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Université Privée de Fès

Faculté des Sciences de l'Ingénieur


4éme année Cycle d’Ingénieur Génie Civil

Modélisation des systèmes


énergétiques

L. OUAZZANI CHAHIDI

Année universitaire : 2022-2023


Partie II

Méthodes de Discrétisation des EDP

I. Concept générale de la discrétisation

La discrétisation est le processus de remplacement d’un problème exact continu régit par une
EDP à un problème approché discret. Après avoir subdivisé le domaine de calcul en un certain
nombre de sous-domaines ou d'éléments (de sorte qu'une hypothèse de profil distincte puisse
être associée à chaque sous-domaine), les équations différentielles gouvernantes sont
remplacées par des équations algébriques simples, qui peuvent être résolue avec une relative
facilité.

Trois grandes familles de méthodes de discrétisation peuvent être utilisées, selon le cas, pour
remplacer les fonctions continues du modèle en leurs équivalents discrets : méthode de
différence finies, méthode de volume finis, méthode des éléments finis.

Méthodes de discrétisation

Eléments finis Différences finies Volumes finis

II. Méthodes des éléments finis

La méthode des éléments finis consiste à approcher un problème écrit dans un espace de
dimension infinie dans un sous-espace de dimension finie. La solution approchée est dans ce
cas une fonction déterminée par un nombre fini de paramètres (ses valeurs en certains points
ou nœuds du maillage).

 Avantages : traitement possible de géométries complexes, nombreux résultats


théoriques sur la convergence.
 Inconvénient : complexité de mise en œuvre, grand coût en temps de calcul et mémoire.

Dans le présent cours on s’intéressera aux méthodes de différences finies et volumes finis.
III. Conditions aux limites

Les problèmes aux limites sont souvent des problèmes compliqués, et dont la résolution peut à
chaque fois conduire à des considérations différentes. Il existe plusieurs types de conditions aux
limites permettant de bien poser un problème différentiel :

 Conditions aux limites de Dirichlet : Imposer la valeur de la solution aux bords du


domaine.
 Conditions aux limites de Neumann : Imposer la valeur de la solution aux bords du
domaine comme une équation différentielle d’ordre 1.
 Conditions aux limites mixtes : Imposer plusieurs types sur différentes sous parties du
bord.
 Condition de Cauchy : Imposer une double condition Dirichlet/Neumann.
Chapitre I : La méthode des différences finies.

I. Définition

La méthode des différences finies consiste à remplacer les dérivées partielles par des différences
finies ou combinaisons de valeurs ponctuelles de la fonction en un nombre fini de points discrets
ou nœuds du maillage.

 Avantages : Simplicité d'écriture et faible coût de calcul.


 Inconvénients : limitation à des géométries simples, difficultés de prise en compte des
conditions aux limites de type Neumann.

II. Principe

La méthode des différences finies consiste à approximer les dérivées des équations de la
physique au moyen des développements de Taylor et se déduit directement de la définition de
la dérivée.

Soit 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) une fonction de l'espace et du temps. Par définition de la dérivée, on a :

𝜕𝑓 𝑓(𝑥 + ∆𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) − 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡)


= lim
𝜕𝑥 ∆𝑥→0 ∆𝑥

Si ∆𝑥 est petit, un développement de Taylor de 𝑓(𝑥 + ∆𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) au voisinage de 𝑥0 donne :


𝜕𝑓 ∆𝑥 2 𝜕2 𝑓 ∆𝑥 3 𝜕3 𝑓
𝑓(𝑥0 + ∆𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = 𝑓(𝑥0 , 𝑦, 𝑧, 𝑡) + ∆𝑥 𝜕𝑥 (𝑥0 , 𝑦, 𝑧, 𝑡) + 2 𝜕𝑥 2
(𝑥0 , 𝑦, 𝑧, 𝑡) + 3! 𝜕𝑥 3
(𝑥0 , 𝑦, 𝑧, 𝑡) +⋯

En tronquant la série au premier ordre en ∆𝑥, on obtient :

𝑓(𝑥0 + ∆𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) − 𝑓(𝑥0 , 𝑦, 𝑧, 𝑡) 𝜕𝑓


= (𝑥 , 𝑦, 𝑧, 𝑡) + 𝜊(∆𝑥)
∆𝑥 𝜕𝑥 0

𝜕𝑓
L'erreur de troncature 𝜊(∆𝑥) tend vers zéro et l'approximation de la dérivée est alors d'ordre
𝜕𝑥

1.

La puissance de ∆𝑥 avec laquelle l'erreur de troncature tend vers zéro est appelée l'ordre de la
méthode.
III. Notation indicielle

Dans le cas 1D instationnaire, considérons l'évolution d'une grandeur 𝑓(𝑥, 𝑡) en fonction de


l'espace et du temps. Le domaine de définition de 𝑓 est décomposé en 𝑁 noeuds 𝑥𝑖 répartis
régulièrement avec un pas d'espace ∆𝑥. De même, le temps est décomposé en intervalle
élémentaire de pas constant ∆𝑡. On notera 𝑓𝑖𝑛 la valeur discrète de la grandeur 𝑓(𝑥, 𝑡) au nœud
𝑥𝑖 et au temps 𝑛∆𝑡.
Dans le cas 2D, considérons une grandeur 𝑓(𝑥, 𝑦) définie sur un certain domaine. Ce dernier est
décomposé en 𝑁 × 𝑃 noeuds (𝑥𝑖 , 𝑦𝑗 ) répartis régulièrement avec un pas d'espace ∆𝑥 dans la
direction 𝑥 et ∆𝑦 dans l'autre direction. On notera 𝑓𝑖𝑗 la valeur discrète de la grandeur 𝑓(𝑥, 𝑦) au
nœud (𝑥𝑖 , 𝑦𝑗 ).

𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥𝑖 ) 𝑓𝑖

0 𝑖−1 𝑖 𝑖+1 𝐿

𝑓𝑖−1 𝑓𝑖 𝑓𝑖+1

𝑓(𝑥) 𝑓൫𝑥𝑖 , 𝑦𝑗 ൯ 𝑓𝑖,𝑗

𝑦

𝑓𝑖,𝑗+1
j+1

j
𝑓𝑖−1,𝑗 𝑓𝑖,𝑗 𝑓𝑖+1,j
j−1
𝑓𝑖,𝑗−1
𝑥
0 𝑖−1 𝑖 𝑖+1 …
𝑛
Considérant le temps, et de façon similaire, dans le cas 2D instationnaire, on notera 𝑓𝑖,𝑗 la valeur
discrète de la grandeur 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑡) au nœud(𝑥𝑖 , 𝑦𝑗 ) et au temps 𝑛∆𝑡. Et dans le cas 3D
𝑛
instationnaire, on notera 𝑓𝑖,𝑗,𝑘 la valeur discrète de la grandeur 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) au nœud (𝑥𝑖 , 𝑦𝑗 , 𝑧𝑘 )
et au temps 𝑛∆𝑡.

IV. Dérivée d’ordre 1

Considérons un cas monodimensionnel où l'on souhaite déterminer une grandeur 𝑓(𝑥) sur
l'intervalle [0,1]. La recherche d'une solution discrète de la grandeur 𝑓 amène à constituer un
maillage de l'intervalle de définition. On considère un maillage (ou grille de calcul) composé
de 𝑁 + 1 points 𝑥𝑖 pour 𝑖 = 0, … , 𝑁 régulièrement espacés avec un pas ∆x. Les points 𝑥𝑖 = 𝑖Δ𝑥

𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥𝑖 , 𝑡𝑛 ) 𝑓𝑖𝑛


sont appelés les nœuds du maillage.

Le problème continu de départ de détermination d'une grandeur sur un ensemble de dimension


infinie se ramène ainsi à la recherche de N valeurs discrètes de cette grandeur aux différents
nœuds du maillage.

Notation : on note 𝑓𝑖 la valeur discrète de 𝑓(𝑥) au point 𝑥𝑖 , soit 𝑓𝑖 = 𝑓(𝑥𝑖 ). De même pour la
𝜕𝑓 𝜕𝑓
dérivée de 𝑓(𝑥) au nœud 𝑥𝑖 , on note (𝜕𝑥 )𝑥=𝑥𝑖 = (𝜕𝑥 )𝑖 = 𝑓𝑖′ . Cette notation s'utilise de façon

équivalente pour toutes les dérivées d'ordre successif de la grandeur 𝑓.

1. Approximation à droite

On s’intéresse à calculer la première dérivée d'une fonction 𝑓(𝑥) à un certain point 𝑥0 . Si on


développe 𝑓(𝑥0 + ∆𝑥) sous la forme d'une série de Taylor en 𝑥0 , on obtient :

𝜕𝑓 ∆𝑥 2 𝜕 2 𝑓 ∆𝑥 3 𝜕 3 𝑓
𝑓(𝑥 + ∆𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) + ∆𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) + (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) + (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) + ⋯
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥 2 3! 𝜕𝑥 3

La première dérivée de 𝑓 peut être approximée comme suit :

𝜕𝑓 𝑓(𝑥0 + ∆𝑥) − 𝑓(𝑥0 )


= + 𝜃(∆𝑥)
𝜕𝑥 ∆𝑥

Le schéma aux différences finies d'ordre 1 présenté au-dessus, s'écrit en notation indicielle, est
une approximation à droite :

𝜕𝑓 𝑓𝑖+1 − 𝑓𝑖
( )𝑖 = + 𝜊(∆𝑥)
𝜕𝑥 ∆𝑥
2. Approximation à gauche

On s’intéresse à calculer la première dérivée d'une fonction 𝑓(𝑥) à un certain point 𝑥0 . Il est
possible de construire un autre schéma d'ordre 1, dit approximation à gauche. Si on développe
𝑓(𝑥0 − ∆𝑥) sous la forme d'une série de Taylor en 𝑥0 , on obtient :

𝜕𝑓 ∆𝑥 2 𝜕 2 𝑓 ∆𝑥 3 𝜕 3 𝑓
𝑓(𝑥 − ∆𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) = 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) + ∆𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) + (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) + (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) + ⋯
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥 2 3! 𝜕𝑥 3

La première dérivée de 𝑓 peut être approximée comme suit :

𝜕𝑓 𝑓(𝑥0 + ∆𝑥) − 𝑓(𝑥0 )


= + 𝜃(∆𝑥)
𝜕𝑥 ∆𝑥

En notation indicielle on a :

𝜕𝑓 𝑓𝑖 − 𝑓𝑖−1
( )𝑖 = + 𝜊(∆𝑥)
𝜕𝑥 ∆𝑥

Des schémas aux différences finies d'ordre supérieur peuvent être construits en manipulant des
développements de Taylor au voisinage de 𝑥𝑖 . On écrit :

𝜕𝑓 ∆𝑥 2 𝜕 2 𝑓
𝑓𝑖+1 = 𝑓(𝑥𝑖 + ∆𝑥) = 𝑓𝑖 + ∆𝑥( ) + ( 2 ) + 𝜊(∆𝑥2 )
𝜕𝑥 𝑖 2 𝜕𝑥 𝑖

𝜕𝑓 ∆𝑥 2 𝜕 2 𝑓
𝑓𝑖−1 = 𝑓(𝑥𝑖 − ∆𝑥) = 𝑓𝑖 − ∆𝑥( ) + ( ) + 𝜊(∆𝑥2 )
𝜕𝑥 𝑖 2 𝜕𝑥 2 𝑖

𝜕𝑓
La soustraction de ces deux relations donne : 𝑓𝑖+1 − 𝑓𝑖−1 = 2∆𝑥(𝜕𝑥) + 𝜊(∆𝑥2 )

Ce qui permet d'obtenir le schéma d'ordre deux dit "centré" pour approximer la dérivée première
de 𝑓 :

𝜕𝑓 𝑓 − 𝑓𝑖−1
( )𝑖 = 𝑖+1 + 𝜊(∆𝑥 2 )
𝜕𝑥 2∆𝑥

I. Schéma d’ordre supérieur

Pour obtenir des ordres supérieurs, il faut utiliser plusieurs nœuds voisins de 𝑥𝑖 . Le nombre de
points nécessaire à l'écriture du schéma s'appelle le stencil. Par exemple, un schéma aux
différences finies d'ordre 3 pour la dérivée première s'écrit :
𝜕𝑓 −𝑓 + 6𝑓𝑖+1 − 3𝑓𝑖 − 2𝑓𝑖−1
( )𝑖 = 𝑖+2 + 𝜊(∆𝑥 3 )
𝜕𝑥 6∆𝑥

II. Dérivée d’ordre supérieur

Le principe est identique et repose sur les développements de Taylor au voisinage de 𝑥𝑖 . Par
exemple pour construire un schéma d'approximation de la dérivée seconde de 𝑓, on écrit :

𝜕𝑓 ∆𝑥 2 𝜕 2 𝑓 ∆𝑥 3 𝜕 3 𝑓
𝑓𝑖+1 = 𝑓(𝑥𝑖 + ∆𝑥) = 𝑓𝑖 + ∆𝑥( ) + ( 2) + ( 3 ) + 𝜊(∆𝑥3 )
𝜕𝑥 𝑖 2 𝜕𝑥 𝑖 3! 𝜕𝑥 𝑖

𝜕𝑓 ∆𝑥 2 𝜕 2 𝑓 ∆𝑥 3 𝜕 3 𝑓
𝑓𝑖−1 = 𝑓(𝑥𝑖 − ∆𝑥) = 𝑓𝑖 − ∆𝑥( ) + ( 2) − ( ) + 𝜊(∆𝑥3 )
𝜕𝑥 𝑖 2 𝜕𝑥 𝑖 3! 𝜕𝑥 3 𝑖

𝜕2 𝑓
En faisant la somme de ces deux égalités, on aboutit à 𝑓𝑖+1 + 𝑓𝑖−1 = 2𝑓𝑖 + ∆𝑥 2 (𝜕𝑥2 ) + 𝜊(∆𝑥3 )
𝑖

Ce qui permet d'obtenir le schéma d'ordre deux dit "centré" pour approximer la dérivée
seconde de 𝑓.

𝜕2 𝑓 𝑓𝑖+1 − 2𝑓𝑖 + 𝑓𝑖−1


( 2 )𝑖 = 2 + 𝜊(∆𝑥 3 )
𝜕𝑥 ∆𝑥

Il existe aussi une approximation à droite et gauche pour la dérivée seconde :

𝜕2 𝑓 𝑓𝑖+2 −2𝑓𝑖+1 +𝑓𝑖 𝜕2 𝑓 𝑓𝑖 −2𝑓𝑖−1 +𝑓𝑖−2


(𝜕𝑥2 )𝑖 = 2 + 𝜊(∆𝑥 3 ) (𝜕𝑥2 )𝑖 = + 𝜊(∆𝑥 3 )
∆𝑥 ∆𝑥2

Il est également possible de construire, par le même procédé, des schémas aux différences finies
d'ordre supérieur pour les dérivées deuxième, troisième, etc...

III. Dérivées croisées

𝜕2 𝑓
Déterminons une approximation de la dérivée croisée 𝜕𝑥𝜕𝑦 de la fonction de 2 variables 𝑓(𝑥, 𝑦).

La discrétisation du domaine de calcul est bidimensionnelle et fait intervenir deux pas d'espace
supposés constants ∆𝑥 et ∆𝑦 dans les directions 𝑥 et 𝑦.

Le principe est toujours basé sur les développements de Taylor :

𝜕𝑓 𝜕𝑓 (𝑙∆𝑥)2 𝜕2 𝑓 (𝑚∆𝑦)2 𝜕2 𝑓 2𝑙𝑚∆𝑥∆𝑦 𝜕2 𝑓


𝑓𝑖+𝑙,𝑗+𝑚 = 𝑓𝑖𝑗 + 𝑙∆𝑥( ) + 𝑚∆𝑦( ) + ( 2
) + ( 2
) + ( ) +⋯
𝜕𝑥 𝑖 𝜕𝑦 𝑗
2 𝜕𝑥 𝑖 2 𝜕𝑦 𝑗
2 𝜕𝑥𝜕𝑦 𝑖𝑗

Au voisinage du point (𝑥𝑖 , 𝑦𝑗 ) :


𝜕𝑓 𝜕𝑓 (∆𝑥)2 𝜕2 𝑓 (∆𝑦)2 𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
𝑓𝑖+1,𝑗+1 = 𝑓𝑖𝑗 + ∆𝑥(𝜕𝑥) + ∆𝑦(𝜕𝑦) + ( 2
) + ( 2
) + ∆𝑥∆𝑦( ) (1)
𝑖 2 𝜕𝑥 𝑖 2 𝜕𝑦 𝜕𝑥𝜕𝑦
𝑗 𝑗 𝑖𝑗

𝜕𝑓 𝜕𝑓 (∆𝑥)2 𝜕2 𝑓 (∆𝑦)2 𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
𝑓𝑖−1,𝑗−1 = 𝑓𝑖𝑗 − ∆𝑥 (𝜕𝑥) − ∆𝑦(𝜕𝑦) + ( 2
) + ( 2
) + ∆𝑥∆𝑦( ) (2)
𝑖 2 𝜕𝑥 𝑖 2 𝜕𝑦 𝜕𝑥𝜕𝑦
𝑗 𝑗 𝑖𝑗

𝜕𝑓 𝜕𝑓 (∆𝑥)2 𝜕2 𝑓 (∆𝑦)2 𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
𝑓𝑖+1,𝑗−1 = 𝑓𝑖𝑗 + ∆𝑥 (𝜕𝑥) − ∆𝑦 (𝜕𝑦) + (𝜕𝑥2 ) + (𝜕𝑦2) − ∆𝑥∆𝑦(𝜕𝑥𝜕𝑦) (3)
𝑖 2 𝑖 2
𝑗 𝑗 𝑖𝑗

𝜕𝑓 𝜕𝑓 (∆𝑥)2 𝜕2 𝑓 (∆𝑦)2 𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
𝑓𝑖−1,𝑗+1 = 𝑓𝑖𝑗 − ∆𝑥 (𝜕𝑥) + ∆𝑦 (𝜕𝑦) + (𝜕𝑥2 ) + (𝜕𝑦2) − ∆𝑥∆𝑦(𝜕𝑥𝜕𝑦) (4)
𝑖 2 𝑖 2
𝑗 𝑗 𝑖𝑗

En effectuant une combinaison linéaire des quatre équations précédentes ((1) + (2) − (3) − (4)),
nous obtenons une approximation de la dérivée croisée :

𝜕2 𝑓 𝑓𝑖+1,𝑗+1 − 𝑓𝑖+1,𝑗−1 − 𝑓𝑖−1,𝑗+1 + 𝑓𝑖−1,𝑗−1


( )𝑖,𝑗 =
𝜕𝑥𝜕𝑦 4∆𝑥∆𝑦

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