Montpellier.

Auteurs Antoine Koch, interne, CHU Strasbourg


Aubert Agostini, PU-PH, CHU Marseille Lise Lecointre, interne, CHU Strasbourg
Jean-Marie Antoine, PU-PH, CHU Paris Laurent Mandelbrot, PU-PH, CHU Paris
Yves Aubard, PU-PH, CHU Limoges Carole Mathelin, PU-PH, CHU Strasbourg
Marcos Ballester, PU-PH, CHU Paris Aurélien Matuizzi, interne, CHU Bordeaux
Magalie Barbier, interne, CHU Marseille Philippe Merviel, PU-PH, CHU Brest
Emmanuel Barranger, PU-PH, CHU Nice Sarah Mizrahi, interne, CHU Lille
Imane Ben M'Barek, interne, CHU Paris Jacky Nizard, PU-PH, CHU Paris
Noémie Berge, interne, CHU Bordeaux Océane Pécheux, interne, CHU Lille
Bruno Borghese, PU-PH, CHU Paris Marie Pecout, interne, CHU Lille
Pierre Boulot, PU-PH, CHU Montpellier Florie Pirot, interne, CHU Paris
Maxime Eslier, interne, PU-PH, CHU Caen Jean-Luc Pouly, PU-PH, CHU Clermont-Ferrand V
Hervé Fernandez, PU-PH, CHU Paris Chloé Reau-Giusti, interne, CHU Angers
Yasmine Hamoud, interne, CHU Lille Didier Riethmuller, PU-PH, CHU Besançon
Cyril Huissoud, PU-PH, CHU Lyon Laurent Salomon, PU-PH, CHU Paris
Lorraine Hejl, interne, CHU Metz Marie Stahl, interne, CHU Bordeaux
Jean-Marie Jouannic, PU-PH, CHU Paris Claire Toubin, interne, CHU Besançon
Sidi Kasbaoui, interne, CHU Strasbourg Phuong Lien Tran, interne, CHU Bordeaux
Gilles Kayem, PU-PH, CHU Paris Denis Vinatier, PU-PH, CHU Lille
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Avant-propos
Cet ouvrage est le fruit de la collaboration entre l'Association des Gynécologues et Obstétriciens en Formation
(AGOF, association des internes de la filière Gynécologie-Obstétrique), et le Collège National des Gynécologues
et Obstétriciens (CNGOF, société savante fédératrice  de la Gynécologie-Obstétrique).
Les deux présidents (N. Nocart pour l'AGOF, B. Hédon pour le CNGOF) ont constitué 19 binômes interne-profes-
seur. Chacun, interne ou professeur, des 38 rédacteurs constitutifs de ces binômes a eu la charge de rédiger puis
de faire valider par son binôme, un dossier progressif et une série de questions isolées.
Cette association originale avait pour but que le fond (responsabilité principale du professeur) et la forme (point
sur lequel les internes ont une sensibilité particulière en raison de la proximité avec leur propre ECN) puissent
être optimisés.
La thématique a été laissée au libre choix de chaque binôme, afin que chaque dossier puisse évoluer librement
et couvrir plusieurs items, comme cela doit être le cas pour des questions d'ECNi.
Les deux présidents ont assuré la coordination de ce travail, ont veillé à ce que tous les principaux items de
l'ECNi relevant de la Gynécologie-Obstétrique soient évoqués, enfin ils ont également assuré la validation de
l'ensemble des contenus.
Nous vous souhaitons une bonne préparation à l'ECNi, et surtout que vos patientes puissent bénéfi-
cier de ce que vous aurez pu apprendre en faisant cet entrainement spécifique.
B. Hédon
président du CNGOF
N. Nocart
président de l'AGOF

VII
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L'esprit de la collection ECNintensif
Chers Étudiants,
Le mode de validation des ECN a changé (BO du 16 mai 2013) : dans ce contexte, cette nouvelle collection
ECNintensif, que nous sommes heureux de vous présenter, met à votre disposition toute une batterie d'entraî-
nements variés, conformes au programme du DFASM et aux nouvelles épreuves ECNi  : dossiers progressifs,
également en ligne, pour vous tester dans les conditions réelles, questions isolées QCM ou QROC, et, selon les
ouvrages, TCS ou LCA.
Nous avons conçu ces livres comme un outil de travail essentiel et complet pour vos révisions, en nous inspirant
de nos attentes lorsque nous étions à votre place. Nous avons voulu créer des ouvrages dont nous rêvions à
cette époque.
La préparation aux ECNi est une épreuve longue et angoissante. La masse de connaissances à acquérir est
énorme et son apprentissage est un défi. Le temps est difficile à gérer, malgré les deux années de préparation
dont on dispose, et tout passe toujours trop vite. Enfin, le choix parmi les ouvrages proposés est difficile. Qui n'a
pas hésité une heure, voire plus, dans une librairie médicale spécialisée, entre différents ouvrages plus alléchants
les uns que les autres, pour au final toujours se demander si l'on a fait le bon choix ? La qualité et la validité de
l'information procurée sont au cœur de vos préoccupations, nous le savons.
C'est pourquoi nous avons voulu vous transmettre d'une part l'expérience de jeunes internes brillants, encore
formatés au concours et qui ont su s'adapter pour vous aux nouveaux types de questions, et, d'autre part, le
point de vue et la caution des collèges de spécialité, afin de vous procurer de solides informations.
Les ouvrages de cette nouvelle collection sont tous relus et validés par les enseignants de la spécialité concernée,
vous offrant ainsi des contenus solides et de qualité, afin que vous soyez certains de vous entraîner de façon
efficace et utile pour les ECNi.
Au-delà des exercices proposés, ces ouvrages allient la précision des corrections aux fiches de synthèse qui
vous permettent de revoir rapidement les points essentiels des items abordés au fur et à mesure de votre
entraînement.
IX
L'étudiant se préparant au concours est un sportif de haut niveau. Au même titre que l'apprentissage de cours,
nous sommes convaincus que l'entraînement répété est une des clés essentielles de la réussite, car il permet
d'améliorer son score, son temps, son classement.
Dans cette collection, comme vous le constaterez, qui se démarque des autres collections d'entraînements exis-
tantes par le label des Collèges, gage de la qualité des contenus, et par la diversité des exercices, conformes au
programme et aux épreuves des ECNi 2016, toutes les conditions sont réunies pour que vous soyez le mieux
préparé possible.
Votre succès est l'objectif de notre travail.
Bonne chance.

Clément Cholet et Pierre Seners


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Table des matières
Les auteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII
L'esprit de la collection ECNintensif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IX
Note au lecteur sur les barèmes des dossiers cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XIII
Abréviations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XV

I Énoncés
1 Cas cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

2 Questions isolées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

II Corrigés
3 Cas cliniques corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97

4 Questions isolées corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173

XI
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Note au lecteur sur les barèmes
des dossiers cliniques
Questions sous forme de QRM : aux ECNi, le score des questions à réponses multiples est fondé sur le
nombre de discordances entre les réponses de l'étudiant et la grille de correction — discordance : un
item attendu n'a pas été coché ou un item non attendu a été coché. Les questions peuvent proposer
de cinq à huit items. Pour une question comportant cinq items et notée sur 10 points :
– en l'absence de discordance, l'étudiant a la note maximale (donc 10 points) ;
– dans le cas d'une discordance, la note est divisée par 2 (elle passe donc de 10 points à 5 points) ;
– dans le cas de deux discordances, la note est divisée par 5 (elle passe donc de 10 points à 2 points) ;
– dans le cas de trois discordances ou plus, la note est de zéro.
En l'absence de réponse, la note est de zéro. Ce barème peut être modifié selon les mêmes principes
pour des questions à plus de cinq items. Une réponse peut être indispensable (PMZ) ou inacceptable
(SMZ) : en cas d'erreur sur cet item cela entraîne un zéro à la question.
Questions sous forme de QROC : le nombre de points fonctionne par mots-clés trouvés. Aux ECNi
le nombre de mots attendus aux QROC ne dépassera pas deux ou trois. Dans cette collection, ce
nombre est fréquemment dépassé pour des raisons pédagogiques.
Notez que sur un support papier, les dossiers peuvent apparaître moins « progressifs » qu'ils ne le
seront le jour des ECNi.
Dans le cadre des ouvrages de la collection ECNintensif, nous avons noté chaque dossier progressif
sur 100 points. Pour s'autoévaluer, il faut appliquer les règles mentionnées ci-dessus. Les dossiers XIII
sont accessibles en ligne également et permettent un calcul automatique des scores aux QRM.
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Abréviations
ACE Antigène carcino-embryonnaire
ACR American College of Radiology
AINS Anti-inflammatoires non stéroïdiens
AMP Aide médicale à la procréation
ARCF Anomalies du RCF
ASC-H Atypical Squamous Cells, cannot exclude HSIL
ASCUS Atypical Squamous Cell of Unknowned Significance
ASP Abdomen sans préparation
AVK Antivitamine K
BAV Bloc auriculo-ventriculaire
β-hCG β-Human Chorionic Gonadotropin
BRCA BReast CAncer
CCI Carcinome canalaire infiltrant
CCIS Carcinome canalaire in situ
CGR Concentré de globules rouges
CIN Cervical Intraepithelial Neoplasia
CIVD Coagulation intravasculaire disséminée
CPDPN Centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal
CRIP Cellule départementale de recueil des informations préoccupantes
CRP C-Reactive Protein
DIU Dispositif intra-utérin XV
DPPNI Décollement prématuré du placenta normalement inséré
ECBU Examen cytobactériologique des urines
ECG Électrocardiogramme
EEG Électroencéphalogramme
EPF Estimation de poids fœtal
EPP Évaluation des pratiques professionnelles
ERCF Enregistrement du rythme cardiaque fœtal
FC Fréquence cardiaque
FCS-R Fausses couches spontanées à répétition
FCV Frottis cervicovaginal
FEC fluoro-uracil, épirubicine, cyclophosphamide
FIGO Fédération internationale de gynécologie obstétrique
FIV Fécondation in vitro
GEU Grossesse extra-utérine
HBPM Héparines de bas poids moléculaires
HELLP Hemolysis, Elevated Liver enzyme Levels, and Low Platelet levels
HER2 Human Epidermal Growth Factor Receptor-2
HGPO Hyperglycémie provoquée par voie orale
HNPCC Hereditary Non Polyposis Colorectal Cancer
HPP Hémorragie du post-partum
HPV Human Papillomavirus
HRP Hématome rétroplacentaire
HSIL High-grade Squamous Intraepithelial Lesion
HTA Hypertension artérielle
HTAP Hypertension artérielle pulmonaire
IEC Inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Abréviations

IGFBP1 Insulin-like Growth Factor-Binding Protein 1


IGH Infections génitales hautes
IMC Indice de masse corporelle
IMG Interruption médicale de grossesse
IOTA International Ovarian Tumor Analysis
IR Index de résistance vasculaire
IST Infections sexuellement transmissibles
ITT Incapacité totale de travail
IVG Interruption volontaire de grossesse
LCC Longueur cranio-caudale
LDH Lactate déshydrogénase
LIN Lobular Intraepithelial Neoplasia
LSIL Low grade Squamous Intraepithelial Lesion
MAP Menace d'accouchement prématuré
MFIU Mort fœtale in utero
NFS Numération-formule sanguine
OAP Œdème aigu pulmonaire
OIDA Occipito-iliaque droite antérieure
OIDP Occipito-iliaque droite postérieure
OIGA Occipito-iliaque gauche antérieure
OIGP Occipito-iliaque gauche postérieur
PA Pression artérielle
PAG Petit poids pour l'âge gestationnel
PAPP-A Pregnancy-Associated Plasma Protein-A
XVI PC Périmètre crânien
PCR Polymerase Chain Reaction
PFC Plasma frais congelé
PV Prélèvement vaginal
QSE Quadrant supéro-externe
RCF Rythme cardiaque fœtal
RCIU Retard de croissance intra-utérin
RCP Réunion de concertation pluridisciplinaire
Rh Rhésus
RH Récepteurs hormonaux
SA Semaines d'aménorrhée
SBR Scarff, Bloom et Richardson (grade de –)
SCC Squamous Cell Carcinoma
SGB Streptocoque du groupe B
SRIS Syndrome de réponse inflammatoire systémique
TDM Tomodensitométrie
TEP Tomographie par émission de positons
THM Traitement hormonal de la ménopause
TV Toucher vaginal
VIH Virus de l'immunodéficience humaine
VVP voie veineuse périphérique
I
Énoncés
7KLVSDJHLQWHQWLRQDOO\OHIWEODQN
1
CHAPITRE

1
Cas cliniques
Cas clinique 1 ++ A la longueur cranio-caudale
B le diamètre bipariétal
Madame D. est une patiente de 35 ans, troisième geste, C la clarté nucale
deuxième pare, qui a accouché deux fois à terme sans D les os propres du nez
complication. Son groupe sanguin est A rhésus positif ; E le décollement des membranes
elle pèse 58 kg pour 1,63 m. La patiente est immunisée
contre la toxoplasmose, non immunisée contre la rubéole. Question 2
Son oncle du côté maternel est décédé à l'âge de 45 ans Concernant le dépistage de la trisomie 21 à partir des
et présentait un trouble du comportement sévère. marqueurs du premier trimestre, quelle(s) est (sont) la
La plus jeune sœur de la patiente a eu des difficultés (les) proposition(s) exacte(s) ?
scolaires. Elle est actuellement titulaire d'un certificat A le test de dépistage de la trisomie 21 est obligatoire
d'aptitude professionnelle (CAP). Les deux neveux de la B il s'agit d'un calcul de risque combiné
patiente, Timéon et Léo, sont pris en charge en institut C un risque > 1/250 doit faire discuter une amniocen-

Énoncés
médico-éducatif pour un retard mental. tèse
La grossesse actuelle est spontanée, sans particularité. D un caryotype fœtal est systématiquement proposé
aux femmes de plus de 38 ans
Question 1 E le caryotype fœtal est l'examen qui confirme le
Vous voyez la patiente pour son échographie de data- diagnostic
tion à 12 SA. Que représente la mesure ci-dessous ? 3
Question 3
Quelle pathologie vous évoque les antécédents fami-
liaux de la patiente ?
A trisomie 21
B syndrome de Turner
C syndrome de Klinefelter
D trisomie 18
E syndrome de l'X fragile
Question 4
Ci-dessous, une partie de l'arbre généalogique de la
famille de Madame D.

Gynécologie-Obstétrique
© 2017, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
Cas cliniques

Que signifie le sigle pointé par la flèche ? Question 10


A une interruption médicale de grossesse Quels examens vous semblent indispensables ?
B une grossesse en cours A une sérologie VIH
C une mort fœtale in utero B une protéinurie des 24 heures
D une fausse couche spontanée C un toucher vaginal
E un enfant mort-né D un bilan hépatique
Question 5 E une NFS
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Question 11
A il s'agit d'une maladie autosomique dominante La sage-femme vous appelle à la réception du bilan
B il s'agit d'une maladie autosomique récessive biologique d'entrée réalisé dans le cadre d'une hospi-
C la grand-mère de Madame  D. était obligatoire- talisation à 32 SA + 3 jours : Hb = 9,2 ; GB = 12,8 G/l ;
ment conductrice plaquettes = 109 G/l ; TGO = 176 ; TGP = 190 ; hap-
D il s'agit d'une maladie liée à l'X toglobine = 0,8.
E le grand-père de Madame  D. a transmis le gène Qu'évoquez-vous ?
muté A une prééclampsie
Question 6 B une cholestase gravidique
Concernant l'enfant à naître, quelle(s) est (sont) la C une thrombopénie gestationnelle
(les) proposition(s) exacte(s) ? D un HELLP syndrome
A l'expression clinique du syndrome de l'X fragile E une migration lithiasique
dépend du sexe de l'enfant Question 12
B un diagnostic préimplantatoire précoce peut être Quelle est la vaccination à ne pas oublier chez la
proposé aux parents mère ?
C s'il s'agit d'un garçon muté, une demande d'inter- A coqueluche
ruption médicale de grossesse de la patiente peut B ROR
être acceptée C tétanos
D une femme qui présente la mutation a un risque D hépatite B
de ménopause précoce E antigrippale
E une femme mutée peut présenter des signes
4 Question 13
mineurs du syndrome
Concernant la rubéole, quelle(s) est (sont) la (les)
Question 7 proposition(s) exacte(s) ?
Concernant le syndrome de l'X fragile, quelle(s) est A en cas de sérologie négative en début de gros-
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? sesse, un contrôle de la sérologie rubéoleuse doit
A il résulte d'une mutation du gène CFTR être fait entre 18 SA et 20 SA
B les garçons sont conducteurs B la rubéole congénitale est une cause de RCIU
C il est lié à un mécanisme d'amplification de triplets C la rubéole congénitale est une cause de cécité
D on n'observe jamais de macro-orchidie D la rubéole congénitale peut être à l'origine d'une
E le syndrome de l'X fragile est la première cause de surdité congénitale
déficience mentale héréditaire E après 18 SA, le risque malformatif liée à l'infection
Question 8 est majeur
Le couple ne souhaite pas la réalisation d'un diagnos- Question 14
tic prénatal. Alors que vous aviez perdu la patiente Que pouvez-vous conseiller pour une future
de vue, vous vous étonnez de la retrouver lors de sa grossesse ?
consultation prénatale du 7e mois. Vous retrouvez une A une supplémentation en fluor
hauteur utérine à 23 cm. B un dépistage au premier trimestre d'un diabète
Quelle est la hauteur utérine théorique attendue à ce gestationnel
terme ? C aspirine à partir de 12 SA
A 16 cm D HBPM à partir de 12 semaines
B 20 cm E une supplémentation en acide folique
C 24 cm
D 28 cm
E 30 cm Cas clinique 2 ++
Question 9 Vous recevez en consultation dans votre cabinet de
Par ordre de fréquence, quelle est la première cause ville Madame F. Cette patiente vous évoque un désir
de RCIU à évoquer ? de grossesse. Elle a 28  ans, mesure 1,66  m pour
A une insuffisance fœtoplacentaire 68 kg. Son groupe sanguin est A rhésus négatif. Dans
B un diabète gestationnel ses antécédents, on note une fausse couche précoce
C une trisomie 21 complète et une épilepsie avec crises tonico-cloniques
D une séroconversion CMV généralisées traitée depuis l'âge de 18 ans par acide
E une séroconversion toxoplasmose valproïque (Dépakine®) 750 mg 2 fois par jour.
Cas cliniques 1
Question 1 Question 6
Que lui dites-vous concernant son désir de grossesse ? Quelles sont les particularités de la consultation du
A la grossesse est contre-indiquée par l'épilepsie 7e mois ?
B une grossesse est envisageable si sa pathologie est A injection de sérum anti-D à 28 SA
stable B injection de corticoïdes pour maturation pulmo-
C l'acide valproïque est moins tératogène que la naire fœtale
lamotrigine (Lamictal®) C échographie du placenta
D une femme en âge de procréer peut être traitée D supplémentation en vitamine D
par acide valproïque E injection de progestérone IM
E un suivi spécialisé et pluridisciplinaire est
Question 7
indispensable
La patiente est non immunisée contre la toxoplas-
Question 2 mose et immunisée contre la rubéole.
Concernant l'acide valproïque (Dépakine®), quelle(s) Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A pendant la grossesse, la consommation de fro-
A il ne passe pas la barrière placentaire mages pasteurisés est autorisée
B il s'agit de l'anticonvulsivant le plus tératogène B la consommation de charcuteries artisanales est
C il augmente le risque d'anomalie de fermeture du contre-indiquée
tube neural C une sérologie de contrôle mensuelle pour la toxo-
D une supplémentation en acide folique n'est pas plasmose est obligatoire
recommandée D le risque infectieux fœtal est nul en cas de sérocon-
E c'est un inducteur enzymatique version pendant la grossesse
E la séroconversion toxoplasmose pendant la
Question 3
grossesse est souvent responsable d'une fièvre
Dr Brain, le neurologue de Madame  D., a adapté le

Énoncés
maternelle
traitement de votre patiente et celle-ci débute une
grossesse quelques semaines plus tard. Elle consulte Question 8
pour son échographie du premier trimestre. Vous recevez le bilan du 8e mois et votre externe
Quels sont les objectifs de cet examen ? vous interpelle devant la sérologie toxoplasmose  :
A recherche de malformation des membres IgM+ IgG–. La sérologie du mois précédent était bien
B recherche des anomalies de la placentation négative. 5
C confirme le sexe du fœtus Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
D confirme la date exacte du début de grossesse A il s'agit d'une possible séroconversion toxo-
E permet de mesurer la clarté nucale plasmose
B il s'agit d'une séroconversion toxoplasmose
Question 4
certaine
Malheureusement votre patiente fait une crise convul-
C la patiente est dans une période où le risque de
sive traumatique. Transférée aux urgences du CHU, la
transmission est maximal
patiente bénéficie d'un scanner cérébral en phase de
D la patiente est dans une période où le risque de
confusion post-critique. L'interne de neurologie de
transmission est minimal
garde ignorait la grossesse en cours.
E il faut réaliser d'emblée une amniocentèse
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A à partir de 1 000 mGy le risque de déficience men- Question 9
tal est élevé Quelle est la principale complication d'une toxoplas-
B une irradiation extrême peut entraîner une mort in mose congénitale à ce terme ?
utero A microcéphalie
C le risque fœtal est élevé pour cette patiente B choriorétinite
D pour un scanner cérébral, l'utérus est en dehors du C mort fœtale in utero
faisceau de rayonnement D ascite
E la dose-gonade correspond à la dose délivrée à E anasarque
l'utérus
Question 10
Question 5 Quelle est votre prise en charge ?
Le scanner et l'EEG sont normaux. La grossesse se A il faut proposer une interruption médicale de
poursuit sans autres crises et Madame  D. bénéficie grossesse
d'un suivi régulier en consultation prénatale. B abstention thérapeutique
Quels sont les paramètres de surveillance systéma- C le traitement curatif repose sur la prescription
tique à chaque consultation ? de pyriméthamine et de sulfadiazine associée
A toucher vaginal à de l'acide folinique en cas de confirmation
B hauteur utérine diagnostique
C protéinurie D il faut traiter par spiramycine en attendant la
D monitoring fœtal confirmation diagnostique
E tension artérielle E la surveillance est échographique
Cas cliniques

Question 11 D une hypoglycémie


Madame  F. accouche à terme d'une petite fille E une psychose puerpérale
Magalie. Un allaitement maternel est débuté. Le
Question 12
séjour en maternité est marqué par une crise convul-
Quel est l'examen à réaliser en première intention ?
sive généralisée tonico-clonique. Vous êtes aussitôt
A un gaz du sang artériel
alerté. À votre arrivée, la patiente va bien, ne se sou-
B une IRM cérébrale
vient plus de ce qu'il s'est passé. La glycémie capillaire
C une glycémie capillaire
est à 0,84 g/l.
D un EEG
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
E une ponction lombaire
A une crise d'épilepsie
B une éclampsie Question 13
C une thrombose veineuse cérébrale Ci-dessous, l'IRM cérébrale.

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? C échographie


A hyposignal pathologique du sinus latéral droit en D différence de poids : Poids actuel – Poids en début
T1 injecté de grossesse
B hypersignal pathologique du sinus latéral droit en E périmètre abdominal
T2
Question 2
C hyposignal pathologique du sinus latéral gauche
Un membre d'une association d'aide aux victimes de
en T2
guerre vous a rejoint. Il vous apprend que la patiente
D la séquence FLAIR de l'IRM permet de détecter un
a 25 ans et est en France depuis 4 mois. Il s'agit d'une
remaniement hémorragique
troisième pare, quatrième geste. Ses premiers enfants
E indication à un traitement anticoagulant en
sont nés par voie basse à terme et décédés à quelques
urgence par héparine puis relais par fluindione
heures de vie sans cause retrouvée.
(Previscan®)
Ses dernières règles datent de début octobre, ce qui
correspond bien à l'estimation que vous avez pu faire
de son terme.
Cas clinique 3 ++ La patiente est apyrétique. Elle ne se plaint que de
Lors d'une agréable soirée de juin (le 1er juin), vous contractions régulières et rapprochées. La BU est
recevez en garde Madame  S., enceinte, pour dou- négative. PA : 134/76 mm Hg ; pouls 95/min. Il n'y a
leurs pelviennes à type de contractions évoluant pas de métrorragies.
depuis la fin d'après-midi. La patiente est non fran- L'échographie retrouve une bonne vitalité ; le fœtus
cophone. Elle a l'air d'être avancée dans sa grossesse. est eutrophe. Le placenta est normalement inséré.
La plus grande citerne de liquide amniotique mesure
Question 1 25 mm.
Comment pourriez-vous définir le terme ? Quelle est votre conduite à tenir ?
A date des dernières règles A pose d'une électrocardiotocographie externe
B hauteur utérine B recherche d'une rupture prématurée des membranes
Cas cliniques 1
C prélèvement vaginal A menace d'accouchement prématuré
D toucher vaginal B hématome rétroplacentaire
E tocolyse par inhibiteur calcique C chorio-amnotite
D rupture prématurée des membranes
Question 3
E mise en travail spontanée
Pendant que vous remplissez le dossier médical, vous
montrez à l'étudiant qui vous accompagne — et après Question 6
accord de la patiente — l'aspect vulvaire suivant : La patiente est de plus en plus algique. Au toucher
vaginal, elle est à 2 doigts larges.
On a récupéré une partie du bilan biologique  : Hb = 
9 g/dl ; VGM = 67 fl ; plaquettes = 250 G/l ; Gb = 13 G/l ;
CRP <  5  mg/l. PV  : présence de cocci Gram-positifs.
O rhésus négatif.
Quelle est votre conduite à tenir ?
A tocolyse
B amoxicilline
C passage en salle de naissance
D antalgiques de palier 3 en IV
E hospitalisation en grossesse pathologique
Question 7
Après 5 heures de travail, la patiente donne naissance
à un enfant de sexe masculin pesant 3 540 g, Apgar
9/10/10 ; pH artériel : 7,27 ; lactates : 2,1 μmol/l. La
délivrance dirigée a lieu 30  minutes après l'accou-

Énoncés
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? chement. L'estimation des pertes sanguine est de
A vous le rassurez, l'examen est normal 400 cc.
B la patiente présente une cicatrice chéloïde Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
C la patiente a subi une mutilation sexuelle A l'enfant est né en acidose
D la patiente a une malformation vulvaire B l'enfant est bien portant
C la délivrance s'est faite tardivement 7
E vous suspectez une tumeur clitoridienne
D on doit vérifier la vacuité utérine grâce à une révi-
Question 4 sion utérine
L'enregistrement RCF et tocographique externe est le E nous sommes face à une hémorragie de la délivrance
suivant.

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Question 8


A le rythme de base est micro-oscillant Malgré toutes les mesures de précautions, la patiente
B le rythme de base est normo-oscillant présente à l'examen un périnée complet non
C le rythme est tachycarde compliqué.
D il y a trois contractions utérines par 10 minutes Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
E on note un épisode de ralentissement peu profond A au vu de l'examen antérieur, il était prévisible
B il s'agit d'une simple épisiotomie
Question 5
C il s'agit d'une déchirure du sphincter interne et
À ce stade, quelle est l'hypothèse diagnostique la plus
externe rectal
probable ?
Cas cliniques

D il faudra prévoir un contrôle ultérieur du sphincter


anal
E il faudra organiser une reconstruction à distance
du sphincter anal

Question 9
La patiente est hospitalisée en suite de couches.
Le nouveau-né a été examiné par les pédiatres.
L'examen est normal. Il est de rhésus O négatif.
On a récupéré l'ensemble du bilan concernant la
patiente : Ag HBs négatif ; anti-VHC négatif ; séro-
logie VIH positive (western blot et ELISA), charge
virale 500 copies.
Que prévoyez-vous pour cette patiente ?
A injection de gammaglobulines anti-D
B promotion de l'allaitement maternel Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
C bilan de thrombophilie A l'image peut correspondre à une rétention
D débuter des traitements antirétroviraux chez la trophoblastique
mère B il peut s'agir d'une môle hydatiforme partielle
E débuter des traitements antirétroviraux chez l'enfant C un épanchement est visible sur cette coupe
D les β-hCG quantitatifs sont indispensables
Question 10 E le rhésus est inutile ici, devant l'absence de
La patiente souhaite une contraception par DIU. métrorragie
Quelle est votre ordonnance de sortie ?
A supplémentation en vitamine K pour le nouveau-né Question 4
B supplémentation en vitamine D pour le nouveau-né Le bilan que vous avez demandé retrouve  : Hb = 
C ordonnance de rééducation périnéale 12,3 g/dl ; plaquettes = 300 G/l ; hémostase normale ;
D anticoagulation à dose préventive groupe O négatif, RAI négatives ; β-hCG = 150 000 UI ;
8 E ordonnance de DIU en cuivre K+ = 2,8 mmol/l ; Na+ = 150 mmol/l ; créatininémie = 
125 mmol/l.
Quelle sera votre prise en charge ?
Cas clinique 4 ++ A aspiration endo-utérine avec anatomopathologie
Madame  F. est une patiente G1P0 âgée de 21  ans, B méthotrexate IM
tabagique (4  paquets-années), qui se présente aux C Rhophylac® 200 μg en SC car rhésus-prophylaxie
urgences gynécologiques pour des vomissements D ECG
incoercibles au terme de 8 SA. E voie veineuse périphérique et 1 litre de Ringer lactate

Question 1 Question 5
Quelles complications des vomissements recherchez- Que pouvez-vous dire au sujet de la surveillance ?
vous ? A elle nécessite des β-hCG hebdomadaires puis
A un pli cutané mensuels
B une cétonurie B il faudra faire des RAI
C une hyperkaliémie C en l'absence de traitement, l'évolution peut se
D une hématémèse faire vers l'adénocarcinome
E une perte de poids > 5 % D la contraception efficace est obligatoire pendant
6 mois à 1 an
Question 2
E le risque de récidive est de 1 %
À l'examen physique, la patiente est asthénique, les yeux
cernés, et rapporte des douleurs pelviennes sans défense
palpable. Vous décidez de faire une échographie. Question 6
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Quatre jours après son intervention, Madame  F.
A à ce terme, la grossesse est visible en sus-pubien consulte à nouveau pour une récidive des douleurs
B Madame F. est à risque de GEU pelviennes, associées à une hyperthermie (39,5  °C).
C si l'embryon est aperçu, vous évoquez une gros- Vous lui trouvez un abdomen sensible en hypogastre
sesse évolutive et une douleur à la mobilisation de l'utérus.
D les annexes sont encore visibles à ce terme-là Quel(s) diagnostic(s) vous semble(nt) plausible(s) ?
E l'espace de Morrisson est situé entre le foie et le A récidive de grossesse môlaire
rein gauche B endométrite postopératoire
C rétention trophoblastique
Question 3 D perforation utérine
Vous obtenez le cliché suivant. E cervicite
Cas cliniques 1
Question 7 Question 9
Trois ans plus tard, Madame F. est à nouveau enceinte. Quels sont les facteurs de risque présents ici ?
Elle a l'an passé subi une conisation pour un CIN 2. Elle A âge maternel
est actuellement à 22 SA + 3 jours et consulte pour B tabagisme
des contractions utérines isolées depuis le matin. C conisation
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) proposez-vous ? D geste endo-utérin
A NFS et RAI E antécédent d'infection génital haute
B PV et ECBU
Question 10
C rythme cardiaque fœtal
Quelle sera votre prise en charge ?
D test de Kleihauer
A hospitalisation et repos strict au lit
E échographie cervicale
B phloroglucinol
Question 8 C tocolyse par inhibiteur calcique
La BU est négative. Le reste du bilan est en cours. D corticothérapie maturative
Vous obtenez les clichés suivants. E antibiothérapie probabiliste par amoxicilline
Question 11
Après une courte hospitalisation, Madame F. rentre
en hospitalisation à domicile. Elle revient à 29  SA
pour des métrorragies associées à des pertes de
liquide. Elle a eu sa consultation du 7e  mois il y a
3 jours.
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) allez-vous réaliser ?
A une échographie de vitalité fœtale et localisation
placentaire

Énoncés
B un PROM Test®/Amniodiag®
C un Kleihauer
D un rythme cardiaque fœtal
E un hémogramme
Question 12 9
Quel(s) diagnostic(s) faites-vous ? Les RAI et le PROM Test® sont positifs. L'hémoglobine
A une menace de fausse couche tardive est à 10 g/dl, les leucocytes à 15 G/l. Le Manning est
B une béance cervico-isthmique coté à 4/8 pour un oligoamnios et une diminution des
C une menace d'accouchement prématuré mouvements périphériques. Madame F. frissonne, est
D une rupture spontanée des membranes tachycarde à 110 bpm et contracte douloureusement.
E une malformation utérine Le RCF est le suivant.

Quelle prise en charge proposez-vous ? Question 13


A Rhophylac® 200 μg en IM L'examen du col au toucher vaginal retrouve des
B antibiothérapie probabiliste IV par céphalosporine conditions locales défavorables.
de troisième génération ± aminoside Quels sont les paramètres du score de Bishop ?
C tocolyse par inhibiteur calcique A la longueur du col
D césarienne en urgence B la position du col
E sulfate de magnésium C la consistance du col
Cas cliniques

D la présentation fœtale A aciclovir 500  mg 2 fois par jour pendant


E la dilatation cervicale 1 semaine
B aciclovir 200 mg 5 fois par jour pendant 5 jours
Question 14 C AINS locaux
La température de Madame  F. monte à 40  °C ; les D métronidazole 500 mg 2 fois par jour pendant une
contractions sont de plus en plus rapprochées et dou- semaine
loureuses. Des décélérations répétées apparaissent E bains de siège
sur le tracé du RCF.
Que décidez-vous ? Question 4
A cure de corticoïdes puis césarienne Madame M. vous avoue ne jamais avoir fait de frottis
B césarienne en urgence (FCV).
C réalisation de lactates/pH au scalp Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
D changement d'antibiothérapie puis césarienne A il est recommandé dès 25 ans
E arrêt du sulfate de magnésium B il se fait 2 années de suite puis tous les 2–3 ans
C c'est une analyse histologique de l'exocol et de
Question 15 l'endocol
Une fille de 1 010 g naît dans un liquide teinté, avec D il n'est pas interprétable après un rapport sexuel
un Apgar à 6/8/8 et un pH = 7,10. Elle présente d'em- E il est pris en charge par la Sécurité sociale
blée une détresse respiratoire.
Quelle(s) étiologie(s) de détresse respiratoire évoquez- Question 5
vous ? Le FCV que vous effectuez ce jour-là, revient avec le
A un défaut de résorption de liquide amniotique résultat : « ASCUS ».
B une infection maternofœtale Quelle(s) possibilité(s) de prise en charge proposez-
C une maladie des membranes hyalines vous ?
D une intoxication au sulfate de magnésium A un contrôle à 3 mois
E une inhalation de liquide amniotique méconial B une conisation
C une colposcopie
D une PCR pour rechercher du HPV
E une relecture des lames
10 Cas clinique 5 +++
Madame M. est une jeune femme de 28 ans, jour- Question 6
naliste dans la capitale. G2P0 (deux IVG chirurgi- Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
cales à 16 et 18 ans). Elle n'a jamais été opérée, est A c'est un virus de la famille Herpès
sous thymorégulateurs pour un trouble bipolaire, et B il faut réaliser une colposcopie
s'est fait poser il y a un an un DIU au cuivre. Elle se C Madame  M. a des facteurs de risque d'infection
présente à votre cabinet pour une consultation de par HPV
routine. D on peut traiter par laser ou crème topique
E vous proposez un dépistage d'IST
Question 1
Au sujet du DIU, quelle(s) est (sont) la (les) Question 7
proposition(s) exacte(s) ? La colposcopie met en évidence des lésions suspectes
A il est contre-indiqué chez les patientes greffées à 12 h et 3 h.
B il est toujours valable 5 ans contrairement à l'im- Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
plant qui ne se porte pas plus de 3 ans A ces zones seront biopsiées pour une analyse
C il peut être utilisé comme contraception d'urgence extemporanée
D il bloque l'ovulation B ces lésions sont iodo-négatives
E les AINS sont contre-indiqués avec lui C ces lésions sont acidophiles
D l'acide acétique permet de différencier ces lésions
Question 2 de la zone de jonction
Madame M. pense avoir déjà fait une primo-infection E une recherche HPV pourra être réalisée sur les
herpétique génitale. prélèvements
Quel tableau clinique pouvait-elle présenter à ce
moment-là ? Question 8
A des éruptions vésiculeuses polycycliques Des lésions dysplasiques CIN 2 sont présentes sur les
B des adénopathies inguinales deux biopsies.
C une dysurie Quelle sera votre prise en charge ?
D une hyperthermie A trachélectomie
E des leucorrhées nauséabondes B conisation
C contrôle colposcopique à 1 mois
Question 3 D cure de laser
Quelle prise en charge lui a-t-on probablement prescrite ? E FCV à 6 mois
Cas cliniques 1
Question 9 C le DIU
Un an plus tard, les FCV de contrôle sont normaux et D l'antécédent d'infection génitale haute
Madame M. a souhaité garder son DIU car elle oublie E l'antécédent de chirurgie pelvienne
souvent le préservatif.
Question 15
Elle se présente aux urgences du CHU le plus proche
Vous calculez un score de Fernandez à 12, ne permet-
pour des douleurs en fosse iliaque droite évoluant
tant pas un traitement médical. Dans ce score, quels
depuis 3 jours associées à une hyperthermie.
critères contre-indiquent le traitement médical d'une
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
GEU ?
A une appendicite aiguë
A trouble bipolaire
B une infection génitale haute
B β-hCG = 5 600
C une GEU
C épanchement du Douglas de 100 cc
D une pyélonéphrite
D progestérone = 800
E une colique néphrétique droite non compliquée
E créatininémie à 125
Question 10
Quel bilan demandez-vous en première intention ?
A NFS et CRP Cas clinique 6 ++
B deux prélèvements vaginaux
Vous êtes le médecin de garde à la maternité.
C ECBU
Vous recevez aux urgences Madame  A., 28  ans,
D β-hCG
pour contractions utérines toutes les 3 à 5  minutes
E cœlioscopie exploratrice
douloureuses et rapprochées au terme de 38  SA
Question 11 + 3 jours. La patiente décrit avoir « perdu les eaux »
L'échographie que vous réalisez retrouve une masse il y a 1 heure.
latéro-utérine droite de 4 cm, avasculaire, et un épan- Voici les informations que vous retrouvez dans son

Énoncés
chement minime du Douglas. Les β-hCG sont néga- dossier obstétrical :
tifs, la CRP = 120, les leucocytes = 14 G/l. t (1øBDDPVDIFNFOUQBSWPJFCBTTFJMZBøBOT
Madame  M. frissonne. Sa fréquence cardiaque à 38 SA d'un garçon de 3 900 g compliqué d'une
est à 110  bpm pour une tension artérielle à hémorragie de la délivrance (atonie utérine).
85/66 mm Hg. t 1BTEhBOUÏDÏEFOUTNÏEJDPDIJSVSHJDBVYOPUBCMFTOJ
Quel(s) diagnostic(s) faites-vous ? d'allergie. 11
A SRIS t (SPVQF"SIÏTVTQPTJUJG
B sepsis sévère t "H)#T 51)"7%3-FU7*)OÏHBUJGT
C kyste de l'ovaire droit t /PO JNNVOJTÏF DPOUSF MB UPYPQMBTNPTF FU MB
D infection génitale haute rubéole.
E pyosalpinx droit t 3JTRVF DPNCJOÏ EF USJTPNJFø  BV QSFNJFS USJ-
mestre : 1/6 000.
Question 12
t %ÏQJTUBHFEVQPSUBHFËTUSFQUPDPRVFEVHSPVQF#
Quelle sera votre prise en charge thérapeutique ?
positif.
A tri-antibiothérapie intraveineuse
t 4VJWJEFHSPTTFTTFTBOTQBSUJDVMBSJUÏQBSBJMMFVST
B cœlioscopie exploratrice isolée
t ²DIPHSBQIJF EV USPJTJÒNF USJNFTUSF Ë ø 4" + 
C ponction échoguidée
5 jours :
D aspiration endo-utérine
– fœtus eutrophe, poids estimé au 85e percentile ;
E pose d'une voie veineuse périphérique et
– présentation céphalique dos à gauche ;
remplissage
– placenta postérieur non bas inséré ;
Question 13 – liquide amniotique en quantité normale.
Quelle conduite adoptez-vous vis-à-vis du DIU ? t 7JUFODPVQMF TFDSÏUBJSFNÏEJDBMF
A laissé en place encore 3 ans
Question 1
B retrait immédiat
Votre examen clinique retrouve :
C contre-indication définitive à la pose d'un nouveau
t 1"øøNNø)H
D contrôle du PV à 2 semaines t VUÏSVTDPOUSBDUJMFIBVUFVSVUÏSJOFøøDN
E modification pour un DIU à la progestérone t UPVDIFS WBHJOBMø  DPM FO QPTJUJPO JOUFSNÏEJBJSF 
Question 14 mou, court, 3 cm de dilatation ;
Deux ans plus tard, Madame M. se présente à nou- t ÏDPVMFNFOUEFMJRVJEFDMBJS
veau aux urgences après un malaise dans la rue. Elle Concernant le (les) diagnostic(s) évoqués, quelle(s) est
n'a pas eu ses règles depuis 5 semaines et l'abdomen (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
est sensible en fosse iliaque gauche. A menace d'accouchement prématuré
Vous évoquez une GEU gauche. Quels en sont les fac- B mise en travail spontané
teurs de risque présent chez Madame M. ? C rupture prématurée des membranes
A l'âge D rupture spontanée des membranes
B l'infection à HPV E rupture artificielle des membranes
Cas cliniques

Question 2
La sage-femme vous présente l'électrocardiotocogra-
phie de la patiente enregistrée aux urgences.

Le fœtus étant en présentation du sommet, quel sera


Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
le repère qui va vous servir à définir la variété de pré-
A le tracé du haut correspond au rythme cardiaque fœtal
sentation ?
B le rythme de base est à environ 140 bpm
A le sacrum
C le tracé du haut correspond à l'enregistrement des
B le menton
contractions utérines
12 C l'occiput
D le rythme cardiaque fœtal est normal
D le nez
E le rythme cardiaque fœtal est pathologique
E l'acromion
Question 3
D'après l'analyse du dossier obstétrical, quels sur- Question 6
risques obstétricaux et/ou périnataux mettez-vous en Voici la variété de présentation que vous ressentez au
évidence pour la patiente et son enfant ? toucher vaginal.
A hémorragie de la délivrance
B infection maternofœtale
C endométrite du post-partum
D césarienne
E hémorragies intraventriculaires néonatales
Question 4
La patiente étant en travail, vous décidez de l'installer
en salle de naissance afin de faire poser une anesthé-
sie péridurale pour la soulager.
Devant la rupture spontanée des membranes associée
à un portage de streptocoque du groupe B, vous déci-
dez de prescrire une antibioprophylaxie per-partum
par voie parentérale.
Quel est l'antibiotique que vous prescrivez en pre-
mière intention chez cette patiente ?
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A pénicilline G
A il s'agit d'une occipito-iliaque gauche antérieure
B doxycycline
(OIGA)
C métronidazole
B il s'agit d'une occipito-iliaque droite postérieure
D ofloxacine
(OIDP)
E ceftriaxone
C il s'agit d'une occipito-iliaque gauche postérieure
Question 5 (OIGP)
Quatre heures plus tard, Madame A. est à dilatation D il s'agit d'une occipito-iliaque droite antérieure
complète. Vous l'examinez afin de connaître la variété (OIDA)
de présentation d'engagement du fœtus. E il s'agit de la variété de présentation la plus fréquente
Cas cliniques 1
Question 7 A embolisation des artères utérines
Lors de votre toucher vaginal, vous remarquez par ail- B utérotonique de seconde ligne  : sulprostone
leurs que la présentation est engagée. (Nalador®)
Concernant la définition de l'engagement, quelle est C hystérectomie d'hémostase
la proposition exacte ? D majoration de la posologie de l'oxytocine
A franchissement du détroit supérieur par le plus (Syntocinon®)
grand diamètre de la présentation E envisager la transfusion de culots globulaires
B franchissement du détroit moyen par le plus grand
diamètre de la présentation Question 11
C franchissement du détroit inférieur par le plus À 5  minutes de l'administration de sulprostone
grand diamètre de la présentation (Nalador®), l'hémorragie se tarit et la patiente est
D franchissement du détroit supérieur par le plus transférée en unité de soins intensifs pour surveillance.
petit diamètre de la présentation Quel est, selon vous, l'étiologie la plus probable res-
E franchissement du détroit moyen par le plus petit ponsable de cette hémorragie de la délivrance ?
diamètre de la présentation A placenta accreta
B rétention placentaire
Question 8 C rupture utérine
Une heure plus tard vous décidez de débuter les efforts D endométrite
expulsifs. Naissance d'un garçon de 3 900 g. La déli- E atonie utérine
vrance est naturelle et semble complète. Cependant, Question 12
la patiente se met à saigner abondamment suite à Concernant le (les) moyen(s) de prévention de l'hé-
l'expulsion du placenta. morragie de la délivrance, quelle(s) est (sont) la (les)
À partir de quelle quantité de pertes sanguines parle- proposition(s) recommandée(s) ?
t-on d'hémorragie de la délivrance ?

Énoncés
A traction sur le cordon
A 300 ml B délivrance dirigée : oxytocine (Syntocinon®) intravei-
B 500 ml neuse directe au dégagement de l'épaule antérieure
C 600 ml C sac de recueil des pertes sanguines afin d'évaluer
D 800 ml le volume des pertes
E 1 000 ml D surveillance systématique de toute accouchée 13
30 minutes en salle de travail
Question 9
E délivrance artificielle en cas de non-décollement à
Vous atteignez rapidement 500 ml de pertes sanguines
30 minutes de l'accouchement
et déclenchez le protocole « hémorragie de la déli-
vrance ». L'anesthésie péridurale est toujours efficace, Question 13
Madame  A. est Glasgow 10 ; PA =  100/60  mm  Hg ; Remise des complications de son accouchement, vous
FC = 110 bpm. réalisez l'information de sortie de suite de couche
Parmi les propositions suivantes, lesquelles allez-vous auprès de Madame A. Elle ne souhaite pas allaiter son
réaliser en première intention afin de stopper l'hémor- enfant.
ragie ? Concernant la (les) recommandation(s) ou information(s)
A sondage urinaire que vous allez lui donner, quelle(s) est (sont) la (les)
B révision utérine proposition(s) exacte(s) ?
C utérotonique de première ligne  : oxytocine A le retour de couche surviendra dans les 6 à
(Syntocinon®) 12 semaines du post-partum
D utérotonique de première ligne  : sulprostone B vaccination maternelle contre la rubéole
(Nalador®) C vaccination maternelle contre la toxoplasmose
E embolisation des artères utérines D vaccination contre la coqueluche des parents et de
l'ensemble des personnes amenées à s'occuper du
Question 10 nouveau-né
Vous réalisez la prise en charge de première ligne : E visite postnatale avec le gynécologue-obstétricien
t MBSÏWJTJPOVUÏSJOFOFSBNÒOFRVFRVFMRVFTDBJMMPUT dans les 6 à 8 semaines
t MhFYBNFOTPVTWBMWFOFSFUSPVWFQBTEFMÏTJPOEV
col ou de déchirure vaginale ; Question 14
t MhVUÏSVTSFTUFNPVFUTVTPNCJMJDBMøNJOVUFTBQSÒT Madame  A. souhaite recevoir des informations sur
le début de la prise en charge malgré l'utéroto- les différents types de contraception possible dans le
nique de première ligne : oxytocine (Syntocinon®). post-partum immédiat.
L'anesthésiste de garde est sur place et prend en Quel(s) type(s) de contraception pouvez-vous lui
charge la patiente sur le plan hémodynamique ; elle proposer jusqu'à la visite postnatale (dans 6 à
est toujours stable. Vous estimez les pertes sanguines 8 semaines) ?
à 800 ml. L'Hémocue® estime le taux d'Hb à 7,5 g/dl. A pilule œstroprogestative
Quelle prise en charge de seconde ligne allez-vous B pilule microprogestative de troisième génération
mettre en route ? (désogestrel, Optimizette®)
Cas cliniques

C implant progestatif Nexplanon® Quels facteurs de risque de diabète gestationnel


D DIU au cuivre devez-vous rechercher à l'interrogatoire et à l'examen
E préservatif clinique ?
A un âge maternel supérieur à 35 ans
Question 15 B un indice de masse corporelle en dehors de la gros-
À J6 de son accouchement, Madame A. consulte aux sesse supérieur à 20
urgences de la maternité pour une fièvre à 38°C. C un indice de masse corporelle en dehors de la gros-
Quels sont les trois diagnostics les plus probables ? sesse supérieur à 25
A montée laiteuse D la présence d'antécédents familiaux de diabète aux
B pyélonéphrite aiguë premier et deuxième degrés
C thrombophlébite E la présence d'antécédents personnels de diabète
D abcès du sein
E endométrite Question 4
La patiente vous informe que son père est diabétique.
À propos du dépistage du diabète gestationnel,
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Cas clinique 7 ++ A une glycémie à jeun au premier trimestre
Vous êtes gynécologue et vous voyez en consulta- B un test de O'Sullivan au premier trimestre
tion Madame D. pour un début de grossesse. Il s'agit C une glycémie à jeun entre 24 et 28 SA en cas de
d'une primipare de 27 ans sans antécédent particu- glycémie à jeun normale au premier trimestre
lier et qui ne prend pas de traitement. Grâce à la D une hyperglycémie provoquée par voie orale à
date de ses dernières règles, vous estimez la gros- 75 g entre 24 et 28 SA
sesse à 7 SA. E une hyperglycémie provoquée par voie orale à
100 g entre 24 et 28 SA
Question 1
Vous réalisez une échographie pelvienne et vous Question 5
confirmez une grossesse intra-utérine évolutive à La glycémie à jeun est normale. Vous organisez une
7 SA. échographie du premier trimestre pour votre patiente.
Quel bilan biologique obligatoire prescrivez-vous à la Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
14 patiente ? A l'échographie doit être réalisée entre 11  SA et
A sérologie rubéole et toxoplasmose 13 SA + 6 jours
B sérologie syphilis et VIH B elle permet de confirmer le terme par la mesure de
C groupe sanguin, rhésus et RAI la longueur cranio-caudale
D BU : albuminurie, glycosurie C elle ne permet pas de porter le diagnostic de cho-
E NFS rionicité en cas de grossesse gémellaire
D elle permet de réaliser la mesure de la clarté nucale
Question 2 qui entre en compte dans l'établissement du dépis-
La patiente vous annonce qu'elle hésite sur le fait de tage du risque de trisomie
conserver sa grossesse. E elle doit être couplée au dosage de la PAPP-A et de
À propos du cadre légal de l'interruption volontaire la fraction libre β-hCG
de grossesse, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ? Question 6
A vous donnez à la patiente une information claire, La patiente est désormais au 6e mois de sa grossesse.
loyale et précise sur la procédure et sur le délai de L'examen clinique retrouve un poids à 70 kg (+ 5 kg),
réflexion une tension artérielle normale, une hauteur utérine
B vous rédigez dès ce jour un certificat initial de normale (24 cm), un rythme cardiaque fœtal normal.
demande d'IVG Avec quelle(s) ordonnance(s) la patiente rentre-t-elle
C le délai légal de réflexion est de 7 jours à domicile ?
D un entretien psychosocial est obligatoire dans le A sérologie toxoplasmose
cadre d'une demande d'IVG B recherche d'anticorps anti-HBs
E le délai légal en France pour la réalisation d'une C numération globulaire
IVG est de 14 semaines de grossesse D HGPO à 75 g de sucre
E injection systématique de gammaglobulines anti-D
Question 3 avant dosage des RAI
La patiente revient vous voir 7 jours plus tard et vous
annonce qu'elle a décidé de garder sa grossesse. Elle Question 7
vous ramène les résultats du bilan biologique que Vous êtes de garde en salle de naissance et Madame D.
vous lui avez prescrit la dernière fois : vient consulter à 33 SA à la demande de son médecin
t SVCÏPMFøJNNVOJTÏF ø6*
 traitant pour une tension artérielle à 150/90 mm Hg.
t UPYPQMBTNPTFøOPOJNNVOJTÏF L'examen clinique retrouve une prise de poids de 2 kg
t TÏSPMPHJFTTZQIJMJTFU7*)OÏHBUJWFT en une semaine, des œdèmes des membres inférieurs
t HSPVQFTBOHVJO"SIÏTVTOÏHBUJG 3"*OÏHBUJWF et deux croix de protéine à la BU.
Cas cliniques 1
Quel(s) examen(s) biologique(s) demandez-vous en D en cas de score de Bishop favorable, l'accouche-
urgence ? ment peut être déclenché par prostaglandines
A une numération globulaire E le traitement par sulfate de magnésium impose
B une protéinurie des 24 heures une surveillance des réflexes ostéotendineux  : un
C un bilan hépatique surdosage se révélera par des réflexes ostéotendi-
D un dosage de l'haptoglobine neux vifs et polycinétiques
E la recherche de schizocytes
Question 13
Question 8 La patiente est césarisée en urgence et elle donne nais-
Vous posez le diagnostic de prééclampsie. sance à une fille pesant 1 900 g qui est transférée en
Quel(s) signe(s) de gravité devez-vous rechercher ? néonatalogie. À J3 de son accouchement, la patiente
A les signes fonctionnels d'HTA  : céphalées, phos- présente une hyperthermie avec des seins tendus.
phènes, acouphènes, barre épigastrique Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
B une PA systolique ≥ 150 mm Hg ou une PA diasto- A l'engorgement mammaire est défini par un sein
lique ≥ 110 mm Hg tendu, douloureux avec peu ou pas de fièvre
C des réflexes ostéotendineux vifs B le traitement de l'engorgement mammaire est
D une protéinurie supérieure à 5 g/24 heures fondé sur l'extraction du lait par tétées efficaces
E une diminution des mouvements actifs fœtaux ou par tire-lait
C l'association d'une hyperthermie maternelle à
Question 9 38,5 °C, d'une douleur et de signes locaux définit
La prééclampsie est caractérisée de sévère devant une la mastite
PA diastolique à 115 mm Hg. D l'abcès mammaire est caractérisé par la présence
À propos de la prise en charge thérapeutique, quelle(s) d'une masse fluctuante
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? E le traitement de l'abcès mammaire repose sur les

Énoncés
A prise en charge en externe antibiotiques
B hospitalisation
C corticothérapie pour maturation pulmonaire Question 14
D traitement antihypertenseurs par bêtabloquant À J6 de sa césarienne, la patiente quitte le service.
E surveillance du rythme cardiaque fœtal Quelle(s) ordonnance(s) lui remettez-vous ?
A injection quotidienne d'une HBPM à dose curative
Question 10 15
pendant 15 jours
Quelles sont les complications possibles de la
B prescription d'une contraception œstroprogestative
prééclampsie ?
C bilan vasculo-rénal à réaliser 3  mois après
A la crise d'éclampsie
l'accouchement
B le HELLP syndrome, qui se définit par une choles-
D un bilan de thrombophilie est indiqué en cas de
tase, une hémolyse, une thrombopénie
prééclampsie sévère associée à un RCIU
C un hématome rétroplacentaire
E en cas de retard de croissance d'origine vasculaire,
D une CIVD
une prévention par aspirine 100 mg peut être mise
E un RCIU
en place pour la prochaine grossesse
Question 11
À propos des facteurs de risque de la prééclampsie, Question 15
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Le lendemain de la sortie de la maternité, la patiente
A la multiparité consulte aux urgences gynécologiques pour une
B l'âge maternel avancé hyperthermie avec des lochies nauséabondes. Vous
C les grossesses multiples évoquez une endométrite du post-partum.
D l'obésité À propos de l'endométrite, quelle(s) est (sont) la (les)
E les antécédents de prééclampsie proposition(s) exacte(s) ?
A l'examen clinique retrouve un utérus mal involué
Question 12 B l'échographie abdominale permet d'éliminer une
Le lendemain, la patiente présente des signes neu- rétention placentaire
rologiques à type de réflexes ostéotendineux polyci- C le diagnostic de certitude repose sur la biopsie de
nétiques. Vous décidez d'instaurer un traitement par l'endomètre
sulfate de magnésium. Malgré cela, 30 minutes après D en cas d'allaitement maternel, le schéma antibio-
l'instauration du sulfate de magnésium, la patiente tique repose sur une céphalosporine de troisième
présente une crise convulsive. génération et du métronidazole
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? E en cas de mauvaise évolution, il faut évoquer une
A une intubation et une ventilation peuvent thrombophlébite pelvienne
s'imposer
B les benzodiazépines sont le traitement de réfé-
rence de la crise d'éclampsie Cas clinique 8 ++
C il existe une indication d'extraction fœtale en Une jeune femme de 25  ans se présente aux
urgence urgences gynécologiques pour des saignements
Cas cliniques

d'origine génitale. Elle ne note jamais ses règles mais Question 7


est à moins de 10 SA. Encore de garde aux urgences, vous revoyez
Madame S. deux ans plus tard.
Question 1
Elle est à nouveau enceinte à 10 SA et vient pour des
En quoi consiste votre examen clinique ?
brûlures mictionnelles ; elle vous demande de suivre
A interrogatoire
cette grossesse. Cette grossesse est obtenue spontané-
B prise des constantes hémodynamiques
ment mais elle décrit un passage en service d'assistance
C examen au spéculum
médicale à la procréation. Lors de cette consultation
D toucher vaginal
pour infertilité, un bilan a été prescrit après 12  mois
E échographie pelvienne
de rapports sexuels sans contraception et réguliers
Question 2 avec mise en évidence d'un anticorps dans le sang
La patiente présente en effet des métrorragies de sans autre précision. Elle ne prend aucun traitement
faible abondance, cailloteuses et rougeâtres. Elle actuellement.
décrit une algie similaire à des douleurs de règles, Parmi ces items, lesquels ne sont pas inclus dans
cotée en EVA à 3. le bilan paraclinique de première intention dont le
Quel serait l'examen biologique de première inten- couple a dû bénéficier ?
tion ? A cœlioscopie exploratrice
B échographie pelvienne
Question 3
C FSH, LH, œstradiol
Vous avez demandé la recherche de β-hCG sanguin.
D ponction folliculaire
Ce test est revenu positif avec une valeur de 4 500 UI/l.
E spermogramme
Quelles sont les étiologies des hémorragies génitales
du premier trimestre de la grossesse ? Question 8
A l'hématome rétroplacentaire Votre diagnostic est celui d'une cystite.
B la grossesse intra-utérine évolutive Parmi les examens biologiques suivants, lesquels
C l'avortement spontané précoce auraient une légitimité dans votre ordonnance de
D le placenta praevia laboratoire à l'issue de votre consultation ?
E la GEU A sérologie VIH
B ECBU
Question 4
16 C sérologie toxoplasmose
Vous réalisez une échographie pelvienne. Quels signes
D hyperglycémie orale provoquée (HGPO 75 g)
peuvent vous orienter vers l'argument de GEU ?
E sérologie VHB
A un sac gestationnel centré dans la cavité avec une
couronne trophoblastique Question 9
B une image de pseudo-sac Parmi les suivants, quel(s) traitement(s) aurai(en)t une
C un épanchement pelvien légitimité dans votre ordonnance à l'issue de votre
D une image latéro-utérine consultation ?
E une vacuité utérine A corticothérapie de maturation pulmonaire fœtale
Question 5 B aspirine à faible dose
Votre échographie retrouve un sac ovulaire intra-utérin C acide folique
bien visible avec une couronne trophoblastique écho- D céphalosporine de troisième génération, céfixime
gène et un embryon de 8 SA sans activité cardiaque. E fluoroquinolones
Quel est votre diagnostic ? Question 10
A un hématome rétroplacentaire À la consultation du 9e mois, elle revient le visage
B une grossesse intra-utérine évolutive plus rond que d'habitude. Elle s'inquiète depuis le
C une grossesse intra-utérine non évolutive matin de la présence de métrorragies rougeâtres.
D un placenta praevia hémorragique Elle signale mal dormir car a des épisodes de
E une GEU migraines avec des bourdonnements d'oreille et
Question 6 présente les mêmes œdèmes des membres infé-
Elle vous dit qu'elle a déjà fait deux épisodes d'avor- rieurs que lors de la dernière consultation. Le bilan
tement spontané avant 14 SA. Au décours de chacun sanguin de la veille montre  : sérologie toxoplas-
de ces épisodes, elle a chaque fois eu une injection mose négative ; albuminurie = 1,2 g/l ; glycosurie = 
d'un médicament appelé gammaglobulines anti-D. 0,03 g/l.
Pourquoi a-t-elle eu ces injections ? À l'examen, vous ne faites pas de toucher vaginal,
A pour la maturation pulmonaire fœtale les mouvements actifs fœtaux sont présents mais
B afin d'anticoaguler le sang en prévention des moindres, la hauteur utérine est à 25  cm, vous
récidives retrouvez une PA à 150/90 mm Hg aux deux bras.
C pour la prévention de l'allo-immunisation rhésus Quel diagnostic évoquez-vous ?
D parce qu'elle est rhésus négative A un effet blouse blanche
E parce qu'elle a fait des avortements spontanés à B une HTA chronique
répétition C une HTA gravidique
Cas cliniques 1
D une prééclampsie modérée ne retrouve pas de contre-indication à une contracep-
E une prééclampsie sévère tion hormonale ou non.
Question 11 Question 1
Sur quels arguments étayez-vous ce diagnostic ? Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) fausse(s) ?
A PAS > 140 mm Hg A la pilule œstroprogestative était contre-indiquée
B PAD = 90 mm Hg chez cette patiente
C RCIU B le risque de thrombose veineuse profonde est
D macrosomie causé par le progestatif dans la pilule œstropro-
E albuminurie = 1,2 g/l gestative
C la césarienne contre-indique la pose d'un DIU
Question 12 (stérilet)
Quels sont les critères de sévérité ? D la prise de sa pilule à 8 heures de l'heure habituelle
A PAS > 140 mm Hg nécessite une prise de la contraception d'urgence
B PAD = 90 mm Hg (pilule du lendemain), sans nécessité de poursuivre
C RCIU le cycle avec une contraception locale
D macrosomie E il existe un risque de GEU plus important avec un
E albuminurie = 1,2 g/l stérilet que sous pilule
Question 13 Question 2
Quelle est la cause la plus probable de ces Quels moyens de contraception pouvez-vous lui pro-
saignements ? poser pour respecter sa demande ?
A placenta praevia hémorragique A implant sous-cutané
B hématome rétroplacentaire B DIU au lévonorgestrel
C CIVD C DIU au cuivre

Énoncés
D grossesse môlaire D patch transdermique
E GEU E anneau vaginal

Question 14 Question 3
Vous hospitalisez votre patiente et constatez une mort Parmi les propositions suivantes, lesquels sont des
fœtale in utero avec des tensions artérielles qui aug- contre-indications absolues de la contraception 17
mentent, des céphalées, acouphènes, phosphènes et œstroprogestative ?
des réflexes vifs. A tabagisme avant 35 ans
Quel traitement n'a pas sa place dans la prise en B diabète sévère
charge de la patiente à ce stade ? C cancer du sein
A extraction fœtale D cancer de l'endomètre
B corticothérapie de maturation pulmonaire fœtale E prise d'AINS
C sulfate de magnésium Question 4
D antihypertenseur Vous lui prescrivez finalement un moyen de contra-
E gammaglobulines anti-D ception pouvant lui convenir. Vous avez expliqué
que les règles pourront-être plus longues et plus
Question 15
abondantes, qu'elle doit se méfier du risque de
Quels sont dans ce dossier les arguments pour un
GEU en cas de retard de règles et/ou des douleurs
SAPL (syndrome des antiphospholipides) ?
latéralisées.
A cystite
Quel est ce moyen contraceptif ?
B prééclampsie
A implant sous-cutané
C mort fœtale in utero
B DIU au lévonorgestrel
D avortements spontanés à répétition
C DIU au cuivre
E notion d'un anticorps dans le sang
D patch transdermique
E anneau vaginal
Question 5
Cas clinique 9 ++ Elle porte désormais son stérilet depuis 3  ans et
Il s'agit d'une patiente de 33 ans, deuxième geste et demande à vous voir de toute urgence car elle a
primipare, après accouchement par césarienne d'un depuis ce jour de fortes douleurs en fosse iliaque
garçon de 4 900 g il y a 2 ans. Elle prend actuellement droite. Elle a vomi ce matin et se sent mal.
une pilule œstroprogestative Leeloo®. Elle a depuis Quel doit être le premier diagnostic à évoquer ?
un an un nouveau conjoint et souhaite changer de A appendicite aiguë
contraception car elle l'oublie souvent. Elle dit vou- B GEU
loir une contraception sans œstrogènes car elle a lu C salpingite
qu'il existe des risques de phlébite, alors qu'elle fume D torsion d'annexe droite
10 cigarettes par jour. Le reste de votre interrogatoire E endométrite
Cas cliniques

Question 6 Quelle est la cause la plus probable de cet hydrosal-


Quel bilan sanguin demandez-vous ? pinx bilatéral ?
A transaminases A césarienne
B β-hCG B endométrite aiguë
C CRP C port de stérilet
D progestérone D salpingite (infection génitale haute)
E NFS E tabagisme
Question 7 Question 13
Vous concluez à une salpingite aiguë (ou infection De quelle(s) technique(s) d'AMP peut-elle bénéfi-
génitale haute). cier en France dans sa situation ? [Une ou plusieurs
Quels éléments cliniques étayeraient votre diagnostic ? réponses possibles.]
A métrorragies nauséabondes A stimulation ovarienne
B douleur pelvienne spontanée B insémination artificielle avec sperme de conjoint
C douleur pelvienne à la mobilisation utérine C insémination artificielle avec sperme de donneur
D fièvre D fécondation in vitro (FIV)
E prurit vulvaire E gestation pour autrui
Question 8 Question 14
Quels éléments de l'échographie pelvienne peuvent Concernant les critères d'accès à l'AMP, quelles condi-
être compatibles avec votre diagnostic ? tions sont légales en France ?
A une douleur lors de la mobilisation de la sonde A le couple doit être hétérosexuel
endovaginale B le couple doit avoir ouvert un dossier d'adoption
B une masse latéro-utérine C les deux membres du couple doivent être vivants
C un sac gestationnel tubaire au moment du transfert d'embryon ou de
D un épanchement pelvien l'insémination
E une échographie pelvienne normale D si le couple se sépare, un transfert d'embryons
congelés est toujours possible pour la femme si elle
Question 9
n'a pas d'autre conjoint
La patiente est fébrile à 38  °C. Quels sont les deux
18 E le couple doit être en âge de procréer
examens bactériologiques à demander pour confir-
mer votre diagnostic ?
Question 15
A ECBU
La patiente bénéficie d'une FIV. Elle vient vous voir à
B hémocultures
quelques jours du transfert d'embryon avec les symp-
C frottis cervicovaginal
tômes suivants : douleurs et ballonnements abdomi-
D prélèvement vaginal
naux, avec dyspnée, majorée au décubitus strict avec
E analyse bactériologique du stérilet
saturation oxymétrique à 98 %.
Question 10 Quel est le diagnostic le plus probable ?
Parmi les suivants, quel antibiotique n'a pas d'in- A embolie pulmonaire
dication dans le traitement de la salpingite non B GEU
compliquée ? C hyperstimulation ovarienne
A pénicilline G D embolie amniotique
B ceftriaxone E œdème aigu pulmonaire
C doxycyclines
D ofloxacine
E métronidazole Cas clinique 10 ++
Question 11 Une jeune femme de 38 ans consulte à 26 SA dans
Quelle est la durée de l'antibiothérapie dans la salpin- le cadre de son suivi de grossesse. Il s'agit de sa pre-
gite non compliquée ? mière grossesse et elle n'a pas d'antécédents médico-
A 2 jours chirurgicaux particuliers mis à part une allergie vraie
B 7 jours à la pénicilline. Elle ne présente aucune plainte
C 14 jours fonctionnelle.
D 21 jours
Question 1
E 6 semaines
Quelles sont les informations obligatoires que vous
Question 12 devez retrouver dans son dossier ?
Cette patiente a un désir de grossesse depuis 2 ans, A sérologie toxoplasmose
conduisant à des investigations en service d'aide B sérologie VIH
médicale à la procréation (AMP). On retrouve dans C groupe sanguin-rhésus
son dossier un compte rendu opératoire récent de D dépistage du diabète gestationnel
salpingectomie bilatérale pour hydrosalpinx bilatéral. E bilan de coagulation
Cas cliniques 1
Question 2 Question 7
Que devez-vous rechercher à votre examen physique ? Elle vous signale des douleurs abdominales régulières
A PA depuis la veille. Vous suspectez des contractions uté-
B pouls rines et décidez de faire une électrocardiotocographie
C saturation en oxygène externe (monitoring).
D contractions utérines Vous suspectez une menace d'accouchement préma-
E hauteur utérine turé (MAP). Quel(s) autre(s) examen(s) à but diagnos-
tique faites-vous ?
Question 3
A aucun
Vous retrouvez une PA à 130/85 mm Hg, un pouls à
B prélèvement vaginal
90 bpm ; à la BU : leucocytes ++, sang –, nitrites + ;
C échographie du col
hauteur utérine à 28 cm. Vous suspectez :
D toucher vaginal
A une macrosomie
E recherche de diamine oxydase vaginale
B une prééclampsie
C une bactériurie asymptomatique que vous ne trai-
Question 8
tez pas d'emblée
Les constantes maternelles sont PA : 130/85 mm Hg,
D une cystite que vous traitez d'emblée
FC  : 90  bpm température  : 38,7  °C ; à l'échogra-
E vous débutez un traitement par céphalosporines
phie vous retrouvez un poids fœtal estimé à 1 100 g
de troisième génération pendant 3 jours
(> 90 °p) avec une bonne vitalité fœtale, une quantité
Question 4 de liquide amniotique normale, un placenta antérieur
Statut sérologique de la patiente pour la toxoplas- non inséré bas et un col mesuré à 20 mm. Au toucher
mose : IgM– IgG– ; pour la rubéole : IgG+. La patiente vaginal, vous retrouvez un col mesuré à 20 mm. Vous
est de groupe sanguin B rhésus négatif. posez le diagnostic de MAP.
Que lui prescrivez-vous ? Quelle est votre attitude ?

Énoncés
A prophylaxie anti-D si le conjoint est de rhésus A examens biologiques comprenant : NFS, CRP
positif B corticothérapie préventive
B hyperglycémie provoquée par voie orale C repos stricte
C sérologie toxoplasmose D tocolyse sans délai
D traitement préventif de la toxoplasmose E oxytocine IV
E vitamine D systématique à prendre à partir de 28 SA 19
Question 9
Question 5
Votre externe vous demande quel tocolytique utiliser
Elle est inquiète concernant ses résultats de sérologie.
en première intention dans ce cas ?
Que lui dites-vous ?
A inhibiteur calcique per os
A peu de risque concernant la rubéole  : pas de
B inhibiteur calcique par voie IV
contage infectieux et, après 26  SA, le risque de
C antagoniste de l'ocytocine
transmission est faible
D bétaméthasone
B pas de risque concernant la toxoplasmose ni la
E aucun
rubéole
C surveillance mensuelle de la rubéole
Question 10
D prévention de la toxoplasmose : éviter le contacte
Votre bilan sanguin retrouve  : CRP =  100  mg/l,
avec les chats et leur litière
hyperleucocytose  =  16  G/l. La sage-femme vous
E prévention de la toxoplasmose  : consommer la
confirme une température à 38,5  °C et la patiente
viande bien cuite
ressent des contractions de plus en plus importantes
Question 6 ainsi que des frissons. Une seule injection de cortico-
Elle a entendu parler du streptocoque B et sa voisine thérapie a déjà été faite.
lui a dit qu'il fallait prendre des antibiotiques pour ne Quelle est votre attitude ?
pas que le bébé soit infecté. A examen clinique du col de l'utérus
Concernant le streptocoque B, quelle(s) est (sont) la B hémocultures
(les) proposition(s) exacte(s) ? C tocolyse le temps de la deuxième injection de
A le dépistage est fait entre 35 et 38  SA pour les corticoïdes
femmes à risque D césarienne en urgence
B le dépistage se fait par un prélèvement par E arrêt de la corticothérapie
écouvillon
C en cas de dépistage positif, elle sera traitée pen- Question 11
dant la grossesse Quel bilan infectieux prescrivez-vous ?
D un traitement par amoxicilline sera débuté au A sérologie Listeria
cours du travail B ECBU
E un antécédent de dépistage positif lors d'une gros- C PCR Chlamydia sur urines
sesse précédente est une indication de traitement D hémocultures
d'emblée pendant le travail E prélèvement vaginal
Cas cliniques

Question 12 anciennement positives. Les autres sérologies du suivi


Vous décidez de poursuivre la surveillance en de grossesse sont négatives.
hospitalisation.
Question 1
Vous êtes rappelé par la sage-femme au début de
À ce stade de la prise en charge, quelles hypothèses
votre garde  : la patiente frissonne, présente une
diagnostiques évoquez-vous ?
fièvre à 39,5  °C, des douleurs abdominales et lom-
A allo-immunisation rhésus
baires droites. Le laboratoire vous renvoie les résultats
B thrombophlébite cérébrale
de l'examen direct de l'ECBU prescrit  : présence de
C migraine
nombreux germes et de nombreux leucocytes. Vous
D prééclampsie
prescrivez une échographie rénale qui retrouve une
E paludisme
dilatation pyélocalicielle de 18 mm à droite sans calcul
visible. Question 2
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Votre examen initial montre une fréquence cardiaque
A vous posez le diagnostic de colique néphrétique à 85/minute, une PA à 152/85  mm  Hg, une tempé-
compliquée de pyélonéphrite même sans calcul rature à 37,1 °C. Le reste de votre examen physique
visible à cause de la dilatation pyélocalicielle montre une hauteur utérine à 23  cm, des réflexes
B vous débutez une antibiothérapie par céphalospo- ostéotendineux normaux et, globalement, un bon
rine de troisième génération état général.
C vous poursuivez la corticothérapie préventive L'HTA au cours de la grossesse se définit par :
D ECBU de contrôle à 48 heures A une PA systolique ≥ 130 mm Hg
E ECBU mensuel pour le reste de la grossesse B une PA diastolique ≥ 90 mm Hg
C à une seule reprise
Question 13
D au moins à deux reprises
Parmi ces traitements, lequel doit être fait en urgence
E l'association HTA et œdèmes
dans ce contexte ?
A gammaglobulines anti-D Question 3
B vitamine D La BU montre : leucocytes +, protéines ++. La patiente
C corticothérapie préventive est hypertendue. Vous évoquez une prééclampsie.
D extraction fœtale par césarienne Parmi les signes suivants, lesquels permettent de
20 E perfusion d'oxytocine poser le diagnostic de prééclampsie sévère ?
A céphalées résistantes au traitement antalgique
Question 14
simple
Les contractions utérines s'arrêtent complètement et
B survenue de crises convulsives tonico-cloniques
la patiente accouche finalement à 37 SA.
C survenue de contractions utérines
Au 3e jour du post-partum, la patiente fait un pic
D survenue d'un œdème pulmonaire
fébrile à 38,5 °C avec des douleurs abdominales spas-
E protéinurie supérieure à 2,5 g/24 heures
modiques. Quel est votre diagnostic principal ?
A récidive de pyélonéphrite Question 4
B appendicite aiguë Les pressions artérielles de la patiente augmentent
C montée de lait et vous vous posez la question d'introduire un traite-
D listériose ment hypertenseur.
E endométrite du post-partum Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Question 15 A la prise en charge de l'HTA a pour objectif de limi-
Quels sont les avantages de l'allaitement maternel ? ter les risques maternels
A protection contre les infections maternelles B la prise en charge de l'HTA ne diminue pas les
B économique risques obstétricaux
C protection contre le cancer de l'ovaire C la prise en charge de l'HTA a pour objectif de dimi-
D favoriser la relation mère-enfant nuer les accidents vasculaires cérébraux
E protection des entérocolites ulcéro-nécrosantes du D la prise en charge médicamenteuse de l'HTA doit
nouveau-né se faire dès le diagnostic de prééclampsie modérée
E la prise en charge de l'HTA dépend de la tolérance
clinique des chiffres tensionnels
Cas clinique 11 ++ Question 5
Madame B. vient vous voir en urgence pour des Les pressions artérielles de la patiente augmentent et
céphalées apparues il y a 2 jours, persistantes. Vous elle a le jour même 180/115 mm Hg. Elle a des cépha-
connaissez bien cette patiente de 40 ans car vous la lées importantes, des réflexes ostéotendineux vifs et
suivez pour sa grossesse. Elle est maintenant à 35 SA diffus. Vous attendez encore le bilan initial qui a été
de sa troisième grossesse, avec deux IVG médicamen- prélevé.
teuses à 23 et 27 ans. Votre prise en charge va comporter :
Par ailleurs, elle est de groupe A, rhésus négatif, RAI A la première injection de corticoïdes
négative ; les sérologies toxoplasmose et rubéole sont B la mise en route d'un traitement antihypertensif
Cas cliniques 1
C la mise en place d'une perfusion lente de Question 11
benzodiazépine Comment allez-vous prévenir le risque de thrombose
D la mise en place d'une perfusion de gluconique de veineuse profonde chez cette patiente ?
calcium A perfusion de plus de 2 000 ml par jour
E la mise en place d'une perfusion de sulfate de B lever précoce
magnésium C contention élastique des membres inférieurs
D anticoagulation préventive par HBPM
Question 6 E optimisation de la gestion de la douleur
Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) antihypertensif(s)
de première intention au cours de la prééclampsie ? Question 12
A les inhibiteurs de l'enzyme de conversion Le nouveau-né est petit pour l'âge gestationnel.
B les diurétiques thiazidiques Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
C les diurétiques de l'anse A petit pour l'âge gestationnel et retard de crois-
D les inhibiteurs calciques sance intra-utérin veulent dire la même chose
E les bêtamimétiques B tous les petits pour l'âge gestationnel n'ont pas de
retard de croissance intra-utérin
Question 7 C un retard de croissance intra-utérin est un phéno-
Quelle(s) option(s) thérapeutique(s) vous semble(nt) mène anormal
raisonnable(s) à ce stade ? D un petit pour l'âge gestationnel est un phénomène
A faire accoucher la patiente rapidement anormal
B transférer la patiente vers une maternité mieux E tous les retards de croissance intra-utérins ne sont
adaptée pas petits pour l'âge gestationnel
C transférer la patiente en réanimation avec un enre-

Énoncés
gistrement continu du RCF Question 13
D réévaluer l'état du col tous les 2  jours jusqu'à ce Chez cette patiente, quel(s) est (sont) l'(es) argument(s)
qu'il soit déclenchable pour dire que son nouveau-né a un retard de crois-
E majorer la tocolyse si elle se met en travail sance intra-utérin ?
A le rhésus négatif de la patiente
Question 8 B le fait que ce soit sa troisième grossesse 21
Vous avez finalement réalisé une césarienne en C l'âge maternel
urgence devant des anomalies du RCF, donnant nais- D le score d'Apgar à 9 à cinq minutes
sance à un garçon de 1 320 g, Apgar 7 à une minute, E le contexte de prééclampsie
9 à cinq minutes et 10 à dix minutes. Le pH artériel au
cordon était à 7,18. La patiente a saigné 1 800 ml au Question 14
cours de l'intervention. Cette patiente a fait une prééclampsie sévère tardive.
L'évolution de la prééclampsie dans le post-partum : Que va comporter votre bilan étiologique ?
A montre constamment une amélioration immédiate A la recherche des thrombopénies constitutionnelles
dès la naissance B la recherche d'un déficit en protéine S
B peut s'aggraver dans les premiers jours avant de C la recherche d'une sténose des artères rénales
s'améliorer D la recherche d'un syndrome des antiphospholipides
C peut s'aggraver d'un HELLP syndrome E aucune recherche étiologique
D peut s'améliorer progressivement
E ne nécessite plus de surveillance particulière Question 15
Lors d'une visite en suite de couche à la patiente, elle
Question 9 vous demande s'il y a un risque que cette situation se
Les critères diagnostiques du HELLP syndrome sont : reproduise et, si oui, comment la prévenir.
A une protéinurie supérieure à 5 g/24 heures Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
B une hémolyse A oui, et on lui prescrira de l'aspirine lors de sa pro-
C une thrombopénie chaine grossesse
D des réflexes ostéotendineux vifs B non, car ce sera alors une quatrième pare
E une élévation des transaminases C non, mais il faut quand même prescrire de l'aspirine
D oui, et on lui prescrit de la vitamine C et E
Question 10
E non, mais il faut quand même lui prescrire de la
Parmi les propositions suivantes, lesquels sont des fac-
vitamine C et E
teurs de risque de thrombose veineuse profonde chez
cette patiente ?
A l'hémorragie du post-partum
B la prééclampsie Cas clinique 12 +++
C la période de post-partum Vous voyez en consultation du 7e mois Madame G.,
D l'accouchement à 35 SA 27  ans, enceinte de 29  SA. Il s'agit d'une première
E le traitement antihypertensif grossesse dont le début a été daté au 13 mai 2014.
Cas cliniques

Il s'agit d'une grossesse obtenue par FIV à la suite A HTA chronique avec syndrome néphrotique
d'une stérilité primaire de couple ayant abouti au dia- B HTA gravidique
gnostic d'azoospermie chez le conjoint. C éclampsie sévère et précoce
En reprenant le dossier, vous notez dans les antécé- D prééclampsie sévère et précoce
dents de la patiente un tabagisme actif à 5 paquets- E phéochromocytome
années et une allergie aux acariens. Les antécédents
Question 4
familiaux mettent en évidence un diabète de type  2
Quel est le mécanisme physiopathologique de cette
chez la mère. Les frottis réalisés avant la grossesse
maladie ?
étaient normaux.
A pathologie d'origine maternelle
Les premières consultations n'ont mis aucune ano-
B pathologie d'origine placentaire
malie en évidence, mis à part une constipation légère
C pathologie impliquant le cytotrophoblaste extra-
améliorée par des règles hygièno-diététiques élémen-
villeux
taires.
D pathologie impliquant le syncitiotrophoblaste
La patiente est de groupe A rhésus négatif. Elle n'est
E pathologie de l'endothélium maternel
pas immunisée contre la toxoplasmose ni contre la
rubéole. Question 5
t *POPHSBNNF TBOHVJOø  /B ø ø NNPMM ,
Question 1
=  3,9  mmol/l ; Cl =  98  mmol/l ; bicarbonates
Quelle sera la date théorique de surveillance du
=  28  mmol/l ; glucose =  4,5  mmol/l ; créa-
terme ?
tinine =  90  μmol/l ; protides =  62  g/l ; Ca = 
A 13 mai 2014
2,25 mmol/l ; acide urique = 390 μmol/l.
B 13 janvier 2015
t #JPDIJNJFø-%)øø6*M /< 33) ; haptoglobine = 
C 13 février 2015
0,3 g/l (N = 0,5–2,5).
D 13 mars 2015
t )ÏNPHSBNNFø)Cø øHEM(3ø ø5M)Uø
E 13 avril 2015
44  % ; réticulocytes =  80  G/l ; GB =  12,5/l ; pla-
Question 2 quettes = 99 G/l.
L'interrogatoire de la patiente ne révèle aucun élé- t #JMBOIÏQBUJRVFø"4"5øø/"-"5øø/
ment notable. Les constantes sont les suivantes  : Quelles anomalies relevez-vous ?
température à 37,3  °C, PA =  130/80  mm  Hg, FC A thrombopénie
22 = 78 bpm. L'examen clinique retrouve un œdème B hypokaliémie
des membres inférieurs léger. La prise de poids est C cytolyse hépatique
stable et conforme aux normes. La hauteur uté- D anémie hémolytique
rine est à 24  cm. Les bruits du cœur fœtal sont E insuffisance rénale aiguë
entendus au Doppler. Vous palpez une présenta-
Question 6
tion céphalique dos à gauche. Le col est long au
Vous décidez d'hospitaliser la patiente.
toucher vaginal, postérieur, tonique et fermé à
Parmi les thérapeutiques suivantes, lesquelles sont
l'orifice externe.
possibles pour traiter cette patiente ?
Quels sont les examens biologiques qui ont dû être
A α-méthyldopa jusqu'à 2 000 mg par jour
prescrits au 6e mois ?
B labétolol jusqu'à 600 mg par jour
A protéinurie sur échantillon
C nicardipine jusqu'à 1 000 mg par jour
B NFS
D ramipril jusqu'à 50 mg par jour
C ferritinémie
E nifédipine jusqu'à 100 mg par jour
D Ag HBs
E TSH Question 7
Quels sont les facteurs de risque connus de cette
Question 3
pathologie ?
Vous revoyez Madame  G. à 31  SA +  4  jours aux
A âge supérieur à 40 ans
urgences obstétricales lors d'une de vos gardes. Elle
B obésité
a été adressée par une sage-femme libérale pour une
C grossesse gémellaire
HTA gravidique. La patiente se plaint de céphalées
D anomalie chromosomique du fœtus lors de la
persistantes sans troubles visuels et auditifs.
grossesse
À l'examen clinique, vous notez une PA à
E antécédent de mort fœtale in utero
170/110 mm Hg, une FC à 105 bpm, une tempéra-
ture à 37,1 °C, une prise de poids de 6 kg par rap- Question 8
port à la dernière consultation. L'examen pulmonaire Finalement, vous prenez la décision d'extraire l'enfant
est normal. Vous notez un œdème important des par césarienne quelques heures après devant des ano-
membres inférieurs prenant le godet. Les réflexes malies cardiaques fœtales.
ostéotendineux sont vifs avec une extension de la Quel(s) bilan(s) allez-vous prescrire à distance de l'ac-
zone réflexogène des rotuliens. La BU note l'absence couchement concernant le suivi de cette patiente ?
de leucocytes, de nitrites et d'hématies et la présence A bilan de recherche de thrombophilie
de 3 croix de protéines. B bilan de recherche de parvovirus B19 et de CMV
Quel diagnostic suspectez-vous ? C bilan rénal avec recherche de protéinurie
Cas cliniques 1
D bilan hépatique avec échographie hépatique Question 14
E bilan hématologique avec biopsie ostéomédullaire Finalement, l'histoire est résolutive et le taux de pla-
quettes remonte progressivement sans complication.
Question 9 Lors d'une prochaine grossesse, quels signes échogra-
Quel(s) traitement(s) diminue(nt) le risque de récidive phiques faudra-t-il surveiller concernant le surrisque
de prééclampsie lors d'une prochaine grossesse lorsque de prééclampsie ?
l'introduction thérapeutique se fait précocement ? A biométries fœtales
A inhibiteur calcique B quantification du liquide amniotique
B antivitamine K C insertion du placenta
C HBPM D Doppler des artères utérines
D aspirine à faible dose E Doppler de l'artère cérébrale moyenne fœtale
E calcium
Question 10 Question 15
La patiente, après avoir consulté un site internet spé- Vous revoyez en échographie votre patiente 2 ans plus
cialisé, vous demande si un traitement par sulfate de tard pour une nouvelle grossesse. Voici l'image que
magnésium aurait pu changer le cours de sa gros- vous retrouvez au Doppler de l'artère utérine gauche.
sesse. Que lui répondez-vous ?
A oui, car il s'agit du meilleur traitement contre les
complications de la prééclampsie
B oui, car il procure une neuroprotection fœtale per-
mettant la poursuite de la grossesse jusqu'à 34 SA
C oui, car l'association inhibiteur calcique et sulfate
de magnésium permet de contrôler les chiffres

Énoncés
tensionnels
D non, car ce traitement nécessite plusieurs heures
de perfusion incompatible avec une extraction en
urgence
E non, car ce médicament n'a pas fait la preuve de
son efficacité 23
Question 11
La patiente est sous HBPM à la suite de la césarienne.
Que devez-vous surveiller biologiquement concernant
ce traitement dans ce contexte ?
A hémoglobine Qu'observez-vous ?
B créatinémie A examen normal avec absence de notchs
C taux de plaquettes B examen normal avec présence de notchs
D haptoglobine physiologiques
E ASAT/ALAT C examen anormal avec présence de notchs profonds
D examen anormal avec diastole nulle permanente
Question 12 E examen anormal avec reverse flow
En suivant le taux de plaquettes sous HBPM, vous
observez une diminution de son taux de 45 %. Vous
suspectez une thrombopénie induite à l'héparine (TIH). Cas clinique 13 ++
Concernant cette complication, quelle(s) est (sont) la
(les) proposition(s) exacte(s) ? Madame M., 30  ans, 3e pare, suivie pour une gros-
A la TIH de type 1 est la plus grave sesse gémellaire bichoriale biamniotique est hospitali-
B la TIH de type 2 est la plus grave sée à 29 SA pour menace d'accouchement prématuré.
C la TIH d'origine immune est confirmée par le Elle a comme antécédent deux accouchements par
dosage d'anticorps anti-PF4 voie vaginale (à 38 SA et 35 SA), une conisation pour
D la TIH est une pathologie hémorragique un CIN  2 et une appendicectomie. Elle fume trois
E la TIH est une pathologie thrombotique cigarettes par jour et boit un verre de vin par semaine.
Un prélèvement vaginal a été réalisé en début de
Question 13 grossesse et montrait une vaginose bactérienne.
Il s'agit bien d'une TIH de type 2. La patiente n'allaite Elle se plaint de contractions utérines depuis la veille
pas. au soir. Aucun autre signe fonctionnel.
Quelle est la suite de la prise en charge ? À l'examen clinique, elle est apyrétique, l'abdomen
A poursuite de l'HBPM à plus faible dose est souple et indolore, l'utérus est contractile.
B relais de l'HBPM par un antivitamine K À l'examen obstétrical, le col est mi-long, tonique,
C relais de l'HBPM par un héparinoïde sodique centré, perméable à un doigt à l'orifice interne. Il n'y
D relais de l'HBPM par un antiagrégant plaquettaire a pas d'écoulement de liquide. Les bruits des cœurs
E arrêt de l'HBPM sans traitement de relais fœtaux sont perçus.
Cas cliniques

Question 1 Question 6
Quels éléments figurent dans la définition de la Quelle est votre prise en charge thérapeutique ?
menace d'accouchement prématuré (MAP) ? A hospitalisation
A la présence de contractions utérines régulières B tocolyse en l'absence de contre-indications
B la présence de modifications cervicales C corticothérapie de maturation pulmonaire
C un âge gestationnel supérieur à 20 SA D transfert dans une maternité de niveau 2b
D une tachycardie fœtale E antibiothérapie pendant 5 jours
E une vaginose bactérienne
Question 7
Question 2 À 30  SA + 2  jours, suite à un écoulement vaginal
Quels facteurs de risque de MAP retrouve-t-on chez franc de liquide clair, elle perçoit des contractions uté-
cette patiente ? rines régulières et douloureuses toutes les 5 minutes.
A grossesse gémellaire La température est de 38,1 °C. Le rythme cardiaque
B antécédent de d'accouchement prématuré à 36 SA fœtal montre une tachycardie fœtale des deux fœtus
C antécédent de conisation à 165 et 175 bpm et la tocométrie une contractilité
D une vaginose bactérienne régulière. Le prélèvement vaginal qui avait été réalisé
E un verre d'alcool par semaine à 29 SA met en évidence une Escherichia coli.
Quels seraient les éléments définissant une chorioam-
Question 3
niotite ?
Quels examens complémentaires biologiques prati-
A hyperthermie maternelle
quez-vous dans l'immédiat ?
B tachycardie fœtale
A prélèvement vaginal
C contractions utérines
B ECBU
D écoulement d'un liquide fétide
C bilan hépatique
E rupture des membranes
D NFS
E ionogramme sanguin Question 8
Quelle prise en charge peut être proposée ?
Question 4
A tocolyse ne dépassant pas 24 heures dans ce contexte
Quels sont les autres éléments du bilan paraclinique ?
B corticothérapie (bétaméthasone)
A ECG
C sulfate de magnésium si entrée en travail
24 B hyperglycémie provoquée par voir orale (75 g)
D amoxicilline
C échographie du col
E aminosides
D échographie fœtale
E rythme cardiaque fœtal Question 9
Elle entre finalement en travail 4 heures plus tard et
Question 5
accouche par voie basse sans difficultés. Les deux
L'échographie du col est réalisée et figure ci-dessous.
enfants sont hospitalisés en réanimation néonatale.
Quels sont les risques néonataux que vous devez
expliquer aux parents ?
A risque de décès
B risque de leucomalacie périventriculaire
C risque d'entérocolite ulcéro-nécrosante
D risque de dysplasie bronchopulmonaire
E risques métaboliques
Question 10
Deux ans après cet accouchement, votre patiente
revient vous voir. Elle est de nouveau enceinte de
jumeaux et est très inquiète des risques de récidive de
la prématurité.
Quels sont les moyens de prévention que vous pouvez
lui proposer ?
A arrêt du tabac
B cerclage
C progestérone
Distance OI-OE = 18 mm. D repos strict au lit à partir de 12 SA
Qu'en déduisez-vous ? E tocolyse dès 12 SA
A la longueur cervicale est courte
B il y a un risque élevé d'accouchement prématuré
C il y a une protrusion de la poche des eaux
D il faudrait proposer un cerclage en urgence Cas clinique 14 +++
E le risque d'accouchement prématuré est supérieur Madame X., 35 ans, se présente aux urgences gyné-
à 50 % cologiques de l'hôpital de S. (niveau 1) ce jour. Elle est
Cas cliniques 1
enceinte de 30 SA mais ne fait pas suivre sa grossesse. A toxoplasmose
Durant l'interrogatoire, vous apprenez que c'est une B rubéole
patiente tabagique (un paquet de cigarettes par jour), C VIH
qui fume aussi régulièrement du cannabis. Elle a déjà D CMV
une petite fille de 5  ans qui est née à 37  SA et qui E EBV
pesait 1,6 kg.
Vous lui faites une échographie et vous estimez le Question 7
poids fœtal aux alentours de 1 200  g. Le Doppler Quelle est l'origine la plus fréquente du RCIU ?
ombilical est normal. A génétique
B infectieuse
Question 1 C vasculaire
Comment qualifiez-vous l'estimation de poids fœtal D immunologique
(EPF) pour ce fœtus ? E idiopathique
A RCIU
B PAG Question 8
C poids normal Que faites-vous ?
D macrosomie A transfert in utero en maternité de type 2 ou 3
E aucune bonne réponse B extraction en urgence après cure de maturation
pulmonaire
Question 2 C hospitalisation pour surveillance
Quels examens cliniques et paracliniques permettent D contrôle de l'EPF à 7 jours
de dépister un PAG ou un RCIU ? E tocolyse
A électrotococardiographie
B hauteur utérine Question 9

Énoncés
C largeur utérine À propos des conduites addictives de la patiente,
D échographie pelvienne quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
E amniocentèse A le test de Fagerström permet d'évaluer la dépen-
dance au tabac
Question 3
B on parle de dépendance forte si le résultat du test
Quelles biométries fœtales sont en général utilisées
de Fagerström est supérieur ou égal à 6 25
pour faire l'estimation du poids fœtal ?
C la consommation de tabac et de cannabis peut
A périmètre crânien
entraîner un syndrome polymalformatif chez l'en-
B périmètre thoracique
fant à naître
C périmètre abdominal
D les patchs nicotiniques sont autorisés pendant la
D longueur de l'humérus
grossesse
E longueur du fémur
E il est nécessaire de rechercher la présence de
Question 4 co-intoxications lors d'une consultation avec un
Quelle est votre conduite à tenir en ce qui concerne le addictologue
suivi échographique ?
A échographie de contrôle le lendemain puis 2 fois Question 10
par semaine jusqu'à accouchement Le petit Lucas naît le lendemain à 3  h  48, avec un
B échographie de contrôle dans 1 semaine Apgar de 1/3/5/8. Il pèse 1 350  g et est transféré
C échographie de contrôle dans 2 ou 3 semaines immédiatement en néonatologie.
D échographie de contrôle dans plus de 3 semaines Qu'est ce qui est évalué dans le score d'Apgar ?
E pas d'échographie de contrôle A mouvements respiratoires
B battements cardiaques
Question 5 C ouverture des yeux
Vous revoyez donc la patiente 3  semaines plus tard D tonus
et elle est maintenant à 33  SA. L'EPF est estimée à E coloration des téguments
1 300 g et vous retrouvez un Doppler ombilical avec
reverse flow. Le rythme cardiaque fœtal (RCF) est Question 11
normal. Quelle doit être la prise en charge immédiate pour
Comment qualifiez-vous alors l'EPF pour ce fœtus ? cet enfant ?
A RCIU A transfert en néonatologie
B PAG B mise en couveuse
C poids normal C intubation systématique
D macrosomie D mise en place d'une sonde nasogastrique
E aucune bonne réponse E antibiothérapie systématique

Question 6 Question 12
Quelle est l'infection à rechercher systématiquement Quelles complications peut-on redouter chez cet
devant un RCIU ? enfant ?
Cas cliniques

A hypobilirubinémie D une prophylaxie par immunoglobulines anti-D


B maladies des membranes hyalines (Rhophylac®) doit être réalisée
C entérocolite nécrosante E un arrêt du tabac est recommandé
D persistance du canal veineux
Question 2
E leucomalacie périventriculaire
Au terme de Madame R., quelle(s) mesure(s) de hau-
Question 13 teur utérine considérez-vous comme normale(s) ?
Classer par ordre de fréquence les séquelles tardives A 18 cm
auxquelles cet enfant prématuré peut être exposé. B 21 cm
t 1TZDIPNPUSJDFT C 23 cm
t "VEJUJWFT D 26 cm
t 7JTVFMMFT E 30 cm
t -BOHBHJÒSFT
Question 3
t 3FTQJSBUPJSFT
Parmi les symptômes et signes suivants, lesquels défi-
A 1, 2, 3, 4, 5
nissent une menace d'accouchement prématuré (MAP) ?
B 1, 5, 4, 3, 2
A augmentation de la hauteur utérine
C 1, 3, 5, 2, 4
B douleurs ligamentaires
D 1, 4, 3, 5, 2
C contractions utérines
E 5, 4, 3, 2, 1
D pertes de liquide amniotique
Question 14 E modifications cervicales
À propos des institutions et des aides sociales et
Question 4
financières organisées autour de l'enfant handicapé,
Dans une MAP, comment sont typiquement les
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
contractions utérines ?
A la CDAPH résulte de la fusion des CDES et
A fréquentes
COTOREP par loi du 11 février 2005
B douloureuses
B la carte d'invalidité est délivrée à toute personne
C régulières
ayant un taux d'invalidité > 50 %
D prolongées
C l'AJPP est allouée par la CDAPH
E à l'emporte-pièce
D l'AEEH est allouée par la CDAPH
26 E la SEGPA est une classe adaptée durant l'enseigne- Question 5
ment secondaire Vous suspectez une MAP. Quels examens peuvent
vous permettre de confirmer ce diagnostic ?
Question 15
A toucher vaginal
Que proposez-vous à cette femme pour sa prochaine
B échographie endovaginale
grossesse ?
C NFS
A aide à l'arrêt du tabac et des toxiques
D CRP
B échographies mensuelles durant sa prochaine
E prélèvement vaginal
grossesse
C mise sous aspirine quelle que soit l'origine du RCIU Question 6
D cerclage prophylactique à 15 SA Quels autres examens sont utiles à la prise en charge ?
E aides à domicile de type aide-ménagère, A NFS
baby-sitter… B CRP
C prélèvement vaginal
D échographie obstétricale
Cas clinique 15 +++ E enregistrement cardiotocographique
Madame  R., 38  ans, d'origine afro-caribéenne, est
Question 7
5e pare, 4e geste. Sa dernière grossesse date d'il y a
Après bilan et prise en charge approprié, l'état de
10  ans. Elle se présente aux urgences de la mater-
Madame  R. se stabilise. Vous continuez de la suivre
nité au terme de 26  SA pour contractions utérines.
régulièrement. À 28 SA, vous dépistez une HTA gravi-
La grossesse actuelle est normale et s'est bien dérou-
dique isolée que vous traitez par monothérapie avec
lée jusqu'alors. Cette patiente n'a par ailleurs aucun
une surveillance hebdomadaire.
antécédent particulier, mis à part un tabagisme à
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
15 cigarettes par jour depuis 10 ans.
A l'HTA gravidique évolue généralement vers la
Elle est de groupe O négatif, immunisée contre la
prééclampsie
toxoplasmose et la rubéole. Les autres sérologies
B une protéinurie supérieure à 300 mg/24 heures fait
habituelles sont négatives.
partie de la définition
Question 1 C une association avec un RCIU est possible
Quelle(s) est (sont) la(es) proposition(s) exacte(s) ? D le traitement a pour but d'éviter les complications
A Madame R. a déjà eu une fausse couche maternelles
B Madame R. en est à sa quatrième grossesse E un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut être
C Madame R. a déjà accouché de jumeaux utilisé en monothérapie
Cas cliniques 1
Question 8 D induction de l'accouchement dans les 48 heures
À 32  SA, l'examen de Madame  R. montre une PA à E contrôle du monitoring cardiaque fœtal après rem-
140/80  mm  Hg sous la monothérapie qu'elle n'a pas plissage maternel
modifiée. Il n'y a pas de signes fonctionnels. La protéinu-
rie est à 0,7 g/24 heures. La hauteur utérine est à 25 cm. Question 14
Quel est le diagnostic probable ? Quelles complications maternelles sont à redouter ?
A néphropathie hypertensive A insuffisance rénale
B HTA gravidique compliquée B troubles de la coagulation
C prééclampsie sévère C décès
D éclampsie D hémorragie de la délivrance
E HELLP syndrome E éclampsie

Question 9 Question 15
Quatre jours plus tard, Madame R. se plaint de douleurs Quelles complications fœtales sont à redouter ?
abdominales. À l'examen, la PA est à 100/60 mm Hg, A asphyxie néonatale
le pouls à 85 bpm. L'utérus est tendu et douloureux B anémie périnatale
spontanément et à la palpation. Lors de votre exa- C décès
men, vous notez quelques taches de sang noirâtre sur D séquelles neurologiques
la garniture de Madame C., taches qu'elle n'avait pas E bronchodysplasie
remarquées. Quel diagnostic suspectez-vous ?
A hématome rétroplacentaire
B rupture utérine Cas clinique 16 ++
C début de travail
D placenta praevia Madame  B.A., 28  ans, sans antécédent particulier,

Énoncés
E hémorragie de Benckiser consulte pour des métrorragies d'apparition sponta-
née. Elle vous apporte un dosage sanguin des β-hCG
Question 10 effectué il y a 2 jours : 4 517 UI/l. Son groupe sanguin
Quels sont les facteurs de risque de cette pathologie est O rhésus négatif.
que vous notez dans cette observation ?
A origine antillaise Question 1
Très inquiète, elle vous demande quelles sont vos prin- 27
B tabac
C HTA gravidique cipales hypothèses diagnostiques.
D multiparité A grossesse intra-utérine évolutive
E antécédent de gémellité B fausse couche spontanée
C GEU
Question 11 D règles
Le rythme cardiaque fœtal retrouve des signes de E hémorragie intrakystique
souffrance fœtale avec un rythme de base à 100 bpm,
micro-oscillant. Quel est le mécanisme de cette souf- Question 2
france fœtale ? Quels examens allez-vous faire en première intention
A interruption des échanges fœtomaternels au pour avancer dans le diagnostic ?
niveau du décollement placentaire A échographie abdominale
B compression cordonale lié à la contraction utérine B échographie endovaginale
C souffrance fœtale chronique secondaire au RCIU C dosage des β-hCG
D anémie fœtale D pipelle de Cornier
E infection maternofœtale E aucun autre examen que ceux cités

Question 12 Question 3
Quels examens complémentaires effectuez-vous en L'échographie endovaginale montre cette image.
urgence ?
A NFS
B groupe, rhésus, RAI
C échographie par voie endovaginale à la recherche
d'un placenta praevia
D aucun
E protéinurie
Question 13
Quelle est la prise en charge la plus adaptée dans le
contexte ?
A césarienne en urgence
B transfert en maternité de type 3
C hospitalisation pour maturation pulmonaire
Cas cliniques

Vous concluez donc à :


A grossesse intra-utérine
B fausse couche spontanée
C GEU
D pseudo-sac gestationnel
E impossibilité de conclure
Question 4
Vous effectuez une injection d'immunoglobulines
anti-Rh D afin de :
A éviter l'évolution vers une fausse couche spontanée
B éviter l'allo-immunisation fœtomaternelle
C ne plus avoir à la refaire plus tard dans la grossesse
D éviter les malformations fœtales Vous posez donc le diagnostic de :
E quel que soit le groupe sanguin de son conjoint A hématome rétroplacentaire
B décollement sous-membranaire
Question 5 C MAP
Finalement la grossesse de Madame B.A. a bien évo- D placenta praevia
lué. Vous la revoyez en consultation d'urgence à E cancer du col de l'utérus
26 SA pour des contractions utérines associées à des
métrorragies. Vous effectuez en premier : Question 7
A un toucher vaginal Vous confirmez le diagnostic de placenta prae-
B un examen au spéculum via. Quels sont les signes cliniques en faveur de ce
C une échographie endovaginale diagnostic ?
D un enregistrement cardiotocographique A métrorragies de sang rouge vif
E un bilan préopératoire B métrorragies de sang foncé
C métrorragies abondantes
Question 6 D contracture utérine permanente
L'examen au spéculum objective des métrorragies E contractions utérines répétées
d'origine endo-utérine. Vous effectuez une échogra-
28 phie endovaginale. Question 8
Vous transférez la patiente en salle d'accouchement
et débutez un enregistrement cardiotocographique.

Vous notez : C une surveillance simple


A rythme cardiaque fœtal normal D un traitement tocolytique
B ralentissements du rythme cardiaque fœtal E une transfusion sanguine
C tachycardie fœtale
Question 10
D contractions utérines régulières
Vous avez décidé de réaliser une tocolyse afin d'arrê-
E absence de contractions utérines
ter les contractions utérines. Vos mesures complé-
Question 9 mentaires sont :
La patiente étant stable hémodynamiquement, vous A une corticothérapie prénatale
décidez de réaliser : B une injection d'immunoglobulines anti-Rh D
A une césarienne en urgence pour sauvetage C un test de Kleihauer
maternel D une surveillance étroite
B une césarienne en urgence pour sauvetage fœtal E une recherche d'un facteur déclenchant
Cas cliniques 1
Question 11 t GBNJMJBVYøQÒSFBZBOUGBJUEFVYQIMÏCJUFTFUVOFFNCP-
La patiente présente un syndrome infectieux clinique lie pulmonaire, a priori sans facteur déclenchant.
et biologique. Quelle est votre première hypothèse Par ailleurs, elle vous rapporte un cas de trisomie 21
diagnostique par argument de fréquence ? chez un cousin de son conjoint.
A chorioamniotite
Question 1
B listériose
Quel bilan biologique allez-vous prescrire devant ce
C gastro-entérite aiguë
tableau de fausses couches spontanées à répétition ?
D pyélonéphrite aiguë
A anticoagulant circulant
E pneumopathie
B anticorps anti-TPO
Question 12 C glycémie à jeun
Vous confirmez le diagnostic de pyélonéphrite aiguë D mutation du facteur V Leiden
gauche. Quelle est votre antibiothérapie de première E caryotype uniquement chez la patiente
intention ?
Question 2
A céfotaxime
On retrouve des anticorps anti-ADN natif à 1/100
B lévofloxacine
avec anticorps anti-phospholipides à 32 UGP.
C amoxicilline
Quelle sera votre conduite à tenir chez cette patiente ?
D fosfomycine
A consultation en médecine interne
E attente des résultats de l'ECBU
B bilan rénal (créatininémie, protéinurie)
Question 13 C bilan lipidique (cholestérol, triglycérides)
Vous choisissez d'utiliser la céfotaxime  : à quelle D traitement par aspirine au cours de la grossesse
posologie ? suivante
A 200 mg 2 fois par jour E traitement par aspirine et HBPM au cours de la
B 400 mg 2 fois par jour

Énoncés
grossesse suivante
C 1 g 2 fois par jour
D 1 g 3 fois par jour Question 3
E 2 g 3 fois par jour Six mois plus tard, cette patiente débute une nou-
velle grossesse et vous la voyez en consultation à
Question 14 30  SA. Elle ne prend aucun traitement. La hauteur
L'évolution est favorable grâce à votre prise en charge. utérine est à 22  cm, l'activité cardiaque fœtale est 29
Vous revoyez la patiente à 37 SA. Quel examen indis- perçue, le col est long, postérieur et fermé, la PA est
pensable vous permettra de choisir la voie d'accou- à 161/103 mm Hg et il existe deux croix de protéi-
chement ? nurie à la BU.
A toucher vaginal Qu'évoquez-vous ?
B examen au spéculum A prééclampsie
C échographie endovaginale B éclampsie
D pelvimétrie par scanner C MAP
E échographie de croissance D RCIU
Question 15 E macrosomie fœtale
Votre échographie endovaginale montre un placenta Question 4
recouvrant. Vous préconisez donc : Quelles peuvent être les complications maternelles et
A épreuve du travail fœtales de ce diagnostic ?
B déclenchement du travail A fausse couche précoce
C césarienne prophylactique B hématome rétroplacentaire
D césarienne en cas de saignement au cours du C HELLP syndrome
travail D mort fœtale in utero
E réévaluation à 41 SA E GEU
Question 5
Cas clinique 17 ++ Quelle conduite tenez-vous dans ce cas ?
A retour à domicile
Une patiente de 24  ans vient en consultation pour B hospitalisation en maternité de niveau 1
avis concernant la survenue de fausses couches spon- C prescription d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion
tanées à répétition. D prescription de bétaméthasone à visée de matura-
Antécédents : tion pulmonaire
t NÏEJDBVYøHSPVQF"SIÏTVTOÏHBUJG BTUINFUSBJUÏ E hydratation de la patiente
par Ventoline® (salbutamol), hypothyroïdie sous
Lévothyrox® (lévothyroxine sodique) ; Question 6
t DIJSVSHJDBVYøBQQFOEJDFDUPNJF Plusieurs années après, cette femme consulte pour une
t HZOÏDPMPHJRVFTø  USPJT '$4 QSÏDPDFT FOUSF  FU cinquième grossesse. Enceinte de 32 SA, elle présente
10 SA, avec curetage endo-utérin ; des métrorragies de sang rouge et des contractions
Cas cliniques

utérines non régulières. Entre ces deux grossesses, Question 11


elle est devenue consommatrice occasionnelle de Deux jours après la fin de la grossesse, la patiente
cocaïne, a eu une myomectomie par laparotomie pour présente une douleur épigastrique associée à des
un fibrome interstitiel de 9 cm. Cette grossesse a été céphalées. Vous suspectez un HELLP syndrome, qui
obtenue par insémination intra-utérine avec sperme se définit par :
de donneur. Elle ne prend aucun traitement. Elle vous A atteinte hépatique
signale un épisode de pertes vaginales rosées il y a B atteinte rénale
3 semaines. Votre examen confirme les métrorragies, C baisse des transaminases
l'utérus est contractile (4 contractions par 10 minutes) D thrombopénie
et se relâche mal. La patiente présente des sueurs, une E anémie ferriprive
anxiété et des céphalées.
Question 12
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
Dix jours après, au moment de sa sortie de la mater-
A placenta praevia
nité, vous êtes appelé pour des mouvements tonico-
B hématome rétroplacentaire
cloniques chez la patiente. Vous constatez à votre
C rupture utérine
arrivée une respiration lente et une confusion.
D rupture prématurée de la poche des eaux
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
E môle hydatiforme
A hémorragie cérébro-méningée
Question 7 B éclampsie
Son mari vous rapporte l'échographie réalisée à C intoxication à la bromocryptine prescrite pour
22 SA, qui montre une croissance au 20e percentile, stopper l'allaitement
une quantité de liquide amniotique diminué, un pla- D cholestase gravidique
centa antéro-latéral droit normalement inséré, un E tumeur cérébrale
Doppler aux artères utérines avec index D/S à 20 % et
Question 13
un notch unilatéral droit. Quelques heures plus tard,
Vous avez traité efficacement cette crise d'éclampsie.
cette patiente présente une douleur intense pelvienne
Les tensions se sont normalisées sous traitement anti-
avec contracture utérine associée à des métrorragies
hypertenseur. Quelques jours plus tard, vous effec-
sépia. La PA est à 172/113 mm Hg et la protéinurie
tuez son examen de sortie. La patiente souhaite une
à 2 g/l. Le col utérin est déhiscent à l'orifice externe.
contraception efficace.
30 Quel diagnostic retenez-vous ?
Que lui proposez-vous ?
A placenta praevia
A contraception œstroprogestative
B hématome rétroplacentaire
B stérilisation tubaire par technique Essure®
C rupture utérine
C contraception microprogestative
D hémorragie de Benckiser
D contraception par préservatifs
E polype utérin
E ligature tubaire
Question 8
Question 14
Quel traitement aurait dû être prescrit à cette patiente
Trois jours après sa sortie de la maternité, la patiente
compte tenu de ses précédentes grossesses ?
consulte pour une hyperthermie à 38,3  °C et des
A HBPM
lochies malodorantes. Vous faites le diagnostic d'en-
B insuline retard
dométrite du post-partum grâce, en premier lieu, à :
C aspirine à 750 mg par jour
A examen clinique
D aspirine à 150 mg par jour
B prélèvement vaginal
E β-mimétiques
C hystéroscopie diagnostique
Question 9 D bilan biologique
Le rythme cardiaque fœtal montre des décélérations E scanner abdomino-pelvien
profondes et répétées. Quelle est votre attitude ?
Question 15
A déclenchement du travail
Votre traitement consiste donc en :
B délivrance dirigée
A curetage endo-utérin
C césarienne en urgence
B reprise au bloc opératoire
D appel en urgence de l'anesthésiste
C antibioprophylaxie probabiliste
E appel en urgence du pédiatre
D antibiothérapie dès réception du prélèvement
Question 10 vaginal
Vous avez réalisé une césarienne en urgence, mais la E arrêt de l'allaitement
patiente continue à saigner abondamment. Quelles
sont vos options thérapeutiques ?
A un massage utérin Cas clinique 18 ++
B une perfusion de β-mimétiques Mademoiselle  L., 15  ans, consulte pour un retard de
C une perfusion d'agoniste des prostaglandines E2 règles. Elle dit avoir eu un rapport non protégé au
D une embolisation des artères utérines décours d'une soirée au mois d'octobre. La date des der-
E une hystérectomie d'hémostase nières règles est le 1er novembre. Par ailleurs, elle signale
Cas cliniques 1
des douleurs en fosse iliaque gauche depuis 1 semaine E depuis 2005, un décret impose aux pharmaciens la
et des nausées. Cette patiente ne présente aucun anté- délivrance gratuite d'une contraception d'urgence
cédent médico-chirurgical notable hormis un tabagisme aux mineures
actif à 10 cigarettes par jour. Son groupe sanguin est
Question 5
O négatif (elle vous remet sa carte de groupe).
Concernant les structures et les modalités de
Question 1 prise en charge des IVG, quelle est la proposition
Si la patiente est enceinte, quelle serait la date de fausse ?
début de grossesse ? A au-delà de 12 SA, les structures d'IVG doivent dis-
A 8 novembre poser d'un plateau technique chirurgical
B 10 novembre B chaque centre d'accueil doit disposer d'un
C 15 novembre échographe
D 1er décembre C aucun médecin ne peut refuser de pratiquer une
E on ne peut pas savoir IVG en France
Question 2 D les frais d'IVG sont pris en charge à 100  % par
Mademoiselle L. serait, selon la date de ses dernières la caisse primaire d'assurance maladie pour les
règles, à 6 SA. Après discussion avec cette dernière, patientes mineures
elle vous dit avoir eu une échographie pelvienne il y a E pour les femmes étrangères, l'IVG n'est plus sou-
48 heures qui s'avère non contributive sur le compte mise à aucune condition de durée et de régularité
rendu qu'elle vous remet, sur lequel vous trouvez éga- de séjour en France
lement les résultats d'un test qualitatif HCG positif. Question 6
Quels sont les examens complémentaires à réaliser en Concernant le déroulement et la prise en charge de
première intention ? l'IVG chez Mademoiselle L., quelle(s) est (sont) la (les)
A échographie abdominale

Énoncés
proposition(s) exacte(s) ?
B échographie pelvienne A une datation exacte de l'âge gestationnel de la
C HCG qualitatifs grossesse est indispensable
D dosage de β-hCG plasmatiques quantitatifs B l'entretien psychosocial est obligatoire pour
E NFS Mademoiselle L.
Question 3 C un dépistage des IST est obligatoire 31
Le test de grossesse sanguin s'avère positif mais D un frottis cervico-utérin est systématiquement réalisé
Mademoiselle L. ne veut pas de cette grossesse. Elle E nous pouvons dès la première consultation lui
vous demande de réaliser une interruption volontaire prescrire une contraception
de grossesse (IVG). Elle est finalement à 12 SA. Question 7
Concernant les modalités réglementaires légales Concernant le délai de réflexion relatif à une IVG,
de l'IVG, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
exacte(s) ? A il est de 5  jours entre la première demande et la
A le délai légal de l'IVG en France depuis la loi Aubry réalisation de l'IVG
est de 12 SA B il est de 7  jours entre la première demande et la
B le délai légal de l'IVG en France depuis la loi Aubry réalisation de l'IVG
est de 14 semaines de grossesse C ce délai doit être respecté
C le délai légal de l'IVG en France depuis la loi Aubry D ce délai peut être raccourci si l'âge gestationnel est
est de 10 semaines de grossesse situé en 12 et 14 semaines de grossesse
D le délai légal de l'IVG en France depuis la loi Aubry E en 2015, le délai de réflexion a été supprimé
est de 12 semaines de grossesse
E le délai légal de l'IVG en France depuis la loi Aubry Question 8
est de 14 SA À la fin de cette première consultation, vous établis-
sez le certificat de demande initiale de l'IVG.
Question 4
Concernant l'examen biologique à prescrire à
Concernant les modalités réglementaires légales
Mademoiselle L. à l'issue de cette première consul-
de l'IVG et la contraception d'urgence, quelle(s) est
tation, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
(sont) la (les) proposition(s) fausse(s) ?
exacte(s) ?
A dans les structures scolaires, les infirmières sont
A la détermination d'un groupe rhésus
autorisées à délivrer une contraception d'urgence
B une recherche d'agglutinines irrégulières
B pour les mineures non émancipées, le médecin
C un bilan de coagulation
doit s'efforcer d'obtenir l'autorisation d'un des
D une NFS
deux parents ou du représentant légal
E une quantification d'hématies fœtales par test de
C en cas d'absence de consentement parental, la
Kleihauer compte tenu du rhésus négatif
mineure doit se faire accompagner d'une personne
majeure de son choix Question 9
D cette personne majeure désignée par la patiente Concernant les différentes techniques d'IVG, quelle(s)
mineure se voit attribuer un rôle d'autorité parentale est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Cas cliniques

A seules deux techniques (chirurgicale ou médicale) Concernant les différentes méthodes de contracep-
existent tion envisageable chez Mademoiselle L., quelle(s) est
B la technique retenue dépend de la qualification du (sont) la (les) proposition(s) fausse(s) ?
praticien qui prend en charge l'IVG A la prescription d'une contraception est obligatoire
C jusqu'à 7 SA, la technique chirurgicale est la tech- chez les patientes mineures
nique de choix B la pose d'un DIU est possible le jour même de l'IVG
D de 7 SA + 1 jour à 9 SA, les deux techniques sont C la pilule ne devra être débutée que 7 jours après
réalisables l'IVG
E après 9 SA, la technique médicale est la technique D seule une pilule microprogestative peut être pres-
de choix crite chez cette patiente fumeuse
Question 10 E la pose d'un implant sous-cutané est possible dès
Mademoiselle  L. décide de la réalisation d'une IVG le jour de l'IVG
médicamenteuse après vos explications sur l'ensemble Question 15
des techniques possibles. Vous revoyez Mademoiselle L. en consultation après
Concernant l'IVG médicamenteuse, quelle(s) est la réalisation de l'IVG.
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Concernant cette quatrième consultation, quelle(s)
A elle repose sur l'utilisation de deux produits  : la est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
mifépristone et les ocytociques A elle est conseillée mais non obligatoire
B une des complications est l'hémorragie B elle est obligatoire pour les patientes mineures
C le risque d'endométrite post-IVG médicamenteuse C elle permet de vérifier la bonne utilisation de la
est nul contraception prescrite lors de l'IVG
D la prévention de l'allo-immunisation rhésus n'est D elle permet de vérifier la vacuité utérine
pas nécessaire dans cette technique E le bilan IST est obligatoirement prescrit lors de
E la quatrième consultation post-IVG médicamen- cette consultation
teuse est conseillée
Question 11
Parmi les contre-indications absolues de la mifépris-
tone, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Cas clinique 19 ++
32 A asthme sévère non équilibré par un traitement Mademoiselle S., 16 ans, vous consulte en urgence
B insuffisance hépatique affolée car elle ne veut pas être enceinte à la
C insuffisance rénale suite de son premier rapport sexuel non protégé
D porphyrie héréditaire la veille.
E anémie sévère Elle ne présente pas d'antécédent médical particulier,
fume 20 cigarettes par jour. Elle mesure 1,70 m pour
Question 12 55 kg. Sa PA est mesurée à 120/60 mm Hg.
Concernant les mécanismes d'action du misoprostol,
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Question 1
A il s'agit d'un analogue de la prostaglandine E1 Quelles sont les différentes possibilités pour une
B il possède des propriétés anti-progestérone contraception d'urgence chez Madame S. ?
C il permet de stimuler les contractions utérines A lévonorgestrel (Norlevo®) dans les 48 heures maxi-
D son action principale est d'induire un décollement mum suivant le rapport
de l'œuf par nécrose déciduale péri-ovulaire B ulipristal d'acétate dans les 5 jours maximum sui-
E il provoque une maturation cervicale vant le rapport
Question 13 C DIU au cuivre dans les 5 jours suivant le rapport
Finalement Mademoiselle L. opte pour une IVG chirur- D lévonorgestrel (Norlevo®) dans l'heure suivant le
gicale. L'équipe médicale accède à sa demande. rapport
Concernant l'IVG chirurgicale, quelle(s) est (sont) la E ulipristal d'acétate dans 24  heures suivant le
(les) proposition(s) exacte(s) ? rapport
A la mifépristone peut être administrée 48  heures Question 2
avant le geste La patiente très inquiète vous pose de nombreuses
B un contrôle échographique peropératoire est questions sur le fonctionnement de la contraception
obligatoire orale d'urgence par lévonorgestrel, où se la procurer
C le risque de perforation utérine est de 1 % et comment, alors qu'elle est mineure.
D le risque hémorragique est nul Que lui répondez-vous ?
E le geste peut se compliquer de synéchie utérine A efficacité de 100 %
secondaire à l'origine d'une aménorrhée ou d'une B nécessité d'une ordonnance
infertilité C délivrance gratuite pour les mineures
Question 14 D nécessité d'un majeur accompagnant
L'IVG chirurgicale de Mademoiselle L. se déroule sans E se substitue à une contraception journalière si prise
complication. Vous lui remettez les papiers de sortie précocement après chaque rapport non protégé si
le soir même. rapports sexuels peu fréquents
Cas cliniques 1
Question 3 C le DIU présente un risque infectieux prévenu par
Mademoiselle  S. prend sa contraception d'urgence une antibioprophylaxie systématique
et revient vous voir 1  mois après accompagnée de D le DIU est contre-indiqué en cas d'antécédent d'IVG
sa tante de 40  ans. Elle ne manifeste pas de préfé- E le DIU est contre-indiqué en cas d'antécédent de
rence particulière envers un mode de contraception. GEU
L'examen clinique et l'interrogatoire de Madame  S.
ne retrouve rien de particulier. Question 8
Que pouvez-vous lui prescrire ? Madame S. vous demande les différences entre le DIU
A frottis cervico-utérin de dépistage au cuivre et le DIU aux progestatifs.
B pilule œstroprogestative de deuxième génération Que lui répondez-vous ?
C patch transdermique A le DIU aux progestatifs entraîne souvent des
D contre-indication aux œstroprogestatifs car ménorragies
patiente tabagique B le DIU aux progestatifs peut entraîner une
E bilan métabolique à réaliser 3 mois après le début aménorrhée
de la contraception C les DIU aux progestatifs et au cuivre sont contre-
indiqués en cas de grande multiparité
Question 4 D le DIU au cuivre doit être changé tous les 18 mois
La tante de 40 ans a pour antécédents des migraines E le DIU aux progestatifs est contre-indiqué en cas de
sans aura, une thrombose veineuse superficielle, une prise de médicaments inducteurs enzymatiques
hyperlipidémie et un tabagisme actif à 20 cigarettes
par jour. Elle est également suivie pour une tumeur Question 9
bénigne du foie. Elle mesure 1,70 m pour 70 kg et a Madame S. vous demande des informations complé-
une PA à 150/90 mm Hg. mentaires sur la pilule œstroprogestative.
Quelles sont les contre-indications absolues à une Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

Énoncés
contraception orale œstroprogestative chez la tante ? A la pilule œstroprogestative doit être arrêtée régu-
A migraine sans aura lièrement environ tous les 2  ans pendant 2 à
B thrombose veineuse superficielle 3 mois pour éviter un arrêt définitif de la fonction
C tabagisme (plus de 15 cigarettes par jour) ovarienne
D tumeur bénigne hépatique B la pilule œstroprogestative entraîne souvent une
E hyperlipidémie aménorrhée à l'arrêt de la pilule par synéchie 33
utérine
Question 5 C la pilule œstroprogestative est déconseillée en cas
Quelles sont alors les informations vraies sur les pos- d'endométriose
sibilités de contraception hormonale chez la tante ? D la pilule œstroprogestative peut être prise en
A la prescription d'un patch contraceptif est autorisée continue
B la prescription d'un anneau vaginal est autorisée E la pilule œstroprogestative est contre-indiquée
C la prescription d'une pilule à base d'œstrogène chez les patientes migraineuses avec aura
naturelle est autorisée
D la prescription d'une pilule œstroprogestative mini- Question 10
dosée est autorisée La pose d'un DIU au cuivre est décidée. La pose se fait
E la prescription d'un implant sous-cutané est en première partie de cycle au cabinet ; pendant celle-
autorisée ci, la patiente présente un malaise vagal.
Madame  S. se présente 1  mois après la pose pour
Question 6 douleurs pelviennes généralisées ; elle est apyrétique,
Madame S. vous demande plus d'informations sur les présente des métrorragies minimes et vous ramène
contraceptions en dehors de la pilule afin d'améliorer un bilan avec une CRP à 30 mg/l. L'examen clinique
son observance. retrouve un abdomen souple avec une douleur diffuse
Que lui répondez-vous ? à la mobilisation utérine.
A l'implant sous-cutané est une contraception Que pouvez-vous suspectez chez cette patiente ?
œstroprogestative A infection génitale haute
B le patch est une contraception microprogestative B GEU
C l'anneau est une contraception œstroprogestative C appendicite
D l'implant sous-cutané est le moyen de contracep- D perforation utérine
tion ayant le meilleur indice de Pearl E pyélonéphrite
E la stérilisation tubaire est interdite avant 45 ans
Question 11
Question 7 Concernant le bilan à réaliser, quelle(s) est (sont) la
Madame S. vous demande des informations sur le dis- (les) proposition(s) exacte(s) ?
positif intra-utérin (DIU). A échographie pelvienne
Que lui répondez-vous ? B dosage des HCG
A le DIU est contre-indiqué chez les nulligestes C IRM pelvienne
B le DIU aux progestatifs est contre-indiqué en cas D scanner abdomino-pelvien
d'antécédent de cancer du sein E ablation systématique du DIU et mise en culture
Cas cliniques

Question 12 À l'examen physique, on retrouve une PA à 11/6, une


Vous l'avez suivi pour sa grossesse, qui s'est déroulée FC à 67/min, un abdomen souple et indolore. Le spé-
normalement. Vous la voyez pour sa consultation du culum retrouve des pertes blanchâtres abondantes
post-partum à 2 mois de son accouchement par voie sans trace de sang. Le toucher vaginal retrouve une
basse. Elle allaite son enfant de manière exclusive. douleur au niveau du cul-de-sac vaginal droit sans
Quels moyens de contraception pouvez-vous lui pro- douleur à la mobilisation utérine.
poser ?
Question 1
A contraception œstroprogestative
Quelle est votre première hypothèse diagnostique ?
B contraception progestative
A une salpingite aiguë
C DIU au cuivre
B une GEU
D DIU à la progestérone
C des ménorragies
E implant sous-cutané
D un kyste de l'ovaire droit
Question 13 E une torsion de l'annexe droite
Elle opte pour l'implant sous-cutané. Quel est son
Question 2
mode d'action principal ?
Que faites-vous comme examen(s) en première intention ?
A atrophie de l'endomètre
A un dosage hCG plasmatique quantitatif
B blocage de l'ovulation
B une échographie par voie abdominale
C modification de la glaire cervicale
C une échographie par voie endovaginale
D toxicité sur les spermatozoïdes
D une TDM adbomino-pelvienne
E blocage de la maturation folliculaire
E aucun
Question 14
Question 3
Vous la perdez de vue et la revoyez plus tard à l'âge
Le dosage plasmatique β-hCG revient à 1 316  UI/l.
de 46 ans. Depuis, elle a eu trois autres enfants dont
Une échographie par voie endovaginale est réalisée.
deux par césarienne. Elle désire une contraception
définitive.
Quelle(s) méthode(s) pouvez-vous lui proposer et quel
délai de réflexion doit être respecté ?
A délai de réflexion obligatoire de 3 mois
34 B délai de réflexion obligatoire de 4 mois
C ligature-section des trompes par cœlioscopie
D micro-implants tubaires (Essure®)
E stérilisation tubaire par sclérothérapie
Question 15
Quelles sont les obligations légales concernant la
contraception définitive ?
A délai de réflexion obligatoire
B accord du conjoint
C patiente ayant eu au moins un enfant Que voyez-vous à l'échographie ?
D patiente ayant la nationalité française A un sac gestationnel intra-utérin
E consentement écrit de la patiente B une vacuité utérine
C un épanchement dans le cul-de-sac de Douglas
D un pyosalpinx
Cas clinique 20 + E un fibrome
Madame P., 38 ans, G3P3, de groupe O rhésus néga-
Question 4
tif, antécédent de salpingite et d'appendicectomie,
Quelle est votre prise en charge ?
tabagique (un paquet par jour), consulte son méde-
A contrôle hCG à 48 heures
cin traitant le 15  avril 2015 pour des métrorragies
B contrôle échographique dans 48 heures
marron de faible abondance depuis quelques jours.
C traitement antifongique
À l'interrogatoire, elle vous signale avoir des rap-
D antibiothérapie par ofloxacine et métronidazole
ports sexuels avec des partenaires multiples et uti-
E immunoglobuline anti-D par voie IM
lise comme contraception des préservatifs en faisant
attention car elle ne désire plus d'enfant. Elle souffre Question 5
de pertes blanches abondantes et d'un prurit vaginal La patiente revient 48 heures plus tard. Elle n'a pas eu
depuis quelques jours. Elle ajoute avoir eu des dou- de récidive de ses douleurs abdominales. L'abdomen
leurs dans le bas du ventre au niveau des ovaires, est souple et indolore. Le taux de β-hCG est à
habituelles selon elle pendant ses règles. Sa date des 1 900 UI/l. Elle habite à 15 minutes de l'hôpital.
dernières règles est le 10 mars 2015. Que faites-vous ?
Cas cliniques 1
A urgence chirurgicale Question 10
B traitement ambulatoire Le contrôle de l'Hb revient à 8,1 g/dl. La patiente
C hospitalisation a été transfusée de deux CGR, permettant de
D traitement médical par méthotrexate ramener l'Hb à 9,6  g/dl. L'évolution est favo-
E une échographie endovaginale rable. Elle sort à son domicile avec une sup-
plémentation en fer et souhaite discuter de sa
Question 6 contraception. Elle vous avoue ne pas vouloir
Quel bilan faites-vous ? arrêter le tabac.
A NFS Quel(s) mode(s) de contraception pouvez-vous lui
B bilan hépatique proposer ?
C fonction rénale A une contraception œstroprogestative
D groupe, rhésus B un progestatif
E ionogramme sanguin C un implant sous-cutané
D un DIU
Question 7 E une stérilisation tubaire définitive
Un traitement par méthotrexate 1 mg/kg est instauré.
Elle retourne à son domicile. Elle revient en urgence Question 11
4 jours plus tard pour apparition brutale d'une dou- Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de GEU chez
leur abdominale en fosse iliaque droite. cette patiente ?
Que faites-vous ? A son âge
A une TDM abdomino-pelvienne en urgence B l'antécédent de salpingite
B une échographie endovaginale et abdominale C l'antécédent d'appendicectomie
C un dosage β-hCG D le tabac
E la multiparité

Énoncés
D une deuxième dose de méthotrexate
E un traitement antalgique
Question 12
Question 8 Un DIU au cuivre a été mis en place à la consul-
Une échographie endovaginale est réalisée. tation de suivi postopératoire après s'être assuré
de la négativation du taux de β-hCG. Elle revient
35
2 mois plus tard pour des douleurs dans le bas du
ventre. Elle a peur d'une récidive. Elle est apyré-
tique ; l'abdomen est sensible en hypogastre sans
défense ni contracture. La biologie ne retrouve pas
de syndrome inflammatoire biologique. Une écho-
graphie a été réalisée.

Que voyez-vous ?
A un épanchement dans le cul-de-sac de Douglas
B une GEU
C un sac gestationnel intra-utérin
D un kyste de l'ovaire
E un pyosalpinx
Question 9
Une salpingectomie a été réalisée. Que faites-vous en
postopératoire ? Commentez l'échographie :
A un examen anatomopathologique A DIU en place
B un contrôle β-hCG B migration du DIU
C un contrôle de la NFS C présence d'un abcès
D arrêt du tabac D échographie par voie abdominale
E un dépistage d'IST chez la patiente et son partenaire E échographie par voie endovaginale
Cas cliniques

Question 13 Question 2
Quelle est votre prise en charge ? Quels éléments non renseignés ici vous semblent indis-
A une cœlioscopie pensables afin de compléter votre examen clinique ?
B une laparotomie A toucher vaginal
C une ablation du DIU B BU
D une antibiothérapie C température, FC, PA
E une hystéroscopie D échographie pelvienne
E échographie endovaginale
Question 14
Quel(s) est (sont) le(s) risque(s) à long terme de la Question 3
GEU ? La patiente est inquiète : elle vous précise que sa situa-
A récidive tion est un peu précaire et, si elle s'avère enceinte, elle
B dégénérescence cancéreuse serait désireuse de réaliser une IVG.
C infection génitale haute Que lui expliquez-vous ?
D douleur pelvienne chronique A le délai légal est de 14 SA
E ménopause précoce B le délai légal est de 16 SA
C le délai légal est de 12 SA
D il existe un délai de réflexion de 7 jours
Cas clinique 21 ++ E si elle prend la décision de réaliser une demande
d'IVG, un entretien psychosocial sera obligatoire
Vous recevez aux urgences gynécologiques une jeune
femme de 36 ans, Mademoiselle A., d'origine vietna- Question 4
mienne, G2P1  : elle a bénéficié d'une IVG chirurgi- Quelles sont vos trois principales hypothèses
cale à 18 ans et a une enfant de 10 ans, qui vit avec diagnostiques ?
son père. Elle vous dit être inquiète car elle a réalisé A grossesse évolutive
un test de grossesse urinaire ce matin qui s'est révélé B torsion d'annexe
positif. Elle utilise le préservatif masculin ou féminin C cancer du col utérin
comme contraceptif. Elle a des rapports hebdoma- D GEU
daires, mais pas de partenaire régulier. Il ne lui semble E endométriose en poussée
pas avoir oublié de se protéger, mais elle ne pourrait
36 Question 5
l'assurer complètement.
Quels facteurs de risque de GEU présente cette patiente ?
Lors de sa grossesse menée à terme, elle se souvient
A antécédent d'IVG
avoir pris un traitement car on lui avait trouvé des
B IMC inférieur à 25
Chlamydiae. Elle ne vous rapporte pas d'autres anté-
C antécédent de FIV
cédents particuliers, ni chirurgicaux ni médicaux. Elle
D tabagisme
fume 12 cigarettes par jour depuis 16 ans, consomme
E antécédent de salpingite
occasionnellement du cannabis ; elle vit seule.
Elle ne se souvient pas de la date de ses dernières Question 6
règles, mais c'était il y a plus d'un mois et demi. En À l'examen clinique, vous notez lors de la pose du
revanche, elle présente de petits saignements marron speculum des leucorrhées blanches, grumeleuses,
sporadiques depuis environ 2 semaines. caillebottées.
Taille et poids : 1,72 m pour 50 kg. Quel diagnostic évoquez-vous ?
L'examen clinique est sans particularité mais une sen- A salpingite à Chlamydia trachomatis
sibilité en fosse iliaque droite marquée, sans défense, B salpingite à gonocoque
vous interpelle. L'examen cutané en regard de la fosse C mycose fongique
iliaque droite retrouve une cicatrice mince et claire D infection à Gardnerella
évoquant la réalisation d'un McBurney. E mycose à Candida albicans
Mademoiselle  A. vous signale des douleurs abdomi-
Question 7
nales depuis environ 1 semaine.
La réalisation d'une échographie endovaginale met
Question 1 en évidence une masse latéro-utérine gauche, hété-
À propos de Chlamydia trachomatis, quelle(s) est rogène ; la masse est très sensible au passage de la
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? sonde et mesure 5  cm sur 7  cm ; il existe un épan-
A c'est une bactérie intracellulaire obligatoire chement d'allure liquidien du Douglas de 4 cm. Vous
B c'est une maladie sexuellement transmissible dont suspectez une GEU droite.
la prévalence est moins importante que celle de la À propos des diverses localisations des GEU, quelle(s)
gonorrhée est (sont) la (les) proposition(s) fausse(s) ?
C elle peut être à l'origine de péri-hépatites A les GEU de localisation ovarienne sont fréquentes
D elle peut être traitée par azithromycine en une B une GEU infundibulaire correspond à la présence
seule prise orale chez la femme enceinte d'une GEU au niveau de la corne de la trompe
E elle peut être traitée par tétracycline en une seule C une GEU tubaire peut siéger dans l'isthme de la
prise orale chez la femme enceinte trompe
Cas cliniques 1
D une GEU tubaire peut siéger dans l'ampoule de la Que pouvez-vous affirmer à l'échographie.
trompe
E la localisation ampullaire est la plus fréquente
Question 8
Quelles attitudes thérapeutiques avez-vous déjà
écartées ?
A traitement médicamenteux par méthotrexate
B traitement chirurgical par cœlioscopie
C traitement chirurgical par laparotomie
D abstention thérapeutique et contrôle des β-hCG
sériques dans 48 heures
E traitement médicamenteux par misoprostol
Question 9
En cas de traitement par méthotrexate, les contrôles
sériques des β-hCG :
A sont réalisés à J4 et J7 A on observe une vacuité utérine
B sont réalisés à J6 et J10 B on observe une masse latéro-utérine gauche sus-
C sont réalisés jusqu'à négativation totale des β-hCG pecte d'être une GEU
D peuvent retrouver une augmentation transitoire C il s'agit d'un avortement spontané du premier
des β-hCG à J2 trimestre
E permettent de surveiller l'ascension des β-hCG D il y a une grossesse intra-utérine évolutive
jusqu'à J20 E vous allez revoir Mademoiselle A. avec un contrôle

Énoncés
Question 10 de β-hCG sérique réalisé dans le même laboratoire
Que comporte au minimum le bilan préthérapeutique dans 48 heures
avant méthotrexate ?
Question 14
A NFS
La grossesse se poursuit et évolue normalement.
B créatininémie
À 4 mois de grossesse environ, Mademoiselle A. vient 37
C ALAT/ASAT
vous voir  : elle vous présente une analyse d'urine
D bilirubinémie
retrouvant une leucocyturie à 10/ml et une bactériu-
E RAI
rie à 106/ml ; on identifie un bacille Gram-négatif. Le
Question 11 mois précédent vous l'aviez déjà prise en charge pour
Vous optez pour un traitement chirurgical cœliosco- la même pathologie. Elle ne présente aucune plainte
pique : quelles attitudes envisagez-vous ? et est apyrétique.
A salpingographie cœlioscopique Quel est votre diagnostic ?
B salpingotomie cœlioscopique A cystite aiguë
C salpingectomie cœlioscopique B bactériurie asymptomatique
D ponction-aspiration échoguidée C pyélonéphrite aiguë
E hystéroscopie D salpingite
E rupture prématurée des membranes
Question 12
Vous réalisez un traitement radical. La patiente rentre Question 15
à domicile à J2 ; les suites opératoires sont simples. Quelles propositions thérapeutiques pouvez-vous
Vous revoyez Mademoiselle A. en consultation post- proposer ?
opératoire à un mois. Les β-hCG sont négative, elle se A mesures hygiéno-diététiques
porte bien et ne présente aucune plainte. B sertaconazole pendant 7 jours
Quels examens complémentaires allez-vous réaliser ? C cefixime pendant 7 jours
A FCV D traitement minute par fosfomycine-trométamol
B dosage du CA 19.9 dose unique
C écouvillonnage HSV-2 E nitrofurane pendant 7 jours
D sérologies VIH
E recherche de Chlamydiae sur le premier jet d'urine
Question 13 Cas clinique 22 ++
Les résultats sont rassurants. Mademoiselle  A. viens Une patiente de 37  ans, d'origine antillaise, se pré-
vous revoir un an plus tard : elle se porte comme un sente à votre consultation de gynécologie. Elle est
charme, elle présente un désir de grossesse, présente très inquiète  : depuis quelques mois, elle note un
un retard de règle depuis 15 jours et elle a refait un allongement de la durée de ses règles, qui sont anor-
test de grossesse sanguin ; le laboratoire rapporte un malement abondantes. Femme de ménage dans
taux de β-hCG à 250 UI/l. une grosse entreprise, elle se sent fatiguée depuis
Cas cliniques

quelques mois, mais ses quatre enfants lui causent un A ce sont des tumeurs malignes développées aux
peu de soucis. Elle n'a pas pu venir consulter plus tôt, dépens du muscle utérin
mais redoute un cancer ; elle n'a pas eu de suivi gyné- B c'est une pathologie fréquente atteignant jusqu'à
cologique depuis sa dernière grossesse il y a 5 ans. 20 % des femmes vers 40 ans
Elle prend une pilule contraceptive de deuxième C ce sont des tumeurs bénignes développées aux
génération, œstroprogestative. Elle mesure 1,70 m et dépens du muscle utérin
pèse 80 kg. Elle ne se souvient pas avoir été opérée ni D ce sont des tumeurs bénignes développées aux
soignée pour des maladies particulières. Elle a mené dépens de l'endomètre utérin
à terme sa première grossesse à l'âge de 17 ans ; elle E c'est une pathologie rare, atteignant moins de
a fait trois fausses couches précoces dans sa vie. Ses 5 % des femmes avant 40 ans
enfants sont issus de deux conjoints différents.
À l'examen, l'abdomen est souple. Au toucher vagi- Question 6
nal, vous notez la présence d'un gros utérus bosselé ; Quelle est la circonstance de découverte des myomes
il vous semble percevoir une masse latéro-utérine la plus fréquente ?
ferme, lisse, bien délimitée déformant la surface de A découverte fortuite
l'utérus. L'examen au spéculum met en évidence un B ménorragies
col d'aspect sain ; il n'y a pas de saignement actif. C douleurs pelviennes
Vous réaliser un frottis cervico-vaginal. D pollakiurie
E prolapsus pelvien
Question 1
Quelle est votre principale hypothèse diagnostique ? Question 7
A môle hydatiforme Quels facteurs de risque de fibromes retrouvez-vous
B GEU chez cette patiente ?
C cancer du col utérin A âge
D fibrome(s) du corps utérin B ménarche précoce
E infection génitale haute C obésité
D multiparité
Question 2
E contraception orale
Quels sont les deux termes médicaux à utiliser pour
parler des « règles abondantes et trop longues » pré- Question 8
38 sentées par cette patiente ? Quelles complications des fibromes peut-on évoquer
A aménorrhée devant une douleur abdominale aiguë ?
B métrorragies A nécrobiose aseptique
C polyménorrhées B pollakiurie
D ménorragies C torsion d'un myome pédiculé
E hyperménorrhées D ténesme
Question 3 E occlusion intestinale
À propos du cycle menstruel, quelle(s) est (sont) la
Question 9
(les) proposition(s) exacte(s) ?
À l'examen d'imagerie demandé, le service d'imagerie
A le cycle menstruel dure environ 21 jours
répond : « 10 myomes type 3 à 5 de 4 à 8 cm de dia-
B le début du cycle est défini par le premier jour
mètre. » Hb = 9,9 g/dl ; ferritine = 3 ng/ml. La patiente
après les règles
vous avertit qu'elle n'a pas renoncé à l'idée d'avoir
C la période d'ovulation a lieu aux alentours du
une grossesse et refuse l'hystérectomie.
4e jour du cycle
Quelle doit être selon vous l'attitude thérapeutique à
D le pic de LH vers le 14e jour du cycle aboutit à
l'ovulation proposer ?
E après l'ovulation, il y a transformation du follicule A progestatifs
B SPRM (modulateurs sélectifs des récepteurs à la
en corps jaune sécrétant de la progestérone et de
progestérone) ou agonistes GnRH
l'œstradiol
C embolisation utérine
Question 4 D myomectomie cœlioscopique
Quels examens complémentaires allez-vous deman- E myomectomie par laparotomie
der en première intention ?
A une hystérosalpingographie Question 10
B une échographie pelvienne Quel doit être le bilan préchirurgical avant une
C une IRM pelvienne myomectomie par laparotomie ? [Une seule réponse.]
D un scanner abdomino-pelvien A échographie 2D
E une NFS B échographie 3D
Question 5 C IRM
À propos des fibromes utérins, quelle(s) est (sont) la D hystérosalpingographie
(les) proposition(s) exacte(s) ? E scanner injecté
Cas cliniques 1
Question 11 Cas clinique 23 ++
Vous proposez l'intervention à Madame  S. pour le
Madame F., 29  ans, nulligeste, sans antécédents
mois suivant.
médico-chirurgicaux particuliers, vient consulter aux
À J1 postopératoire, le bilan biologique demandé
urgences pour des douleurs pelviennes évoluant
retrouve une hémoglobinémie à 7  g/dl. La patiente
depuis 3 jours, associées à des métrorragies et à des
présente un abdomen souple ; elle est bien soulagée
brûlures mictionnelles. Elle est apyrétique. Sa PA est
par les antalgiques usuels. PA : 120/80 mm Hg ; FC :
normale. L'examen clinique retrouve une douleur à
85 bpm ; température : 37,1 °C.
la palpation de la fosse iliaque droite, sans défense.
Que proposez-vous ?
L'examen au spéculum objective des traces de sang
A reprise chirurgicale en urgence
malodorant dans le vagin. Le col est sain. Il existe une
B transfusion sanguine
douleur à la mobilisation utérine.
C fer par voie IV
D fer per os Question 1
E expectative 48 heures Quels examens complémentaires demandez-vous
dans ce contexte ?
Question 12 A NFS avec dosage de la CRP
Un mois plus tard, lors de la visite postopératoire, B hémocultures
vous constatez que Madame S. présente une cicatrice C biopsie d'endomètre
de laparotomie boursoufflée, indurée, dépigmentée. D dosage des β-hCG urinaires
Quel est votre diagnostic ? E échographie pelvienne
A désunion de cicatrice
B cicatrice chéloïde Question 2
C allergie aux pansements Les résultats de ces examens vous orientent vers une
D cicatrice sphénoïde infection génitale haute non compliquée.

Énoncés
E allergie au nickel À quel niveau effectuez-vous des prélèvements bac-
tériologiques ?
Question 13 A vagin
À cette occasion, vous lui transmettez les résultats de B urines
son frottis cervico-vaginal : on y retrouve des lésions C sang
de type « ASC-H ». D endocol 39
Que faites-vous ? E endomètre
A conisation
Question 3
B colposcopie
Quels sont les trois germes le plus fréquemment res-
C suivi cytologique par FCV
ponsables d'infection génitale haute ?
D hystérectomie
A Escherichia coli
E trachélectomie
B Neisseria gonorrhoeae
Question 14 C Mycoplasma genitalium
Quels facteurs de risque de cancer du col utérin D Enterobacter cloacae
retrouvez-vous chez cette patiente ? E Chlamydia trachomatis
A multiparité Question 4
B âge Quel traitement antibiotique proposez-vous ?
C origine ethnique A amoxicilline 3 g par jour per os
D obésité B amoxicilline + acide clavulanique 3 g par jour en IV
E rapports sexuels précoces C ceftriaxone 500 mg en IM
D ofloxacine 400 mg × 2 par jour + métronidazole
Question 15 500 mg × 2 par jour per os
Cinq ans plus tard, Madame S. revient vous voir ; elle E érythromycine 1 g × 2 par jour per os
est désireuse d'une contraception définitive.
À propos de la stérilisation, quelle(s) est (sont) la (les) Question 5
proposition(s) exacte(s) ? Quelle est la durée du traitement antibiotique ?
A un délai de réflexion de 4 mois après la demande Question 6
est nécessaire Vous la revoyez quelques jours plus tard. Les dou-
B un délai de réflexion de 6 mois après la demande leurs persistent. Elle est fébrile à 38,5 °C. Les autres
est nécessaire constantes sont normales. Les examens que vous réa-
C l'accord du conjoint est recueilli sur un consente- lisez montrent une masse latéro-utérine hétérogène
ment écrit de 3,5 cm à droite.
D la démarche n'est pas prise en charge par la Quel est votre diagnostic ?
Sécurité sociale A GEU
E la patiente est informée du caractère réversible de B cancer de l'ovaire
l'intervention C hydrosalpinx
Cas cliniques

D kyste du corps jaune A aménorrhée liée au DIU


E abcès tubo-ovarien B grossesse
C GEU
Question 7
D ménopause précoce
Quels sont les deux types de traitement que vous pou-
E période d'aménorrhée précédant la ménopause
vez proposer ?
confirmée
A poursuivre l'antibiothérapie par voie IV
B drainage de l'abcès par cœlioscopie Question 2
C ponction de l'abcès sous contrôle radiologique Quels sont les diagnostics possibles ?
D annexectomie droite A aménorrhée liée au DIU
E hystérectomie B grossesse
C GEU
Question 8
D ménopause précoce
L'évolution a été favorable.
E période d'aménorrhée précédant la ménopause
Quelques mois plus tard, Madame F. revient vous voir
confirmée
en consultation. Elle s'inquiète car depuis qu'elle a
arrêté de fumer il y a 2 mois, elle n'a pas eu ses règles. Question 3
L'échographie pelvienne montre un embryon avec Finalement, elle n'est pas enceinte mais elle a eu très
activité cardiaque situé dans la trompe droite. Votre peur et demande une stérilisation tubaire, que vous
examen clinique retrouve une défense en fosse iliaque lui faites tout en enlevant le DIU.
droite. Elle revient 6 mois après la stérilisation. Elle n'a tou-
Quel traitement proposez-vous ? jours pas ses règles et les bouffées de chaleur sont de
A injection IM de 50 mg de méthotrexate plus en plus invalidantes.
B pas de traitement, surveillance de la décroissance Quel est le diagnostic le plus probable ?
des β-hCG A aménorrhée post-DIU
C salpingectomie droite par cœlioscopie B grossesse
D salpingotomie droite par cœlioscopie C GEU
D ménopause précoce
Question 9
E période d'aménorrhée précédant la ménopause
Quelles sont les deux raisons pour lesquelles le traitement
confirmée
40 conservateur de la trompe n'était pas envisageable ?
Question 4
Question 10
Elle a entendu dire que la ménopause précoce aug-
Quelle surveillance biologique réalisez-vous après
mentait le risque de cancers. Que pouvez-vous lui dire
cette salpingectomie ?
concernant la ménopause précoce ?
A NFS
A elle augmente le risque de cancer du sein
B décroissance des β-hCG jusqu'à négativation
B elle diminue le risque de cancer du sein
C dosage des β-hCG le lendemain de l'intervention
C elle augmente le risque de cancer de l'endomètre
D NFS et β-hCG pendant 15 jours
D elle augmente le risque de cancer du col
E aucune
E elle diminue le risque de cancer de l'ovaire
Question 11
Question 5
Cette femme a un groupe rhésus négatif.
Elle revient vous voir 6  mois plus tard, toujours en
Quelles situations exposent au risque d'allo-immuni-
aménorrhée avec des bouffées de chaleur qu'elle a
sation rhésus D fœtomaternelle ?
beaucoup de difficultés à supporter. Elle réclame un
A grossesse môlaire
traitement hormonal substitutif (THS), mais elle veut
B hémorragie génitale du premier trimestre
en connaître les effets sur le sein. Que pouvez-vous
C GEU
lui répondre ?
D fausse couche spontanée du premier trimestre
A le THS augmente le risque de cancer du sein
E IVG
B le THS protège contre le cancer du sein
Question 12 C en cas de surdosage en progestérone, le THS peut
Quelle prophylaxie proposez-vous chez cette patiente ? donner des mastodynies
D le THS rend les seins plus denses en mammographie
E en cas de THS, il est recommandé de faire une
Cas clinique 24 +++ mammographie tous les ans
Madame X., 42 ans, vient vous voir en consultation
Question 6
parce qu'elle n'a plus ses règles depuis 4  mois et
Elle a lu dans « Femme au foyer » qu'il fallait prendre
qu'elle présente des bouffées de chaleur. Sa cousine
les œstrogènes par voie transcutanée. Elle vous en
lui a expliqué que c'était la ménopause. Par ailleurs,
demande la raison. Que répondez-vous ?
elle est porteuse d'un DIU de type Mirena® depuis
A la voie transcutanée pour les œstrogènes est moins
1 an.
à risque de cancer du sein que la voie orale
Question 1 B la voie transcutanée pour les œstrogènes est moins
Quel est le diagnostic le plus probable ? à risque cardiovasculaire que la voie orale
Cas cliniques 1
C la voie transcutanée pour les œstrogènes est moins C mammographie plus échographie mammaire
à risque de phlébite que la voie orale D IRM mammaire car seins denses sous THS
D la voie transcutanée pour les œstrogènes coûte E vous faites une cytoponction de ce nodule
moins cher que la voie orale
E « Femme au foyer » ne raconte que des âneries Question 11
dans le domaine médical Le radiologue vous répond  : « Nodule spiculé, ACR
5 (bi-rads 5) dans le QSE du sein gauche, mesurant
Question 7 1,5 cm en échographie. »
&MMFBMVEBOTj²DPMPHJFBVOBUVSFMxRVhJMWBMBJUNJFVY Que convient-il de faire ?
prendre de la progestérone dite naturelle plutôt qu'un A nouvelle mammographie dans 6 mois
progestatif de synthèse. Elle vous en demande la rai- B confier la patiente au chirurgien car c'est un cancer
son. Que répondez-vous ? évident
A les progestatifs dits naturels diminuent le risque de C microbiopsie du nodule sous échographie
cancer du sein par rapport aux progestatifs de synthèse D macrobiopsie du nodule (mammotome)
B les progestatifs dits naturels diminuent le risque E cytoponction du nodule
cardiovasculaire par rapport aux progestatifs de
synthèse Question 12
C les progestatifs dits naturels diminuent le risque de Le résultat de la biopsie est  : « Carcinome canalaire
phlébite par rapport aux progestatifs de synthèse infiltrant, SBR 2, RE et RP +++ sur 95 % des cellules,
D les progestatifs dits naturels coûtent moins cher Ki à 10 %, Ag c-ErbB2 négatif. »
que les progestatifs de synthèse Que faites-vous pour le THS ?
E j²DPMPHJFBVOBUVSFMxOFSBDPOUFRVFEFTÉOFSJFT A arrêt du THS
dans le domaine médical B arrêt du progestatif
C arrêt de l'œstrogène

Énoncés
Question 8 D poursuite du THS inchangé
Vous avez instauré un THS de type combiné continu : E augmentation du progestatif
Estréva® 1 dose par jour, Utrogestan® 1 cp. par jour.
Elle revient vous voir 3 mois plus tard, parce qu'elle a Question 13
toujours des bouffées de chaleur, moins invalidantes La patiente est opérée de son cancer du sein. Il s'agit
d'une tumeur pT1N0M0 et l'anatomopathologie 41
mais qui la gênent toujours.
Que proposez-vous ? définitive confirme exactement les données de la
A arrêter le progestatif (Utrogestan®) biopsie.
B diminuer le progestatif (Utrogestan®) Concernant le traitement hormonal de ce cancer,
C augmenter l'œstrogène (Estréva®) quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
D diminuer l'œstrogène (Estréva®) A pas besoin d'hormonothérapie (tamoxifène ou
E arrêter le THS car il est inefficace anti-aromatase) car cancer de bon pronostic
B la patiente a une indication d'hormonothérapie
Question 9 C la patiente aura du tamoxifène pendant 5 ans
Elle revient un an plus tard. Elle a subi une hystérec- D la patiente aura un anti-aromatase pendant 5 ans
tomie pour hyperplasie de l'endomètre. Son médecin E la patiente aura tout d'abord du tamoxifène puis
traitant a tenté d'interrompre son THS, mais les bouf- switch avec anti-aromatase au bout de 2 ans
fées de chaleur sont revenues toujours très invalidantes.
Question 14
Que faites-vous ?
Quels sont les effets de l'hormonothérapie ?
A j'arrête le THS à cause du risque de cancer de
A le tamoxifène peut aggraver les bouffées de chaleur
l'endomètre
B le tamoxifène peut aggraver l'ostéoporose
B je continue le THS inchangé (Estréva® + Utrogestan®
C les anti-aromatase peuvent aggraver l'ostéoporose
en continu)
D le tamoxifène augmente le risque de cancer de
C j'arrête Utrogestan®
l'endomètre
D j'arrête Estréva®
E les anti-aromatase augmentent le risque de cancer
E j'arrête le THS et je donne du raloxifène
de l'endomètre

Question 10 Question 15
Elle revient vous voir un an plus tard car elle a senti La patiente revient vous voir un an après son diag-
une « boule » dans son sein gauche. À l'examen vous nostic de cancer, car ses bouffées de chaleur sont
confirmez la présence d'un nodule de 1,5 cm dans le redevenues très invalidantes. Que peut-on lui
quadrant supéro-externe du sein gauche Sa dernière proposer ?
mammographie date d'un an ; elle était normale. A reprise du THS
Que proposez-vous ? B mise sous raloxifène
A revoir la patiente dans 6 mois C mise sous tibolone
B simple échographie puisque la mammographie D mise sous Abufène®
date de moins de 2 ans E pas de traitement
Cas cliniques

Cas clinique 25 +++ Question 4


Quelle prise en charge proposez-vous à la patiente ?
Mademoiselle Pamela A., 29 ans, se présente à votre
A abstention thérapeutique
consultation car depuis quelques semaines elle sent
B bilan complémentaire biologique  : dosage des
au niveau de son sein gauche une « petite boule » et
marqueurs tumoraux
cela l'inquiète beaucoup car sa grand-mère et la sœur
C bilan d'imagerie complémentaire : mammographie
de cette dernière ont eu un cancer du sein à un âge
D exérèse chirurgicale et envoi en anatomopathologie
avancé.
E surveillance annuelle clinique et échographique
Elle ne présente pas d'antécédent médico-chirurgical
particulier et prend une pilule œstroprogestative comme Question 5
contraception, car elle ne veut pas d'enfant (« c'est trop Vous continuez de suivre en consultation Pamela
tôt »). Elle mesure 1,65 m, pèse 60 kg et fume 5 ciga- A. durant plusieurs années. L'année de ses 36 ans,
rettes par jour. elle revient vous voir pour une visite de contrôle.
Vous évoquez un adénofibrome du sein gauche, cen- Tout va bien, elle n'a plus de gêne mammaire et
timétrique. son adénofibrome n'a pas évolué. Elle n'a toujours
pas d'enfant (« ne voulant pas abîmer son corps
Question 1 de rêve »). Vous décidez de revoir sa contraception
Quelle(s) peut (peuvent) être la (les) caractéristique(s) avec elle.
clinique(s) de cette lésion mammaire ? Quelle(s) est (sont) le(s) contre-indication(s) aux œstro-
A bilatéralité possible progestatifs chez Pamela A. ?
B écoulement mamelonnaire A l'âge supérieur à 30 ans
C indolore B les antécédents familiaux de cancer du sein
D mobilité par rapport au plan cutané C son antécédent personnel d'adénofibrome
E signes inflammatoires locaux D un tabagisme actif
E aucune
Question 2
Quel est l'examen à faire en première intention selon Question 6
vous ? À l'âge de 56  ans, Pamela A., qui est restée céliba-
A aucun taire sans enfant, vous consulte à nouveau. Elle est
B une échographie mammaire ménopausée depuis 2 ans. Mise à part une prise de
42 poids importante à l'arrêt de la cigarette (elle pèse
C une IRM mammaire
D une mammographie désormais 85 kg), elle n'a pas d'élément nouveau sur
E une microbiopsie le plan médical si ce n'est qu'elle a été traitée pour
une phlébite il y a un an et qu'elle consomme trois
Question 3 verres de Chardonnay par jour. Vous la revoyez en
L'échographie est en faveur d'un adénofibrome. consultation, avec les résultats de sa mammographie
de dépistage.
Concernant ce dépistage, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A il s'effectue tous les ans pendant 2 ans, puis tous
les 2 ans
B il s'agit d'un dépistage avec double lecture
C il est obligatoire
D il est mis en place pour les patientes âgées de 50 à
74 ans
E il est remboursé par la Sécurité sociale
Question 7
Quels sont les facteurs de risque de cancer du sein
présentés par Pamela A. ?
A son antécédent de fibroadénome
B ses antécédents familiaux
Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s)
C la consommation d'alcool
échographique(s) d'une telle lésion ?
D sa nulliparité
A cône d'ombre postérieur
E son poids
B grand axe perpendiculaire à la peau
C lacune hypoéchogène Question 8
D peut contenir des macrocalcifications Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s)
E tissu mammaire voisin refoulé mammographique(s) visibles ici ?
Cas cliniques 1
Question 12
Finalement, vous décidez d'opérer Mademoiselle  A.
Sa condition physique permet d'envisager un traite-
ment chirurgical : elle bénéficie alors d'une mastecto-
mie droite associée à un curage axillaire homolatéral.
L'histologie finale confirme qu'il s'agit d'un carcinome
canalaire infiltrant de 6 cm de grand axe, de grade II
avec 3 ganglions envahis sur les 10 réséqués lors du
curage. Le bilan d'extension est négatif.
Comment classez-vous cette tumeur ?
A T3N2M0
B T3N1M0
C pT3N1M0
D pT2N1M0
E pT3N2M0
Question 13
Quel(s) traitement(s) adjuvant(s) proposez-vous à
Mademoiselle A. ?
A chimiothérapie
A aspect de distorsion architecturale B hormonothérapie par anti-aromatase
B contours bien délimités C hormonothérapie par tamoxifène
C contours spiculés D radiothérapie de la paroi thoracique et du creux
D masse axillaire

Énoncés
E microcalcifications en foyer E trastuzumab
Question 9 Question 14
La mammographie montre une image de 6 cm classée Pamela vous demande alors quels peuvent être
ACR 5 au niveau du sein droit. Vous décidez de faire les effets secondaires les plus fréquents de son
réaliser un prélèvement percutané. hormonothérapie.
Que permet ce prélèvement ? Que lui répondez-vous ? 43
A la confirmation du diagnostic histologique A augmentation de l'incidence du cancer de l'endo-
B de déterminer les traitements adjuvants mètre
C il n'est pas nécessaire pour la prise en charge B bouffées de chaleur
chirurgicale C complications thromboemboliques
D de rechercher la présence de récepteurs aux œstro- D douleurs ostéoarticulaires
gènes et à la progestérone E ostéoporose
E de permettre un repérage de la tumeur
Question 15
Question 10 Alors que vous pensiez la connaître après toutes
L'histologie met en évidence un carcinome canalaire ces années, Pamela A. vous révèle que son père
infiltrant HER2  : 1 +, récepteurs hormonaux positifs. est décédé d'un cancer du côlon à l'âge de 35 ans,
Cliniquement, vous palpez une adénopathie axillaire que sa tante paternelle a bénéficié d'une hystérec-
droite qui vous semble suspecte, malgré sa mobilité. tomie totale à 40 ans pour cancer de l'endomètre
Quelle(s) est (sont) votre (vos) option(s) de bilan d'ex- et que son frère de 42 ans est, quant à lui, pris en
tension en première intention ? charge par votre confrère le Pr  Bladder pour une
A dosage du CA 15-3 tumeur de la vessie.
B IRM cérébrale, TDM thoraco-abdomino-pelvienne Que vous évoque en priorité cette histoire familiale ?
et scintigraphie osseuse A une mutation BRCA1
C radiographie du thorax et scintigraphie osseuse B une tendance au tabagisme
D TDM thoraco-abdomino-pelvienne et scintigraphie C un syndrome de Klinefelter
osseuse D un syndrome de Krukenberg
E pas de bilan d'extension E un syndrome de Lynch
Question 11
De quoi Pamela A. va-t-elle bénéficier dans le cadre
de la prise en charge générale de son cancer ? Cas clinique 26 ++
A ALD 30 Madame Debbie H. est âgée de 58 ans et est méno-
B consultation d'oncogénétique pausée depuis 2  ans. Elle mesure 1,68  m et pèse
C dispositif d'annonce 87  kg. Elle vous consulte pour un nodule palpable,
D présentation de son cas en RCP légèrement sensible, localisé au niveau du quadrant
E secret médical vis-à-vis de son médecin traitant inféro-externe du sein gauche.
Cas cliniques

Dans les antécédents familiaux de Debbie H., vous D ses antécédents familiaux de cancer du sein
relevez un cancer du sein unilatéral chez sa mère à E son obésité
l'âge de 60 ans, et bilatéral chez sa tante maternelle
Question 2
à l'âge de 41 ans. Sur le plan personnel, l'interroga-
L'examen clinique révèle une légère fossette cuta-
toire révèle des premières règles à l'âge de 10 ans et
née et, à la palpation, un nodule arrondi de 2 cm de
demi, une seule grossesse à l'âge de 37  ans et une
diamètre légèrement douloureux. On retrouve une
prise de 8 kg en péri-ménopause. Debbie H. signale
adénopathie dure au niveau de l'aire ganglionnaire
également une phlébite authentifiée après son accou-
axillaire gauche.
chement. La dernière mammographie, réalisée il y a
Quel(s) est (sont) le (les) signe(s) évocateur(s) d'une
un an dans le cadre de la campagne de dépistage
lésion maligne ?
organisé, était normale.
A l'adénopathie axillaire dure
Question 1 B la découverte de la lésion à l'autopalpation
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) C la fossette cutanée
correspond(ent) à un (des) facteur(s) de risque de can- D la présence de contours arrondis
cer mammaire chez cette patiente ? E le caractère sensible de la lésion
A l'âge de sa première grossesse Question 3
B le cumul de plusieurs facteurs de risque Les clichés en incidence oblique de la mammographie
C le fait d'être ménopausée tardivement sont présentés ci-dessous.

44

Sein droit Sein gauche

Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) C monter un dossier d'ALD


mammographique(s) visible(s) ici ? D réalisation de la technique du ganglion sentinelle
A adénopathie axillaire droite dense à contours E présentation du dossier en RCP
polycycliques
Question 6
B au niveau du sein droit, masse à contours irréguliers
Les résultats histologiques postopératoires sont les
C au niveau du sein gauche, une masse à contours
suivants :
réguliers
t DBSDJOPNF DBOBMBJSF JOGJMUSBOU EF HSBEF 4#3 *** EF
D masse située dans la région interne du sein
12 mm de diamètre ;
E masse située dans la région inférieure du sein
t MFTTFDUJPOTDIJSVSHJDBMFTTPOUTBJOFT
Question 4 t /
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) prescrivez-vous ? t 3&ø+++ (80 %), RP : + (5 %) ;
A aucun t )&3øOÏHBUJG
B une TDM-TAP Quel(s) traitement(s) complémentaire(s) prescrivez-
C une échographie pelvienne vous ?
D une scintigraphie osseuse A chimiothérapie néoadjuvante
E une microbiopsie B hormonothérapie par anastrozole
C hormonothérapie par tamoxifène
Question 5
D radiothérapie locorégionale
La microbiopsie est en faveur d'un carcinome cana-
E traitement par trastuzumab
laire infiltrant de grade SBR III.
Quelle conduite tenez-vous ? Question 7
A chimiothérapie néoadjuvante Quelle(s) modalité(s) de surveillance mettez-vous en
B chirurgie en première intention place ?
Cas cliniques 1
A dosage de l'ACE E dans 5 à 7% des cas, le cancer du sein est lié à la
B mammographie annuelle présence de gènes de susceptibilité au processus
C scintigraphie osseuse tous les 2 ans néoplasique
D surveillance clinique tous les 6 mois
Question 2
E TDM-TAP tous les 2 ans
Elle vous informe que plusieurs personnes de sa famille
Question 8 ont présenté des cancers du sein, dont sa sœur qui
Vous revoyez Madame Debbie H. un an après le diag- aurait bénéficié d'une recherche de mutation BRCA.
nostic initial. Elle signale des douleurs lombaires et Quelles sont les situations devant amener à une
articulaires. consultation d'oncogénétique ?
Quel(s) est (sont) le (les) diagnostic(s) que vous évo- A un cancer du sein chez l'homme avant 50 ans
quez chez cette patiente ? B un cancer du sein avant 35 ans
A douleurs ostéoarticulaires liées à la prise C un cancer du sein triple négatif avant 50 ans
d'anti-aromatase D présence dans la même branche de trois cas de
B métastases osseuses cancer du sein
C ostéoporose ayant entraîné un tassement vertébral E présence dans la même branche de deux cas de
D polyarthrite rhumatoïde cancer du sein dont un cancer du sein avant 60 ans
E spondylarthrite ankylosante
Question 3
Question 9 Vous réalisez un examen sénologique qui vous paraît
Quatre ans plus tard, Madame Debbie H. vous normal et lui conseillez donc de réaliser sa mammo-
consulte pour un sein inflammatoire. graphie de dépistage.
Qu'évoquez-vous face à ce tableau clinique ? À propos de la mammographie de dépistage, quelle(s)
A abcès mammaire est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
B effet indésirable de l'anti-aromatase

Énoncés
A elle est destinée aux femmes âgées de 50 à 74 ans
C mastite carcinomateuse B elle est à réaliser tous les 3 ans, comme le frottis
D mastite infectieuse cervico-vaginal
E état fibro-kystique C seule une incidence est obligatoire
Question 10 D la densité mammaire est classée ainsi  : 1 =  très
Quatre ans plus tard, la fille de Madame Debbie H. dense, 4 = très graisseux 45
vous consulte pour un carcinome canalaire infiltrant. E un résultat ACR 4 ou 5 nécessite un prélèvement
Que lui proposez-vous ? anatomopathologique
A une consultation d'annonce
Question 4
B une consultation d'oncogénétique
Comment orientez-vous votre interrogatoire à la
C une recherche de mutation chez sa fille de 17 ans
recherche de facteurs de risque de cancer du sein ?
D un examen gynécologique
A l'absence de mutation délétère identifiée de
E un soutien psychologique
BRCA1 ou BRCA2 chez la sœur de Madame L.
B les antécédents familiaux de cancer du sein, même
en l'absence de mutation identifiée
Cas clinique 27 + C les hyperplasies canalaires atypiques, les cicatrices
Vous êtes médecin traitant et vous voyez ce jour radiaires et les papillomes
Madame L., 50 ans, G4P3 (une fausse couche), sans D les situations d'hypo-œstrogénie  : puberté pré-
antécédent particulier, dans le cadre de son suivi coce, ménopause tardive, nulliparité, l'absence
gynécologique annuel. Elle n'est pas ménopausée, d'allaitement…
sous contraception œstroprogestative, porte des sou- E un niveau socio-économique bas
tiens-gorge de taille 100  D et a un indice de masse Question 5
corporelle à 30. Son dernier frottis date de 2 ans. Elle Vous revoyez Madame L. 15 jours plus tard qui vous
s'inquiète d'avoir reçu une convocation pour réali- ramène ses clichés de mammographie. Elle présente
ser une mammographie dans le cadre du dépistage au niveau du sein droit une tumeur a priori bénigne
ADECA. du quadrant inféro-externe de 20 mm.
Question 1 À propos des tumeurs bénignes du sein, quelle(s) est
Elle vous questionne donc sur le cancer du sein. (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
À propos du cancer du sein, quelle(s) est (sont) la (les) A la mastopathie fibro-kystique est la maladie
proposition(s) exacte(s) ? bénigne du sein la plus fréquente
A le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez B les fibroadénomes touchent principalement les
la femme femmes de 25 à 30 ans
B en 2012, le nombre de nouveaux cas était estimé à C la découverte d'un fibroadénome impose systéma-
80 000 tiquement un prélèvement anatomopathologique
C l'âge médian de diagnostic est de 51 ans D la découverte d'un fibroadénome impose systéma-
D le taux de survie à 5 ans est de près de 90 % tiquement une exérèse chirurgicale
Cas cliniques

E la sémiologie radiologique des mastopathies asso- B on peut proposer à cette patiente un stérilet au
cie : des masses kystiques, un placard de fibrose et cuivre
des microcalcifications C le DIU au cuivre est efficace 15  jours après la
pose
Question 6
D la stérilisation féminine par voie hystéroscopique
La mammographie du sein gauche retrouvait par
(Essure®) est une bonne alternative chez cette
contre une lésion du quadrant supéro-externe de
patiente
7 mm. Une biopsie a été réalisée, correspondant à un
E cinq ans après son cancer du sein, cette patiente
carcinome canalaire infiltrant (CCI) de grade 2 (3, 2, 1),
pourra bénéficier d'un traitement hormonal de la
RE 100 %, RP 90 %, HER2 non fait ; associé à du car-
ménopause
cinome canalaire in situ (CCIS) de grade intermédiaire.
Concernant les CCIS, quelle(s) est (sont) la (les) Question 11
proposition(s) exacte(s) ? Elle se demande maintenant si « des cellules cancé-
A il s'agit de carcinome ne comportant pas d'enva- reuses n'ont pas pu aller se balader partout dans son
hissement de la membrane basale corps ».
B ils représentent 15 % des cancers du sein Concernant le bilan d'extension, quelle(s) est (sont) la
C ils se traduisent le plus souvent radiologiquement (les) proposition(s) exacte(s) ?
sous forme de microcalcifications A il est recommandé de réaliser un bilan d'extension
D le risque métastatique est nul pour toutes les patientes présentant une tumeur
E ils ne nécessitent pas de bilan d'extension classée T2, T3 et T4
B il est recommandé de réaliser un bilan d'extension
Question 7
pour toutes les patientes présentant une tumeur
Concernant le traitement chirurgical des CCIS,
classée T3, T4 ou N + clinique
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
C le bilan d'extension recommandé peut être une
A il s'agit le plus souvent de lésions palpables donc
radiographie pulmonaire associée à une échogra-
ne nécessitant pas de repérage radiologique
phie abdominale et une scintigraphie osseuse
B une mastectomie peut être proposée en cas de
D le bilan d'extension recommandé peut être un
CCIS étendu
scanner thoraco-abdomino-pelvien et une tomo-
C il n'existe pas d'indication de ganglion sentinelle
graphie par émission de positrons au 18-fluoro-
pour les CCIS
46 déoxyglucose (TEP-TDM)
D la radiothérapie est systématique après un traite-
E il est nécessaire de réaliser un bilan d'extension en
ment conservateur
post-chirurgie pour les envahissements ganglion-
E les marges de tissu sain doivent être au moins de
naires macrométastatiques confirmés
2 mm
Question 12
Question 8
Concernant HER2, quelle(s) est (sont) la (les)
On est donc face à un CCI de 7 mm de grade 2 (3, 2,
proposition(s) exacte(s) ?
1), RE 100 %, RP 90 %, HER2 score 1 + ; associé à du
A il s'agit d'un oncogène faisant partie de la famille
CCIS de grade intermédiaire. L'échographie axillaire
des gènes SRC
réalisée dans le même temps que la mammographie
B il code un récepteur membranaire de type tyrosine
ne retrouve pas d'adénopathies suspectes.
kinase
Quel est le stade TNM de cette patiente ?
C son amplification est un facteur de bon pronostic
A T1aN0Mx
D un score à 1 croix est considéré comme un résultat
B T1aN0M0
négatif
C T1bN0Mx
E le trastuzumab est un anticorps monoclonal qui
D T1cN0Mx
bloque spécifiquement les récepteurs HER2
E T2N0M0
Question 9 Question 13
Quels sont les facteurs de mauvais pronostic du can- Vous la confiez au Dr M., chirurgien sénologue, pour
cer du sein ? la réalisation de son traitement chirurgical.
A âge < 35 ans À propos du traitement chirurgical, quelle(s) est (sont)
B taille de la tumeur > 10 mm la (les) proposition(s) exacte(s) ?
C envahissement ganglionnaire A en cas de foyer de microcalcifications, il est néces-
D grade SBR 3, Ki67 élevés et RH négatifs saire de réaliser un repérage préopératoire (harpon
E HER2 négatif ou repère cutané)
B l'examen extemporané permet de connaître la
Question 10 taille de la tumeur, le caractère in sano de l'exérèse
Elle s'inquiète, à juste titre, par rapport à sa contra- C en cas de foyer de microcalcifications, on réalise
ception hormonale. une radiographie de la pièce opératoire
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? D on réalise une lymphadénectomie sélective du
A seules les contraceptions contenant des œstro- ganglion sentinelle pour les tumeurs unifocales de
gènes sont contre-indiquées moins de 5 cm
Cas cliniques 1
E une mastectomie peut être indiquée en cas d'im- D le FCV est à réaliser après le toucher vaginal
possibilité de réaliser une radiothérapie E le FCV doit concerner l'exocol et l'endocol
Question 14 Question 2
Vous revoyez votre patiente 1 semaine après son trai- Vous recherchez des facteurs de risque de cancer du
tement chirurgical qui a consisté en une zonectomie col chez Madame D.
après repérage par harpon et technique du ganglion Citez les facteurs de risque du cancer du col.
sentinelle à gauche. Elle va plutôt bien, la cicatrisation A le HPV (Human Papillomavirus), principalement le
est en cours. Elle vous dit que son dossier doit être 6 et le 18
présenté en RCP pour discuter des traitements com- B le tabac
plémentaires dont elle bénéficiera. C l'âge précoce du premier rapport, les partenaires
À propos des traitements adjuvants, quelle(s) est multiples
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? D l'absence d'utilisation de contraceptifs oraux
A la radiothérapie est systématique après tout traite- E une population défavorisée
ment chirurgical, qu'il soit conservateur ou radical
Question 3
B la chimiothérapie néoadjuvante peut permettre de
À propos des HPV, quelle(s) est (sont) la (les)
réduire la taille tumorale et ainsi de réaliser une
proposition(s) exacte(s) ?
conservation mammaire
A il s'agit de virus à ARN
C la chimiothérapie de référence associe une anthra-
B ils sont associés aux cancers du col, de la vulve, de
cycline et du docétaxel
l'anus, voire de la sphère ORL
D l'hormonothérapie est prescrite, en cas de récep-
C les types 16 et 18 sont les plus rares
teurs hormonaux positifs, pour une durée de 3 ans
D l'infection à HPV est sexuellement transmissible
E l'hormonothérapie prescrite chez une patiente non
E les infections à HPV peuvent guérir seules en 1 à
ménopausée est un anti-aromatase (létrozole)
2 ans

Énoncés
Question 15
Question 4
Vous revoyez la patiente 6  mois après la fin de sa
Vous recevez les résultats du frottis de Madame D. et
radiothérapie. Elle est actuellement sous tamoxifène,
vous constatez un ASC-US.
plutôt bien toléré.
À propos du système Bethesda 2001, quelle(s) est
Comment organisez-vous son suivi à long terme ?
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? 47
A le suivi est uniquement réalisé par le médecin
A en cas de frottis ASC-US, on peut réaliser d'emblée
traitant
une colposcopie
B l'examen clinique est à réaliser de façon bi-annuel
B un résultat ASC-H impose un contrôle par frottis à
pendant 5 ans puis une fois par an à vie
6 mois
C une mammographie couplée à une échographie
C une colposcopie immédiate peut être réalisée
mammaire de façon annuelle
devant un frottis LSIL
D une échographie pelvienne annuelle est nécessaire
D un frottis HSIL impose une colposcopie d'emblée
pour les traitements par anti-aromatase
E les anomalies glandulaires au frottis peuvent être
E surveillance de la tolérance de l'hormonothérapie :
négligées et le FCV peut être contrôlé à 3 ans
bouffées de chaleur, arthralgies
Question 5
Vous avez également réalisé d'emblée une recherche
Cas clinique 28 ++ HPV qui revient positive pour les HPV 16 et 18. Vous
Vous êtes gynécologue et voyez ce jour en consulta- décidez devant l'association de ces deux résultats de
tion Madame D., agréable patiente de 47 ans G4P2, reconvoquer votre patiente pour une colposcopie.
dans le cadre d'une consultation gynécologique À propos de la colposcopie, quelle(s) est (sont) la (les)
standard. Elle est fumeuse et a bénéficié d'une sté- proposition(s) exacte(s) ?
rilisation tubaire lors d'une césarienne. Son dernier A elle n'est pas indispensable pour diriger les biopsies
frottis date de sa dernière grossesse, c'est-à-dire B elle permet de préciser la topographie des lésions
15 ans. C l'examen a lieu sous anesthésie locale, au bloc
opératoire
Question 1
D l'examen a lieu en trois temps : sans préparation, à
Vous réalisez un examen gynécologique ainsi que le
l'acide acétique puis au Lugol
frottis du col.
E ce n'est qu'après les trois temps que les biopsies
Quelles sont les affirmations vraies à propos du frottis
sont pratiquées
cervico-vaginal ?
A le frottis est à réaliser à partir de 20 ans et jusqu'à Question 6
65 ans chez les femmes qui ont eu des rapports Madame  D. vous fait part de ses recherches sur
B le FCV est à réaliser tous les 2 ans, comme la mam- internet et sur les néoplasies intraépithéliales cervi-
mographie de dépistage cales (CIN) et donc de ses questions. Concernant les
C le FCV est à réaliser tous les 3 ans après deux FCV néoplasies intraépithéliales cervicales (CIN), quelle(s)
normaux à 6 mois d'intervalle est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Cas cliniques

A il s'agit de lésions précancéreuses C la survie à 5 ans du stade IB est globalement bonne


B les CIN 1 et 2 sont de simples lésions infectieuses (85 %)
C les CIN 2 et 3 sont des lésions pré-invasives D le stade II correspond à une tumeur dépassant le
D le risque de développer un cancer du col pour les col mais sans atteindre la paroi pelvienne ni le tiers
patientes porteuses de CIN 3 est de 1 à 10 % inférieur du vagin
E l'adénocarcinome in situ est une lésion précancé- E une tumeur étendue aux organes de voisinage est
reuse qui survient en moyenne entre 25 et 30 ans classée IV
Question 7 Question 11
La patiente vous interroge maintenant sur les diffé- Quel bilan d'extension proposez-vous à cette
rents traitements possibles en cas de CIN confirmé. patiente ?
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A un cancer de stade IA2 ne nécessite pas de bilan
A l'abstention thérapeutique est possible en cas de d'extension
CIN 1 B un examen clinique rigoureux sous anesthé-
B en cas de persistance de CIN 1 à 18 mois, on peut sie générale est nécessaire en cas de tumeur
proposer à la patiente une vaporisation par laser macroscopique
ou une conisation C le scanner abdomino-pelvien est l'examen de
C dans tous les autres cas, la conisation est référence
recommandée D l'IRM abdomino-pelvienne est l'examen de référence
D la conisation peut être réalisée au bistouri froid ou E pour les cancers épidermoïdes, le dosage du SCC
au bistouri électrique (Squamous Cell Carcinoma) peut être utile pour le
E une hystérectomie complémentaire est recomman- suivi ultérieur
dée en cas d'adénocarcinome in situ
Question 12
Question 8 Vous traitez la patiente selon le traitement optimal.
Les biopsies ciblées réalisées lors de la colposcopie Vous revoyez la patiente un an après la fin de ses
retrouvent un CIN 2 à CIN 3 et vous proposez donc traitements.
logiquement à la patiente une conisation. À propos de la surveillance, quelle(s) est (sont) la (les)
À propos de la conisation, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
proposition(s) exacte(s) ? A les récidives surviennent le plus souvent dans l'année
48 A la conisation doit être réalisée sous anesthésie B la surveillance est essentiellement clinique
générale car il s'agit d'un geste très douloureux et C la surveillance repose sur l'IRM
hémorragique D la surveillance par dosage du SCC peut avoir un
B la conisation est une exérèse chirurgicale qui per- intérêt pour les adénocarcinomes
met de confirmer le caractère complet de l'exérèse E la surveillance doit être réalisée tous les 4 mois la
et de ne pas méconnaître un cancer associé première année puis tous les 6 mois pendant 3 ans
C les complications précoces de la conisation sont puis de façon annuelle
surtout marquées par les hémorragies
Question 13
D les conisations peuvent être responsables de com-
Deux ans après, Madame D. revient vous voir car elle
plications obstétricales
pense être ménopausée.
E la béance cervicale est une complication tardive de
À propos de la ménopause, quelle(s) est (sont) la (les)
la conisation
proposition(s) exacte(s) ?
Question 9 A la ménopause repose sur un diagnostic biologique
Malheureusement, la pièce de conisation retrouve un B la ménopause repose sur un diagnostic clinique
carcinome épidermoïde (FIGO IA2). C la ménopause se définit comme l'absence de
À propos du cancer du col, quelle(s) est (sont) la (les) règles depuis 6 mois
proposition(s) exacte(s) ? D la ménopause associe aménorrhée et signes
A c'est un cancer hormonodépendant climatériques
B l'âge moyen de survenue est 48 ans E les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et la
C le principal facteur de risque de cancer du col est le sécheresse vaginale font partie des signes climaté-
tabac riques typiques de ménopause
D la forme histologique la plus fréquente est
Question 14
l'adénocarcinome
Votre interrogatoire et votre examen clinique confir-
E les métrorragies sont les principales circonstances
ment le diagnostic de ménopause. Elle souhaite avoir
de découverte de cancer du col
des informations sur le traitement hormonal de la
Question 10 ménopause (THM).
À propos de la classification FIGO du cancer du col, À propos du THM, quelle(s) est (sont) la (les)
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? proposition(s) exacte(s) ?
A la classification FIGO est fondée sur les résultats de A le THM est proposé aux patientes qui présentent
l'imagerie un syndrome climatérique
B le stade IA2 correspond à un stade de carcinome B les principales contre-indications du THM sont le
micro-invasif non visible macroscopiquement cancer du sein et les maladies thromboemboliques
Cas cliniques 1
C le THM associe un œstrogène et un progestatif E étant donné son âge et son nombre d'enfants, il
D le THM provoque des « fausses règles » = hémorra- vous paraît licite de lui proposer une stérilisation
gie de privation tubaire
E le THM est prescrit pour maximum 10 ans
Question 2
Question 15 Le résultat du frottis cervico-utérin vous parvient au
Madame  D. s'inquiète pour sa fille âgée de 15  ans, bout de 15 jours et vous indique que Madame H. pré-
qui n'a jamais eu de rapport sexuel. sente toujours une lésion intraépithéliale de bas grade
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? (LIEBG = LSIL).
A la vaccination HPV est définie comme une préven- Que lui proposez-vous ?
tion primaire A contrôle FCU à 3 ans
B la vaccination HPV n'est pas remboursée par la B colposcopie avec biopsies
CPAM C contrôle FCU à 1 an
C la vaccination HPV peut aussi protéger des D conisation
condylomes E test HPV
D chez les patientes vaccinées, la surveillance par
FCV n'est pas indispensable Question 3
E vous proposez à Madame D. de réaliser un FCV de Vous réalisez donc la colposcopie et les biopsies. Le
dépistage chez sa fille résultat de l'anatomopathologie retrouve un CIN  2.
Vous expliquez à Madame H. la nécessité de réaliser
une conisation et le risque d'aggravation dans le cas
Cas clinique 29 ++ contraire. Madame H. est réticente et souhaite un
Madame H., 37  ans, vient vous voir en consulta- deuxième avis.
tion ce jour pour son contrôle gynécologique habi- Dix ans plus tard, votre collègue urgentiste débordé

Énoncés
tuel. Il s'agit d'une patiente fumeuse à raison de vous appelle car Madame H., que vous n'avez pas
15 paquets-années. Elle présente une obésité avec revue depuis, se présente aux urgences pour un
un IMC à 33. Elle est actuellement traitée par met- tableau de douleurs lombaires associées à des nau-
formine pour un diabète de type  2. La dernière sées et vomissements depuis cette nuit. Elle men-
HbA1c du mois dernier était à 7,8 %. Elle n'a pas tionne également des métrorragies de sang rouge de
vu l'endocrinologue depuis 2 ans. Elle ne présente faible abondance après les rapports sexuels depuis 49
pas d'autres antécédents médico-chirurgicaux 4 mois.
notables. Son traitement est composé de metformine et d'une
Sur le plan gynécologique et obstétrical, cette contraception microprogestative par Antigone Gé®
patiente est réglée depuis l'âge de 11 ans. Elle est (désogestrel).
G5P4 et actuellement sous contraception orale La patiente est apyrétique, la PA est à 123/68 mm Hg
(Leeloo Gé®  : lévonorgestrel-éthynilestradiol). Ses et la FC à 93. L'EVA est estimée à 9/10 et la patiente
dernières règles remontent à la semaine passée. ne tient pas en place.
Le dernier frottis cervico-utérin réalisé il y a 2  ans L'abdomen est souple et dépressible à la palpation, le
retrouvait une lésion intraépithéliale de bas grade transit est normal. Les orifices herniaires sont libres. Il
(LIEBG =  LSIL) pour laquelle elle ne s'est pas fait existe un choc lombaire franc à droite.
suivre. Le toucher vaginal retrouve un col induré, irrégulier, et
Elle vous dit ne pas avoir de partenaire fixe depuis la votre doigtier est taché de sang rouge. Le cul-de-sac
séparation avec son ex-mari il y a 5 ans. Elle n'exclut vaginal gauche semble empâté.
pas d'avoir d'autres enfants à l'avenir. Elle ne présente Quelle est l'étiologie la plus probable de ces métror-
aucune plainte fonctionnelle. ragies ?
A métrorragies sous progestatif
Question 1 B cancer de l'endomètre
Lors de la consultation, l'examen clinique que vous C cancer du col de l'utérus
pratiquez est sans particularité. Vous réalisez égale- D fausse couche débutante
ment un frottis cervico-utérin de dépistage. E GEU
Madame H. vous demande à la fin de la consultation
de lui renouveler son ordonnance de pilule pour 1 an. Question 4
²UBOU TPO HZOÏDPMPHVF EFQVJT MPOHUFNQT  DPNNFOU Quel bilan préconisez-vous ?
accédez-vous à sa requête ? A SCC
A vous acceptez B β-hCG
B vous lui prescrivez également un bilan biologique C glycémie
avec une exploration des anomalies lipidiques D bilan hépatique
C vous refusez et lui proposez une pilule E BU
microprogestative
D vous lui proposez un autre moyen de contracep- Question 5
tion à plus long terme compte tenu du défaut L'examen au spéculum retrouve une lésion bourgeon-
d'observance possible chez cette patiente nante d'au moins 4 cm sans atteinte vaginale.
Cas cliniques

Que faite vous ? Quel est le stade minimum de la d'un carcinome épidermoïde du col de l'utérus chez
lésion ? Madame H. Vous lui annoncez le diagnostic et envisa-
A biopsie du col gez de réaliser un bilan d'extension avant de discuter
B colposcopie de la prise en charge avec elle.
C stade IA2 Quels examens demandez-vous ?
D stade IB1 A IRM pelvienne
E stade IB2 B TDM abdomino-pelvienne
C scintigraphie osseuse
Question 6
D TEP-TDM
Vous récupérez le bilan de votre patiente, qui est légè-
E échographie hépatique
rement améliorée par les AINS et antispasmodiques :
Hb = 11,9 g/dl ; VGM = 79 ; leucocytes = 8 G/l ; pla- Question 10
quettes = 270 G/l ; TP = 92 % ; TCA = 1,02 ; glycémie =  Concernant la figure ci-dessous :
0,86  g/l ; β-hCG  : négatif ; Na+ = 141  mmol/l ; K+ = 
3,1 mmol/l ; ASAT = 28 UI/l (N < 20) ; ALAT = 32 UI/l (N
< 23) ; gamma-GT = 36 UI/l (N < 60) ; créatininémie = 
225 μmol/l (N < 110) ; urée = 12 mmol/l (N < 7) ; BU :
sang +, protéines +, leucocytes  –, nitrites –. L'ECG
réalisé de principe est strictement normal.
Vous évoquez donc ici le diagnostic de colique
néphrétique.
Quel examen d'imagerie demandez-vous en urgence ?
Avec quelle(s) précaution(s) ?
A échographie rénale
B TDM abdomino-pelvienne
C IRM pelvienne
D aucune précaution
E arrêt de la metformine
Question 7
50 L'échographie rénale que vous avez réalisée montre
une dilatation pyélocalicielle bilatérale sans objectiver
de calcul. Les bas uretères sont mal visualisés compte
tenu d'un pelvis d'aspect largement remanié sans Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
que le radiologue n'ait pu conclure sur cet aspect A il s'agit d'une IRM en coupe coronale séquence T1
iconographique. B il s'agit d'une IRM en coupe sagittale en séquence
Quelle mesure thérapeutique urgente doit être mise T1 gadolinium
en place ? C il s'agit d'une IRM en coupe sagittale en séquence T2
A correction de l'hypokaliémie D il s'agit d'une TEP-TDM en coupe sagittale
B mise en route d'une insulinothérapie IVSE E il s'agit d'une TDM-TAP injectée
C antibioprophylaxie en prévention d'une pyélo-
néphrite obstructive Question 11
D dérivation des urines par sonde urétérale ou L'IRM montre une lésion hétérogène de 5 cm de grand
néphrostomie percutanée axe avec une atteinte paramétriale gauche. Le toucher
E transfusion de deux CGR rectal retrouve une atteinte du paramètre gauche mais
le rectum est bien libre. Le bilan d'extension clinique et
Question 8 paraclinique est négatif chez cette patiente.
L'évolution de la patiente est rapidement favorable Quel est le stade FIGO de cette tumeur ?
après une prise en charge adéquate. Vous souhaitez A stade IA1
profiter de son hospitalisation pour faire le point sur B stade IB2
le plan gynécologique et notamment sur ces épisodes C stade IIIA
de métrorragies. Dans ce contexte, vous suspectez D stade IIIB
fortement un cancer du col utérin. E stade IV
Quels en sont les facteurs de risque ?
A rapports sexuels précoces Question 12
B hyperœstrogénie relative Madame H. est inquiète et vous interroge sur les
C tabagisme suites de la prise en charge.
D multiparité Quelle prise en charge thérapeutique lui proposez-
E exposition prolongée aux HPV oncogènes vous ?
A traitement chirurgical seul (colpohystérectomie
Question 9 élargie)
Malheureusement, comme vous le suspectiez, le B chimiothérapie néoadjuvante puis chirurgie en
résultat de l'anatomopathologie confirme l'existence second temps
Cas cliniques 1
C radiothérapie exclusive Elle a quatre enfants de trois pères différents ; elle a
D radio-chimiothérapie concomitante eu son premier fils à 17 ans et n'a pas vu de gyné-
E chimiothérapie et hormonothérapie pendant 5 ans cologue depuis la naissance de sa dernière fille. Mais
elle s'est fait prescrire par son médecin traitant une
Question 13 mammographie, qu'elle n'a toujours pas réalisée, et
Alors que tout se passait bien jusque-là, Madame H. un traitement substitutif de la ménopause, qu'elle
se présente à vous 10  jours après sa dernière cure prend maintenant depuis 10 ans, car il l'aide à bien
de chimiothérapie car elle ne se sent pas bien et se dormir.
sent plus fatiguée que d'habitude. Elle présente une
dyspnée à l'effort d'apparition progressive et vous Question 1
signale une prise de poids récente. Sa fréquence car- L'interrogatoire vous indique des saignements faibles
diaque est à 120 bpm et sa tension à 118/72 mm Hg. mais récidivants depuis plusieurs mois survenant sou-
Elle est fébrile à 38,7  °C. La saturation est à 98  % vent après un rapport sexuel.
en air ambiant. Cliniquement, il n'y a pas de signe Quelle est votre hypothèse diagnostique privilégiée ?
de lutte. A fibrome
Quel bilan préconisez-vous ? B polype
A NFS C cancer de l'endomètre
B procalcitonine D cancer du col
C hémocultures E ectropion
D ECG
E D-dimères Question 2
La patiente apporte un vieux dossier dans lequel vous
Question 14 retrouvez les résultats d'un frottis cervical indiquant
Le bilan résultat du bilan montre  : Hb =  8,7  g/dl, un frottis HSIL (High Grade Squamous Lesion) effec-

Énoncés
leucocytes =  910/mm3 dont 430/mm3  PNN, pla- tué il y a 10 ans. L'absence de frottis depuis plus de
quettes  =  25 000, CRP =  160, CA  125 augmenté. 10 ans vous paraît anormale.
L'ECG montre une tachycardie sinusale sans autre Quelle (s) est (sont) la (les) recommandation(s)
signe associé. La radiographie de thorax montre un actuelle(s) en France en matière de dépistage du can-
épanchement pleural bilatéral de légère abondance. cer du col ?
L'écho-Doppler des membres inférieurs est normal. A le dépistage commence à 25 ans 51
Quelle est votre prise en charge ? B le dépistage est proposé dès le premier rapport
A isolement sexuel
B antibiothérapie probabiliste à large spectre de type C le frottis peut être substitué par une colposcopie
pipéracilline-tazobactam (Tazocilline®) et amika- D le frottis sera répété tous les 3 ans, après deux frot-
cine (Amiklin®) tis normaux à 1 an d'intervalle
C anticoagulation préventive E le dépistage est proposé jusqu'à 80 ans
D injection de G-CSF
E corticothérapie systémique 1 mg/kg Question 3
Si vous aviez été le destinataire des résultats de ce
Question 15 frottis, qu'auriez-vous fait ?
Madame H décèdera finalement quelques mois plus A une conisation
tard malgré votre prise en charge. Sa fille s'interroge B une échographie pelvienne
sur son risque personnel de cancer du col et vous C un typage du virus HPV
demande quelle surveillance mettre en place. Que lui D une biopsie guidée par la colposcopie
répondez-vous ? E un frottis de contrôle
A FCU tous les ans
B surveillance standard par FCU tous les 3 ans
Question 4
C enquête génétique
Parmi les documents que vous remet la patiente, il
D colposcopie ± biopsie tous les ans
apparaît qu'elle avait bénéficié d'une colposcopie avec
E conisation à titre prophylactique
une biopsie d'une anomalie de la lèvre antérieure du
col. Le compte rendu de l'examen histologique de la
biopsie indique qu'il s'agissait d'une dysplasie de haut
Cas clinique 30 ++ grade (CIN 3).
Une patiente de 50 ans consulte pour des métror- Quel(s) aurai(en)t dû être le(s) traitement(s) de cette
ragies évoluant depuis quelques semaines. Elle dysplasie sévère (CIN 3) ?
vous parle de sa mère décédée d'un cancer du A une conisation à l'anse électrique
sein et d'une sœur chez qui a été diagnostiqué B une hystérectomie
un cancer du sein à 45  ans, mais elle ne déclare C une hystérectomie avec annexectomie
aucun antécédent personnel particulier hormis D une destruction au laser des anomalies
une consommation régulière de tabac, estimée à E une simple surveillance avec nouvelle colposcopie
30 paquets-années. 6 mois plus tard
Cas cliniques

Question 5 A traitement hormonal substitutif


Après votre interrogatoire minutieux, vous examinez B alcool
la patiente. L'examen au spéculum montre un gros C tabac
col, que vous avez photographié. D premiers rapports précoces
E partenaires multiples
Question 9
Après appel de l'histologiste, le diagnostic de carci-
nome épidermoïde est retenu.
Avant de présenter le dossier en RCP, quels examens
complémentaires prescrivez-vous pour pouvoir discu-
ter du dossier ?
A IRM pelvienne
B TEP-scanner
C scintigraphie osseuse
D TDM-TAP
E hystérosalpingographie
Question 10
Vous avez prescrit une IRM en précisant au radiologue
que, s'agissant d'un cancer du col, il est souhaitable
que l'IRM remonte jusqu'au niveau des vaisseaux
Que proposez-vous de faire à la patiente ? rénaux.
A un frottis cervical Quelles informations importantes pour le choix thé-
B des biopsies du bourgeonnement rapeutique recherchez-vous sur cette IRM pelvienne ?
C une colposcopie A la taille de la tumeur
D une conisation B la nature histologique de la tumeur
E une recherche du virus HPV C l'infiltration des paramètres
D l'atteinte des ganglions pelviens
Question 6
E l'atteinte des ganglions lombo-aortiques
52 Concernant le reste de votre examen clinique, quelle(s)
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Question 11
A le reste de votre examen clinique comportera un L'IRM pelvienne montre une tumeur de 4,5 cm, infil-
examen mammaire car le cancer du sein est comme trant les paramètres proximaux, sans atteinte des
le cancer du col, un cancer hormonodépendant ganglions pelviens. Il n'y a pas non plus d'hyperfixa-
B vous ne réalisez pas de toucher vaginal car il y a un tion au TEP-scanner.
risque de saignement important Quel est le stade FIGO de cette tumeur ?
C vous palpez les aires ganglionnaires inguinales à la A I
recherche de métastase ganglionnaire B II
D vous faites une biopsie de l'endomètre à la pipelle C III
de Cornier D IV
E toutes les réponses sont fausses E V
Question 7 Question 12
Vous réalisez des biopsies cervicales et une biopsie Vous présentez son dossier en RCP : quels traitements
de l'endomètre à la pipelle de Cornier. Votre toucher proposez-vous ?
vaginal retrouve une tumeur indurée, saignant au A conisation
contact et infiltrant les paramètres proximaux. Vous B colpohystérectomie élargie
récupérez les résultats de vos biopsies cervicales qui C cryothérapie
confirment un carcinome cervical. D chimiothérapie
Ce résultat est incomplet car il n'indique pas le type E radiothérapie
de carcinome cervical. Pouvez-vous préciser les deux
Question 13
types histologiques les plus fréquents ?
La RCP tranche pour une radio-chimiothérapie conco-
A adénocarcinome
mitante, une curiethérapie que vous organisez.
B carcinome épidermoïde
Sa fille de 30 ans vient vous voir, inquiète, car elle a peur
C épithélioma basocellulaire
d'avoir le même cancer que sa mère. Elle a entendu
D mélanosarcome
parler d'un vaccin contre le cancer du col de l'utérus.
E carcinome spinocellulaire
Que lui dites-vous ?
Question 8 A vous lui proposez le vaccin car, du fait de ses antécé-
La patiente vous interroge sur les facteurs de risque dents familiaux, elle est à risque élevé de cancer du col
de cancer du col qu'elle n'aurait pas évités. Quels B le vaccin est remboursé pour toute femme vierge,
sont-ils ? quel que soit son âge
Cas cliniques 1
C il existe un vaccin quadrivalent contre les virus HPV Question 5
16, 18, 6, 11 Si vous aviez posé le diagnostic d'infection génitale
D d'après le calendrier vaccinal, le vaccin peut être haute compliquée d'un abcès tubo-ovarien, quelle(s)
proposé à toute fille entre 11 et 14 ans aurai(en)t été l'(les) option(s) thérapeutique(s) ?
E le vaccin ne dispense pas d'une surveillance A un drainage de l'abcès tubo-ovarien par voie
annuelle par frottis cœlioscopique
B un drainage de l'abcès tubo-ovarien par voie vagi-
nale sous contrôle échographique
Cas clinique 31 ++ C un drainage de l'abcès tubo-ovarien sous contrôle
scanographique
Vous voyez en consultation Madame  C., âgée de
D une antibiothérapie à large spectre exclusive
42 ans, G7P3, sans aucun suivi gynécologique depuis
E aucune de ces propositions
6 ans. La patiente est adressée par son médecin trai-
tant en raison de la découverte d'une anomalie cytolo- Question 6
gique lors de son frottis cervico-utérin (FCU) réalisé il y a Vous optez pour la réalisation d'un nouveau FCU
2 ans (« Frottis de qualité satisfaisante avec des cellules qui confirme la présence d'atypies cellulaires de haut
malpighiennes et glandulaires, classées ASC-US ».). La grade.
patiente vous dit être débordée depuis son divorce. Que proposez-vous ?
Dans ses antécédents familiaux, vous notez un décès A une conisation thérapeutique
suite à un cancer du sein à l'âge de 42  ans chez sa B un FCU dans 6 mois
mère et un cancer de l'ovaire chez sa tante maternelle C une PCR HPV
âgée de 60  ans en cours de traitement. La patiente D une colposcopie avec des biopsies
fume environ 25 cigarettes par jour depuis 20 ans. E un examen vulvo-vaginal et de la marge anale
Question 1 Question 7

Énoncés
En présence d'un frottis ASC-US, quelles sont les Les biopsies réalisées sous colposcope mettent en évi-
options thérapeutiques ? dence des lésions histologiques malpighiennes de haut
A une conisation à l'anse grade de type CIN 3 (Cervical Intraepithelial Neoplasia).
B une surveillance clinique Votre examen clinique est sans particularité.
C une biopsie cervicale sous anesthésie générale Que proposez-vous ?
D une colposcopie avec biopsies dirigées 53
A une hystérectomie
E un contrôle cytologique à 6 mois B un dosage du marqueur sanguin SCC
F une recherche d'HPV à haut risque C un contrôle clinique à 6 mois
Question 2 D une surveillance à 3–6  mois avec nouveau FCU
Quel est le risque de lésion de type CIN 2–3 devant un ± colposcopie
frottis initialement ASC-US ? E une conisation à l'anse
A 5 à 15 % Question 8
B 20 à 30 % Finalement, malgré vos conseils, Madame C. est per-
C < 1 % due de vue pendant 2 ans. Elle revient vous voir car
D > 50 % depuis quelques semaines elle est gênée par des sai-
E aucune de ces propositions gnements pendant les rapports sexuels. Elle souhaite
Question 3 une contraception pour arrêter ces saignements.
Quelle est la cellule impliquée en cas de FCU de type Quelle complication redoutez-vous ?
ASC-US ? A adénocarcinome malpighien
A la cellule glandulaire cervicale B adénocarcinome endométrial
B la cellule malpighienne cervicale C une récidive de CIN 3
C la cellule transitionnelle cervicale D carcinome in situ
D la cellule de la membrane basale E aucune de ces propositions
E aucune de ces propositions Question 9
Question 4 Vous suspectez un cancer du col envahissant le vagin.
Vous apprenez que la patiente a consulté aux Au spéculum, vous percevez une tumeur bourgeon-
urgences il y a 10  jours pour une infection génitale nante du col de 2 cm, saignant au contact et légère-
haute non compliquée. ment nécrotique.
Quels peuvent être les symptômes associés à ce diag- En cas de cancer du col HPV-induit, quelle est la forme
nostic ? histologique la plus fréquente ?
A leucorrhées malodorantes A adénocarcinome
B dysménorrhée B carcinome épidermoïde
C brûlures mictionnelles C carcinosarcome
D pertes sanglantes D carcinome à petites cellules
E fièvre E carcinome à grandes cellules
Cas cliniques

Question 10 Cas clinique 32 ++


Quels éléments font partie du bilan initial de la
Une femme âgée de 51  ans consulte pour le
maladie, en supposant qu'il s'agisse d'une lésion de
renouvellement de sa contraception. Elle est taba-
20 mm limitée au col ?
gique et a pour antécédents trois césariennes,
A biopsie de la lésion avec analyse anatomopatholo-
des migraines avec aura, une dyslipidémie et un
gique
indice de masse corporelle à 35  kg/m2. Elle n'a
B TEP-TDM
plus de suivi gynécologique depuis 5  ans. Elle est
C cœlioscopie avec cytologie péritonéale et curage
asymptomatique.
lombo-aortique
D IRM abdomino-pelvienne Question 1
E dosage du SCC Quel prélèvement réalisez-vous lors de votre examen
gynécologique ?
Question 11
Quels sont les facteurs pronostic ayant un impact sur Question 2
la survie en cas de cancer du col en général ? Quelle contraception lui proposez-vous ?
A l'âge de la patiente A des patchs Evra® (éthinylestradiol, norelgestromine)
B l'atteinte ganglionnaire B un stérilet Mirena® (lévonorgestrel)
C la présence d'une séropositivité VIH C Adépal® (éthinylestradiol, lévonorgestrel)
D le stade FIGO D un stérilet au cuivre
E la consommation tabagique active E Ellaone® (ullipristale d'acétate)
Question 12 Question 3
Vous souhaitez réaliser une évaluation non chirurgi- Quelle est la définition de la ménopause ?
cale du statut ganglionnaire. A l'arrêt définitif des rapports sexuels pour une
Quel est l'outil d'imagerie qui présente la meilleure femme
pertinence diagnostique ? B l'impossibilité de concevoir
A l'IRM abdomino-pelvienne C une aménorrhée définitive par épuisement de la
B la TDM abdomino-pelvienne réserve folliculaire ovarienne
C la TEP-TDM D une augmentation des androgènes sériques
D l'échographie abdomino-pelvienne E toutes femmes ayant plus de 50 ans
54 E aucune de ces propositions
Question 4
Question 13 Quels sont les critères en faveur de la malignité d'un
Quels sont les facteurs prédictifs d'envahissement kyste ovarien ?
ganglionnaire dans le cancer du col ? A un kyste ovarien de plus de 7 cm
A la présence d'embols lymphovasculaires B des cloisons épaisses
B l'âge de la patiente C un kyste uniloculaire
C la taille de la tumeur D la présence de végétations endokystiques
D l'atteinte de l'endocol E un kyste liquidien pur
E l'atteinte des paramètres
Question 5
Question 14 Quels sont les facteurs de risque de cancer de l'ovaire
Finalement, il s'agit d'une tumeur de stade FIGO IIA. que vous recherchez à l'interrogatoire ?
Quelles structures peuvent être atteintes avec ce A un parcours de procréation médicalement assistée
stade FIGO ? B un antécédent personnel de cancer colique
A le col de l'utérus C un antécédent de GEU
B le rectum D la prise d'une contraception œstroprogestative
C les deux tiers supérieurs du vagin E une ménopause précoce
D le tiers inférieur du vagin
Question 6
E les paramètres
À l'examen gynécologique, le col est sain et l'annexe
Question 15 gauche augmentée de volume. L'examen clinique est
Vos examens complémentaires vous conduisent à normal par ailleurs. L'échographie pelvienne est en
opter pour une radio-chimiothérapie concomitante. faveur d'une tumeur maligne de l'ovaire.
Une chirurgie sera prévue à distance. Quels examens complémentaires prescrivez-vous ?
Quels sont les deux principaux génotypes d'HPV res- A une biopsie de la masse ovarienne
ponsables des cancers invasifs du col de l'utérus ? B une IRM pelvienne
A les génotypes 6 et 12 C une TDM thoraco-abdomino-pelvienne
B les génotypes 16 et 18 D une radiographie pulmonaire et une échographie
C les génotypes 15 et 19 hépatique
D les génotypes 17 et 16 E un dosage de l'antigène carcino-embryonnaire (ACE)
E aucune de ces propositions F un dosage du CA 125
Cas cliniques 1
Question 7 A une patiente présentant un carcinome ovarien
Les examens d'imagerie sont en faveur d'une tumeur séreux de haut grade
maligne localisée à l'ovaire gauche sans lésion de car- B une patiente dont un parent au premier degré pré-
cinose péritonéale. Le CA 125 est dosé à 327 U/ml. sente un syndrome de Lynch
Quelles sont les causes d'augmentation du CA 125 ? C une patiente dont le frère présente une mutation
A seul le cancer de l'ovaire peut causer une telle aug- BRCA2
mentation de ce marqueur D une patiente présentant successivement un cancer
B l'endométriose de l'ovaire et un cancer du sein
C les fibromes utérins E un antécédent familial de cancer du sein chez un
D le cancer colorectal homme (père, frère, etc.)
E l'alcool
Question 11
Question 8 Votre patiente a terminé son traitement. Elle souhaite
Votre patiente est prise en charge dans un centre savoir quelle sera sa surveillance.
spécialisé en cancérologie. Il est décidé une cœlio- Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
scopie exploratrice. Une annexectomie gauche et une A la surveillance est principalement clinique, aidée
cytologie péritonéale sont effectuées. L'exploration du suivi du CA 125
abdomino-pelvienne ne retrouve pas d'anomalie et B il est nécessaire de réaliser une échographie pel-
l'ovaire droit paraît sain. L'examen anatomopatholo- vienne annuelle
gique décrit une tumeur de type cystadénocarcinome C une IRM tous les 2 mois
séreux de haut grade, limité à l'ovaire, sans effraction D le suivi peut être alterné avec le médecin traitant
capsulaire. Il s'agit donc d'un stade IA. E un suivi n'est pas nécessaire
Quelle est la suite de votre prise en charge ?
Question 12
A le dossier complet de la patiente est présenté en
La patiente vient vous voir pour sa visite de contrôle.

Énoncés
RCP
Elle se plaint d'un prurit du sein droit et plus précisé-
B une deuxième opération doit être program-
ment au niveau du mamelon.
mée pour réaliser une hystérectomie totale, une
annexectomie controlatérale, des curages pelvien,
lombo-aortique et inguinaux
C une chimiothérapie première doit être réalisée pour 55
éviter l'essaimage lors de la reprise chirurgicale
D la résection de la tumeur étant totale, il n'est
pas nécessaire de réaliser d'autre traitement ; la
patiente est guérie
E une deuxième opération doit être programmée
pour réaliser une hystérectomie totale, une
annexectomie controlatérale, des curages pelvien
et lombo-aortique, une omentectomie infragas-
trique, une appendicectomie ainsi que des biopsies
péritonéales
Question 9
La patiente a été réopérée. Vous la revoyez en consul-
tation postopératoire. Elle est accompagnée de sa
fille, étudiante en médecine, qui souhaite vous poser Quels sont les diagnostics les plus probables ?
plusieurs questions. Elle est inquiète pour sa mère et A un eczéma de la plaque aréolo-mamelonnaire
pour elle-même. B une réaction allergique à la chimiothérapie
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? C une maladie de Paget
A la fille de la patiente doit faire de toute urgence un D un carcinome mammaire
bilan oncogénétique E une érosion due aux frottements avec les vêtements
B une chimiothérapie adjuvante n'est pas nécessaire
Question 13
C le tabac est un facteur de risque du cancer de
Vous supposez qu'il s'agit d'une maladie de Paget du
l'ovaire
sein.
D chez une femme, le cancer de l'ovaire est plus fré-
Quelle est la prise en charge adaptée ?
quent que le cancer du sein
A un traitement par corticoïdes
E l'incidence du cancer de l'ovaire est de 8 pour
B une biopsie cutanée de la plaque aréolo-
100 000 femmes par an
mamelonnaire
Question 10 C une cytoponction
Quelles sont les indications de recherche oncogéné- D une macrobiopsie
tique ? E une exérèse complète de la lésion
Cas cliniques

Question 14 A vous proposez à la patiente une amniocentèse


Une mastectomie totale est décidée lors d'une RCP. B vous proposez à la patiente une biopsie de
Quelles sont les complications liées au curage axil- trophoblaste
laire ? C le diagnostic de trisomie 21 est possible via l'ADN
A une impotence fonctionnelle complète du bras libre circulant dans le sang maternel avec une
dans les suites postopératoires excellente fiabilité
B des neuropathies séquellaires D vous proposez un suivi échographique fœtal par
C un lymphœdème des échographistes spécialisés en médecine fœtale
D une algoneurodystrophie E le taux de β-hCG de cette patiente indique aussi un
E pas de complication risque accru de pathologie vasculaire placentaire
Question 5
Vis-à-vis de la prise d'acide valproïque, quelle(s) est
Cas clinique 33 ++ (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Une femme de 27 ans consulte le 18 août 2014 pour A ce médicament est un agent tératogène
sa première grossesse. La date des dernières règles est B il peut entraîner des anomalies d'hémostase fœtale
le 23 juin 2014 et elle a toujours eu des cycles irrégu- C il entraîne un risque de diminution du quotient ver-
liers. Devant une aménorrhée plus longue que d'habi- bal des enfants exposés in utero
tude, elle a fait un test de grossesse qui est positif. La D vous demandez au neurologue qui suit la patiente
grossesse est datée du 28 juillet 2014. de modifier ce traitement pour un traitement
Elle a comme antécédent une épilepsie de type grand antiépileptique
mal actuellement traitée par acide valproïque et très E vous ne demandez pas au neurologue de changer
bien équilibrée, et une allergie à la pénicilline. Son ce traitement
IMC est 28. Elle fume 15 cigarettes par jour.
Question 6
Question 1 Vis-à-vis du tabagisme de la patiente, quelle(s) est
Quel est le moyen le plus fiable pour déterminer le (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
début d'une grossesse ? A il augmente significativement le risque de préma-
A le taux de β-hCG plasmatique avant 12 SA turité
B la mesure du sac ovulaire à 8 SA B il augmente significativement le risque de mort
56 C la mesure du sac ovulaire à 10 SA subite du nouveau-né
D la mesure de la clarté nucale de l'embryon à 12 SA C vous optez pour le conseil minimal pour faire dimi-
E la mesure de la longueur cranio-caudale de l'em- nuer son intoxication
bryon à 12 SA D vous lui conseillez l'usage des cigarettes électro-
niques
Question 2
E la substitution nicotinique n'a pas prouvé son effi-
La mesure de la clarté nucale pour l'évaluation du
cacité dans l'amélioration du bien-être fœtal
risque de trisomie 21 se fait :
A par des praticiens agréés par des réseaux de Question 7
périnatalité Quels sont les examens biologiques obligatoires lors
B sur des coupes cervicales transverses strictes embryon- de la déclaration de la grossesse ?
naires A NFS
C sur des coupes sagittales strictes embryonnaires B glycémie à jeun
D entre 9 SA + 0 jour et 12 SA + 6 jours C dépistage du risque de trisomie 21
E entre 11 SA + 0 jour et 13 SA + 6 jours D Ag HBs
E détermination du groupe sanguin maternel
Question 3
Cette patiente à la date de votre première consulta- Question 8
tion souhaite un dépistage du risque de trisomie 21. Concernant le risque de diabète gestationnel chez
Quelle sera la méthode de dépistage la plus fiable ? cette patiente au premier trimestre, quelle(s) est (sont)
A un test non invasif fondé sur l'ADN libre fœtal cir- la (les) proposition(s) exacte(s) ?
culant dans le sang maternel A ce risque est augmenté du fait de son IMC
B la mesure de la clarté nucale B vous évaluez ce risque par la glycémie à jeun
C la détermination du risque combiné de trisomie 21 C vous évaluez ce risque par une hyperglycémie pro-
D le dosage de marqueurs sériques entre 14  SA et voquée par voie orale
17 SA (α-fœtoprotéine et β-hCG libre) D vous évaluez ce risque par une glycémie à jeun et
E le dosage des marqueurs sériques maternels entre postprandiale
11 SA + 0 jour et 13 SA + 6 jours (PAPP-A et frac- E vous évaluez ce risque par un cycle glycémique
tion libre de la β-hCG)
Question 9
Question 4 Cette femme est rhésus négatif. Elle se présente le
Le dépistage du risque de trisomie 21 revient à 1/219, 4  septembre pour des saignements en rapport avec
avec la distribution suivante des marqueurs  : β-hCG un décollement ovulaire peu important. Le père de
libre à 3,8 MoM, PAPP-A à 0,86 MoM. l'enfant est rhésus négatif.
Cas cliniques 1
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A parce qu'elle ressent des contractions utérines
A vous ne pratiquez pas une injection de gammaglo- B parce qu'elle a une rupture des membranes
bulines anti-D C parce que la tête est engagée
B vous pratiquez une injection de gammaglobulines D parce que le col est raccourci
anti-D E si l'on notait des modifications cervicales significa-
C vous injectez une dose de 200 μg de gammaglo- tives à deux examens successifs rapprochés
bulines anti-D
Question 14
D vous injectez une dose de 300 μg de gammaglo-
La patiente devrait bénéficier :
bulines anti-D
A d'une antibioprophylaxie par pénicilline G
E vous prescrivez plutôt un génotypage érythrocy-
B d'une antibioprophylaxie par amoxicilline-acide
taire fœtal (Ag D) par ADN libre circulant dans le
clavulanique
sang maternel
C d'une antibioprophylaxie par céfazoline
Question 10 D d'une antibioprophylaxie par clindamycine
Le 14 janvier 2015, la NFS montre une hémoglobine E d'une antibioprophylaxie par érythromycine
à 10,8 g/dl. Question 15
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Le 3 mai à 4 h 00 du matin, la patiente est en travail.
A il y a une anémie Elle arrive aux urgences obstétricales à une dilatation
B il n'y a pas d'anémie de 5 cm. Le toucher de la sage-femme est reporté sur
C vous supplémentez la patiente en fer vu la fré- le diagramme suivant.
quence de la carence martiale
D vous supplémentez la patiente en fer par du fer
injectable
E vous demandez un dosage de la ferritine

Énoncés
Question 11
Concernant le dépistage du streptocoque B chez
cette patiente, vous optez pour :
A un dépistage du portage vaginal entre 24 et 28 SA
B un dépistage du portage vaginal entre 38 et 41 SA 57
C une recherche de l'ADN du streptocoque B à l'en-
trée en travail de la patiente A il s'agit d'une présentation OIDP
D un traitement maternel en cas de positivité du pré- B il s'agit d'une présentation OIGA
lèvement vaginal C il s'agit d'une présentation du sommet
E l'absence de traitement d'un portage maternel du D il s'agit d'une présentation au bon pronostic
streptocoque B mécanique
E la rotation de la tête se fera de 45° en arrière pour
Question 12
le dégagement de la tête fœtale
La patiente arrive le 28 avril sans avoir accouché.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A le dépassement de terme affecte 20  % des
grossesses Cas clinique 34 ++
B on ne peut être sûr du terme chez cette patiente Une femme de 30 ans, ayant eu trois enfants à terme
car elle a des cycles irréguliers avec des accouchements non compliqués, consulte
C vous déclenchez immédiatement l'accouchement pour le début d'une nouvelle grossesse le 23  mars.
dans tous les cas La date des dernières règles est le 12  février. Elle a
D vous pouvez surveiller le bien-être fœtal par toujours eu des cycles réguliers d'environ 28 jours et
enregistrement du rythme cardiaque fœtal et l'échographie de datation que vous pratiquez est en
échographie toutes les 48 heures jusqu'à 41 SA accord avec la date de l'ovulation. Elle bénéficie d'un
+ 6 jours traitement anticoagulant au long cours par antivita-
E vous pouvez surveiller le bien-être fœtal par enre- mine  K pour antécédent d'embolie pulmonaire sans
gistrement du rythme cardiaque fœtal et échogra- causes favorisantes retrouvées. Ce traitement a été
phie toutes les 48 heures jusqu'à 42 SA + 6 jours immédiatement remplacé par une HBPM à dose cura-
tive par son cardiologue dès le diagnostic de gros-
Question 13
sesse connu. Son IMC est de 22.
Le 2  mai à 19  h  00, la patiente consulte pour des
contractions utérines et un écoulement liquidien. Les Question 1
bruits du cœur sont perçus, la présentation est lon- Concernant les dates clefs de sa grossesse, quelle(s)
gitudinale, céphalique, le col est mi-long, perméable est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
au doigt, le segment inférieur est amplié, la tête est A la date présumée de début de grossesse est le
engagée. Il y a une rupture prématurée des mem- 26 février
branes. Comment affirmeriez-vous que cette femme B la date présumée de début de grossesse est le
est en travail ? 5 mars
Cas cliniques

C la date d'accouchement sera le 26 novembre C HGPO


D la date d'accouchement sera le 20 novembre D HCV
E l'accouchement ne sera plus prématuré au-delà du E Ag HBs
26 octobre
Question 7
Question 2 L'échographie effectuée le 16  juillet montre un pla-
Parmi ces examens, quels sont ceux obligatoires en centa recouvrant. À ce terme, quelle(s) est (sont) la
début de grossesse ? (les) proposition(s) exacte(s) ?
A NFS A cette placentation est associée à un risque accru de
B ECBU métrorragies
C toxoplasmose B cette placentation est associée à un risque accru de
D TPHA-VDRL rupture prématurée des membranes
E VIH C cette placentation est définitive
Question 3 D cette placentation n'est pas définitive
Concernant la déclaration de la grossesse, quelle(s) E vous informez la patiente qu'elle aura une césa-
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? rienne
A on peut la faire jusqu'à 16 SA
B on peut la faire jusqu'au 19 avril Question 8
C on peut la faire jusqu'au terme Le 5 septembre, la patiente souffre de façon impor-
D il faut y indiquer la date présumée de la naissance tante d'une sciatalgie non calmée par une perfusion
E il faut y indiquer la date présumée de la grossesse de paracétamol. Que lui proposez-vous comme antal-
giques à ce terme ?
Question 4 A infiltration de corticoïdes
Ce cliché montre un embryon entre 11 et 13 SA : B anti-inflammatoires non stéroïdiens durant 48 heures
C corticoïdes
D antalgiques de palier II (paracétamol +  codéine,
Contramal®…)
E antalgiques morphiniques

58 Question 9
Le 10 septembre, la hauteur utérine devrait être :
A 24 cm
B 26 cm
C 29 cm
D 32 cm
E 34 cm

Question 10
Le 23 septembre, la patiente consulte pour quelques
contractions utérines. L'échographie effectuée en
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? urgence est la suivante.
A la clarté nucale est normale
B la clarté nucale est anormale
C la clarté nucale est mesurée correctement
D la clarté nucale n'est pas mesurée correctement
E la clarté nucale peut indiquer un risque d'anomalie
autre que la seule trisomie 21
Question 5
Que proposeriez-vous si la clarté nucale de l'embryon
à 12 SA avait été mesurée à 4,3 mm ?
A contrôle échographique 8 jours plus tard
B amniocentèse
C biopsie de trophoblaste
D détermination des taux de la PAPP-A et de la frac-
tion libre de la β-hCG
E avis auprès d'un centre pluridisciplinaire de dia-
gnostic prénatal (CPDPN) Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Question 6
Quels sont les examens obligatoires au 6e mois ? A le col est normal
A NFS B le col est trop court pour l'âge gestationnel
B ferritine C le col est fermé
Cas cliniques 1
D le col a un orifice interne ouvert Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
E l'état du col utérin indique un risque élevé d'ac- A c'est un ECG fœtal
couchement prématuré B c'est un tracé anormal car peu réactif
C c'est un tracé normal car réactif et oscillant
Question 11
D le rythme cardiaque fœtal pendant le travail ne
Vous revoyez cette patiente le 5  octobre et la gros-
peut être interprété qu'en fonction des contrac-
sesse se déroule normalement. Quelles sont vos pres-
tions utérines
criptions à ce terme ?
E le rythme cardiaque durant le travail va évoluer
A échographie obstétricale
physiologiquement et progressivement vers une
B radiopelvimétrie
tachycardie jusqu'à la naissance
C protéinurie et glycosurie
D consultation d'anesthésie Question 15
E enregistrement hebdomadaire du rythme car- La douleur des contractions utérines est jugée très
diaque fœtal jusqu'au terme importante chez cette femme lors de son accouche-
ment et elle vous demande de la soulager. Elle est à
Question 12 3 cm de dilatation. Vous pourriez proposer :
Lors de votre examen le 12 octobre, vous mettez en A une analgésie péridurale
évidence une présentation du siège. B le protoxyde d'azote
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? C l'administration de morphiniques de type nalbu-
A cette présentation du siège à ce terme est courante phine (Nubain®)
B cette présentation à ce terme est définitive D l'administration de morphine sous-cutanée
C vous programmez une césarienne lors de cette E l'association paracétamol-codéine
consultation
D vous proposez à la patiente une version par

Énoncés
manœuvre externe
E la présentation du siège est parfois associée à une
Cas clinique 35 ++
malformation utérine ou fœtale Madame R., 25  ans, G2P0 (deux fausses couches
spontanées en 2011 et 2012), consulte car elle vou-
Question 13 drait une contraception d'urgence suite à un rapport
La patiente entre en travail à 39 SA. Concernant les sexuel non protégé la veille avec son petit ami. Elle ne
modifications cervicales chez cette patiente durant présente pas d'antécédent médical particulier. Elle ne 59
le travail, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) fume pas. Sa PA est mesurée à 120/60 mm Hg.
exacte(s) ?
A elles débuteront vraisemblablement par un efface- Question 1
ment du col suivi de la dilatation Quelles sont les différentes possibilités pour une
B elles débuteront vraisemblablement par une dilata- contraception du lendemain chez Madame R. ?
tion concomitante de l'effacement du col A lévonorgestrel dans les 72 heures maximum
C l'engagement de la présentation est concomitant B DIU aux progestatifs dans les 5 jours
de la dilatation C DIU au cuivre dans les 5 jours
D l'engagement de la présentation est indépendant D ulipristal d'acétate dans les 72 heures maximum
de la dilatation E absence de contraception d'urgence si rapport
E la dilatation cervicale s'accompagne toujours non protégé avec oubli de pilule il y a 3 jours
d'une rupture de la poche des eaux Question 2
Question 14 Quelles sont les précautions d'emploi du lévonorges-
Voici le rythme cardiaque fœtal enregistré durant le trel ?
travail de la patiente à 4 cm de dilatation. A hypersensibilité au produit
B le poids n'est pas un facteur prédictif du succès du
lévonorgestrel
C il est déconseillé en cas d'antécédent de salpingite
ou de GEU
D il est contre-indiqué en cas de diabète
E il peut être inducteur enzymatique

Question 3
Finalement, la patiente ne prend pas de traitement et
débute une grossesse qu'elle souhaite conserver. Vous
lui rappelez les règles hygiéno-diététiques du début de
grossesse et la mettez en garde vis-à-vis des toxiques.
À propos du syndrome d'alcoolisation fœtale, on peut
observer classiquement :
A une dysmorphie faciale
B un retard de croissance
Cas cliniques

C un retard mental C le risque de dystocie des épaules est augmenté


D des polymalformations majeures D le risque de plexus brachial est inchangé
E une déficience sensorielle, notamment visuelle E le risque d'extraction instrumentale est augmenté
Question 4 Question 7
Vous suivez la patiente et lui prescrivez un test OMS à La patiente est suivie pour macrosomie fœtale sans
75 g de glucose à 25 SA. diabète associé. La grossesse se déroule normalement.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Elle se présente à 32 SA car elle a des contractions,
A le test OMS à 75 g est le test de référence pour le son col est effacé à un doigt.
dépistage du diabète gestationnel vers 26 SA Quel est votre bilan initial ?
B il suffit d'une seule valeur au-dessus de la norme A NFS
pour diagnostiquer un diabète gestationnel B CRP
C une glycémie à H0 supérieure ou égale à 0,95 g/l C échographie fœtale
signe un diabète gestationnel D ECBU
D une glycémie à H1 supérieure ou égale à 1,60 g/l E prélèvement vaginal
signe un diabète gestationnel
Question 8
E une glycémie à H2 supérieure ou égale à 1,60 g/l
Les contractions ont diminué grâce à une tocolyse.
signe un diabète gestationnel
Une corticothérapie prénatale est réalisée et les
Question 5 examens infectiologiques sont négatifs. La patiente
La patiente vous demande des renseignements pour vous pose des questions sur la césarienne program-
sa sœur de 30 ans, diabétique de type 2, et qui désire mée.
débuter une grossesse. Concernant la césarienne programmée, il est recom-
Quel est l'objectif préconceptionnel chez la sœur dia- mandé de la réaliser :
bétique ? A systématiquement si le fœtus est en présentation
A l'objectif d'HbA1c est un seuil inférieur à 6,5 % podalique
B l'objectif d'HbA1c est un seuil inférieur à 7 % B devant une macrosomie > 4 500 à 5 000  g hors
C l'objectif de glycémie préprandiale est inférieur à diabète gestationnel
0,80 g/l C devant une macrosomie > 4 250 à 4 500 g en cas
D l'objectif de glycémie postprandiale est inférieur à de diabète gestationnel
60 1,53 g/l D devant un placenta prævia recouvrant
E l'objectif de glycémie préprandiale est inférieur à E sur un utérus cicatriciel
0,95 g/l
Question 9
Question 6 La patiente entre finalement en travail spontané à
Concernant les risques du diabète gestationnel, terme, à 39  SA +  3  jours. Le fœtus est en présenta-
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? tion du sommet. Elle bénéficie d'une analgésie péri-
A le nouveau-né est à risque d'hypoglycémie durale. Voici l'analyse cardiotocographique en salle de
B le nouveau-né est à risque d'hyperglycémie naissance.
Cas cliniques 1
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? D le DIU au cuivre est contre-indiqué dans l'année
A la patiente a 2 à 3 contractions par 5 minutes suivant un accouchement par voie basse
B le rythme cardiaque fœtal est normo-oscillant E le DIU au cuivre est contre-indiqué dans l'année
C le rythme cardiaque fœtal est aréactif suivant un accouchement par césarienne
D le rythme cardiaque fœtal de base est à 130 bpm Question 14
E le rythme cardiaque fœtal est normal Les suites sont simples.
Question 10 La patiente est inquiète pour son enfant qui a mainte-
La patiente accouche d'un garçon pesant 4 100  g, nant 4 ans car elle le trouve « gros ».
Apgar 10/10/10 à 20  h  13, la délivrance a lieu à Quels sont les examens biologiques à réaliser systé-
20  h  30. Elle présente rapidement des saignements matiquement chez un enfant obèse ?
abondants d'origine endo-utérine. A glycémie à jeun
Concernant l'hémorragie de la délivrance, quelle(s) B exploration d'une anomalie lipidique
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? C échographie abdominale
A elle est définie par un saignement de plus de D transaminases
500 ml dans les 24 heures suivant l'accouchement E ECG
par voie basse
B elle est définie par un saignement de plus de Cas clinique 36 ++
500 ml dans les 24 heures suivant l'accouchement
Madame Madeleine X., 24 ans, consulte en vue d'une
par césarienne
future grossesse. Elle ne prend pas de contraception
C on doit réaliser en urgence une révision utérine
car elle n'a pas eu de rapports sexuels. Elle doit se
D un des produits utilisés est l'oxytocine (Syntocinon®)
marier dans 2 mois et elle envisage d'initier une gros-
E un des produits utilisés est la sulprostone (Nalador®)
sesse rapidement après son mariage.
Question 11 t "OUÏDÏEFOUTNÏEJDBVYøOÏBOU

Énoncés
Les suites de couche se passent bien. La patiente est t "OUÏDÏEFOUT DIJSVSHJDBVYø  BQQFOEJDFDUPNJF QBS
inquiète car elle ressent des contractions depuis l'ac- cœlioscopie à l'âge de 15 ans sans complication.
couchement, surtout lorsqu'elle allaite son enfant. t "OUÏDÏEFOUTHZOÏDPMPHJRVFTø
À quel phénomène rattachez-vous cette symptoma- – premières règles à l'âge de 13 ans ;
tologie ? – cycles réguliers de 27 à 29  jours, règles nor-
A une endométrite males durant 5 jours. 61
B un engorgement mammaire Il n'y a pas d'antécédent familial particulier en dehors
C des tranchées (physiologiques) d'une trisomie 21 chez une cousine germaine du côté
D une bouffée délirante aiguë de sa mère. Elle ne fume pas.
E une crise d'angoisse Taille : 1,65 m, poids : 52 kg ; PA : 120/60 mm Hg ;
Question 12 groupe sanguin O rhésus négatif.
La patiente sort avec son bébé au 3e jour L'examen clinique est sans particularité.
d'hospitalisation. Question 1
Elle consulte aux urgences 8 jours plus tard pour des Quel(s) examen(s) gynécologique(s) proposez-vous
douleurs pelviennes importantes. Elle a 39 °C de tem- systématiquement chez cette patiente ?
pérature, un ventre souple avec un utérus mou, dou- A examen mammaire
loureux et des pertes vaginales sales. Vous évoquez le B toucher vaginal
diagnostic d'endométrite du post-partum. C examen vulvaire et hyménéal
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? D frottis cervico-vaginal
A la patiente peut être traitée par céphalosporine de E échographie endovaginale
troisième génération et métronidazole Question 2
B la patiente peut être traitée par amoxicilline-acide Quelle sérologie obligatoire en cas de grossesse vous
clavulanique paraît prioritaire chez Madame X. ?
C une échographie peut être réalisée pour éliminer A sérologie CMV
une rétention intra-utérine B sérologie grippale
D une IRM pelvienne est nécessaire au diagnostic C sérologie VIH
E le diagnostic est principalement clinique D sérologie hépatite C
Question 13 E sérologie rubéole
Concernant le post-partum, quelle(s) est (sont) la (les) Question 3
proposition(s) exacte(s) ? La sérologie rubéole est négative. Quelle proposition
A une nouvelle grossesse est possible avant le retour vous paraît la plus adaptée ?
de couche A sérovaccination vis-à-vis de la rubéole
B la contraception orale à privilégier est la pilule B vaccination contre la rubéole si la patiente dit
œstroprogestative n'avoir jamais été vaccinée
C la contraception orale à privilégier est la pilule C vaccination itérative contre la rubéole malgré deux
microprogestative vaccinations documentées
Cas cliniques

D sérothérapie spécifique contre la rubéole en cas de C thrombose veineuse profonde surale gauche car il y
contact très récent a un risque d'embolie pulmonaire deux fois sur trois
E la patiente n'est pas protégée contre la rubéole D thrombose veineuse profonde surale gauche car il
congénitale si elle a déjà été vaccinée deux fois faut anticoaguler la patiente malgré la grossesse
Question 4 E thrombose veineuse profonde surale gauche car il
Madame  X. s'inquiète du risque de trisomie  21 à faut envisager une thrombolyse
cause de ses antécédents familiaux. On lui a indiqué Question 8
que la trisomie 21 du cas familial était une forme clas- Le diagnostic de thrombose veineuse profonde surale
sique au caryotype. gauche a été confirmé. Madame X. est traitée par une
Quelles conclusions pouvez-vous en tirer ? héparinothérapie (HBPM) à dose décoagulante.
A il s'agit probablement d'une trisomie  21 libre et Quel examen biologique obligatoire en début de
homogène grossesse aurait pu vous faire craindre une thrombo-
B un caryotype constitutionnel normal chez Madame X. philie acquise ?
écarterait tout risque de trisomie 21 fœtale chez elle A recherche d'anticorps irréguliers
C le test de dépistage combiné de la trisomie 21 ne B sérologie syphilitique
pourra pas être envisagé C NFS-plaquettes
D le risque a priori de trisomie  21 fœtale pour une D glycémie à jeun
grossesse à venir est très élevé E glycosurie
E dans tous les cas, la mesure de la clarté nucale fœtale Question 9
pour une future grossesse devra être proposée À 37  SA, Madame  X. se présente en salle d'accou-
Question 5 chement pour un écoulement liquidien issu du vagin.
Six mois plus tard, le 28 avril, Madame X. consulte car Quels arguments plaident en faveur du diagnostic de
elle débute une grossesse obtenue naturellement. La rupture de la poche des eaux ?
date des dernières règles était le 10 mars. A la présence de liquide citrin dans le cul-de-sac vagi-
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? nal postérieur
A le terme théorique de cette grossesse est le 24 décembre B la présence de liquide verdâtre dans le cul-de-sac
B le terme théorique de cette grossesse est le vaginal postérieur
10 décembre C un prélèvement vaginal positif pour le strepto-
62 C le terme réel de cette grossesse est le 24 décembre coque du groupe B
D le nouveau-né sera considéré comme prématuré D une recherche d'IGFBP1 positive au niveau vaginal
s'il naît le 8 décembre E une sensation de cuisson au niveau vulvo-vaginal
E le terme théorique sera fixé au mieux par une Question 10
échographie de datation précoce Le diagnostic de rupture spontanée des membranes
Question 6 est confirmé. Le col est mi-long ouvert à un doigt
Lors de cette consultation, Madame X. vous présente juste, avec une présentation céphalique amorcée.
les résultats d'une sérologie CMV demandée par son Madame X. ne ressent pas de contraction. Le prélève-
médecin traitant : ment vaginal est positif pour le streptocoque B.
t *H.GBJCMFNFOUQPTJUJWFT Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
t *H(GBJCMFNFOUQPTJUJWFT A Madame X. est en travail car les membranes ovu-
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? laires sont rompues
A il s'agit sans aucun doute d'une séroconversion B le prélèvement vaginal est positif pour le strepto-
récente au CMV coque B une fois sur deux après 34 SA
B il faut contrôler l'évolution de la sérologie C un traitement antibiotique doit être administré à
C les IgM contre le CMV peuvent persister plus de Madame X
3 mois dans le sang après une primo-infection D des hémocultures seront réalisées systématique-
D une recherche de virémie à CMV peut aider au diagnostic ment chez le nouveau-né
E une amniocentèse à la recherche de CMV dans le E une extraction instrumentale est contre-indiquée
liquide amniotique doit être proposée immédiatement de principe à cause du traitement par HBPM chez
Question 7 la mère
Finalement, la grossesse évolue normalement jusqu'à Question 11
32  SA quand Madame  X. se présente aux urgences Finalement Madame X. accouche par voie basse spon-
pour une douleur du mollet gauche survenue sponta- tanée le lendemain d'un enfant de 2 850 g Apgar 10 à
nément après un trajet de 4 heures en voiture. Il n'y a 5 minutes, de groupe sanguin A rhésus négatif.
pas d'œdème à l'examen. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Quel diagnostic devez-vous évoquer en priorité et A le père biologique n'est probablement pas de
pourquoi ? groupe sanguin A
A thrombose veineuse superficielle gauche du mollet B une injection de gammaglobulines anti-D n'est pas
gauche car c'est une urgence thérapeutique nécessaire chez la mère
B thrombose veineuse superficielle gauche du mollet C une injection de gammaglobulines anti-D doit être
gauche car il n'y a pas d'œdème administrée au nouveau-né
Cas cliniques 1
D le nouveau-né ne présente pas de risque d'ictère depuis 2  heures (depuis qu'elle est arrivée à Lille en
néonatal par allo-immunisation antiérythocytaire venant de Strasbourg en voiture). Elle pense qu'elle
E des tests de coagulation doivent être réalisés sur le était mal positionnée quand elle s'est endormie dans
cordon ombilical la voiture, mais est venue « pour se rassurer ». La
patiente est G2P1 (une FCS traitée par curetage il y
Question 12
a 4 ans et une césarienne pour présentation en siège il
Les suites de couches se déroulent sans problème particu-
y a 11 mois), présente un diabète gestationnel et fume
lier et Madame X. a interrompu son traitement par HBPM
(mais a diminué à 2 cigarettes par jour, contre 10 par jour
lorsque vous la revoyez un an après son accouchement.
en dehors de la grossesse). Son échographie du troisième
Quels moyens de contraception sont indiqués dans
trimestre réalisée il y a 28 jours était sans particularité.
son cas ?
Elle ne présente pas de métrorragies, pas de contrac-
A pilule œstroprogestative de première génération
tions utérines, et sent bien son bébé bouger.
B pilule microprogestative
La sage-femme l'examine à titre systématique et
C implant sous-cutané de progestatifs
retrouve un col long, tonique, fermé, postérieur, une
D DIU hormonal
tête haute et mobile. Le doigtier ramène quelques
E DIU au cuivre
minimes traces de sang mais un ectropion est connu
chez cette patiente, ceci est donc probablement lié au
Cas clinique 37 ++ toucher vaginal sur cet ectropion.
Madame  C. vient aux urgences, enceinte de 28  SA, La sage-femme démarre donc une cardiotocométrie,
pour douleurs hypogastriques continues, violentes, présentée ci-dessous.

Énoncés
63

Question 1 B échographie obstétricale avec évaluation de la


Concernant vos hypothèses diagnostiques à ce stade, vitalité fœtale, estimation de la quantité de liquide
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? amniotique, biométrie fœtale, étude du placenta
A MAP C cure de bétaméthasone
B HRP D transfert in utero dans une maternité de niveau 3
C rupture utérine E césarienne en urgence
D phase de sommeil fœtal
Question 3
E pathologie thromboembolique (potentiellement phlé-
Vous décidez une césarienne code rouge pour suspi-
bite pelvienne), favorisée par le long trajet en voiture
cion d'HRP.
Question 2 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Que faites-vous ? A vous envisagez l'anesthésie générale
A poursuite du monitoring pour obtenir un enregistre- B les collègues que vous devez prévenir sont en tout
ment de minimum 30 minutes, après changement et pour tout : anesthésiste, infirmière anesthésiste,
de position maternelle et stimulation fœtale infirmière de bloc opératoire, sage-femme
Cas cliniques

C le bébé sera systématiquement transféré en soins C hospitalisation systématique dès le début de


intensifs ou en réanimation néonatale grossesse
D vous prévoyez d'envoyer quelque chose en anato- D si vous retrouvez une HTA ou une protéinurie, vous
mopathologie l'adresserez à un confrère (le problème n'est pas
E vous désirez un bilan de coagulation au plus vite uniquement obstétrical)
E vous prescrivez l'échographie du premier trimestre
Question 4
Trois heures plus tard, après la césarienne, vous êtes Question 7
appelé(e) à son chevet pour céphalées persistantes. Sa Elle convulse. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
PA est à 160/100 mm Hg, son pouls à 82, sa tempé- exacte(s) ?
rature à 37,2 °C. A imagerie cérébrale en urgence vitale
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? B première chose que vous faites face à la patiente :
A vous demandez une BU la pousser au bloc pour extraction fœtale en
B vous demandez un bilan hépatique extrême urgence
C vous prescrivez du paracétamol C première chose que vous faites : BU à la recherche
D vous prescrivez un traitement antihypertenseur si d'une protéinurie
même mesure retrouvée à un deuxième contrôle D antihypertenseurs mais objectif environ
au calme aux deux bras 140/90 mm Hg
E vous suspectez une infection maternofœtale et E protéinurie et contrôle de la pression artérielle
prévenez tout de suite le pédiatre 3 mois après la sortie de maternité

Question 5
La BU que vous avez demandée retrouve 3 croix de Cas clinique 38 +++
protéines.
Concernant les éléments cliniques que vous recher- L'histoire de la maladie vous montre qu'il s'agit d'une
chez en priorité, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) première grossesse à 34  SA +  1  jour, correctement
exacte(s) ? suivie par son médecin traitant. Il n'y a pas d'antécé-
A localisation des céphalées, notamment latéralité dent notable obstétrical ou médical, il s'agit d'un syn-
B diurèse drome pseudo-grippal isolé avec une fièvre à 39 °C et
C barre épigastrique une tachycardie à 110 depuis 24 heures.
64 La patiente n'a pas d'antécédent particulier.
D acouphènes et phosphènes
E vivacité des réflexes ostéotendineux L'examen obstétrical retrouve une hauteur utérine en
rapport avec le terme, la présentation est céphalique,
Question 6 un col long postérieur ouvert à l'orifice externe, fermé
La patiente se stabilise finalement. à l'orifice interne, les mouvements actifs fœtaux sont
Deux ans après, vous la revoyez pour sa deuxième perçus normalement, elle ne ressent pas de contrac-
grossesse. Elle est enceinte de 11 SA. tions utérines, n'a pas senti d'écoulement de liquide, il
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? n'y a pas d'œdèmes des membres inférieurs, et vous ne
A Dopplers en début de deuxième trimestre notez pas d'autre anomalie à l'examen clinique général.
B vous pouvez éventuellement entamer une pres- La BU retrouve  : leucocytes  : + ; hématies  : + ; pro-
cription d'Aspegic® téines : traces ; glucose : traces ; nitrites négatifs.
Cas cliniques 1
Question 1 contractions utérines et un RCF normoréactif normo-
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? oscillant. Le toucher vaginal est inchangé. Tempéra-
A les quatre étiologies à évoquer en premier si vous ture : 37,1 °C.
aviez retrouvé une polyadénopathie chez cette Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
patiente seraient : grippe, toxoplasmose, EBV, adéno/ A le diagnostic est  : rupture spontanée des mem-
rhinovirus branes
B les quatre étiologies à évoquer en premier si vous B vous prescrivez systématiquement de l'amoxicilline
aviez retrouvé une polyadénopathie chez cette d'emblée
patiente seraient : lymphome, VIH, grippe, rubéole C si le liquide est méconial, vous réalisez une césa-
C les trois étiologies à évoquer en premier si vous aviez rienne
retrouvé une polyadénopathie chez cette patiente D il s'agit d'une MAP
seraient : toxoplasmose, VIH, cytomégalovirus E la prise en charge peut être ambulatoire devant
D si la patiente présente un facteur de risque de l'absence de critères de gravité ou de signes de
Listeria, vous écrirez « avec recherche de Listeria » début de travail
sur votre bon d'ECBU
Question 5
E la patiente présente une hypercinésie utérine
La CRP demandée est à 213. Quelle(s) est (sont) la
Question 2 (les) proposition(s) exacte(s) ?
Concernant votre prise en charge, quelle(s) est (sont) A vous attendez le résultat des prélèvements bacté-
la (les) proposition(s) exacte(s) ? riologiques pour adapter votre antibiothérapie
A vous attendez les résultats de vos prélèvements B vous réalisez une césarienne d'emblée
pour mettre en place une antibiothérapie C vous déclenchez le travail
B vous attendez d'avoir réalisé les prélèvements mais D vous prescrivez une CRP de contrôle 6 heures après
n'attendez pas les résultats avant de débuter une la CRP précédente

Énoncés
antibiothérapie E vous ne réalisez pas d'injection de corticoïdes dans
C votre antibiothérapie probabiliste de premier choix ce contexte infectieux
sera : Augmentin®
Question 6
D vous prescrivez un antipyrétique, même si vous
Finalement, vous déclenchez le travail. Voici le parto-
ne pourrez plus surveiller la température correcte-
gramme.
ment ensuite 65
E vous prescrivez une tocolyse en urgence car il y a
un risque important d'accouchement prématuré
devant des contractions utérines aussi importantes
Question 3
Quel diagnostic évoqueriez-vous si vous retrouviez
des microabcès jaunâtres sur le placenta ?
Question 4
La patiente présente une évolution favorable sous
amoxicilline et sort du service de grossesses patholo-
giques 2 jours plus tard.
Elle revient aux urgences 6 jours plus tard pour perte
de liquide. Vous faites un Amniocator®, qui revient
positif. L'échographie retrouve une quantité de liquide
amniotique normale et le monitoring une absence de

1 carreau (horizontalement) = 1 heure. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?


Cas cliniques

A c'est un partogramme normal dant, mais pas s'il est comme des règles ou infé-
B le fœtus est présenté initialement en OIGA rieur (étiologie déjà connue donc pas d'indication
C vous ajoutez du Syntocinon® (ocytociques) à tout recommencer à chaque fois)
D vous avez probablement déjà réalisé un sondage F vous recherchez des signes de placenta accreta
urinaire et posturer la patiente 30 %
Question 3
E vous réalisez une césarienne
La patiente n'a plus de métrorragies et sort 2  jours
plus tard après cure de corticoïdes.
Cas clinique 39 ++ Elle consulte 8 jours après (donc à 26 SA + 6 jours)
Madame B., 23 ans, G3P1 (une césarienne pour ARCF pour contractions utérines douloureuses (EN à 8/10),
il y a 3  ans et un curetage pour grossesse arrêtée irrégulières, toutes les 5–7 minutes. Vous réalisez un
à 8  SA il y a 2  ans), consulte pour métrorragies de toucher vaginal (précautionneux +++) et trouvez un
faible abondance ce matin, à un terme de 25  SA +  col dilaté à 2  cm, raccourci de longueur et ramolli,
3  jours. Elles sont actuellement taries. La patiente une tête fœtale appliquée.
est de groupe sanguin A rhésus positif. Vous faites Concernant votre conduite à tenir à court terme,
une échographie qui retrouve une bonne vitalité quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
fœtale, un liquide amniotique normal, des biométries A vous ne pouvez pas diagnostiquer une MAP sans
normales et un placenta comme ceci : enregistrement cardiotocographique (monitoring)
prouvant la présence de contractions
B vous avez besoin d'une échographie de col utérin pour
connaître sa longueur et poser le diagnostic de MAP
C vous recherchez des signes fonctionnels urinaires
D parmi les trois points primordiaux de votre prise en
charge en urgence, vous décidez un transfert in
utero en maternité de niveau adapté (niveau 3)
E vous prescrivez une cure de corticoïdes
Question 4
Concernant votre conduite à tenir à court terme,
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
66 A une fois la prise en charge thérapeutique classique
débutée (pas de prescription d'inhibiteurs de l'ocy-
(À droite : col de l'utérus ; puis, vers la gauche : pla- tocine ; prescription aux indications limitées), vous
centa, tête fœtale). devez surveiller de près la PA
B vous appelez le pédiatre
Question 1
C vous appelez le réanimateur adulte
Concernant votre conduite à tenir à court terme,
D vous avez besoin d'une échographie de localisa-
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
tion du placenta en urgence
A prise en charge ambulatoire
E si la patiente a des métrorragies très abondantes,
B vous demandez des RAI
le fœtus peut être anémié
C vous prescrivez une cure de Célestène®
D devant l'évidence du diagnostic et la bonne vitalité Question 5
fœtale en échographie, vous ne réalisez pas d'en- Finalement, vous parvenez à arrêter le travail. La
registrement électrocardiotocographique patiente accouche par voie basse à 37 SA + 2 jours (le
E césarienne en urgence placenta était remonté à 30 mm de l'orifice interne) ;
40 minutes après l'accouchement de Matteo, 4 200 g,
Question 2
la délivrance n'a pas encore eu lieu et les saignements
Le placenta est recouvrant (recouvre l'orifice interne
sont estimés à 900 cc ; ils sont en nappe, sans caillot.
du col utérin). Vous poursuivez l'interrogatoire et l'in-
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
formation de la patiente.
A il s'agit d'une hémorragie de la délivrance sévère
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
B vous massez l'utérus d'emblée
A vous prévenez la patiente qu'elle accouchera de toute
C vous pratiquez une délivrance artificielle avec révi-
façon par césarienne (mais pas en urgence ce jour)
sion utérine
B vous avez une nécessité absolue des résultats du
D vous suspectez une CIVD
dernier FCV
E vous faites un examen de la filière génitale sous valves
C le test de Kleihauer peut avoir un intérêt si reprise
des saignements Question 6
D si la patiente ne saigne pas à nouveau pendant Concernant les moyens de prévention de cette compli-
48 heures, elle pourra sortir de l'hôpital cation, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
E si la patiente, stabilisée, rentre à domicile, vous A délivrance artificielle dans l'heure suivant l'accou-
lui conseillez de ne pas avoir de rapports sexuels ; chement
si elle saigne à nouveau, vous lui conseillez de B poche de recueil de sang après la délivrance
reconsulter en urgence si le saignement est abon- C examen du placenta
Cas cliniques 1
D délivrance dirigée La patiente n'a pas d'antécédent en dehors d'un
E position maternelle en Trendelenburg tabagisme actif (pas d'autre facteur de risque car-
diovasculaire). Elle est depuis le début de grossesse
immunisée contre la toxoplasmose et la rubéole. Son
Cas clinique 40 +++ groupe sanguin est A négatif.
Vous voyez une patiente, primigeste, enceinte de Vous réalisez une biométrie et reportez vos mesures
22 SA, pour son échographie du deuxième trimestre. sur les courbes suivantes.

Poids fœtal entre 22 SA et 31 SA


2000
1900
1800
1700
1600
1500
1400
1300
1200
1100
1000
900
800
700
600
500
400
22 23 24 25 25 27 28 29 30 31 SA

Circonférence abdominale Fémur


85

Énoncés
380
80
360
75
340
70
320
65
300
60
280
55
260
240 50

220 45 67
200 40
180 35
160
30
140
25
120
20
100
15
80
10
16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40
16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40
SA
SA

Diamètre bipariétal Périmètre céphalique


100 340
95
320
90
300
85

80 280

75 260
70
240
65
220
60
55 200

50 180
45
160
40
140
35
30 120
25 100
16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40
16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40
SA
SA

Question 1 C vous ne faites pas de bilan complémentaire devant


Concernant votre conduite à tenir à court cette histoire typiquement liée à une consomma-
terme, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) tion de tabac pendant la grossesse
exacte(s) ? D vous prescrivez du Rhophylac® (prévention de
A vous recalculez le terme, vérifiez les clichés de l'allo-immunisation) en vue du reste de votre bilan,
datation si les examens des réponses A et B sont normaux
B vous demandez des sérologies virales E vous prescrivez une cure de corticoïdes
Cas cliniques

Question 2 B si la patiente n'avait pas été immunisée contre la


Parmi les sérologies suivantes, laquelle (lesquelles) est rubéole, on l'aurait vaccinée d'emblée
(sont) à demander ? C par contre, le vaccin antigrippal est contre-indiqué
A parvovirus B19 pendant la grossesse
B toxoplasmose D le dépistage du VIH est obligatoire pendant la gros-
C rubéole sesse (après accord de la patiente)
D CMV E en cas de séroconversion toxoplasmique pendant
E grippe la grossesse, selon le terme, une amniocentèse
peut être préconisée
Question 3
Toutes les sérologies reviennent négatives. La data-
Question 5
tion est confirmée et l'amniocentèse ne retrouve pas
Une échographie est réalisée à 30 SA. En sachant qu'à
d'anomalie chromosomique. Vous prévoyez une sur-
30 SA, le doppler ombilical est normal de 0,5 à 0,85,
veillance échographique toutes les 2 semaines.
et le doppler cérébral est normal s'il est compris entre
Un mois après, vous constatez une cassure de croissance.
0,7 et  1, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
Le poids fœtal estimé est inférieur au 3e percentile.
exacte(s) ?
Concernant votre prise en charge, quelle(s) est (sont)
A si vous constatez, à l'étude du doppler ombilical,
la (les) proposition(s) exacte(s) ?
un reverse flow, vous allez envisager l'extraction
A le RCIU est modéré
fœtale
B le RCIU est probablement d'origine vasculaire
B vous êtes rassurés si l'IR ombilical est à 0,45 et l'IR
C vous réalisez des dopplers au cours de l'échographie
cérébral à 0,95
D vous prescrivez une cure de corticoïdes
C vous êtes rassurés si l'IR ombilical est à 0,9 et l'IR
E vous réalisez une césarienne
cérébral à 0,65
Question 4 D la présence d'une quantité de liquide amniotique
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? normale est rassurante
A si le père est rhésus négatif comme la mère, la pré- E la présence d'une onde A pour le Doppler niveau
vention de l'allo-immunisation n'est pas obligatoire canal d'Arantius est rassurante

68
2
CHAPITRE

2
Questions isolées
QI 1 QI 4
Quel(s) est (sont) le(s) examen(s) biologique(s) Quel(s) est (sont) le(s) critère(s) permettant de définir
obligatoire(s) à réaliser pendant la grossesse ? une prééclampsie sévère ?
A détermination du groupe sanguin (deux détermina- A une pression artérielle systolique supérieure à
tions), rhésus complet et recherche d'agglutinines 160  mm  Hg et une pression artérielle diastolique
irrégulières supérieure à 110 mm Hg
B en cas de présence d'agglutinines irrégulières, B une protéinurie supérieure à 5 g/l
l'identification et le titrage des anticorps sont C une barre épigastrique
obligatoires D une éclampsie, un HELLP syndrome ou un héma-
C dépistage de la syphilis et du VIH, sérologie rubéole, tome rétroplacentaire
sérologie toxoplasmose E des modifications cervicales
D surveillance mensuelle de la sérologie toxoplas-

Énoncés
mose en cas d'immunité acquise
E recherche mensuelle de sucre et d'albumine dans QI 5
les urines
À propos de la prise en charge de la prééclampsie,
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A il convient de réaliser un bilan biologique com- 69
QI 2 plet  : NFS, bilan de coagulation, bilan hépatique,
À propos de la consultation du 8e mois de grossesse, protéinurie
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? B une échographie hépatique doit être réalisée en cas
A elle peut être réalisée par le médecin généraliste de HELLP syndrome ou de barre épigastrique
B il convient de réaliser le prélèvement vaginal à la C un enregistrement du rythme cardiaque fœtal per-
recherche du streptocoque B met d'évaluer la vitalité fœtale
C en cas de portage de streptocoque B, l'accouche- D une corticothérapie doit être réalisée en cas de
ment par voie basse est contre-indiqué à cause du terme inférieur à 34 SA
risque d'infection maternofœtale E une crise d'éclampsie est une indication de césa-
D une ampoule de vitamine D à 100 000 UI doit être rienne en urgence
prescrite afin d'éviter le risque d'hypocalcémie
néonatale
E la consultation d'anesthésie est conseillée QI 6
Une patiente échappe à la tocolyse à 33  SA et
accouche d'un garçon de 1 000 g (< 3e percentile) ; PC
QI 3 = 26 cm (< 3e percentile). Parmi les suivantes, quelle(s)
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
À propos de la prééclampsie, quelle(s) est (sont) la (les)
A vous suspectez un RCIU
proposition(s) exacte(s) ?
B cet enfant est eutrophe
A on parle de prééclampsie à partir de 30 SA
C cet enfant est hypotrophe
B on parle de prééclampsie précoce lorsqu'elle sur-
D il s'agit d'une prématurité spontanée
vient avant 32 SA
E le risque métabolique majeur est l'hypoglycémie
C elle se définit par une tension artérielle supérieure
à 140/90  mm  Hg et une protéinurie supérieure à
0,3 g/24 heures
D le HELLP syndrome, qui est une complication de la QI 7
prééclampsie, associe une hémolyse, une cytolyse Parmi les signes suivants, lesquels sont évocateurs
et une thrombopénie d'une trisomie 21 à la naissance ?
E l'éclampsie est une complication du HELLP A hypotonie
syndrome B ASP avec aspect de double bulle

Gynécologie-Obstétrique
© 2017, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés
Questions isolées

C dysmorphie faciale QI 12


D souffle cardiaque
Quels sont les risques fœtaux liés à un tabagisme
E absence de pli de flexion palmaire médian
maternel ?
A hypotrophie
B prématurité
QI 8 C atrésie de l'œsophage
Vous voyez Madame B. en début de grossesse. Elle est D imperforation des choanes
non immunisée contre la toxoplasmose. À 16 SA, vous E décollement placentaire
recevez une sérologie toxoplasmose IgM+ IgG–. Parmi
les suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ? QI 13
A il s'agit d'une possible séroconversion toxoplasmose Pendant la grossesse, quel est le vaccin autorisé parmi
B il s'agit d'une sérologie toxoplasmose certaine les suivants ?
C le risque fœtal est maximal à ce terme A vaccin antitétanique
D il faut réaliser une amniocentèse d'emblée B vaccin anti-varicelle
E le diagnostic d'une toxoplasmose congénitale est C vaccin anti-toxoplasmose
échographique D vaccin anti-rubéole
E vaccin anti-HPV

QI 9
Quels sont les risques fœtaux d'une toxoplasmose QI 14
congénitale ? Quels sont les facteurs de risque de transmission
A macrocéphalie maternofœtale du VIH ?
B choriorétinite A placenta postérieur
C macrophtalmie B rupture prématurée des membranes
D hydrocéphalie C terme < 20 SA
E anasarque D chorioamniotite
70 E charge virale > 100 000 copies

QI 10
Vous voyez en consultation une patiente de 32  ans
QI 15
atteinte d'un lupus cutanéo-articulaire associé à Quelle est la prise en charge d'une varicelle maternelle
un syndrome des anti-phospholipides secondaire avant 20 SA chez une patiente naïve de varicelle ?
découvert dans les suites d'une phlébite surale A sérologie en urgence
droite spontanée. Elle est traitée par 20 mg par jour B abstention thérapeutique
de prednisolone, 200  mg par jour d'hydroxychloro- C aciclovir IV
quine et par AVK. Sa pathologie est stable. Elle est D surveillance échographique
enceinte. Quelles modifications de son traitement E le risque de varicelle congénitale est majeur avant
entreprenez-vous ? 20 SA
A arrêt des AVK
B arrêt de l'hydroxychloroquine
C arrêt de la prednisolone QI 16
D poursuite de l'hydroxychloroquine Au sujet du mobile fœtal, quelle(s) est (sont) la (les)
E poursuite de la prednisolone proposition(s) exacte(s) ?
A la fontanelle antérieure est également nommée
lambda
QI 11 B la variété de dégagement la plus fréquente est
l'OIGA
Concernant le tabac, quelle(s) est (sont) la (les)
C le score de Manning évalue les dimensions du bas-
proposition(s) fausse(s) ?
sin maternel
A une faible consommation de tabac est autorisée au
D le signe de Farabeuf permet d'évaluer l'engage-
troisième trimestre de grossesse
ment du fœtus
B il faut tenter un sevrage tabagique complet et défi-
E le plus grand diamètre du bassin est le bi-épineux
nitif chez toute femme fumeuse et en début de
grossesse
C seule la nicotine est fœtotoxique
D les hydrocarbures passent la barrière placentaire QI 17
E les métaux lourds ne passent pas la barrière Quelle(s) phrase(s) retenez-vous au sujet de la pre-
placentaire mière partie du travail ?
Questions isolées 2
A le début du travail est souvent précédé de la perte C la CRIP
du bouchon aqueux D le directeur de l'hôpital
B les contractions utérines sont irrégulières, ryth- E aucune réponse n'est juste
mées et douloureuses
C la rupture de la poche des eaux se fait avant le
début du travail QI 23
D la courbe de Friedman définit la progression fœtale
Au sujet de la corticothérapie maturative, quelles sont
au cours du temps
les propositions justes ?
E cette phase du travail est souvent plus rapide chez
A elle nécessite deux injections de bétaméthasone
les multipares
sur 72 heures
B elle est contre-indiquée chez les patientes diabétiques
C elle augmente le risque de rupture prématurée des
QI 18 membranes
Quelles sont les topographies atteintes par le cancer D elle peut être répétée une seconde fois au cours de
dans le spectre HNPCC ? la grossesse
A seins E elle diminue le risque d'entérocolite ulcéro-nécro-
B côlon sante
C ovaires
D voies biliaires
E voies urinaires QI 24
Madame  N., 41  ans, est une G2P0 à 20  SA, ayant
comme principal antécédent une conisation au laser
QI 19 pour un CIN  1 et un tabagisme actif à 18  paquets-

Énoncés
Quels sont les médicaments contre-indiqués au troi- années. Quels sont les risques pour cette grossesse ?
sième trimestre de la grossesse ? A un diabète gestationnel
A énalapril (IEC) B une MAP
B aspirine C un placenta praevia
C AINS D une trisomie 21
E une infection maternofœtale à streptocoque B 71
D tétracycline
E coumadine (AVK)

QI 25
QI 20 Quelles sont les possibles complications d'une infec-
Quelles sont les contre-indications absolues à la tion par parvovirus B19 au cours d'une grossesse ?
contraception microprogestative ? A anémie fœtale
A antécédent de cancer de l'endomètre B atteinte hépatique fœtale
B antécédent d'embolie pulmonaire C inclusions cyto-nucléaires
C hépatite B chronique D anasarque
D lupus érythémateux diffus E mort fœtale in utero
E allaitement maternel

QI 26
Une jeune fille de 19 ans vous consulte pour des leu-
QI 21 corrhées verdâtres spumeuses et abondantes asso-
Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous devant une dou- ciées à des sensations de brûlures au moment des
leur à la mobilisation utérine ? rapports. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
A une endométrite exacte(s) ?
B une infection génitale haute compliquée A il s'agit d'une infection à Gardnerella vaginalis
C un fibrome B il faudra dépister le partenaire
D une endométriose de grade II C il s'agit d'une infection à Trichomonas vaginalis
E une GEU D le test à la potasse sera positif
E le traitement est le métronidazole

QI 22
Qui devez-vous avertir en cas de suspicion de viol chez QI 27
une jeune femme de 19 ans ne souhaitant pas porter Parmi les suivants, quels sont les facteurs de risque de
plainte ? trouble de la statique pelvienne ?
A l'unité de police judiciaire A accouchement voie basse d'enfants macrosomes
B le procureur de la République B obésité
Questions isolées

C traitement hormonal de la ménopause QI 31


D toux chronique
Concernant l'HTA gravidique et la prééclampsie,
E excision type II
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A la prééclampsie est définie par une pression arté-
rielle systolique ≥ 140 mm Hg et/ou une pression
QI 28 artérielle diastolique ≥  90  mm  Hg après  20  SA
associée à une protéinurie ≥ 0,3 g/24 heures
Une jeune femme G3P0 (trois IVG chirurgicales) B le ramipril (Triatec®, inhibiteur de l'enzyme de
se présente aux urgences gynécologiques pour conversion) est le traitement de première intention
une douleur brutale et intense en fosse iliaque de l'HTA gravidique lorsque la tension artérielle est
gauche apparue il y a une heure et non soulagée ≥ 150/100 mm Hg
par le paracétamol. L'échographie que vous réalisez C l'α-méthyldopa (Aldomet®, antihypertenseur cen-
retrouve ceci : tral) est le traitement de première intention de
l'HTA gravidique lorsque la tension artérielle est
≥ 150/100 mm Hg
D le sulfate de magnésium est le traitement préventif
de choix de l'éclampsie devant une prééclampsie
sévère présentant des signes neurologiques
E il est recommandé d'administrer de l'aspirine à faible
dose, à titre préventif, dès la fin du premier trimestre
chez une patiente ayant pour antécédent une pré-
éclampsie sévère lors de sa première grossesse

QI 32
Madame  S., G1P0, est admise aux urgences obsté-
tricales d'une maternité de type 1 à 30 SA + 4 jours
72 pour MAP. Parmi les suivantes, quelle(s) est (sont) la
(les) proposition(s) exacte(s) ?
Quel(s) est (sont) le (les) diagnostic(s) envisageable(s) ?
A la recherche d'une hémorragie génitale est une
A endométriome rompu
donnée essentielle de l'interrogatoire
B kyste fonctionnel ovarien gauche rompu
B un bilan infectieux (NFS, CRP, PV, ECBU) doit être
C GEU tubaire droite
réalisé afin d'éliminer une infection en cours, pour-
D torsion d'annexe
voyeuse d'accouchement prématuré
E fausse couche spontanée précoce
C une corticothérapie anténatale par bétaméthasone
doit être administrée à Madame S. afin de prévenir
les complications néonatales liées à la prématurité
QI 29 D elle doit être transférée dans une maternité de type II
Quel(s) âge(s) fait (font) partie de la population cible E une naissance au terme actuel correspondrait à
pour la vaccination anti-HPV en deux doses depuis une prématurité extrême
2014 ?
A 8 ans
B 11 ans QI 33
C 13 ans
Concernant le calcul du risque combiné de triso-
D 15 ans
mie 21 au premier trimestre, quelle(s) est (sont) la (les)
E 17 ans
proposition(s) exacte(s) ?
A l'âge maternel est une des données pris en compte
dans le calcul
QI 30 B la mesure de la clarté nucale entre 11 SA + 0 jour
Concernant l'amniocentèse, quelle(s) est (sont) la (les) et 13 SA + 6 jours est une des données prise en
proposition(s) fausse(s) ? compte dans le calcul
A pratiquée avant 15 SA, elle peut causer des ampu- C le dosage des marqueurs sériques maternels
tations de membres PAPP-A et β-hCG est une des données pris en
B elle permet d'obtenir le caryotype maternel compte dans le calcul
C elle est possible jusqu'au terme D le dosage des marqueurs sériques maternels
D elle peut être à l'origine d'une allo-immunisation α-fœtoprotéine et β-hCG est une des données pris
rhésus en compte dans le calcul
E le risque de fausse couche spontanée est de 0,5 à E un risque combiné ≥ 1/350 impose la réalisation
0,7  % d'un caryotype fœtal
Questions isolées 2
QI 34 QI 39
Quelle est l'étiologie la plus fréquente devant une Concernant la MAP, quelle(s) est (sont) la (les)
fièvre pendant la grossesse ? proposition(s) fausse(s) ?
A listériose A la multiparité est un facteur protecteur
B chorioamniotite B la corticothérapie a une indication fœtale
C pyélonéphrite aiguë C la tocolyse est toujours indiquée en cas de contractions
D méningite virale D la grossesse gémellaire est un facteur de risque de
E grippe saisonnière MAP
E la chorioamniotite peut se manifester par une MAP
avec fièvre
QI 35
Concernant la toxoplasmose, quelle(s) est (sont) la QI 40
(les) proposition(s) exacte(s) ? Concernant le diabète gestationnel, quelle(s) est
A la transmission maternofœtale augmente avec (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
l'âge gestationnel A il est un facteur de risque de diabète de type  2
B le risque d'embryofœtopathie sévère augmente ultérieur
avec l'âge gestationnel B l'HGPO est un test réalisé en début de grossesse
C « consommer la viande bien cuite » est l'une permettant d'en faire le diagnostic
des recommandations à donner aux patientes C c'est un facteur de risque de MAP
séronégatives afin de réduire le risque de D il est fréquemment la cause d'une hypotrophie à la
séroconversion naissance
D la majorité des enfants contaminés in utero ont E il peut se compliquer d'une mort fœtale in utero

Énoncés
une atteinte infraclinique
E une séroconversion toxoplasmique en début de
grossesse est une indication formelle à une inter-
ruption médicale de grossesse
QI 41
Quelles sont les atteintes maternelles contre-indi-
quant l'allaitement ?
73
A herpès
QI 36 B VIH
Parmi les antibiotiques suivants, lesquels sont autori- C hépatite B
sés pendant la grossesse ? D hépatite C
A fluoroquinolones E varicelle
B macrolides
C pénicillines
D doxycycline QI 42
E céphalosporines Parmi les critères suivants, lesquels font partie du
dépistage anténatal de la trisomie 21 ?
A l'âge maternel
QI 37 B l'amniocentèse
C le dosage de marqueurs sériques
Quel contraceptif a le meilleur indice de Pearl (meil- D la mesure de la clarté nucale autour de 12 SA
leure efficacité) ? E la biopsie de trophoblaste
A spermicide
B pilule œstroprogestative
C préservatifs QI 43
D retrait
E ligature tubaire Quels sont les traitements possibles dans le cancer du
sein avec une mutation du gène BRCA2 ?
A la chimiothérapie
B la curiethérapie
QI 38 C l'ovariectomie bilatérale
Parmi les sérologies suivantes, laquelle n'est pas D l'hormonothérapie
recherchée dans les bilans systématiques de la E la reconstruction mammaire après mastectomie
grossesse ? bilatérale
A VIH
B syphilis
C VHC QI 44
D rubéole Quelle est la cause de fièvre la plus fréquente pendant
E VHB la grossesse ?
Questions isolées

A pyélonéphrite QI 50
B listériose
Concernant le dépistage de la trisomie  21, quelle(s)
C montée de lait
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
D grippe
A il est obligatoire chez toutes les patientes
E chorioamniotite
B il est obligatoire chez les patientes présentant des
facteurs de risque
C il est possible au premier trimestre
QI 45 D le risque combiné associe la mesure de la clarté
Quelles sont les deux causes redoutées justifiant d'une nucale avec le dosage de l'HCG et la PAPPA san-
hémoculture lors d'une fièvre pendant la grossesse ? guines associé à l'âge maternel
A pyélonéphrite E le seuil fixé est de 1/250
B listériose
C montée de lait
D grippe
E chorioamniotite QI 51
Concernant l'hypertension artérielle gravidique,
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
QI 46 A elle peut survenir à tout moment au cours de la
grossesse
Concernant la MAP, quelle(s) est (sont) la (les)
B elle peut être associée à une protéinurie
proposition(s) exacte(s) ?
C elle peut nécessiter un traitement antihypertenseur
A elle n'existe pas après 34 SA
D elle peut être associée à des symptômes tels que
B une infection peut en être sa cause
des céphalées
C on retrouve toujours des modifications cervicales
E elle peut précéder la grossesse
D son diagnostic est clinique
E sa complication est la prématurité

QI 52
74
QI 47 Concernant l'hypertension artérielle chronique
Concernant l'étiologie de la MAP, quelle(s) est (sont) au cours de la grossesse, quelle(s) est (sont) la (les)
la (les) proposition(s) exacte(s) ? proposition(s) exacte(s) ?
A le tabac A on peut poser le diagnostic devant une hyperten-
B le jeune âge maternel sion artérielle avant 20 SA
C un antécédent d'accouchement prématuré B elle se normalise le plus souvent dès la fin du pre-
D le diabète gestationnel mier trimestre
E les infections C elle peut réapparaître en fin de grossesse
D elle peut se compliquer d'une prééclampsie
E aucune de ces propositions
QI 48
Concernant le traitement de la MAP, quelle(s) est
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? QI 53
A le repos Concernant le diabète de type  1 au cours de la
B une anticoagulation efficace grossesse, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
C la corticothérapie exacte(s) ?
D les inhibiteurs calciques A il augmente le risque de malformation
E l'accouchement B il augmente le risque de mort fœtale in utero
C il augmente le risque de prématurité
D il augmente les fausses couches précoces
QI 49 E il augmente les risques de prééclampsie
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A la corticothérapie réduit de 50 % les complica-
tions néonatales
B la corticothérapie peut être initiée par bétamétha- QI 54
sone ou dexaméthasone Concernant le diabète gestationnel, quelle(s) est
C l'échographie endovaginale de la mesure du col uté- (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
rin a une meilleure spécificité que le toucher vaginal A il augmente le risque de malformation
D la rupture prématurée est une contre-indication à B il augmente le risque de mort fœtale in utero
la tocolyse C il augmente le risque de prématurité
E une antibiothérapie n'est commencée en cas de D il augmente les fausses couches précoces
MAP uniquement en cas d'infection suspectée E il augmente les risques de prééclampsie
Questions isolées 2
QI 55 QI 59
Concernant l'infection urinaire au cours de la grossesse, Madame D., 25 ans, avec comme unique antécédent
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? un surpoids avec un IMC à 29, se présente à votre
A la cystite est plus souvent asymptomatique au consultation car elle n'a plus ses règles depuis 7 mois.
cours de la grossesse Elle a effectué plusieurs tests de grossesse qui sont tous
B la cystite ne nécessite pas de traitement au cours revenus négatifs. Elle ne comprend pas pourquoi elle
de la grossesse ne tombe pas enceinte alors qu'elle ne prend plus de
C la bactériurie symptomatique ne nécessite pas de contraception depuis 3  ans maintenant. Par ailleurs,
traitement au cours de la grossesse elle ne supporte plus d'avoir des boutons d'acné et de
D la pyélonéphrite peut bénéficier d'un traitement prendre du poids depuis l'arrêt de sa contraception et
minute si la patiente n'est pas septique se plaint d'être trop poilue du visage et des jambes.
E il est possible d'utiliser des aminosides en cas d'in- Elle vous montre un cliché d'échographie endovaginale
fection sévère faites à la suite de douleurs au niveau des ovaires.

QI 56
Madame  T., 19  ans, G0P0, sans antécédent, vient
consulter son médecin traitant car elle souhaite débu-
ter une grossesse. Elle a arrêté sa contraception il y a
3 mois maintenant et pense être enceinte car le test
urinaire qu'elle a effectué est positif. Quels sont les
examens obligatoires avant 15 SA ?
A NFS

Énoncés
B sérologies rubéole/toxoplasmose
C sérologie VIH
D dépistage combiné de la trisomie  21 au premier
trimestre par échographie et marqueurs Quel est votre diagnostic ?
E frottis cervico-utérin si le précédent date de plus de A syndrome de Cushing
3 ans 75
B tumeur surrénalienne
C syndrome des ovaires polykystiques
D tumeur ovarienne virilisante
QI 57 E déficit enzymatique surrénalien
Quelle est l'antibiothérapie à instaurer en cas d'infec-
tion génitale haute non compliquée ? QI 60
A ofloxacine + métronidazole
B amoxicilline Madame Z., 75 ans, a des métrorragies depuis 2 jours
C amoxicilline + acide clavulanique peu abondants. Elle a déjà eu un épisode similaire
D ceftriaxone + métronidazole il y a 6  mois, mais n'avait pas consulté. Elle vous
E amoxicilline + aminoside + métronidazole signale  avoir pris un traitement hormonal pour la
ménopause pendant 5 ans. L'abdomen est souple et
indolore. Le spéculum retrouve un col normal avec
des traces de saignements venant du col. Le toucher
QI 58 vaginal ne retrouve pas de douleur à la mobilisation uté-
Madame C., 32 ans, G2P1, se présente aux urgences rine ni de masse latéro-utérine. Une échographie endo-
gynécologiques pour des céphalées à 31 SA + 3 jours. vaginale retrouve une image endo-utérine. Une hysté-
Il n'y a pas eu d'anomalie pendant le début de gros- roscopie est donc réalisée afin d'effectuer des biopsies.
sesse. À l'examen clinique, on retrouve une pression
artérielle à 155/95 mm Hg, FC = 70/min, une hauteur
utérine à 24 cm, un col long, postérieur et fermé au
toucher vaginal, une bandelette urinaire positive avec
3 croix de protéines. À l'échographie, les biométries
fœtales sont au 9e percentile, avec une morphologie
normale et une quantité de liquide amniotique nor-
male. Le Doppler ombilical est normal.
Quelle est votre première hypothèse diagnostic ?
A une hypertension artérielle
B une prééclampsie
C une prééclampsie sévère
D une prééclampsie sévère précoce
E une éclampsie
Questions isolées

Quel est le diagnostic le plus probable ? QI 65


A un cancer de l'endomètre
À propos du mode d'action des œstroprogestatifs,
B un fibrome sous-séreux pédiculé
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Les
C un fibrome interstitiel
œstroprogestatifs entraînent :
D un fibrome sous-muqueux sessile
A une modification endométriale impropre à la
E un fibrome sous-muqueux pédiculé
nidation
B une modification de la glaire cervicale la rendant
défavorable au passage des spermatozoïdes
QI 61 C un rétrocontrôle négatif sur l'axe hypotalamo-
À propos des GEU, quelle(s) est (sont) la (les) hypophysaire
proposition(s) exacte(s) ? D une inhibition de la croissance folliculaire
A les GEU représentent moins de 10 % des grossesses E une inhibition de l'ovulation
B 50 % des GEU diagnostiquées à 8  semaines de
grossesses retrouvent une localisation intra-utérine
vers 10 SA QI 66
C toute contraception diminue le risque de GEU
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
D un antécédent de chirurgie tubaire n'est pas un
A le terme aménorrhée caractérise l'absence de
facteur de risque de GEU
menstruations
E un score de Fernandez inférieur à 12 prédispose à
B le terme métrorragies définit des menstruations de
un taux de succès du traitement médicamenteux
durée anormalement longue et d'abondance anor-
de 85  %
malement excessive
C le terme ménorragies définit des menstruations de
durée anormalement longue et d'abondance anor-
QI 62 malement excessive
À propos des troubles de la statique pelvienne, D le terme métrorragies désigne des saignements
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? génitaux survenant en dehors des menstruations
A la saillie du rectum dans le vagin est appelée E le terme ménorragies désigne des saignements
rectocèle génitaux survenant en dehors des menstruations
76 B la saillie de la vessie dans le vagin est appelée
colpocèle
C la saillie de l'utérus dans le vagin est appelée QI 67
hystérocèle Vous rédigez un certificat médical pour l'une de vos
D les pathologies bronchopulmonaires sont un fac- patientes déclarant être victime de violences de la part
teur de risque de prolapsus pelvien de son conjoint. Le certificat mentionnera :
E l'obésité est un facteur de risque admis de prolap- A la signature du médecin sur chaque page
sus pelvien B un appel à l'auteur des violences physiques
C l'identification du médecin et de la victime, le lieu,
la date et l'heure de l'examen
QI 63 D la gravité ou le danger imminent
Parmi les suivantes, quelles molécules sont suscep- E la durée de l'incapacité totale de travail (ITT) même
tibles de présenter des interactions médicamenteuses chez les femmes qui n'ont pas d'activité profes-
avec les œstroprogestatifs ? sionnelle reconnue
A phénobarbital
B inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase
réverse QI 68
C rifampicine Concernant l'accouchement sous le secret, quelle(s)
D acide valproïque (Dépakine®) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
E codéine A aucune pièce d'identité ne peut être exigée et il ne
peut être procédé à aucune enquête
B s'il s'agit d'une mineure, l'autorisation du tuteur
QI 64 légal doit être recueillie
Parmi les modes de contraceptions suivant, lesquels C les frais d'hébergement sont à la charge de la
pouvez-vous proposer à une patiente désireuse de parturiente
contraception non hormonale ? D si l'enfant est reconnu dans un délai de 3  jours
A patch transdermique contraceptif par le père ou la mère, le séjour est réglé dans les
B spermicides conditions habituelles par celui des parents qui l'a
C DIU au cuivre reconnu
D capes cervicales E la patiente peut lever à tout moment le secret de
E DIU au lévonorgestrel son identité
Questions isolées 2
QI 69 Parmi les suivantes, quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
Quels sont les symptômes les plus fréquents du syn-
A la structure désignée par la croix noire est l'utérus
drome prémenstruel ?
B la structure désignée par la croix noire est l'ovaire
A mastodynies, douleurs mammaires
C la structure désignée par la croix noire est un
B troubles du transit, ballonnement abdominal
hydrosalpynx
C irritabilité, anxiété
D la structure désignée par la croix rouge est l'ovaire
D douleurs articulaires, arthrites
E la structure désignée par la croix rouge est la
E syndrome climatérique
trompe

QI 70
Quels sont les critères de malignité devant la décou-
QI 74
verte d'un kyste ovarien de 4 × 5 cm chez une femme On parle de PAG sévère quand les biométries fœtales
de 45 ans ? sont inférieures :
A présence de végétations intrakystiques A au 20e percentile
B âge B au 10e percentile
C épanchement intra-abdominal C au 5e percentile
D CA 125 diminué D au 3e percentile
E taille E au 1er percentile

QI 71 QI 75
Citez les différentes complications possibles des Un RCIU survenant dès le deuxième trimestre de la

Énoncés
fibromes utérins. grossesse est le plus souvent :
A anémie microcytaire hyposidérémique A d'origine infectieuse
B anémie macrocytaire hypersidérémique B d'origine placentaire
C nécrobiose aseptique C d'origine chromosomique
D dégénérescence cancéreuse D dû à une malformation de l'utérus
E compression nerveuse : sciatalgies E d'origine toxique 77

QI 72 QI 76
Vous recevez une patiente en consultation ; elle vient Un RCIU survenant plus tardivement, à partir du troi-
d'avoir une fausse couche spontanée tardive ; elle vous sième trimestre de la grossesse, est le plus souvent :
raconte avoir subi une IVG dans sa jeunesse, une césa- [Une seule réponse.]
rienne pour la naissance de ces jumeaux il y a 4 ans, et A d'origine infectieuse
pour son petit dernier il y a 2 ans. Elle a accouché par voie B d'origine placentaire
basse de son premier enfant. Elle a fait une fausse couche C d'origine chromosomique
spontanée il y a 12 ans. Quelle est la proposition juste ? D dû à une malformation de l'utérus
A la patiente est G6P4 E d'origine toxique
B la patiente est G6P6
C la patiente est G5P4
D la patiente est G6P5
E la patiente est G5P3
QI 77
Quels sont les facteurs de risque du RCIU ?
A âges extrêmes
QI 73 B multiparité
Vous réalisez une cœlioscopie. C milieu socio-économique défavorisé
D antécédents de RCIU
E consommation de toxiques (tabac, alcool)

QI 78
Comment prévenir un RCIU lors de la grossesse
suivante ?
A arrêt du tabac et de l'alcool
B réalisation d'une échographie mensuelle jusqu'à la
fin de la grossesse
C traitement par aspirine en cas de RCIU précoce
dans un contexte vasculaire
D traitement par anticoagulant
E supplémentation en fer per os
Questions isolées

QI 79 QI 85
Parmi les symptômes et signes suivants, lesquels défi- Parmi les infections suivantes, lesquelles s'accom-
nissent une MAP ? pagnent d'un risque de RCIU ?
A douleurs ligamentaires A toxoplasmose
B contractions utérines B parvovirus B19
C modifications cervicales C cytomégalovirus
D pertes de liquide amniotique D rubéole
E augmentation de la hauteur utérine E syphilis

QI 80 QI 86
Quelles sont les caractéristiques des contractions uté- La corticothérapie prescrite dans le cadre d'une MAP :
rines associées à la MAP ? A diminue le risque de maladie des membranes hyalines
A régulières B diminue le risque d'accouchement prématuré
B prolongées C est indiquée jusqu'à 37 SA
C à l'emporte-pièce D diminue le risque d'entérocolite ulcéro-nécrosante
D douloureuses E est administrée à la dose de 0,5 mg/kg par jour
E fréquentes

QI 81 QI 87
Quels éléments sont évocateurs d'une origine vas-
Quels éléments recherchez-vous à l'échographie dans
culo-placentaire face à un RCIU au 5e percentile ?
le cadre d'une MAP ?
A hyperclarté nucale au premier trimestre
A mesure Doppler de la vitesse maximale systolique
B Doppler utérins perturbés
dans l'artère cérébrale moyenne
C apparition dès 16 SA
B évaluation de la quantité de liquide amniotique
D oligoamnios
C position du placenta
E prééclampsie maternelle associée
D estimation de poids fœtal
78
E longueur du col utérin
QI 88
QI 82 Une consommation d'alcool pendant la grossesse
peut être responsable de :
Quels sont les facteurs de risque potentiel de MAP ?
A syndrome de Down
A antécédents d'IVG par aspiration
B RCIU
B travail pénible
C fausse couche
C diabète
D accouchement prématuré
D macrosomie probable
E syndrome d'alcoolisation fœtale
E antécédent d'IVG médicamenteuse

QI 83 QI 89
Quels sont classiquement les éléments de la prescrip- À propos de l'injection d'immunoglobulines anti-Rh D,
tion médicamenteuse d'une MAP ? quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A antibiothérapie préventive, couvrant le strepto- A elle ne s'envisage qu'en cas de groupe rhésus posi-
coque B tif chez la mère
B tocolyse B elle ne s'envisage qu'en cas de groupe rhésus
C corticothérapie de maturation pulmonaire fœtale négatif chez la mère
D héparinothérapie préventive C elle ne sera pas effectuée en cas de père de groupe
E insulinothérapie rhésus négatif
D elle permet de prévenir de l'allo-immunisation
fœtomaternelle
QI 84 E il n'y a pas d'indication à faire une injection systé-
matique au cours de la grossesse en cas de groupe
Quel(s) médicament(s) à visée tocolytique peu(ven)t
rhésus négatif chez la mère
être(s) utilisé(s) ?
A dérivés nitrés
B β2-mimétiques
C inhibiteurs calciques QI 90
D corticoïdes Quelles sont les deux principales causes d'hémorragie
E antagonistes de l'ocytocine sévère au troisième trimestre de la grossesse ?
Questions isolées 2
A l'allo-immunisation fœtomaternelle A la prééclampsie
B la MAP B l'héroïne
C l'hématome rétroplacentaire C la rupture prématurée des membranes
D le placenta accreta D l'existence d'un cordon ombilical court
E le placenta praevia E l'iso-immunisation rhésus

QI 91 QI 96
Quels sont les arguments cliniques permettant de Concernant le diagnostic différentiel de l'héma-
s'orienter vers un placenta praevia ? tome rétroplacentaire, quelle(s) est (sont) la (les)
A une hémorragie de sang foncé proposition(s) exacte(s) ?
B la présence de contractions utérines intermittentes A dans le placenta praevia, il existe une contracture
C la présence d'une contracture utérine permanente utérine
D une HTA B la rupture utérine peut survenir sur un utérus non
E un antécédent de césarienne cicatriciel
C au troisième trimestre de la grossesse, la môle
hydatiforme donne des métrorragies noirâtres
QI 92 D l'hémorragie de Benckiser est liée à la rupture
La survenue d'une hémorragie génitale en cas de pla- d'une artère cervico-vaginale
centa praevia impose : E la fréquence du cancer du col utérin au cours de la
A un bilan à visée étiologique grossesse est inférieure à un pour 1 000
B une surveillance simple
C un traitement à visée tocolytique

Énoncés
D une antibiothérapie QI 97
E une césarienne en urgence
Concernant la clinique de l'hématome rétropla-
centaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
QI 93 exacte(s) ?
A le début des symptômes est brutal
À propos du placenta praevia, quelle(s) est (sont) la B durant les semaines précédentes, des métrorragies 79
(les) proposition(s) exacte(s) ? de sang rouges peuvent exister
A un placenta praevia non recouvrant à terme C il existe constamment une hypertension artérielle
impose une césarienne associée
B l'hématome rétroplacentaire et le placenta praevia D il peut exister en cas d'hématome rétroplacentaire
sont deux entités proches uniquement une hypercinésie utérine
C une HTA est fréquemment retrouvée E les métrorragies peuvent être absentes du tableau
D les altérations du rythme cardiaque fœtal sont très clinique
souvent retrouvées
E une corticothérapie prénatale sera réalisée avant
34 semaines en cas de saignement
QI 98
Concernant la biologie de l'hématome rétropla-
QI 94 centaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
Concernant l'hématome rétroplacentaire, quelle(s) exacte(s) ?
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A il existe constamment une protéinurie
A l'hématome rétroplacentaire complique environ 1 B les transaminases peuvent être élevées
% des grossesses C les plaquettes sont toujours augmentées
B l'hématome rétroplacentaire est un décollement D l'hématocrite peut être élevé
prématuré d'un placenta bas inserré E la connaissance du rhésus maternel est utile à la
C par définition, l'hématome rétroplacentaire sur- prise en charge
vient toujours avant 20 SA
D la mortalité maternelle liée à un hématome rétro-
placentaire peut être secondaire à une coagulation QI 99
intravasculaire disséminée Concernant les complications de l'hématome rétro-
E la mortalité périnatale liée à un hématome rétro- placentaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
placentaire est proche de 20  % exacte(s) ?
A la coagulation intravasculaire disséminée corres-
pond à une consommation excessive des facteurs
QI 95 de la coagulation et des plaquettes
Quels sont les facteurs de risque d'hématome B la coagulation intravasculaire disséminée diminue
rétroplacentaire ? les saignements
Questions isolées

C une crise d'éclampsie peut survenir en même QI 103


temps qu'un hématome rétroplacentaire
Concernant les suites d'un hématome rétropla-
D l'insuffisance rénale aiguë secondaire à un
centaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
hématome rétroplacentaire est uniquement
exacte(s) ?
fonctionnelle
A un enfant mort-né peut ne pas être déclaré à l'état
E au cours d'un hématome rétroplacentaire, le
civil
rythme cardiaque fœtal est toujours perturbé
B un bilan hépato-rénal à 3  mois sera nécessaire
en cas d'hématome rétroplacentaire d'origine
vasculaire
QI 100 C les récidives sont exceptionnelles, quelle que soit la
Concernant l'échographie de l'hématome rétropla- cause de l'hématome rétroplacentaire
centaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) D une prescription d'acide acétylsalicylique lors d'une
exacte(s) ? grossesse ultérieure sera indiquée dans certains cas
A l'image échographique d'un hématome rétropla- d'hématome rétroplacentaire
centaire est toujours bien visible E la dose d'acide acétylsalicylique sera de 500  mg
B il s'agit typiquement d'une cupule biconvexe à par jour
contenu anéchogène ou hétérogène
C l'aspect échographique ne varie pas avec le temps
D le Doppler aux artères utérines retrouve constam- QI 104
ment une incisure proto-diastolique Concernant l'interruption volontaire de grossesse
E le Doppler à l'artère cérébrale moyenne permet (IVG), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
de rechercher une vasoconstriction précoce, signe exacte(s) ?
d'adaptation du fœtus A seules les femmes françaises peuvent en bénéficier
B il faut être en France depuis au moins 3 mois pour
pouvoir en bénéficier
QI 101 C l'IVG a été légalisée en 1974
D le délai de réflexion légal est de 5 jours en France
Concernant la prise en charge de l'hématome rétro- E la loi Roudy permet le remboursement de l'IVG par
80 placentaire, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) la Sécurité sociale
exacte(s) ?
A si le rythme cardiaque fœtal le permet et que
l'accouchement est imminent, une voie basse peut
être proposée QI 105
B en cas de mort fœtale in utero, un accouchement Concernant l'IVG, quelle(s) est (sont) la (les)
par voie basse sera privilégié proposition(s) exacte(s) ?
C on ne pratique jamais une césarienne pour A le délai de réflexion est une obligation légale
l'extraction d'un enfant mort à la suite d'un héma- B l'entretien psychosocial est obligatoire pour les
tome rétroplacentaire patientes mineures
D en cas d'apoplexie utérine ou d'hémorragie incoer- C il existe des situations d'urgence pouvant diminuer
cible, une hystérectomie d'hémostase est possible le délai de réflexion
E un test de Kleihauer positif peut conduire à une D la quatrième consultation post-IVG est obligatoire
transfusion sanguine maternelle E l'accord des parents est nécessaire pour la patiente
mineure

QI 102
Concernant le traitement d'une coagulation intra- QI 106
vasculaire disséminée, quelle(s) est (sont) la (les) Concernant les modalités pratiques de prise en charge
proposition(s) exacte(s) ? de l'IVG, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
A il survient dans 90 % des cas d'hématome exacte(s) ?
rétroplacentaire A l'IVG médicamenteuse peut être réalisée jusqu'à
B il nécessite une bonne coopération entre l'obstétri- 15 SA
cien et l'anesthésiste B le délai légal autorisant la pratique de l'IVG est de
C il vise à compenser l'augmentation du fibrinogène 12 SA
observée dans le cas d'une coagulation intravascu- C le principal risque de l'IVG médicamenteuse est la
laire disséminée perforation utérine
D il comprend des culots globulaires et l'apport des D après l'IVG, il faut attendre une semaine avant de
facteurs de la coagulation débuter une contraception orale
E il nécessite initialement le traitement de la cause E la pose d'un dispositif intra-utérin est possible le
de la coagulation intravasculaire disséminée jour même de l'IVG chirurgicale
Questions isolées 2
QI 107 A le DIU présente un risque d'infection pelvienne
B le DIU présente un risque d'infertilité
Concernant les principales complications précoces
C le DIU présente un risque de cancer ovarien
de l'IVG chirurgicale, quelle(s) est (sont) la (les)
D le DIU aux progestatifs est contre-indiqué après
proposition(s) exacte(s) ?
45 ans
A le risque d'endométrite est de 20  %
E le DIU au cuivre est contre-indiqué en cas de mala-
B il existe un risque de complications thromboembo-
die inflammatoire de l'intestin
liques
C il existe un risque de rétention intra-utérine par-
tielle pouvant être à l'origine d'hémorragie
D il existe un risque de perforation utérine secondaire QI 112
E l'OMS retient les valeurs de 0,6 à 1,2 décès pour À propos de l'implant contraceptif, quelle(s) est (sont)
100 000 avortements légaux avant 13 SA la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A l'implant peut entraîner une aménorrhée
B l'implant a une durée d'efficacité diminuée en cas
d'IMC élevé
QI 108 C l'implant est parfois difficilement perçu après la
Concernant « l'IVG en ville », quelle(s) est (sont) la (les) pose
proposition(s) exacte(s) ? D l'implant doit être contrôlé régulièrement par un
A seules les IVG médicamenteuses peuvent être pra- dosage sanguin de son composé actif
tiquées dans le cadre de ce dispositif E l'implant est contre-indiqué en cas d'allaitement
B le délai gestationnel maximum est de 5 semaines
de grossesse
C le délai gestationnel maximum est de 8 semaines
QI 113

Énoncés
d'aménorrhée
D tous les médecins peuvent pratiquer ces IVG À propos de la contraception orale à base de proges-
E le médecin réalisant ces IVG passe une convention tatifs de troisième génération, quelle(s) est (sont) la
avec un établissement de santé autorisé à prati- (les) proposition(s) exacte(s) ?
quer des IVG A il s'agit d'une contraception orale en continu
B il s'agit d'une contraception orale à prendre entre
le 5e et 25e jour du cycle 81
C il s'agit d'une contraception orale nécessitant une
QI 109 prise à heure fixe
À propos de l'implant contraceptif, quelle(s) est (sont) D il s'agit d'une contraception possible dans le
la (les) proposition(s) exacte(s) ? post-partum
A l'implant est composé d'un progestatif E il s'agit d'une contraception contre-indiquée chez
B l'implant a une efficacité diminuée par la prise de la tabagique après 35 ans
médicaments inducteurs enzymatiques
C l'implant est posé à la face interne de la cuisse
D l'implant doit être retiré en cas de chirurgie avec QI 114
alitement postopératoire
Concernant les caractéristiques générales de l'adé-
E l'implant est contre-indiqué en cas d'antécédent
nofibrome, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
du cancer du sein
exacte(s) ?
A c'est une prolifération mixte épithéliale et
conjonctive
QI 110 B il touche préférentiellement les patientes méno-
À propos du dispositif intra-utérin (DIU), quelle(s) est pausées
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? C on ne peut pas le visualiser à l'échographie
A le DIU est contre-indiqué chez la nulligeste D on le prend en charge chirurgicalement s'il induit
B le DIU est contre-indiqué chez l'adolescente une gêne fonctionnelle
C le risque de GEU est augmenté en cas de grossesse E c'est une lésion précancéreuse
sur DIU
D le DIU est contre-indiqué en cas d'antécédent de
césarienne QI 115
E le DIU est contre-indiqué en cas d'antécédent
Madame Mona L. a 45  ans. Elle fume et n'est pas
d'endométriose
ménopausée. Sa mère a eu une mastectomie totale
pour cancer du sein à 38 ans. Lors de sa consultation
à votre cabinet, que vous lui prescrivez-vous ?
QI 111 A une IRM mammaire
À propos du dispositif intra-utérin (DIU), quelle(s) est B une mammographie dans le cadre du dépistage
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? individuel du cancer du sein
Questions isolées

C une mammographie dans le cadre du dépistage QI 120


organisé du cancer du sein
Parmi ces types de cancers, quel est le plus fréquent
D un dosage du CA 15-3
des cancers du sein ?
E rien
A le sarcome
B le carcinome lobulaire
C le carcinome canalaire in situ
QI 116 D le carcinome canalaire infiltrant
E la maladie de Paget
Suite à une mammographie, vous retrouvez chez
votre patiente une image suspecte classée ACR  4.
Quel(s) est (sont) le (les) moyen(s) à votre disposition
pour la confirmation diagnostique ? QI 121
A une confirmation à l'aide d'une nouvelle L'IRM mammaire est un examen de deuxième inten-
mammographie tion. Parmi les propositions suivantes, dans quel(s) cas
B un prélèvement percutané la réalisez-vous ?
C une IRM mammaire A patiente mutée BRCA1 ou BRCA2
D une TDM thoraco-abdomino-pelvienne B patiente avec une petite poitrine
E une échographie mammaire C patiente porteuse d'un pacemaker
D bilan complémentaire lorsque l'imagerie standard
(mammographie, échographie) ne permet pas de
conclure
QI 117 E jamais
Vous examinez Madame Lara C. pour son cancer du
sein que vous venez de diagnostiquer. L'examen cli-
nique met en évidence une tumeur du sein gauche de QI 122
moins de 2 cm de grand axe, avec une adénopathie Votre voisine, que vous croisez dans l'ascenseur, vous
axillaire homolatérale mobile. Le reste de l'imagerie raconte que son médecin l'a mise sous tamoxifène
ne montre pas d'autre anomalie. Comment classez- dans le cadre de la prise en charge de son cancer du
82 vous cette tumeur ? sein. Elle vous demande des petites précisions.
A pT1N1M0 A elle devra prendre son traitement pendant 2 ans
B T2N1M0 B sa tumeur exprimait HER2 mais n'exprimait pas les
C pT1N1Mx récepteurs hormonaux
D T1N1M0 C elle peut recevoir cette molécule car elle n'est pas
E T2N2M0 ménopausée
D elle risque d'avoir des bouffées de chaleur
E sa tumeur ne présentait pas de récepteurs
QI 118 hormonaux
Quand évoquer la mutation BRCA1 ou BRCA2 ?
A si présence d'au moins deux cancers du sein chez
des apparentés du deuxième degré
QI 123
B si présence d'au moins trois cancers du sein chez Madame Nico, âgée de 40  ans, se présente à votre
des apparentés au premier et deuxième degré consultation. Elle se plaint de mastodynies bilatérales
C si présence d'au moins deux cancers du sein chez et symétriques, et ses seins sont tendus et sensibles,
des apparentés au premier degré et cancer du sein avec un aspect multikystique à l'examen. Qu'évoquez-
chez une femme de moins de 40 ans vous en première intention ?
D si cancer du sein chez l'homme A un adénofibrome
E si association d'un cancer du sein et d'un méla- B un cancer du sein
nome chez une grand-mère maternelle C une maladie de Paget
D une tumeur phyllode du sein
E un état fibrokystique

QI 119
Parmi ces propositions, quelle(s) est (sont) le (les) QI 124
facteur(s) de mauvais pronostic du cancer du sein ? Concernant le dépistage organisé du cancer du sein,
A grande taille de la tumeur quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
B grade II histopronostique de Scarff-Bloom-Richardson A il est gratuit pour les patientes
C âge > 50 ans B il est annuel
D présence de signes inflammatoires C il correspond à une mammographie composée de
E absence de récepteurs hormonaux deux incidences : face et oblique externe
Questions isolées 2
D si une anomalie est détectée à la première lecture, QI 129
la mammographie doit obligatoirement être relue
Concernant le cancer du col utérin, quelle(s) est (sont)
E il permet le diagnostic précoce de lésions
la (les) proposition(s) exacte(s) ?
infracliniques
A la pratique triennale du frottis réduit le risque de
cancer du col de 90  %
B le frottis cervical a une très bonne sensibilité (> 95 
QI 125 %) pour le dépistage du cancer du col
Quels facteurs de risque du cancer du sein sont à l'ori- C dans la majorité des cas, l'HPV est un agent
gine d'une hyperœstrogénie ? pathogène
A un IMC < 25 kg/m2 D sa prévalence le place au deuxième rang des can-
B une grande multiparité cers dans le monde
C une absence d'allaitement maternel E les adénocarcinomes représentent la forme histo-
D des antécédents familiaux de cancer du sein logique la plus fréquente
E une puberté précoce et une ménopause tardive

QI 130
À propos du frottis, quelle(s) est (sont) la (les)
QI 126 proposition(s) exacte(s) ?
Le diagnostic de cancer du sein est apporté par : A le frottis est à réaliser à partir de 20  ans jusqu'à
A une mammographie l'âge de 65 ans
B un examen clinique B le frottis est à réaliser à partir de 25  ans jusqu'à
C une microbiopsie mammaire et examen anatomo- l'âge de 65 ans
pathologique C deux frottis sont réalisés à 1 an d'intervalle puis

Énoncés
D une macrobiopsie mammaire et examen anatomo- tous les 2 ans
pathologique D deux frottis sont réalisés à 1 an d'intervalle puis
E une cytoponction axillaire tous les 3 ans
E il n'y a pas d'indication à réaliser de frottis si la
patiente n'a jamais eu de rapports sexuels et ceci
quel que soit l'âge 83
QI 127
Une patiente de 54  ans a réalisé une mammogra-
phie de dépistage retrouvant une masse de 1 cm du
QI 131
quadrant supéro-externe gauche. L'examen clinique Concernant les propositions recommandées en fonction
ne retrouve pas d'anomalie mammaire ni axillaire. La du résultat cytologique exprimé selon le système Bethesda,
biopsie réalisée retrouve un carcinome canalaire infil- quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
trant de grade II, RH+, HER2-négatif, Ki67 : 7  %. Cela A en cas de frottis ininterprétable, il convient de le
signifie que : refaire entre 3 et 6 mois
A elle peut bénéficier d'une zonectomie avec recherche B les frottis ASCUS doivent bénéficier d'une détec-
du ganglion axillaire sentinelle homolatéral tion HPV
B elle peut bénéficier d'une tumorectomie avec C la seule proposition acceptable pour les frottis LSIL
recherche d'un ganglion sentinelle axillaire senti- est la réalisation d'une colposcopie immédiate
nelle homolatéral D les frottis ASCUS peuvent soit être contrôlés par frottis
C elle recevra de la radiothérapie à 6 mois soit bénéficier d'une colposcopie immédiate
D elle ne pourra pas bénéficier d'un traitement par E les atypies des cellules glandulaires nécessitent un
trastuzumab contrôle par frottis à 3 mois
E le cancer est décrit comme peu proliférant
QI 132
Quels sont les principaux facteurs de risque du cancer
QI 128 du col ?
Cette patiente a été traitée et s'interroge sur la A l'activité sexuelle
surveillance. B l'obésité
A elle répond aux critères de consultation d'oncogé- C le tabagisme
nétique D l'absence de dépistage
B la première mammographie doit être réalisée E la contraception orale
6 mois après la fin du traitement
C la surveillance sera à vie
D elle repose sur un examen clinique et une mammo- QI 133
graphie annuelle Concernant le cancer du col utérin, quelle(s) est (sont)
E la surveillance est multidisciplinaire la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Questions isolées

A la tomographie par émission de positons a sa place QI 138


dans le bilan d'extension
Quels sont les facteurs de risque du cancer du sein ?
B le stade IA2 correspond à une tumeur visible entre
A antécédents familiaux de cancer du sein
3 et 5 mm
B adénofibrome
C le stade IB1 correspond à une tumeur de moins de
C mutation BRCA1, BRCA2
4 cm sans extension extra-utérine
D tabac
D le stade IIB correspond à une tumeur avec exten-
E DIU au cuivre
sion vaginale sans atteinte des paramètres
E un cancer du col utérin responsable d'une hydro-
néphrose est classé IIIB
QI 139
Quel(s) bilan(s) réalisez-vous chez une femme de
21  ans, sans antécédent, avant de débuter une
QI 134 contraception œstroprogestative ?
Classement des cancers de la femme par ordre de fré- A une numération-formule sanguine
quence en France : quelle est la proposition vraie ? B une cholestérolémie
A sein > col > ovaire > endomètre C une glycémie à jeun
B endomètre > col > ovaire > sein D une glycémie postprandiale
C sein > ovaire > col > endomètre E une recherche de mutation du facteur V
D sein > endomètre > ovaire > col F une recherche de mutation du facteur II
E col > sein > endomètre > ovaire G aucun

QI 135 QI 140
Concernant les marqueurs biologiques des tumeurs À propos de la ligature tubaire, quelle(s) est (sont) la
gynécologiques, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) (les) proposition(s) exacte(s) ?
exacte(s) ? A l'âge minimal est de 41 ans
A le marqueur du cancer du sein est le CA 15-3 B elle nécessite deux consultations avec un délai de
84 B dans le cancer du col de l'utérus, on peut doser réflexion de 4 mois
l'ACE C elle est définitive
C en cas de cancer de l'ovaire, il est recommandé de D elle ne se réalise qu'au cours d'une césarienne
doser CA 125, CA 19-9 et ACE E elle peut se faire par hystéroscopie
D chez la femme jeune avec cancer de l'ovaire, on F un contrôle par hystérosalpingographie est recom-
peut aussi doser β-hCG et PSA mandé afin de s'assurer de la réussite de la ligature
E le marqueur du cancer de l'endomètre est le SCC tubaire

QI 141
QI 136 Quels sont les facteurs de risque du cancer de
Une patiente de 60  ans sans suivi gynécologique se l'endomètre ?
présente à votre consultation pour une douleur du A la nulliparité
sein droit. À l'examen, vous découvrez une lésion B la multiparité
d'environ 3  cm du quadrant supéro-externe du sein C l'obésité
droit, ulcérée à la peau, avec la palpation d'un gan- D l'exposition aux progestatifs
glion axillaire droit mobile. Quel est le stade TNM ? E la ménopause précoce
A T2N1Mx F la puberté précoce
B T4N2Mx G l'hypertension artérielle
C T3N3Mx H le tabac
D T4N1Mx
E T2N2Mx
QI 142
Quelle est la première cause de découverte des
QI 137 fibromes ?
Quels sont les critères échographiques en faveur A des ménorragies
d'une tumeur ovarienne maligne ? B des métorrragies
A végétations exokystiques C des douleurs pelviennes
B taille supérieure à 4 cm D une constipation
C paroi fine E une pollakiurie
D hétérogénéité F une pesanteur pelvienne
E cloisons intrakystiques G au cours d'un examen systématique
Questions isolées 2
QI 143 A le schéma vaccinal est à réaliser sur des patientes
âgées de 12 à 14 ans
Concernant le frottis cervico-vaginal, quelle(s) est
B le dépistage du cancer du col de l'utérus, au
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
même titre que le cancer du sein, est un dépistage
A il permet de dépister la présence d'HPV
systématisé
B il dépiste le cancer du col
C la vaccination pourra être réalisée si le frottis cervi-
C il dépiste le cancer de l'endomètre
covaginal est négatif
D il se réalise sur lame
D le frottis cervicovaginal est à réaliser tous les ans
E il n'est plus recommandé après la ménopause
chez les femmes ayant une activité sexuelle
E le frottis cervicovaginal permet d'établir le diag-
nostic de cancer du col
QI 144
Que doivent faire évoquer en premier lieu des métror-
ragies post-ménopausiques ? QI 148
A un utérus polymyomateux En ce qui concerne les cancers de l'endomètre,
B un cancer du col utérin quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
C un cancer de l'endomètre A l'échographie est un bon test de dépistage
D un cancer de la vulve B le diabète est un facteur de risque
E une adénomyose C les femmes jeunes ne développent pas de cancer
de l'endomètre ; c'est un cancer spécifique de la
femme ménopausée
QI 145 D les facteurs pronostiques sont : le grade et le type
histologique, le stade FIGO

Énoncés
Quels examens complémentaires prescrivez-vous en
E le tamoxifène, qui est un anti-œstrogène, protège
première intention chez une patiente de 25  ans se
du cancer de l'endomètre
présentant aux urgences gynécologiques pour dou-
leurs pelviennes d'apparition brutale ?
A bandelette urinaire
B NFS QI 149
85
C CRP En ce qui concerne les cancers du sein, quelle(s) est
D β-hCG plasmatiques (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
E échographie pelvienne par voie sus-pubienne A le dépistage national se fait de 50 à 64 ans
F échographie pelvienne par voie endovaginale B les lésions classées ACR 4 et ACR 5 nécessitent
G scanner abdomino-pelvien un prélèvement pour examen anatomopatholo-
H abdomen sans préparation de face gique
I procalcitonine C un adénofibrome chez la femme jeune nécessite
en toutes circonstances une exérèse pour examen
histologique
D lors de la prise en charge d'un carcinome intraca-
QI 146 nalaire, il n'est pas nécessaire de réaliser un bilan
Quel diagnostic évoquez-vous en première intention d'extension
chez une femme jeune se présentant aux urgences E il est nécessaire de réaliser une recherche de gan-
pour douleurs pelviennes ? glions sentinelles lors d'une tumorectomie pour
A torsion annexielle carcinome in situ
B GEU
C rupture de kyste
D syndrome menstruel
E cystite
QI 150
F appendicite En ce qui concerne les cancers du sein, quelle(s) est
G endométriose (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A après chimiothérapie néoadjuvante, une mastecto-
mie totale sera toujours proposée
B lors du bilan d'extension, une scintigraphie osseuse
QI 147 doit être réalisée lorsqu'un TEP-TDM ne peut être
Une de vos patientes ayant un antécédent de réalisé
CIN  2, lors de son suivi annuel vous fait part de C le CA 19-9 peut être utilisé pour le suivi
son inquiétude concernant sa fille. Leur médecin D la radiothérapie du creux axillaire doit être réalisée
traitant ne veut pas réaliser le vaccin contre le HPV en cas d'atteinte de celui-ci
(papillomavirus humain) car celle-ci est âgée de E le repérage du ganglion sentinelle se fait par
19  ans. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) une injection de bleu de méthylène et de
exacte(s) ? gadolinium
Questions isolées

QI 151 B une antibiothérapie préventive chez toutes les


femmes porteuses du germe à l'approche du
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
terme
A après mastectomie partielle, la radiothérapie du
C un traitement par ofloxacine dès la rupture des
sein opéré est systématique
membranes en cas de portage vaginal
B le cancer du col de l'utérus est un cancer
D un traitement antibiotique maternel en cas d'an-
hormonodépendant
técédent d'infection maternofœtale grave à
C un cancer inflammatoire du sein est d'emblée un
streptocoque B
stade 3 de la classification TNM
E le recours possible au test de dépistage rapide du
D après réalisation de la procédure du ganglion
streptocoque A (classification de Lancefield)
sentinelle, dans le cadre d'un carcinome inva-
sif, il est nécessaire de réaliser une radiothérapie
axillaire
E le bilan d'extension est à réaliser en cas d'atteinte QI 155
ganglionnaire
Une patiente vous consulte 3 mois après avoir accou-
ché par les voies naturelles. L'accouchement a été
marqué par une hémorragie du post-partum liée à
QI 152 une rétention placentaire. Elle n'a pas souhaité allai-
Quelle est la proposition exacte à propos de la ter son bébé. Elle vous signale qu'elle n'a toujours pas
prééclampsie ? eu son retour de couches. Quels sont les diagnostics
A elle se définit par une albuminurie > 0,3 g/l asso- à évoquer ?
ciée à une hypertension artérielle maternelle A synéchie utérine
B son incidence en France est proche de 15 % des B rétention placentaire
femmes enceintes C insuffisance posthypophysaire
C il s'agit d'une affection spécifique de la grossesse D nouvelle grossesse
D elle est souvent associée à une macrosomie fœtale E adénome à prolactine
E son dépistage au premier trimestre est systématisé
en France
86 QI 156
À propos de cet examen radiologique, parfois réalisé
QI 153 en fin de grossesse.
Une patiente consulte pour des œdèmes des
membres inférieurs douloureux au niveau des che-
villes au 7e mois de la grossesse. Il s'agit d'une deu-
xième grossesse. La première avait été marquée par
une prééclampsie au 7e  mois qui avait conduit à la
naissance à 29 SA d'une petite fille, Emma, qui pesait
600  g. La patiente prend de l'aspirine (100  mg par
jour). Elle n'a pas d'antécédent médical particulier
en dehors de la grossesse. Quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A la patiente présente une prééclampsie certaine
B un œdème du visage doit être recherché comme
argument en faveur d'une prééclampsie
C Emma présentait probablement un RCIU en rap-
port avec la prééclampsie
D l'aspirine a probablement été prescrite pour réduire Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
le risque de récidive de prééclampsie et de RCIU A il s'agit d'un pelviscanner
E en cas de prééclampsie sévère, la corticothéra- B il s'agit d'un examen non irradiant
pie prénatale à visée fœtale est formellement C le fœtus est en présentation podalique
contre-indiquée D la présentation podalique fœtale est une indication
habituelle de cet examen
E le diamètre promonto-rétropubien mesuré à
120 mm est normal
QI 154
En France, la prévention des infections à Streptococcus
agalactiae (streptocoque B de la classification de
Lancefield) repose sur : QI 157
A une recherche systématique du germe au 5e mois Quel est le risque majeur associé avec ce type anato-
de la grossesse mique de placenta ?
Questions isolées 2
A l'hémorragie du post-partum
B l'hémorragie de Benckiser
C la rétention placentaire
D la dystocie dynamique
E la dystocie mécanique

QI 158
Parmi les situations suivantes, lesquelles contre-
indiquent un traitement par méthotrexate pour une
GEU ?
A insuffisance rénale chronique
B hématosalpinx mesuré à 2 cm
C patiente à risque de suivi défectueux (habitant loin
d'un centre chirurgical, parlant mal la langue…)
D activité cardiaque visible dans la masse latéro-utérine
E score de Fernandez à 7

QI 159

Énoncés
Voici un enregistrement électrocardiotocographique.

87

Que peut-on y voir ? C l'embryon est souvent visible en échographie


A une décélération profonde du rythme cardiaque fœtal D son aspect échographique est une image hétéro-
B un rythme cardiaque fœtal normo-oscillant sur gène en « tempête de neige »
tout le tracé E c'est une tumeur bénigne trophoblastique
C le pouls maternel
D un rythme cardiaque fœtal de base initialement à
120 bpm
E une hypertonie utérine QI 161
Quelles sont les causes possibles d'augmenta-
tion des transaminases hépatiques pendant la
QI 160 grossesse ?
Concernant la môle hydatiforme, quelle(s) est (sont) A la grossesse est classiquement associée à une élé-
la (les) proposition(s) exacte(s) ? vation des transaminases hépatiques
A elle peut être diagnostiquée sur des métrorragies B la cholestase intrahépatique gravidique
du premier trimestre C la stéatose aiguë gravidique
B les signes sympathiques de grossesse sont classi- D le HELLP syndrome
quement absents E l'hyperemesis gravidarum
Questions isolées

QI 162 QI 167
Les malformations cardiaques sont fréquentes chez La nutrition de la femme enceinte comporte des parti-
les sujets atteints de trisomie 21. Laquelle de ces mal- cularités qu'il est important de connaître pour pouvoir
formations est la plus fréquente ? adapter un régime voire introduire une supplémen-
A communication interventriculaire tation. Quelles sont les supplémentations à proposer
B communication inter-atriale systématiquement lors de toute grossesse ?
C tétralogie de Fallot A supplémentation en fer
D canal atrioventriculaire B supplémentation en vitamine B9
E canal artériel persistant C supplémentation en vitamine B12
D supplémentation en vitamine D
E supplémentation en iode

QI 163
Le travail se déroule en quatre étapes. La deuxième
étape du travail qui correspond à la descente du QI 168
mobile fœtal dans la filière génitale se décompose en Le retard de croissance intra-utérin (RCIU) peut être
trois phases. Quelles sont-elles ? d'origine placentaire. Parmi les anomalies placentaires
A dilatation cervicale macroscopiques suivantes, laquelle (lesquelles) peut
B engagement (peuvent) causer un RCIU ?
C délivrance A placenta praevia recouvrant
D dégagement B placenta circumvallata
E descente C placenta avec insertion vélamenteuse du cordon
D placenta bi-partita
E placenta accreta
QI 164
La mucoviscidose est une maladie génétique fré-
quente. Quelle est la proposition exacte concernant
QI 169
88 les caractères génétiques de cette maladie ? L'hématome rétroplacentaire est une urgence obsté-
A maladie chromosomique autosomique dominante tricale qui impose une extraction fœtale en urgence.
B maladie chromosomique autosomique récessive Quels signes cliniques sont en faveur de ce diagnostic ?
C maladie génique autosomique dominante A utérus de bois
D maladie génique autosomique récessive B utérus en sablier
E maladie génique gonosomique dominante C saignement rouge et abondant d'origine endo-utérine
D saignement noirâtre et peu abondant d'origine
endo-utérine
E contractions utérines fréquentes et régulières
QI 165
L'allaitement maternel doit être privilégié selon
l'OMS qui a émis des recommandations sur le sujet. QI 170
Il existe néanmoins certaines contre- indications à
Certains médicaments sont contre-indiqués pendant
respecter. Quelles sont les contre-indications abso-
la grossesse notamment pour leur effet tératogène.
lues maternelles parmi les propositions suivantes ?
Parmi les médicaments suivants, lesquels sont térato-
A infection en cours à VHB
gènes chez le fœtus ?
B infection en cours à VHC
A valproate de sodium
C infection en cours à VIH
B hydroxychloroquine
D infection en cours à Treponema pallidum
C ramipril
E infection en cours à Trypanosoma cruzi
D halopéridol
E gentamycine

QI 166
L'endométrite du post-partum est une complication QI 171
infectieuse possible lors des suites de couches. Quels Chez une patiente non immunisée contre la toxoplas-
sont les facteurs de risque de cette pathologie ? mose, quelles règles hygiéno-diététiques préconisez-vous ?
A accouchement par césarienne A éviter les enfants en bas âge
B MAP B éviter les fromages à pâte molle
C révision utérine pour délivrance artificielle C éviter le contact avec les félidés domestiques
D choriocentèse à 17 SA D éviter le contact direct avec la terre
E travail long E éviter la consommation d'œufs crus
Questions isolées 2
QI 172 C peut ne pas être associée à une fièvre maternelle
D peut être suspectée sur la présence de bacilles
Sont des facteurs de risque thromboemboliques :
Gram-positifs au prélèvement vaginal
A une pilule œstroprogestative de seconde génération
E est traitée par l'association bactéricide amoxicilline
B une mutation hétérozygote du facteur V
et aminosides
C une contraception microprogestative
D une contraception macroprogestative
E toute intervention chirurgicale
QI 178
Une prééclampsie au cours de la grossesse est sévère :
QI 173 A en cas d'association à un RCIU
Sont des facteurs de risque de travail prématuré : B en cas de protéinurie supérieure à 5 g/24 heures
A un antécédent d'accouchement prématuré C en cas d'insuffisance rénale associée
B une grossesse gémellaire D en cas d'association à un HELLP syndrome
C une hypertension artérielle E en cas d'œdèmes majeurs des membres inférieurs
D une activité sportive modérée et du visage
E des métrorragies du second trimestre

QI 179
QI 174
La prise en charge d'une MAP :
Quels sont les moyens de prévention de la prématu- A peut comprendre un inhibiteur calcique
rité chez une patiente ayant un antécédent d'accou- B implique le repos allongé le plus longtemps
chement prématuré ? possible
A l'arrêt du tabac

Énoncés
C associe une corticothérapie anténatale pour dimi-
B le repos au lit nuer la morbi-mortalité néonatale
C la progestérone D associe une antibiothérapie par amoxicilline
D l'aspirine E associe une antibiothérapie par pénicilline G
E un arrêt de travail avant 10 SA

89
QI 175 QI 180
Un HELLP syndrome est : Une crise comitiale pendant la grossesse chez une
A toujours associé à une prééclampsie femme sans antécédents médicaux :
B implique en général un accouchement rapide A fait évoquer en premier une éclampsie
C doit faire prescrire une corticothérapie anténatale B est le plus fréquemment associée à une thrombo-
pour diminuer le risque de thrombopénie phlébite cérébrale
D associe une thrombopénie, une hémolyse, une C fait rechercher une tumeur cérébrale
augmentation des transaminases et une diminu- D fait rechercher une protéinurie et une hypertension
tion du facteur V artérielle
E peut être associé à un hématome sous-capsulaire E implique une extraction fœtale en cas d'éclampsie
du foie

QI 181
QI 176
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont)
Des nausées et des vomissements au cours de la une (des) contre-indication(s) absolue(s) à un traite-
grossesse : ment œstroprogestatif ?
A peuvent être associés à une hyperthyroïdie au pre- A le tabac
mier trimestre de la grossesse B l'obésité
B peuvent être associés une élévation des transami- C un mauvais état veineux des membres inférieurs
nases au premier trimestre de la grossesse D un diabète insulinodépendant
C peuvent être un symptôme de stéatose aiguë E une cardiopathie arythmique
gravidique
D peuvent être un symptôme de prééclampsie
E peuvent être un symptôme d'appendicite
QI 182
Quels sont les effets à court terme de la ménopause ?
QI 177 A spanioménorrhée
La listériose au cours de la grossesse : B bouffées de chaleur
A survient plus volontiers au deuxième trimestre C troubles de l'humeur
B peut provoquer une chorioamniotite par voie D ostéoporose
ascendante E augmentation du risque cardiovasculaire
Questions isolées

QI 183 D un examen des aires ganglionnaires : axillaires, sus-


claviculaires et mammaires internes
Quels sont les médicaments qui ont une action béné-
E un examen général ciblé sur les principaux sites
fique sur les bouffées de chaleur ?
métastatiques : poumon, foie, ovaires et squelette
A les progestatifs
B les œstrogènes
C la tibolone
D le raloxifène QI 189
E les androgènes Quelle(s) proposition(s) à propos de la mammogra-
phie est (sont) exacte(s) ?
A elle doit être réalisée de préférence en première
partie de cycle
QI 184 B elle peut être de dépistage ou diagnostique
Quelles sont les causes possibles d'une ménopause C dans le cadre du dépistage organisé, elle est desti-
précoce ? née aux femmes de 45 à 74 ans
A puberté précoce D deux incidences sont systématiques  : cranio-
B radio- et/ou chimiothérapie dans l'enfance caudale et oblique externe
C syndrome de Turner E un résultat ACR 1 impose une biopsie, tandis qu'un
D hyperstimulation ovarienne dans le cadre des FIV résultat ACR 5 correspond à une mammographie
E ovariectomie bilatérale à 42 ans normale

QI 185 QI 190
Quels sont les signes qui font partie du syndrome cli- À propos de l'IRM mammaire, quelles propositions
matérique de la ménopause ? sont exactes ?
A les bouffées de chaleur A l'IRM mammaire est un examen de première
B l'incontinence urinaire d'effort intention
C l'ostéoporose B l'IRM mammaire est un examen de deuxième
D les troubles de l'humeur intention
90 C l'IRM mammaire doit être réalisée en deuxième
E l'alopécie
partie de cycle
D la surveillance d'une patiente mutée BRCA peut
être une indication d'IRM mammaire
QI 186 E la chimiothérapie néoadjuvante est une indication
Quelles sont les recommandations pour le THS ? d'IRM mammaire
A l'indication principale en est « les troubles invali-
dants du climatère »
B œstrogènes seuls en cas d'antécédent d'hystérec-
tomie
QI 191
C pas plus de 10 ans Quelle(s) proposition(s) vous semble(nt) exacte(s) à
D commencer par la dose la plus basse en propos du bilan d'extension d'un cancer du sein ?
œstrogènes A la taille de la tumeur et l'envahissement ganglion-
E privilégier les progestatifs par voie transcutanée naire sont les deux principaux facteurs prédictifs de
métastases asymptomatiques
B les sites métastatiques préférentiels sont les gan-
glions axillaires, les os, le cerveau et les poumons
QI 187 C il n'y a pas d'indication à réaliser un bilan d'exten-
Quelles sont les contre-indications formelles au THS ? sion en cas de tumeur classée T1
A antécédent familial de cancer du sein D il n'y a pas d'indication à réaliser un bilan d'exten-
B antécédent personnel de cancer du sein sion en cas de tumeur classée T2
C antécédent personnel de phlébite E il y a une indication à réaliser un bilan d'extension
D antécédent personnel d'HTA sévère en cas de tumeur classée T4 et suspicion d'envahis-
E antécédent de cancer de l'ovaire sement ganglionnaire clinique

QI 188 QI 192
Que doit comporter l'examen clinique mammaire ? À propos de la classification TNM des cancers du sein,
A un interrogatoire recherchant les facteurs de risque quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
du cancer du sein A une tumeur de 5 mm correspond à un stade TNM T1a
B la taille de soutien-gorge B une tumeur de 5 mm correspond à un stade TNM
C un examen bilatéral et comparatif des seins T1b
Questions isolées 2
C le stade T4a correspond à une extension à la peau QI 197
D le stade T4b correspond à une extension à la paroi
Parmi les propositions suivantes, lesquelles décrivent
thoracique
une mammographie normale ?
E le stade T4c correspond à un cancer inflammatoire
A ACR 0
B ACR 1
C ACR 2
QI 193 D ACR 3
Concernant la vaccination anti-HPV, quelle(s) est E ACR 4
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A elle concerne les jeunes filles de 11 à 14 ans.
B elle est prise en charge à 100 % par la CPAM QI 198
C il s'agit d'une méthode de prévention secondaire Quels sont les critères de malignité d'une tumeur de
D il existe une vaccination de rattrapage jusqu'à l'ovaire ?
23 ans pour les patientes vierges ou dans la pre- A absence de végétation endo- ou exokystique
mière année suivant les rapports sexuels. B kyste uniloculaire
E elle dispense d'un dépistage ultérieur par frottis C contenu homogène
cervico-utérin D cloisons intrakystiques
E hypervascularisation au Doppler

QI 194 QI 199
Concernant le dépistage du cancer du sein, quelle(s) Quel est le principal facteur de risque clinique du can-

Énoncés
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? cer de l'endomètre parmi les suivants ?
A il s'agit d'un dépistage individuel A tabagisme
B il est obligatoire pour toutes les femmes de 50 à B âge
75 ans C obésité
C il est réalisé par une mammographie tous les 2 ans D multiparité
D les clichés sont lus par deux radiologues différents E HTA 91
E il est pris en charge à 100 % par la CPAM

QI 200
QI 195 Concernant le frottis cervico-utérin, quelle(s) est (sont)
Concernant le cancer du sein, quelle(s) est (sont) la la (les) proposition(s) exacte(s) ?
(les) proposition(s) exacte(s) ? A il s'agit d'un examen de dépistage
A c'est le cancer le plus fréquent chez la femme B il s'agit d'un examen anatomopathologique
B il n'existe pas chez l'homme C il est proposé à partir de 25 ans
C les patientes avec une mutation du gène BRCA1 D un FCU anormal justifie la réalisation d'une
ou du gène BRCA2 développent des cancers plus conisation
agressifs E il peut se réaliser sur lame ou en phase liquide
D le traitement réside principalement en une chimio-
thérapie seule
E l'histologie la plus fréquente est le carcinome lobu- QI 201
laire infiltrant
Quelle(s) est (sont) votre (vos) option(s) face un frottis
revenu ASC-US ?
A conisation
QI 196 B colposcopie ± biopsies cervicales
C contrôle du FCU à 6 mois
Concernant le cancer du sein, quelle(s) est (sont) la
D contrôle du FCU à 1 mois
(les) proposition(s) exacte(s) ?
E test HPV
A tous les cancers du sein nécessitent un traitement
adjuvant par Herceptin
B le scanner cérébral fait partie du bilan d'extension
standard QI 202
C la technique du ganglion sentinelle peut être pro- Concernant le cancer de l'endomètre, quelle(s) est
posée pour des tumeurs de moins de 2 cm (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
D la nulliparité apparaît comme un facteur de risque A une pipelle de Cornier négative permet d'éliminer
de cancer du sein le diagnostic avec certitude
E l'IRM mammaire a tendance à supplanter la mam- B il s'agit d'un cancer gynécologique rare
mographie dans le dépistage du cancer du sein C le principal symptôme est la métrorragie post-coïtale
Questions isolées

D l'histologie la plus fréquente est le cancer A surpoids


épidermoïde B suspicion échographique de macrosomie pendant
E l'IRM pelvienne a une place importante dans le la grossesse
bilan des cancers de l'endomètre C antécédent personnel de diabète de type 1
D âge supérieur à 40 ans
E découverte d'un hydramnios pendant la grossesse,
QI 203 chez une femme ne présentant aucun facteur de
Troisième consultation pour diminution des MAF à risque
40  SA chez une 3e  pare. Quelle(s) est (sont) la (les)
proposition(s) exacte(s) ?
A vous calculez un score de Bishop QI 208
B vous faites un score de Manning Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles)
C vous demandez un enregistrement électrocardio- corresponde(nt) à la (aux) complication(s) plus
tocographique fréquente(s) en cas de diabète de type 2 préexistant
D vous demandez un pH in utero à la recherche à la grossesse ?
d'une acidose fœtale A augmentation du risque de dystocie des épaules
E décollement des membranes B augmentation du risque de malformations
C risque accru de césarienne
D hyperglycémie néonatale
QI 204 E augmentation du risque d'hémorragie de la
Parmi les éléments suivants, en considérant que le suivi a délivrance
été complet/normal jusque-là, lequel (lesquels) est (sont)
indispensable(s) pendant la consultation du 8e mois ?
A consultation d'anesthésie QI 209
B vitamine D Parmi les situations suivantes, lors de laquelle ou les-
C RAI pour toutes les patientes quelles une voie basse est-elle parfois envisageable
D NFS pour l'accouchement ?
E conseils de terme A présentation du front
92 B utérus bicicatriciel
C patiente de 1,50 m (taille du bassin)
QI 205 D lésions herpétiques le jour de l'accouchement
Concernant la prise en charge envisageable de l'HTA E présentation en siège complet
gravidique, parmi les éléments suivants, lequel (les-
quels) est (sont) exacte(s) ?
A régime sans sel QI 210
B surveillance de la croissance Concernant la supplémentation vitaminique pendant
C Dopplers la grossesse, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
D traitement antihypertenseur de prescription très exacte(s) ?
facile A vitamine D au 4e mois
E TA à 3 mois après l'accouchement B fer systématique
C folates en pré- et périconceptionnel
D fer ferreux en comprimés (Tardyféron®) si Hb 8,1 g/
QI 206 dl
Concernant la prise en charge envisageable de l'HTA E iode en début de grossesse pour éviter le risque de
gravidique, parmi les éléments suivants, lequel (les- crétinisme
quels) est (sont) exacte(s) ?
A déclenchement artificiel du travail à 39 SA possible
B césarienne systématique à un moment ou un autre QI 211
C arrêt progressif du traitement en post-partum Au sujet des infections urinaires pendant la grossesse,
D contraception de choix en post-partum à partir de quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
J21 post-partum : œstroprogestatifs A ECBU systématique devant une BU positive
E prochaine grossesse : aspirine envisageable jusque B devant un tableau de cystite, palpation lombaire et
35 SA, Dopplers utérins en T2 CRP systématiques pour éliminer la pyélonéphrite
C si BU positive et hyperthermie, réalisation d'un
ionogramme urinaire
QI 207 D le traitement minute n'est pas envisageable chez la
Parmi les éléments suivants, lequel (lesquels) est femme enceinte
(sont) une (des) indication(s) du dépistage du diabète E après une infection urinaire pendant la grossesse,
gestationnel ? ECBU mensuel jusqu'à l'accouchement
Questions isolées 2
QI 212 C si une patiente est sous HBPM et que leur arrêt
pour l'accouchement n'est pas envisageable, la
La patiente est enceinte de 23 SA et présente une dou-
péridurale sera contre-indiquée
leur intense (EN 10/10) en fosse iliaque droite depuis
D si une patiente sous AVK se voit diagnostiquer
quelques heures, avec une hyperthermie à 38,7 °C ; TA :
une grossesse de 4  mois, l'IMG est proposée
12/7. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
d'emblée
A vous suspectez une appendicite aiguë ; si elle est
E le risque principal de la prise d'AVK pendant la
confirmée, vous la traitez par antibiothérapie car elle
grossesse est la survenue de calcifications périven-
ne peut être opérée compte tenu de sa grossesse
triculaires
B vous lui expliquez que l'anesthésie générale est for-
mellement contre-indiquée pendant la grossesse
C vous évoquez une salpingite aiguë droite
D vous lui prescrivez des antalgiques
E l'appendicite est confirmée ; si la symptomatologie QI 214
s'aggrave, vous réalisez une cure de Célestène® et Dilatation complète ; le fœtus est engagé partie
pratiquez une césarienne pour pouvoir traiter cor- moyenne. Vous constatez un ralentissement pro-
rectement la patiente fond prolongé (6  minutes). Concernant votre prise
en charge, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
envisageable(s) ?
QI 213 A césarienne d'emblée
Concernant les anticoagulants, quelle(s) est (sont) la B extraction instrumentale par ventouse
(les) proposition(s) exacte(s) ? C extraction instrumentale par forceps
A il est possible de prescrire un AVK à une femme qui allaite D il n'y a à ce stade plus aucun risque de césa-
B les AVK sont contre-indiqués au premier trimestre rienne

Énoncés
de la grossesse E épisiotomie

93
7KLVSDJHLQWHQWLRQDOO\OHIWEODQN
II
Corrigés
7KLVSDJHLQWHQWLRQDOO\OHIWEODQN
3
CHAPITRE

3
Cas cliniques corrigés

Cas clinique 1 Question 8


3ÏQPOTFø%
Question 1
Réponse : C.
Question 9
Commentaire : la mesure de la clarté nucale varie en
Réponse : A.
fonction de l'âge gestationnel. Sachez par exemple
Commentaire  : la première cause devant tout RCIU
qu'une clarté nucale supérieure à 3  mm au-delà de
est la cause vasculaire.
12 SA est un signe échographique de trisomie 21.
t &ø-BQBUJFOUFFTUJNNVOJTÏF
Question 2
Réponse : B, C, E. Question 10
Commentaire : 3ÏQPOTFø# % &
t "ø0CMJHBUPJSFNFOUQSPQPTÏBVYQBUJFOUFT $PNNFOUBJSFøVOCJMBOJOGFDUJFVYDPNQMFUWPVTQFS-
t #ø  %ÏQJTUBHF DPNCJOÏ ø NBSRVFVST TÏSJRVFT NFUUSBEFSFDIFSDIFVOFÏUJPMPHJFJOGFDUJFVTF $.7 
maternels + clarté nucale + âge maternel. )47 SVCÏPMF UPYPQMBTNPTFy

t $ø4FVJMËDPOOBÔUSF
t %ø  &YDFQUJPOOFMMFNFOU  FU FO DBT EF GBDUFVST EF Question 11
risque, on peut proposer un prélèvement ovulaire 3ÏQPOTFø" % 97
BVYQBUJFOUFTRVJOhPOUQBTCÏOÏGJDJÏEFTUFTUTEF Commentaire : il s'agit ici d'une prééclampsie sévère

Corrigés
dépistage prévus par la loi. et compliquée.
Question 3 t #ø%JBHOPTUJDGBJUTVSMFEPTBHFEFTTFMTCJMJBJSFT
Réponse : E. pas le contexte ici.
Commentaire : le syndrome de l'X fragile est la pre- t $ø%JBHOPTUJDEhÏMJNJOBUJPOEFWBOUVOFUISPNCP-
mière cause de déficience mentale héréditaire. Les gar- pénie chez la femme enceinte.
çons sont malades et les femmes sont conductrices. t %ø  5SJBEFø  IÏNPMZTF  DZUPMZTF IÏQBUJRVF FU
UISPNCPQÏOJF
Question 4
3ÏQPOTFø% Question 12
Question 5 Réponse : B.
3ÏQPOTFø$ % Commentaire : on vous demande de choisir une seule
Commentaire : retenez dans les maladies liées à l'X : WBDDJOBUJPO-BNJTFËKPVSEVWBDDJODPOUSFMBSVCÏPMF
les femmes sont conductrices et les hommes sont est majeure ici.
malades ; il n'y a pas de transmission père-fille.
Question 13
Question 6 3ÏQPOTFø" # $ %
3ÏQPOTFø" # $ % & Commentaire : les autres complications fœtales de la
Commentaire : la difficulté dans ce cas serait d'avoir SVCÏPMFDPOHÏOJUBMFTTPOUMFTBOPNBMJFTDÏSÏCSBMFTFU
un fœtus de sexe féminin ; dans ce cas, il n'est pas les anomalies ophtalmologiques.
QPTTJCMFEFQSÏDJTFSBVDPVQMFTJMhFOGBOUTFSBTZNQUP- t "ø  "QSÒT ø 4"  JM OhZ B BVDVO SJTRVF
matique ou non. malformatif.
Question 7 Question 14
Réponse : C, E. Réponse : B, C, E.
Commentaire : Commentaire :
t "ø/PODhFTUMFHÒOFFMR1. t #ø6OGBDUFVSEFSJTRVFøÉHF> øBOT
t %ø®QBSUJSEFMBQVCFSUÏ t $ø  ® SFDPNNBOEFS EFWBOU MhBOUÏDÏEFOU EF QSÏ
t &ø.BMBEJFTPVTEJBHOPTUJRVÏFDBSNÏDPOOVF éclampsie sévère.

Gynécologie-Obstétrique
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Cas cliniques corrigés

Grille d'évaluation Question 2


Réponse : B, C.
N o
Réponses Points PMZ SMZ
Commentaire :
1 C 8 t "ø4J EhPáTPOFGGFUUÏSBUPHÒOF
2 B, C, E 6 C t $ø3FUFOJSøBOPNBMJFTEFGFSNFUVSFEVUVCFOFV-
SBM EFTNFNCSFTFUEFMBGBDF
3 E 10 t %ø  1SÏWFOUJPO VTVFMMF QBS ø NH QBS KPVS EhBDJEF
4 D 8 folique.
5 C, D 6 E Question 3
6 A, B, C, D, E 8 Réponse : A, E.
Commentaire :
7 C, E 6 t %ø-BNFTVSFEFMB-$$QFSNFUEhFTUJNFSMBEBUF
8 D 6 du terme à ± 3 jours.
t &ø1PVSMFEÏQJTUBHFDPNCJOÏEFMBUSJTPNJFø
9 A 6
Question 4
10 B, D, E 8
3ÏQPOTFø" # % &
11 A, D 7 Commentaire :
12 B 9 t "ø1BSNÏDBOJTNFEFNPSUDFMMVMBJSF TVSUPVUOFVSP-
OBMF
TVSWFOBOUËQBSUJSEhVOTFVJMEFoøN(Z
13 A, B, C, D 4 t $ø-FSJTRVFFTUGBJCMFJMGBVESBSBTTVSFSMBQBUJFOUF
14 B, C, E 8 Question 5
Total 100 Réponse : B, C, E.
Question 6
3ÏQPOTFø" %
Commentaire :
Pour aller plus loin t "ø1SÏWFOUJPOEFMhBMMPJNNVOJTBUJPOSIÏTVT
t %øBNQPVMFEh6WFEPTF®ø6*
98 Principaux items abordés :
Question 7
item 22 : Grossesse normale
3ÏQPOTFø# $ 1.;

item 23 : Principales complications de la grossesse Commentaire :
item 26 : Prévention des risques fœtaux : infection (…) t %ø"VDPOUSBJSF
item 29 : Prématurité et retard de croissance intra-
Question 8
utérin : facteurs de risque et prévention
Réponse : A, C.
item 43 : Problèmes posés par les maladies géné- Commentaire : l'enjeu d'une séroconversion toxoplas-
tiques : le syndrome de l'X fragile (…) mose en fin de grossesse est que le risque de trans-
Référence : mission est élevé. Il faut donc traiter sans attendre la
confirmation diagnostique.
Suivi et orientation des femmes enceintes en fonc- t "ø*MQFVUZBWPJSEFTGBVYQPTJUJGTJMGBVUDPOUSÙMFS
tion des situations à risque identifiées (HAS, la sérologie et mesurer l'avidité des anticorps.
mai 2016). ( http://www.has-sante.fr/portail/ t $ø  -F SJTRVF EF USBOTNJTTJPO BVHNFOUF BWFD MF
upload/docs/application/pdf/suivi_des_femmes_ terme et la surface d'échange placentaire.
t &ø  1PVS MF EJBHOPTUJD EF DFSUJUVEF  MhBNOJPDFOUÒTF
enceintes_-_recommandations_23-04-2008.pdf).
doit être réalisée 4 semaines après la séroconversion.
Le retard de croissance intra-utérin. RPC (CNGOF,
2013). ( http://www.cngof.asso.fr/data/RCP/ Question 9
Réponse : B.
CNGOF_2013_FINAL_RPC_rciu.pdf).
Fiche de synthèse : voir p. 144. Question 10
3ÏQPOTFø$ % &
$PNNFOUBJSFøTVSVOFTÏSPDPOWFSTJPOEVe mois, vous
Cas clinique 2 EFWF[USBJUFSNÐNFFOMhBCTFODFEFDPOGJSNBUJPOEJBH
Question 1 nostique. La spiramycine vous permet seulement de
Réponse : B, E. SÏEVJSFEFøMFSJTRVFEFUSBOTNJTTJPOFOBUUFOEBOU
Commentaire : les 4 semaines et la réalisation d'une amniocentèse.
t $ø$hFTUMhJOWFSTF Question 11
t &ø  1SJODJQF EF CBTF QPVS UPVUF GFNNF BUUFJOUF Réponse : A, B, C.
d'une pathologie chronique évoquant un désir de Commentaire :
grossesse. t %ø4.;-BHMZDÏNJFDBQJMMBJSFFTUOPSNBMF
Cas cliniques corrigés 3
Question 12 Cas clinique 3
Réponse : B.
Question 1
Question 13 Réponse : B, C.
Réponse : A, B. Commentaire  : date des dernières règles, échogra-
Commentaire : QIJFEVQSFNJFSUSJNFTUSF FO".1øEBUFEFQPODUJPO
t %ø-BTÏRVFODF'-"*3NFUFOÏWJEFODFMh”EÒNF des ovocytes.
vasogénique. t "ø-BQBUJFOUFOhFTUQBTGSBODPQIPOF
t &ø  -B GMVJOEJPOF FTU DPOUSFJOEJRVÏF QFOEBOU t #ø  &O QSFNJÒSF JOUFOUJPO &OUSF  FU ø NPJT  FMMF
l'allaitement. DPSSFTQPOEBVOPNCSFEFNPJTNVMUJQMJÏQBS
t $ø&OQSFOBOUMFe percentile du périmètre crânien.
Grille d'évaluation t %ø/hBQBTTBQMBDFQPVSEÏUFSNJOFSVOEÏCVUEF
grossesse.
No Réponses Points PMZ SMZ t &ø1FVUBWPJSVOJOUÏSÐUEBOTMFTVJWJEFTHSPTTFTTFT
1 B, E 9 gémellaires.
2 B, C 8 Question 2
3ÏQPOTFø" # $ %
3 A, E 8
t "ø²WBMVBUJPOEVCJFOÐUSFG”UBM
4 A, B, D, E 8 t #ø  "VDVOF EPOOÏF TVS VOF SVQUVSF EFT NFN-
5 B, C, E 9 CSBOFTEBOTMFTVKFU
t $ø®MBSFDIFSDIFEFTUSFQUPDPRVF#TJQSÏTFOU 
6 A, D 6 JOEJDBUJPO Ë VOF BOUJCJPQSPQIZMBYJF QPVS QSÏWFOJS
7 B, C 6 C les infections fœtomaternelles.
t %ø  1PVS ÏWBMVBUJPO EF MB EJMBUBUJPO DFSWJDBMF FU
8 A, C 10
QPTFS MF EJBHOPTUJD EF EÏCVU EF USBWBJM DPOUSBD-
9 B 5 UJPOTVUÏSJOFTSÏHVMJÒSFTFUNPEJGJDBUJPODFSWJDBMF

10 C, D, E 10 t &ø4.;*MOFThBHJUQBTVOF."1 UFSNF> ø4"


11 A, B, C 6 D Question 3
Réponse : C. 99
12 B 10 Commentaire  : les mutilations sexuelles concernent

Corrigés
13 A, B 8 ø NJMMJPOT EF GFNNFT EBOT MF NPOEF &O 'SBODF 
des peines sont prévues par le Code pénal pour l'au-
Total 100
UFVSEhVOFNVUJMBUJPO6OFPCMJHBUJPOEFTJHOBMFNFOU
existe sous peine d'être poursuivi pour non-assistance
à personne en danger.
t "ø4.;
t $ø  0O OPUF MhBCTFODF EV DBQVDIPO FU HMBOE DMJ-
toridien, ainsi qu'une excision des petites lèvres. Il
Pour aller plus loin s'agit d'une excision grade II.

Principaux items abordés : Question 4


3ÏQPOTFø# %
item 22 : Grossesse normale
item 23 : Principales complications de la grossesse Question 5
item 26 : Prévention des risques fœtaux : infection Réponse : E.
Commentaire :
(…)
t "ø-FUFSNFFTU> 34 SA.
Référence : t #ø/FQFVUÐUSFGPSNFMMFNFOUÏMJNJOÏ NBJTa priori
QBTEhIZQFSUFOTJPO QBTEFNÏUSPSSBHJFT CPOSFMÉ-
Suivi et orientation des femmes enceintes en fonc-
chement utérin entre deux contractions et pas
tion des situations à risque identifiées (HAS, EhBOPNBMJFEV3$'
mai 2016). ( http://www.has-sante.fr/portail/ t $ø1BUJFOUFBQZSÏUJRVF'”UVTOPOUBDIZDBSEF
upload/docs/application/pdf/suivi_des_femmes_ t %ø5FSNF> Ëø4" 31.TJ< øTFNBJOFT
enceintes_-_recommandations_23-04-2008.pdf). t &ø-FQMVTQSPCBCMFOPUFSRVFMBEJMBUBUJPODFSWJ-
Épilepsies graves. Guide ALD (HAS, juillet 2007). cale est non connue à ce stade.
Question 6
( http://www.has-sante.fr/portail/upload/
Réponse : B, C.
docs/application/pdf/ald_9__epilepsies_guide_ Commentaire  : si la patiente ne souhaite pas de
medecin.pdf). péridurale ; une analgésie par morphinique est dis-
Fiche de synthèse : voir p. 145. DVUBCMF QSÏQBSBUJPO EhVO BOUBHPOJTUF NPSQIJOJRVF
QPVSMFG”UVT EÏQSFTTFVSSFTQJSBUPJSF

Cas cliniques corrigés

t "ø*MOFThBHJUQBTEhVOF."1 Grille d'évaluation


t #ø17QPTJUJG1SÏWFOUJPOEFMhJOGFDUJPONBUFSOPG”-
No Réponses Points PMZ SMZ
tale par streptocoque B. Ce qui est plus consensuel
FTU EF DPOTJEÏSFS MhBOUJCJPUIÏSBQJF EhFNCMÏF DIF[ 1 B, C 10
les femmes non dépistées, à moins que l'on ne dis- 2 A, B, C, D 10 E
QPTFEV(FOFYQFSU® "%/

t $ø-BQBUJFOUFFTUFOUSBWBJM 3 C 10 A
t &ø  6OF QBUJFOUF FO USBWBJM  NVMUJQBSF  EPJU ÐUSF 4 B, D 10
BENJTFEÒTRVFQPTTJCMFFOTBMMFEFOBJTTBODF
5 E 10
Question 7
Réponse : B.
6 B, C 10
Commentaire : 7 B 10
t "ø"DJEPTFG”UBMFøQ)<  WPJSF  8 A, C, D 10
t $ø  6OF EÏMJWSBODF EJSJHÏF BWFD JOKFDUJPO EhPDZ-
UPDJRVFBVEÏHBHFNFOUEFTÏQBVMFT
EPJUTFGBJSF 9 D, E 10
EBOTMFTøNJOVUFTQPVSVOFEÏMJWSBODFOPOEJSJ- 10 C 10
gée, le temps est allongée (en dehors d'une situa-
UJPOEhIÏNPSSBHJFEFMBEÏMJWSBODF

Total 100
t %ø)PSTTJUVBUJPOEhIÏNPSSBHJFEFMBEÏMJWSBODFPVEF
non-décollement, tout geste endo-utérin est inutile.
t &ø/PO&TUJNBUJPOEFTQFSUFTTBOHVJOFT< øDD
Question 8 Pour aller plus loin
3ÏQPOTFø" $ % Principaux items abordés :
Commentaire :
t "ø-BQBUJFOUFQSÏTFOUFVOFNVUJMBUJPOTFYVFMMF item 22 : Grossesse normale
t #ø  -hÏQJTJPUPNJF FTU JODJTJPO MBUÏSBMF ESPJUF SÏB- item  30  : Accouchement, délivrance et suites de
lisée par l'opérateur de la peau, vagin, muscles couches normales
CVMCPDBWFSOFVY USBOTWFSTFTVQFSGJDJFMFUQVCPSFDUBM
100 t $ø*MFYJTUFEJGGÏSFOUTTUBEFTEFEÏDIJSVSFTQIJODUÏ- Référence :
rienne. Un périnée complet non compliqué : lésion Post-partum (CNGOF, 2015). ( http://www.
du sphincter sans atteinte de la muqueuse anale.
cngof.fr/pratiques-cliniques/recommandations-
t %ø  1BS MhÏWBMVBUJPO EF MhJODPOUJOFODF BVY HB[ FU
aux selles.
pour-la-pratique-clinique/apercu?path=RPC%2BC
t &ø  -B SFDPOTUSVDUJPO EPJU TF GBJSF EÒT EJBHOPTUJD O L L E G E % 2 5 2 F 2 0 1 5 - R P C- P O S T PA RT U M .
pour remédier aux complications. pdf&i=2176).
Question 9 Fiche de synthèse : voir p. 146 et 147.
3ÏQPOTFø% &
Commentaire :
t "ø-FG”UVTÏUBOUSIÏTVTOÏHBUJG QBTEhJOUÏSÐU
t #ø  /PO  MhBMMBJUFNFOU FTU DPOUSFJOEJRVÏ DIF[ MB Cas clinique 4
QBUJFOUF7*)QPTJUJWF
Question 1
t $ø1BTEhJOEJDBUJPOEBOTDFUUFTJUVBUJPO
3ÏQPOTFø" # % &
t %ø$7QPTJUJWF
Commentaire :
t &ø  1SÏWFOJS MB USBOTNJTTJPO G”UBMF %ÏCVUFS DIF[
t "ø-FQMJDVUBOÏFTUMFTJHOFEhVOFEÏTIZESBUBUJPO
l'enfant zidovudine si accouchement normal ; et si
extracellulaire.
'%3øUSJUIÏSBQJF
t %ø-hIÏNBUÏNÒTFUÏNPJHOFEhVO.BMMPSZ8FJTT
Question 10
Question 2
Réponse : C.
3ÏQPOTFø" # %
Commentaire :
Commentaire :
t "ø1BTEhBMMBJUFNFOUNBUFSOFMFYDMVTJG
t "ø-BHSPTTFTTFFTUWJTJCMFFOTVTQVCJFOEÒTø4"
t #ø1BTEFTVQQMÏNFOUBUJPOFOWJUBNJOFø%DBSBMMBJ-
t #ø-FUBCBDFTUMFQSFNJFSGBDUFVSEFSJTRVFEF(&6
tement artificiel.
t $ø1PVSQBSMFSEFHSPTTFTTFÏWPMVUJWF JMWPVTGBVU
t $ø-BQBUJFOUFBQSÏTFOUÏVOFEÏDIJSVSFTQIJODUÏ-
également une activité cardiaque.
rienne ; la rééducation est fondée sur l'évaluation
t &ø-F.PSJTTPOTFTJUVFFOUSFMFGPJFFUMFSFJOESPJU
EVQÏSJOÏFËøTFNBJOFTBQSÒTMBOBJTTBODF WJTJUF
QPTUOBUBMF
 Question 3
t %ø1BTEhJOEJDBUJPO 3ÏQPOTFø" # %
t &ø®QPTFSNJOJNVNøTFNBJOFTBQSÒTMhBDDPV- Commentaire  : aspect typique intra-utérin d'une
chement. PQBDJUÏ JSSÏHVMJÒSF jFO UFNQÐUF EF OFJHFx NÙMF
Cas cliniques corrigés 3
DPNQMÒUF ø EÏHÏOÏSFTDFODF EV USPQIPCMBTUF JTPMÏ Question 10
NÙMFJODPNQMÒUFøBWFDVOTBDHFTUBUJPOOFMFU± un Réponse : B.
FNCSZPO Commentaire  : à 22  SA, l'enfant ne sera pas réa-
t &ø-FHSPVQFFUMFSIÏTVTTPOUTZTUÏNBUJRVFNFOU OJNÏy0OBSSJWFTVSMB[POFHSJTFGSBOÎBJTFEFMBQSJTF
demandés devant toute femme enceinte (+++
 en charge pédiatrique.
t $ %ø1BTEFDPSUJDPÕEFBWBOUoø4"FUEPOD
Question 4 pas de tocolyse.
3ÏQPOTFø" % & t &ø*MOhZBBVDVODPOUFYUFJOGFDUJFVYJDJ EPODQBT
Commentaire : EhBOUJCJPUIÏSBQJFËMhBWFVHMF
t "ø-FUSBJUFNFOUEhVOFHSPTTFTTFNÙMBJSFFTUUPV- Question 11
jours l'aspiration endo-utérine. 3ÏQPOTFø" $ % &
t $ø-F3IPQIZMBD®TFGBJUFO*. Commentaire  : toute métrorragie du deuxième ou
t % &ø%FWBOUMhIZQPLBMJÏNJFFUMhJOTVGGJTBODFSÏOBMF troisième trimestre doit conduire à réaliser :
(a priori GPODUJPOOFMMF
 JM WPVT GBVESB SÏBMJTFS VO t VOF ÏDIPHSBQIJF QFSNFUUBOU EF MPDBMJTFS MF QMB-
&$( +++
FUSÏIZESBUFSMBQBUJFOUF centa, d'éliminer des vaisseaux praevia et de véri-
GJFSRVFMBWJUBMJUÏG”UBMFFTUCPOOF

Question 5 t VO3$' QPTTJCMFËDFUFSNF

3ÏQPOTFø" % & t VO UFTU EF ,MFJIBVFS QPVS ÏMJNJOFS MhIÏNPSSBHJF
Commentaire : fœtomaternelle ;
t #ø-FT3"*OhPOUBVDVOJOUÏSÐUFUTFSPOUQPTJUJWFT t VOCJMBOJOGFDUJFVYDIF[MBQBUJFOUFEÒTRVhJMFYJTUF
après administration de Rhophylac®. une suspicion de fissuration de la poche des eaux
t $ø-hÏWPMVUJPOEhVOFNÙMFIZEBUJGPSNFOPOUSBJUÏF associée.
est le choriocarcinome. "UUFOUJPOø  MF 130. 5FTU® sera faussement positif
t %ø1PVSÏWJUFSMBSÏDJEJWF JMOFGBVUBVDVOFOPV- avec le sang.
velle grossesse dans les 6  mois minimum (après
négativation complète des βI$(
 Question 12
Réponse : A, B, E.
Question 6 Commentaire :
Réponse : B, C. t "ø-F3IPQIZMBD® a déjà été fait à la consultation
EVeNPJTyEhBJMMFVSTMFT3"*TPOUQPTJUJGT 101
Commentaire : fièvre et douleur pelvienne post-geste
FOEPVUÏSJOF ø FOEPNÏUSJUF QPTUPQÏSBUPJSF MF QMVT t #ø  -F 130. 5FTU® peut être faussement positif

Corrigés
souvent, elle est favorisée par la rétention de matériel à cause du sang, mais il existe un doute de fis-
endo-utérin. TVSBUJPO EFT NFNCSBOFT  JM GBVU EPOD QSÏWFOJS
MhJOGFDUJPONBUFSOPG”UBMFQBSVOFBOUJCJPUIÏSBQJF
Question 7 QSPCBCJMJTUF
Réponse : A, B, E. t $ 4.;ø1BTEFUPDPMZTFEBOTVODPOUFYUFEhJOGFD-
Commentaire : éliminer une infection quel qu'en soit tion avec doute sur une rupture : tocolyser un cho-
le site, à l'origine de contractions ; mesurer la lon- rioamniotite est tout simplement uen erreur.
gueur cervicale efficace. t &ø-FTVMGBUFEFNBHOÏTJVN IPSTQSPHSBNNF
FTU
t $ø3$'JNQPTTJCMFBWBOUø4" un neuroprotecteur pour le grand prématuré. Il
t %ø,MFJIBVFSJOVUJMFøQPVSSFDIFSDIFSVOFIÏNPS- peut être administré en cas de risque d'accouche-
ragie fœtomaternelle. ment prématuré imminent < 32 SA.
Question 8 Question 13
Réponse : B, C. Réponse : A, B, C, E.
Commentaire : Commentaire : le cinquième critère est la sollicitation
t "ø  %ÒT ø 4"  MB WJBCJMJUÏ 0.4 FTU BDRVJTFø  EVDPMQBSMFNPCJMFG”UBMFUOPOMBQSÏTFOUBUJPOEF
EPOD ."1 FU OPO NFOBDF EF GBVTTF DPVDIF DFEFSOJFS$IBRVFJUFNFTUDPUÏEFËø6ODPMFTU
tardive. GBWPSBCMFËMhBDDPVDIFNFOUEÒTRVFMFTDPSFFTU≥ 6.
t #ø  -B QSPUSVTJPO FO j6x EF MB QPDIF EFT FBVY
WJTJCMFJDJFUMFTBOUÏDÏEFOUTEF.BEBNFø'MBJTTFOU Question 14
TVTQFDUFSVOFCÏBODFDFSWJDBMF Réponse : B, E.
Commentaire :
Question 9 t #ø  -FT BOPNBMJFT EV 3$' MBJTTFOU QSÏTBHFS VO
3ÏQPOTFø# $ % EÏCVU EhJOGFDUJPO NBUFSOPG”UBMF 7PVT SJTRVF[
Commentaire  : la conisation et l'antécédent de l'asphyxie fœtale aiguë et les séquelles neurolo-
DVSFUBHF QPVS MB NÙMF IZEBUJGPSNF TPOU Ë MhPSJHJOF HJRVFT JOGFDUJFVTFTy ±B OF TFSU QMVT Ë SJFO EhBU-
d'une incompétence cervicale  : vous pouvez voir ici tendre → césarienne.
MB QPDIF EFT FBVY CPNCFS EBOT MF DBOBM DFSWJDBM FU t &ø*MGBVUBSSÐUFSMFTVMGBUFEFNBHOÏTJVN JOUFSBD-
MhPSJGJDFJOUFSOFPVWFSU-FUBCBHJTNFBDUJGQFOEBOUMB UJPOBWFDMFTQSPEVJUTBOFTUIÏTJBOUT
EFQMVT TPO
HSPTTFTTFFTUVOGBDUFVSEFSJTRVFEFGBVTTFDPVDIF FGGFUCÏOÏGJRVFOFVSPQSPUFDUFVSFTUPCUFOVBQSÒT
prématurité. VOFQFSGVTJPOEFøNJOVUFT
Cas cliniques corrigés

t "ø1BTEFDPSUJDPÕEFT*MGBVUøIFVSFTQPVSRVF
MFVSFGGJDBDJUÏTPJUQBUFOUF1BSBJMMFVSTWPVTSJTRVF[ Césarienne : conséquences et indications (CNGOF,
EhÐUSF QMVT JBUSPHÒOFT RVF CÏOÏGJRVFTø  MFT DPSUJ- 2000). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/
DPÕEFTWPOUDSÏFSVOFEÏQSFTTJPOEFMhBYFDPSUJDP- PURPC_08.HTM).
trope du nouveau-né et une mauvaise adaptation
à la vie extra-utérine. Fiche de synthèse : voir p. 148.
Question 15
Réponse : A, B, C.
Commentaire : Cas clinique 5
t "ø%ÏGBVUEFSÏTPSQUJPODBSDÏTBSJFOOF Question 1
t #ø*OGFDUJPONBUFSOPG”UBMF DBSDPOUFYUFEFQSP- Réponse : A, C.
CBCMFDIPSJPBNOJPUJUF Commentaire :
t $ø.BMBEJFEFTNFNCSBOFTIZBMJOFT DBSQSÏNBUV- t #ø$FSUBJOT%*6TPOUVUJMJTÏTøBOTNBJOUFOBOU MFT
risme important. OPVWFBVY%*6ËMBQSPHFTUÏSPOF

t &ø1BTEFNÏDPOJVNÏNJT QBTEhJOIBMBUJPONÏDP- t %ø-FNÏDBOJTNFEhBDUJPOQSJODJQBMFTUMBHÐOFËMB
niale suspectée. nidation : la présence du stérilet rend l'endomètre
architecturalement impropre à la nidation.
Grille d'évaluation t &ø-FT"*/4OFTPOUQMVTDPOUSFJOEJRVÏTDIF[MB
No Réponses Points PMZ SMZ QBUJFOUFQPSUFVTFEhVO%*6DhFTUJEÏFGBVTTFRVF
1 A, B, D, E 7 de penser que la contraception est simplement liée
à une inflammation et qu'empêcher cette dernière
2 A, B, D 7 SFOEMF%*6OPOFGGJDJFOU
3 A, B, D 7 Question 2
4 A, D, E 7 3ÏQPOTFø" # $ %
5 A, D, E 7 Question 3
Réponse : A, E.
6 B, C 6
$PNNFOUBJSFø  OhPVCMJF[ QBT MB QSJTF FO DIBSHF EV
102 7 A, B, E 7 partenaire sexuel ; il faut en théorie également réaliser
8 B, C 6 VOEÏQJTUBHFEFT*45
9 B, C, D 7 Question 4
3ÏQPOTFø" # % &
10 B 5 Commentaire :
11 A, C, D, E 7 t "ø*MFTUSFDPNNBOEÏEFËøBOT
12 A, B, E 7 C t $ø$hFTUVOFBOBMZTFDZUPMPHJRVFRVJOÏDFTTJUFVOF
analyse histologique en cas d'anomalie.
13 A, B, C, E 7
Question 5
14 B, E 6 3ÏQPOTFø$ %
15 A, B, C 7 $PNNFOUBJSFø  PO QFVU QSPQPTFS EF SFGBJSF VO '$7
mais à 6 mois.
Total 100
Question 6
Réponse : B, C, E.
Commentaire :
Pour aller plus loin t "ø$hFTUVOQBQJMMPNBWJSVT
t $ø-FTGBDUFVSTEFSJTRVFEh)17TPOUøMhBOUÏDÏEFOU
Principaux items abordés : Eh*45 IFSQÒT
FUMhBOUÏDÏEFOUEh*7(ËVOÉHFQSÏ-
item 22 : Grossesse normale DPDF EPODSBQQPSUTTFYVFMTQSÏDPDFT

item 23 : Principales complications de la grossesse Question 7
item 26 : Prévention des risques fœtaux Réponse : B, C, E.
item 33 : Suites de couches pathologiques : patho- Commentaire :
logie maternelle dans les 40 jours t "ø  *M OhZ B QBT EhJOUÏSÐU Ë SÏBMJTFS VOF BOBMZTF
extemporanée car on ne va pas réaliser le reste de
Référence : la prise en charge immédiatement, même en cas
Maladies trophoblastiques gestationnelles (môles de malignité.
hydatiformes et tumeurs trophoblastiques gestation- t %ø  -hBDJEF BDÏUJRVF CMBODIJU MB [POF EF KPODUJPO
nelles). (CNGOF, avril 2010). (http://www.cngof.asso. comme les lésions dysplasiques, donc il ne permet
pas de les séparer, simplement de repérer la jonc-
fr/D_TELE/100611_maladies_trophoblastiques.pdf).
tion épithélio-glandulaire.
Cas cliniques corrigés 3
Question 8 Question 15
Réponse : B, E. Réponse : A, B.
Commentaire : la présence de lésions dysplasiques de $PNNFOUBJSFø  MFT DSJUÒSFT EV TDPSF EF 'FSOBOEF[
haut grade est une indication à réaliser une conisation sont :
UIÏSBQFVUJRVF4JMFTCFSHFTTPOUTBJOFT JMGBVESBTJN-
QMFNFOUDPOUSÙMFSËøNPJTQVJTøBOQBSVOFOPVWFMMF 1 2 3
colposcopie.
Âge gestationnel >8 7–8 <6
Question 9 (SA)
3ÏQPOTFø" # $ % Taux d'hCG < 1 000 1 000–5 000 > 5 000
Commentaire : (mUI/ml)
t $ø  .BMHSÏ MhIZQFSUIFSNJF  WPVT OF QPVWF[ QBT
DPNQMÒUFNFOU ÏDBSUFS VOF (&6 JDJ 5PVUFT EPV- Taux de <5 5–10 > 10
leurs pelviennes chez une femme en âge de pro- progestérone
DSÏFSyet cette jeune femme qui a déjà présenté (ng/ml)
VOF JOGFDUJPO HÏOJUBMF QFVU USÒT CJFO BWPJS VOF Douleurs Absente Provoquée Spontanée
QBUIPMPHJFUVCBJSF
Hématosalpinx <1 1–3 >3
t &ø  -B DPMJRVF OÏQISÏUJRVF BTTPDJÏF Ë VOF IZQFS-
thermie est une colique néphrétique compliquée :
(cm)
VOFQZÏMPOÏQISJUFPCTUSVDUJWF Hémopéritoine 0 1–100 > 100
(ml)
Question 10
3ÏQPOTFø" # $ %
Commentaire : avant la cœlioscopie, il vous faut une Un score corrigé >  TBOT QSFOESF MB QSPHFTUÏSPOF

CJPMPHJFFUTVSUPVUVOFÏDIPHSBQIJFQFMWJFOOF ou entier > 12 est une indication au traitement
chirurgical.
Question 11 Les autres contre-indications au traitement médical
3ÏQPOTFø# % & sont :
Commentaire : t MhÏMPJHOFNFOUQBSSBQQPSUBVDFOUSFEFTPJOT 103
t "ø  43*4 BTTPDJÏ Ë VO QPJOU EhBQQFM JOGFDUJFVY t MhBCTFODFEFDPNQSÏIFOTJPO
→ sepsis. t MBNBVWBJTFPCTFSWBODFBUUFOEVF

Corrigés
t #ø  4FQTJT BTTPDJÏ Ë VO USPVCMF IÏNPEZOBNJRVF t VOFJOTVGGJTBODFSÏOBMFPVIÏQBUJRVF VOFDZUPQÏOJF
IZQPUFOTJPO BSUÏSJFMMF FU UBDIZDBSEJF
 →  spesis t VO SFGVT EF MB QBUJFOUF BV USBJUFNFOU NÏEJDB-
sévère. menteux.

Question 12
Grille d'évaluation
Réponse : A, E.
Commentaire : No Réponses Points PMZ SMZ
t "ø  -hBOUJCJPUIÏSBQJF EFT JOGFDUJPOT HÏOJUBMFT 1 A, C 7
IBVUFT FTU EFQVJT ø  NÏUSPOJEB[PMF +  cef-
triaxone + ofloxacine. 2 A, B, C, D 7
t #ø-BD”MJPTDPQJFFTUÏHBMFNFOUUIÏSBQFVUJRVFø 3 A, E 5
FMMF WB QFSNFUUSF EF NFUUSF Ë QMBU MhBCDÒT UVCP 4 A, B, D, E 7
ovarien ou le pyosalpinx retrouvé ; elle est utile
également pour réaliser l'adhésiolyse. 5 C, D 7
6 B, C, E 7
Question 13
3ÏQPOTFø# % 7 B, C, E 7
Commentaire : 8 B, E 7
t "ø4.;-F%*6EPJUBCTPMVNFOUÐUSFÙUÏFUFOWPZÏ 9 A, B, C, D 7
FODVMUVSFCBDUÏSJPMPHJRVF
t $ø  -B DPOUSFJOEJDBUJPO SFMBUJWF BVY BOUÏDÏ- 10 A, B, C, D 7
dents d'infection génitale haute n'est plus 11 B, D, E 7
vraie ; mais si on pose de nouveau un disposi-
UJG DFTFSBËEJTUBODFFUBQSÒTCJMBOJOGFDUJFVY 12 A, E 7
négatif. 13 B, D 7 A
Question 14 14 B, D, E 4
3ÏQPOTFø# % & 15 A, B 7
Commentaire :
t $ø&MMFOhBQMVTTPO%*6FOUIÏPSJF Total 100
Cas cliniques corrigés

Question 5
Pour aller plus loin Réponse : C.
Commentaire :
Principaux items abordés :
t "ø4.;4BDSVN→ Repère d'une présentation du
item 23 : Principales complications de la grossesse siège.
item  30  : Accouchement, délivrance et suites de t #ø.FOUPO→ Repère d'une présentation de la face.
couches normales t $ø0DDJQVU
item 33 : Suites de couches pathologiques : patho- t %ø/F[→ Repère d'une présentation du front.
logie maternelle dans les 40 jours t &ø  "DSPNJPO →  Repère d'une présentation de
l'épaule.
Référence :
Question 6
Les infections génitales hautes (CNGOF, 2012). Réponse : A, E.
( http://www.cngof.asso.fr/D_TELE/RPC_ $PNNFOUBJSFø0*(" øEFTDBT
> 0*%1> 0*(1
> 0*%"
infections_2012.pdf).
Prévention du cancer du col de l'utérus (CNGOF, Question 7
Réponse : A.
décembre  2007). ( http://www.cngof.asso.
#PV$PV%PV&ø4.;
fr/D_PAGES/PURPC_19.HTM).
Prise en charge de la grossesse extra-utérine Question 8
Réponse : B.
(CNGOF, 2003). ( http://www.cngof.asso. Commentaire  : pertes > ø NM EBOT MFT ø IFVSFT
fr/D_PAGES/PURPC_11.HTM). suivant l'accouchement.
"PV$PV%PV&ø4.;
Fiche de synthèse : voir p. 150.
Question 9
3ÏQPOTFø" 1.;
# 1.;
$ 1.;

Cas clinique 6 Commentaire :
Question 1 t "ø6OFWFTTJFSFNQMJFFNQÐDIFMhVUÏSVTEFTFSÏUSBDUFS
3ÏQPOTFø# 1.;
% 1.;
 t #ø4ZTUÏNBUJRVF
104 t %ø4.;4FDPOEFMJHOF
Commentaire :
t "ø4.;5FSNFFOUSFFUø4"EPODBCTFODFEF t &ø4.;5SPJTJÒNFMJHOF
prématurité. Question 10
t #ø  $POUSBDUJPOT VUÏSJOFT >  QBS ø NJOVUFT Réponse : B, E.
+ modification cervicale > ø4" Commentaire :
t $ø4.;3VQUVSFTQPOUBOÏFËUFSNFFUBQSÒTNJTF t "ø5SPJTJÒNFMJHOF
en travail. t #ø4PVTTDPQF&$( ++

t &ø4.; t $ø&OEFSOJFSSFDPVST
Question 2 t &ø)C< øHEM
3ÏQPOTFø" # % Question 11
Commentaire : Réponse : E.
t $ø  4.; -F USBDÏ EV bas correspond à l'enre- Commentaire :
HJTUSFNFOU EFT DPOUSBDUJPOT VUÏSJOFT  Ë  QBS t "ø1BTEFGBDUFVSEFSJTRVF VUÏSVTDJDBUSJDJFM QMB-
øNJOVUFT
 DFOUBQSBFWJB

t %ø0VJ OPSNPGSÏRVFOU ËøCQN
PTDJMMBOU t #ø4.;3ÏWJTJPOVUÏSJOFOFSBNFOBOURVFEFTDBJMMPUT
FUSÏBDUJG"CTFODFEFEÏDÏMÏSBUJPO t $ø4.;
t &ø"OUÏDÏEFOU+øCÏCÏEFøH+ révision sans
Question 3
particularité.
Réponse : A, B, C.
Commentaire : Question 12
t "ø"OUÏDÏEFOUEhIÏNPSSBHJFEFMBEÏMJWSBODFMPST Réponse : B, C, E.
EF MB QSFNJÒSF HSPTTFTTF ø GBDUFVS EF SJTRVF EF Commentaire :
récidive. t "ø3FTQFDUFSMFNÏDBOJTNFQIZTJPMPHJRVF +++

t # $ø1PSUBHFËTUSFQUPDPRVFEVHSPVQF#QPTJUJG t %ø4VSWFJMMBODFøIFVSFT
øGBDUFVSEFSJTRVF
Question 13
t % &ø1BTEFTVSSJTRVFQBSSBQQPSUËMBQPQVMBUJPO
3ÏQPOTFø" # 1.;
% 1.;
&
générale.
Commentaire :
Question 4 t #ø$BSOPOJNNVOJTÏF +++

Réponse : A. t $ø4.;1BTEFWBDDJOFYJTUBOUDPOUSFMBUPYPQMBT-
$PNNFOUBJSFøQÏOJDJMMJOF(PVBNPYJDJMMJOF*7FOQSF- NPTF $POUSÙMF EF MB TÏSPMPHJF EBOT ø NPJT BGJO
mière intention. d'éliminer une séroconversion du péri-partum.
Cas cliniques corrigés 3
Question 14
Réponse : B, C, E. mai 2016). ( http://www.has-sante.fr/portail/
Commentaire : upload/docs/application/pdf/suivi_des_femmes_
t "ø  4.; "VHNFOUBUJPO EV SJTRVF UISPN- enceintes_-_recommandations_23-04-2008.pdf).
CPFNCPMJRVF EBOT MFT  Ë ø TFNBJOFT EV
Hémorragies du post-partum immédiat (CNGOF,
post-partum.
t %ø  5BVY ÏMFWÏ EhFYQVMTJPO FO post-partum 2004). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/
immédiat ; préférer une pose lors de la visite PURPC_12.HTM).
postnatale. Les hémorragies du post-partum. CNGOF, 2014.
t &ø"VNJOJNVN +++

( http://www.cngof.asso.fr/data/RCP/
Question 15 CNGOF_2014_HPP.pdf).
Réponse : B, C, E.
Commentaire : Post-partum (CNGOF, 2015). ( http://www.
t "ø+o+ cngof.fr/pratiques-cliniques/recommandations-
t %ø-BQBUJFOUFOhBMMBJUFQBT→øUSÒTQFVQSPCBCMF pour-la-pratique-clinique/apercu?path=RPC%2BCO
t &ø  TUSFQUPDPRVF EV HSPVQF # QPTJUJG FU SÏWJTJPO LLEGE%252F2015-RPC-POSTPARTUM.pdf&i=2176).
utérine →øMFQMVTQSPCBCMF
Fiche de synthèse : voir p. 152.
Grille d'évaluation
No Réponses Points PMZ SMZ
1 B, D 12 B, D A, C, E
Cas clinique 7
Question 1
2 A, B, D 4 C 3ÏQPOTFø" $ %
3 A, B, C 6 Commentaire :
t #ø  -B TÏSPMPHJF 7*) FTU QSPQPTÏF TZTUÏNBUJRVF-
4 A 4 NFOUNBJTOPOPCMJHBUPJSF
5 C 6 A
Question 2
6 A, E 6 Réponse : A, B, C. 105
7 A 4 B, C, D, E Commentaire :
t $ø.ÐNFTJEFQVJTMFEÏMBJEFSÏGMFYJPOBÏUÏ

Corrigés
8 B 12 A, C, D, E supprimé.
9 A, B, C 12 A, B, C D, E t %ø-hFOUSFUJFOFTUPCMJHBUPJSFQPVSMFTNJOFVSFT
t &ø-FEÏMBJMÏHBMFO'SBODFQPVSMBSÏBMJTBUJPOEhVOF
10 B, E 6
*7(FTUEFøTFNBJOFTEhaménorrhée.
11 E 4 B, C
Question 3
12 B, C, E 6 Réponse : A, C, E.
13 A, B, D, E 6 B, D C Commentaire :
t %ø6OJRVFNFOUBVQSFNJFSEFHSÏ
14 B, C, E 6 A
Question 4
15 B, C, E 6 3ÏQPOTFø" %
Total 100 Question 5
3ÏQPOTFø" # % &
Commentaire : le dépistage de la trisomie 21 ne peut
ÐUSFSÏBMJTÏQBSMFEÏQJTUBHFDPNCJOÏFODBTEFHSPT-
sesse gémellaire.
Pour aller plus loin t $ø  *M FTU JOEJTQFOTBCMF EhÏUBCMJS MF EJBHOPTUJD EF
chorionicité au premier trimestre. Le cliché doit
Principaux items abordés : être imprimé et mis dans le dossier.
item 23 : Principales complications de la grossesse Question 6
item  30  : Accouchement, délivrance et suites de Réponse : A.
couches normales Commentaire :
item 33 : Suites de couches pathologiques : patho- t #ø0OSFDIFSDIFMFTBOUJHÒOFT)#T
logie maternelle dans les 40 jours t %ø&ODBTEFGBDUFVSTEFSJTRVFEFEJBCÒUFHFTUBUJPO-
nel et malgré une glycémie à jeun normale au premier
Référence : USJNFTUSF  MB QBUJFOUF EPJU CÏOÏGJDJFS EhVO EÏQJTUBHF
Suivi et orientation des femmes enceintes en fonc- EVEJBCÒUFHFTUBUJPOOFMQBS)(10FOUSFFUø4"
t &ø  -hJOKFDUJPO EF 3IPQIZMBD® doit être réalisée
tion des situations à risque identifiées (HAS,
après dosage des RAI sans attendre les résultats.
Cas cliniques corrigés

Question 7 6 A 7
3ÏQPOTFø" # $ % &
7 A, B, C, D, E 7
Question 8
8 A, C, D, E 7
3ÏQPOTFø" $ % &
Commentaire : il s'agit de signes devant faire évoquer 9 B, C, E 7
une prééclampsie sévère. 10 A, C, D, E 7
t #ø  6OF 1" TZTUPMJRVF ≥ø ø NNø )H PV VOF 1"
diastolique ≥øøNNø)H 11 B, C, D, E 7
12 A, B, C 7
Question 9
Réponse : B, C, E. 13 A, B, C, D 7
Commentaire : 14 C, D, E 7
t $ø+VTRVhËø4"
t %ø  4.; -FT CÐUBCMPRVBOUT TPOU DPOUSFJOEJRVÏT 15 A, B, D, E 7
pendant la grossesse. Le traitement de référence Total 100
est la nicardipine.
Question 10
3ÏQPOTFø" $ % &
Commentaire : Pour aller plus loin
t #ø*MThBHJUEhVOFDZUPMZTFFUOPOEhVOFDIPMFTUBTF
Principaux items abordés :
Question 11
item 22 : Grossesse normale
3ÏQPOTFø# $ % &
Commentaire :
item  23  : Principales complications de la gros-
t "ø  -B QSJNJQBSJUÏ PV VO DIBOHFNFOU EF sesse
procréateur. item 32 : Allaitement maternel
t #ø&UMFKFVOFÉHF < øBOT
 item 33 : Suites de couches pathologiques : patho-
logie maternelle dans les 40 jours
106 Question 12
item 35 : Contraception
Réponse : A, B, C.
Commentaire :
item 36 : Interruption volontaire de grossesse
t &ø&ODBTEFTVSEPTBHF MFTSÏGMFYFTTPOUBCPMJT Référence :
Question 13 Contraception chez la femme adulte en âge de
3ÏQPOTFø" # $ % procréer (hors post-partum et post-IVG) (HAS,
Commentaire :
t &ø  -F USBJUFNFOU EF SÏGÏSFODF FTU MF ESBJOBHF 2013, 2015). ( http://www.has-sante.fr/por-
chirurgical. tail/upload/docs/application/pdf/2015-02/1e_
maj_contraceptionfadulte-procreer-060215.
Question 14
3ÏQPOTFø$ % &
pdf).
Commentaire : Suivi et orientation des femmes enceintes en
t "ø-h)#1.EPJUÐUSFQSFTDSJUFËEPTFQSÏWFOUJWF fonction des situations à risque identifiées (HAS,
t #ø  -FT ”TUSPQSPHFTUBUJGT TPOU DPOUSFJOEJRVÏT JM mai  2016). ( http://www.has-sante.fr/por-
faut privilégier les microprogestatifs. tail/upload/docs/application/pdf/suivi_des_
Question 15 femmes_enceintes_-_recommanda-
3ÏQPOTFø" # % & tions_23-04-2008.pdf).
Commentaire : Prise en charge multidisciplinaire des formes
t %ø&OMhBCTFODFEhBMMBJUFNFOU MFTDIÏNBFTUDMJO- graves de prééclampsie (SFAR, CNGOF, SFMP,
damycine + gentamycine.
SFNN, janvier 2009). ( http://www.cngof.
Grille d'évaluation asso.fr/D_TELE/RPC_preeclampsie_fr_BM2.
pdf).
No Réponses Points PMZ SMZ
Post-partum (CNGOF, 2015). ( http://www.
1 A, C, D 4
cngof.fr/pratiques-cliniques/recommandations-
2 A, B, C 7 pour-la-pratique-clinique/apercu?path=RPC%2BC
3 A, C, E 7 O L L E G E % 2 5 2 F 2 0 1 5 - R P C- P O S T PA RT U M .
4 A, D 5 pdf&i=2176).
5 A, B, D, E 7 Fiche de synthèse : voir p. 153.
Cas cliniques corrigés 3
Cas clinique 8 10 E 4
Question 1 11 A, B, C, E 7
3ÏQPOTFø" # $ %
Commentaire : 12 C, E 7
t &ø*MThBHJUEhVOFYBNFOQBSBDMJOJRVF 13 B 7 D, E
Question 2 14 B 7
Réponse : C.
15 B, C, D, E 7
Question 3 Total 100
3ÏQPOTFø# $ & 1.;

Question 4
3ÏQPOTFø# $ % &
"ø4.;
Pour aller plus loin
Question 5
Réponse : C. Principaux items abordés :
#ø4.; item 23 : Principales complications de la grossesse
Question 6 Référence :
3ÏQPOTFø$ %
Question 7 Les pertes de grossesse (CNGOF, 2014). (
3ÏQPOTFø" % http://w w w.cngof.a ss o.f r/dat a/RCP/
CNGOF_2014_pertes_grossesse.pdf).
Question 8
Prise en charge multidisciplinaire des formes
Réponse : A, B, C.
graves de prééclampsie (SFAR, CNGOF, SFMP,
Question 9
SFNN, janvier 2009). ( http://www.cngof.asso.
3ÏQPOTFø# $ %
fr/D_TELE/RPC_preeclampsie_fr_BM2.pdf).
Question 10
Réponse : E. Fiche de synthèse : voir p. 153 et 154. 107
Question 11

Corrigés
Réponse : A, B, C, E.
Question 12 Cas clinique 9
Réponse : C, E. Question 1
Question 13 3ÏQPOTFø" # $ %TPOUGBVTTFT
Réponse : B. Question 2
%PV&ø4.; Réponse : A, B, C.
Question 14 Question 3
Réponse : B. 3ÏQPOTFø# $ %
Question 15 Question 4
3ÏQPOTFø# $ % & Réponse : C.
Question 5
Réponse : B.
Grille d'évaluation
Question 6
No Réponses Points PMZ SMZ
Réponse : B, C, E.
1 A, B, C, D 7
Question 7
2 C 5 3ÏQPOTFø# $ %
3 B, C, E 7 E Question 8
4 B, C, D, E 7 A 3ÏQPOTFø" # % &
5 C 7 B Question 9
6 C, D 7 3ÏQPOTFø% &

7 A, D 7 Question 10
Réponse : A.
8 A, B, C 7
Question 11
9 B, C, D 7 Réponse : C.
Cas cliniques corrigés

Question 12 Cas clinique 10


3ÏQPOTFø%
Question 1
Question 13 Réponse : A, C.
3ÏQPOTFø% Commentaire :
t #ø®QSPQPTFSTZTUÏNBUJRVFNFOUNBJTOFGBJUQBT
Question 14
QBSUJFEVCJMBOPCMJHBUPJSF
Réponse : A, C, E.
t $ø1FOTFSËGBJSFEFVYEÏUFSNJOBUJPOT
Question 15 t %ø1BTPCMJHBUPJSF NBJTBQSPQPTFSJDJDBSGBDUFVS
Réponse : C. de risque ; à ce stade de la grossesse, on devrait
retrouver une glycémie à jeun au premier trimestre.
Grille d'évaluation t &ø4BVGTJDPOUFYUFQBSUJDVMJFS JMFTUQSFTDSJUMPSTEV
No Réponses Points PMZ SMZ CJMBOBOFTUIÏTJRVFBVe mois.

1 A, B, C, D 5 Question 2
2 A, B, C 7 Réponse : A, E.
Commentaire :
3 B, C, D 7 t %ø3FDIFSDIÏFTËMhJOUFSSPHBUPJSF
4 C 5 Question 3
5 B 6 3ÏQPOTFø" %
Commentaire :
6 B, C, E 7
t "ø)BVUFVSVUÏSJOFø
7 B, C, D 7 o FOUSFFUøNPJTøNVMUJQMJFSMFOPNCSFEFNPJT
8 A, B, D, E 7 par 4 ;
o BVe et 9e NPJTø 5ø×ø
oøøDN
9 D, E 7 t #ø-BEÏGJOJUJPODhFTU1"TZTUPMJRVF≥øøNNø)H
10 A 7 et/ou1"EJBTUPMJRVF≥øøNNø)H+ protéinurie des
24 heures > øNHM
11 C 7
t %ø5PVUFJOGFDUJPOVSJOBJSFEFMBGFNNFFODFJOUF
108 12 D 7 doit être traitée.
13 D 7 t &ø/PO MFUSBJUFNFOUEPJUÐUSFEFNJOJNVNøKPVST
chez la femme enceinte, les traitements minute
14 A, C, E 7 et courts de 3  jours ne sont pas recommandés.
15 C 7 Attention au piège classique de l'allergie  : on
BVSBJUQVWPVTQSPQPTFSVOUSBJUFNFOUEFøKPVST
Total 100
par amoxicilline 1  g 3  fois par jour, qui est rece-
WBCMFFODBTEhBCTFODFEhBMMFSHJF

Pour aller plus loin Question 4


Réponse : A, B, C, E.
Principaux items abordés : Commentaire :
t "ø4JMFDPOKPJOUFTUEFSIÏTVTQPTJUJG
item 23 : Principales complications de la grossesse
t #ø®QSPQPTFSEBOTDFDBTDBSGBDUFVSEFSJTRVFø
item 158 : Infections sexuellement transmissibles (IST) > øBOT
Référence : t $ø.FOTVFMMFDBSMBQBUJFOUFOhFTUQBTJNNVOJTÏF
t %ø/PO QBTEFUSBJUFNFOUQSÏWFOUJGTJQBTEFTÏSP-
Contraception chez la femme adulte en âge de conversion : les seules mesures à prendre sont de
procréer (hors post-partum et post-IVG) (HAS, la prévention primaire : règles hygiéno-diététiques.
2013, 2015). ( http://www.has-sante.fr/por-
Question 5
tail/upload/docs/application/pdf/2015-02/1e_
3ÏQPOTFø% &
maj_contraceptionfadulte-procreer-060215.pdf).
Commentaire :
Les infections génitales hautes (CNGOF, 2012). t "ø  /PO  QBT EF SJTRVF QPVS MB SVCÏPMF *H(+
( http://www.cngof.asso.fr/D_TELE/RPC_ øJNNVOJTÏF
infections_2012.pdf). t #ø  &MMF OhFTU QBT JNNVOJTÏF DPOUSF MB UPYPQMBT-
La prise en charge du couple infertile (CNGOF, mose ; il faut faire une surveillance mensuelle.
t $ø  4J MB QBUJFOUF FTU JNNVOJTÏF  PO BSSÐUF MB
décembre 2010). ( http://www.cngof.asso. surveillance.
fr/D_TELE/RPC_INFERTILITE_2010.pdf). t &ø4FMBWFSMFTNBJOTBWBOUDIBRVFSFQBT MBWFSMFT
fruits et légumes souillés et éviter le contact avec
Fiche de synthèse : voir p. 155 et 156.
les chats et les litières.
Cas cliniques corrigés 3
Question 6 Commentaire :
Réponse : B. t "ø6OFEJMBUBUJPOQZÏMPDBMJDJFMMFNPEÏSÏF< øNN
Commentaire : est physiologique chez la femme enceinte surtout
t "ø-FEÏQJTUBHFFTUTZTUÏNBUJRVFNBJTJMFTUJOV- à droite à cause de la dextrorotation physiologique
UJMF DIF[ MFT GFNNFT BZBOU EÏKË GBJU VOF CBDUÏ- de l'utérus.
riurie pendant la grossesse à streptocoque  B ou t $ø  -B UPDPMZTF OhFTU GBJUF RVF QPVS QFSNFUUSF
ayant un antécédent d'infection maternofœtale à EhFGGFDUVFS MB DVSF EF DPSUJDPÕEFT  EPOD QFOEBOU
streptocoque B ; dans ces cas-là, le traitement est øIFVSFTBVNBYJNVN
systématique. t % &ø3FDPNNBOEBUJPOT
t $ø-FUSBJUFNFOUBOUJCJPUJRVFOFTFGBJUque pen-
Question 13
dant le travail.
Réponse : C.
t %ø4.;"UUFOUJPO-BQBUJFOUFFTUBMMFSHJRVFBVY
pénicillines. Question 14
t &ø0OOFEÏQJTUFQBTEFTUSFQUPDPRVF#ThJMFYJTUF Réponse : A, C.
un antécédent d'infection maternofœtale ; dans ce
Question 15
DBT POUSBJUFEhFNCMÏF
3ÏQPOTFø# $ %
Commentaire :
Question 7
t "ø1SPUFDUJPOEFTJOGFDUJPOTEFMhFOGBOU
3ÏQPOTFø$ %
t $ø  1SPUÒHF DPOUSF MF DBODFS EV TFJO FU BTTPDJÏ Ë
Commentaire :
une diminution du risque du cancer de l'ovaire.
t $ø&YBNFOEFSÏGÏSFODFøNPJOTEFGBVYQPTJUJGTFU
de faux négatifs que le toucher vaginal.
Grille d'évaluation
t %ø-FEJBHOPTUJDEF."1FTUDMJOJRVFøDPOUSBDUJPOT
utérines + modifications du col → donc forcément No Réponses Points PMZ SMZ
toucher vaginal. 1 A, C 8
Question 8 2 A, E 10
3ÏQPOTFø" # 1.;
 3 A, D 3
Commentaire :
4 A, B, C, E 6 109
t #ø1PVSUPVUF."1EFø4"Ëø4" QBSCÏUBNÏ-
UIBTPOFøNHQBSKPVSQFOEBOUøIFVSFTFO*. 5 D, E 6

Corrigés
la dexaméthasone est aussi utilisée. 6 B 4 D
t $øOPOTUSJDUFËDBVTFEFTSJTRVFTUISPNCPFN-
CPMJRVFTQFOTFSBVYCBTEFDPOUFOUJPOQPVSMFT 7 C, D 3
."1 8 A, B 10
t %ø/PODBSJDJPOBVOFUFNQÏSBUVSFË ø¡$JM
9 E 6
GBVUÏMJNJOFSVOFDIPSJPBNOJPUJUFBWBOUEFEÏCV-
ter le traitement tocolytique. 10 A, B 3
t &ø-hPDZUPDJOFFTUMhIPSNPOFEFTDPOUSBDUJPOT DF 11 B, D, E 10
qu'on voudrait diminuer à 26 SA.
12 B, C, D, E 10
Question 9
Réponse : E. 13 C 5 C
$PNNFOUBJSFø  QBT EF UPDPMZTF BWBOU MF CJMBO 14 A, C 3
infectieux. 15 B, C, D 3
Question 10 Total 100
Réponse : A, B.
Commentaire :
t $ø1BTEFUPDPMZTFFODBTEFDIPSJPBNOJPUJUF
t %ø$FQPJOUQFVUÐUSFEJTDVUÏTJMBQBUJFOUFOhFTU
pas en travail et qu'elle est septique. Pour aller plus loin
Question 11 Principaux items abordés :
3ÏQPOTFø# % & item 22 : Grossesse normale
Commentaire : item 23 : Principales complications de la grossesse
t "ø1BTEFTÏSPMPHJFøGBJSFVOFSFDIFSDIFTQÏDJGJRVF item 26 : Prévention des risques fœtaux : infection
sur les hémocultures.
(…)
t %ø  1FOTFS Ë GBJSF VOF SFDIFSDIF TQÏDJGJRVF EF
Listeria. item 27 : Connaître les particularités de l'infection
urinaire au cours de la grossesse
Question 12 item 32 : Allaitement maternel
3ÏQPOTFø# $ % & X
Cas cliniques corrigés

X Question 6
Référence : 3ÏQPOTFø%
Suivi et orientation des femmes enceintes en fonc- Commentaire :
tion des situations à risque identifiées (HAS, t #PV$ø4.;$POUSFJOEJRVÏTQFOEBOUMBHSPTTFTTF
mai 2016). ( http://www.has-sante.fr/portail/ Question 7
upload/docs/application/pdf/suivi_des_femmes_ Réponse : A.
Commentaire :
enceintes_-_recommandations_23-04-2008.pdf).
t "ø*MGBVUNBJOUFOBOUSBQJEFNFOUMBGBJSFBDDPVDIFS
La menace d'accouchement prématuré (MAP) à car elle a une prééclampsie sévère après 34 SA.
membranes intactes (CNGOF, 2002). ( http:// t #ø4.;-FOJWFBVEFTNBUFSOJUÏTFTUËQSFOESFFO
www.cngof.asso.fr/D_PAGES/PURPC_10.HTM). compte en dehors d'un contexte d'urgence : on ne
Les infections génitales hautes (CNGOF, 2012). peut pas transférer une patiente qui risquerait de faire
une éclampsie sur le trajet. Il faut dans ce cas provo-
( http://www.cngof.asso.fr/D_TELE/RPC_ quer la naissance sans délai pour sauvetage mater-
infections_2012.pdf). OFM FU EBOT VO TFDPOE UFNQT TJ OÏDFTTBJSF MF CÏCÏ
Post-partum (CNGOF, 2015). ( http://www. sera transféré dans un niveau adapté à son terme.
cngof.fr/pratiques-cliniques/recommandations- 5PVKPVSTQFOTFSQPVSEFVYøMBNÒSFetMFCÏCÏ
pour-la-pratique-clinique/apercu?path=RPC%2BC Question 8
O L L E G E % 2 5 2 F 2 0 1 5 - R P C- P O S T PA RT U M . 3ÏQPOTFø# $ %
pdf&i=2176). Commentaire :
t "ø  .ÏGJF[WPVT EFT UFSNFT DPNNF jDPOTUBN-
Fiche de synthèse : voir p. 157. NFOUx jUPVKPVSTx jKBNBJTxy
t #ø4JMFUSBJUFNFOUEFMBQSÏÏDMBNQTJFFTUMBOBJT-
sance, elle peut s'aggraver dans les premiers jours
du post-partum ; une éclampsie est toujours pos-
Cas clinique 11 TJCMFKVTRVhËRVFMRVFTKPVSTBQSÒTMhBDDPVDIFNFOU
Question 1 Question 9
3ÏQPOTFø# $ % Réponse : B, C, E.
110 $PNNFOUBJSFøTBOTJOGPSNBUJPOTVSMFTBVUSFTTZNQUÙNFT Commentaire :
FUTVSMB1" POOFQFVUQBTÏMJNJOFSDFTUSPJTIZQPUIÒTFT t "ø-BQSPUÏJOVSJF≥øøHøIFVSFTFUMFTSÏGMFYFT
La réponse « E » aurait été juste si on avait le contexte. ostéotendineux vifs sont des critères de prééclamp-
Question 2 sie sévère.
3ÏQPOTFø# % 0O QFVU EJSF RVhVOF QSÏÏDMBNQTJF FTU TÏWÒSF TJ PO
$PNNFOUBJSFø  Mh)5" HSBWJEJRVF TF EÏGJOJU QBS VOF retrouve au moins un critère parmi :
1"TZTUPMJRVF≥øøNNø)Het/ouVOF1"EJBTUPMJRVF t 1" TZTUPMJRVF ≥ø ø NNø )H FUPV EJBTUPMJRVF
≥ø ø NNø )H  Ë EFVY SFQSJTFT BV NPJOT Ë ø IFVSFT ≥øøNNø)H
d'intervalle, en position assise ou couchée, au repos, t BUUFJOUF SÏOBMFø  PMJHVSJF < ø NMø IFVSFT PV
BWFDVOCSBTTBSEBEBQUÏËMBUBJMMFEVCSBT créatinine > øμNPMMPVQSPUÏJOVSJF≥øøHM
t 0"1
Question 3 t CBSSF ÏQJHBTUSJRVF QFSTJTUBOUF  OBVTÏFT PV
3ÏQPOTFø" # % vomissements ;
Commentaire : t )&--1TZOESPNF
t &ø-FTFVJMEFQSPUÏJOVSJFFTU≥øøHøIFVSFTQPVS t ÏDMBNQTJF PV USPVCMFT OFVSPMPHJRVFTø  USPVCMFT
faire le diagnostic de prééclampsie sévère. visuels, réflexes ostéotendineux vifs ou polycinétiques,
Question 4 céphalées violentes, phosphènes, acouphènes ;
3ÏQPOTFø" # $ % t )31
Commentaire : t SFUFOUJTTFNFOUG”UBMø3$*6
t #ø  -B QSJTF FO DIBSHF EF Mh)5" OF QFSNFU QBT 1PVSMF)&--1TZOESPNF UPVUFTUEBOTMhBOBHSBNNF FO
EF EJNJOVFS MFT DPNQMJDBUJPOT PCTUÏUSJDBMFT  NBJT BOHMBJT CJFOTßS
øHaemolysis IÏNPMZTF
Elevated Liver
va protéger la mère des risques des poussées enzymes (augmentation des enzymes hépatiques : cyto-
hypertensives. MZTF
Low Platelets QMBRVFUUFTCBTTFTøUISPNCPQÏOJF

Question 10
Question 5
Réponse : A, B, C.
Réponse : B, E.
Commentaire : Question 11
t "ø1BTCFTPJOEFDPSUJDPÕEFTDBSOPVTTPNNFT> 34 SA 3ÏQPOTFø# $ % &
et c'est une perte de temps en contexte d'urgence. Commentaire :
t &ø-FUSBJUFNFOUEFQSFNJÒSFJOUFOUJPOEVSJTRVF t &ø  6OF CPOOF HFTUJPO EF MhBOBMHÏTJF GBWPSJTF MB
d'éclampsie ou de l'éclampsie elle-même est la NPCJMJTBUJPOFUEPODMBQSÏWFOUJPOEFTUISPNCPTFT
perfusion de sulfate de magnésium. veineuses profondes.
Cas cliniques corrigés 3
Question 12 Cas clinique 12
Réponse : B, C, E.
Question 1
Question 13 Réponse : C.
Réponse : C, E.
Question 2
Question 14 3ÏQPOTFø" # %
Réponse : E.
Commentaire  : la recherche des anti-phospholipides Question 3
est indiquée dans les formes précoces. 3ÏQPOTFø%
Question 15 Question 4
Réponse : A. Réponse : B, C, E.
Commentaire : l'aspirine est à introduire avant 12 SA
Question 5
FUËEPTFBOUJBHSÏHBOUFQMBRVFUUBJSF øNHQBSKPVS
3ÏQPOTFø" $ % &
KVTRVhËø4"
Question 6
Grille d'évaluation Réponse : A, B, E.
No Réponses Points PMZ SMZ Question 7
1 B, C, D 7 3ÏQPOTFø" # $ % &

2 B, D 10 Question 8
Réponse : A, C.
3 A, B, D 10
Question 9
4 A, B, C, D 6
3ÏQPOTFø$ % &
5 B, E 4 A
Question 10
6 D 4 B, C 3ÏQPOTFø%
7 A 4 B Question 11
8 B, C, D 5 Réponse : B, C.
9 B, C, E 10 Question 12 111
Réponse : B, C, E.
10 A, B, C 5

Corrigés
11 B, C, D, E 9 Question 13
Réponse : C.
12 B, C, E 6
13 C, E 6 Question 14
3ÏQPOTFø%
14 E 6
15 A 6 Question 15
Réponse : A.
Total 100

Grille d'évaluation
Pour aller plus loin
No Réponses Points PMZ SMZ
Principaux items abordés : 1 C 5
item 23 : Principales complications de la grossesse 2 A, B, D 7
item 339 : Prise en charge d'une patiente atteinte
de pré-éclampsie 3 D 4
4 B, C, E 7
Référence :
5 A, C, D, E 7
Prise en charge multidisciplinaire des formes
graves de prééclampsie (SFAR, CNGOF, SFMP, 6 A, B, E 7

SFNN, janvier 2009). ( http://www.cngof.asso. 7 A, B, C, D, E 7


fr/D_TELE/RPC_preeclampsie_fr_BM2.pdf). 8 A, C 7
Césarienne : conséquences et indications (CNGOF, 9 C, D, E 7
2000). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/ 10 D 7
PURPC_08.HTM).
11 B, C 7
Fiche de synthèse : voir p. 153. 12 B, C, E 7
Cas cliniques corrigés

13 C 7 Grille d'évaluation
14 D 7 No Réponses Points PMZ SMZ
15 A 7 1 A, B 10

Total 100 2 A, B, C, D 10
3 A, B, D 10
4 C, D, E 10
5 A, B, C, E 10
Pour aller plus loin
6 A, B, C 10
Principaux items abordés : 7 A, B, C, D 10
item 23 : Principales complications de la grossesse 8 A, C, D, E 10
item  326  : Prescription et surveillance des
9 A, B, C, D, E 10
antithrombotiques
item 339 : Prise en charge d'une patiente atteinte 10 A 10
de pré-éclampsie Total 100
Référence :
Prise en charge multidisciplinaire des formes
graves de prééclampsie (SFAR, CNGOF, SFMP,
SFNN, janvier 2009). ( http://www.cngof.asso.
fr/D_TELE/RPC_preeclampsie_fr_BM2.pdf). Pour aller plus loin
Prévention de la maladie thromboembolique
Principaux items abordés :
veineuse périopératoire et obstétricale (SFAR,
item 23 : Principales complications de la grossesse
2005). ( http://sfar.org/wp-content/
112
uploads/2015/09/2_AFAR_Prevention-de- Référence :
la-maladie-thromb o emb olique-veineus e-
Les grossesses gémellaires (CNGOF, 2009). (
perioperatoire-et-obstetricale.pdf).
http://www.cngof.asso.fr/D_TELE/RPC%20
Fiche de synthèse : voir p. 153. GEMELLAIRE_2009.pdf).
La menace d'accouchement prématuré (MAP) à
membranes intactes (CNGOF, 2002). ( http://
Cas clinique 13 www.cngof.asso.fr/D_PAGES/PURPC_10.HTM).
Question 1 Rupture prématurée des membranes (CNGOF,
Réponse : A, B.
1999). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/
Question 2 PURPC_06.HTM).
3ÏQPOTFø" # $ %
Question 3
Fiche de synthèse : voir p. 157.
3ÏQPOTFø" # %
Question 4
3ÏQPOTFø$ % & Cas clinique 14
Question 5 Question 1
Réponse : A, B, C, E. Réponse : B.
Question 6 Question 2
Réponse : A, B, C. 3ÏQPOTFø# %
Question 7 Question 3
3ÏQPOTFø" # $ % Réponse : A, C, E.
Question 8 Question 4
3ÏQPOTFø" $ % & Réponse : C.
Question 9 Question 5
3ÏQPOTFø" # $ % & Réponse : A.
Question 10 Question 6
Réponse : A. 3ÏQPOTFø%
Cas cliniques corrigés 3
Question 7
Réponse : C. Référence :
Le retard de croissance intra-utérin. RPC (CNGOF,
Question 8
3ÏQPOTFø" # % 2013). ( http://www.cngof.asso.fr/data/RCP/
CNGOF_2013_FINAL_RPC_rciu.pdf).
Question 9
Réponse : B.
Fiche de synthèse : voir p. 158.

Question 10
3ÏQPOTFø" # % & Cas clinique 15
Question 1
Question 11 Réponse : B, C, E.
Réponse : A, B.
Question 2
Question 12 Réponse : B, C.
Réponse : B, C, E. Question 3
Réponse : C, E.
Question 13
3ÏQPOTFø% Question 4
Réponse : A, B, C.
Question 14 Question 5
3ÏQPOTFø" % & Réponse : A, B.
Question 15 Question 6
Réponse : A, E. 3ÏQPOTFø" # $ % &
Question 7
Grille d'évaluation 3ÏQPOTFø$ %
No Réponses Points PMZ SMZ Question 8
Réponse : C.
1 B 6
Question 9 113
2 B, D 7
Réponse : A.

Corrigés
3 A, C, E 7
Question 10
4 C 6 Réponse : A, B, C.
5 A 6 Question 11
6 D 6 Réponse : A.
7 C 6 Question 12
3ÏQPOTFø%
8 A, B, D 7
Question 13
9 B 7
Réponse : A.
10 A, B, D, E 7
Question 14
11 A, B 7 3ÏQPOTFø" # $ % &
12 B, C, E 7 Question 15
13 D 7 3ÏQPOTFø" $ % &
14 A, D, E 7 Grille d'évaluation
15 A, E 7
No Réponses Points PMZ SMZ
Total 100
1 B, C, E 7
2 B, C 7
3 C, E 7
4 A, B, C 7
Pour aller plus loin 5 A, B 7
Principaux items abordés : 6 A, B, C, D, E 7
item 29 : Prématurité et retard de croissance intra- 7 C, D 7
utérin : facteurs de risque et prévention 8 C 6
Cas cliniques corrigés

9 A 6 Question 3
3ÏQPOTFø" 1.;
10 A, B, C 7 Commentaire : la vésicule vitelline permet de poser le
11 A 6 diagnostic de grossesse intra-utérine.
12 D 6 Question 4
13 A 6 Réponse : B.
Commentaire :
14 A, B, C, D, E 7 t "ø1BTEFMJFO
15 A, C, D, E 7 t $ø  4.; "UUFOUJPO -hJOKFDUJPO OF QSPUÒHF EF
Total 100 l'allo-immunisation que pour 2 à 3 mois.
t %ø1BTEFMJFO
t &ø4JMFQÒSFCJPMPHJRVFFTUEFHSPVQFOÏHBUJG JMOhZ
a pas lieu de faire cette injection.

Question 5
Pour aller plus loin Réponse : B.
Principaux items abordés : Commentaire  : l'examen au spéculum permettra
EhPCKFDUJWFSMhPSJHJOFEFTTBJHOFNFOUT
item 23 : Principales complications de la grossesse t "ø  4.; 'PSNFMMFNFOU DPOUSFJOEJRVÏ BWBOU
item 339 : Prise en charge d'une patiente atteinte d'avoir éliminé un placenta praevia.
de pré-éclampsie
Question 6
Référence : 3ÏQPOTFø%
La menace d'accouchement prématuré (MAP) à $PNNFOUBJSFøPOPCTFSWFTVSDFUUFDPVQFMFQMBDFOUB
recouvrant l'orifice interne du col.
membranes intactes (CNGOF, 2002). ( http://
www.cngof.asso.fr/D_PAGES/PURPC_10.HTM). Question 7
Prise en charge multidisciplinaire des formes Réponse : A, C, E.
114 graves de prééclampsie (SFAR, CNGOF, SFMP, Commentaire :
SFNN, janvier 2009). ( http://www.cngof.asso. t # %ø&OGBWFVSEhVOIÏNBUPNFSÏUSPQMBDFOUBJSF
fr/D_TELE/RPC_preeclampsie_fr_BM2.pdf). Question 8
Césarienne : conséquences et indications (CNGOF, 3ÏQPOTFø" %
2000). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/ Commentaire :
PURPC_08.HTM). t "ø5SBDÏPTDJMMBOUFUSÏBDUJGBWFDVOSZUINFEFCBTF
ËøCQN
Fiche de synthèse : voir p. 153 et 157. t #ø"CTFOUTVSDFUSBDÏ
t $ø3ZUINFEFCBTFJOGÏSJFVSËøCQN

Question 9
3ÏQPOTFø%
Cas clinique 16 Commentaire  : la seule indication de césarienne en
urgence serait la présence d'une hémorragie cataclys-
Question 1
NJRVF MFSZUINFDBSEJBRVFG”UBMOFQSÏTFOUBOUIBCJ-
3ÏQPOTFø" # $ 1.;

tuellement pas d'altération sévère.
Commentaire :
t #ø-FSZUINFDBSEJBRVFG”UBMFTUOPSNBM1BTEhJO-
t $ø  5PVUF NÏUSPSSBHJF FO EÏCVU EF HSPTTFTTF FTU
EJDBUJPOËGBJSFOBÔUSFMhFOGBOU
VOF(&6KVTRVhËQSFVWFEVDPOUSBJSF
t $ø4.;
t %ø4.;βI$(QPTJUJGT
t &ø1BUJFOUFIÏNPEZOBNJRVFNFOUTUBCMF

Question 2 Question 10
Réponse : A, B, C. 3ÏQPOTFø" 1.;
# $ % &
Commentaire : lorsqu'il n'y a pas de précisions appor- Commentaire : le traitement tocolytique est sympto-
tées, le terme « examen » fait référence à la fois à la matique. Il faut recherche un éventuel facteur déclen-
clinique et à la paraclinique. chant de ces contractions.
t $ø4VSUPVUFODBTEhFYBNFOTDMJOJRVFFUÏDIPHSB- t "ø  ® OF KBNBJT PVCMJFS FO DBT EF SJTRVF EF
phique non concluants. prématurité.
t %ø1BTFOQSFNJÒSFJOUFOUJPO SFDIFSDIFEFWJMMP- t #ø*MGBVUMBSFGBJSF MBQSÏDÏEFOUFEBUBOUEFQMVTEF
TJUÏT USPQIPCMBTUJRVFT FO GBWFVS EhVOF HSPTTFTTF 3 mois.
JOUSBVUÏSJOF
 t $ø"GJOEhÏWBMVFSMhÏWFOUVFMMFQBSUJDJQBUJPOG”UBMF
t &ø4.;&YBNFODMJOJRVFËOFQBTPVCMJFS à l'hémorragie.
Cas cliniques corrigés 3
Question 11
3ÏQPOTFø% Pour aller plus loin
Commentaire : même s'il faut toujours penser à une
Principaux items abordés :
listériose en cas de fièvre au cours de la grossesse, la
QZÏMPOÏQISJUFSFTUFCFBVDPVQQMVTGSÏRVFOUF item 23 : Principales complications de la grossesse
item 27 : Connaître les particularités de l'infection
Question 12 urinaire au cours de la grossesse
Réponse : A.
Commentaire  : le traitement de première inten- Référence :
tion d'une pyélonéphrite aiguë au cours de la gros-
sesse repose sur une céphalosporine de troisième Les infections génitales hautes (CNGOF, 2012). (
génération. http://www.cngof.asso.fr/D_TELE/RPC_infec-
t $ø3ÏTJTUBODFÏMFWÏFEFTFOUÏSPCBDUÏSJFT tions_2012.pdf).
t %ø  1FVU ÐUSF JOEJRVÏ FO DBT EhJOGFDUJPO VSJOBJSF
CBTTF
Fiche de synthèse : voir p. 159.
t &ø4.;*MGBVUEÏCVUFSVOUSBJUFNFOUQSPCBCJMJTUF 
RVJTFSBBEBQUÏTFDPOEBJSFNFOUËMhBOUJCJPHSBNNF
Cas clinique 17
Question 13 Question 1
3ÏQPOTFø% Réponse : A, B, C.
Commentaire  : en attendant les résultats de l'anti-
Question 2
CJPHSBNNF -F SFMBJT QBS WPJF PSBMF TF GFSB BQSÒT
Réponse : A, B, E.
øIFVSFTEhBQZSFYJF
Question 3
Question 14
3ÏQPOTFø" %
3ÏQPOTFø$ 1.;

Commentaire  : afin de réévaluer la position du pla- Question 4
centa par rapport au col de l'utérus. 3ÏQPOTFø# $ %
Question 15 Question 5
Réponse : C. 3ÏQPOTFø% & 115
Commentaire  : un placenta recouvrant empêche un Question 6

Corrigés
BDDPVDIFNFOU QBS WPJF CBTTF 6OF DÏTBSJFOOF QSP- 3ÏQPOTFø" # $ %
phylactique sera donc réalisée.
t &ø4JMFQMBDFOUBFTUSFDPVWSBOUËø4" JMMFTFSB Question 7
également à 41. Réponse : B.
Question 8
Grille d'évaluation 3ÏQPOTFø" %
No Réponses Points PMZ SMZ Question 9
1 A, B, C 9 C D 3ÏQPOTFø$ % &
2 A, B, C 9 E Question 10
3 A 7 A 3ÏQPOTFø" $ % &

4 B 6 C Question 11
3ÏQPOTFø" %
5 B 5 A
Question 12
6 D 7 Réponse : A, B, E.
7 A, C, E 6
Question 13
8 A, D 8 3ÏQPOTFø$ %
9 D 7 C $PNNFOUBJSFø  MB TUÏSJMJTBUJPO UVCBJSF FU MB MJHBUVSF
UVCBJSF OF QFVWFOU TF GBJSF RVhBQSÒT VO EÏMBJ EF
10 A, B, C, D, E 5 A réflexion de 4 mois.
11 D 8 t "ø  4.; $POUSFJOEJRVÏF EBOT MF post-partum
JNNÏEJBU SJTRVFUISPNCPFNCPMJRVF

12 A 5 E
t #PV&ø4.;
13 D 4
Question 14
14 C 7 Réponse : A.
15 C 7 $PNNFOUBJSFø  MF DPOUFYUF DÏTBSJFOOF FO VSHFODF

les lochies et l'hyperthermie modérée orientent le
Total 100 EJBHOPTUJD6OFEPVMFVSËMBNPCJMJTBUJPOVUÏSJOF VO
Cas cliniques corrigés

DPM CÏBOU FU VOF NBVWBJTF JOWPMVUJPO VUÏSJOF TPOU


également recherchés. Référence :
t #ø  ® WJTÏF ÏUJPMPHJRVF SFDIFSDIF EV HFSNF FO La prise en charge du couple infertile (CNGOF,
DBVTF

décembre 2010). ( http://www.cngof.asso.
t %ø/POTQÏDJGJRVFEFMhFOEPNÏUSJUF
t &ø  -hÏDIPHSBQIJF FOEPWBHJOBMF FTU MhFYBNFO
fr/D_TELE/RPC_INFERTILITE_2010.pdf).
d'imagerie de référence (recherche de restes Thrombophilie et grossesse. Prévention des risques
USPQIPCMBTUJRVFT
 thrombotiques maternels et placentaires (ANAES,
2003). ( http://www.has-sante.fr/portail/
Question 15 upload/docs/application/pdf/Thrombophilie_
Réponse : C.
grossesse_court.pdf).
Commentaire  : le traitement de l'endométrite
du post-partum FTU NÏEJDBM -hBOUJCJPUIÏSBQJF
Prise en charge multidisciplinaire des formes
EPJU ÐUSF EÏCVUÏF JNNÏEJBUFNFOU FU TFSB BEBQ- graves de prééclampsie (SFAR, CNGOF, SFMP,
tée secondairement au résultat du prélèvement SFNN, janvier 2009). ( http://www.cngof.
vaginal. asso.fr/D_TELE/RPC_preeclampsie_fr_BM2.
t "ø4.;3JTRVFEFQFSGPSBUJPOVUÏSJOF pdf).
t #PV%ø4.; Césarienne : conséquences et indications (CNGOF,
t &ø  -hBMMBJUFNFOU QFVU ÐUSF QPVSTVJWJ  Ë DPOEJUJPO
EhBENJOJTUSFSVOBOUJCJPUJRVFDPNQBUJCMF 2000). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/
PURPC_08.HTM).
Fiche de synthèse : voir p. 160.
Grille d'évaluation
No Réponses Points PMZ SMZ
1 A, B, C 6
2 A, B, E 6
Cas clinique 18
Question 1
3 A, D 8 Réponse : C.
116
4 B, C, D 6
Question 2
5 D, E 6 3ÏQPOTFø# % 1.;

6 A, B, C, D 8
Question 3
7 B 8 3ÏQPOTFø% & 1.;

8 A, D 4
Question 4
9 C, D, E 6 3ÏQPOTFø% &TPOUGBVTTFT
10 A, C, D, E 4
Question 5
11 A, D 6
Réponse : C.
12 A, B, E 6
Question 6
13 C, D 8 A, B, E
Réponse : A, B, E.
14 A 9
Question 7
15 C 9 A, B, D
Réponse : E.
Total 100
Question 8
Réponse : B.

Question 9
Pour aller plus loin 3ÏQPOTFø" %
Question 10
Principaux items abordés : Réponse : B, E.
item 23 : Principales complications de la grossesse $ø4.;
item 33 : Suites de couches pathologiques : patho- Question 11
logie maternelle dans les 40 jours 3ÏQPOTFø" %
item 37 : Stérilité du couple : conduite de la pre-
Question 12
mière consultation
Réponse : A, C, E.
Cas cliniques corrigés 3
Question 13 Cas clinique 19
Réponse : A, C, E.
Question 1
%ø4.;
3ÏQPOTFø" # $ % &
Question 14 Question 2
3ÏQPOTFø" $ %TPOUGBVTTFT Réponse : C.
Question 15 Question 3
3ÏQPOTFø" $ % Réponse : B, E.
Question 4
Grille d'évaluation
3ÏQPOTFø$ % &
No Réponses Points PMZ SMZ
Question 5
1 C 6 Réponse : E.
2 B, D 7 D
Question 6
3 D, E 7 E 3ÏQPOTFø$ %
4 D, E 7 Question 7
5 C 6 Réponse : B.
6 A, B, E 7 Question 8
7 E 6 Réponse : B.

8 B 6 Question 9
3ÏQPOTFø% &
9 A, D 6
Question 10
10 B, E 7 C
3ÏQPOTFø" # %
11 A, D 7
Question 11
12 A, C, E 7 Réponse : A, B, E.
117
13 A, C, E 7 D
Question 12

Corrigés
14 A, C, D 7 3ÏQPOTFø# $ % &
15 A, C, D 7 Question 13
Total 100 Réponse : A, B, C.
Question 14
3ÏQPOTFø# $ %
Question 15
Pour aller plus loin Réponse : A, E.

Principaux items abordés :


item 35 : Contraception Grille d'évaluation
item 36 : Interruption volontaire de grossesse No Réponses Points PMZ SMZ

Référence : 1 B, C, D, E 7

Interruption volontaire de grossesse par méthode 2 C 6

médicamenteuse (HAS, décembre 2010). ( 3 B, C, E 7


http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/ 4 C, D, E 7
application/pdf/2011-04/ivg_methode_medica- 5 E 6
menteuse_-_argumentaire_-_mel_2011-04- 6 C, D 7
28_11-39-33_198.pdf).
Contraception chez la femme après une interrup- 7 B 6
tion volontaire de grossesse (IVG) (HAS, 2013, 8 B 6
2015). ( http://www®.has-sante.fr/portail/ 9 D, E 7
upload/docs/application/pdf/2015-02/1e_maj_ 10 A, B, D 7
contraception-post-ivg-060215.pdf).
11 A, B, E 7
Fiche de synthèse : voir p. 162. 12 B, C, D, E 7
Cas cliniques corrigés

13 B 6 Question 13
Réponse : B, E.
14 B, C, D 7
Question 14
15 A, E 7 Réponse : A, C.
Total 100 Question 15
Réponse : A.

Grille d'évaluation
No Réponses Points PMZ SMZ
Pour aller plus loin 1 B 6
Principaux items abordés : 2 A, B, C 7 A
item 35 : Contraception 3 B 6
4 A, B, C, E 7 E
Référence :
5 B, D, E 7
Contraception d'urgence (HAS, 2013, 2015). (
6 A, B, C, D 7
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1754842/
fr/contraception-d-urgence?xtmc=&xtcr=5). 7 B, E 7
Contraception chez l'adolescente (HAS, 2013, 8 B 6
2015). ( http://www.has-sante.fr/portail/ 9 A, D 7
upload/docs/application/pdf/2015-02/1emaj_ 10 A, B, C, D, E 7
contraception-ado-060215.pdf).
11 B, C, D, E 7 A
Fiche de synthèse : voir p. 164. 12 A, B, C, D 7
13 B, E 7
118 14 A, C 6
Cas clinique 20
Question 1 15 A 6
Réponse : B. Total 100
Question 2
3ÏQPOTFø" 1.;
# $
Question 3
Réponse : B.
Pour aller plus loin
Question 4
3ÏQPOTFø" # $ & 1.;
 Principaux items abordés :
Question 5 item 24 : Grossesse extra-utérine
3ÏQPOTFø# % & item 35 : Contraception
Question 6 Référence :
3ÏQPOTFø" # $ %
Prise en charge de la grossesse extra-utérine
Question 7
(CNGOF, 2003). ( http://www.cngof.asso.
Réponse : B, E.
fr/D_PAGES/PURPC_11.HTM).
Question 8 Contraception chez la femme adulte en âge de
Réponse : B. procréer (hors post-partum et post-IVG) (HAS,
Question 9 2013, 2015). ( http://www.has-sante.fr/por-
3ÏQPOTFø" %
tail/upload/docs/application/pdf/2015-02/1e_
Question 10 maj_contraceptionfadulte-procreer-060215.pdf).
3ÏQPOTFø" # $ % &
Fiche de synthèse : voir p. 150.
Question 11
3ÏQPOTFø# $ % &
"ø4.; Cas clinique 21
Question 12 Question 1
3ÏQPOTFø" # $ % 3ÏQPOTFø" $ %
Cas cliniques corrigés 3
Commentaire : $POUSFJOEJDBUJPOCJPMPHJRVFBVNÏUIPUSFYBUFø
t #ø  -FT *45 Ë Chlamydia TPOU CFBVDPVQ QMVT GSÏ- t UISPNCPQÏOJF> NN3 ;
quentes que les infections à gonocoques ou la t MFVDPQÏOJF> NN3 ;
syphilis. t DSÏBUJOJOÏNJF< øμNPMM
t &ø-FTUÏUSBDZDMJOFTTPOUDPOUSFJOEJRVÏFTDIF[MB t ÏMÏWBUJPOEFTFO[ZNFTIÏQBUJRVFT< ø/
femme enceinte ; le traitement n'est pas en prise
Question 11
unique mais dure 14 jours.
Réponse : B, C.
Commentaire : salpingectomie : exérèse de la trompe,
Question 2
traitement radical ; salpingotomie  : ouverture de la
Réponse : A, B, C.
trompe, traitement conservateur.
Commentaire :
t "ø/hFYJTUFQBT
t % &ø&YBNFODPNQMÏNFOUBJSF
Question 12
Question 3 3ÏQPOTFø" 1.;
% &
Réponse : A. Commentaire  : la patiente présente un risque accru
Commentaire  : délai légal 14  SA ; entretien Eh*45
QTZDIPTPDJBM PCMJHBUPJSF VOJRVFNFOU QPVS MFT t $ø*OVUJMFIPSTQPVTTÏF
mineures ; le délai de réflexion peut être raccourci
Question 13
ËøIFVSFTFODBTEFSJTRVFEFEÏQBTTFNFOUEV
Réponse : A, E.
délai légal.
$ø4.;
Question 4 $PNNFOUBJSFøEÏCVUEFHSPTTFTTFFUWBDVJUÏVUÏSJOFø→
3ÏQPOTFø" $ % réalisation d'une cinétique de βI$(TJMBQBUJFOUFOF
Commentaire : présente pas de signes cliniques inquiétant.
t #ø%PVMFVSBJHVÑFUCSVUBMF
t $ø/FQFVUÐUSFÏDBSUÏDIF[DFUUFQBUJFOUFEPOUMF Question 14
TVJWJTFNCMFÐUSFTQPSBEJRVF Réponse : B.
t &ø1BTEhIJTUPJSFEhFOEPNÏUSJPTFSBQQPSUÏFQBSMB Commentaire : patiente asymptomatique.
patiente. Question 15
Réponse : A, C, E. 119
Question 5 #ø4.;

Corrigés
3ÏQPOTFø% & Commentaire :
$PNNFOUBJSFøMhPCÏTJUÏFUMB'*7OFTPOUQBTEFTGBD- t %ø  0O OF QFVU SÏBMJTFS VO USBJUFNFOU NJOVUF
UFVSTEFSJTRVFSFDPOOVTEF(&6 devant une infection récidivante.
Question 6
Réponse : C, E. Grille d'évaluation
Question 7 No Réponses Points PMZ SMZ
Réponse : A, B sont fausses. 1 A, C, D 8
2 A, C, D 5
Question 8
3ÏQPOTFø" % & 3 A, D 6 B, C
Commentaire : 4 A, C, D 6
t "ø  $SJUÒSFT EF HSBWJUÏ FU DPOUFYUF OPO
DPNQBUJCMFT 5 D, E 6
t %ø/PO 6 C, E 6
t &ø5SBJUFNFOUNÏEJDBNFOUFVYFODBTEh*7(PV'$4
7 A, B 10
précoce avec rétention utérine.
8 A, D, E 6
Question 9
3ÏQPOTFø" $ 1.;
% 9 A, C D 6 C E
&ø4.; 10 A, B, C, E 6
$PNNFOUBJSFøEPTBHF+FU+VOFBTDFOTJPOQFVU
être présente ; on peut discuter une seconde injection 11 B, C 6
de méthotrexate. 12 A, D, E 6 A
13 A, E 6 C
Question 10
Réponse : A, B, C, E. 14 B 10
Commentaire : 15 A, C, E 7 B
t &ø  1FOTFS BV SJTRVF EhBMMPJNNVOJTBUJPO
maternofœtale. Total 100
Cas cliniques corrigés

o MFT TBJHOFNFOUT FO QÏSJPEF QPTUNFOTUSVFMMF


Pour aller plus loin TPVTGPSNFEFSÒHMFTUSBÔOBOUFTMJÏFTËMBDBSFODF
Principaux items abordés : ”TUSPHÏOJRVFFOEÏCVUEVDZDMF

item 24 : Grossesse extra-utérine Question 3


3ÏQPOTFø% &
item 27 : Connaître les particularités de l'infection
Commentaire :
urinaire au cours de la grossesse t "øøKPVST
item 158 : Infections sexuellement transmissibles (IST) t #ø-FEÏCVUEVDZDMFFTUEÏGJOJQBSMFQSFNJFSKPVS
Référence : des dernières règles.
t $ø"VYBMFOUPVSTEVe jour.
Prise en charge de la grossesse extra-utérine (CNGOF,
Question 4
2003). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/ Réponse : B, E.
PURPC_11.HTM). Commentaire : seuls examens à réaliser en première
Les infections génitales hautes (CNGOF, 2012). ( intention.
http://www.cngof.asso.fr/D_TELE/RPC_infec- Question 5
tions_2012.pdf). Réponse : B, C.
"ø4.;
Fiche de synthèse : voir p. 150.
Question 6
Réponse : A.
$PNNFOUBJSFø  EBOT ø  EFT DBT  EÏDPVWFSUF
Cas clinique 22 fortuite.
Question 1 Question 7
3ÏQPOTFø% Réponse : A, B, C.
Commentaire :
Question 8
t "ø1BTEFDPOUFYUFEFHSPTTFTTF
Réponse : A, C.
t #ø1BTEFSFUBSEEFSÒHMFT
Commentaire :
120 t $ø.ÏOPSSBHJFTDZDMJRVFT
t #FU%ø$FOFTPOUQBTEFTDPNQMJDBUJPOTBJHVÑT
t %ø"SHVNFOUEFGSÏRVFODFFUTZNQUPNBUPMPHJF
t &ø"CTFODFEFEPVMFVST EFMFVDPSSIÏFTTVTQFDUFT  Question 9
pas d'altération de l'état général. Réponse : E.
Commentaire :
Question 2
t "ø"DUJPOJOTVGGJTBOUFBUUFOEVF
3ÏQPOTFø$ %
t # $ø$POUSFJOEJRVÏTTJEÏTJSEFHSPTTFTTF
Commentaire :
t %ø'JCSPNFTUSPQOPNCSFVY
t "ø"CTFODFEFSÒHMFT
t $ø$FTPOUMFTSÒHMFTBWFDBOPNBMJFTEFMBEVSÏFFU Question 10
EFMhBCPOEBODF Réponse : C.
t &ø  -FT SÒHMFT TPOU EF EVSÏF OPSNBMF NBJT USPQ Commentaire  : seul examen pertinent permettant
BCPOEBOUFT > øNM
 de réaliser une cartographie de la localisation des
Les ménorragies sont les anomalies du cycle mens- GJCSPNFT
USVFMQBSBVHNFOUBUJPOEFMBEVSÏFPVEFMhBCPOEBODF
EFTSÒHMFT1BSEÏGJOJUJPOMFTNÏOPSSBHJFTDPODFSOFOU Question 11
les patientes en âge de procréer et non enceintes Réponse : B.
puisque réglées. $PNNFOUBJSFøUSBOTGVTJPOTJ)C< øHEMDIF[MFTVKFU
Les métrorragies, par opposition aux ménorragies, non coronarien.
sont les hémorragies génitales hautes survenant en
EFIPSTEFTSÒHMFT0OQFVUDMBTTFSMFTNÏUSPSSBHJFTEF Question 12
différentes manières : Réponse : B.
t EFTIÏNPSSBHJFTTBOTDBSBDUÒSFDZDMJRVFWPJSFEFT Commentaire : ethnie noire à risque.
hémorragies provoquées par un contact (examen
NÏEJDBM USBVNBUJTNFPVSBQQPSUTFYVFM
 Question 13
t EFTIÏNPSSBHJFTDZDMJRVFTEPOUUSPJTBTQFDUTTPOU Réponse : B.
fréquents :
o MFTTBJHOFNFOUTWFSTMFe jour au moment de Question 14
l'ovulation ; Réponse : A, E.
o MFT TBJHOFNFOUT QSÏDÏEBOU MFT SÒHMFT  TPVWFOU
associés à un cortège fonctionnel plus complet Question 15
du syndrome prémenstruel et directement liés à Réponse : A.
l'insuffisance lutéale ; &ø4.;
Cas cliniques corrigés 3
Grille d'évaluation Question 4
3ÏQPOTFø%
N o
Réponses Points PMZ SMZ
1 D 10 A Question 5
Réponse  : 14  jours. Autres réponses acceptées  :
2 C, D 6 øTFNBJOFT øKPVST
3 D, E 6 Question 6
4 B, E 8 Réponse : E.
5 B, C 5 Question 7
Réponse : B, C.
6 A 5
&ø4.;
7 A, B, C 5
Question 8
8 A, C 6 Réponse : C.
9 E 8 Question 9
10 C 6 3ÏQPOTFø  (&6 BWFD BDUJWJUÏ DBSEJBRVF BOUÏDÏEFOU
EhBCDÒTUVCPPWBSJFOIPNPMBUÏSBM
11 B 6
12 B 5 Question 10
Réponse : E.
13 B 8
14 A, E 8 Question 11
15 A 8 E 3ÏQPOTFø" # $ % &

Total 100 Question 12


3ÏQPOTFøVOFJOKFDUJPOVOJRVFEFøμg d'immuno-
HMPCVMJOFTBOUJ%QBSWPJF*.PV*7

Pour aller plus loin


121
Principaux items abordés : Grille d'évaluation

Corrigés
item  34  : Anomalies du cycle menstruel. No Réponses Points PMZ SMZ
Métrorragies 1 A, D, E 12 D
item 35 : Contraception 2 A, D 8
item 42 : Tuméfaction pelvienne chez la femme
3 B, C, E 12 E
item 325 : Transfusion sanguine et produits dérivés
du sang 4 D 4
5 14 jours (ou 4
Référence :
2 semaines ou
Actualisation de la prise en charge des myomes 15 jours)
(CNGOF, 2011). ( http://www.cngof.asso. 6 E 4
fr/D_TELE/RPC_fibrome_2011.pdf). 7 B, C 8 E
Contraception chez la femme adulte en âge de
procréer (hors post-partum et post-IVG) (HAS, 8 C 4
9 GEU avec activité 8
2013, 2015). ( http://www.has-sante.fr/por-
cardiaque et
tail/upload/docs/application/pdf/2015-02/1e_
antécédent d'abcès
maj_contraceptionfadulte-procreer-060215.pdf).
tubo-ovarien
Fiche de synthèse : voir p. 165. homolatéral
10 E 4
Cas clinique 23 11 A, B, C, D, E 20
Question 1 12 Injection unique 12
3ÏQPOTFø" % 1.;
& de 200 μg
Question 2 d'immunoglobulines
3ÏQPOTFø" % anti-D par voie IM
ou IV
Question 3
3ÏQPOTFø# $ & 1.;
 Total 100
Cas cliniques corrigés

Grille d'évaluation
Pour aller plus loin No Réponses Points PMZ SMZ
Principaux items abordés : 1 A 6
item 24 : Grossesse extra-utérine 2 A, B, C, E 7
item 39 : Algies pelviennes chez la femme 3 E 6
item 42 : Tuméfaction pelvienne chez la femme
4 B, C 7
Référence : 5 A, D 7
Prise en charge de la grossesse extra-utérine 6 E 7
(CNGOF, 2003). ( http://www.cngof.asso. 7 A 6
fr/D_PAGES/PURPC_11.HTM).
Prévention de l'allo-immunisation  Rhésus–D 8 C 6

fœto-maternelle (CNGOF, 2005). ( http:// 9 C 6


www.cngof.asso.fr/D_PAGES/PURPC_13.HTM). 10 C 7

Fiche de synthèse : voir p. 155 et 156. 11 C 7


12 A 7
13 B, D 7
Cas clinique 24 14 A, C, D 7
Question 1
15 D, E 7
Réponse : A.
Total 100
Question 2
Réponse : A, B, C, E.
Question 3
Réponse : E.
122
Question 4 Pour aller plus loin
Réponse : B, C.
Principaux items abordés :
Question 5
3ÏQPOTFø" % item 120 : Ménopause
item 287 : Épidémiologie, facteurs de risque, pré-
Question 6
vention et dépistage des cancers
Réponse : E.
item 288 : Cancer : cancérogenèse, oncogénétique
Question 7 item 289 : Diagnostic des cancers : signes d'appel
Réponse : A. et investigations para-cliniques ; caractérisation du
Question 8 stade ; pronostic
Réponse : C. item  291  : Traitement des cancers  : chirurgie,
Question 9 radiothérapie, traitements médicaux des cancers
Réponse : C. (chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothéra-
pie). La décision thérapeutique pluridisciplinaire
Question 10
Réponse : C. et l'information du malade
item  292  : Prise en charge et accompagnement
Question 11 d'un malade cancéreux à tous les stades de la
Réponse : C.
maladie
Question 12 item 309 : Tumeurs du sein
Réponse : A.
Référence :
Question 13
3ÏQPOTFø# % Cancer du sein. Guide ALD. HAS, INCa, janvier 2010.
Question 14 ( http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/
3ÏQPOTFø" $ % application/pdf/2010-02/ald_30_gm_ksein_vd.pdf).
Dépistage du cancer du sein en France : identifica-
Question 15
tion des femmes à haut risque et modalités de dépis-
3ÏQPOTFø% &
Cas cliniques corrigés 3
Question 8
tage. HAS, mars 2014. ( http://www.has-sante. 3ÏQPOTFø$ %
fr/portail/upload/docs/application/pdf/2014-05/ Commentaire :
depistage_du_cancer_du_s ein_chez_les_ t #ø  &O GBWFVS EhVOF MÏTJPO CÏOJHOF MF QMVT
souvent.
femmes_a_haut_risque_synthese_vf.pdf).
t &ø  &O GBWFVS EhVOF MÏTJPO NBMJHOF  NBJT DF OhFTU
Fiche de synthèse : voir p. 166 et 167. pas le cas ici.
Question 9
3ÏQPOTFø" 1.;
# %
Cas clinique 25 Commentaire : pas de prise en charge sans diagnostic
histologique.
Question 1
t #ø5IÏSBQFVUJRVFDJCMÏFNJTFFOQMBDFEBOTMBQSJTF
3ÏQPOTFø" $ %
en charge du cancer du sein.
Commentaire :
t $ø  4.; 1BT EF DIJSVSHJF TBOT DPOGJSNBUJPO
t &ø²WPRVFVOFBUUFJOUFNBMJHOFPVJOGFDUJFVTF
histologique.
Question 2 Question 10
Réponse : B. 3ÏQPOTFø" %
Commentaire : Commentaire :
t #ø&YBNFOEFSÏGÏSFODFDIF[MBGFNNFKFVOF t "ø1FSNFUVOFTVSWFJMMBODFËEJTUBODF
t $ø*MThBHJUEhVOFYBNFOEFEFVYJÒNFJOUFOUJPO t #ø  1BT Eh*3. DÏSÏCSBMF FO QSFNJÒSF JOUFOUJPO FO
t &ø4.;1BTEFCJPQTJFTBOTJNBHFSJF MhBCTFODFEFQPJOUEhBQQFMDMJOJRVF PVFOQSFNJÒSF
intention si HER2 : 3 +.
Question 3 t $ø0OUMFVSQMBDFFOQSFNJÒSFJOUFOUJPOTJBTTPDJB-
3ÏQPOTFø$ % & UJPOËVOFÏDIPHSBQIJFBCEPNJOBMF
Commentaire :
Question 11
t " #ø²WPRVFOUVOFJNBHFTVTQFDUF
3ÏQPOTFø" $ % 1.;

t %ø  -PST EF TPO ÏWPMVUJPO  MF GJCSPBEÏOPNF TF
Commentaire :
calcifie.
t "ø1SJTFFODIBSHFËøEFTDBODFST 123
t #ø4JBVNPJOTUSPJTDBTEFDBODFSEVTFJOFUPVEF
Question 4

Corrigés
l'ovaire chez des apparentés du premier degré.
Réponse : A, E.
t $ø  -F EJTQPTJUJWF EhBOOPODF TF GBJU FO RVBUSF
Commentaire :
temps :
t %ø  1BT EF DIJSVSHJF FO QSFNJÒSF JOUFOUJPO  TBVG
o UFNQTNÏEJDBM
gêne fonctionnelle importante ou souhait de la
o UFNQTEhBDDPNQBHOFNFOUTPJHOBOU
patiente.
o UFNQTEhBSUJDVMBUJPOBWFDMBNÏEFDJOFEFWJMMF
Question 5 o BDDÒTËVOFÏRVJQFJNQMJRVÏFEBOTMFTTPJOTEF
3ÏQPOTFø% support.
Commentaire : t &ø  4.; -F SFMBJT BWFD MB NÏEFDJOF EF WJMMF FTU
t "ø$hFTUMhÉHFTVQÏSJFVSËøBOT essentiel dans la prise en charge du cancer.
t $ø*MOFThBHJUQBTEhVOFMÏTJPOQSÏDBODÏSFVTF
Question 12
t %ø  -PSTRVhJM FTU BTTPDJÏ Ë VO ÉHF TVQÏSJFVS Ë
Réponse : C.
øBOT
$PNNFOUBJSFø  BCTFODF EF NÏUBTUBTF Ë EJTUBODF
Question 6 ø.
3ÏQPOTFø# % & t $ø-FjQxTJHOJGJFRVFMhBOBMZTFBOBUPNPQBUIPMP-
Commentaire : gique a été faite.
t "ø*MThFGGFDUVFUPVTMFTøBOT t %ø-BUVNFVSGBJUQMVTEFøDN TBOTFYUFOTJPOËMB
t #ø  -F EÏQJTUBHF JOEJWJEVFM TBOT EPVCMF MFDUVSF QBSPJUIPSBDJRVFPVËMBQFBVø5
est notamment réservé aux patientes ayant un t &ø  -FT USPJT BEÏOPQBUIJFT BYJMMBJSFT TPOU NPCJMFT
antécédent familial de cancer du sein au premier ø/
degré.
Question 13
Question 7 Réponse : A, B.
3ÏQPOTFø# $ % & Commentaire :
Commentaire : le cancer du sein est un cancer le plus t "ø  %V GBJU EF MB HSBOEF UBJMMF UVNPSBMF  EF MhBU-
souvent hormonodépendant, favorisé par l'hyperœs- teinte ganglionnaire et du grade II.
trogénie relative. t #ø-BUVNFVSQSÏTFOUFEFTSÏDFQUFVSTIPSNPOBVY
t &ø*.$ø PCÏTJUÏËMBNÏOPQBVTF et la patiente est ménopausée.
Cas cliniques corrigés

t $ø5SBJUFNFOUQSPQPTÏQMVUÙUBWBOUMBNÏOPQBVTF
contre-indiqué ici en raison de l'antécédent de item  291  : Traitement des cancers  : chirurgie,
QIMÏCJUF radiothérapie, traitements médicaux des cancers
t %ø  4.; *SSBEJBUJPO EV DSFVY BYJMMBJSF DPOUSF (chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothéra-
indiquée en cas de curage axillaire  : risque de pie). La décision thérapeutique pluridisciplinaire
lymphœdème. et l'information du malade
t &ø-BUVNFVSOFQSÏTFOUFQBTEFSÏDFQUFVS)&3 item  292  : Prise en charge et accompagnement
Question 14 d'un malade cancéreux à tous les stades de la
3ÏQPOTFø# % & maladie
Commentaire : item 309 : Tumeurs du sein
A, C : Complications du tamoxifène.
Référence :
Question 15
Réponse : E. Cancer du sein. Guide ALD. HAS, INCa, janvier 2010.
Commentaire : ( http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/
t $ø  1SÏEJTQPTF MFT IPNNFT BUUFJOUT BV DBODFS EV application/pdf/2010-02/ald_30_gm_ksein_vd.
sein. pdf).
t %ø.ÏUBTUBTFPWBSJFOOFEhVODBODFSEJHFTUJG Dépistage du cancer du sein en France : identification
t &ø0VTZOESPNF)/1$$(Hereditary Non Polyposis
des femmes à haut risque et modalités de dépistage.
Colorectal Cancer

HAS, mars 2014. ( http://www.has-sante.fr/por-
Grille d'évaluation tail/upload/docs/application/pdf/2014-05/
N° Réponses Points PMZ SMZ depistage_du_cancer_du_s ein_chez_les_
1 A, C, D 6
femmes_a_haut_risque_synthese_vf.pdf).
2 B 6 E Fiche de synthèse : voir p. 167.
3 C, D, E 6
4 A, E 6
124
5 D 4 Cas clinique 26
6 B, D, E 10 Question 1
3ÏQPOTFø" # $ % &
7 B, C, D, E 8 Commentaire :
8 C, D 6 t #ø  -FT EJGGÏSFOUT GBDUFVST EF SJTRVF TPOU
cumulatifs.
9 A, B, D 10 A C
t $ø  $hFTU MF GBJU EhBWPJS VOF NÏOPQBVTF UBSEJWF
10 A, D 6 qui est un facteur de risque, pas la ménopause en
11 A, C, D 10 D E elle-même.
t &ø-hPCÏTJUÏBQSÒTMBNÏOPQBVTFFTUVOGBDUFVSEF
12 C 4 SJTRVF QBTMhPCÏTJUÏBWBOUMBNÏOPQBVTF
13 A, B 6 D Question 2
14 B, D, E 8 Réponse : A, C.
Commentaire :
15 E 4
t $ø-BGPTTFUUFDVUBOÏFFTUFOSBQQPSUBWFDMBSÏBD-
Total 100 UJPOMPDBMFFUMBGJCSPTFSÏUSBDUJMF
t %ø  -FT DPOUPVST BSSPOEJT TPOU QMVUÙU FO GBWFVS
EhVOFMÏTJPOCÏOJHOF NBJTQFVWFOUTFSFODPOUSFS
dans certains cancers : cancer de croissance rapide,
cancer de type histologique particulier (médullaire,
Pour aller plus loin DPMMPÕEF

t &ø1MVUÙUFOGBWFVSEhVOLZTUF NBJTOFQFVUFYDMVSF
Principaux items abordés : le cancer.
item 120 : Ménopause Question 3
item 287 : Épidémiologie, facteurs de risque, pré- Réponse : E.
vention et dépistage des cancers Commentaire :
item 288 : Cancer : cancérogenèse, oncogénétique t #ø  .BTTF Ë DPOUPVST SÏHVMJFSTø  MF TFJO ESPJU FTU
item 289 : Diagnostic des cancers : signes d'appel normal.
et investigations para-cliniques ; caractérisation du t $ø.BTTFËDPOUPVSTJSSÏHVMJFST
t %ø-hBCTFODFEVDMJDIÏEFGBDFOFOPVTQFSNFUQBT
stade ; pronostic
de savoir si cette opacité est externe, centrale ou
Cas cliniques corrigés 3
interne (même si cliniquement on sait que la masse 4 C, E 10 E
FTUFYUFSOF

5 B, C, E 10
Question 4 6 B, D 10 C
3ÏQPOTFø$ & 1.;

Commentaire : 7 B, D 10
t "ø4.; 8 A, B, C 10 B
t $ø-FTBOUÏDÏEFOUTGBNJMJBVYQPVTTFOUËDIFSDIFS 9 A, C, D 10
une autre localisation cancéreuse, notamment un
cancer de l'ovaire. 10 A, B, D, E 10
t &ø  -B DPOGJSNBUJPO EV EJBHOPTUJD IJTUPMPHJRVF Total 100
FTU JOEJTQFOTBCMF QPVS MB TVJUF EF MB QSJTF FO
charge.

Question 5
Pour aller plus loin
Réponse : B, C, E. Principaux items abordés :
Commentaire :
t #ø  5VNPSFDUPNJF BWFD NBSHFT PV NBTUFDUPNJF item 120 : Ménopause
QPTTJCMF TJ MB QBUJFOUF MF TPVIBJUF BOUÏDÏEFOUT item 287 : Épidémiologie, facteurs de risque, pré-
GBNJMJBVY
 vention et dépistage des cancers
t %ø  3ÏBMJTBUJPO EhVO DVSBHF BYJMMBJSF DBS QSÏTFODF item 288 : Cancer : cancérogenèse, oncogénétique
EhVOFBEÏOPQBUIJFQBMQBCMFFUTVTQFDUF item 289 : Diagnostic des cancers : signes d'appel
et investigations para-cliniques ; caractérisation du
Question 6
stade ; pronostic
3ÏQPOTFø# %
item  291  : Traitement des cancers  : chirurgie,
Commentaire :
t "ø$IJNJPUIÏSBQJFBEKVWBOUF DBSQPTUDIJSVSHJDBMF
 radiothérapie, traitements médicaux des cancers
DBS/+ et grade III. (chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothéra-
t $ø4.;"OUÏDÏEFOUEFQIMÏCJUFøDPOUSFJOEJDBUJPO pie). La décision thérapeutique pluridisciplinaire
chez cette patiente. et l'information du malade 125
t %ø  .ÐNF TJ SÏBMJTBUJPO EhVOF NBTUFDUPNJF  DBS item  292  : Prise en charge et accompagnement

Corrigés
HSBEF/+. d'un malade cancéreux à tous les stades de la
t &ø1BTEhJOEJDBUJPODBS)&3OÏHBUJG maladie
item 309 : Tumeurs du sein
Question 7
3ÏQPOTFø# % Référence :
Commentaire :
Cancer du sein. Guide ALD. HAS, INCa, janvier 2010.
t $ &ø1BTEFNÏUBTUBTF→ pas d'indication.
( http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/
Question 8 application/pdf/2010-02/ald_30_gm_ksein_vd.pdf).
3ÏQPOTFø" # 1.;
$ Dépistage du cancer du sein en France : identification
Commentaire : des femmes à haut risque et modalités de dépistage.
t "ø&GGFUJOEÏTJSBCMFGSÏRVFOU
t #ø  1SFNJFS TJUF NÏUBTUBUJRVF EV DBODFS HAS, mars 2014. ( http://www.has-sante.fr/por-
mammaire. tail/upload/docs/application/pdf/2014-05/
depistage_du_cancer_du_s ein_chez_les_
Question 9 femmes_a_haut_risque_synthese_vf.pdf).
3ÏQPOTFø" $ %
Fiche de synthèse : voir p. 167.
Question 10
3ÏQPOTFø" # % &
Commentaire :
t $ø1BTEFEÏQJTUBHFBWBOUMBNBKPSJUÏ
Cas clinique 27
Grille d'évaluation Réponses 1
3ÏQPOTFø" % &
N° Réponses Points PMZ SMZ
Réponses 2
1 A, B, C, D, E 10 3ÏQPOTFø$ %
2 A, C 10 Commentaire :
t "ø$BODFSEVTFJODIF[MhIPNNFRVFMRVFTPJUMhÉHF
3 E 10
t #ø6ODBODFSEVTFJOBWBOUøBOT
Cas cliniques corrigés

t &ø2VBOEEFVYDBTEBOTMBNÐNFCSBODIF EPOU t $ø  %BOT MF CVU EF WJTVBMJTFS MB QSÏTFODF EF
VODBODFSEVTFJOBWBOUøBOTou un cancer du microcalcifications.
TFJOCJMBUÏSBM
Réponses 14
Réponses 3 Réponse : B, C.
Réponse : A, E. Commentaire :
Commentaire : t "ø*OEJDBUJPOTEFMBSBEJPUIÏSBQJFBQSÒTNBTUFDUP-
t #ø-BNBNNPHSBQIJFEFEÏQJTUBHFFTUËSÏBMJTFS NJFø5 5 /+.
tous les 2 ans. t #ø  $hFTU MF QSJODJQBM JOUÏSÐU EF MB DIJNJPUIÏSBQJF
t $ø%FVYJODJEFODFTPCMJHBUPJSFTøDSBOJPDBVEBMF  néoadjuvante.
GBDF
FUNÏEJPMBUÏSBM PCMJRVFFYUFSOF
 t %ø1FOEBOUøBOT
t %ø  $hFTU MhJOWFSTFø   <   EF HMBOEF t &ø  -hBOUJBSPNBUBTF MÏUSP[PMF
 FTU EPOOÏ BQSÒT
øø> EFHMBOEF la ménopause ; avant, c'est un anti-œstrogène
Réponses 4 UBNPYJGÒOF

Réponse : B, C.
Réponses 15
Commentaire :
Réponse : B, C, E.
t "ø4.;
Commentaire :
t $ø%FNÐNFRVFMFT-*/PVMhBEÏOPTFTDMÏSPTBOUF
t "ø1SJTFFODIBSHFDPOKPJOUFQBSMFDIJSVSHJFO MhPO-
t %ø*MThBHJUEFTJUVBUJPOTEhIZQFS”TUSPHÏOJF RVhFMMF
cologue, le radiothérapeute et le médecin traitant.
TPJUSFMBUJWFPVBCTPMVF
t %ø1PVSMFUBNPYJGÒOF DBSJMBVHNFOUFMFSJTRVFEF
Réponses 5 cancer de l'endomètre.
Réponse : A, B, E. t &ø  &O QMVT  QPVS MF UBNPYJGÒOF  ÏQBJTTJTTFNFOU
Commentaire : de l'endomètre, et pour les anti-aromatases l'os-
t #ø*MTQFVWFOUÏHBMFNFOUUPVDIFSMFTBEPMFTDFOUFT UÏPQPSPTFFUMFTQFSUVSCBUJPOTEVCJMBOMJQJEJRVF
t $ø-FTNJDSPCJPQTJFTTPOUËSÏBMJTFSFODBTEFøÉHF
> øBOT DPOUFYUFËSJTRVF EJTDPSEBODFDMJOJRVF Grille d'évaluation
imagerie.
No Réponses Points PMZ SMZ
t %ø6OFDIJSVSHJFFTUJOEJRVÏFFODBTEFEPVMFVS 
gêne fonctionnelle ou préjudice esthétique. 1 A, D, E 8
126 Réponses 6 2 C, D 6
3ÏQPOTFø" # $ % &
3 A, E 8
Réponses 7
3ÏQPOTFø# % 1.;
& 4 B, C 7 A
Commentaire : 5 A, B, E 6
t $ø*MFTUTFVMFNFOUJOEJRVÏFODBTEFNBTUFDUPNJF
6 A, B, C, D, E 7
ou en cas de suspicion de micro-infiltration.
Réponses 8 7 B, D, E 6 D
Réponse : C. 8 C 8
Réponses 9 9 A, C, D 7
3ÏQPOTFø" $ %
Commentaire : ces facteurs dont pris en compte dans 10 B, D 7 A, E
les indications de traitements adjuvants. 11 B, C, E 6
Réponses 10 12 B, D, E 6
3ÏQPOTFø# %
Commentaire : 13 A, B, C, D, E 6
t "ø4.;5PVUFDPOUSBDFQUJPOIPSNPOBMFPV5). 14 B, C 6
FTUDPOUSFJOEJRVÏ F
ËWJF
15 B, C, E 6
t $ø*MFTUFGGJDBDFJNNÏEJBUFNFOU
t &ø4.; Total 100
Réponses 11
Réponse : B, C, E.
Réponses 12
3ÏQPOTFø# % &
Pour aller plus loin
Commentaire :
t "ø'BNJMMFEFTHÒOFTErbB. Principaux items abordés :
Réponses 13 item 35 : Contraception
3ÏQPOTFø" # $ % & item 287 : Épidémiologie, facteurs de risque, pré-
Commentaire : en cas de récidive, il faut réaliser une
vention et dépistage des cancers
NBTUFDUPNJFDPNQUFUFOVEFMhJNQPTTJCJMJUÏEFSÏBMJ-
ser une nouvelle radiothérapie.
item 288 : Cancer : cancérogenèse, oncogénétique
Cas cliniques corrigés 3
t $ø1BTEhBOFTUIÏTJF BVDBCJOFUMPSTEhVOFDPOTVM-
item 289 : Diagnostic des cancers : signes d'appel tation classique.
et investigations para-cliniques ; caractérisation du
stade ; pronostic Question 6
3ÏQPOTFø" $ % &
item  291  : Traitement des cancers  : chirurgie,
radiothérapie, traitements médicaux des cancers Question 7
(chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothéra- 3ÏQPOTFø" # $ %
pie). La décision thérapeutique pluridisciplinaire Commentaire :
t &ø5PVUEÏQFOEEFTNBSHFT EFMhÉHF
et l'information du malade
item 292 : Prise en charge et accompagnement d'un Question 8
malade cancéreux à tous les stades de la maladie 3ÏQPOTFø# $ %
item 309 : Tumeurs du sein Commentaire :
t %ø1BSFYFNQMF BDDPVDIFNFOUQSÏNBUVSÏFUQFUJU
Référence : poids de naissance.
Cancer du sein. Guide ALD. HAS, INCa, janvier 2010. t &ø  4UÏOPTF DFSWJDBMF DJDBUSJDJFMMF QPVWBOU SFOESF
difficile la surveillance de la nouvelle zone de
( http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/ jonction.
application/pdf/2010-02/ald_30_gm_ksein_vd.pdf).
Question 9
Dépistage du cancer du sein en France : identification
Réponse : B, E.
des femmes à haut risque et modalités de dépistage. Commentaire :
HAS, mars 2014. ( http://www.has-sante.fr/por- t $ø-FQSJODJQBMGBDUFVSEFSJTRVFFTUMh)17MFUBCBD
tail/upload/docs/application/pdf/2014-05/ quant à lui multiple le risque par 3.
depistage_du_cancer_du_s ein_chez_les_ t %ø  $BSDJOPNF ÏQJEFSNPÕEF Ë ø   BEÏOPDBSDJ-
femmes_a_haut_risque_synthese_vf.pdf). OPNF Ë ø  FU BVUSFT ø  DBSDJOPNF BEÏOP
TRVBNFVY TBSDPNF

Fiche de synthèse : voir p. 167.
Question 10
3ÏQPOTFø# $ % &
Commentaire : 127
*UFNTUSBJUÏTø  
t "ø*MThBHJUEhVOFDMBTTJGJDBUJPODMJOJRVFDPVQMÏFË

Corrigés
Mh*3.

Cas clinique 28 Question 11


Question 1 3ÏQPOTFø% &
Réponse : E. Commentaire :
Commentaire : t #ø*MOhFTUQBTBCTPMVNFOUOÏDFTTBJSFJMMhFTUQPVS
t "ø®QBSUJSEFøBOT les situations particulières  : patiente difficilement
t #ø  5PVT MFT ø BOT FU MB NBNNPHSBQIJF UPVT MFT FYBNJOBCMF EPVUFËMh*3.y-FCVUFTUEFEÏUFSNJ-
2 ans. ner l'atteinte vaginale, des paramètres. Il peut être
Question 2 couplé à une cystoscopie ou une rectoscopie en cas
Réponse : B, C, E. de doute sur une atteinte de la vessie ou du rectum.
Commentaire :
Question 12
t "øFU
Réponse : B, E.
Question 3 Commentaire :
3ÏQPOTFø# % & t "ø-FQMVTTPVWFOUEBOTMFTøBOTNBJTøTVS-
Commentaire : WJFOOFOUBQSÒTøBOT
t "ø7JSVTË"%/ t %ø*OUÏSÐUQPVSMFTDBSDJOPNFTÏQJEFSNPÕEFT
Question 4
Question 13
3ÏQPOTFø" $ %
3ÏQPOTFø# % &
Commentaire :
Commentaire :
t "øOuEÏUFDUJPOEh)174JOÏHBUJG '$7EFDPOUSÙMF
t $ø%FQVJTøNPJT
à 6 mois.
t #ø$PMQPTDPQJFEhFNCMÏF
Question 14
t $ø-FDPOUSÙMFEV'$7ËøNPJTFTUÏHBMFNFOUVOF
Réponse : A, B, C.
BUUJUVEFBDDFQUBCMF
Commentaire :
t &ø4.;$PMQPTDPQJFEhFNCMÏF
t %ø$FMBEÏQFOEEVTDIÏNBø
Question 5 o QSJTFTÏRVFOUJFMMF→ hémorragies de privation ;
3ÏQPOTFø# % & o TDIÏNBDPNCJOÏ→ sans règles.
Commentaire : t &ø.BYJNVNøBOT
Cas cliniques corrigés

Question 15
Réponse : A, C. Référence :
Commentaire : Cancer invasif du col utérin. Guide ALD. HAS, INCa,
t #ø3FNCPVSTÏFËøTJøKFVOFTGJMMFTEFøBOT
janvier 2010. ( http://www.has-sante.fr/portail/
ouKFVOFTGFNNFTEFËøBOT WJFSHFTPVEBOT
la première année qui suit le premier rapport.
upload/docs/application/pdf/2010-02/ald_30_gm_
t %ø4.; col_uterin_web_2010-02-12_09-57-34_599.pdf).
t &ø4.;1BTBWBOUøBOT Recommandations pour le dépistage du cancer du
col de l'utérus en France. HAS, juillet 2010. (
Grille d'évaluation http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/appli-
No Réponses Points PMZ SMZ cation/pdf/2010-11/fiche_de_synthese_recomman-
dations_depistage_cancer_du_col_de_luterus.pdf).
1 A 8
Dépistage et prévention du cancer du col de l'uté-
2 B, C, E 7 rus. HAS, juin 2013. ( http://www.has-sante.
3 B, D, E 7 fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-
4 A, C, D 8 E 08/referentieleps_format2clic_kc_col_ute-
rus_2013-30-08__vf_mel.pdf).
5 B, D, E 6
6 A, C, D, E 6 Fiche de synthèse : voir p. 169.
7 A, B, C, D 6
8 B, C, D 6 Cas clinique 29
9 B, E 7 Question 1
3ÏQPOTFø# $ %
10 B, C, D, E 7
Commentaire :
11 D, E 7 t "ø  4.; -B QBUJFOUF QSÏTFOUF QMVTJFVST DPOUSF
12 B, E 6 JOEJDBUJPOTBCTPMVFTËMBQJMVMF”TUSPQSPHFTUBUJWFø
âge > øBOTFUUBCBHJTNF*MFTUEPODOÏDFTTBJSF
128 13 B, D, E 6 de lui proposer un autre moyen de contraception
14 A, B, C 6 QJMVMF NJDSPQSPHFTUBUJWF  JNQMBOUy
 -hPCÏTJUÏ FU
MFEJBCÒUFEÏTÏRVJMJCSÏBQQBSBJTTFOUJDJDPNNFEFT
15 A, C 7 D, E
contre-indications supplémentaires à la poursuite
Total 100 d'une pilule œstroprogestative.
t #ø*OUÏSÐUDIF[DFUUFQBUJFOUFBWFDVOSJTRVFDBS-
diovasculaire élevé pour discuter l'indication d'as-
pirine en préventif.
t $ø7PVTQPVSSJF[ÏHBMFNFOUQSPQPTFSVOFDPOUSB-
DFQUJPOQBS%*6 DVJWSFPVBVMÏWPOPSHÏTUSFM

Pour aller plus loin t &ø4.;-BQBUJFOUFOhFYDMVUQBTEhBWPJSEhBVUSFT
enfants, il n'est donc pas licite de lui proposer une
Principaux items abordés : NÏUIPEF EF DPOUSBDFQUJPO EÏGJOJUJWF %F QMVT 
item 120 : Ménopause MB TUÏSJMJTBUJPO UVCBJSF EPJU ÐUSF EFNBOEÏF QBS MB
item 143 : Vaccination patiente et non par le médecin, sauf si une gros-
item 287 : Épidémiologie, facteurs de risque, pré- sesse peut engager le pronostic vital de la patiente.
vention et dépistage des cancers Question 2
item 288 : Cancer : cancérogenèse, oncogénétique Réponse : B.
item 289 : Diagnostic des cancers : signes d'appel $PNNFOUBJSFø  ® WPUSF OJWFBV  UPVU GSPUUJT BOPSNBM
et investigations para-cliniques ; caractérisation du EPJUÐUSFFYQMPSÏQBSVOFDPMQPTDPQJF1PVSMFTGVUVST
gynécologues, un frottis LSIL peut éventuellement être
stade ; pronostic
SFDPOUSÙMÏËËøøNPJTBWBOUEhFOWJTBHFSVOFDPMQPTDP-
item  291  : Traitement des cancers  : chirurgie, QJFFOSBJTPOEFMBDMBJSBODFOBUVSFMMFEFMh)17.BJTJDJ 
radiothérapie, traitements médicaux des cancers MBMÏTJPOFTUQFSTJTUBOUFEFQVJTQMVTEFøNPJT EPOD
(chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothéra- un traitement par vaporisation laser est nécessaire.
pie). La décision thérapeutique pluridisciplinaire t "ø5PVUFBOPNBMJFEV'$6GBJUTPSUJSEVDBESFEV
et l'information du malade dépistage classique, au moins temporairement.
item 292 : Prise en charge et accompagnement d'un t %ø+BNBJTEFDPOJTBUJPOTBOTQSFVWFIJTUPMPHJRVF
malade cancéreux à tous les stades de la maladie RVhJMFYJTUFVOFMÏTJPOEFIBVUHSBEF $*/øPV

item 297 : Tumeurs du col utérin, tumeur du corps MF'$6EPOOFVOFJOGPSNBUJPODZUPMPHJRVFFUOPO
pas histologique.
utérin
t &ø)PSTSFDPNNBOEBUJPO
Cas cliniques corrigés 3
Question 3 Commentaire :
Réponse : C. t #ø$FOhFTUQBTVODBODFSIPSNPOPEÏQFOEBOU DPOUSBJ-
Commentaire : SFNFOUBVDBODFSEVTFJOFUBVDBODFSEFMhFOEPNÒUSF
t $ø"CTFODFEFTVJWJEhVOFMÏTJPO$*/øFUNÏUSPS-
ragies provoquées (+++
 Question 9
t &ø5PVKPVSTËÏMJNJOFS 3ÏQPOTFø" 1.;
%
$PNNFOUBJSFø  MF CJMBO EhFYUFOTJPO DIFSDIF TVSUPVU
Question 4 ËÏWBMVFSMhFOWBIJTTFNFOUMPDPSÏHJPOBMFUMFTDIBÔOFT
3ÏQPOTFø# 1.;
$ 1.;
% & HBOHMJPOOBJSFTMPNCPBPSUJRVF-FTNÏUBTUBTFTËEJT-
$PNNFOUBJSFø*DJ POWPVTEFNBOEFVOCJMBOJOJUJBM tance sont rares dans le cancer du col.
.ÐNFTJPOWPVTMBJTTFTPVTFOUFOESFEBOTMFEPTTJFS t "ø&MMFQFSNFUEFEÏUFSNJOFSMFTUBEFQSÏTVNÏEF
qu'il s'agit d'un sujet de cancérologie, les marqueurs la tumeur.
tumoraux, l'évaluation de l'état nutritionnel ne font t %ø  *M QFSNFU MB SFDIFSDIF EF MPDBMJTBUJPO TFDPO-
QBTQBSUJFEVCJMBOEhVSHFODF EBJSF OPUBNNFOUMhFYQMPSBUJPOEFMBSÏHJPOMPNCP
t "ø  1BT EF EPTBHF EFT NBSRVFVST UVNPSBVY FO aortique à la recherche d'adénopathies suspectes.
urgence.
Question 10
t #ø4ZTUÏNBUJRVFEFWBOUUPVUFTNÏUSPSSBHJFTDIF[
Réponse : C.
la femme en âge de procréer.
t $ø5SPVCMFTEJHFTUJGTDIF[VOFQBUJFOUFEJBCÏUJRVF Question 11
t %ø%BOTMFDBESFEVCJMBOEFWPNJTTFNFOUT 3ÏQPOTFø%
Question 5 Question 12
3ÏQPOTFø" 1.;
& 3ÏQPOTFø%
Commentaire : Commentaire :
t $ø1BTEFDPMQPTDPQJFTVSVOFMÏTJPOWJTJCMF t "ø  *M ThBESFTTF BVY UVNFVST EF QFUJUF UBJMMF TBOT
t %ø/PODBSMBMÏTJPOFTUWJTJCMF envahissement locorégional.
t &ø-FTTUBEFT*#*DPSSFTQPOEFOUËEFTUVNFVSTEF t %ø*MThBHJUEVUSBJUFNFOUEFCBTFEFTTUBEFT5C
moins de 4 cm. Ë 5D VOF DIJSVSHJF QFVU ÐUSF QSPQPTÏF EBOT VO
second temps.
Question 6 t &ø*MOFThBHJUQBTEhVODBODFSIPSNPOPEÏQFOEBOU  129
3ÏQPOTFø" % donc l'hormonothérapie n'a pas de place.

Corrigés
$PNNFOUBJSFøEÏTPSNBJT QPVSMFT5%.JOKFDUÏFTDIF[
Question 13
les patients sous metformine, il est recommandé d'ar-
3ÏQPOTFø" 1.;
$ 1.;
%
SÐUFSMBNFUGPSNJOFMFKPVSEFMhFYBNFOFUøIFVSFT
Commentaire :
BQSÒT JM OhFTU QMVT OÏDFTTBJSF EF MhBSSÐUFS ø IFVSFT
t "ø®MBSFDIFSDIFEhVOTZOESPNFJOGMBNNBUPJSFPV
BWBOU1PVSSBQQFM VOFDPMJRVFOÏQISÏUJRVFIZQFSBM-
EhVOFBOÏNJF EZTQOÏF

gique est définie par les urologues comme résistantes
t #ø  /hB ÏUÏ ÏWBMVÏ RVhFO OÏPOBUPMPHJF EPOD OPO
BVY"*/4FUOPOBVYNPSQIJOJRVFT
recommandé.
t "ø*3"→ échographie rénale en urgence.
t %ø#JMBOEFUBDIZDBSEJF
t #ø-hVSP5%.FTUKVTUJGJÏFEBOTMFTDPMJRVFTOÏQISÏ-
t &ø*OJOUFSQSÏUBCMFTDIF[MFTQBUJFOUTBUUFJOUTEhVO
UJRVFT IZQFSBMHJRVFT PV GÏCSJMFT QPVS SFDIFSDIFS
cancer.
une complication rénale ; de plus, ici, la créatinine
est élevée, ne permettant pas l'injection de produit Question 14
de contraste. Réponse : E.
t $ø1BTEFQMBDFEBOTMhVSHFODF
Question 15
t &ø®GBJSFQPVSMFT5%.JOKFDUÏFT DBSSJTRVFEhBDJ-
Réponse : B.
dose lactique avec l'injection de produit de contraste.
Commentaire : il s'agit d'un cancer lié à l'infection à
Question 7 )17JMOhZBQBTEFDPNQPTBOUFHÏOÏUJRVFOhBZBOU
3ÏQPOTFø% 1.;
 pas de composante héréditaire, il n'y a pas lieu de
Commentaire : modifier la surveillance.
t "ø  -B TVQQMÏNFOUBUJPO EPJU ÐUSF NJTF FO QMBDF
SBQJEFNFOUNBJT EFWBOUMhBCTFODFEFTJHOFT&$(  Grille d'évaluation
le pronostic vital n'est pas engagé ; d'autant plus
RVFMBDBVTFEFMhIZQPLBMJÏNJF MFTWPNJTTFNFOUT
 No Réponses Points PMZ SMZ
sera prise en charge par des antiémétiques per- 1 B, C, D 6 A, E
NFUUBOUEFOFQBTBHHSBWFSMFUSPVCMFJPOJRVF 2 B 5
t %ø*MThBHJUEhVOFDPMJRVFOÏQISÏUJRVFDPNQMJRVÏF 
KVTUJGJBOUVOFEÏSJWBUJPOVSJOBJSFFOVSHFODF 3 C 4
4 B, C, D, E 8 B, C
Question 8
3ÏQPOTFø" $ & 1.;
 5 A, E 5 A
Cas cliniques corrigés

6 A, D 8 Cas clinique 30
7 D 10 D Question 1
3ÏQPOTFø%
8 A, C, E 5 Commentaire : métrorragies provoquées → cancer du
9 A, D 10 A col jusqu'à preuve du contraire.
10 C 6 Question 2
3ÏQPOTFø" %
11 D 7 Commentaire :
12 D 10 t $ø4.;
13 A, C, D 5 C t &ø+VTRVhËøBOT

14 E 8 Question 3
3ÏQPOTFø" %
15 B 3 Commentaire :
Total 100 t "ø)JTUPMPHJFBWBOUDPOJTBUJPO
t $ø  *OUÏSÐU EV UZQBHF )17 EBOT MFT GSPUUJT
ASCUS.
Question 4
Pour aller plus loin Réponse : A.
Principaux items abordés : Commentaire :
t %ø-FMBTFSFTUVOUSBJUFNFOUQPTTJCMFEFTMÏTJPOT
item 35 : Contraception
EFCBTHSBEF
item 262 : Lithiase urinaire
item 287 : Épidémiologie, facteurs de risque, pré- Question 5
Réponse : B.
vention et dépistage des cancers
Commentaire :
item 288 : Cancer : cancérogenèse, oncogénétique t "ø-FGSPUUJTFTUVOFYBNFOEFEÏQJTUBHFDIF[MFT
item 289 : Diagnostic des cancers : signes d'appel patientes asymptomatiques.
et investigations para-cliniques ; caractérisation du
130 Question 6
stade ; pronostic 3ÏQPOTFø%
item  291  : Traitement des cancers  : chirurgie, Commentaire :
radiothérapie, traitements médicaux des cancers t #ø6OUPVDIFSWBHJOBMEÏMJDBUQFSNFUEhÏWBMVFSMB
(chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothéra- taille de la tumeur et son infiltration.
pie). La décision thérapeutique pluridisciplinaire t $ø  -F ESBJOBHF HBOHMJPOOBJSF EV DBODFS EV DPM
et l'information du malade TF GBJU FO QFMWJFO FU MPNCPBPSUJRVF  FU OPO FO
item 292 : Prise en charge et accompagnement d'un inguinal.
malade cancéreux à tous les stades de la maladie t %ø.ÏUSPSSBHJFTQPTUNÏOPQBVTJRVFT→ cancer de
l'endomètre à éliminer.
item 297 : Tumeurs du col utérin, tumeur du corps
utérin Question 7
Réponse : A, B.
Référence :
Question 8
Cancer invasif du col utérin. Guide ALD. HAS, INCa,
3ÏQPOTFø$ % &
janvier 2010. ( http://www.has-sante.fr/portail/
upload/docs/application/pdf/2010-02/ald_30_gm_ Question 9
col_uterin_web_2010-02-12_09-57-34_599.pdf). Réponse : A, B.
Recommandations pour le dépistage du cancer du &ø4.;
col de l'utérus en France. HAS, juillet 2010. ( Question 10
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/ 3ÏQPOTFø" $ % &
application/pdf/2010-11/fiche_de_synthese_ Commentaire :
recommandations_depistage_cancer_du_col_de_ t #ø)JTUPMPHJFQBSMhBOBUPNPQBUIPMPHJF
luterus.pdf). Question 11
Dépistage et prévention du cancer du col de l'uté- Réponse : B.
rus. HAS, juin 2013. ( http://www.has-sante. Commentaire : IIB.
fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013- Question 12
08/referentieleps_format2clic_kc_col_ute- 3ÏQPOTFø# % &
rus_2013-30-08__vf_mel.pdf). Commentaire :
t "ø4.;
Fiche de synthèse : voir p. 169.
t $ø4.;$VSJFUIÏSBQJF
Cas cliniques corrigés 3
Question 13
3ÏQPOTFø$ % & ald_30_gm_col_uterin_web_2010-02-12_09-57-
$PNNFOUBJSFø(BSEBTJM®ø  FU$FSWBSJY® : 34_599.pdf).
FU Recommandations pour le dépistage du cancer du
col de l'utérus en France. HAS, juillet 2010. (
Grille d'évaluation
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/
No Réponses Points PMZ SMZ application/pdf/2010-11/fiche_de_synthese_
1 D 10 recommandations_depistage_cancer_du_col_
2 A, D 8 B de_luterus.pdf).
Dépistage et prévention du cancer du col de l'uté-
3 A, D 7
rus. HAS, juin 2013. ( http://www.has-sante.
4 A 7 D, E
fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-08/
5 B 6 re f e re n t i e l e p s _ f o r m a t 2 c l i c _ k c _ c o l _ u t e -
6 D 6 rus_2013-30-08__vf_mel.pdf).
7 A, B 6 Fiche de synthèse : voir p. 169.
8 C, D, E 9
9 A, B 10 A
10 A, C, D, E 10 Cas clinique 31
11 B 6 Question 1
3ÏQPOTFø% & '
12 B, D, E 9
Question 2
13 C, E, E 6
Réponse : A.
Total 100
Question 3
Réponse : B.
131
Question 4
3ÏQPOTFø" $ % &

Corrigés
Pour aller plus loin
Question 5
Principaux items abordés : Réponse : A, B, C.
item  34  : Anomalies du cycle menstruel. Question 6
Métrorragies 3ÏQPOTFø% &
item 143 : Vaccination Commentaire : la conisation ne se fait qu'après docu-
item 287 : Épidémiologie, facteurs de risque, pré- mentation histologique -F '$6 OhBQQPSUF RVF EFT
vention et dépistage des cancers données cytologiques.
item 288 : Cancer : cancérogenèse, oncogénétique Question 7
item 289 : Diagnostic des cancers : signes d'appel Réponse : E.
et investigations para-cliniques ; caractérisation du Question 8
stade ; pronostic Réponse : E.
item  291  : Traitement des cancers  : chirurgie, $PNNFOUBJSFøMhÏWPMVUJPOEV$*/øOPOUSBJUÏFTUMF
radiothérapie, traitements médicaux des cancers DBSDJOPNFÏQJEFSNPÕEFMFTNÏUSPSSBHJFTQSPWPRVÏFT
(chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothéra- sont assez caractéristiques, puis deviennent sponta-
pie). La décision thérapeutique pluridisciplinaire nées à un stade plus avancé.
et l'information du malade Question 9
item  292  : Prise en charge et accompagnement Réponse : B.
d'un malade cancéreux à tous les stades de la Question 10
maladie 3ÏQPOTFø" % &
item 297 : Tumeurs du col utérin, tumeur du corps Commentaire  : le cancer du col est associé à une
utérin JOWBTJPOQSJODJQBMFNFOUMPDPSÏHJPOBMFMF1&5TDBOOFS
n'est pas systématique : que si stade >ø**C/
Référence :
Question 11
Cancer invasif du col utérin. Guide ALD. HAS, 3ÏQPOTFø" # $ %
INCa, janvier 2010. ( http://www.has-sante.
Question 12
fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-02/
Réponse : C.
Cas cliniques corrigés

Question 13
Réponse : A, C, E. fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-02/
ald_30_gm_col_uterin_web_2010-02-12_09-57-
Question 14 34_599.pdf).
Réponse : A, C.
Recommandations pour le dépistage du cancer du
Question 15 col de l'utérus en France. HAS, juillet 2010. (
Réponse : B. http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/
application/pdf/2010-11/fiche_de_synthese_
Grille d'évaluation
recommandations_depistage_cancer_du_col_
No Réponses Points PMZ SMZ de_luterus.pdf).
1 D, E, F 7 Dépistage et prévention du cancer du col de l'uté-
2 A 6 rus. HAS, juin 2013. ( http://www.has-sante.
fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-
3 B 6
08/referentieleps_format2clic_kc_col_ute-
4 A, C, D, E 7 rus_2013-30-08__vf_mel.pdf).
5 A, B, C 7
Fiche de synthèse : voir p. 169.
6 D, E 7
7 E 6
Cas clinique 32
8 E 6 Question 1
9 B 6 Un frottis cervico-utérin (cervico-vaginal également
10 A, D, E 7 BDDFQUÏ


11 A, B, C, D 7 Question 2
3ÏQPOTFø%
12 C 7
Question 3
13 A, C, E 7 Réponse : C.
132 14 A, C 7 Question 4
15 B 7 3ÏQPOTFø" # %
Total 100 $PNNFOUBJSFø  MB DMBTTJGJDBUJPO *05" International
Ovarian Tumor Analysis
EÏDSJUDFTDSJUÒSFTQPVSEJTDSJ-
miner les masses ovariennes suspectes.
Question 5
Pour aller plus loin Réponse : A.
$PNNFOUBJSFø  UPVU GBDUFVS BVHNFOUBOU MF OPNCSF
Principaux items abordés : de cycles ovulatoires augmente le risque de cancer
item 287 : Épidémiologie, facteurs de risque, pré- ovarien  : stimulation ovarienne, ménopause tardive,
vention et dépistage des cancers QVCFSUÏQSÏDPDF OVMMJQBSJUÏy
item 288 : Cancer : cancérogenèse, oncogénétique Question 6
item 289 : Diagnostic des cancers : signes d'appel 3ÏQPOTFø$ '
et investigations para-cliniques ; caractérisation du Commentaire :
stade ; pronostic t "ø-BCJPQTJFEFMhPWBJSFFYQPTFËVOSJTRVFEFEJT-
sémination très élevé chez une patiente ayant une
item  291  : Traitement des cancers  : chirurgie,
maladie localisée ; cependant, de manière excep-
radiothérapie, traitements médicaux des cancers UJPOOFMMF QBUJFOUT JOPQÏSBCMFT EhFNCMÏF PV TVT-
(chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothéra- QJDJPO EF TBSDPNF
 VOF UFMMF TUSBUÏHJF QFVU ÐUSF
pie). La décision thérapeutique pluridisciplinaire proposée.
et l'information du malade t #ø  *M FTU OÏDFTTBJSF EF SÏBMJTFS VOF *3. abdo-
item 292 : Prise en charge et accompagnement d'un mino-pelvienneRVJQFSNFU DPOUSBJSFNFOUËMh*3.
malade cancéreux à tous les stades de la maladie pelvienne, d'évaluer les ganglions lymphatiques
item 297 : Tumeurs du col utérin, tumeur du corps pelviens et aortiques.
utérin Question 7
3ÏQPOTFø# $ %
Référence : Commentaire :
Cancer invasif du col utérin. Guide ALD. HAS, t "ø4.;-F$"FTUVONBSRVFVSEhJOGMBNNB-
INCa, janvier 2010. ( http://www.has-sante. tion péritonéale ; il n'est pas spécifique du cancer
de l'ovaire.
Cas cliniques corrigés 3
Question 8
Réponse : A, E. item 287 : Épidémiologie, facteurs de risque, pré-
vention et dépistage des cancers
Question 9 item 288 : Cancer : cancérogenèse, oncogénétique
Réponse : B, E. item 289 : Diagnostic des cancers : signes d'appel
Commentaire : et investigations para-cliniques ; caractérisation du
t $ø-FUBCBDFTUVOGBDUFVSEFSJTRVFEFDBODFSEV stade ; pronostic
col. item  291  : Traitement des cancers  : chirurgie,
t %ø  -F DBODFS EF MhPWBJSF FTU MF EFVYJÒNF DBODFS radiothérapie, traitements médicaux des cancers
gynécologique pelvien par ordre de fréquence
(chimiothérapie, thérapies ciblées, immunothéra-
après le cancer de l'endomètre.
pie). La décision thérapeutique pluridisciplinaire
Question 10 et l'information du malade
3ÏQPOTFø" # $ % & item 292 : Prise en charge et accompagnement d'un
malade cancéreux à tous les stades de la maladie
Question 11 item 297 : Tumeurs du col utérin, tumeur du corps
3ÏQPOTFø" % utérin
item 303 : Tumeurs de l'ovaire
Question 12 item 309 : Tumeurs du sein
3ÏQPOTFø$ %
Référence :
Question 13 Cancer invasif du col utérin. Guide ALD. HAS, INCa,
Réponse : B.
janvier 2010. ( http://www.has-sante.fr/portail/
Question 14
upload/docs/application/pdf/2010-02/ald_30_gm_
3ÏQPOTFø# $ % col_uterin_web_2010-02-12_09-57-34_599.pdf).
Cancer du sein. Guide ALD. HAS, INCa, janvier 2010.
Grille d'évaluation ( http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/
No Réponses Points PMZ SMZ application/pdf/2010-02/ald_30_gm_ksein_vd.pdf). 133
Cancer de l'ovaire. Guide ALD. HAS, INCa, janvier
1 Frottis cervico-vaginal 6

Corrigés
2010. ( http://www.has-sante.fr/portail/upload/
2 D 5 docs/application/pdf/2010-02/ald30_gm_k_ovaire_
3 C 6 vd_2010-02-11_15-00-56_15.pdf).
4 A, B, D 4 Tumeurs de l'ovaire présumées bénignes. CNGOF,
2013. ( http://www.cngof.asso.fr/data/RCP/
5 A 6 CNGOF_2013_FINAL_RPC_tumeurs%20ovaire.
6 C, F 3 pdf).
7 B, C, D 10 A Fiche de synthèse : voir p. 171.
8 A, E 10
9 B, E 6
10 A, B, C, D, E 6
Cas clinique 33
Question 1
11 A, D 8 Réponse : E.
12 C, D 10 Commentaire : datation à ± 3 jours par la longueur
cranio-caudale à 12 SA.
13 B 10
Question 2
14 B, C, D 10
Réponse : A, C, E.
Total 100 Commentaire :
t "ø-FTQSBUJDJFOTEPJWFOUBWPJSSÏBMJTÏVOFÏWBMVB-
UJPOEFTQSBUJRVFTQSPGFTTJPOOFMMFT &11
BVQSÒTEhVO
PSHBOJTNF SFDPOOV DPNNF GPSNBUFVS $/(0' 
$'&'y
FUEJTQPTFSEhVOOVNÏSPEhBHSÏNFOUEÏMJ-
Pour aller plus loin WSÏBVWVEFMBSÏBMJTBUJPOEhVOF&11QBSMFTSÏTFBVY
de périnatalité auxquels ils appartiennent.
Principaux items abordés : t $ø  '”UVT FO QPTJUJPO TBHJUUBMF  OJ FO GMFYJPO OJ
item 120 : Ménopause déflexion.
t &ø$FTPOUMFTEBUFTGJBCMFTEFNFTVSFEFMBDMBSUÏ
item 143 : Vaccination
nucale.
Cas cliniques corrigés

Question 3 NBUJRVFNFOUQSFTDSJU-h"H)#TFTUPCMJHBUPJSF NBJT


Réponse : C. au 6e mois.
$PNNFOUBJSFø  MF SJTRVF DPNCJOÏ BTTPDJF MB DMBSUÏ
Question 8
OVDBMF FU MFT NBSRVFVST CJPMPHJRVFT EV QSFNJFS USJ-
Réponse : A.
mestre ; pris isolement, la clarté nucale ou les mar-
$PNNFOUBJSFø  MF SJTRVF EF EJBCÒUF HFTUBUJPOOFM
RVFVST CJPMPHJRVFT EV QSFNJFS PV EV EFVYJÒNF USJ-
EÏQFOEEFMh*.$FUFTUEhBVUBOUQMVTÏMFWÏRVFMh*.$
mestre sont moins pertinents pour le dépistage.
FTUJNQPSUBOU-FTSFDPNNBOEBUJPOTEV$/(0'TVSMF
t "ø*MThBHJUEhVOEJBHOPTUJDFUOPOEhVOEÏQJTUBHF
EJBCÒUFHFTUBUJPOOFMQSÏDPOJTFOUEhFGGFDUVFSBVQSFNJFS
Question 4 USJNFTUSFVOFHMZDÏNJFËKFVO-FEJBHOPTUJDEFEJBCÒUF
3ÏQPOTFø" # $ % gestationnel est alors porté à ce stade de la grossesse si
Commentaire : la glycémie est >  øHMFUMFEJBHOPTUJDEFEJBCÒUFEF
t "FU#ø$FTPOUMFTEFVYNÏUIPEFTJOWBTJWFTQPVS UZQFøFTUQPSUÏTJMBHMZDÏNJFEÏQBTTF øHM4JMFøUBVY
lesquelles une information signée du praticien et le de glycémie est normal et parce que cette patiente est
consentement signé de la mère sont nécessaires. ËSJTRVF JMGBVESBQSPQPTFSVOF)(10TFMPOMFTDSJUÒSFT
t $ø  $FUUF NÏUIPEF OPO JOWBTJWF FTU GJBCMF Ë EFMhÏUVEF)"10FOUSFFUø4"
 øFMMFEPJUÏHBMFNFOU DPNNFMFTNÏUIPEFT Question 9
non invasives, être précédées d'une consultation Réponse : A.
médicale de génétique ; pour cette méthode, le Commentaire : les recommandations ne préconisent
résultat rendu n'est pas un caryotype, ce dont pas, en cas de paternité certaine et si le père est rhé-
doivent être avertis les parents. sus négatif, d'effectuer une injection de gammaglo-
t %ø  $F NBSRVFVS USPQ ÏMFWÏ JOEJRVF EFT SJTRVFT CVMJOFT2VBOUË& DFTFSBTßSFNFOUMhBWFOJSNBJTDF
BDDSVTEFQSÏÏDMBNQTJF 3$*6 .'*6 test n'est actuellement pas réalisé en routine (sauf
DBTEhJNNVOJTBUJPOBOUJ% QBSFYFNQMF
FUOPOQSJT
Question 5
en charge par l'assurance maladie sauf exceptions
3ÏQPOTFø" # $ %
(cas des demandes de génotypage en cas d'allo-
Commentaire :
JNNVOJTBUJPOTNBUFSOPG”UBMFTBWÏSÏFT

t "ø.ÏEJDBNFOUUSÒTUÏSBUPHÒOF BOPNBMJFTEFGFS-
NFUVSFEVUVCFOFVSBM NJDSPDÏQIBMJFT BOPNBMJFT Question 10
134 EF MB GBDF
 RVJ OF EFWSBJU QBT ÐUSF QSFTDSJU DIF[ Réponse : B.
une femme en âge de procréer et avec un désir Commentaire  : pas d'anémie (anémie au 6e mois si
d'enfant. )C< Ë øHEMBOÏNJFBVQSFNJFSUSJNFTUSFTJ)C
t #ø$hFTUMhBVUSFFGGFUEVWBMQSPBUFFOGJOEFHSPT- < øHEM
EPODQBTEFUSBJUFNFOUQBTEhFYQMPSBUJPO
sesse chez le fœtus. supplémentaire.
t $ø"VUSFFGGFU KPJOUBVTTJËVOFEJNJOVUJPOQPT-
Question 11
TJCMFEVRVPUJFOUJOUFMMFDUVFM
Réponse : C, E.
t %ø$IBOHFNFOUOÏDFTTBJSFMFQMVTSBQJEFNFOUQPT-
Commentaire : dépistage par un seul prélèvement au
TJCMFQBSTPOOFVSPMPHVFQPVSEhBVUSFTBOUJÏQJMFQ-
UJFSTJOGÏSJFVSEVWBHJO FOUSFFUø4" )"4
JEÏB-
tiques de type lamotrigine (Lamictal®
PV,FQQSB®
MFNFOU Ë ø 4" %FNBOEFS VO BOUJCJPHSBNNF TJ MB
après avis d'un centre de pharmacovigilance.
patiente est allergique à la pénicilline — ce qui est le
Question 6 DBTEFOPUSFQBUJFOUF1BTEFUSBJUFNFOUEhVOQPSUBHF
Réponse : A, B, C, E. Lire les recommandations européennes récentes sur le
Commentaire : sujet (+++
-hBWFOJS‰øFUEÏKËQPVSDFSUBJOFTNBUFS-
t "ø-FSJTRVFFTUNVMUJQMJÏQBSEFVY DPNNFQPVSMF nités actuellement  — sera le diagnostic du portage
SJTRVFEF3$*6 EF31.y GBJUFOøNJOVUFTQBSMh"%/EVTUSFQUPDPRVFø#QPVS
t #ø3JTRVFBVHNFOUÏQBSË toutes les patientes à l'entrée en travail ou pour les
t $ø$FDPOTFJMNJOJNBMFTUFGGJDBDFNBJTEFGBÎPO NÒSFTOhBZBOUQBTÏUÏEÏQJTUÏFTQBSCJPMPHJFEÏMPDBMJ-
inconstante. TÏFTBVCMPDPCTUÏUSJDBM TZTUÒNF(FOFYQFSU®

t &ø  %FVY ÏUVEFT EPOU MhÏUVEF GSBOÎBJTF 4OJQQ

Question 12
OhPOU QV NPOUSFS VO CÏOÏGJDF ÏWJEFOU EF MB
3ÏQPOTFø" % &
TVCTUJUVUJPO OJDPUJOJRVF TVS MB NJOJNBMJTBUJPO
Commentaire  : ce qui compte, puisque les recom-
EFTFGGFUTOPDJGTEVUBCBHJTNF DGÏUVEF4OJQQ 
NBOEBUJPOT )"4 FU $/(0' QSPQPTFOU EFT EBUFT
(SBOHÏFUøBM $/(0' 
MBDJHBSFUUFÏMFD-
jMJNJUFTxEJGGÏSFOUFT FTUMBTVSWFJMMBODFEVCJFOÐUSF
tronique ne doit pas être utilisée chez la femme
G”UBMQBSÏDIPHSBQIJFFU&3$'
enceinte.
t "ø4JUVBUJPOGSÏRVFOUF
Question 7 t #ø -FUFSNFBÏUÏDPSSJHÏQBSMB-$$BVQSFNJFS
Réponse : E. trimestre.
$PNNFOUBJSFøFOFGGFU OJMB/'4OJMBHMZDÏNJFËKFVO t %ø  4FMPO SFDPNNBOEBUJPOT )"4 TVS MF EÏQBTTF-
OF TPOU PCMJHBUPJSFT -F EÏQJTUBHF EF MB USJTPNJFø  ment du terme.
doit être systématiquement proposé mais non systé- t &ø4FMPOMFTSFDPNNBOEBUJPOT$/(0'
Cas cliniques corrigés 3
Question 13
Réponse : E. Pour aller plus loin
Commentaire  : en effet, la tête fœtale peut être
FOHBHÏFBVEÏCVUEVe mois chez une primipare qui Principaux items abordés :
OhBDDPVDIFSBRVhËø4"VOFSVQUVSFQSÏNBUVSÏFEFT item 22 : Grossesse normale
NFNCSBOFTQFVUTVSWFOJSËø4"TBOTRVFMFUSBWBJMOF item 23 : Principales complications de la grossesse
se déclenche ; le col peut être raccourci des semaines item 26 : Prévention des risques fœtaux : infection
avant l'accouchement. Enfin, des contractions peuvent
(…)
OFQBTÐUSFBTTPDJÏFTËVOEÏCVUEFUSBWBJM
item  30  : Accouchement, délivrance et suites de
Question 14 couches normales
3ÏQPOTFø$ % & item 43 : Problèmes posés par les maladies géné-
Commentaire : C ou E car la patiente a une allergie à la
tiques : trisomie 21 (…)
QÏOJDJMMJOF-hBMMFSHJFDSPJTÏFBWFDMFTDÏQIBMPTQPSJOFTEF
troisième génération est rare ; il est permis d'envisager Référence :
l'utilisation de la céfazoline (Céfacidal®
-hÏSZUISPNZDJOF
Suivi et orientation des femmes enceintes en
depuis les recommandations récentes européennes
OhFTUQMVTVUJMJTÏFEVGBJUEFTBNBVWBJTFEJGGVTJCJMJUÏEBOT fonction des situations à risque identifiées (HAS,
le liquide amniotique et du taux de résistance important mai 2016). ( http://www.has-sante.fr/portail/
des streptocoques  B. La vancomycine ne sera utilisée upload/docs/application/pdf/suivi_des_femmes_
qu'exceptionnellement en cas de contre-indications aux enceintes_-_recommandations_23-04-2008.pdf).
BVUSFTBOUJCJPUJRVFTFUFODBTEFSÏTJTUBODFCBDUÏSJFOOF Le diabète gestationnel (CNGOF, 2010). (
Question 15 h t t p : / / w w w. c n g o f. a s s o . f r / D _ T E L E / R P C _
3ÏQPOTFø# $ % DIABETE_2010.pdf).
Commentaire : Infections cervico-vaginales et grossesse (CNGOF,
t #ø$BSMBQFUJUFGPOUBOFMMF MBNCEB
FTUFOIBVUFU 1997). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/
ËHBVDIF EFMBQBUJFOUF
 PURPC_02.HTM).
t $ø  $BS DhFTU VOF QSÏTFOUBUJPO DÏQIBMJRVF FU EV Infections urinaires au cours de la grossesse.
sommet puisque c'est l'occiput qui est dans l'aire Colonisation urinaire gravidique, cystite gravi-
de dilatation. 135
dique, pyélonéphrite aiguë gravidique (SPILF,
t %ø$BSMBGMFYJPOFTUTPVWFOUFYDFMMFOUF BWFDVO

Corrigés
BNPJOESJTTFNFOU EFT EJBNÒUSFT G”UBVY GBJCMF
décembre 2015). ( http://www.infectiolo-
WBMFVS EV EJBNÒUSF TPVT PDDJQJUPCSFHNBUJRVF gie.com/UserFiles/File/spilf/recos/infections-
ø øDN
FUMBSPUBUJPOTFSBTFVMFNFOUEFøWFST urinaires-grossesse-spilf-2015.pdf).
FOBWBOUQPVSVOEÏHBHFNFOUFOPDDJQJUPQVCJFO
Fiche de synthèse : voir p. 146 et 147.
Grille d'évaluation
No Réponses Points PMZ SMZ Cas clinique 34
1 E 6 Question 1
Réponse : A, C, E.
2 A, C, E 7 Commentaire :
3 C 6 t "øøKPVSTEFQMVTRVFMFQSFNJFSKPVSEFTSÒHMFTøEBUF
4 A, B, C, D 7 de l'ovulation chez cette femme aux cycles réguliers, le
EÏCVUEFMBHSPTTFTTFÏUBOUBTTJNJMÏËMhPWVMBUJPO
5 A, B, C, D 7 t $øDBSOPWFNCSFøø4"SÏWPMVFT
6 A, B, C, E 7 t &øø4"øMBEÏGJOJUJPOEFMhBDDPVDIFNFOUQSÏNB-
turé est une naissance < ø4"
7 E 6
8 A 6 Question 2
3ÏQPOTFø$ %
9 A 6 Commentaire :
10 B 7 t $ø  &O MhBCTFODF EF EPDVNFOUBUJPO BOUÏSJFVSF
11 C, E 7 d'une immunité.
t %ø0CMJHBUPJSFËDIBRVFHSPTTFTTF
12 A, D, E 7
Question 3
13 E 7 3ÏQPOTFø" %
14 C, D, E 7 Commentaire :
15 B, C, D 7 t "ø0OQFVUGBJSFMBEÏDMBSBUJPOKVTRVhËø4"
t %ø  $hFTU DFUUF TFVMF EBUF RVhJM FTU PCMJHBUPJSF
Total 100 de mentionner sur la déclaration.
Cas cliniques corrigés

Question 4 NBUVSÏ  CJFO RVF DF DSJUÒSF OF TPJU QBT EhVOF QFSUJ-
Réponse : A, C, E. OFODFBCTPMVF
Commentaire :
Question 11
t "ø-BDMBSUÏOVDBMFFTUGJOF < à 3 mm.
3ÏQPOTFø" $ %
t $ø  .FTVSÏF DPSSFDUFNFOU TVS VO FNCSZPO FO
Commentaire :
coupe sagittale stricte.
t "ø$FTFSBMhÏDIPHSBQIJFEFø4"
t &ø  -B DMBSUÏ OVDBMF JOEJRVF OPO TFVMFNFOU VO
t #ø-B#6FTUPCMJHBUPJSFËDIBRVFDPOTVMUBUJPO
risque accru de trisomie  21 mais aussi un risque
t $ø  -B DPOTVMUBUJPO EhBOFTUIÏTJF FTU OÏDFTTBJSF
accru de malformations fœtales (surtout car-
FU EPJU ÐUSF QSPHSBNNÏF BV e ou 9e  mois, voire
EJBRVFTNBJTBVTTJPTTFVTFT SÏOBMFTy

avant en cas de pathologie maternelle ou de risque
Question 5 hémorragique.
Réponse : B, C, E.
Commentaire : Question 12
t #FU$ø-FSJTRVFEhBOPNBMJFDISPNPTPNJRVFFTU 3ÏQPOTFø" % &
élevé car la clarté nucale est importante, > 3 mm. Commentaire :
%BOT DFT DBTMË  PO QFVU QSPQPTFS EhFNCMÏF Ë MB t "ø®DFUFSNF ø4"
JMOhFTUQBTSBSFRVhJMZBJU
QBUJFOUFMhPCUFOUJPOEhVODBSZPUZQFG”UBMTPJUQBS une présentation podalique (siège complet ou
CJPQTJFEFUSPQIPCMBTUF SÏTVMUBUTSBQJEFTQBSFYB- EÏDPNQMÏUÏ
MBQSÏTFOUBUJPOEVTJÒHFOhFTUEPOD
NFOEJSFDU
TPJUQBSBNOJPDFOUÒTF SÏTVMUBUTSBQJEFT pas définitive.
QBS'*4)TVJWJTEhVOFDVMUVSFDFMMVMBJSF
FUBVNJFVY t %ø0OQFVUPQUFSËDFUFSNFFUEÒTMFEJBHOPTUJD
après une consultation médicale de génétique. Les pour une version par manœuvre externe qui n'est
risques de pertes fœtales pour les deux techniques pas toujours couronnée de succès (recommanda-
TPOUJEFOUJRVFTQPVSEFTÏRVJQFTFOUSBÔOÏFT UJPOT$/(0' 

t &ø  6O BWJT BVQSÒT EhVO $1%1/ FTU VUJMF ÏUBOU t &ø-FTQSÏTFOUBUJPOTEVTJÒHFQFVWFOUÐUSFJNQP-
donné le risque d'anomalie fœtale et les risques sées par des anomalies de forme utérine (utérus
génétiques autres que la trisomie  21, même si DMPJTPOOÏ  CJDPSOF  VOJDPSOFy
 PV EFT NBMGPS-
l'hyperclarté nucale régresse en cas de caryotype mations utérines (hydramnios associé, tératomes
fœtal normal. Il faudra au minimum un suivi écho- G”UBVYy

136 graphique par des spécialistes de médecine fœtale Question 13
et une échocardiographie fœtale à 22 SA. 3ÏQPOTFø# %
Question 6 Commentaire :
Réponse : A, E. t #ø  $BS DIF[ DFUUF NVMUJQBSF  MB EJMBUBUJPO FTU
Commentaire : l'hépatite C est recommandée mais non concomitante de l'effacement du col voire peut le
PCMJHBUPJSF-h)(10TFQSBUJRVFTVSEFTQBUJFOUFTËSJTRVFT précéder, à la différence de la primipare.
EFEJBCÒUFHFTUBUJPOOFM MBGFSSJUJOFOhFTUVUJMFRVhFO t %ø  &OHBHFNFOU EF MB QSÏTFOUBUJPO FU EJMBUBUJPO
cas de forte présomption d'anémie par carence martiale. du col sont deux phénomènes indépendants, sans
TJNVMUBOÏJUÏBCTPMVF
Question 7
3ÏQPOTFø" # % Question 14
Commentaire  : le risque hémorragique est réel, de 3ÏQPOTFø$ %
même que celui de rupture prématurée des mem- Commentaire :
CSBOFT$FUUFQPTJUJPOEVQMBDFOUBËø4"OhFTUQBT t $ø-h&3$'OhFTUQBTVO&$(NBJTVOFBOBMZTFEFMB
définitive, l'ampliation du segment inférieur au troi- GSÏRVFODFDBSEJBRVF CBUUFNFOUQBSCBUUFNFOU
FU
sième trimestre le refoulant parfois à distance du col. de ses variations.
t %ø%VSBOUMFUSBWBJM TFTWBSJBUJPOTÏWFOUVFMMFTTPOU
Question 8
analysées en fonction des contractions utérines,
3ÏQPOTFø$ % &
ce qui permet de classer les ralentissements en
Commentaire : pas de contre-indication à ces antal-
types de sévérités différentes (précoces, tardifs,
giques en cours de grossesse, ici à 29 SA. L'usage des
WBSJBCMFTy

morphiniques expose à un syndrome d'imprégnation
et de sevrage du nouveau-né lorsqu'ils sont adminis- Question 15
trés au long cours et à l'approche du terme. Réponse : B, C.
Commentaire : pas d'analgésie péridurale chez cette
Question 9
femme car elle reçoit des anticoagulants à doses
Réponse : B.
curatives, ce qui est une contre-indication à l'analgé-
$PNNFOUBJSFøËDFUFSNF ø4" MBIBVUFVSVUÏ-
sie péridurale (risques d'hématome péri-médullaire,
SJOF DIF[ DFUUF GFNNF NJODF *.$ Ë 
 FTU EF
QBSBQMÏHJFy

26 cm.
t #ø-FQSPUPYZEFEhB[PUFQFVUBJEFSTJMFTDPOUSBD-
Question 10 tions ne sont pas trop intenses.
Réponse : A, C. t $ø  -B OBMCVQIJOF QFVU ÐUSF VUJMJTÏF  TBOT
Commentaire : à la 32e SA, le col est long et fermé, NÏDPOOBÔUSF MF GBJU EhVOF TÏEBUJPO QPT-
n'indiquant pas un risque accru d'accouchement pré- TJCMF EV OPVWFBVOÏ TJ MB OBJTTBODF TVSWJFOU
Cas cliniques corrigés 3
rapidement après l'administration du produit.
$FT QBUJFOUFT QFVWFOU CÏOÏGJDJFS BWBOU MB Post-partum (CNGOF, 2015). ( http://www.
naissance de préparation à la naissance par cngof.fr/pratiques-cliniques/recommandations-
hypnose ou de techniques de relaxation ou de pour-la-pratique-clinique/apercu?path=RPC%
sophrologie. 2BCOLLEGE%252F2015-RPC-POSTPARTUM.
pdf&i=2176).
Grille d'évaluation
Fiche de synthèse : voir p. 146 et 147.
No Réponses Points PMZ SMZ
1 A, C, E. 6
2 C, D 7 Cas clinique 35
3 A, D 7 Question 1
4 A, C, E 7 Réponse : A, C.
Commentaire :
5 B, C, E 7 t #ø%*6BVDVJWSFTFVMFNFOU
6 A, E 7 t %ø%BOTMFTøKPVST
t &ø4.;
7 A, B, D 7
Les trois contraceptifs d'urgence sont les suivants
8 C, D, E 7 )"4 
ø
9 B 6 t MÏWPOPSHFTUSFM EBOT MFT ø IFVSFT  EF QSÏGÏSFODF
dans les 12 heures ;
10 A, C 7 t VMJQSJTUBMEhBDÏUBUFEBOTMFTøKPVST
11 A, C, D 7 t %*6BVDVJWSFEBOTMFTøKPVST
Une contraception d'urgence est indiquée devant un
12 A, D, E 7
SBQQPSU OPO QSPUÏHÏ BWFD PVCMJ EF QJMVMF EBOT MFT
13 B, D 6 ø EFSOJFST KPVST 4BOT PVCMJFSø  JOGPSNBUJPO TVS MF
14 C, D 6 SJTRVF EhÏDIFD  MF QPTTJCMF USPVCMF EFT SÒHMFT  I$(
EBOTMFTøKPVSTTJBCTFODFEFTBJHOFNFOUTPVTBJHOF-
15 B, C 6 NFOUTBOPSNBVY FUMFSJTRVFEh*45 +øQBSUFOBJSF
 137
Total 100 Question 2

Corrigés
Réponse : A, C, E.
Commentaire :
t #ø*OFGGJDBDJUÏTJQPJET> øLH
Pour aller plus loin t &ø'BJSFBUUFOUJPOBWFDSFQSJTFEFMBQJMVMF
Utilisation déconseillée des molécules contraceptives
Principaux items abordés : d'urgence dans les situations suivantes :
item 22 : Grossesse normale t MÏWPOPSHFTUSFMø  IZQFSTFOTJCJMJUÏ  QPJET > ø LH
item 23 : Principales complications de la grossesse (inefficace > øLH
BOUÏDÏEFOUEFHSPTTFTTFFDUP-
item  30  : Accouchement, délivrance et suites de pique, association médicamenteuse (inducteur
couches normales FO[ZNBUJRVF

t VMJQSJTUBM EhBDÏUBUF per os
ø  JOTVGGJTBODF IÏQB-
item 43 : Problèmes posés par les maladies géné-
tique, asthme sévère, association médicamenteuse
tiques : trisomie 21 (…) (inducteur enzymatique, notamment avec pilule
Référence : DPOUSBDFQUJWF


Suivi et orientation des femmes enceintes en Question 3


fonction des situations à risque identifiées Réponse : A, B, C, E.
Commentaire  : le syndrome d'alcoolisation fœtale
(HAS, mai  2016). ( http://www.has-sante.
)"4 
ø
fr/portail/upload/docs/application/pdf/suivi_ t EZTNPSQIJF GBDJBMFø  GFOUFT QBMQÏCSBMFT SBDDPVS-
des_femmes_enceintes_-_recommandations_ DJFT  TJMMPO OBTPMBCJBM MJTTF  BMMPOHÏ  FGGBDÏ  MÒWSF
23-04-2008.pdf). supérieure mince ;
Thrombophilie et grossesse. Prévention des risques t SFUBSEEFDSPJTTBODFQSÏPVQPTUOBUBM
thrombotiques maternels et placentaires (ANAES, t USPVCMF EV EÏWFMPQQFNFOU OFVSPMPHJRVFø  SFUBSE
2003). ( http://www.has-sante.fr/portail/ mental, difficultés d'apprentissage, déficience sen-
upload/docs/application/pdf/Thrombophilie_ sorielle notamment visuelle.
grossesse_court.pdf). 5PMÏSBODF;²30øJMFYJTUFVOSJTRVFNÐNFMPSTEhVOF
consommation ponctuelle.
La menace d'accouchement prématuré (MAP) à
membranes intactes (CNGOF, 2002). ( http:// Question 4
3ÏQPOTFø" 1.;
# $ &
www.cngof.asso.fr/D_PAGES/PURPC_10.HTM).
Commentaire :
Cas cliniques corrigés

t "ø&OUSFFUø4" EÏQJTUBHFDJCMÏ Question 9


t $ø)>  øHM 3ÏQPOTFø# % &
t %ø)>  øHM Commentaire :
t &ø)ø>  øHM t "øËDPOUSBDUJPOTQBSøNJOVUFT
%JBCÒUF HFTUBUJPOOFM )"4  
ø  EÏQJTUBHF DJCMÏ t $ø*MFTUOPSNPSÏBDUJG
en fonction des facteurs de risque ; les trois valeurs à Lorsqu'on décrit un rythme cardiaque fœtal :
DPOOBÔUSFQPVSMFUFTU0.4ËøHEFHMVDPTFTPOUø t UPDPHSBQIJFøøNJOVUFTTÏQBSFOUMFTMJHOFTWFSUJ-
)>  )>  )>   DBMFT BWFDMFTDIJGGSFT

t SZUINFEFCBTF
Question 5
t PTDJMMBUJPOøWBSJBUJPOT
Réponse : A, E.
t SÏBDUJPOøBDDÏMÏSBUJPOT
Commentaire :
t EÏDÏMÏSBUJPOT
t %ø1PTUQSBOEJBMF<  øHM
/FQBTIÏTJUFSËEJSFRVFMFTFYBNFOTTPOUOPSNBVY
t &ø1SÏQSBOEJBMF<  øHM
EBOTMFTDBTDMJOJRVFT
%JBCÒUF )"4 
ø
t MPST EhVO EJBCÒUF QSÏFYJTUBOUø  MhPCKFDUJG QÏSJDPO- Question 10
DFQUJPOOFMEh)C"DFTUEF ø 3ÏQPOTFø" # $ 1.;
% &
t MFTEFVYWBMFVSTËDPOOBÔUSFEBOTMFTVJWJEhVOEJB- Commentaire :
CÒUF HFTUBUJPOOFM FU EBOT MF EJBCÒUF QSÏFYJTUBOU t &ø$FTPOUEFTQSPTUBHMBOEJOFT
chez une femme en désir de grossesse sont : gly- )ÏNPSSBHJFEFMBEÏMJWSBODF $/(0' 
ø
cémie capillaire préprandiale <   QPTUQSBOEJBMF t TBJHOFNFOU> øNM RVFMMFRVFTPJUMBWPJFEhBD-
<   DPVDIFNFOU<OPVWFBVUÏ>
t EJBHSBNNFEFQSJTFFODIBSHFUSÒTCJFOSÏTVNÏTVS
Question 6
MFTJUFEV$/(0'
3ÏQPOTFø" $ 1.;
&
Commentaire : Question 11
t "ø$BSIZQFSTJOTVMJOJTNF Réponse : C.
t $ø&UEPODSJTRVFEFQMFYVTCSBDIJBMBVHNFOUÏ %ø4.;
t %ø4.; Commentaire  : les tranchées sont des contrac-
-FEJBCÒUFHFTUBUJPOOFMBQPVSSJTRVFø tions utérines après l'accouchement ; elles sont plus
138 t G”UBMø  NBDSPTPNJF  .'*6  IZESBNOJPT  QMFYVT intenses car la patiente allaite.
CSBDIJBM EZTUPDJFEFTÏQBVMFT
Question 12
t OÏPOBUBMø  IZQPHMZDÏNJF  USPVCMFT JPOJRVFT EZT-
Réponse : A, B, C, E.
DBMDÏNJFT
 EÏUSFTTF SFTQJSBUPJSF BJHVÑ  FYUSBDUJPO
Recommandation sur les infections génitales hautes
JOTUSVNFOUBMF QSÏNBUVSJUÏ ."1

$/(0' 
ø
t NBUFSOFMø)5"HSBWJEJRVFFUQSÏÏDMBNQTJF MÏTJPOT
t MF EJBHOPTUJD FTU DMJOJDPCJPMPHJRVF  BJEÏ EF
périnéales, hémorragies de la délivrance (disten-
l'échographie ;
TJPOVUÏSJOF
JOGFDUJPOT
t USBJUFNFOUEFMhFOEPNÏUSJUFEVpost-partum :
Question 7 o TJMBQBUJFOUFBMMBJUFøBNPYJDJMMJOFBDJEFDMBWVMB-
3ÏQPOTFø" # $ 1.;
% & OJRVF*7PVDÏQIBMPTQPSJOFEFUSPJTJÒNFHÏOÏ-
$PNNFOUBJSFøMFCJMBOJOJUJBMEF."1DPNQSFOEø ration + métronidazole ;
t VOCJMBOÏUJPMPHJRVFø/'4 $31 17 &$#6 o TJMBQBUJFOUFOhBMMBJUFQBTøDMJOEBNZDJOF+ gen-
t VO CJMBO EFT DPOTÏRVFODFTø  ÏDIPHSBQIJF G”UBMF UBNZDJOF*7
WJUBMJUÏ MJRVJEF FTUJNBUJPOEFQPJETG”UBM
 Question 13
Réponse : A, C.
Question 8 Commentaire :
3ÏQPOTFø# $ % t #ø  4.; 3JTRVF UISPNCPFNCPMJRVF MJÏ BV
Commentaire : post-partum.
t "ø0OQFVUBDDPVDIFSEVTJÒHFQBSWPJFCBTTF t %ø%*6QPTTJCMFEBOTMFTNPJTTVJWBOUMhBDDPVDIF-
Indications de la césarienne programmée à terme NFOUQBSWPJFCBTTF
)"4 
ø t &ø%*6QPTTJCMFEBOTMFTNPJTTVJWBOUMBDÏTBSJFOOF
t VUÏSVTUSJDJDBUSJDJFM La contraception à privilégier est une pilule micropro-
t QSÏTFOUBUJPO EV TJÒHF BWFD CBTTJO SÏUSÏDJ PV HFTUBUJWF  FO SBJTPO EV SJTRVF UISPNCPFNCPMJRVF
BCTFODFEFEÏGMFYJPOEFMBUÐUF -F %*6 BV DVJWSF PV BVY IPSNPOFT
 QFVU ÐUSF QPTÏ
t NBDSPTPNJFø quelle que soit la voie d'accouchement dans les mois
o > oøHIPSTEJBCÒUFHFTUBUJPOOFM suivant l'accouchement.
o > oøHTJEJBCÒUFHFTUBUJPOOFM
t SJTRVF EF USBOTNJTTJPO EhJOGFDUJPO G”UPNBUFS- Question 14
OFMMFø  7*) BWFD DPQJFT >   QSJNPJOGFDUJPO Ë 3ÏQPOTFø" # %
)47BQSÒTø4" Commentaire : trois examens sont indiqués systémati-
t QMBDFOUBQSBFWJBSFDPVWSBOUFUBVUSFTDBTBTTF[SBSFT RVFNFOUEFWBOUVOFOGBOUPCÒTFPVFOTVSQPJETBWFD
Cas cliniques corrigés 3
BOUÏDÏEFOUGBNJMJBMEFEJBCÒUFPVEZTMJQJEÏNJFø&"- 
HMZDÏNJFËKFVO USBOTBNJOBTFT )"4 
 fr/portail/upload/docs/application/pdf/2011-09/
obesite_enfant_et_adolescent_-_synthese.pdf).
Grille d'évaluation Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique
No Réponses Points PMZ SMZ du diabète de type 2. HAS, janvier 2013. (
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/
1 A, C 8 E
application/pdf/2013-02/10irp04_synth_diabete_
2 A, C, E 6 type_2_objectif_glycemique_messages_cles.pdf).
3 A, B, C, E 6 Indications de la césarienne programmée à terme.
4 A, B, C, E 8 A HAS, janvier 2012. ( http://www.has-sante.fr/
portail/upload/docs/application/pdf/2012-03/
5 A, E 8 indications_cesarienne_programmee_-_fiche_
6 A, C, E 8 C D de_synthese_-_indications.pdf).
7 A, B, C, D, E 8 C Troubles causés par l'alcoolisation fœtale : repérage.
8 B, C, D 6 HAS, juillet 2013. ( http://www.has-sante.fr/
portail/upload/docs/application/pdf/2013-09/
9 B, D, E 6 troubles_causes_par_lalcoolisation_foetale_repe-
10 A, B, C, D, E 10 C rage_-_fiche_memo.pdf).
11 C 4 D Fiche de synthèse : voir p. 146, 155 et 156.
12 A, B, C, E 8
13 A, C 8 B
Cas clinique 36
14 A, B, D 6 Question 1
Total 100 Réponse : A, C.
Commentaire :
t "ø/FKBNBJTMhPVCMJFS
t %ø4.; 139
La patiente est vierge, ce qui limite l'examen clinique
et échographique. L'examen vulvaire et hyménéal

Corrigés
Pour aller plus loin permet d'apprécier l'anatomie de la patiente ; néan-
Principaux items abordés : moins certains gestes ne peuvent être systématiques.
item 22 : Grossesse normale Question 2
item 26 : Prévention des risques fœtaux : infection Réponse : E.
(…) Commentaire :
t "ø4FVMFNFOUTVSQPJOUEhBQQFM
item  30  : Accouchement, délivrance et suites de
t $ø0CMJHBUPJSFNFOUQSPQPTÏF
couches normales t &ø0CMJHBUPJSF
item 33 : Suites de couches pathologiques : patho-
logie maternelle dans les 40 jours Question 3
item 35 : Contraception Réponse : B.
$PNNFOUBJSFøMBTÏSPMPHJFSVCÏPMFFTUPCMJHBUPJSFFU
item 245 : Diabète sucré de types 1 et 2 de l'enfant
QSJPSJUBJSFDBSMBQSJNPJOGFDUJPOSVCÏPMFVTFFODPVST
et de l'adulte. Complications EF HSPTTFTTF QFVU JOEVJSF VOF FNCSZPG”UPQBUIJF
item 252 : Nutrition et grossesse sévère. La prévention repose sur la vaccination et la
Référence : connaissance du statut sérologique de la patiente. Si
MBQBUJFOUFFTUTÏSPOÏHBUJWFQPVSMBSVCÏPMF FMMFOhFTU
Le diabète gestationnel. CNGOF, 2010. ( http:// a priori QBT QSPUÏHÏF /ÏBONPJOT  MFT UFTUT TÏSPMP-
www.cngof.asso.fr/D_TELE/RPC_DIABETE_2010. HJRVFTTUBOEBSETOhPOUQBTVOFTFOTJCJMJUÏEFø
pdf). aussi, en cas de vaccinations itératives antérieures,
Les infections génitales hautes. CNGOF, 2012. ( l'immunité est acquise et toute vaccination supplé-
http://www.cngof.asso.fr/D_TELE/RPC_infec- mentaire est superflue. En outre, il n'existe pas de
tions_2012.pdf). TÏSPUIÏSBQJFTQÏDJGJRVFDPOUSFMBSVCÏPMF
Les hémorragies du post-partum. CNGOF, 2014. ( Question 4
http://www.cngof.asso.fr/data/RCP/CNGOF_2014_ 3ÏQPOTFø" & 1.;

HPP.pdf). Commentaire :
Surpoids et obésité de l'enfant et de l'adolescent. t $ø  %ÏQJTUBHF DPNCJOÏ ø NBSRVFVST TÏSJRVFT +
clarté nucale mesurée au premier trimestre + âge
HAS, septembre 2011. ( http://www.has-sante.
maternel.
Cas cliniques corrigés

La plupart des trisomies 21 résultent d'une anomalie des femmes sont porteuses de streptocoque B vaginal.
de la ségrégation méiotique des gamètes (surtout ovo- %BOTDFDBT MFTSFDPNNBOEBUJPOTEV$/(0'JOEJRVFOU
DZUBJSF
-BGPSNFMBQMVTDMBTTJRVFFTUMBUSJTPNJFø VOUSBJUFNFOUBOUJCJPUJRVFNBUFSOFM VOBDDPVDIFNFOU
MJCSF USPJTDISPNPTPNFTøJOEÏQFOEBOUT
FUIPNP- EBOTMFTøIFVSFTFOWJSPOBQSÒTMBSVQUVSFNFNCSB-
HÒOF DPODFSOFUPVUFTMFTDFMMVMFTEhVOJOEJWJEV
 OBJSF FU VOF TVSWFJMMBODF OÏPOBUBMF -FT BOUJCJPUJRVFT
chez le nouveau-né ne sont pas systématiques.
Question 5
3ÏQPOTFø" & 1.;
 Question 11
Commentaire : Réponse : B.
t #ø5FSNFUIÏPSJRVFøø4" Commentaire :
t %ø1SÏNBUVSÏTJ< ø4" t #ø$BSOPVWFBVOÏSIÏTVTOÏHBUJGøQBTEFSJTRVF
Le terme théorique (à ne pas confondre avec le d'allo-immunisation rhésus chez la mère.
terme réel de l'accouchement toujours inconnu au t $ø+BNBJTDIF[MFOPVWFBVOÏ
EÏQBSU
 FTU EF ø 4" BKPVUFS ø NPJT Ë MB EBUF EF t %ø.ÒSFHSPVQF0OPVWFBVOÏHSPVQF"
EÏCVUEFHSPTTFTTFUIÏPSJRVFøJDJøNBST+ 9 mois t &ø-FT)#1.OFQBTTFOUQBTMBCBSSJÒSFQMBDFOUBJSF
øøEÏDFNCSF
-FNPZFOMFQMVTGJBCMF IPST1."  -BNÒSFFTUEFHSPVQFTBOHVJO0SIÏTVTOÏHBUJGFUMF
QPVSDPOOBÔUSFMhÉHFEhVOFHSPTTFTTFFTUEFNFTVSFSMB OPVWFBVOÏ " SIÏTVT OÏHBUJG -FT HBNNBHMPCVMJOFT
-$$FNCSZPOOBJSFFOEÏCVUEFHSPTTFTTF BOUJ%OFTPOUEPODQBTJOEJRVÏFT*MFYJTUFVOSJTRVF
EhJDUÒSF QBS JODPNQBUJCJMJUÏ "#0 DIF[ MF OPVWFBV
Question 6
né. Les tests de coagulation sont sans intérêt car les
3ÏQPOTFø# $ %
)#1.OFQBTTFOUQBTMBCBSSJÒSFQMBDFOUBJSF
Commentaire : question assez spécialisée.
t "ø6OFTÏSPDPOWFSTJPOSÏDFOUFBVSBJUNPOUSÏEFT Question 12
*H.TFVMFT 3ÏQPOTFø# $ % &
t &ø  1BT EhVSHFODF EJBHOPTUJRVF DBS NBMIFVSFVTF- Commentaire :
ment il n'existe pas de traitement. t "ø4.;$POUSFJOEJDBUJPOGPSNFMMFEFTQJMVMFT”TUSP-
-B TÏSPMPHJF $.7 OhFTU QBT PCMJHBUPJSF FO DPVST EF QSPHFTUBUJWFTDBSBOUÏDÏEFOUUISPNCPFNCPMJRVF
grossesse normale. Cette sérologie a pour caracté-
SJTUJRVF EF EÏUFDUFS EFT *H. MPOHUFNQT BQSÒT VOF Grille d'évaluation
QSJNPJOGFDUJPO6OFTÏSPMPHJF$.7QPTJUJWFOFQFVU No Réponses Points PMZ SMZ
140 QBTFYDMVSFVOFG”UPQBUIJFË$.7 SÏBDUJWBUJPOWJSBMF
PVJOGFDUJPOQBSVOFOPVWFMMFTPVDIFQFVTFOTJCMFBVY 1 A, C 8 D
BOUJDPSQTNBUFSOFMT
 2 E 8
Question 7 3 B 8
3ÏQPOTFø%
4 A, E 8 E
&ø4.;
Commentaire  : la grossesse multiplie par 6 environ 5 A, E 8 E
MFT SJTRVFT UISPNCPUJRVFT WFJOFVY -FT USBKFUT MPOHT 6 B, C, D 8
constituent un facteur de risque supplémentaire. Une
TÏSPMPHJF TZQIJMJUJRVF EJTTPDJÏF 51)"o  7%3-+
 FO 7 D 8 E
EÏCVUEFHSPTTFTTFEPJUGBJSFSFDIFSDIFSVOTZOESPNF 8 B 10
des anti-phospholipides.
9 A, B, D 10
Question 8 10 C 8 A
Réponse : B.
11 B 8
Commentaire : évoque un lupus.
12 B, C, D, E 8 A
Question 9
3ÏQPOTFø" # % Total 100
Commentaire :
t "ø4JMFMJRVJEFFTUDMBJS
t #ø4JMFMJRVJEFFTUNÏDPOJBM
%V MJRVJEF WFSU EBOT MF DVMEFTBD WBHJOBM QPTUÏSJFVS Pour aller plus loin
évoque la présence de liquide amniotique méconial.
Question 10
Principaux items abordés :
Réponse : C. item 22 : Grossesse normale
Commentaire : item 23 : Principales complications de la grossesse
t "ø  4.; 5SBWBJM ø NPEJGJDBUJPOT DFSWJDBMFT item 26 : Prévention des risques fœtaux : infection
+ contractions utérines régulières rapprochées. (…)
-B SVQUVSF EFT NFNCSBOFT FTU VO QIÏOPNÒOF JOEÏ- item  30  : Accouchement, délivrance et suites de
pendant de la définition du travail même si elle peut
couches normales
GBWPSJTFSMBTVSWFOVFEFDPOUSBDUJPOT&OUSFFUøø
Cas cliniques corrigés 3
magnésium +++ TJOPO CFO[PEJB[ÏQJOF FODPSF QBS
item 35 : Contraception DFSUBJOFTÏRVJQFT
*NBHFSJFDÏSÏCSBMFEBOTMBKPVSOÏF
item 43 : Problèmes posés par les maladies géné-
tiques : trisomie 21 (…) Grille d'évaluation
item 143 : Vaccination No Réponses Points PMZ SMZ
Référence : 1 B, C 25 B
Suivi et orientation des femmes enceintes en 2 E 25 E
fonction des situations à risque identifiées (HAS, 3 A, C, D, E 10
mai 2016). ( http://www.has-sante.fr/portail/
upload/docs/application/pdf/suivi_des_femmes_ 4 A, B, C, D 10 A
enceintes_-_recommandations_23-04-2008.pdf). 5 B, C, D, E 10
Infections cervico-vaginales et grossesse (CNGOF, 6 A, B, D, E 10
1997). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/ 7 D, E 10
PURPC_02.HTM).
Infections urinaires au cours de la grossesse. Total 100
Colonisation urinaire gravidique, cystite gravi-
dique, pyélonéphrite aiguë gravidique (SPILF,
décembre 2015). ( http://www.infectiologie.
com/UserFiles/File/spilf/recos/infections-uri-
naires-grossesse-spilf-2015.pdf). Pour aller plus loin
Post-partum (CNGOF, 2015). ( http://www. Principaux items abordés :
cngof.fr/pratiques-cliniques/recommandations-
item 22 : Grossesse normale
pour-la-pratique-clinique/apercu?path=RPC%2BCO
item 23 : Principales complications de la grossesse
LLEGE%252F2015-RPC-POSTPARTUM.pdf&i=2176).
item  30  : Accouchement, délivrance et suites de
Contraception chez la femme en post-partum
couches normales
(HAS, 2013, 2015). ( http://www.has-sante.fr/ 141
portail/upload/docs/application/pdf/2015-02/1e_ Référence :

Corrigés
maj-contraception-post-partum-060215.pdf). Césarienne : conséquences et indications (CNGOF,
Fiche de synthèse : voir p. 146 et 147. 2000). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/
PURPC_08.HTM).
Cas clinique 37 Fiche de synthèse : voir p. 160.
Question 1
3ÏQPOTFø# 1.;
$
Commentaire : césarienne il y a moins d'un an.
Question 2 Cas clinique 38
3ÏQPOTFø& 1.;
 Question 1
Commentaire : rhésus. 3ÏQPOTFø$ % &
Question 3 Question 2
3ÏQPOTFø" $ % & 3ÏQPOTFø# %
Commentaire : &ø4.;
t #øNBORVFMFQÏEJBUSF
Question 3
Question 4 Infection maternofœtale à Listeria monocytogenes
3ÏQPOTFø" 1.;
# $ % DIPSJPBNOJPUJUF

Commentaire : césarienne il y a moins d'un an.
Question 4
Question 5 Réponse : B.
3ÏQPOTFø# $ % & Commentaire :
$PNNFOUBJSFøCBSSFÏQJHBTUSJRVFøSVQUVSFEhIÏNB- t "ø"WBOUø4" SVQUVSFQSÏNBUVSÏF
tome capsulaire hépatique. t #ø  1PVSTVJUF EF MhBNPYJDJMMJOF DBS Listeria suspec-
UÏFQSÏDÏEFNNFOU BOUJCJPUIÏSBQJFOPOUFSNJOÏF
Question 6
TJOPO EBOTMFDBESFEhVOFSVQUVSF BOUJCJPUIÏSBQJF
3ÏQPOTFø" # % &
fonction du terme et du résultat du prélèvement
Question 7 TUSFQUPDPRVFø#FOUSFFUø4"
3ÏQPOTFø% & /#ø
Commentaire : si prochaine grossesse, césarienne ité- t 4FOTJCMF NBJT QFV TQÏDJGJRVF  CPO NBSDIÏø 
rative. Anticonvulsivants avant la césarienne (sulfate de Amniocator®, test à la nitrazine.
Cas cliniques corrigés

t 4QÏDJGJRVFT NBJT DPßUFVYø  130. 5FTU®"DUJN Commentaire :


130.®, immunodosage rapide spécifique de t #ø'$7ËQBSUJSEFøBOT
Mh*('#1UFTUËMBEJBNJOFPYZEBTF t &ø4.;
t $VSF EF DPSUJDPÕEFTø  Ë QBSUJS EF ø 4" KVTRVF
ø4"+øKPVST1BTBQSÒTø4"+ 6 jours si déjà Question 3
une cure (à partir de 23 SA +øKPVSTTJ."1TÏWÒSF 3ÏQPOTFø$ % &
FUTPVIBJUEFTQBSFOUTEFQSJTFFODIBSHF
 Commentaire :
t "ø  -FT DPOUSBDUJPOT TPOU EJBHOPTUJRVÏFT
Question 5 cliniquement.
Réponse : C. t $ø3FDIFSDIFEhVOGBDUFVSEÏDMFODIBOU
&ø4.;
Question 4
Question 6
3ÏQPOTFø" # % &
3ÏQPOTFø# % &
Question 5
Grille d'évaluation 3ÏQPOTFø$ % &
No Réponses Points PMZ SMZ Commentaire :
t 4ÏWÒSFËQBSUJSEhMJUSFVOTBJHOFNFOUFOOBQQF
1 C, D, E 18
TBOTDBJMMPUTËøDDyDFOhFTUQBTOPSNBM
2 B, D 18 E t .JTF FO DPOEJUJPOø  NPOJUPSJOH DBSEJPUFOTJPOOFM 
3 Infection 10 PYZNÒUSFEFQPVMT 02 masque à haute concentra-
maternofœtale UJPO EFVY771EFCPODBMJCSF QPDIFEFSFDVFJMEF
à Listeria sang, sonde urinaire.
monocytogenes t 1SJTFFODIBSHFEFMB$*7%ø
o 1'$QPVS51TVQÏSJFVSËFU5$"JOGÏSJFVSË
4 B 18  UÏNPJO
5 C 18 E o GJCSJOPHÒOFQPVSTVQÏSJFVSËøH
o DPODFOUSÏ QMBRVFUUBJSF TJ JOGÏSJFVSFT Ë 
6 B, D, E 18 PV  TJ DÏTBSJFOOF
 QPVS TVQÏSJFVS Ë
142 Total 100 
t 3FNQMJTTBHF +++
USBOTGVTJPO
t 4ZOUPDZOPO® PDZUPDJRVF
 QVJT  TJ JOTVGGJTBOU 
/BMBEPS® QSPTUBHMBOEJOFT

t "OUJCJPQSPQIZMBYJF
Pour aller plus loin t #BMMPOEF#BLSJ TVSUPVUTJOÏDFTTJUÏEFUSBOTGFSU

t &NCPMJTBUJPO SBEJPMPHJFJOUFSWFOUJPOOFMMF
øTFVMF
Principaux items abordés : NFOU TJ TUBCMF IÏNPEZOBNJRVFNFOU BUUFOUJPO 
item 22 : Grossesse normale BQSÒTBSSÐUEV/BMBEPS®

item 23 : Principales complications de la grossesse t &O EFSOJFS SFDPVSTø  DBQJUPOOBHF VUÏSJO  MJHBUVSFT
artérielles, voire hystérectomie d'hémostase.
item  30  : Accouchement, délivrance et suites de
couches normales Question 6
Référence : 3ÏQPOTFø# $ %
Commentaire :
Infections cervico-vaginales et grossesse (CNGOF, t "ø%BOTMFTøNJOVUFT
1997). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/ t $ø7ÏSJGJDBUJPOEFMhJOUÏHSJUÏEFTNFNCSBOFTFUEFT
PURPC_02.HTM). cotylédons.
Césarienne : conséquences et indications (CNGOF,
2000). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/
PURPC_08.HTM). Grille d'évaluation
No Réponses Points PMZ SMZ
1 B, C, D 20
Cas clinique 39 2 C, D, F 20 E
Question 1
3 C, D, E 15
3ÏQPOTFø# $ %
Commentaire : 4 A, B, D, E 15
t %ø  1BT EhFOSFHJTUSFNFOU DBSEJBRVF G”UBM Ë DF 5 C, D, E 15
UFSNF UPDPNÏUSJFTFVMFQPTTJCMFFOSFWBODIF

6 B, C, D 15
Question 2
3ÏQPOTFø$ % ' Total 100
Cas cliniques corrigés 3
Grille d'évaluation
Pour aller plus loin
No Réponses Points PMZ SMZ
Principaux items abordés : 1 A, B, D 23
item 22 : Grossesse normale 2 A, B, D 23
item 23 : Principales complications de la grossesse
item  30  : Accouchement, délivrance et suites de 3 B, C, D 23 D
couches normales 4 A, E 23
item 33 : Suites de couches pathologiques : patho- 5 A, B, D, E 8
logie maternelle dans les 40 jours
Total 100
item 41 : Hémorragie génitale chez la femme
Référence :
La menace d'accouchement prématuré (MAP) à
membranes intactes (CNGOF, 2002). ( http://
www.cngof.asso.fr/D_PAGES/PURPC_10.HTM). Pour aller plus loin
Hémorragies du post-partum immédiat (CNGOF,
Principaux items abordés :
2004). ( http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/
PURPC_12.HTM). item 22 : Grossesse normale
Les hémorragies du post-partum. CNGOF, 2014. ( item 23 : Principales complications de la grossesse
http://www.cngof.asso.fr/data/RCP/CNGOF_2014_ item 26 : Prévention des risques fœtaux
HPP.pdf). item  30  : Accouchement, délivrance et suites de
couches normales
Fiche de synthèse : voir p. 152, 157 et 159. item 26 : Prévention des risques fœtaux : infection
(…)
item 43 : Problèmes posés par les maladies géné-
tiques : trisomie 21 (…)
Cas clinique 40 item 143 : Vaccination 143
Question 1
item  326  : Prescription et surveillance des

Corrigés
3ÏQPOTFø" # %
Commentaire : antithrombotiques
t &ø1BTEFDVSFEFDPSUJDPÕEFTBWBOUø4" Référence :
t $ø3IPQIZMBD® avant amniocentèse.
Suivi et orientation des femmes enceintes en fonc-
Question 2 tion des situations à risque identifiées (HAS,
3ÏQPOTFø" # %
$PNNFOUBJSFøJNNVOJTÏFDPOUSFMBSVCÏPMF mai 2016). ( http://www.has-sante.fr/portail/
upload/docs/application/pdf/suivi_des_femmes_
Question 3
enceintes_-_recommandations_23-04-2008.pdf).
3ÏQPOTFø# $ % 1.;

Prévention de l'allo-immunisation  Rhésus–D
Question 4
Réponse : A, E.
fœto-maternelle (CNGOF, 2005). ( http://
$PNNFOUBJSFøWBDDJO303øFOpost-partum. www.cngof.asso.fr/D_PAGES/PURPC_13.HTM).
Le retard de croissance intra-utérin. RPC (CNGOF,
Question 5
3ÏQPOTFø" # % & 2013). ( http://www.cngof.asso.fr/data/RCP/
$PNNFOUBJSFø  SFEJTUSJCVUJPO EV GMVY TBOHVJO FO CNGOF_2013_FINAL_RPC_rciu.pdf).
IZQPQFSGVTJPOøEJNJOVUJPOEFTSÏTJTUBODFTDÏSÏCSBMFT
Fiche de synthèse : voir p. 158.
"CPVUJUËVOFJOWFSTJPOEFTEPQQMFST
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 1

Syndrome de l'X fragile


Maladie génétique :
t NVUBUJPOJOTUBCMFEVHÒOFFMR1DPOEVJTBOUËVOFFYQBOTJPOEFUSJQMFUT$((
t transmission liée à l'X atypique sous forme de pré-mutation ou de mutation complète ;
t QÏOÏUSBODFJODPNQMÒUFDIF[MFTTVKFUTEFTFYFGÏNJOJOQSÏNVUÏF øQBVDJPVBTZNQUPNBUJRVF

t mutation complète chez les sujets de sexe masculin.
Épidémiologie :
t QSÏWBMFODFEhVOQPVSDIF[MFTHBSÎPOT
t  øEFGJMMFTQSÏNVUÏFT
Triade clinique chez les garçons :
t SFUBSENFOUBM EFHSÏEhBUUFJOUFWBSJBCMF

t dysmorphie ;
t macro-orchidie aprèsMBQVCFSUÏ
Chez les filles :
t USPVCMFTEFMhBQQSFOUJTTBHF EVDPNQPSUFNFOUFUEÏGJDJFODFJOUFMMFDUVFMMF
t insuffisance ovarienne précoce.
Diagnostic par biologie moléculaire :
t 1$3øBNQMJGJDBUJPOEFMh"%/FUDPNQUFEVOPNCSFEFUSJQMFUT$((
t Southern blot.

144
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse du cas clinique 2

Prise en charge d'une séroconversion toxoplasmose


Séroconversion récente = apparition d'IgM sans IgG.
Datation de la séroconversion :
t NFTVSFEFMhBWJEJUÏEFT*H(
t évolution des sérologies sur deux prélèvements à 3 semaines d'intervalle ;
o TJÏMÏWBUJPOEFT*H(FUEFT*H.→ contamination récente < 2 mois ;
o TJUBVYEh*H(TUBCMF→ contamination ancienne.
Traitement préventif en urgence :
t spiramycine (Rovamycine®
ø.6*øGPJTQBSKPVS
t SÏEVJUEFøMFQBTTBHFUSBOTQMBDFOUBJSFEVQBSBTJUF
Diagnostic anténatal ; évaluation du risque fœtal :
t JOGPSNBUJPOEFTQBSFOUTEVSJTRVFEFQFSUFG”UBMEF ËøMJÏËMhBNOJPDFOUÒTF
t prévention de l'allo-immunisation fœtomaternelle ;
t BNOJPDFOUÒTFEÒTø4"FUøTFNBJOFTBQSÒTMBTÏSPDPOWFSTJPONBUFSOFMMFø
o 1$3EFMh"%/Toxoplasma gondii ;
o UFTUEhJOPDVMBUJPOËMBTPVSJT
Toxoplasmose congénitale confirmée :
t SJTRVFNBYJNBMFOUSFø4"FUø4"
t TVSWFJMMBODFÏDIPHSBQIJRVFSBQQSPDIÏF *3.DÏSÏCSBMFBOUÏOBUBMFËø4"
t traitement curatif ;
t QSPQPTJUJPOEh*.(FODBTEFG”UPQBUIJF
Particularité :
t séroconversion de fin de grossesse → traitement curatif sans délai.

145

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse des cas cliniques 3, 7, 33, 34, 35 et 36

Grossesse normale
Le diagnostic de terme repose sur la date des dernières règles et, en cas d'incertitude, sur une échogra-
phie réalisée avant 12 SA.
&OEÏCVUEFHSPTTFTTF JMFTUJNQPSUBOUEhévaluer les risques gravidiques afin de diriger cette femme
FODFJOUFWFSTMBTUSVDUVSFBEBQUÏFËTBQBUIPMPHJF PVËTPOSJTRVF

Sept consultationsTPOUPCMJHBUPJSFTBVDPVSTEFMBHSPTTFTTF%FTexamens complémentaires sont
PCMJHBUPJSFT BV DPVST EF MB HSPTTFTTF DG infra
 -FT trois échographies conseillées sont réalisées à
12 SA, 22 SA et 32 SA. Une consultation au niveau de la maternité qui prendra en charge la parturiente
FTUPCMJHBUPJSFBVEFSOJFSUSJNFTUSF
Le dépistage de la trisomie 21 repose sur l'analyse des facteurs de risque à partir des antécédents, de
l'échographie de 12 SA et des marqueurs sériques.
Au cours de la grossesse, aucune supplémentation n'est conseillée en dehors de l'acide folique jusqu'à
ø4" FUFOQSÏDPODFQUJPOOFM
EFMhJPEFFUMBWJUBNJOFø%BVe mois.
Facteurs de risque de dysthyroïdie :
t âge > øBOT
t IJTUPJSFGBNJMJBMFEFQBUIPMPHJFUIZSPÕEJFOOFBVUPJNNVOFPVEhIZQPUIZSPÕEJF
t présence d'un goitre ;
t QSÏTFODFEhBOUJDPSQTBOUJUIZSPÕEJFO QBSUJDVMJÒSFNFOUEhBOUJ510
t TJHOFTDMJOJRVFTEhIZQPUIZSPÕEJF
t BVUSFQBUIPMPHJFBVUPJNNVOFPVEJBCÒUFEFUZQFø
t notion d'infertilité ;
t antécédent d'accouchement prématuré ;
t BOUÏDÏEFOUEhJSSBEJBUJPODFSWJDBMFPVEFDIJSVSHJFUIZSPÕEJFOOF
t patiente sous Lévothyrox®.
146 Facteurs de risque de diabète gestationnel :
t TVSDIBSHFQPOEÏSBMFø*.$ KVTUFBWBOUHSPTTFTTF
≥øøLHN2 ;
t âge ≥øøBOT
t BOUÏDÏEFOUTGBNJMJBVYBVQSFNJFSEFHSÏEFEJBCÒUFEFUZQFø
t BOUÏDÏEFOUTQFSTPOOFMTEFEJBCÒUFHFTUBUJPOOFMPVEFNBDSPTPNJF
Le bilan paraclinique obligatoire comprend :
t EFTTÏSPMPHJFTøSVCÏPMF UPYPQMBTNPTF TZQIJMJT
t MBQSFNJÒSFEÏUFSNJOBUJPOEVHSPVQFTBOHVJO"#0 3IFU,FMM 3"*
t VOFCBOEFMFUUFVSJOBJSFøSFDIFSDIFEFQSPUÏJOVSJFTFUEFHMZDPTVSJF
Le bilan paraclinique non obligatoire comprend :
t TÏSPMPHJFT7*) 7)$ 7)#
t /'4EFEÏQJTUBHFQSÏDPDFEhVOFBOÏNJF
Note sur les congés :
t DPOHÏTNBUFSOJUÏøøTFNBJOFTBWBOU øTFNBJOFTBQSÒT + 14 jours si grossesse pathologique ;
t congés paternité : 11 jours.
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse des cas cliniques 3, 6, 33, 34 et 36

Accouchement normal en présentation du sommet


Première étape du travail
1ÏSJPEFEFdilatation du col utérin.
%ÏGJOJUJPOEVUSBWBJMø
o DPOUSBDUJPOTVUÏSJOFTdouloureuses et rapprochées (> QBSøNJOVUFT

o BTTPDJÏFTËEFTNPEJGJDBUJPOTDFSWJDBMFT
o > ø4"
t %FVYQIBTFTøMBUFODFQVJTBDUJWF
Deuxième étape du travail
Engagement :
t franchissement du détroit supérieur par le plus grand diamètre de la présentation ;
t quatre opérations d'accommodation de la tête fœtale au détroit supérieur :
o GMFYJPO
o PSJFOUBUJPOFOPCMJRVF DGGJHVSFøWBSJÏUÏTEFTQSÏTFOUBUJPOTEhFOHBHFNFOUFUMFVSGSÏRVFODF

o BTZODMJUJTNF
o EÏGPSNBUJPOTQMBTUJRVFT

147

Corrigés
Descente et rotation dans l'excavation :
t parcours de la tête fœtale dans l'excavation pelvienne ;
t SPUBUJPOFOPDDJQJUPQVCJFOOFEBOTMBNBKPSJUÏEFTDBT
Expulsion : dégagement de la tête fœtale.
Troisième étape du travail
DélivranceEVQMBDFOUBFUEFTNFNCSBOFTø
t SFTQFDUFSMFNÏDBOJTNFQIZTJPMPHJRVF QBTEFNBO”VWSFUSPQIÉUJWF

t TBWPJSSFDPOOBÔUSFMFEÏDPMMFNFOUQMBDFOUBJSF
t FYUSBDUJPOEPVDFEVQMBDFOUBFUEFTNFNCSBOFT
t FYBNFONBDSPTDPQJRVFEVQMBDFOUB DPNQMFU

Quatrième étape du travail
1IBTFEFSFUPVSËMBOPSNBMF
Surveillance 2 heuresFOTBMMFEhBDDPVDIFNFOU DPOTUBOUFT SÏUSBDUJPOVUÏSJOF

Expression utérine.
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 4

Indications de la césarienne
Césarienne programmée
&ODBTEFDPOUSFJOEJDBUJPOEFMhBDDPVDIFNFOUQBSWPJFCBTTF-BDÏTBSJFOOFFTUQMBOJGJÏFËMhBWBODF FO
fin de grossesse.
Principales indications (HAS)
t 1MBDFOUBQSBFWJBEFTUBEF***PV*7
t .BDSPTPNJFG”UBMF> øH PVøHFODBTEFEJBCÒUFBTTPDJÏ

t Antécédent de dystocie des épaules.
t Antécédent de rupture utérine.
t 1SÏTFOUBUJPOEVTJÒHFBWFDBOPNBMJFEFMBDPOGSPOUBUJPOG”UPQFMWJFOOF EÏGMFYJPOEFMBUÐUFPVOPO
coopération de la patiente.
t 1BUJFOUF7*)+ avec réplication virale.
t 1BUJFOUFBWFDQSJNPJOGFDUJPO)47
t Utérus cicatriciel.
Les situations suivantes doivent être évaluées au cas par cas
t Cicatrice utérine corporéale verticale ou segmento-corporéale.
t Utérus pluricicatriciel.
t Cicatrice utérine d'origine gynécologique.
t Cicatrices utérines traumatiques.
t $JDBUSJDF EF DÏTBSJFOOF TFHNFOUBJSF BWFD DPNQMJDBUJPOT QPTUPQÏSBUPJSFT FOEPNÏUSJUF  BCDÒT EF
QBSPJy

Césarienne en urgence
La césarienne en urgence peut être indiquée soit au cours de la grossesse, soit au cours du travail.
148 Extrême urgence (code couleur : rouge)
-FTVSHFODFTBCTPMVFTPOUVODBSBDUÒSFWJUBMTPJUQPVSMhFOGBOUËWFOJS TPJUQPVSMBNÒSF
-BDÏTBSJFOOFEPJUÐUSFGBJUFEBOTMFTQMVTCSFGTEÏMBJT-hBCTFODFEFDBUIÏUFSEhBOFTUIÏTJFQÏSJEVSBMFFO
QMBDFPCMJHFËSFDPVSJSËVOFBOFTUIÏTJFHÏOÏSBMF
t Urgence fœtale : principalement l'hypoxie fœtale, dont les étiologies sont :
o QBUIPMPHJFGVOJDVMBJSF QSPDJEFODFEVDPSEPO

o IZQPQFSGVTJPOG”UPQMBDFOUBJSF
o IZQFSUPOJFVUÏSJOF
o IZQPYJFNBUFSOFMMF
o ÏDIFDEFGPSDFQTQPVSBOPNBMJFEVSZUINFDBSEJBRVFG”UBMTÏWÒSF
o ÏDIFDEFHSBOEFFYUSBDUJPOTVS+
t Urgence maternelle  : il s'agit d'hémorragies ou de complications particulièrement graves d'une
pathologie maternelle, en rapport direct avec la grossesse ou associée à la grossesse :
o EÏDPMMFNFOUQMBDFOUBJSF
o DSJTFEhÏDMBNQTJF )31
o IÏNPSSBHJFVUÏSJOFø%11/* EÏDPMMFNFOUQSÏNBUVSÏEVQMBDFOUBOPSNBMFNFOUJOTÏSÏ
QMBDFOUB
QSBFWJBy
o TVTQJDJPOEFSVQUVSFVUÏSJOF
Urgence relative (code couleur : orange)
-FTVSHFODFTSFMBUJWFTMBJTTFOUVOEÏMBJEFQMVTEFøNJOVUFTQPVSQFSNFUUSFTPJUMhFYUFOTJPOEhVOFQÏSJ-
durale analgésiante, soit la pratique d'une rachianesthésie.
t ²DIFDEFMhÏQSFVWFEVUSBWBJM
t 1SÏTFOUBUJPOEZTUPDJRVFFODPVSTEFUSBWBJM
t %ZTUPDJFEZOBNJRVFøBSSÐUEFMBEJMBUBUJPOSFCFMMFËUPVUFUIÏSBQFVUJRVF
t Souffrance fœtale compensée entre les contractions utérines.
Cas cliniques corrigés 3

Césarienne de convenance
%BOTTFTSFDPNNBOEBUJPOTEFCPOOFQSBUJRVFDPODFSOBOUMFTJOEJDBUJPOTEFDÏTBSJFOOFQSPHSBNNÏF
ËUFSNF MB)"4BCPSEFMBRVFTUJPOEFMBDÏTBSJFOOFEFDPOWFOBODF ËMBEFNBOEFEFMBQBUJFOUF TBOT
JOEJDBUJPOTNÏEJDBMFTPVPCTUÏUSJDBMFT
Un médecin peut refuser une césarienne de convenance. Il adresse alors la patiente à un autre confère.
La demande maternelle n'est pas en soi une indication à la césarienne. Il est recommandé de rechercher
les raisons spécifiques à cette demande, de les discuter et de les mentionner dans le dossier médical.
-PSTRVhVOFGFNNFEFNBOEFVOFDÏTBSJFOOFQBSQFVSEFMhBDDPVDIFNFOUQBSWPJFCBTTF JMFTUSFDPN-
NBOEÏEFMVJQSPQPTFSVOBDDPNQBHOFNFOUQFSTPOOBMJTÏMFQMVTUÙUQPTTJCMFFUVOFJOGPSNBUJPOTVSMB
prise en charge de la douleur.
-FTCÏOÏGJDFTBUUFOEVTQPVSMBQBUJFOUFEPJWFOUÐUSFNJTFOSFHBSEEFTSJTRVFTBTTPDJÏTËMBDÏTBSJFOOF
et lui être expliqués (en particulier, le risque accru de placenta praevia et placenta accreta pour
les grossesses futures

Au terme de la grossesse, après toutes ces démarches, lors d'une dernière consultation, l'acceptation
d'une césarienne sur demande nécessite une analyse concertée avec la patiente de ses motivations. Le
résultat et la décision sont consignés dans le dossier.

149

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse des cas cliniques 5, 20 et 21

Grossesse extra-utérine
-B HSPTTFTTF FYUSBVUÏSJOF (&6
 SFTUF MB QSFNJÒSF DBVTF EF NPSU NBUFSOFMMF BV QSFNJFS USJNFTUSF EF
grossesse.
Terrain : femme en période d'activité génitale, retard de règles ou aménorrhée secondaire.
-B (&6 FTU MB OJEBUJPO FDUPQJRVF EF Mh”VG FO EFIPST EF MB DBWJUÏ VUÏSJOF -B QMVQBSU EFT HSPTTFTTFT
FDUPQJRVFTTPOUEFTHSPTTFTTFTUVCBJSFT-FTEJGGÏSFOUFTQBSUJFTBOBUPNJRVFTEFMBUSPNQFQFVWFOUÐUSF
DPODFSOÏFTøUSPNQFø BNQPVMFøEFTDBT JTUINFø QBWJMMPOø JOGVOEJCVMVN PWBJSF 
FOEFSOJFSBCEPNFO < ø

Le diagnostic doit être évoqué de principe en cas de douleurs associées à des métrorragies
en début de grossesse.
Les facteurs de risqueTPOUDFVYFOUSBÔOBOUø
t VOFBMUÏSBUJPOEFTUSPNQFTøTBMQJOHJUFFU*45 DIJSVSHJFQFMWJFOOF UBCBD ÉHFBWBODÏ
t EFTBOPNBMJFTIPSNPOBMFTTQPOUBOÏFTPVJBUSPHÒOFTø%*6 DPOUSBDFQUJPONJDSPQSPHFTUBUJWFPVEhVS-
HFODF '*7FUUSBOTGFSUEhFNCSZPOT JOEVDUFVSTEFMhPWVMBUJPO
Le diagnostic repose sur le trépied :
t clinique ;
t ÏDIPHSBQIJFøWBDVJUÏVUÏSJOF ÏQBODIFNFOUMJRVJEJFOEBOTMF%PVHMBT GPSNBUJPOMBUÏSPVUÏSJOFIÏUÏ-
rogène correspondant à un hématosalpinx ou la visualisation directe du sac ovulaire ;
t dosage des βI$(øDJOÏUJRVFQFSUVSCÏFEVGBJUEhVOFOPONVMUJQMJDBUJPOQBSøEFTUBVYEFβI$(
UPVUFTMFTøIFVSFT
En cas de vacuité utérine associée à un taux de β-hCG > 1 500  UI/l, la probabilité de GEU
est importante.
GEU non rompue :
t EPVMFVSVOJMBUÏSBMFTVTQVCJFOOFPVEBOTVOFGPTTFJMJBRVF
150 t ±øNÏUSPSSBHJFTQFVBCPOEBOUFT SÏQÏUÏFT
t FYBNFOBVTQÏDVMVNøTBJHOFNFOUQBSMhPSJGJDFEVDPM DPOHFTUJG HSPTTFTTF

t toucher vaginal : utérus peu volumineux pour le terme, ± masse latéro-utérine, ± douleur au cul-de-
TBDEF%PVHMBT
GEU rompue → urgence chirurgicale :
t EPVMFVSTPVWFOUCSVUBMFQFMWJFOOFQVJTBCEPNJOBMFEJGGVTF
t ±øÏUBUEFDIPDIÏNPSSBHJRVFøIZQPUFOTJPO UBDIZDBSEJF NBSCSVSFT PMJHVSJF MJQPUIZNJF
t EÏGFOTFTVTQVCJFOOF
t touchers pelviens très douloureux.
Examens complémentaires :
t ÏDIPHSBQIJFQFMWJFOOFQBSWPJFBCEPNJOBMFFUTVSUPVUWBHJOBMFø
o WBDVJUÏVUÏSJOFNBMHSÏUFSNF> ø4"FUPVβI$(> ø6*M
o ±øÏQBODIFNFOUMJRVJEJFOEBOTMF%PVHMBT IÏNPQÏSJUPJOF

o ±øJNBHFMBUÏSPVUÏSJOFIÏUÏSPHÒOF IÏNBUPTBMQJOYPVTBDPWVMBJSF

t βI$(QMBTNBUJRVFTRVBOUJUBUJGTQPTJUJGT OPONVMUJQMJÏTQBSøBQSÒTøIFVSFT
t /'4 EÏHMPCVMJTBUJPO
CJMBOQSÏUSBOTGVTJPOOFM HSPVQF 3I 3"*

t CJMBOQSÏUIÏSBQFVUJRVFø51 5$" DPOTVMUBUJPOEhBOFTUIÏTJF +ø"4"5 "-"5 VSÏF DSÏBUJOJOFTJUSBJUF-
NFOUNÏEJDBNFOUFVY

Le traitementBQMVTJFVSTPCKFDUJGTø
t traitement symptomatique :
o WPJFWFJOFVTF
o ± expansion volémique par macromolécules ;
o ±øUSBOTGVTJPOEF$(3
o TVSWFJMMBODFIÏNPEZOBNJRVFFU/'4
t USBJUFSMB(&6BWBOURVhFMMFOFQSPWPRVFVOIÏNPQÏSJUPOF
t préserver la fertilité ;
t limiter le risque de récidive ;
t MJNJUFSMBNPSCJEJUÏUIÏSBQFVUJRVF
t éviter une immunisation rhésus chez les patientes de groupe sanguin rhésus négatif.
Cas cliniques corrigés 3

Méthotrexate1 injection unique IM Chirurgie


GEU pauci-symptomatique, Diagnostique et thérapeutique
peu évolutive (sans activité Contre-indication ou non-indication
cardiaque, < 35 mm et β-hCG au traitement médical
< 5 000), hémorragie faible ou NB : Avertir la patiente d'une possible
absente (hémodynamique stable, salpingectomie avec risque de
hémopéritoine absent ou faible et laparoconversion
stable) Chirurgie radicale (salpingectomie)
ou chirurgie conservatrice
(salpingotomie) :
– salpingectomie : en cas de trompe
délabrée, d'absence de désir de
grossesse, de récidive homolatérale
– salpingotomie avec aspiration de
la GEU : si désir de grossesse et état
tubaire correct
β-hCG < 5 000 UI/l Hémopéritoine
Hématosalpynx de petite taille
Absence d'hémopéritoine
Bilan préthérapeutique Groupe, RAI, NFS, TP, TCA, Groupe, RAI, NFS, TP, TCA
créatininémie, urée, ALAT, ASAT
Surveillance de la J4 et J7 À 48 heures pour éliminer toute
décroissance des β-hCG Une élévation transitoire peut survenir persistance de trophoblaste actif
jusqu'à négativation (sauf Jusqu'à négativation Conseiller jusqu'à négativation
salpingectomie) 151

Observance et surveillance possible Hystérosalpingographie à discuter

Corrigés
Hystérosalpingographie à discuter après 3 mois : état des trompes
après 3 mois : état des trompes
Possibilité de réaliser une seconde
injection
Taux d'échec 10 à 20 % 1 pour 10 000
-FUBVYEFHSPTTFTTFJOUSBVUÏSJOFBQSÒTUSBJUFNFOUFTUEFËø BWFDËøEF(&6
InformationøSJTRVFEFSÏDJEJWF ø
TUÏSJMJUÏUVCBJSF ÏDIPHSBQIJFPCTUÏUSJDBMFËø4"
/FQBTPVCMJFSøMFTGPSNFTDBUBDMZTNJRVFTEF(&6 (&6SPNQVF
→ stratégie urgente organisée.
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse des cas cliniques 6 et 39

Hémorragie de la délivrance
Définition
1FSUFTTBOHVJOFT> øNMEBOTMFTøIFVSFTBQSÒTMhBDDPVDIFNFOU
Prise en charge
t Urgence obstétricale.
t "QQFMEFMhPCTUÏUSJDJFOFUEFMhBOFTUIÏTJTUFEFHBSEF
t /PUFSMhIFVSF
t .JTFFODPOEJUJPOø
o QPTFEhVOFEFVYJÒNF771EFCPODBMJCSF
o réchauffer la patiente ;
o NPOJUPSJOH1" '$ 4Q02 ;
o PYZHÏOPUIÏSBQJFBVNBTRVFËIBVUFDPODFOUSBUJPO
o CJMBOøCJPMPHJRVFøHSPVQF"#0 3I 3"* /'4 515$"'H
o NJTFFOSÏTFSWFEF$(3FU1'$
Retenir quatre gestes systématiques
Assurer la stabilité hémodynamique :
t FYQBOTJPOWPMÏNJRVFQBSDSJTUBMMPÕEFT± vasopresseur ;
t USBOTGVTJPOøEF$(3QIÏOPUZQÏT1'$DVMPUTQMBRVFUUBJSFTø
o PCKFDUJGTø)C> øHEM QMBRVFUUFT> ø(M GJCSJOPHÒOF> øHM
o FOQSBUJRVFøSBQQPSU1'$$(3FOUSFFU
Assurer la vacuité utérine :
t délivrance artificielle puis révision utérine ;
t BTFQTJF BOBMHÏTJF BOUJCJPQSPQIZMBYJF
152 Assurer la contraction utérine :
t sondageWÏTJDBM ËEFNFVSFQPVSNPOJUPSBHFEFMBEJVSÒTF

t utérotonique : oxytocine (Syntocinon®
Ëø6**7-QVJTËø6*ITVSøIFVSFT
t massage utérin.
Assurer l'intégrité de la filière génitale : examen sous valve ± suture.
Si persistance à 15–30 minutes → Hémorragie du post-partum grave
t 6UÏSPUPOJRVFTEFOJWFBVTVQÏSJFVSøTVMQSPTUPOF /BMBEPS®
*74&TPVTTDPQF
t 3FDIFSDIFSVOF$*7%ø%EJNÒSFT QMBRVFUUFT 515$"'H
Si échec à 30 minutes : hémostase locale
Radiologie interventionnelle pour embolisation des artères utérines :
t conditions :
o SBEJPMPHJFJOUFSWFOUJPOOFMMFBDDFTTJCMF
o ÏUBUIÏNPEZOBNJRVFstable ;
o USBOTQPSUNÏEJDBMJTÏSBQJEFNFOUQPTTJCMF
t JOEJDBUJPOTQSÏGÏSFOUJFMMFTøBDDPVDIFNFOUQBSWPJFCBTTFPVQMBJFDFSWJDPWBHJOBMF
Chirurgie : ligature vasculaire :
t conditions :
o SBEJPMPHJFJOUFSWFOUJPOOFMMFJOBDDFTTJCMF
o ÏUBUIÏNPEZOBNJRVFinstable ;
o USBOTQPSUNÏEJDBMJTÏSBQJEFJNQPTTJCMF
t indications préférentielles :
o )11FODPVSTEFDÏTBSJFOOF
o ÏDIFDEhFNCPMJTBUJPO
Dernier recours
Hystérectomie d'hémostase.
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse des cas cliniques 7, 8, 11, 12 et 15

Prééclampsie
Les facteurs de risque de prééclampsies sont :
t les antécédents familiaux et personnel de prééclampsie ;
t la nulliparité ;
t MhPCÏTJUÏ
t Mh)5"DISPOJRVF
t MFEJBCÒUFHFTUBUJPOOFM
t les maladies auto-immunes de type lupus érythémateux disséminé, syndrome des anti-phospholipides ;
t MF%PQQMFSVUÏSJOQBUIPMPHJRVF
t les grossesses multiples.
Les signes de gravité de la prééclampsie sont :
t signes de gravité maternels :
o 1"4>øNNø)HFUPVMB1"%>øNNø)HTJHOFTGPODUJPOOFMTEFMh)5"
o PMJHVSJF
o SÏGMFYFTPTUÏPUFOEJOFVYWJG
t signes de gravité biologiques :
o UISPNCPQÏOJF
o IÏNPMZTFNÏDBOJRVF RVJEPOOFEFTTDIJ[PDZUFT
o DZUPMZTFIÏQBUJRVF
o JOTVGGJTBODFSÏOBMFBJHVÑ
o QSPUÏJOVSJFTVQÏSJFVSFËøHQBSøIFVSFT
t signes de gravité fœtaux :
o 3$*6TÏWÒSF
o %PQQMFSPNCJMJDBMFUDÏSÏCSBMBOPSNBM
o PMJHPBNOJPT 153
o 3$'QBUIPMPHJRVF
Les complications de la prééclampsie existent tant pour la mère comme pour le fœtus :

Corrigés
t QPVSMBNÒSFøMhÏDMBNQTJF Mh)31 MF)&--1TZOESPNF MhJOTVGGJTBODFSÏOBMFBJHVÑ MFTUSPVCMFTEFMB
DPBHVMBUJPO MFT"7$IÏNPSSBHJRVFT Mh0"1
t pour le fœtus : prématurité induite, RCIU, mort fœtale in utero.
%BOTVOFQSÏÏDMBNQTJF MBsurveillanceFTUNBKPSÏF UPVTMFTøKPVSTFODBTEFQSJTFFODIBSHFBNCV-
latoire, et comporte :
t pour la mère :
o DMJOJRVFøMB1" MFQPJET MBEJVSÒTFEFTøIFVSFT
o QBSBDMJOJRVFø/4'QMBRVFUUFT 51 5$" QSPUÏJOVSJFEFTøIFVSFT GJCSJOPHÒOF GPODUJPOSÏOBMF 
transaminases ;
t QPVSMFG”UVTøVOFÏDIPHSBQIJFPCTUÏUSJRVFPCKFDUJWBOUMFQPJET MBWJUBMJUÏFUMBRVBOUJUÏEFMJRVJEF
BNOJPUJRVF BJOTJRVhVO%PQQMFSPNCJMJDBM
En post-partum MFTDPNQMJDBUJPOTTPOUUPVKPVSTQPTTJCMFT
1FOTFS BV bilan vasculo-rénal ø NPJT BQSÒT MhBDDPVDIFNFOUø  SFDIFSDIF EF OÏQISPQBUIJF  CJMBO EF
UISPNCPQIJMJF EFQBUIPMPHJFTBVUPJNNVOFTFUFYBNFOBOBUPNPQBUIPMPHJRVFEVQMBDFOUB
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 8

Hémorragie génitale du premier trimestre

Métrorragies du 1er trimestre

Origine vaginale ? Ig anti-D


si Rhésus −

Origine utérine ?

β-HCG quantitatif
et rhésus

Grossesse Grossesse intra-utérine Avortement spontané Lyse d’un jumeau, môle


extra-utérine évolutive précoce hydatiforme…

Un quart des femmes ont des saignements au premier trimestre.


La moitié des grossesses présentant des saignements au premier trimestre n'évolueront pas normalement.
L'échographie permet de visualiser une grossesse intra-utérine évolutive à partir de 6 SA.
La confrontation échographie-dosage de la βI$(FTUTPVWFOUOÏDFTTBJSFEBOTMFTHSPTTFTTFTKFVOFT
Les principales causes des saignements sont :
t les saignements au cours des grossesses normales (cf. infra

t MFTHSPTTFTTFTBSSÐUÏFT MhBWPSUFNFOUQSPWPRVÏ

t MB(&6
t MBNBMBEJFUSPQIPCMBTUJRVF
154 Les causes de saignement au cours de la grossesse évolutive sont :
t la lyse d'un jumeau ;
t l'hématome décidual ;
t MhJOTFSUJPOUSPQIPCMBTUJRVFCBTTF
%BOTMBNBKPSJUÏEFTHSPTTFTTFTBSSÐUÏFT MhFYQVMTJPOFTUTQPOUBOÏF
En cas de môle, après aspiration, il faudra suivre la décroissance de la βI$(KVTRVhËOÏHBUJWBUJPO BGJO
EhÏMJNJOFSMhFYJTUFODFEhVODIPSJPDBSDJOPNFPVEhVOFNÙMFJOWBTJWF
En cas de rhésus négatif POEFWSBQSBUJRVFSVOFJOKFDUJPOEFHBNNBHMPCVMJOFTBOUJ%QPVSQSÏWFOJS
l'iso-immunisation rhésus maternofœtale.
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse du cas clinique 9, 23 et 35

Infections génitales hautes


1SJODJQBVYHFSNFTSFTQPOTBCMFTEhJOGFDUJPOTHÏOJUBMFTIBVUFT *()
ø
t Chlamydia trachomatis ø

t HPOPDPRVF oø

t Mycoplasma genitalium oø

-FT*()TPOUQPMZNZDSPCJFOOFT DPJOGFDUJPOBWFDMFTHFSNFTJTTVTEFMBGMPSFDPNNFOTBMF

%FVYUJFSTEFT*()TPOUBTZNQUPNBUJRVFT
-FTQSÏMÒWFNFOUTCBDUÏSJPMPHJRVFTTPOUSÏBMJTÏTBVOJWFBVEFMhFOEPDPM
-hÏDIPHSBQIJFQFMWJFOOFSFDIFSDIFEFTDPNQMJDBUJPOT QZPTBMQJOY BCDÒTQFMWJFO

Pour les formes simples, le traitement est médicamenteux per os, en externe :
t MFTBOUJCJPUJRVFT
t les antalgiques (paracétamol +ø"*/4

t MFUSBJUFNFOUEVQBSUFOBJSF B[ZUISPNZDJOFøDQFOVOFQSJTF

t utilisation de préservatifs.
1SPUPDPMFTEhBOUJCJPUIÏSBQJFEFT*()OPODPNQMJRVÏFT $/(0' 
ø

Antibiotiques Posologies Durées Remarques


et voies
d'administration
Traitement proposé Ofloxacine 400 mg × 2 par 14 jours
en première jour per os
intention + Métronidazole 500 mg × 2 par 14 jours
jour per os
(± Ceftriaxone) (500 mg, 1 injection (Dose unique) 155
IM)

Corrigés
Alternatives Ceftriaxone 500 mg IM Dose unique Hors AMM
possibles + Azithromycine 1 g par semaine 14 jours Protocole à
l'efficacité limitée
sur les anaérobies
Moxifloxacine 400 mg par jour 14 jours Coût plus élevé que
l'ofloxacine
Précautions si
troubles hépatiques
connus
Ceftriaxone 500 mg, 1 injection Dose unique
IM
+ Métronidazole 500 mg × 2 par 14 jours
jour per os
+ Doxycycline 100 mg × 2 par 14 jours
jour per os

Pour les formes compliquées MBQSJTFFODIBSHFFTUSÏBMJTÏFFOIPTQJUBMJTBUJPOQBSWPJF*7-BDIJSVSHJF


FTUSÏBMJTÏFEhFNCMÏFPVBQSÒToøIFVSFTEhBOUJCJPUIÏSBQJF*7&ODBTEhBCDÒT JMFTUSÏBMJTÏVOESBJ-
OBHFTPVTDPOUSÙMFSBEJPMPHJRVF ÏDIPHSBQIJFPVTDBOOFS
PVD”MJPTDPQJRVF
Indications de la cœlioscopieøEPVUFEJBHOPTUJRVF BQQFOEJDJUF
NBVWBJTFÏWPMVUJPOEVUSBJUFNFOU
BOUJCJPUJRVF USBJUFNFOUEFTGPSNFTDPNQMJRVÏFT
Cas cliniques corrigés

Critères
Douleur pelvienne spontanée majeurs
Interrogatoire : (en l’absence d’autres pathologies)
− antécédent d’IST − et sDOULEURANNEXIELLe provoquée
− CONTEXTEDEpost-partum, sETOUDOULEURà la mobilisation utérine
post-abortum, manœuvre
endo-utérine récente ± critères cliniques
− métrorragies additifs
− syndrome rectal (ténesme,
épreinte)
Examen clinique :
− T° > 38 °C
− leucorrhées purulentes INFECTION GÉNITALE HAUTE

NFS, CRP, échographie


pelvienne, prélèvement vaginal
± biopsie d’endomètre,
EXAMENBACT£RIOLOGIQUE$)5

NON COMPLIQUÉE COMPLIQUÉE :


Abcès tubo-ovarien
Traitement ambulatoire per os Hospitalisation et traitement IV
Antibiothérapie 14 jours Antibiothérapie 14–21 jours
Antalgique Antalgique
± Retrait DIU, préservatifs et ± Drainage de l’abcès
traitement du partenaire si IST ± Retrait DIU, préservatifs et
traitement du partenaire si IST

156
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse des cas cliniques 10, 13, 15, 35 et 39

Menace d'accouchement prématuré


-BEÏGJOJUJPOMÏHBMFEFMBWJBCJMJUÏFTUVOQPJETTVQÏSJFVSËøHPVVOUFSNFTVQÏSJFVSËø4"
La définition de la menace d'accouchement prématuré (MAP
FTUMBDPNCJOBJTPOø
t de contractions utérines rapprochées, douloureuse, régulières, fréquentes ;
t de modification du col utérin ;
t TVSWFOBOUËQBSUJSEFoø4" TFVJMEFWJBCJMJUÏøFOEFTTPVT DhFTUVOFNFOBDFEFGBVTTFDPVDIF
UBSEJWF
FUBWBOUø4" BVEFMË DhFTUVOBDDPVDIFNFOUËUFSNF

Les deux étiologies à éliminer en priorité sont :
t la rupture prématurée des membranes ;
t l'infection.
Les facteurs de risqueEF."1TPOUMFTBOUÏDÏEFOUTEhBDDPVDIFNFOUQSÏNBUVSÏ MFTBOUÏDÏEFOUTEF
GBVTTFDPVDIFUBSEJWF MFUBCBHJTNF MFTDBVTFTUPYJRVFT MFCBTOJWFBVTPDJPÏDPOPNJRVF MBWJPMFODF
conjugale, le stress, le travail physique.
Étiologie :
t causes maternelles :
o MFTJOGFDUJPOT VSJOBJSFT DFSWJDPWBHJOBMFT DIPSJPBNOJPUJUF BVUSFT

o MBCÏBODFDFSWJDPJTUINJRVF
o MFTNBMGPSNBUJPOTVUÏSJOFT
o MBQSÏÏDMBNQTJF
t distension de l'utérus : grossesse multiple, hydramnios ;
t DBVTFTQMBDFOUBJSFTøSVQUVSFQSÏNBUVSÏFEFTNFNCSBOFT DIPSJPBNOJPUJUF QMBDFOUBQSBFWJB IÏNB-
tome décidual ou rétroplacentaire.
Le diagnosticEF."1TFGBJUBVUPVDIFSWBHJOBM NPEJGJDBUJPOTEVDPM
MhÏDIPHSBQIJFEVDPMEFMhVUÏSVT
et la mesure de la longueur cervicale efficace. En effet, le meilleur marqueur diagnostique et pronos-
UJRVFEFMB."1FTUMBNFTVSFÏDIPHSBQIJRVFEVDPMVUÏSJOQBSWPJFFOEPWBHJOBMFøMFTFVJMEFøNN 157
FTUIBCJUVFMMFNFOUSFUFOV

Corrigés
-FNPOJUPSJOHPCKFDUJWFMFTDPOUSBDUJPOTVUÏSJOFT
"QSÒTø4" JMGBVUIPTQJUBMJTFSPVTVJWSFËEPNJDJMFTFMPOMBTÏWÏSJUÏEF."1-FSFQPTFTUQSÏDPOJTÏ-F
traitement est étiologique ; la surveillance rapprochée par une sage-femme à domicile éventuellement.
Concernant le traitement avant 34 semaines
-F CÏOÏGJDF EF MB corticothérapie réside dans la maturation pulmonaire qui diminue le risque de
EÏUSFTTF SFTQJSBUPJSF  MB NBUVSBUJPO OFVSPMPHJRVF RVJ EJNJOVF MB NPSCJEJUÏ OFVSPMPHJRVF FU DFMMF EF
l'hémorragie intraventriculaire, la diminution du risque d'entérocolite ulcéro-nécrotique, la diminution
EFMBNPSCJNPSUBMJUÏOÏPOBUBMF
Place des tocolytiques :
t JOIJCJUFVSTDBMDJRVFTøOJGÏEJQJOF OJDBSEJQJOF
t β2NJNÏUJRVFTøTBMCVUBNPM FGGFUTTFDPOEBJSFTøIZQPLBMJÏNJF IZQFSHMZDÏNJF UBDIZDBSEJF

t BOUBHPOJTUFTEFMhPDZUPDJOF DPNNFMhBUPTJCBO
Sans oublier que la chorioamniotite est la contre-indication de la tocolyse.
Dans certains cas (chorioamniotite, HRP, etc.), les modifications cervicales et les contractions utérines
TPOUVONÏDBOJTNFEFTBVWFUBHFG”UBMDBSMBQPVSTVJUFEFMBHSPTTFTTFNFUFOKFVMFQSPOPTUJDWJUBM%BOT
ces cas, la tocolyse est strictement contre-indiquée et l'extraction fœtale doit être réalisée en urgence.
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse des cas cliniques 14 et 40

Retard de croissance intra-utérin


Le petit poids pour l'âge gestationnel, ou PAG FTUEÏGJOJQBSVOQPJETFTUJNÏJOGÏSJFVSBVe percen-
UJMFMF1"(TÏWÒSFDPSSFTQPOEËVO1"(JOGÏSJFVSBVe percentile.
Le retard de croissance intra-utérin, ou RCIU DPSSFTQPOEMFQMVTTPVWFOUËVO1"(BTTPDJÏËEFT
arguments en faveur d'un défaut de croissance pathologique : arrêt ou infléchissement de la croissance
(au moins deux mesures à 3 semaines d'intervalle
POQFVUBVTTJÏWPRVFSVO3$*6TVSVOFNFTVSF
isolée si on retrouve des signes d'altération du bien-être fœtal à l'échographie (diminution des
NPVWFNFOUTG”UBVY PMJHPBNOJPT BOPNBMJFTEV%PQQMFS

-FTFOGBOUT1"(TPOUTPJUEFTFOGBOUTDPOTUJUVUJPOOFMMFNFOUQFUJUT TPJUEhBVUIFOUJRVFT3$*6
*MFTUOÏDFTTBJSFEhVUJMJTFSEFTDPVSCFTEFDSPJTTBODFBEBQUÏFTËMBDSPJTTBODFin utero, pour pouvoir suivre
correctement l'évolution de la croissance fœtale.
-FT FOGBOUT OÏT EBOT VO DPOUFYUF EF 3$*6 FUPV 1"( POU VO SJTRVF QMVT ÏMFWÏ EF EÏGJDJUT DPHOJUJGT
NJOFVST EFEJGGJDVMUÏTTDPMBJSFTFUEFTZOESPNFNÏUBCPMJRVFËMhÉHFBEVMUF
Les facteurs de risqueEF1"(TPOUøMFTBOUÏDÏEFOUTEF1"( MhÉHFNBUFSOFM> øBOT MBQSJNJQBSJUÏ
FU MB HSBOEF NVMUJQBSJUÏ  EFT USPVCMFTIZQFSUFOTJGT )5"DISPOJRVF QSÏÏDMBNQTJF IZQFSUFOTJPOHSBWJ-
EJRVF
MFEJBCÒUFQSÏFYJTUBOUËMBHSPTTFTTFBWFDBUUFJOUFWBTDVMBJSF VOUBCBHJTNFBDUJG VOFDPOTPN-
NBUJPOBMDPPMJRVF VOFDPOTPNNBUJPOEFESPHVFT MhJOTVGGJTBODFQPOEÏSBMF MhPCÏTJUÏ MFOJWFBVTPDJP
économique défavorisé.
DépistageEV1"(FUPVEV3$*6ø
t clinique : mesure de la hauteur utérine à partir de 22 SA ;
t ÏDIPHSBQIJRVFøNFTVSFEFTCJPNÏUSJFTG”UBMFT DPNQSFOBOUQÏSJNÒUSFDÏQIBMJRVF QÏSJNÒUSFBCEP-
NJOBM MPOHVFVSGÏNPSBMF
RVJQFSNFUUFOUEFGBJSFMhFTUJNBUJPOEVQPJETG”UBM &1'

Bilan étiologique du RCIU :
t échographie ;
158 t SFDIFSDIFEhVOFJOGFDUJPONBUFSOPG”UBMFË$.7
t discuter éventuellement la nécessité d'un prélèvement invasif de type amniocentèse au cours d'une
3$1
La surveillanceTFGBJUTVSUPVUHSÉDFËMhBOBMZTFEV%PQQMFSPNCJMJDBMFUEVSZUINFDBSEJBRVFG”UBMø
t FODBTEF3$*6BWFD%PQQMFSPNCJMJDBMOPSNBM JMGBVUSÏBMJTFSJEÏBMFNFOUVOFÏDIPHSBQIJFUPVUFTMFT
3 semaines pour surveiller la croissance ;
t FO DBT EF %PQQMFS PNCJMJDBM QBUIPMPHJRVF BWFD VOF EJBTUPMF QPTJUJWF  JM FTU DPOTFJMMÏ EF SÏBMJTFS BV
NPJOTVOFÏDIPHSBQIJFQBSTFNBJOF FOGPODUJPOEFMBHSBWJUÏEV3$*6

t FODBTEF%PQQMFSPNCJMJDBMQBUIPMPHJRVFBWFDVOFEJBTUPMFOVMMFPVVOreverse flow, il faut discuter
une extraction après réalisation de la maturation pulmonaire.
La prise en charge ne comprend pas d'indication à une hospitalisation systématique, mais une matu-
ration par corticoïdes si une extraction est envisagée avant 34  SA, une prescription de sulfate de
magnésiumTJBDDPVDIFNFOUQSÏNBUVSÏBWBOUoø4"
L'orientation vers une maternité de type 2b ou 3 doit être proposée en cas de poids estimé < øH 
EFOBJTTBODFQSÏWJTJCMFBWBOUoø4" EhVOFQBUIPMPHJFG”UBMFBTTPDJÏF
1BTEFDÏTBSJFOOFTZTUÏNBUJRVFFODBTEF3$*6
La prise en charge ne sera pas la même selon qu'on est avant ou après 32 SA :
t BWBOUø4" POFOWJTBHFVOUSBJUFNFOUDPOTFSWBUFVSNÐNFFODBTEF%PQQMFSPNCJMJDBMQBUIPMPHJRVF
t BQSÒTø4" MBOBJTTBODFPVMhFYQFDUBUJWFTPOUEFVYPQUJPOTQPTTJCMFT
Prévention du RCIU :
t BSSÐUEVUBCBD EFMhBMDPPMFUEFTESPHVFT
t faire une recherche d'anti-phospholipides (anti-cardiolipine, anticoagulant circulant, anti-β2(1
FO
cas de RCIU sévère (< 3eøQFSDFOUJMF
BZBOUFOUSBÔOÏVOFOBJTTBODFBWBOUø4"
t BUUFOESFËøNPJTFOUSFEFVYHSPTTFTTFT
t il est recommandé de prescrire de l'aspirine chez les femmes ayant des antécédents de prééclampsie
< ø4"FUPV3$*6< eøQFSDFOUJMFEPOUMhPSJHJOFWBTDVMBJSFFTUQSPCBCMF
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse des cas cliniques 16 et 39

Hémorragies génitales du troisième trimestre : placenta praevia


En cas de saignement au cours de la grossesse chez une mère de groupe rhésus négatif, il faut réaliser
VOFJOKFDUJPOEhJNNVOPHMPCVMJOFTBOUJ3Iø%BGJOEhÏWJUFSMhBMMPJNNVOJTBUJPOG”UPNBUFSOFMMF
$FUUF JOKFDUJPO TFSB SÏQÏUÏF FO DBT EF OPVWFM ÏQJTPEF EF TBJHOFNFOU FUPV Ë ø 4"  TJ MB SFDIFSDIF
EhBHHMVUJOJOFJSSÏHVMJÒSF 3"*
FTUOÏHBUJWF
En cas de saignement, les signes cliniques en faveur d'un placenta praevia sont :
t la présence d'une hémorragie de sang rouge vif ;
t des contractions utérines ;
t un antécédent de césarienne ou de curetage endo-utérin.
L'échographie endovaginale confirmera le diagnostic en mettant en évidence un placenta affleurant
l'orifice interne du col, jusqu'à le recouvrir.
La prise en charge EhVO TBJHOFNFOU TVS QMBDFOUB QSBFWJB DPNQSFOE MB SÏBMJTBUJPO EhVO CJMBO ÏUJPMP-
HJRVF MhJOTUBVSBUJPOEhVOUSBJUFNFOUËWJTÏFUPDPMZUJRVF‰øRVFEFTDPOUSBDUJPOTVUÏSJOFTTPJFOUPCKFDUJ-
vées ou non à l'enregistrement tocographique —, une corticothérapie prénatale avant 34 SA, un test de
,MFJIBVFSFUVOFTVSWFJMMBODFÏUSPJUF
Une césarienne prophylactique sera réalisée à terme en cas de placenta recouvrant.

159

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse des cas cliniques 17 et 37

Hématome rétroplacentaire
'SÏRVFODFEFTIÏNBUPNFTSÏUSPQMBDFOUBJSFT )31
ø Ëø FONPZFOOFFOWJSPOEFTHSPTTFTTFT
'PSUFNPSUBMJUÏQÏSJOBUBMF BMMBOUEFË WPJSFøNPSUBMJUÏNBUFSOFMMFEhFOWJSPOø
Étiologie :
t Mh)5"HSBWJEJRVFFUMBQSÏÏDMBNQTJFTPOUFODBVTFEBOTËøEFTDBTEh)31 BWFDVOSJTRVF
BVHNFOUÏMPSTRVFDFMMFTDJTPOUQSÏDPDFTFUPVTÏWÒSFT 33ø 
ËMhPQQPTÏ Mh)5"DISPOJRVFJTPMÏF
OhFTUQBTËFMMFTFVMFVOGBDUFVSEFSJTRVFEh)31
t MFUBCBHJTNF 33ø Ë 
MhBMDPPMFUMBDPDBÕOF
t MFTBDDJEFOUTGVOJDVMBJSFT DPSEPOTDPVSUTPVDJSDVMBJSFT
MFTWFSTJPOTQBSNBO”VWSFTFYUFSOFTBWFDVO
QMBDFOUBBOUÏSJFVSPVGVOEJRVFDIF[VOFGFNNFQSÏTFOUBOUVOF)5" MFTBNOJPDFOUÒTFTQSÏDPDFTFO
cas de placenta antérieur ;
t Mh)31 TVSWFOBOU BQSÒT VO BDDJEFOU EF WPJUVSF BWFD DFJOUVSF EF TÏDVSJUÏ KVTUJGJF VOF TVSWFJMMBODF
PCTUÏUSJDBMFFUG”UBMFEBOTMFTøIFVSFTRVJTVJWFOUDFMVJDJ )31SFUBSEÏTKVTRVhËøKPVSTBQSÒTMF
USBVNBUJTNF

t MBSVQUVSFQSÏNBUVSÏFEFTNFNCSBOFT 33ø 
PVMhÏWBDVBUJPOUSPQSBQJEFEhVOIZESBNOJPT
5FSNFEÏQBTTÏøDJSDPOTUBODFPáMFTNPSUTG”UBMFTin uteroQFVWFOUTVSWFOJSBQSÒTVO)31
-h)31 PV%11/* EÏDPMMFNFOUQSÏNBUVSÏEVQMBDFOUBOPSNBMFNFOUJOTÏSÏ
FOUSBÔOFVOQBTTBHFBCPO-
EBOU EBOT MB DJSDVMBUJPO NBUFSOFMMF EF UISPNCPQMBTUJOFT EÏDJEVBMFT FU QMBDFOUBJSFT FU EF GBDUFVST EF
MB DPBHVMBUJPO BDUJWÏT  FOUSBÔOBOU EBOT  Ë ø  EFT DBT Eh)31 VOF coagulation intravasculaire
disséminée $*7%

Il existe des formes plus frustes pouvant prendre l'aspect d'une simple menace d'accouchement pré-
NBUVSÏTBOTNÏUSPSSBHJFTPVEFTDBTEh)31EÏWFMPQQÏTTVSVOQMBDFOUBQSBFWJB NÏUSPSSBHJFTEFTBOH
SPVHF

Le diagnostic différentielEFMh)31SFHSPVQFMFTDBVTFTEFTIÏNPSSBHJFTEVUSPJTJÒNFUSJNFTUSFEF
160 MBHSPTTFTTF DPNNFMFQMBDFOUBQSBFWJB MBSVQUVSFVUÏSJOF MhIÏNPSSBHJFEF#FODLJTFSFUMFTDBVTFT
DFSWJDBMFTø  MhFDUSPQJPO PV MhFYDFQUJPOOFM DBODFS EV DPM BV DPVST EF MB HSPTTFTTF   QPVS 
HSPTTFTTFT

Une poussée aiguë d'hydramnios peut s'accompagner d'une hypertonie utérine, qui fait croire à la sur-
WFOVFEhVO)31
Mise en condition de la patiente et bilan en urgence
t .JTFFOQMBDFEFEFVYWPJFTWFJOFVTFTEFCPODBMJCSF*MFTUQBSGPJTOÏDFTTBJSFEhJOTUBMMFSVODPOUSÙMF
de la pression veineuse centrale, en particulier en cas d'oligoanurie.
t 1FSGVTJPOEFDSJTUBMMPÕEFT 3JOHFSMBDUBUF
øMBSFTUJUVUJPOWPMÏNJRVFEV3JOHFSMBDUBUFFTUGBJCMF øDD
QPVSøDDEhBQQPSU
FUUFNQPSBJSF øIFVSFTFOWJSPO
MFNBJOUJFOEFMBWPMÏNJFQFVUOÏDFTTJUFSEFT
NBDSPNPMÏDVMFTPVEFMBTÏSVNBMCVNJOFËøTJOÏDFTTBJSF
t $PSSFDUJPOEFTUSPVCMFTEFMBDSBTFøDVMPUTHMPCVMBJSFT QMBTNBGSBJTDPOHFMÏEÏDPOHFMÏ 1'$BQQPS-
UBOUEVGJCSJOPHÒOFFUEFTGBDUFVSTEFMBDPBHVMBUJPO
USBOTGVTJPOTEFDPODFOUSÏTVOJUBJSFTEFQMB-
RVFUUFT TJOPNCSFEFQMBRVFUUFTJOGÏSJFVSË

t 4VSWFJMMBODFQBS%ZOBNBQ® QPVMTFU1"
TPOEFVSJOBJSFËEFNFVSF EJVSÒTFOPSNBMFTJTVQÏ-
SJFVSF Ë ø NMIFVSF
 PYZHÏOPUIÏSBQJFOBTBMF TJ OÏDFTTBJSF  SBTBHF TVTQVCJFO FO WVF EhVOF
césarienne.
t Examen clinique de la patiente, en particulier neurologique : il doit être pratiqué à l'entrée et répété
régulièrement.
t #JMBOTBOHVJOøHSPVQFSIÏTVT EFVYEÏUFSNJOBUJPOT
FU3"* /'4QMBRVFUUFTCJMBODPNQMFUEhIÏNP
TUBTFø515$" GJCSJOPHÒOF GBDUFVSTEFMBDPBHVMBUJPO QSPEVJUTEFEÏHSBEBUJPOEFMBGJCSJOF 1%'
PV
%EJNÒSFTVSJDÏNJF DSÏBUJOJOÏNJF JPOPHSBNNFTBOHVJO USBOTBNJOBTFT QSPUÏJOVSJFTVSCBOEFMFUUF
FUTVSøIFVSFTDFCJMBOTFSBSÏQÏUÏ FOGPODUJPOEVDPOUFYUFDMJOJRVF UPVUFTMFTøIFVSFTFUQBSGPJT
QMVTUÙUEBOTDFSUBJOFTTJUVBUJPOT
Traitement obstétrical
Dans la quasi-totalité des cas d'HRP, l'évacuation utérine est impérative et urgente øEFT
NPSUTG”UBMFTTVSWJFOOFOUEBOTMBQSFNJÒSFIFVSFFUEFNJF
‰øQPVWBOUÐUSFUFNQPSBJSFNFOUEJGGÏSÏF
QBSVOFOÏDFTTBJSFDPSSFDUJPOQSÏBMBCMFEhVOHSBWFUSPVCMFIÏNPEZOBNJRVFDIF[MBQBSUVSJFOUF%FVY
cas se présentent alors :
Cas cliniques corrigés 3

t soit l'enfant est mort : l'accouchement doit alors être conduit par les voies naturelles, après rupture
EFT NFNCSBOFT  ÏWFOUVFMMF QFSGVTJPO EhPDZUPDJRVFT -hFYQVMTJPO EPJU ÐUSF MB QMVT SBQJEF QPTTJCMF 
BWBOU MhBQQBSJUJPO PV MhBHHSBWBUJPO EFT USPVCMFT EF MB DSBTF IFVSFVTFNFOU MhIZQFSDJOÏTJF EF GSÏ-
RVFODFBJEFTPVWFOUËDFUUFÏWBDVBUJPOSBQJEF
$FOhFTURVhFODBTEhIÏNPSSBHJFHSBWFPVEhBMUÏSB-
UJPOQSPGPOEFEFMBDSBTFTBOHVJOF $*7%JNQPSUBOUFFUÏWPMVUJWF
RVhVOFDÏTBSJFOOFTVSFOGBOUNPSU
sera exceptionnellement réalisée ;
t soit l'enfant est vivant :MhFYUSBDUJPOTFGFSBQBSWPJFIBVUF TBVGFYDFQUJPO TJWPJFCBTTFQMVTSBQJEF
RVFWPJFIBVUF

%BOTUPVTMFTDBT MBdélivrance doit être dirigée sous ocytociques car il existe un risque de décompen-
sation hémodynamique à ce moment-là. En cas de mauvaise rétraction utérine ou d'hémorragie persis-
tante, des analogues de prostaglandines seront prescrits en remplacement des ocytociques.
En cas de mère de groupe rhésus négatif, la prévention des immunisations devra tenir compte des
SÏTVMUBUTEVUFTUEF,MFJIBVFS DBSMhJOKFDUJPOEhVOFEPTFIBCJUVFMMFEFHBNNBHMPCVMJOFTBOUJ%SJTRVF
EhÐUSFJOTVGGJTBOUFEVGBJUEhVOFUSBOTGVTJPOG”UPNBUFSOFMMFJNQPSUBOUFBVDPVSTEFMh)31&OFGGFU MF
QBTTBHFEFøNMEFTBOHG”UBMDPSSFTQPOEËø(3G”UBVYQPVS(3NBUFSOFMT EPTFEFøμg
TVGGJTBOUF
QBSDPOUSF FODBTEFQBTTBHFQMVTJNQPSUBOU JMGBVUBVHNFOUFSMBQSÏWFOUJPOEFøμg par
ml de sang supplémentaire.
1BSGPJT  FO SBJTPO EhVO UFSNF EF HSPTTFTTF QSÏDPDF FU EF MhFYJTUFODF EhVO )31 EF QFUJU WPMVNF TBOT
USBEVDUJPODMJOJRVFNBUFSOFMMFFUG”UBMF TPVWFOUEÏDPVWFSUBVDPVSTEhVOFÏDIPHSBQIJFTZTUÏNBUJRVF

VOFBCTUFOUJPOUIÏSBQFVUJRVFFTUQPTTJCMFTPVTDPVWFSUEhVOFTVSWFJMMBODFDMJOJRVFFUQBSBDMJOJRVFTUSJDUF
® MhPQQPTÏ  MFT DBT EhIZTUÏSFDUPNJF EhIÏNPTUBTF BWBOU PV BQSÒT ÏWBDVBUJPO EhVO )31 TPOU EFWFOVT
exceptionnels en raison d'un dépistage plus précoce et d'une prise en charge thérapeutique mieux
DPEJGJÏF DFQFOEBOU  VOF BQPQMFYJF VUÏSJOF  VOF IÏNPSSBHJF JODPOUSÙMBCMF NBMHSÏ VOF FNCPMJTBUJPO
BSUÏSJFMMFFOQSFNJÒSFJOUFOUJPO
PVVOFTVSJOGFDUJPOVUÏSJOFBWFDDIPDJOGFDUJFVYSFTUFOUEFTJOEJDBUJPOT
à ce traitement radical.

161

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 18

Interruption volontaire de grossesse


-FT DFOUSFT Eh*7( EPJWFOU ÐUSF BDDFTTJCMFT EVSBOU UPVUF MhBOOÏF -h*7( QFVU ÐUSF SÏBMJTÏF KVTRVhË
12 semaines de grossesse, soit 14 SA, après avoir confirmé la grossesse par échographie (datation pré-
DJTF
-FTSJTRVFTEFTBJHOFNFOUTJNQPSUBOUJNQPTFOUMBEÏUFSNJOBUJPOEVHSPVQFTBOHVJONBUFSOFMøTJ
SIÏTVTOÏHBUJG JMTJNQPTFOUMhJOKFDUJPOJNNVOPHMPCVMJOFBOUJ% 3PQIZMBD®

-BNPEBMJUÏEFQSJTFFODIBSHFNÏEJDBMFPVDIJSVSHJDBMFEÏQFOETVSUPVUEVUFSNFøMh*7(QFVUÐUSFSÏB-
MJTÏFQBSUFDIOJRVFNÏEJDBNFOUFVTFKVTRVhËø4"BVEFMËEFø4" Mh*7(FTUDIJSVSHJDBMF-BQBUJFOUF
DIPJTJUMFUZQFEhBOFTUIÏTJFRVhFMMFEÏTJSFøHÏOÏSBMFPVMPDBMF/hPVCMJF[QBTEhJOGPSNFSWPTQBUJFOUFTEV
GBJURVFMhJOJUJBUJPOEVUSBJUFNFOUNÏEJDBMTFEÏSPVMFSBËMhIÙQJUBM
t 5SBJUFNFOUNÏEJDBMø
o øNHEFNJGÏQSJTUPOF .JGÏHZOF®
ø++øμg de misoprostol (Cytotec®

o DPNQPSUFVOSJTRVFIÏNPSSBHJRVFEhPáMBOÏDFTTJUÏEFTVJWJ
t 5SBJUFNFOUDIJSVSHJDBMFø
o BTQJSBUJPOFUDVSFUBHF TPVTBOFTUIÏTJFMPDBMFPVHÏOÏSBMF BQSÒTEJMBUBUJPOEVDPMQVJTBTQJSBUJPO
TPVTDPOUSÙMFÏDIPHSBQIJRVF
o DFUSBJUFNFOUOhFTUQBTBOPEJO SFTQPOTBCMFEFDPNQMJDBUJPOTøQFSGPSBUJPOVUÏSJOF IÏNPSSBHJFT 
infections aiguës ou à distance, voire à long terme incompétence cervico-isthmique, synéchies,
fausses couches à répétition.
6ONÏEFDJOOhFTUKBNBJTUFOVEFQSBUJRVFSVOF*7(øEBOTDFDBT JMEPJUJOGPSNFSMhJOUÏSFTTÏFEÒTMB
QSFNJÒSFWJTJUFEFTPOSFGVTFUMVJDPNNVOJRVFSJNNÏEJBUFNFOUMFOPNEFNÏEFDJOTTVTDFQUJCMFTEF
pratiquer l'acte. Il est tenu de signer le certificat initial.
6O EÏMBJ EF SÏGMFYJPO EF ø KPVST FOUSF MB QSFNJÒSF DPOTVMUBUJPO FU MB SÏBMJTBUJPO EF MhBDUF  BVQBSBWBOU
PCMJHBUPJSF BÏUÏTVQQSJNÏFO
$PODFSOBOUMFTNJOFVSFT FOMhBCTFODFEVDPOTFOUFNFOU OPOPCMJHBUPJSF
EhVOEFTQBSFOUT FMMFTEPJWFOU
162 TFGBJSFBDDPNQBHOFSEhVOBEVMUFEFMFVSDIPJY-hBUUFTUBUJPOEFMhFOUSFUJFOTPDJBMFTUPCMJHBUPJSFBWBOUMB
SÏBMJTBUJPOEFMhBDUF$PODFSOBOUMFTGFNNFTÏUSBOHÒSFT Mh*7(OhFTUQMVTTPVNJTFËVOFEVSÏFEFTÏKPVS 
OJËMBSÏHVMBSJUÏEVTÏKPVSFO'SBODF-FTGFNNFTQFVWFOUSÏBMJTFSMFVS*7(FOEFIPSTEFUPVUDPOUFYUF
de détresse.
Consultation initiale de demande
Elle se termine avec un certificat rédigé et signé :
t SFUSBÎBOUMhFOUSFUJFOQTZDIPTPDJBMøPCMJHBUPJSFQPVSMFTNJOFVSFT TZTUÏNBUJRVFNFOUQSPQPTÏQPVSMFT
majeures ;
t datation précise de la grossesse ;
t QSPQPTFSVOEÏQJTUBHFEFT*45±øGSPUUJTDFSWJDPVUÏSJOTJQBUJFOUFEFQMVTEFøBOT
t discussion-prescription d'une méthode de contraception ultérieure ;
t DIPJYEFMBUFDIOJRVFøJOGPSNBUJPOTDMBJSFTFUQSÏDJTFTTVSMFTEFVYQSPDÏEVSFTQPTTJCMFT
Deuxième consultation : formulaire de consentement signé par la patiente
t 4VQQSFTTJPOEVEÏMBJEFSÏGMFYJPOFO
t Immunisation rhésus : prescription groupe, rhésus +ø3"*FUQFOTFSËMBQSFTDSJQUJPOEhJNNVOPHMPCV-
MJOFTBOUJ%FODBTEFSIÏTVTOÏHBUJG
t Remise de l'attestation de l'entretien social pour la mineure.
Troisième consultation : réalisation de l'IVG
-BQBUJFOUFBMFDIPJYFOUSF*7(NÏEJDBNFOUFVTFFUDIJSVSHJDBMF
Méthode médicamenteuse NJGÏQSJTUPOFFUNJTQSPTUPM
ø
t BUUFOUJPOBVYDPOUSFJOEJDBUJPOTBCTPMVFTø
o NJGÏQSJTUPOF .JGÏHZOF®
øTVTQJDJPOEF(&6 HSPTTFTTFOPODPOGJSNÏFCJPMPHJRVFNFOUPVÏDIP-
graphiquement, insuffisance surrénalienne chronique, porphyrie héréditaire, asthme sévère non
ÏRVJMJCSÏQBSVOUSBJUFNFOU BMMFSHJFDPOOVFËMBNJGÏQSJTUPOF
o NJTPQSPTUPM $ZUPUFD®
ø  BOUÏDÏEFOU EhBTUINF  EF CSPODIJUF TQBTNPEJRVF PV DBSEJPWBTDVMBJSF 
allergie aux prostaglandines ;
t EFø4"Ëø4"
t complications  : hémorragie, endométrite rare, risques d'échec, séquelles psychoaffectives, allo-
immunisation rhésus.
Cas cliniques corrigés 3

Méthode chirurgicale BTQJSBUJPOEVDPOUFOVVUÏSJO


ø
t technique de choix entre 9 SA + 1 jour et 14 SA ;
t DPNQMJDBUJPOTJNNÏEJBUFTøBDDJEFOUTMJÏTËMhBOFTUIÏTJF QFSGPSBUJPOVUÏSJOF ø

t DPNQMJDBUJPOTQSÏDPDFTøIÏNPSSBHJFT FOEPNÏUSJUF ÏDIFDEFMh*7( SÏUFOUJPOEFEÏCSJTUSPQIPCMBT-
tiques, mortalité ;
t complications tardives : retentissements sur la fertilité ultérieure (synéchies → aménorrhée et inferti-
MJUÏ
TÏRVFMMFTQTZDIPBGGFDUJWFT BMMPJNNVOJTBUJPOSIÏTVT
%PTFEhJNNVOPHMPCVMJOFTBOUJ%TJSIÏTVTOÏHBUJG
1SJTFEFMBDPOUSBDFQUJPOEÒTMFMFOEFNBJOEFMh*7(PVQPTFEhVO%*6QPTTJCMFJNNÏEJBUFNFOUFODBT
Eh*7(DIJSVSHJDBMF
Quatrième consultation post-IVG : conseillée mais non obligatoire
t Entre le 14e et le 21eKPVSBQSÒTMh*7(
t 7ÏSJGJDBUJPOEFMBCPOOFVUJMJTBUJPOEFMBDPOUSBDFQUJPOQSFTDSJUFMPSTEFMh*7(
t 7ÏSJGJDBUJPOEFMhBSSÐUEFTNÏUSPSSBHJFTFUDPOUSÙMFEFMBWBDVJUÏVUÏSJOF

163

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse des cas cliniques 19 et 35

Contraception
Contraception d'urgence
La contraception d'urgence hormonale donne le choix entre deux produits en prise unique qui doivent
ÐUSF QSJT MF QMVT UÙU QPTTJCMF TVJWBOU MF SBQQPSU  EBOT MFT ø IFVSFT NBYJNVN QPVS MF MÏWPOPSHFTUSFM
/PSMFWP®
FUøIFVSFTNBYJNVNQPVSMhVMJQSJTUBMBDÏUBUF &MMBPOF®

"VDVOFEFTEFVYOhFTUFGGJDBDFËø
Seul le lévonorgestrel peut être délivré sans ordonnance. Il peut être délivré de façon anonyme et gra-
tuite aux mineures en pharmacie, centre de planification et par les infirmières scolaires.
L'ulipristal d'acétate est délivré uniquement sur ordonnance mais peut être délivré gratuitement et sous
confidentialité en pharmacie pour les mineures.
Initiation d'une contraception hormonale
La consultation est centrée sur l'interrogatoire. Il n'y a pas d'examen gynécologique systématique.
L'interrogatoire doit éliminer les contre-indications, interactions médicamenteuses et le risque de mala-
EJFT NÏUBCPMJRVFT GBNJMJBMFT PV EF UISPNCPQIJMJF IÏSÏEJUBJSF 4J UPVT DFT ÏMÏNFOUT TPOU ÏMJNJOÏT  VO
CJMBONÏUBCPMJRVFTFSBGBJUøNPJTBQSÒTMFEÏCVUEFMBDPOUSBDFQUJPO$FUUFEFSOJÒSFQSJWJMÏHJFMBQJMVMF
minidosée de deuxième génération.
Lors du suivi d'une contraception hormonale, il n'y a aucune indication à effectuer des périodes d'arrêt
de la pilule. Le seul risque est la survenue d'une grossesse non désirée. Il n'existe pas d'impact sur la
fertilité. Il existe souvent une aménorrhée post-pilule, mais cette étiologie doit être retenue une fois
éliminé les autres causes.
Contraception œstroprogestative
Les contre-indications aux œstroprogestatifs sont les mêmes quelle que soit la voie d'administration
BOOFBV QBUDI
MFEPTBHFEFMh”TUSPHÒOF MBHÏOÏSBUJPOEFQJMVMFFUMFUZQFEh”TUSPHÒOF OBUVSFMPV
164
TZOUIÏUJRVF

Contraception par DIU
L'antécédent de grossesse extra-utérine n'est pas une contre-indication.
Il s'agit d'une contraception pouvant être réalisée chez les adolescentes et nulligestes ou nullipares.
-FQSJODJQBMSJTRVFEV%*6FTUMFSJTRVFJOGFDUJFVY RVJTVSWJFOUFOHÏOÏSBMEBOTMFTøNPJTTVJWBOUTMBQPTF
Une douleur importante lors de la pose doit faire suspecter une perforation ou un faux trajet.
Contraception du post-partum
&ODBTEhBMMBJUFNFOU MBDPOUSBDFQUJPO”TUSPQSPHFTUBUJWFFTUDPOUSFJOEJRVÏF-BQPTFEhVO%*6FTUQPT-
TJCMFøTFNBJOFTBQSÒTMhBDDPVDIFNFOUQBSWPJFOBUVSFMMF
Contraception chez la femme à risque cardiovasculaire
7PJS MB 'JDIF .ÏNP )"4   IUUQXXXIBTTBOUFGSQPSUBJMKDNTD@GSDPOUSBDFQUJPO
DIF[MBGFNNFBSJTRVFDBSEJPWBTDVMBJSFGJDIFNFNP YUNDYUDS

Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse du cas clinique 22

Fibromes
5VNFVSCÏOJHOFEFMhVUÏSVTMBQMVTGSÏRVFOUFDIF[MBGFNNFFOÉHFEFQSPDSÏFSøEFTGJCSPNFTTPOU
BTZNQUPNBUJRVFT MhBCTUFOUJPOUIÏSBQFVUJRVFFTUBMPSTEFNJTF
-FGJCSPNFFTUVOFUVNFVSNÏTFODIZNBUFVTFEÏWFMPQQÏFBVYEÏQFOTEVNVTDMFMJTTFFUTPVWFOUTÏQBSÏF
du myomètre normal par une pseudo-capsule. Elle est œstrogène-dépendante. Son risque de dégéné-
SFTDFODFFTUGBJCMF
Principale indication d'hystérectomie chez les femmes en pré-ménopause.
Les facteurs de risqueTPOUøÉHF FUIOJF BOUÏDÏEFOUTGBNJMJBVY NÏOBSDIFQSÏDPDF JOGFSUJMJUÏ PCÏTJUÏ 
nulliparité.
Les facteurs protecteurs sont  : multiparité, âge tardif à la dernière grossesse, contraception orale,
UBCBD
Complications et symptômesøIÏNPSSBHJF BOÏNJF UPSTJPOEhVONZPNFQÏEJDVMÏ OÏDSPCJPTFBTFQ-
UJRVFEhVOGJCSPNF JOGFSUJMJUÏ DPNQMJDBUJPOTNÏDBOJRVFT DPNQSFTTJPOEFTPSHBOFTEFWPJTJOBHF


Myome
Symptomatique Myomectomie
Choix du traitement
= analyse du contexte Myomes sous-muqueux Infertilité hystéroscopique
et choix de la patiente
En première intention
Désir de grossesse
dans le futur
Myomes interstitiels
ou pédiculés
DIU lévonorgestrel
en attendant
165

Corrigés
Désir de grossesse Symptomatique
Infertilité
sans infertilité Pas de désir de grossesse

Traitements médicaux, Hystérectomie


symptomatiques :

− progestatifs Embolisation
− DIU au lévonorgestrel des artères utérines
Myomectomie − antifibrinolytiques
coelioscopique
− AINS Modulateurs sélectifs des
si possible,sinon
laparotomie − suplémentation martiale récepteurs à la progestérone
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 24

Ménopause
²UBQFQIZTJPMPHJRVFEVWJFJMMJTTFNFOUOPSNBMEFMBGFNNFRVJTVSWJFOUFONPZFOOFWFSTøBOT FMMF
correspond à un épuisement de la réserve folliculaire ovarienne. Les conséquences à long terme de la
carence en œstrogènes sont les coronaropathies et l'ostéoporose.
InterrogatoireTVSMhÉHFEFTBOUÏDÏEFOUT SFDIFSDIFEFDPOUSFJOEJDBUJPOBVUSBJUFNFOUIPSNPOBMTVCT-
titutif, la date des dernières règles et la recherche de syndrome climatérique.
Le diagnostic est clinique : aménorrhée secondaire > BO ÏWFOUVFMMFNFOUDPOGJSNÏFCJPMPHJRVFNFOU
'4)IBVUF DPVSCFEFUFNQÏSBUVSFy
-BDBSFODF”TUSPHÏOJRVFFTUEÏGJOJUJWF
Les complicationsTPOUøQSJTFEFQPJETBOESPÕEF PTUÏPQPSPTF BUIÏSPTDMÏSPTF BUSPQIJFWVMWBJSF VUÏ-
rine, des seins, syndrome climatérique.
La présence du syndrome climatérique impose la réalisation d'une mammographie + FCV.
-BQSFTDSJQUJPOEh”TUSPHÒOFTDPSSJHFMFTUSPVCMFTDMJNBUÏSJRVFT#JFOSFUFOJSRVFMFTFGGFUTCÏOÏGJRVFTEV
THMQFOEBOUøBOTTPOUTVQÏSJFVSTBVYFGGFUTTFDPOEBJSFTFOUFSNFTEFRVBMJUÏEFWJFFUEFTVSWJFNBJT
RVF DIF[MFTGFNNFTFOCPOOFTBOUÏRVJOFQSÏTFOUFOUQBTEFTZOESPNFDMJNBUÏSJRVFOJEFGBDUFVST
EF SJTRVF EhPTUÏPQPSPTF  MhBENJOJTUSBUJPO EhVO 5). OhFTU QBT SFDPNNBOEÏF FO SBJTPO EhVO SBQQPSU
CÏOÏGJDFSJTRVFEÏGBWPSBCMF-FTDPOUSFJOEJDBUJPOTBCTPMVFTTPOUSÏEVJUFT DBODFSEVTFJOFUNBMBEJFT
UISPNCPFNCPMJRVFT
-BSÏÏWBMVBUJPOEFMBCBMBODFCÏOÏGJDFTSJTRVFTEPJUTFGBJSFUPVTMFTBOT
La péri-ménopauseFTUMBQÏSJPEFRVJQSÏDÒEFMBNÏOPQBVTFEVSBOUVOFEJ[BJOFEhBOOÏFT FMMFFOUSBÔOF
une hyperœstrogénie relative et une insuffisance lutéale.
Les manifestations dues à l'hyperœstrogénie relative sont :
t MBQFSUVSCBUJPOEVDZDMFNFOTUSVFM
t les métrorragies ou ménorragies, qui imposent l'élimination du cancer de l'endomètre ;
t MhBHHSBWBUJPOEVTZOESPNFQSÏNFOTUSVFMøQSJTFEFQPJET USPVCMFTQTZDIJRVFT
-FUSBJUFNFOUEFMhIZQFS”TUSPHÏOJFSFMBUJWFSFQPTFTVSMFTQSPHFTUBUJGTEVeBVeøKPVSEVDZDMF EhPá
166 MhJOUÏSÐUEV%*6ËMBQSPHFTUÏSPOF
L'insuffisance ovarienne précoce :
t ménopause < øBOT
t antécédents familiaux ;
t EPTBHFIPSNPOBVYø'4) -)ÏMFWÏFT ”TUSPHÒOFTEJNJOVÏT BOESPHÒOFTOPSNBVY
L'insuffisance ovarienne précoce est souvent primitive, ou secondaire à une radiothérapie, une chimio-
thérapie ou une maladie auto-immune.
/PUFø  MB densitométrie minérale osseuse %.0
 FTU EFNBOEÏF EFWBOU EFT GBDUFVST EF SJTRVF
d'ostéoporose :
t période d'hypo-œstrogénie ;
t corticothérapie au long cours ;
t âge < øBOT
t BOUÏDÏEFOUTEFGSBDUVSFBQSÒTøBOT
t antécédents familiaux de fracture ou d'ostéoporose ;
t JNNPCJMJTBUJPOQSPMPOHÏF
t *.$< 19 ;
t IZQFSUIZSPÕEJFFUIZQFSQBSBUIZSPÕEJF
t JOTVGGJTBODFPWBSJFOOFQSJNJUJWFQSÏNBUVSÏF DhFTUËEJSFBWBOUøBOT

Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse des cas cliniques 24, 25, 26 et 27

Cancer du sein
C'est le premier cancer chez la femme. Une femme sur huit aura un cancer du sein. Âge médian  :
oøBOT4POEÏQJTUBHFFTUPSHBOJTÏ*MFTUIPSNPOPEÏQFOEBOU-hBEÏOPDBSDJOPNFDBOBMBJSFJOGJMUSBOU
est le type le plus souvent retrouvé.
Les facteurs de risque sont :
t individuels :
o BOUÏDÏEFOUTGBNJMJBVY UBCBD ÉHF NVUBUJPOBRCA ;
o IZQFS”TUSPHÏOJFø  *.$ >   GBJCMF QBSJUÏ  QSFNJÒSF HSPTTFTTF > ø BOT  BCTFODF EhBMMBJUFNFOU
NBUFSOFM QVCFSUÏQSÏDPDF NÏOPQBVTFUBSEJWF
t JBUSPHÒOFTø5)4 DPOUSBDFQUJPOQBSQJMVMF”TUSPQSPHFTUBUJWF
L'étape cliniqueEVEJBHOPTUJDDPNQSFOEVOFYBNFOCJMBUÏSBMFUDPNQBSBUJG RVJJNQPTFMBSFDIFSDIF
de :
t NBTTF OPEVMFQBMQBCMF
t douleur mammaire persistante ;
t placard érythémateux ;
t TFJOJOGMBNNBUPJSFøNBTUJUFDBSDJOPNBUFVTF
t écoulement mammaire sanglant ;
t BOPNBMJFEVNBNFMPO NBMBEJFEF1BHFU

t adénopathie axillaire.
La mammographieCJMBUÏSBMF GBDFFUQSPGJMø
t FMMFEPJUÐUSFFGGFDUVÏFTJQPJOUEhBQQFM NBTTF ÏDPVMFNFOUTBOHMBOUy
øPOQBSMFBMPSTEFmammo-
graphie diagnostique ;
t FO MhBCTFODF EF QPJOU EhBQQFM DMJOJRVF FU EhBOUÏDÏEFOU QFSTPOOFM PV GBNJMJBM BV QSFNJFS EFHSÏ EF
cancer du sein, on fait appel au dépistage organisé :
o QPVSMFTQBUJFOUFTEFËøBOT 167
o FOSFTQFDUBOUMBjSÒHMFEFTxøUPVTMFTøBOT MFTTFJOT TFMPOJODJEFODFT BWFDEPVCMFMFDUVSF
par 2 radiologues ;

Corrigés
t si antécédent personnel ou familial au premier degré de cancer du sein, on utilise le dépistage
individuel ;
t elle recherche : masse, microcalcification, destruction des travées, attraction cutanée ;
t FMMFQFVUÐUSFDPVQMÏFËMhÏDIPHSBQIJF ËMBSFDIFSDIFEhVOFNBTTFJSSÏHVMJÒSF IÏUÏSPHÒOF ËDÙOF
EhPNCSFQPTUÏSJFVSF
FUÐUSFDPNQMÏUÏFQBSÏDIPHSBQIJFBYJMMBJSF *3.NBNNBJSF 5&15%.
Le diagnostic de certitude est toujours histologique :
t NJDSPCJPTQJFBVQJTUPMFUQPVSMFTQFUJUFTUVNFVSTRVJOÏDFTTJUFOUVOSFQÏSBHFÏDIPHSBQIJRVF
t NBDSPCJPTQJFBVNBNNPUPNFTJMÏTJPOCJFOQBMQBCMF
t ± cytoponction du ganglion axillaire homolatéral ;
t MFDPNQUFSFOEVEFCJPQTJFDPNQSFOEMFUZQFEFDBSDJOPNF JOGJMUSBOUPVin situ
MFUZQFIJTUPMPHJRVF 
MFHSBEFTFMPO4#3 MFT3)FOQPVSDFOUBHFT MFTUBUVU)&3 MhJOEJDFEFQSPMJGÏSBUJPOø,J TFVJMø
ø

Enfin, le bilan d'extension est indiqué pour les tumeurs agressives, les récidives, devant des signes
cliniques en faveur d'une extension à distance. Les examens indiqués sont la radiographie thoracique +
ÏDIPHSBQIJFIÏQBUJRVF 5%.BCEPNJOPQFMWJFOOF TDJOUJHSBQIJFPTTFVTF 5%.DÏSÏCSBMF 5&15%.BV
'%(
Cas cliniques corrigés

Classification TNM :
T Tumeur primitive
Tx Indéterminé
T0 Non palpable
T1 Tumeur ≤ 20 mm
– T1a : ≤ 5 mm
– T1b : > 5 mm et ≤ 10 mm
– T1c : > 10 mm et ≤ 20 mm
T2 Tumeur > 20 mm et ≤ 50 mm
T3 Tumeur > 50 mm
T4 Tumeur avec extension à la paroi ou à la peau
– T4a : atteinte de la paroi thoracique
– T4b : atteinte cutanée
– T4c : T4a + T4b
– T4d : cancer inflammatoire
N Adénopathies axillaires
Nx Indéterminé
N0 Pas d'envahissement axillaire clinique
N1 Adénopathies axillaires homolatérales mobiles
N2 Adénopathies axillaires homolatérales fixées
N3 Adénopathies mammaires internes homolatérales
168
Traitement chirurgicalFOQSFNJÒSFJOUFOUJPOTJMBUVNFVSFTUPQÏSBCMFEhFNCMÏF OPONÏUBTUBUJRVFFU
non inflammatoire.
Technique du ganglion sentinelleøTJUVNFVS55FUQFUJU5TBOTHBOHMJPOTVTQFDU
Curage axillaireøTJHBOHMJPOTFOUJOFMMFQPTJUJG TJUVNFVS5PV5
Bilan d'extensionTFVMFNFOUTJ BWBOUDIJSVSHJF MBUVNFVSFTUDMJOJRVFNFOU55 TVTQJDJPODMJOJRVF
d'envahissement ganglionnaire, et, après chirurgie, si l'envahissement ganglionnaire macrométastatique
est confirmé.
Le CA 15-3 est utile : sa valeur sert de référence pour la surveillance.
Chimiothérapie si : grande taille tumorale, agressivité histologique, adénopathie.
Consultation d'oncogénétiqueøTJUSPJTDBODFSTPVQMVTEVTFJOFUPVEFMhPWBJSFDIF[EFTBQQBSFOUÏT
au premier degré.
/PUFøMhadénofibromeFTUMBUVNFVSMBQMVTGSÏRVFOUFEFMBGFNNFEFNPJOTEFøBOTJMOhFTUQBTVOF
MÏTJPOQSÏDBODÏSFVTFÏWPMVUJPOQPTTJCMFWFSTMBDBMDJGJDBUJPO
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse des cas cliniques 28, 29, 30 et 31

Cancer du col de l'utérus


-FDBODFSEVDPMFTUMFEFVYJÒNFDBODFSEBOTMFNPOEF¬HFNPZFOEFEÏQJTUBHFøøBOT*ODJEFODFFO
'SBODFDBT EÏDÒTQBSBO%ÏQJTUBHFJOEJWJEVFMQBS'$7EFËøøBOTUPVTMFTøBOTBQSÒT
deux frottis normaux à 1 an d'intervalle.
Il s'agit d'une IST puisque le principal facteur de risque est l'exposition prolongée aux HPV oncogènes.
*OUFSWBMMFFOUSFQSFNJÒSFUSBOTGPSNBUJPODFMMVMBJSFFUDBODFSJOWBTJGøøBOT*MFYJTUFEFVYUZQFTIJTUPMPHJRVFTø
t DBSDJOPNFÏQJEFSNPÕEF MFQMVTGSÏRVFOU oø

t BEÏOPDBSDJOPNF oø

Les facteurs de risque principauxTPOUMhFYQPTJUJPOQSPMPOHÏFBVY)17PODPHÒOFT MhBDUJWJUÏTFYVFMMF
QSFNJFS SBQQPSU QSÏDPDF  QBSUFOBJSFT NVMUJQMFT
 UBCBD  USBOTQMBOUÏF SÏOBMF  JOGFDUJPO 7*)  DPOEJUJPOT
TPDJPÏDPOPNJRVFTEÏGBWPSJTÏFT QBSBCTFODFEFEÏQJTUBHF
MBDPOUSBDFQUJPO”TUSPQSPHFTUBUJWFBVH-
NFOUFSBJUMFSJTRVFEFDBODFSTHMBOEVMBJSFT EJTDVUÏ

La prévention primaire consiste en une vaccination des jeunes filles de 11 à 14 ans avec deux injections
à 6 mois d'intervalle.
La prévention secondaireøQSFNJFS'$6ËøBOTQVJTEFVYJÒNFøBOBQSÒTThJMTTPOUOPSNBVY VO
DPOUSÙMFQBS'$6UPVTMFTøBOTFTUSFDPNNBOEÏ FUDFKVTRVhËMhÉHFEFøBOT
Circonstances de découverteø  TVS BOPNBMJFT EV '$6  NÏUSPSSBHJFT QPTUDPÕUBMFT QSPWPRVÏFT  PV
spontanées, syndromes vésicaux ou rectaux sur les formes localement avancées, leucorrhées ; au spécu-
lum : col apparaissant normal ou ±øUVNFVSCPVSHFPOOBOUFBVUPVDIFSWBHJOBMø± tumeur saignant au
contact ; infiltration des paramètres à la colposcopie +øCJPQTJFT
Le diagnostic de certitude repose sur les biopsies cervicales QSFVWFIJTUPMPHJRVFPCMJHBUPJSFBWBOUUPVU
USBJUFNFOU
MFCJMBOEhFYUFOTJPOSFDIFSDIFVOFBUUFJOUFHBOHMJPOOBJSF
Bilan d'extension :
t examen clinique : sous anesthésie générale (+++
TQÏDVMVN UPVDIFSWBHJOBMFUUPVDIFSSFDUBM
t *3.øFYBNFOEFSÏGÏSFODF FMMFQFSNFUEhBQQSÏDJFSøWPMVNFUVNPSBM FYUFOTJPOMPDBMF BUUFJOUFHBOHMJPOOBJSF 169
t 5&15%.øCJMBOEhFYUFOTJPOËEJTUBODF

Corrigés
t CJPMPHJFø±ø4$$QPVSDBSDJOPNFÏQJEFSNPÕEF
Classification FIGO :

Stade I Localisation stricte au col


IA Carcinome micro-invasif non visible macroscopiquement
IA1 : envahissement du chorion ≤ 3 mm, largeur ≤ 7 mm
IA2 : envahissement du chorion > 3 mm et < 5 mm, largeur ≤ 7 mm
IB IB1 : lésion ≤ 4 cm
IB2 : lésion > 4 cm
Stade II Extension extra-utérine
IIA Extension vaginale sans atteinte des paramètres
IIA1 : lésion ≤ 4 cm
IIA2 : lésion > 4 cm
IIB Extension vaginale avec atteinte d'au moins un des paramètres
Stade III Cancer étendu à la paroi pelvienne et/ou au tiers inférieur du vagin et/ou responsable d'une
hydronéphrose ou d'un rein muet
IIIA Cancer étendu au tiers inférieur du vagin
IIIB Cancer étendu aux parois pelviennes et/ou responsable d'une
hydronéphrose ou d'un rein muet
Stade IV Invasion de la vessie, du rectum et au-delà de la cavité pelvienne
IVA Extension à la muqueuse de la vésicale et/ou à la muqueuse rectale
IVB Métastases à distance (cavité péritonéale, foie, poumons et autres)
Cas cliniques corrigés

Traitement :
t Stade IA1 → conisation.
t Stade IA2 →øDPOJTBUJPOBWFDQSÏTFODFEhFNCPMFT→ évaluation ganglionnaire pelvienne.
o 4J/oFUEÏTJSFVTFEFHSPTTFTTF→ trachélectomie ;
o 4J/oFUOPOEÏTJSFVTFEFHSPTTFTTF→ hystérectomie simple peut être préconisée.
o 4J/+ → radio-chimiothérapie concomitante.
t Stade IB1 (<øDN
ø
o 1BTEFTUBOEBSE
o -F QMVT DMBTTJRVF FTUø  DPMQPIZTUÏSFDUPNJF ÏMBSHJF +ø BOOFYFDUPNJF CJMBUÏSBMF FU DVSBHF JMJBRVF
FYUFSOFCJMBUÏSBMF
o 4JUVNFVSEFNPJOTEFøDNFUEÏTJSEFHSPTTFTTF POQSPQPTFSBVOFUSBDIÏMFDUPNJFÏMBSHJF
t Stade IB2 à IIB : lymphadénectomie commune et aortique.
o 4JQ/+, radio-chimiothérapie concomitante exclusive.
o 4JQ/o SBEJPDIJNJPUIÏSBQJFFUDIJSVSHJFEFDMÙUVSF
t > Stade IIB : radio-chimiothérapie concomitante exclusive.
.FTVSFT BTTPDJÏFTø  QSJTF FO DIBSHF NVMUJEJTDJQMJOBJSF  3$1  QBSDPVST QFSTPOOBMJTÏ EF TPJO  QSJTF FO
DIBSHFËø
Le pronostic est fonction du stade tumoral, du volume tumoral, du type histologique et de l'envahisse-
NFOUHBOHMJPOOBJSF*MFTUHMPCBMFNFOUCPODBSMF'$6QFSNFUEFTQSJTFTFODIBSHFËVOTUBEFQSÏDPDF
-BTVSWJFËøBOTFTUEFø
t øBVTUBEFø*#
t oøBVTUBEFø*7
Surveillance :
t une fois tous les 4 mois pendant 1 an puis une fois tous les 6 mois pendant 3 ans puis une fois par an ;
t clinique (+++


170
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse du cas clinique 32

Cancer de l'ovaire
OPVWFBVYDBTQBSBO QPVSVOÉHFNÏEJBOøEFøBOT
Les facteurs de risque sont : prédisposition génétique (mutation des gènes BRCA1 ou BRCA2
OVMMJQB-
rité, règles précoces, ménopause tardive, âge.
Les facteurs protecteurs sont : contraception orale, grossesse, allaitement, ligature de trompes.
Se manifeste par des symptômes non spécifiquesøHÐOF EPVMFVSTBCEPNJOBMFT BVHNFOUBUJPOEV
QÏSJNÒUSFBCEPNJOBM BTDJUF
TZOESPNFDPNQSFTTJG USPVCMFEVUSBOTJU DPMJRVFOÏQISÏUJRVF UÏOFTNF

L'échographie BCEPNJOPQFMWJFOOF TVTQVCJFOOF FU MhÏDIPHSBQIJF FOEPWBHJOBMF TPOU JNQPSUBOUFT
pour poser la suspicion.
Si suspicion de néoplasie, bilan d'extensionQBS5%.UIPSBDPBCEPNJOPQFMWJFOOF *3.BCEPNJOP
QFMWJFOOF $"ø PVBVUSFTNBSRVFVSTTJTVTQJDJPOEFUVNFVSQBSUJDVMJÒSFøHFSNJOBMF EFTDPSEPOT
TFYVFMT

Le diagnostic de certitude de cancer est anatomopathologique.
Traitement :
t DIJSVSHJF  EPOU MhPCKFDUJG FTU MB SÏTFDUJPO DPNQMÒUF EFT MÏTJPOT DBODÏSFVTFT QSJODJQBM GBDUFVS EF
QSPOPTUJD
FURVJQFVUDPNQPSUFSø
o VOFBOOFYFDUPNJFCJMBUÏSBMF
o VOFIZTUÏSFDUPNJFUPUBMF
o VOFPNFOUFDUPNJFJOGSBHBTUSJRVF
o VOFBQQFOEJDFDUPNJF
o VODVSBHFQFMWJFOFUMPNCPBPSUJRVFJOGSBSÏOBM
o BWFDCJPQTJFTFUDZUPMPHJFQÏSJUPOÏBMFT
t DIJNJPUIÏSBQJFø  FMMF QFVU ÐUSF BEKVWBOUF PV OÏPBEKVWBOUF TJ JNQPTTJCJMJUÏ EF SÏTFDUJPO DPNQMÒUF
JOJUJBMF

Le suivi EFT QBUJFOUFT FTU FTTFOUJFMMFNFOU DMJOJRVF FU CJPMPHJRVF EPTBHF EFT NBSRVFVST JOJUJBMFNFOU 171
ÏMFWÏT

Le bilan oncogénétique a sa place pour tout carcinome ovarien séreux de haut grade, quel que

Corrigés
soit l'âge.
7KLVSDJHLQWHQWLRQDOO\OHIWEODQN
4
CHAPITRE

4
Questions isolées corrigées
QI 1 QI 7
Réponse : A, B, E. 3ÏQPOTFø" # $ % &
Commentaire : $PNNFOUBJSFøMhBTQFDUFOEPVCMFCVMMFFTUDBSBDUÏSJT
t $ø  -B TÏSPMPHJF 7*) FTU QSPQPTÏF NBJT OPO UJRVFEFMhBUSÏTJFEVPEÏOBMF
PCMJHBUPJSF
t %ø$hFTUFODBTEhJNNVOJUÏOPOBDRVJTF DhFTUËEJSF
EF TÏSPMPHJF OÏHBUJWF
 RVF MB TVSWFJMMBODF EPJU ÐUSF
NFOTVFMMF QI 8
Réponse : A, C.
$PNNFOUBJSFø  MhBNOJPDFOUÒTF FTU SÏBMJTBCMF TFVMF
QI 2 NFOUBQSÒTø4"FUøTFNBJOFTBQSÒTMFEJBHOPTUJDEF
TÏSPDPOWFSTJPO
3ÏQPOTFø# % &
Commentaire :
t "ø-BDPOTVMUBUJPOTQÏDJBMJTÏFEPJUDPNNFODFSBV
EÏCVUEVUSPJTJÒNFUSJNFTUSF DhFTUËEJSFËQBSUJSEV QI 9
7e mois. 3ÏQPOTFø# % &
t $ø'BVYø&ODBTEFQPSUBHFEFTUSFQUPDPRVF# VOF 173
BOUJCJPUIÏSBQJF QSPQIZMBDUJRVF QBS BNPYJDJMMJOF

EFWSBÐUSFNJTFFOQMBDFEÒTMFEÏCVUEVUSBWBJM

Corrigés
t %ø2VFMMFRVFTPJUMBSÏHJPO ZDPNQSJTFOTPMFJMMÏF QI 10
3ÏQPOTFø" % &
$PNNFOUBJSFøMFT"7,TPOUDPOUSFJOEJRVÏTQFOEBOU
QI 3 MBHSPTTFTTF SJTRVFUÏSBUPHÒOF
*MGBVUGBJSFVOSFMBJT
3ÏQPOTFø# $ % QBS)#1.ËEPTFDVSBUJWFFOMhBCTFODFEhJOTVGGJTBODF
Commentaire : SÏOBMF-hBSSÐUEFTDPSUJDPÕEFTFUEFTBOUJQBMVEÏFOTEF
t "ø0OQBSMFEFQSÏÏDMBNQTJFËQBSUJSEFø4" TZOUIÒTF FYQPTF MB QBUJFOUF Ë EFT QPVTTÏFT MVQJRVFT
t &ø-hÏDMBNQTJF DSJTFDPOWVMTJWFUPOJDPDMPOJRVF FTU HSBWFT QPVWBOU DPNQMJRVFS MB HSPTTFTTF -B CBMBODF
VOFDPNQMJDBUJPOEFMBQSÏÏDMBNQTJF CÏOÏGJDFSJTRVFFTUEÏGBWPSBCMF

QI 4 QI 11
3ÏQPOTFø$ % 3ÏQPOTFø" $ &TPOUGBVTTFT
Commentaire : $PNNFOUBJSFø  UPVT MFT DPNQPTBOUT EF MB DJHBSFUUF
t "ø  6OF QSFTTJPO BSUÏSJFMMF TZTUPMJRVF TVQÏSJFVSF Ë TPOUOPDJGTFUQBTTFOUMBCBSSJÒSFQMBDFOUBJSF
ø NNø )H FUPV VOF QSFTTJPO BSUÏSJFMMF EJBTUP
MJRVFTVQÏSJFVSFËøNNø)H
t #ø6OFQSPUÏJOVSJFTVQÏSJFVSFËøHøIFVSFT QI 12
Réponse : A, B, E.

QI 5
3ÏQPOTFø" # $ % & QI 13
Réponse : A.
$PNNFOUBJSFø  MB WBDDJOBUJPO BOUJHSJQQBMF FTU ÏHB
QI 6 MFNFOU BVUPSJTÏF FU SFDPNNBOEÏF QPVS UPVUFT MFT
3ÏQPOTFø" $ % & GFNNFTFODFJOUFTFOMhBCTFODFEhBMMFSHJFEPDVNFOUÏF

Gynécologie-Obstétrique
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Questions isolées corrigées

QI 14 t "ø-FT*&$TPOUBTTPDJÏTËVOFUPYJDJUÏSÏOBMFQBS
GPJTJSSÏWFSTJCMF PMJHPBOBNOJPT
FUVOFNBMGPSNB
3ÏQPOTFø# % &
UJPOEFMBWPßUFEVDSÉOF
t $ø  -FT "*/4 TPOU SFTQPOTBCMFT EhVOF GFSNFUVSF
QSÏDPDFEVDBOBMBSUÏSJFMSFTQPOTBCMFEhVOF)5"1
QI 15 t %ø  -FT UÏUSBDZDMJOFT TPOU MhVO EFT DJOR BOUJCJP
3ÏQPOTFø" $ % & UJRVFT DPOUSFJOEJRVÏT DIF[ MB GFNNF FODFJOUF
TVMGBNJEFT RVJOPMPOFT BNJOPTJEFT UÏUSBDZDMJOFT 
QIÏOJDPMÏT
 *MT DPMPSFOU MFT EFOUT EF MBJU ‰ø FGGFU
QI 16 RVJTFNCMFEÏSJTPJSFNBJTCPOy
3ÏQPOTFø% t &ø-FT"7,TPOUDPOUSFJOEJRVÏTBVUSPJTJÒNFUSJ
$PNNFOUBJSFøMFTJHOFEF'BSBCFVGQFSNFUEhÏWBMVFS NFTUSFQPVSMFSJTRVFIÏNPSSBHJRVF
MhFOHBHFNFOU EV G”UVT -hBVUSF TJHOF QPVS ÏWBMVFS
MhFOHBHFNFOUFTUMFTJHOFEF%FNFMJO%BOTMFTEFVY
DBT  PO JOUSPEVJU MhJOEFY PV EFVY EPJHUT
 QFSQFOEJ QI 20
DVMBJSFNFOUËMBTZNQIZTF4hJMTWJFOOFOUCVUFSTVSMB
Réponse : A, C.
UÐUFG”UBMF FMMFFTUFOHBHÏF
Commentaire :
t "ø$hFTUMBGPOUBOFMMFQPTUÏSJFVSFMFMBNCEB DFMMF
t #ø  -B NBMBEJF UISPNCPFNCPMJRVF WFJOFVTF OhFTU
RVJFTUQFSÎVFMFQMVTGBDJMFNFOUBVDPVSTEVTVJWJ
VOF DPOUSFJOEJDBUJPO BVY QSPHFTUBUJGT RVF TJ FMMF
EFUSBWBJMFUEPOOFMBWBSJÏUÏEFMhFOGBOU
MBGPOUB
FTUBDUJWF
OFMMFBOUÏSJFVSFFTUOPNNÏFCSFHNB
t &ø  -hBMMBJUFNFOU OhFTU QBT VOF DPOUSFJOEJDBUJPO 
t #ø-BWBSJÏUÏEFEÏHBHFNFOUMBQMVTGSÏRVFOUFFTU
OÏBONPJOTJMGBVUQSÏWFOJSMBQBUJFOUFRVFMBNPO
Mh01 DhFTUMhFOHBHFNFOURVJTFGBJUFO0*("
UÏFMBJUFVTFFTUSBMFOUJFJOJUJBMFNFOUFURVhFMMFEPJU
t $ø  $hFTU MF TDPSF EF .BHOJO RVJ QFSNFU EhBWPJS
TUJNVMFS TPO TFJO BV NBYJNVN FO HÏOÏSBM  MB
VOF ÏWBMVBUJPO EFT EJNFOTJPOT EV CBTTJOø  USBOT
DPOUSBDFQUJPOFTUEÏCVUÏË+EFMhBDDPVDIFNFOU

WFSTFNÏEJBO+øQSPNPOUPSÏUSPQVCJFOMBWBMFVS
FTUDPSSFDUFTJ>øøNN
t &ø-FQMVTHSBOEEJBNÒUSFEVCBTTJOFTUMFUSBOT
174 WFSTFNBYJNVN‰øDPNNFTPOOPNMhJOEJRVF QI 21
Réponse : A, B, E.
$PNNFOUBJSFø  MB EPVMFVS Ë MB NPCJMJTBUJPO VUÏSJOF
QI 17 USBEVJUMBQSÏTFODFEhVOÏQBODIFNFOU EhVOFJOGMBN
Réponse : E. NBUJPOyCSFGVOFJSSJUBUJPOEVQÏSJUPJOF
Commentaire : t $ø-FGJCSPNFOhFTUQBTEPVMPVSFVYFOEFIPSTEhVO
t "ø  $hFTU MF CPVDIPO NVRVFVY RVF QFSEFOU MFT ÏQJTPEFEFOÏDSPCJPTFBTFQUJRVF
QBSUVSJFOUFT t %ø  -hFOEPNÏUSJPTF OhFTU QBT EPVMPVSFVTF BV 57
t #ø  -FT DPOUSBDUJPOT EF EÏCVU EF USBWBJM TPOU NBJTEPOOFEFTOPEVMFTJOEVSBUJPOTEFTMJHBNFOUT
SÏHVMJÒSFT VUÏSPTBDSÏTQFSNFUUBOUMFEJBHOPTUJD
t $ø-BSVQUVSFEFMBQPDIFEFTFBVYQFVUTFGBJSFË
UPVUNPNFOU"WBOUMFUSBWBJM FMMFFTUQSÏNBUVSÏF
&MMFQFVUÐUSFTQPOUBOÏFPVBSUJGJDJFMMF QI 22
t %ø  -B DPVSCF EF 'SJFENBO EÏDSJU MB EJMBUBUJPO Réponse : E.
DFSWJDBMF BV DPVST EV UFNQT &MMF FTU TJOVTPÕEBMF $PNNFOUBJSFø  DhFTU GSVTUSBOU NBJT DIF[ VOF BEVMUF
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Commentaire :
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Commentaire : NFOUQBSEFVYJOKFDUJPOT
Questions isolées corrigées 4
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Réponse : B, C.
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Commentaire :
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QI 26 VOTJHOFEFTÏWÏSJUÏ

Corrigés
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Réponse : C, E.
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Commentaire :
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QI 27
3ÏQPOTFø" # ø%
Commentaire : QI 33
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SJTRVFEPODQBTMFUSBJUFNFOUTVCTUJUVUJG Commentaire :
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Réponse : B.
Commentaire :
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Questions isolées corrigées

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Réponse : A.
CSBOFT MJRVJEFUFJOUÏPVQVSVMFOU
FUVOFUBDIZDBSEJF
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QI 45
QI 35 Réponse : B, E.
3ÏQPOTFø" # ø%
Commentaire :
t #ø-FSJTRVFEhFNCSZPG”UPQBUIJFTÏWÒSFEJNJOVF QI 46
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 QI 48
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QI 49
3ÏQPOTFø" # $ % &
QI 36
Réponse : B, C, E.
QI 50
176 3ÏQPOTFø$ % &
QI 37
Réponse : B.
Commentaire : QI 51
t &ø$FOhFTUQBTVONPZFODPOUSBDFQUJG 3ÏQPOTFø$ ø%

QI 38 QI 52
Réponse : C. 3ÏQPOTFø" # $ ø%

QI 39 QI 53
3ÏQPOTFø" ø$TPOUGBVTTFT 3ÏQPOTF" # $ % &

QI 40 QI 54
Réponse : A, C, E. Réponse : C, E.

QI 41 QI 55
Réponse : B, E. Réponse : A, E.

QI 42 QI 56
3ÏQPOTFø" $ ø% Réponse : B.

QI 43 QI 57
3ÏQPOTFø" $ % & Réponse : A.
Questions isolées corrigées 4
QI 58 QI 68
3ÏQPOTFø% 3ÏQPOTFø" % &

QI 59 QI 69
Réponse : C.
Réponse : A, B, C.

QI 60
Réponse : E. QI 70
Réponse : A, B, C, E.

QI 61
Réponse : A, C, E. QI 71
$PNNFOUBJSFøMBDPOUSBDFQUJPOEJNJOVFMFSJTRVFEF Réponse : A, C, E.
TVSWFOVFEhVOFHSPTTFTTFEPODEF(&6

QI 62 QI 72
3ÏQPOTFø" $ % & Réponse : A.
$PNNFOUBJSFø  MFT GBDUFVST EF SJTRVF EF QSPMBQTVT
QFMWJFOTPOUMFTTVJWBOUTø
t GBDUFVST EF SJTRVF DPOTUJUVUJPOOFMT BOBUPNJRVFT  QI 73
FUIOJRVFT IÏSÏEJUBJSFTFUUJTTVMBJSFT
 3ÏQPOTFø" ø%
t GBDUFVSTEFSJTRVFBDRVJT PCÏTJUÏ FGGPSUTPVBDUJ
WJUÏTQPSUJWFJNQPSUBOUT DPOTUJQBUJPO QBUIPMPHJFT
CSPODIPQVMNPOBJSFT  WJFJMMJTTFNFOU FU DBSFODF
IPSNPOBMF

QI 74
t GBDUFVSTEFSJTRVFHZOÏDPPCTUÏUSJDBVY HSPTTFTTF  3ÏQPOTFø% 177
BDDPVDIFNFOU DIJSVSHJFQFMWJFOOF


Corrigés
QI 75
QI 63 Réponse : A, C.
Réponse : A, C.
Commentaire :
t BOUJDPOWVMTJWBOUT  BOUJUVCFSDVMFVY  HSJTÏPGVMWJOF  QI 76
NJMMFQFSUVJT BOUJQSPUÏBTFTQSÏTFOUFOUEFTJOUFSBD
Réponse : B.
UJPOTNÏEJDBNFOUFVTFTBWFDMFT”TUSPQSPHFTUBUJGT
t JOIJCJUFVST OVDMÏPTJEJRVFT EF MB USBOTDSJQUBTF
SÏWFSTFFUBDJEFWBMQSPÕRVFOhPOUQBTEhJOUFSBDUJPOT
NÏEJDBNFOUFVTFTBWFDMFT”TUSPQSPHFTUBUJGT QI 77
3ÏQPOTFø" $ % &

QI 64
3ÏQPOTFø# $ ø% QI 78
Réponse : A, B, C.

QI 65
3ÏQPOTFø" # $ % & QI 79
Réponse : B, C.

QI 66
3ÏQPOTFø" $ ø% QI 80
$PNNFOUBJSFøEÏGJOJUJPOTJOEJTQFOTBCMFTËDPOOBÔUSF 3ÏQPOTFø" % &

QI 67 QI 81
3ÏQPOTFø" $ % & 3ÏQPOTFø# % &
Questions isolées corrigées

QI 82 QI 96
3ÏQPOTFø" # ø% Réponse : B, E.

QI 83 QI 97
Réponse : B, C. 3ÏQPOTFø" % &

QI 84 QI 98
Réponse : B, C, E.
3ÏQPOTFø# % &

QI 85
QI 99
Réponse : C.