CHIMIE
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Riad Benchoucha
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LES LIAISONS CHIMIQUES BeBiologie.com
LES EFFETS
ÉLECTRONIQUES
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10 novembre 2011
LATEX
Chapitre
1
Dans ce chapitre
1.1 Rappels
1.2 Différents modèles obsolètes de l’atome
1.3 Le modèle quantique de l’atome
1.4 Configuration électronique
1.5 Classification périodique et propriétés des éléments
1.6 Configuration électronique des ions
Atomistique
1.1 Rappels
1.1.1 Masse atomique
La masse atomique est égale à la somme des masses des constituants de l’atome ( en kg ) :
12g = Na .12u.m.a
1
1u.m.a = = 1, 66.10−27 kg
Na
Masse molaire : La masse d’une mole d’atomes d’un élément est appelée la masse molaire de
l’atome.
1
2 Atomistique
La théorie des quanta : D’après Planck la plus faible énergie qui puisse être échangée est le quantum
et on obtient la relation suivante, dite d’EINSTEIN-PLANCK :
∆E = hν
Postulat de DE BROGLIE
A toute particule (corpuscule) de masse m et de vitesse v est associée une onde de longueur d’onde
noté λ. On applique ainsi à la matière (exemple : un électron) le caractère combiné d’onde et de particule.
Il n’y a pas actuellement de théorie mathématique complète qui puisse tenir compte des ces deux
aspects. On travaillera soit sur une onde (mécanique ondulatoire), soit sur une particule (mécanique
classique).
h
∆x · ∆v ≥
2πm
1.3 Le modèle quantique de l’atome 3
A. Orbitales atomiques
La fonction d’onde Ψi (orbitale atomique), fait intervenir trois nombres entiers appelés « nombres
quantiques »qui caractérisent l’état d’un électron. Ces trois nombres sont : n , l et m :
n : nombre quantique principal (n = 1, 2, 3, · · · , ∞) qui définit la couche quantique (énergie de l’élec-
tron). On appelle couche l’ensemble des orbitales qui possèdent la même valeur de n.
l : nombre quantique secondaire ou azimutal, il peut prendre toutes les valeurs comprises entre 0 et
n−1:
06l 6n−1
s : nombre quantique de spin. Pour décrire totalement l’électron d’un atome, il faut lui attribuer un
quatrième nombre quantique lié à la rotation autour de lui-même. Ce nombre ne peut prendre que
deux valeurs :
1
S = (↑)
2
ou
1
S = − (↓)
2
4 Atomistique
Le nombres quantique principal et secondaire (ou azimutal) définissent ce que l’on appelle une
sous-couche électronique que l’on note souvent en accolant la valeur numérique de n et la lettre associée
à l. Quelques exemples :
– l’orbitale de paramètres n = 1 et l = 0 forme la sous-couche électronique 1s ;
– l’orbitale de paramètres n = 2 et l = 0 forme la sous-couche électronique 2s ;
– les orbitales de paramètres n = 2 et l = 1 forment la sous-couche électronique 2p ;
– etc.
Énoncé
– L’ordre des énergies croissantes est l’ordre des valeurs croissantes de la somme (n + l).
– Si deux sous-couches correspondent à la même valeur de (n + l), la sous-couche avec la plus petite
valeur de n a l’énergie la plus basse.
– Les orbitales d’une même sous-couche ont la même énergie.
Diagramme de KLECHKOVSKI
Le diagramme de KLECHKOVSKI (voir figure 1.3) est un moyen mnémotechnique permettant de re-
trouver cette règle. L’ordre de remplissage obtenu est :
1s, 2s, 2p, 3s, 3p, 4s, 3d, 4p, 5s, 4d, 5p, 6s, 4f, 5d, 6p, 7s · · ·
Électrons de valence
Les électrons de valence sont ceux dont le nombre quantique principal n est le plus élevé plus ceux
qui appartiennent à des sous-couches en cours de remplissage.
6 Atomistique
Couche de valence
La couche de valence est la dernière couche électronique d’un atome (couche externe) et la (ou les)
sous-couche(s) en cours de remplissage.
Exceptions
Certains atomes ne respectent pas le principe de KLECHKOWSKI, notamment le cuivre, l’argent, l’or,
le chrome, le molybdène ou encore le palladium.
Remarque : quand la sous-couche d est saturée, on peut l’écrire avant la s. Attention à ne pas le
faire quand la d est en dernier, sous peine de se tromper lors de la détermination du sous-groupe.
ns2 (n − 1)d1→10
Bloc f : contient les éléments dont l’orbitale la plus haute en énergie occupée est de type f .
D’une manière générale, le rayon atomique (r) tend à décroître lorsqu’on parcourt une période de
gauche à droite (quand Z augmente). Ceci résulte du fait que la charge électrique du noyau atomique
augmente tout au long de chaque période, ce qui augmente l’attraction du noyau sur les électrons et
diminue par conséquent le volume des orbitales atomiques.
Le rayon atomique augmente rapidement de haut en bas d’un groupe (quand Z augmente), car à
chaque période s’ajoute une couche électronique.
B. Énergie d’ionisation
C’est l’énergie qu’il faut fournir pour arracher un électron à un atome (ou à un ion) dans l’état fonda-
mental et à l’état gazeux.
– Sur une même période, si Z augmente alors l’énergie d’ionisation (EI) augmente.
– Sur un même groupe, si Z augmente alors l’énergie d’ionisation (EI) diminue.
C. Affinité électronique
L’affinité électronique, parfois notée AE, est la quantité d’énergie dégagée suite à la capture d’un
électron par un atome en phase gazeuse. Plus l’affinité électronique est grande plus la capture d’un
électron par l’atome dégage de l’énergie et plus cette capture est stable. Une affinité électronique négative
signifie au contraire qu’il faut fournir de l’énergie à l’atome pour lui attacher un électron.
D. Électronégativité
En chimie, l’électronégativité d’un élément est une grandeur qui caractérise sa capacité à attirer les
électrons lors de la formation d’une liaison chimique avec un autre élément.
– Sur une même période, si Z augmente alors l’électronégativité (EN ) augmente.
– Sur un même groupe, si Z augmente alors l’électronégativité (EN ) diminue.
L’échelle de PAULING
L’échelle de PAULING est une échelle de l’électronégativité largement utilisée. Elle fut originellement
développée par LINUS PAULING en 1932. Dans cette échelle, l’élément le plus électronégatif, le fluor, a
une valeur de 4 et l’élément le moins électronégatif, le francium, une valeur de 0,7. Les autres éléments
ont une valeur d’électronégativité intermédiaire (voir tableau 1.4 page 10).
Exemples :
Le fluor : 9 F : 1s2 2s2 2p5 ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑
F + 1e −→ F −
− : 1s2 2s2 2p6
9F ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓
1.6 Configuration électronique des ions 9
O + 2e −→ O2−
Exemples :
Le sodium : 11 N a : 1s2 2s2 2p6 3s1 ↑
N a −→ N a+ + 1e
Remarques :
– Ne pas écrire que la configuration électronique de F e2+ est −/4s1 3d5 , cette exeption au remplis-
sage est valable pour la colonne du Cr seulement.
– Ne pas écrire directement les configurations électroniques des ions, sous peine de commettre des
erreurs.
– Le cuivre devrait ne former que des ions Cu+ . C’est ce qui se passe dans les solvants non aqueux.
Dans l’eau, il se passe un phénomène nouveau : l’eau forme un complexe avec le ion cuivre. Et
on peut montrer que le complexe formé par l’eau avec le cuivre Cu2+ est plus stable que celui qui
se forme avec le cuivre Cu+ .
10 Atomistique
FIGURE 1.4 – Tableau périodique des éléments utilisant l’échelle d’électronégativité de Pauling
Chapitre
2
Dans ce chapitre
2.1 Introduction
2.2 Liaisons intramoléculaires
2.3 Liaisons intermoléculaires
Si la différence d’électronégativité entre les atomes liés est nulle on parle de liaison covalente pure.
11
12 Les liaisons chimiques
Contrairement à la liaison covalente, la liaison ionique n’est pas dirigée ni localisée. Dans un cristal
ionique les anions et les cations s’attirent mutuellement dans toutes les directions de l’espace. Il n’y a
pas de paires d’atomes liés.
A. Code de représentation
Dans cette représentation, les électrons célibataires sont notés par des points, les paires d’électrons
par des traits et les lacunes électroniques par des petits rectangles vides. Les traits peuvent être localisés
sur un atome (doublet libre ou non liant) ou entre les atomes (doublet liant, liaison covalente).
B. Règle de l’octet
Une couche électronique entièrement remplie présente une stabilité particulière : on parle de couche
complète (ou fermée). Par conséquent, un atome a tendance à acquérir la structure électronique du gaz
noble le plus proche de lui dans la classification périodique. Pour la plupart des atomes cela équivaut
à posséder 8 électrons sur leur couche externe ou couche de valence : on appelle cela « la règle de
l’octet ».
Remarques :
– Les atomes de la première période suivent la règle du duet.
– L’atome le moins électronégatif est souvent l’atome central
Exemples : Cl Cl O O N N
Un moment dipolaire est une représentation vectorielle de la répartition des charges partielles sur
une distance donnée. Il est noté µ~ et est représenté par un vecteur dont la flèche part de l’atome le moins
électronégatif vers l’atome le plus électronégatif (convention inverse de celle retenue par les physiciens).
~ =q·d=δ·e·d
µ
2.2 Liaisons intramoléculaires 13
Liaison σ : le recouvrement axial de 2 orbitales atomiques conduit à la formation d’une orbitale molé-
culaire et d’une liaison σ.
Liaison π : le recouvrement latéral de 2 orbitales atomiques parallèles conduit à la formation d’une
orbitale moléculaire et d’une liaison π.
Remarque : Compte tenu de la disposition des orbitales autour du noyau et de leur forme, la liaison
π ne peut se créer qu’après formation de la liaison σ.
La prévision de la géométrie des molécules peut se faire selon les règles de GILLESPIE ou modèle
VSEPR « Valence Shell Electron Pairs Repulsion », en français RPECV « répulsion des paires électroniques
de la couche de valence ».
Ce modèle repose sur l’idée que les électrons de valence, groupés par doublets liants et non-liants se
repoussent mutuellement et se placent de ce fait aussi loin que possible les unes des autres. La répulsion
entre ces paires est de ce fait le minimum possible.
La géométrie de la molécule est déterminé par l’arrangement géométrique des noyaux. Pour la déter-
miner il nous faudra au préalable prédire l’arrangement spatial des doublets électroniques.
TABLE 2.1 – Règles de la VSEPR pour des molécules à liaisons simples : 2,3,4 doublets.
Nombre de Type de la
Arrangement Géométrie Angle
doublets molécule
Linéaire
2 (sp) Linéaire AX2 180˚
Triangulaire
Triangulaire AX3 120˚
3 (sp2 )
Tétraèdre
Tétraédrique AX4 109˚
4 (sp3 )
Pyramide à base triangulaire
AX3 E Moins de 109˚
De prime abord, il semblerait que l’atome de carbone ne doive former que deux liaisons covalentes
du fait de l’existence de deux orbitales 2p à moitié remplies. Cependant CH2 , le méthylène, est instable
et réagit facilement pour venir s’ajouter comme groupement à l’intérieur de molécules. Ce raisonnement
ne permet pas d’expliquer l’existence du méthane.
Par ailleurs un raisonnement impliquant un état excité ne permettrait pas d’expliquer les propriétés
du méthane. Si un électron de l’orbitale 2s est excité et occupe l’orbitale 2pz, le carbone peut alors être
lié à quatre atomes d’hydrogène (4 orbitales du carbone sont à moitié remplies). Cependant, la forme des
orbitales 2s et 2p étant très différentes, le recouvrement avec les orbitales des différents atomes d’hydro-
gène sera différent, et les quatre liaisons C H n’auront pas la même énergie ce qui est contraire aux
résultats expérimentaux.
α
µ = 2µA−X · cos
2
Molécule polaire : Une molécule est dite polaire si elle a un moment dipolaire non nul.
Molécule apolaire : Une molécule est dite apolaire si elle a un moment dipolaire nul.
Pour que cette liaison s’établisse, il faut être en présence d’un donneur de liaison hydrogène et d’un
accepteur :
– le donneur est composé électronegatif (azote N , oxygène O, fluor F rarement le soufre S) porteur
d’un atome hydrogène (comme dans les amines -NH2 , alcools -OH, thiols -SH) ;
– l’accepteur est composé d’un hétéroatome (uniquement azote N , oxygène O ou fluor F ) porteur
de doublets libres.
FIGURE 2.7 – Liaisons hy- FIGURE 2.8 – Liaisons hydro- FIGURE 2.9 – Liaisons hy-
drogène entre des molécules gène entre des molécules d’eau drogène entre des molécules
d’eau. et d’ammoniaque. d’acides.
2.3 Liaisons intermoléculaires 17
Remarque : quand un composé forme des liaisons hydrogène intramoléculaires sa stabilité aug-
mente, mais cela l’empêche de donner des liaisons hydrogène intermoléculaires.
B. La densité
La densité des liquides dépend du volume des molécules elle-mêmes, mais surtout des espaces inter-
moléculaires. Or, ces espaces entre molécules sont d’autant plus faibles que les interactions qui lient les
molécules entre elles sont fortes. Le butanol et le pentane ont à peu près le même volume moléculaire
mais dans le butanol les liaisons hydrogène contractent l’espace intermoléculaire. La densité croît.
C. Liaisons hydrophobes
Puisque les molécules non polaires ne contiennent pas de groupements chargés, ne possèdent pas
de moment dipolaire et ne s’hydratent pas, elles sont totalement ou presque insolubles dans l’eau, c’est-
à-dire qu’elles sont hydrophobes. Puisque les molécules d’eau ne peuvent former de liaisons hydrogène
avec ces substances, elles ont tendance à former des « gaines »de pentagones et d’hexagones relativement
rigides associées par des liaisons hydrogène. Cet état est défavorable énergiquement. Si les molécules
non polaires s’agrègent sur les surfaces hydrophobes les unes en face des autres, la surface hydrophobe
exposée à l’eau est réduite (voir figure 2.13). Par conséquent, il faut moins d’eau pour former les gaines
entourant les molécules non polaires. Cet état est plus favorable énergiquement.
18 Les liaisons chimiques
En un sens, l’eau exerce une pression sur les molécules non polaires qui forment alors spontanément
des agrégats. Ce phénomène est appelé liaison hydrophobe. Au lieu de constituer une force attractive, la
liaison hydrophobe consiste à éviter un état instable.
FIGURE 2.14 – Acide fumarique, point de fu- FIGURE 2.15 – Acide maléique, point de fusion
sion 300˚C. 130˚C.
FIGURE 2.16 – Orientation d’une molécule po- FIGURE 2.17 – Dipôles au voisinage d’une mo-
laire au voisinage d’un ion. lécule ionique.
Chapitre
3
Dans ce chapitre
3.1 L’effet inductif
3.2 L’effet mésomère
Par définition l’atome de référence est l’hydrogène pour lequel on considérera qu’il n’y a pas d’effet
inductif. Les autres atomes ou groupes d’atomes seront considérés comme ayant un effet inductif donneur
(effet +I) s’ils augmentent la densité électronique du centre réactif étudié, ou inductif attracteur dans le
cas contraire (effet −I).
Remarques :
– Bien que le carbone soit plus électronégatif que l’hydrogène, un groupe alkyl exerce un effet +I.
– Il est important d’insister sur le caractère partiel des charges portées par les atomes suite à un effet
inducteur, aucun électron n’a été gagné ou perdu par ces deux atomes.
– La présence de charges partielles ne doivent pas faire oublier que la molécule est toujours électri-
quement neutre.
21
22 Les effets électroniques
–Z peut être :
Un alkyle : jusqu’à une certaine limite plus la chaîne est longue plus l’effet +I est important.
Plus un groupe alkyle aura de liaisons C H sur un nombre restreint d’atomes de carbones, plus
ce groupe aura un effet +I important.
Un métal : –Li –Mg
loppée unique est insuffisante pour décrire les propriétés de certaines molécules dont les doubles liaisons
sont conjuguées.
Cette observation a conduit à l’idée que ces molécules existaient dans un état qui est un hybride entre
plusieurs structures électroniques virtuelles appelées formes limites, dont toutes semblent capables de
décrire la plupart des propriétés du composé mais dont aucune, à elle seule, ne peut décrire toutes ces
propriétés. Ces formes limites ne sont qu’une écriture statique représentant un système dynamique, elles
n’ont ni réalité physique, ni existence indépendante.
Ce phénomène est appelé mésomérie (qui signifie « entre plusieurs formes ») ou résonance. Il désigne
une délocalisation d’électrons dans la molécule : la répartition du nuage électronique des deux électrons
de la liaison ne se fait pas entre deux atomes, mais entre plusieurs atomes de la molécule
Il est symbolisé par la double flèche ↔ qui sépare les différentes structures limites.
Remarque : ne pas confondre cette double flèche ↔ avec le signe caractéristique des équilibres
chimiques
.
A. Conjugaison de type π − σ − π
Exemple du buta-1,3-diène
Les deux formes précédentes ne sont ni l’une ni l’autre très représentatives de la réalité. Elles sont
cependant nécessaires en chimie, car elles permettent de représenter tout de même les molécules selon
Lewis. Ces formes sont les formes limites du composé butadiène. La théorie de la résonance conduit à
décrire la molécule de butadiène comme un hybride de résonance entre ces structures limites, c’est à
dire un mélange pondéré de toutes les formes limites que l’on pourrait écrire pour ce composé (voir figure
3.8.). C’est un mélange pondéré car certaines formes limites ont plus de probabilité de correspondre à
la réalité. En particulier pour le butadiène, la forme non chargée aura un poids statistique dans l’hybride
supérieur à celui de la forme chargée.
Exemple du benzène
L’écriture de Lewis du benzène implique une localisation précise des 3 liaisons π, et donc deux «
groupes » de liaisons : 3 liaisons doubles, 3 liaisons simples. Or toutes les études faites sur le benzène
aboutissent au même résultat : les 6 liaisons du benzène sont équivalentes. Les représentations de la
figure 3.9 sont des formes limites ou mésomères du benzène, elles ne reflètent pas la structure réelle du
composé.
Dans ce cas là, l’hybride de résonance pourra être représenté de deux manières, voir figure 3.10.
FIGURE 3.10 – Les deux façons de représenter le benzène sous forme d’hybride de résonance.
Remarque : Les flèches utilisées n’ont pas la même signification que celles utilisées pour décrire
les mouvements électroniques dans les réactions. Elles représentent le sens de la délocalisation des
électrons. À l’inverse du butadiène qui est symétrique, ce sens est défini et unique pour les molécules
dissymétriques.
Exemple du penta-1,3-diène
On a 3 formes limites, voir figure 3.11.
3.2 L’effet mésomère 25
B. Conjugaison de type π − σ − n
Il s’agit de la suite liaison double / liaison simple / atome porteur d’un doublet libre (chargé ou non),
voir figure 3.12.
Exemple du phénol
On a dans ce cas 5 formes limites, voir figure 3.13.
C. Conjugaison de type π − σ − v
Il s’agit de la suite liaison double / liaison simple / atome portant une lacune électronique (chargé ou
non), voir figure 3.15.
D. Conjugaison de type n − σ − v
Il s’agit de la suite lacune électronique / liaison simple / atome porteur d’un doublet libre, voir figure
3.17.
Exemple
On a dans cet exemple 2 formes limites, voir figure 3.18.
Exemple du nitrobenzène
On a dans cet exemple 5 formes limites, voir figure 3.19.
1 Atomistique 1
1.1 Rappels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.1 Masse atomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.2 Mole et masse molaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.3 Masse atomique relative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Différents modèles obsolètes de l’atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.1 Modèle de RUTHERFORD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.2 Le modèle de BOHR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Le modèle quantique de l’atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3.1 Dualité onde - corpuscule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3.2 Principe d’incertitude d’HEISENBERG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3.3 Fonction d’onde et probabilité de présence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3.4 Solutions de l’équation de SCHRÖDINGER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
A. Orbitales atomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
B. Représentation des orbitales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Configuration électronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.4.1 Règle de KLECHKOVSKI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5 Classification périodique et propriétés des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.5.1 Description du tableau périodique de MENDELIEFF . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.5.2 Détermination de la période d’un élément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.5.3 Détermination du groupe et sous-groupe d’un élément . . . . . . . . . . . . . . . 7
A. Le groupe d’un élément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
B. Le sous-groupe d’un élément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.4 Blocs du tableau périodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.5 Principales familles du tableau périodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.5.6 Périodicité des propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
A. Rayon atomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
B. Énergie d’ionisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
C. Affinité électronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
D. Électronégativité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.6 Configuration électronique des ions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.6.1 Cas des anions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.6.2 Cas des cations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
27
28 TABLE DES MATIÈRES