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Procédure Pénale

Généralité:

La procédure pénale a pour objet la recherche et la constatation des


infractions, le rassemblement des preuves de l'existence des infractions
et de la culpabilité de leurs auteurs, ainsi que du jugement des
personnes poursuivies.

La procédure pénale a une importance capitale pour la société car elle


permet d'appliquer le droit pénal général et le droit pénal spécial. Elle
est également importante pour la société et l'individu considérer à tort
ou à raison comme étant l'auteur, car si elle doit permettre de
poursuivre et de juger le coupable, elle doit empêcher aussi qu'un
innocent soit injustement poursuivi et condamné . Il existe et s'oppose
deux (2) types de procédure :

- La procédure de type accusatoire qui privilégie l'intérêt individuel, qu'il


s'agit d'une procédure orale, publique et contradictoire

-La procédure de type incusatoire qui privilégie l'intérêt social, il s'agit


d'une procédure écrite, secrète et non contradictoire

Le code de procédure pénale du Niger c'est inspiré du code de procédure


français. La procédure pénale qu'il a instauré présente un caractère
mixte car elle consigne la nécessité de la répression à la protection de la
liberté individuelle

Consigne :Étudier les sources de la procédure pénale

1)Déterminer les différents sources de la procédure pénale

2)Analyser chacune des sources de la procédure pénale


Consigne 2 Étudier le ministère public

1)Qui est le ministère public?

2)Quelles sont les caractéristiques du ministère public, Analyser chacune


des caractéristiques

3)Relever et d'écrire les attributions du ministère public art 30 à 47 du


code de la procédure pénale du Niger

Tire 1: les actions qui naissent de l'infraction : action publique et action


civile

I) Notion de l'action publique et de l'action civile

Toute infraction de la loi pénale ( crime, délit ou même une


contravention ) donne naissance contre son auteur une action appelé
action publique. Cette action qui a pour but la répression de l'atteinte
porté à l'ordre social et a pour objet l'application d'une peine ou d'une
mesure de sureté au délinquants appartenant à la société. Elle tend
donc a satisfaire l'intérêt public.

L'action publique est mise en mouvement et exercée par les magistrats


nommé par le pouvoir exécutif au nom de la société contre l'auteur de
l'infraction et tendant à le faire condamné à une peine ou à une mesure
de sureté.

L'action civile est l'action en dommages- intérêt introduite par la victime


ou ses ayants droit enfin d'obtenir de l'auteur de l'infraction la
réparation du dommage causé par celle ci. Cette action peut
naturellement exister séparément de l'action pénal
Ainsi si l'objet du procès pénal est essentiellement l'action publique,
l'action civile, elle a pour fondement la réparation du préjudice causé à
la victime

II) Différence de l'action publique et l'action civile

La première différence se situe au niveau des buts. L'action publique


tend à la répression du trouble social, à la sanction de la violation du
droit pénal. Alors que l'action civile tend à la réparation des dommages
causés à la victime

La seconde différence se situe dans ces caractères, l'action publique est


essentiellement d'ordre public et n'est pas susceptible de renonciation
alors que l'action civile est d'ordre privé, appartient donc à la victime
qui peut y renoncer

Le troisième niveau de différence se situe dans les fondements. L'action


publique repose toujours sur les textes précis par la loi pénale alors que
l'action civile repose toujours sur les dispositions de l'article 1382 du
code civil

Enfin un dernier niveau de différence porte sur les parties à l'action. Le


demandeur de l'action publique est le ministère public alors que celui de
l'action civile est la victime ou ses héritiers. Le défendeur à l'action
publique est exclusivement l'auteur, éventuellement le coauteur, le
complice alors que ceux de l'action civile sont les héritiers ou les
personnes civilement responsable

III) Interférences de l'action publique et de l'action civile

Bien que distincte l'une de l'autre l'action publique et l'action civile


naissent toute deux du même fait infractionnel. Il en découle certaines
interférences. L'action civile qui ne peut normalement être jugé que par
les tribunaux civils peut l'être par les tribunaux répressifs
accessoirement à l'action publique. Par ailleurs lorsque la partie civile
exerce son action civile devant les tribunaux répressifs elle peut par la....
Mais sous certaines conditions entraîner par la mise en œuvre de
l'action publique.

IV) Prééminence de l'action publique

Elle se manifeste par deux règles importantes :

La première est dite l'autorité de la chose jugé au criminel, qui signifie


que si l'action publique et l'action civile sont jugé par des tribunaux
différents, la chose jugée sur l'action ne peut être contredite par le
tribunal civil qui statue sur l'action civile.

La seconde règles est formulé sous l'expression suivante " le criminel


tient le civil en état" selon cette formule le juge civil est obligé de
surseoir jusqu'a c'est que le juge répressif rend sa décision sur l'action
publique.

Chapitre 1: L'action publique

L'action publique est celle intenté devant les tribunaux répressifs par le
ministère public au nom de la société dans le but de réprimer le trouble
social par l'application d'une peine ou d'une mesure de sureté à l'auteur
de l'infraction. L'action publique appartient à la société et à elle seule.

Section 1 : L'exercice de l'action publique

Paragraphe 1: Le sujet de l'action publique


Pour connaître le sujet de l'action publique il faut savoir contre qui elle
peut être exercés ( sujet passif ) et qui peut l'exercer ( sujet actif )

A) Le sujet passif de l'action publique

L'action publique ayant pour objet l'application d'une peine ne peut être
dirigé que contre l'auteur, éventuellement le coauteur et le complice
présumé de l'infraction. Seul l'auteur du trouble social ou son complice
jouent le rôle passif de l'exercice l'action publique. En effet le principe de
la responsabilité pénale individuelle et celui de la personnalité... des
peines s'opposent à c'est que l'action publique soit intenté contre les
personnes qui ne sont que civilement responsable du délinquant.

L'action publique ne se conçoit pas ainsi contre les héritiers du


délinquant. Le prévenu vient à décéder avant la fin des poursuites,
l'action publique s'éteint.

B) Le sujet actif de l'action publique

L'action publique ayant pour but de réprimer un trouble social


appartient à la société. Dès lors c'est le ministère public, représentant
cette société et les fonctionnaires de certains administrations ( la
douane, les eaux et forets, les agents des impôts...) qui peuvent exercer
l'action publique. Il faut préciser que la mise en mouvement ne constitue
pas le seul prérogatif du ministère public, elle appartient également à
la victime de l'infraction. En effet la victime peut mettre en mouvement
l'action publique en déposant une plainte avec constitution de partie
civile entre les mains du juge d'instruction ( demande de réparation)

a) Le ministère public
L'exercice de l'action publique appartient au ministère public ( voir
article 1 et 30 à 37 du CPP ) Le ministère public désigne l'ensemble des
magistrats chargés par la société d'exercer l'action publique. Il est
défendeur du corps social tout entier. Il est représenté auprès de toutes
les juridictions répressives et assiste au débat des juridictions ( voir plus
aux articles 30 à 45 du CPP)

L'ensemble des membres du ministère public attaché à une même


juridiction constituent le parquet.

1) Les caractères du ministère public

Quatre traits caractérise le ministère public : la subordination


hiérarchique, l'indivisibilité, l'irresponsabilité et l'indépendance

- La subordination hiérarchique

Alors que les magistrats du siège sont indépendants du pouvoir public


les membres du ministère public sont subordonnée au ministre de la
justice, cette subordination est clairement affirmer par l'article 35 du
procédure pénale qui dispose << le ministre de la justice peut dénoncer
au procureur général les infraction à la loi pénale dont il a connaissance,
lui enjoindre d'engager ou de faire engager des poursuites ou de saisir
la juridiction compétente de tel réquisition écrite que le ministre juge
opportune >> Le procureur général près de la cour d'appel est le chef
hiérarchique de tous les membres du ministère public dans le ressort de
la cour d'appel cf article 36 du cpp, il donc sous son autorité le parquet
de la cour, le parquet des tribunaux d'arrondissement communaux et
ceux des tribunaux d'instance, dans les tribunaux de grande instance
chaque procureur général a sous son autorité l'alinéa 2 de l'art 36
précise< alegard de ces magistrat il a les mêmes prérogatives que celle
reconnu au ministre de la justice à l'article précédent>>

Cette double subordination hiérarchique tend vis à vis du garde des


seaux que des chefs de parquet à pour sanction l'ammovibilité à la
différence des juges du siège qui sont inamovible, les magistrats du
ministère public peuvent être déplacés ou révoqué par le garde des
sceaux

- Indépendance

Les magistrats du ministère public sont indépendants vis à vis des


magistrats du siège , dépendant du pouvoir exécutif, ils n'ont pas
d'ordre à recevoir du pouvoir judiciaire, ils sont également indépendants
de la partie lésée

- L' indivisibilité

Les magistrats de même parquet sont juridiquement considérer comme


ne faisant qu'une et même personne, il s'en suit que celui qui agit ou
parle est considéré comme agissant engissant et parlant au nom du
parquet tout en tier, il est tenu de prendre des réquisitions écrite
conforme aux instructions qui lui sont donné mais il peut développer
librement des observations orale qu'il croit convenable au bien de la
justice c'est sens de l'adage ( la plume est seve et la parole est libre)

- L'irresponsabilité

L'irresponsabilité du ministère public signifie que lorsqu'il à intenté une


action à tord et qu'il succombe ou lorsqu'il commet quelques fautes, il
ne peut être condamné au frais des justices ni à des dommages et
intérêts
L'irrequisibilité

Le ministère public étant parti prenant au procès pénal, il ne peut être


requisé par les personnes qu'il poursuit, c'est une règle fondamentale
qu'un plaideurs ne peut requisé son adversaire

2) la victime

La victime est la 3e partie que l'on peut rencontrer dans le procès pénal
car si sa présence est fréquente elle n'est pas générale, c'est la personne
lésée dans ces intérêts par la commission d'une infraction et la loi lui
reconnaît la possibilité de porter devant la juridiction pénale son action
civile en réparation du dommage subi (art3) pour pouvoir ce porter
partie civile , il faut avoir été lésé par l'infraction, il faut aussi que le
préjudice subit soit actuel, personnel et direct

Paragraphe 2: Les modes d'exercices de l'action publique

Le ministère public avisé d'une infraction dispose d'un choix, il s'agit du


principe de l'opportunité ( article ) il peut n'est pas déclancher la
poursuite, il opére ainsi un classement sans suite, il peut à l'inverse
déclancher la poursuite et mettre ainsi en mouvement l'action publique

Pour mettre en mouvement l'action publique, le ministère public dispose


de 4 procédé : la citation directe, le réquisitoire enfin d'informer , la
procédure du crime et du délit et enfin la comparution sur
reconnaissance préalable de comparution de la culpabilité ( le plaidé
coupable)

A)La citation directe

C'est l'acte par lequel le ministère public assigne le prévenu à


comparaître devant le tribunal, elle est délivré à la requête du ministère
public et de toute administration qui y est également habilité ( art 547)
la citation délaissé par voie d'huissier doit comporter certains mentions :
elle doit énoncé les faits poursuivie et visé les textes qui le recrime, elle
doit indiqué le tribunal saisi, le lieu l'heure et la date de l'audience et
précisé la qualité du prévenu qui est civilement responsable ou de
temoin de la personne civile. Si elle est délivré à la requête de la partie
civile, elle mentionne le nom, prénom, profession et domicile réelle de
celle ci

Réquisitoire ou enfin d'informer ou le réquisitoire introductif

Le réquisitoire introductif en est l'acte par le quel le ministère public


requiert le juge d'instruction d'ouvrir une information contre une
personne désignée ou contre un inconnu que le juge d'instruction aura
pour mission d'identifier, le réquisitoire introductif doit indiqué les faits
et la qualification des faits sur les qu'elles portent l'information le nom
et le prénom de l'auteur de ces faits s'il est connu si non il est redit
contre X. le réquisitoire introductif est obligatoire pour les crimes , il est
facultatif en matière de délit.

C ) La procédure en cas de crime et de délit flagrant

La procédure en cas de délit flagrant ( art 374-379) en cas de délit


flagrant puni d'une peine d'emprisonnement, la personne après avoir
été interrogé sur son identité et sur les faits qui lui son reprocher est
traduite sur le champs à l'audience du tribunal : c'est la comparution
immédiate. Si ce jour là il n'est point tenu d'audience, le prévenu est
déférer à l'audience du lendemain cf art 375. S'il n'est pas possible le
procureur de la République sera alors tenu dans l'immédiat de procéder
au réquisitoire introductif et saisir le juge d'instruction. La personne
ainsi défere dans les conditions si dessous décrit peut réclamer un délai
de 3 jours pour réfléchir ( 375 à 379)

- Procédure en cas de crime flagrant

En cas de crime flagrant le procureur de la République, après avoir


interrogé le mis en cause transmet le dossier au procureur général qui
peut a son tour saisi directement la chambre d'accusation ou renvoyer
le dossier au procureur de la République pour l'ouverture d'une
information mais le ministère public ou la victime qui veut mettre en
mouvement l'action publique peut se heurter à certains obstacles qui
empêche définitivement d'engager la dite action, il en est ainsi en cas
d'extension de la ...

D- la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de


culpabilité :

Communément appelées plaidé coupable la comparution sur


reconnaissance préalable de culpabilité est une variante de la
composition pénale c'est un accord du parquet poursuivant et de la
personne poursuivie sur la personne poursuivie qui ne peut excéder la
moitié de la peine encourus, cet accord fait l'objet d'une ommologation
par le président du tribunal ou le juge délégué par lui. L'intéressé
dispose d'un délai de 3 jour pour faire connaître sa décision et à droit à
être assisté par un avocat ( art 379-1 à 379-10)

Il faut distinguées les causes de l'extension de l'action publique de celle


qui qui sont connus à celle ci et à l'action civile

parag1 les causes d'extension propres à l'action publique.

Consigne Étudier les causes de l'extension de l'action civile


1)Déterminer les causes de l'extension de l'action civile

2)Analyser chacune des causes de l'extension de l'action civile

3)Rappeller et décrire les causes de l'extension communes à l'action


publique et à l'action civile

A- la citation

il faut distinguer les cause d'extension propre de l'action publique de


celle qui sont commises à celle ci et a l'action civile.

étudier les cause d'extension de l'action publique

déterminer les causes d'extension de l'action publique

2- Annalyser chacune des causes de l'action publique

rappeller et decriver les cause d'extension commune à l'action publique


et à l'action civile

les cause d'extension particulier à l'action publique sont le décès de


l'auteur a l'infraction, l'amnéstie , l'abrogation de loi pénale, et sous
réserve des précisions la tr...

A- la mort de l'auteur

au termes de l'article 6 du cpn le décès de l'auteur de l'infraction éteint


l'action publique en raison du principe de la personnalité de la sanction
pénale posé par l'art 41 du cpn.

B- l'amnistie
elle est une cause d'extension prévu par l'article 6 du cpn , l'action
publique ne peut plus en effet être exercée car l'amnéstie fait
disparaitre rétroactivement l'infraction et par conséquent l'élément
légal de celle ci. lorsque l'amnéstie intervient la condamnation ....elle
étaient l'action publique

C-l'abrogation de la loi

lorsque la loi pénale qui prévoit une incriminations est abrogé , l'AP ne
peut alors plus être exercée . le fait ne constitue en effet plus une
infraction pénale .il ne plus incriminé pour l'avenir ,il nees plus
également pour le passé en vertu de l'effet immédiat des loi pénale plus
douces. exceptionnellement, le législateur peut décider que ccte
abrogation ne jouera que pour l'avenir.

D- la transaction elle n'est pas en principe possible pour la simple raison


que l'action publique est d'ordre public. toutes fois l'article 6 du cpn a
rappelé cette possibilité exceptionnel dans certaines matières où une
transaction avec l'administration peut mettre fin au poursuite

E- le retrait de la plainte: juridiquement le retrait de la pleine est


indifférente ......toute fois le dernier alinéa de l'article 6 cpn admet que
l'action publique puisse s'éteindre en cas de retrait de la plainte lorsque
celle-ci est une condition nécessaire de

parga2 les cause commune à l'extension

il s'agit de la prescription et de la chose jugée .

A- le prescription
elle suppose que l'auteur de l'infraction n'a pas été poursuivi , il ne
pourra plus l'être l'orque l'inaction de la société se prolonge au delà
d'un certain temps . le de prestations est de 10 ans pour les crimes ,
3ans pour les délits et 1 ans pour les contraventions . toute fois il faut
mettre ... notamment les crimes contre l'humanité et les crimes de
génocide qui sont ar....

A l'inverse la prescription de l'action publique se redousir sensiblement


dans les cas où la longue mondiale nuirait à la paix sociale, example
l'infraction commise par la voie de presse se prescrit aubout de trois
mois

B- la chose jugée.

il y'a chose jugée lorsque les fait reporocher à la personne poursuivi ont
donné lieu à une poursuite qui à été donné lieu a une ....où lorsque les
parties ont laissé on laissé les delai impartis. la décision qui a autorité
de la chose jugée éteint l'action publique et aucune pouissuite pénal 'e
peut plus être intention raison des même faits même sur une
qualification différentes .

il existe toutefois des exceptions , en effet lorsque la juridiction civile qui


à été saisi par la victime est incompétente dans ce cas là victime peut
porter son action civile devant la juridiction compétente . de même
lorsque le ministère public à exercer l'action publique avant que la
juridiction civile est rendu un jugement sur le fond , l'action civile pourra
être exercée devant la juridiction répressive accessoirement à l'action
publique.

parga1: l'option ouverte à la victime


La possibilité offerte à la partie lésée de porter son action devant le juge
répressive se justifie d'abord du point de vue économique, il est plus
facile pour la victime d'intervenir dans le procès pénal que d'engager un
procès distingue pour la défense de ces intérêts civils et le tribunal pénal
connaissant bien les faits peut statuer sur ces derniers. Ensuite notre
voie consacre l'unité de la justice pénal et de la justice civile, il est donc
sans inconvénients que le juge pénal se prononce sur les intérêts civils.
En fin la partie lésée pourras profiter directement des preuves recueilli
par le ministère public

Paragraphe 2: l'exercice de l'action civile par la voie civile

Deux situations ce présente a ce niveau : l'exercice de l'action civile sans


interférences pénal et l'exercice civile avec l'interférence pénal.

S'agissant de l'exercice civile sans interférences pénal c'est la situation


dans laquelle, le ministère public appréciant l'opportunité des
poursuites a classé sans suite et la victime qui ne peut pas courir le
risque d'une plainte avec constitution des parties civiles s'adresse à la
juridiction civile en se fondant sur le délit civil. Il n'existe alors aucune
interférences entre l'action pénal et l'action civile qui n'obéit d'ailleurs
au seul règle de droit civil. Quand à l'exercice de l'action civile sans
interférences pénal c'est la situation dans laquelle le ministère public
choisit d'exercer l'action publique, 3 hypothèses peuvent se présenter
alors:

- L'action publique est déjà jugée : dans ce cas le juge civil ne pourra
jamais contredire la décision du juge pénal c'est la règle de l'autorité de
la chose jugé au pénal sur le civil
- L'action publique n'est pas encore juger mais déjà engagé et la
juridiction n'a pas encore rendu sa décision : dans ce cas là juridiction
civile doit sursoir à statuer jusqu'à c'est que la juridiction pénale ait
rendu sa décision c'est la règle du criminel tien le civil en état (art 4
alinéa 2)

- L'action publique est exercée mais après que la juridiction civile a


rendu sa décision dans ce cas le criminel ne peut tenir le civil en état
mais la chose jugé au civil ne dispose d'aucune autorité sur le criminel

Paragraphe 3: exercice de l'action

L'action civile s'exerce devant le.... lorsque la victime ce constitue partie


civile, la constitution de partie s'effectue à titre principal avant la mise
en mouvement de l'action civile soit à titres accessoire après la mise en
mouvement de l'action civile, dans ce dernier cas on parle aussi d'une
constitution de partie civil par une intervention . L'intervention se
produit au cours de l'instruction préparatoire ou devant la juridiction de
jugement avant que les réquisitions du ministère public sur le fond ne
soit présenter

A) forme de la constitution du partie civile

La constitution de partie civile peut se produire à titre principal avant la


mise en mouvement du ministère public ou a titre accessoire après la
mise en mouvement du ministère public

- la constitution du partie civile à titre principal : quand le ministère


public refuse d'exercer l'action publique, la victime peut déclancher elle
même et obtenir par la même la réparation de son dommage. Elle peut
se faire par la citation directe ou par une plainte avec constitution de
partie civile
- la constitution de partie civile à titre accessoire : elle intervient après la
mise en mouvement de l'action publique par le ministère public, on
parle alors d'une constitution de partie civile par intervention. Cette
intervention peut se produire au cour de l'instruction ou devant la
juridiction de jugement avant que les réquisitions du ministère public
sur le fond ne soit présenter

B) conséquences de la constitution de partie civile

La constitution de partie civile à plusieurs conséquences :

- si la constitution est faite à titre principal elle met en mouvement


l'action publique

- la constitution de partie civile entraîne aussi l'acquisition de la qualité


des parties au procès pénal ainsi la partie civile peut demander au juge
d'instruction l'accomplissement de certains actes d'investigation et
provoqué l'annulation d'acte civile

Section 3: l'extension de l'action civile

Les causes de suspension et d'interruption

Il s'agit de la prescription et de la chose jugé ( étudier dans la section 2


du chapître 1 consacrée au cause d'extensions commis à l'action
publique et à l'action civile) de l'acquiescement

l'acquiescement est le fait pour la victime de laissé écoulée le delài


d'une voie de recours sans l'exercer .

La renonciation est une déclaration expresse de la victime de n'est pas


réclamé des dommages qu'elle a subit du fait de l'infraction

Titre la police judiciaire et l'instruction préparatoire


La police judiciaire et l'instruction préparatoire ont une pénalité
commune : l'une et l'autre travaillent à la recherche des preuves de
l'infraction mais la police judiciaire a parmi ses missions celles de
rechercher les preuves avant la mise en mouvement de l'action publique
tandis que l'instruction préparatoire par hypothèse ne commence
qu'après la mise en mouvement de l'action publique. l'étude de la police
judiciaire et de l'instruction préparatoire sera précédée de celle des
règles générale de preuves

Chapitre1 les preuves

La procédure pénale différent sensiblement de la procédure civile

Dans le procès civile, le demandeur a la charge de la preuve et le


défendeur n'a rien à faire tend que celle ci n'est pas reporté. Le juge
attend objectivement le résultat de ses efforts. Dans le procès pénal au
contraire c'est la partie poursuivante qui doit rechercher et rapporté la
preuve de la responsabilité du prévenu. Aussi le juge collabore
activement à la recherche des éléments qui établirons sa conviction et le
défendeur doit se justifier encore qu'en principe il bénéficie de la
présomption d'innocence. Si en droit civil il existe une sorte de hiérarchie
des preuves dont certains ont un caractère déterminant , il n'en est
aucunement en droit pénal ou le juge peut fonder sa conviction sur des
indices et négligé des écrits ou des témoignages. En fin la manière de ce
procurer les preuves en procédure pénale n'est pas entièrement libre,
les preuves doivent être obtenue suivant une procédure que la loi
règlemente et cette procédure vise à assurer l'efficacité de la preuve et
éviter les éventuelles avis qui pourrait résulter des investigations

Il faut distinguées selon la phase d'investigation :


- dans la phase policiere la recherche des preuves est secrete et non
contradictoire

-dans la phase de l'instruction préparatoire la recherche des preuves est


encore de manière secrete et non contradictoire mais dans une moindre
mesure

- dans la phase de jugement, il s'agit d'apprécier la force convainquante


des preuves et la discussion de se preuves donné lieu à un débat pénal
public et contradictoire

Pour élucider les conséquences d'une infraction, on peut se référant à


des personnes en les questionant ( aveu et témoignage) ou au
objet( constatations matierielle, présomption ou Indice)

Il ya enfin un mode intermédiaire de preuves constitué à la fois par les


les écrit qui relate à la fois les déclarations d'une personne et les
renseignements que l'on tire des objets.

Consigne : Étudier les divers mode de preuves

1) déterminer les différents modes de preuves en matière pénal

2) analyser chacune des modes de preuves ainsi que leur valeur


probatoire

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