Art. 29 La durée de la prescription peut être abrégée ou allongée par accord des parties. Elle ne peut
toutefois être réduite à moins d'un an ni étendue à plus de dix ans.
Les parties peuvent également, d'un commun accord, ajouter aux causes de suspension et
d'interruption de la prescription.
JURISPRUDENCE COMPAREE
I. Allemagne
II. Canada
III. France
3° Réduction du délai
Loi étrangère applicable à l'obligation La réduction de la prescription peut aussi résulter de ce que le
contrat est régi par une loi étrangère prévoyant un délai plus court (Cass. civ. 31-1-1950 : D. 1950.261
note Lerebours-Pigeonnière).
Existence d'une réduction conventionnelle. La réduction du délai de prescription à trois ans à
compter de leur échéance a été admise pour les actions relatives à des bons de caisse, la mention de
ce délai figurant sur le recto des bons et des rectifications manuscrites portées sur les bons
démontrant que ces mentions avaient été discutées lors de leur souscription, soit plus de trois mois
avant leur remise à la banque, délai au cours duquel le souscripteur avait pu vérifier les
caractéristiques des bons (Cass. com. 27-11-2005 : JCP E 2006.1050 n° 10 obs. N. Mathey).
B. Suspension ou report de la prescription
En sens contraire, un jugement avait déclaré inopposable au transporteur substitué un report de prescription accordé par
le commissionnaire à son client (T. com. Paris, 21-6-1993, Seine et Rhône c/ Sté La France IARD : BTL 1993.522).
C. Interruption
Interrompent valablement la prescription :
- la clause prévoyant l'interruption par une lettre, même simple (Cass. civ. 25-6-2002 n° 00-14.590 :
Bull. civ. I n° 174) ;
- la clause d'une police d'assurance maritime réputant interruptive la remise à l'assureur des pièces
justificatives de la réclamation de l'assuré (CA Aix 9-5-1985 : DMF 1987.som.52 et, sur pourvoi, Cass.
com. 8-12-1987 : DMF 1990.541).
IV. Suisse