Vous êtes sur la page 1sur 51

Département Sciences de la terre

Filière : Génie Civil et Minier

Rapport d’école de terrain

Du 20 à 30 Septembre 2022

Ecole de terrain et voyage d’étude en géologie

(Région de Midelt (Mibladen-Ahouli))

Réalisé par : Encadré par :

ESSAIDY HAFSSA Mr. DADI SLIMANE

ELHAMIDI MAROUA Mr. ACHALHI MOHAMMED

EL MOUDEN ZAINA Mr. EL BASBAS ABDELAZIZ

ENNASSIRI ANOUAR Mr. EL BOUHADDIOUI MOHAMED

Année universitaire : 2022/ 2023


1
REMERCIEMENTS :

Au terme de la rédaction de ce rapport, c’est un devoir agréable d’exprimer en quelques


lignes notre profonde gratitude de nous avoir offrir une telle opportunité d’apprentissage, qui
enrichira surement notre profil en tant qu’ingénieur en génie civil et minier.
Nous présentons nos profonds respects et reconnaissances au chef de département des
sciences de la terre Mr.DADI Slimane pour ses encouragements, ses précieux conseils, sa
disponibilité et son sens de partage, qui ont permis à ce travail d’aboutir.
Nous devons également une Immense partie de notre travail à Mr. ACHALHI Mohammed, Mr.
EL BASBAS Abdelaziz et Mr. EL BOUHADDIOUI Mohamed pour leur gestion sage, leurs et les
bonnes conditions d’étude qu’ils nous ont procurées, soulignant ainsi l’intérêt qu’ils ont prêté
à nos interventions et nos interrogations durant toute la durée du voyage.
Nous tenons à remercier également Mr. EL HACHIMI et Mr. OUGUIR pour leur
accompagnement et leurs précieux conseils.

2
LISTE DES FIGURES :

Figure 1 : Le trajet de l’école de terrain


Figure 2 : Mander Hadda
Figure 3 : Ain Khaddem
Figure 4 : le paysage d’Ito
Figure 5 : Coupe montrant la discordance entre la partie ancienne et récente
Figure 6 : Jbel Hebri
Figure 7 : Ain KAHLA
Figure 8 : Alternance schisto-gréseuse
Figure 9 : Coupe géologique NNE-SSW de l’alternance
Figure 10 : Remplissage en Quartz
Figure 11 : Le réseau de fracture observé
Figure 12 : Les deux schistosités affectant la formation
Figure 13 : Coupe géologique N-S montrant la faille
Figure 14 : La limite ente le socle et le trias
Figure 15 : Coupe géologique ESE-WNW de l’affleurement
Figure 16 : Vue approché du gypse fibreux
Figure 17 : Log stratigraphique de la région traitée
Figure 18 : Pli d’axe incliné
Figure 19 : Pli affecté par une faille
Figure 20 : Coupe géologique N-S d’Ait Khoujmane
Figure 21 : Tunnel de Foum Zaabel
Figure 22 : Vue panoramique de Ouled Chaker
Figure 23 : La carte géologique présentant la localisation du secteur
Figure 24 : L’affleurement du socle palézoique
Figure 25 : Log startigraphique du secteur d’étude
Figure 26 : Une faille normale
Figure 27 : Fente de tension remplie par le Quartz

3
Figure 28 : pli en feuille de chaine
Figure 29 : Pli Centimétrique
Figure 30 : Schéma du Pli métrique et centimétrique
Figure 31 : Pli dejeté
Figure 32 : la limite entre le socle et la couverture
Figure 33 : Coupe géologique NW-SE de la limite
Figure 34 : Les joints stylolitiques
Figure 35 : Dolomie accompagnée par des lamines
Figure 36 : Fente de dessication
Figure 37 : Pli avec un grand rayon de courbure
Figure 38 : La barytine délimitée par la galène
Figure 39 : Roche extrait d’une carrière
Figure 40 : Filon de quartz
Figure 41 : La limite des ères géologique marquant le secteur
Figure 42 : Hammat Moulay Ali Cherif
Figure 43 : La source de Meski
Figure 44 : Coupe géologique de la source de Meski
Figure 45 : Station météorologique
Figure 46 : Barrage Moulay Brahim
Figure 47 : Les lignes de khettars

4
Table Des Matières :

Remerciements 2
Liste des figures 3
Table des Matières 5
Introduction générale 7
Matériel à emporter 8
Chapitre I : L’examination des arrêts 9
I. Introduction 10
II. Itérinaire de l’école de terrain 10
III. Les Arrêts:
• MANDAR HADDA 10
• AIN KHADDEM 11
• AIN DHAIBIA 12
• PAYSAGE D’ITO 12
• JBEL HEBRI 13
• VALLEE DE GUIGOU 14
• CONE DE LKHENG 14
• MIBLADEN 15
• LE PONT DE LA MINE D’AHOULI 15
• OUED MOULOUYA 18
• LE MIROIR DE LA FAILLE 19
• LA LIMITE ENTRE LE SOCLE ET LE TRIAS 20
• LE DEBUT DU CRETACE 21
• JBEL TAKOURT 22
• LE HAUT ATLAS ORIENTAL 25
• GORGE DE JAAFAR 26
• AIT KHOUJMANE 26
• LA TUNNEL DE FOUM ZAABEL 27
• VUE PANORAMIQUE DE OULED CHAKER 27
Chapitre II : Les caractéristiques du secteur étudié (secteur 1) 29
Introduction 30
Localisation du secteur 30
I. Lithologie 31

5
I.1. Le paléozoïque 31
I.2. Le mésozoïque 32
a. Le Trias 32
b. Le Jurassique 32
c. Le Crétacé 34
➢ Le Crétacé inférieur 34
➢ Le Crétacé supérieur 34

II. Déformation 34
II.1. Le socle 34
a. Les déformations cassantes 34
b. Les déformations ductiles 36
II.2. Limite entre le socle et la couverture 37
II.3. La couverture 38
a. Les déformations cassantes 38
b. Les déformations ductiles 39
III. La minéralisation 40

Chapitre III : Les caractéristiques hydrogéologiques de la région 43


Introduction 44

• HAMMAT MOULAY ALI CHERIF 44


• LA SOURCE DE MESKI 45
• OUED GHRISS et BARRAGE MOULAY BRAHIM 46
• AIN EL ATTI 48
• LIGNE DE KHETTARAS 48
Conclusion 49
Bibliographie 50

6
Introduction Générale :

L’étude géologique vise à déterminer en avance tous les risques qui pourraient déstabiliser
les ouvrages, c’est pourquoi la bonne connaissance de la géologie est fondamentale à la
conception et la réalisation des projets du génie civil.
Dans cette perspective, le département des sciences de la terre de l’Ecole Nationale
Supérieure des Mines de Rabat (ENSMR ex : ENIM) a organisé une école de terrain pour notre
filière « Génie Civil et Minier » qui s’est déroulé, du 20 au 30 novembre 2022 dans les régions
de Midelt, Errachidia et Erfoud. La programmation de cette sortie vient pour répondre à nos
lacunes dans ce domaine et vise à atteindre un certain nombre d’objectifs.
Cette école de terrain est un privilège pour mettre en pratique les différentes notions
théoriques acquises en classe et son objectif global était celui de savoir l’importance de la
géologie dans le domaine du génie civil.
Les premiers jours de l’école de terrain étaient consacrés à l’étude géologique de la région de
Midelt en général et de Mibladen-Ahouli en particulier tout en exploitant les différentes
compétences acquises en classe, suivant une méthodologie bien structurée avec
l’intervention des outils de Systèmes d’Informations Géographiques et sous l’encadrement
des professeurs. Les autres jours ont été dédiés à la découverte de la région d’Errachidia et
d’Erfoud.
Dans ce rapport, nous allons tâcher de mettre en synthèse le processus exact de notre travail
in situ sur le terrain, depuis les toutes premières observations jusqu’à l’explication et
l’interprétation des résultats.

7
Matériel à emporter :

• La carte géologique de la région.


• Un marteau géologique pour faire des cassures fraîches de la roche.
• Une boussole pour orienter le site.
• HCL pour faire des tests sur la composition de la roche.
• GPS pour prélever les coordonnées de la zone étudiée.
• Loupe de terrain.

8
Chapitre I :
L’examination des arrêts

9
I. Introduction :

Dans ce chapitre, nous allons citer les différents arrêts examinés tout au long le trajet
(Rabat-Midelt-Errachidia-Erfoud) en les évaluant du point de vue lithologique, structural,
hydraulique et minéralogique.

II. Itinéraire de l’école du terrain :

Figure 1 : Le trajet de l’école de terrain

III. Les Arrêts :

• MANDAR HADDA :

La vue panoramique de Hadda se situe à la limite entre le causse moyen atlasique et la


plaine de Saïss. Cette dernière est délimitée au Nord par les rides sud-rifain et au Sud par le
Moyen-Atlas. C'est un bassin continental intra montagne qui est comblé de dépôts d'âge
miocène supérieur à quaternaire recouvrant un socle paléozoïque et une couverture
mésozoïque. Du point de vue lithologique, il y’a des travertins qui sont des roches
sédimentaires continentales biogéniques. Le site est affecté par une déformation cassante “la
10
faille d’Addarouch” qui a généré un effondrement du panneau nord et le soulèvement du
causse moyen atlasique sud. Sur le plan climatique, cette région est moyennement arrosée et
elle contient des réservoirs d’eau ce qui justifie la ligne importante des sources (Ain khadem,
Ain asserdoun, Ain maddani …)

Figure 2 : Mander Hadda

• AIN KHADDEM :

Située au milieu d’un très agréable jardin


public adossé à la falaise. Il contient des
roches sédimentaires sans structure,
contenant des racines des végétaux et des
espèces de concrétion.

Figure 3 : Ain Khaddem

11
• AIN DHAIBIA :

L'eau de la source provient du Moyen-Atlas, le type de végétation le plus abondant est le


Peuplier, Indiquant une nappe souterraine très importante.

• PAYSAGE D’ITO :
Situé sur la limite entre le causse moyen atlasique et le Maroc central, offrant une vue sur
la plaine Hercynienne de Tigrigra. Sur le plan géologique, il y a deux formations : une tabulaire
et l’autre plissée.
Cette dernière est la plus ancienne, c’est du socle paléozoïque, affectée par une schistosité.
Une discordance angulaire marque le contact entre ces formations plissées et les formations
tabulaires (figure 5), c’est de la couverture mésozoïque, se présentant sous forme des argiles,
calcaires et des coulées volcaniques.

Figure 4 : le paysage d’Ito

12
Figure 5 : Coupe montrant la discordance entre la partie ancienne et récente

• JBEL HEBRI :

En arrivant sur le plateau d’Azrou Tamehdit, des collines se détachent de la surface du


plateau. Le jbel Hébri (Figure 6) est l’une de ces collines présentant des édifices volcaniques
orientées N-S. Son activité volcanique strombolienne a généré des basaltes alcalins sous
saturé en silice, enferme des enclaves des roches montaniques, des pyroxènes, des
plagioclases et parfois des olivines. La structure des basaltes est vacculaires.

13
Basalte

Figure 6 : Jbel Hebri

• VALLEE DE GUIGOU :

Présente la transition entre le moyen atlas tabulaire et le moyen atlas plissé, il s’agit de
l’accident nord moyen atlasique. Elle s’est formée suite à un écoulement basaltique avec des
formations jurassiques affecté par des formations structurales anticlinales et synclinales. Ces
basaltes sont très altérés, et le sol est très riche en éléments ferromagnésiens ce qui favorise
certaines activités agricultures malgré le climat aride.

• CONE DE LKHENG :

Un affleurement des roches magmatiques, c’est du basalte, présentant des fissures dû à


l’écart thermique entre le jour et la nuit, ce sont des roches pénétrables formant une nappe
souterraine, qui remonte en surface sous forme d’une source, il s’agit de ‘AIN KAHLA’.
(Figure7)

14
Source
d’eau
Basalte

Figure 7 : Ain KAHLA

• MIBLADEN :

Mibladen se situe à 15 km au NE de Midelt, dans la cuvette de la haute Moulouya, entre le


haut Atlas et le Moyen Atlas.
Sur le plan pétrographique, il y a deux grands types des roches : les roches métamorphiques,
il s’agit des schistes, et les roches sédimentaires de type détritique tel que les grès, les argiles
et les marnes ainsi que les roches carbonatées tels que les calcaires et les dolomies.
La minéralisation de Mibladen est stratiforme, sous forme des amas subhorizontaux dans
les formations carbonatées et dolomitiques. La particularité de cette minéralisation réside
dans l’abondance de la barytine ainsi que la présence d’autres minéraux sache que la
vanadinite, la galène, le plomb et la malachite …
À l’échelle régionale, Il existe une série monoclinale avec un pendage vers le Sud-Est
accompagnée par des plis ouverts. Cette structure plissée est affectée par des failles.

• LE PONT DE LA MINE D’AHOULI :

Ahouli se situe à 25 km au NE de Midelt. Le site étudié dont les coordonnées (x= 572512.8 ;
y=244358.9) est formé d’une alternance schisto-gréseuse (Figure 8 / Figure 9) dont le plan de
stratification est S0 (N5 ; 5SSW) qui a subi des déformations cassantes.
On peut distinguer 3 familles de fracture :
• Plan de fraction F1(N70 ; 85NNW)
• Plan de fraction F2
15
• Plan de schistosité F3(N11 ; 9SSW)
On constate au niveau des failles un espacement d’un centimètre, remplis par le Quartz
(Figure10).

Grés

Schiste

Figure 8 : Alternance schisto-gréseuse

16
Figure 9 : Coupe géologique NNE-SSW de l’alternance

Remplissage
en Quartz

Figure 10 : Remplissage en Quartz

17
• OUED MOULOUYA :

Le site étudié est sur l’intersection entre l’oued et la route, de coordonnées (x=572512.8
y=244358.9), dans la direction SSW vers le NE.
Il s’agit d’une alternance schisto-gréseuse de plan de stratification S0(N30 ;10ESE) affectée
par 2 schistosités (Figure 12). La première schistosité S1(N15 ;35W) apparu dans les schistes
et affectant également les grès. La deuxième schistosité S2 (N36 ;20SE) qui a affecté les pélites
et qui a provoqué la torsion de la deuxième schistosité. S2 a la même direction et pendage
que S0.
Ces formations d’âge paléozoïque subissent des déformations cassantes et ductiles, ces
dernières résultent d’un métamorphisme régional.
Les déformations cassantes se présentent en réseau de fracture (Figure 11), contenant un
remplissage, sous forme d’un matériau hétérogène composé des blocs de quartz mêlé à des
lambeaux de schiste, il s’agit d’une brèche de faille.
Au-delà de cet affleurement, se situe une couche des conglomérats, on les appelle “les
conglomérats de base”. La limite entre ces deux formations se présente sous forme d’une
discordance angulaire.

Fracture

Figure 11 : Le réseau de fracture observé

18
S2 S1

Figure 12 : Les deux schistosités affectant la formation

• LE MIROIR DE LA FAILLE :

Au niveau de faille, il y a effondrement du compartiment le plus récent et le soulèvement


du compartiment le plus ancien.

Figure 13 : Coupe géologique N-S montrant la faille

19
Le miroir de la faille montre des stries qui sont inclinés et des gradins d’arrachement
matérialisant le sens de déplacement. Au niveau de la minéralisation, on trouve de la barytine.

• LA LIMITE ENTRE LE SOCLE ET LE TRIAS :

Le site étudié se situe entre deux falaises, à la sortie de cône, de coordonnées (X=571000 ;
Y=242717.9). A 20 m, on trouve la ligne qui sépare le paléozoïque et le trias.
Le long de la route, y a des conglomérats récents qui marquent le quartenaire et il y avait
des schistes de couleur rouge, donc le trias s’est érodé.
Le long de l’oued, il y a un changement de faciès. On trouve :
1- macro conglomérats
2-Microconglomérats
3-Grès
4-marnes
5-conglomérats

Selon la granulométrie, il faut qu’on trouve des éléments plus fins déposés sur les marnes,
Il s’agit donc d’un contact anormal, ce sont des failles satellites, accompagnant de la grande
faille d’Henri. Cette faille est accompagnée de 2 minéralisations : barytine, hématite. Une
cuirasse formée des conglomérats déposés sur des argiles rouges auprès de la route. En
montant dans la série montagneuse, on croise du basalte altéré d’une étendue régionale qui
marque la fin du trias. Au-delà du basalte, on trouve un affleurement de dolomie, fissuré avec
un remplissage de barytine, marquant le début d’une nouvelle ère jurassique.

20
Le socle
paléozoïque

La limite

Le trias

Figure 14 : La limite ente le socle et le trias

La continuité de cet affleurement s’étale sur le long de la route, avec un plan de stratification
S0(N60 ;10SSE). Sur la route : il y avait des formations liasiques, qui sont formées par une
alternance des marnes et du calcaire.

• LE DEBUT DU CRETACE :

Il y a un affleurement qui varie de rougeâtre au verdâtre, ce sont des alternances de marnes


d’âge jurassique et des conglomérats qui marquent le début du crétacé, elle ressemble à une
falaise, c’est une corniche.

21
Figure 15 : Coupe géologique ESE-WNW de l’affleurement

• JBEL TAKOURT :

Le site est de cordonnées (X=572948.1 ; Y=241948.7 ; Z=1397.7m), c’est l’intersection de


trois pistes en face d’une falaise.
Le long de la série montagneuse, on croise :
✓ Les grès jaunâtres avec une matrice carbonatée
✓ Une alternance des marnes rougeâtres et des conglomérats
Il y a des conglomérats qui sont déposés en face des marnes, c’est une discontinuité anormale,
il s’agit d’une faille.
✓ Des conglomérats grossiers
✓ Microconglomérats
✓ Les argiles
✓ Les grés jaunâtres
✓ Les argiles rouges

22
Ces argiles rouges marquent la fin de l’âge néocomien.
✓ Le sable fin compacté
✓ Les grès jaunâtres
✓ Le gypse : qui se présente sous forme des fibres (Figure 16), ce sont des roches
évaporitiques appartenant au crétacé inférieur, on est donc dans un milieu peu
profond “ milieu lagunaire”.
✓ Gypse mamelonné de couleur rosâtre, intercalé par les marnes verdâtres.

Figure 16 : Vue approchée du gypse fibreux

On constate la superposition de plusieurs types de calcaire :


➢ Calcaire massif
➢ Calcaire en plaquettes
➢ Calcaire lumachellique
➢ Calcaire turonien
Cette abondance de calcaire indique un nouveau mode de sédimentation, et par la suite le
début d’un nouvel âge : “ le cénomanien”.

23
Figure 17 : Log stratigraphique de la région traitée

24
• LE HAUT ATLAS ORIENTAL :

On est dans la région du Haut atlas orientale, à 30 km près de Midelt, en traversant les hauts
plateaux, c’est le circuit de Jafar. On a eu l’occasion d’examiner des nombreuses formations
plissées et cassantes :
✓ Plis couchés
✓ Faille inverse
✓ Les plis en genou
✓ Les plis en chevron
✓ La faille (rifting) : elle affecte l’alternance grèse marneuse, y’avait pas du
développement de la croute océanique.
✓ Faille
La région est connue une couverture végétale diverse constituée de Cèdres, de chênes verts
et d’aubépine.

Toit
Mur

Faille

Grès

Figure 18 : Pli d’axe incliné


Figure 19 : Pli affecté par une faille

25
• GORGE DE JAFAAR :

La gorge de Jafaar se situe au cœur du Haut Atlas Oriental, il s’agit d’un passage encaissé
entre deux reliefs formés suite à une longue période de l’érosion hydraulique sur les roches
sédimentaires, cela provoque une vallée sous forme U. Au long de cette vallée, on avait
l’apparition des vastes grottes en calcaire issue de la réaction qui a eu entre les eaux de pluies
acides infiltrées avec les éléments de calcaire.

• AIT KHOUJMANE :

60Km au nord d’Errachidia, à la limite entre le haut atlas central et oriental structuré par
l’orogenèse Alpin. Les déformations souples sont présentées sous forme d’une succession des
plis anticlinaux avec une charnière aigue et des plis synclinaux larges à fond plat, avec un
pendage vers le nord.
Au-delà de ces formations, on a des falaises composées des calcaires dolomitiques très épais
avec un pendage faible. À l’autre côté de la route, on a une alternance des marnes et des
calcaires avec S0 horizontal. Ce site est formé suite à une régression de la mer.

Figure 20 : Coupe géologique N-S d’Ait Khoujmane

26
• LA TUNNEL DE FOUM ZAABEL :

Le tunnel de foum Zaabel se situe entre le RICH et ERRACHIDIA. Elle est formée par des
terrains très anciens représentés par des schistes très durs au Sud de tunnel et des calcaires
massifs sous forme des couches horizontales.

Figure 21 : Tunnel de Foum Zaabel

• VUE PANORAMIQUE DE OULED CHAKER :

Situé sur la vallée d’oued Ziz, on observe une alternance des marnes et des argiles, ce sont
des formations d’âge crétacé. Les habitats sont alignés le long de la palmeraie, ils sont de
même niveau. Dans la région règne l’agriculture étagerienne.

27
Vallée de Oued Ziz

Figure 22 : Vue panoramique de Ouled Chaker

28
Chapitre II :
les caractéristiques du secteur étudié
(secteur 1)

29
Introduction :

La présente étude contribue dans l’étude de la continuité des déformations de Mibladen,


dont le socle paléozoïque couvre la partie nord du secteur et la couverture mésozoïque se
repose en discordance angulaire et s’étale sur la partie sud du zone d’étude. Pour l’évaluation
des différentes déformations, les stations d’étude sont choisies au niveau de l’Oued.

Localisation du secteur :

le secteur étudié (le secteur 1) se situe dans le domaine atlasique du Maroc. Il se trouve
au ouest de Mibladen et au nord-est de Midelt. De point de vue morphologique, le secteur est
une zone qui contient des hauts collines et des zones basses. L’ensemble est entaillé par un
réseau hydrographique dont le principal cours d’eau est l’oued de la laverie.

Secteur d’étude

Figure 23 : La carte géologique présentant la localisation du secteur

30
I . Lithologie :

Le secteur d’étude est formé par un socle paléozoique affecté par l’orogenèse hercynienne,
surmonté par une couverture mésozoique structurée par l’orogenèse alpine. Cette transition
se fait par l’intermédiaire d’une discordance angulaire .

I.1. Le palézoique :

Le socle paléozoique affleure dans la partie NW de la zone cartographique . Il est formé par
une alteranance des grès et des schistes .les grès sont de couleur grise qui se présentent sous
forme de bancs d’épaisseur métrique. Cependant , les schistes sont de couleur jaunâtre
d’épaisseur décamétrique.
Il est formé également des granites et des schistes tachetées qui sont absents dans notre
secteur d’étude, mais qui affleurent dans le secteur 2.

Schiste

Grès

Figure 24 : L’affleurement du socle palézoique

31
I.2. Le mésozoique :

La couverture mésozoique discordante sur le socle est présentée par la superposition du


Trias, jurassique et le crétacé .

a. le trias :

Le début du trias est normalement marqué par la présence des conglomérats, qu’on
perçoit clairement sur le deuxième secteur.Ils sont composés des fragments ded schistes et
des grès dont la matrice est les marnes. Or la présence de ces conglomérats est réduite
presque absente dans notre secteur d’étude , c’est le phénomène de “ biseautage “. Ensuite,
il y’a une alternance des marnes et des grès d’étendue faible . Les marnes sont plus épaisses
et de couleur rougeâtre , tandis que les grès sont très serrés . La fin du trias est marquée par
la présence d’une série volcanique , il s’agit du basalte de couleur foncée d’épaisseur métrique
contenant des malachites. On n’arrive pas à représenter la série du trias sur la carte
géologique d’échelle 1/25000 puisque ces faciès sont extrêmement réduites.

b. Le jurassique :

Le jurassique dans le secteur d’étude est divisée en trois époques : le Jurassique inférieur
ou Lias, le Jurassique moyen ou Dogger et le Jurassique supérieur ou Malm .
Le lias se présente sous forme des bancs dolométiques accompagnés par des lamines ,ils
s’agissent des stromatholites (algues blues) , ce qui indique une batimétrie de faible épaisseur
donc un milieu de sédimentation peu profond suivies par une alternance des calcaires et des
dolomies . Ces calcaires se présentent en blocs massifs de couleur claire .
Le dogger est marqué par l’alternance des marnes rougeâtres et verdâtres .
Le malm n’est pas présent sur la zone étudiée , ni sur la région de Midelt .

32
Jurassique
Trias
Paléozoïque

Figure 25 : Log startigraphique du secteur d’étude

33
c. Le crétacé :

Une discordance angulaire marque la limite entre le jurassique et le crétacé. Ce dernier est
constitué du crétacé inférieur et du crétacé supérieur.
➢ Le crétacé inférieur :

Le néocomien se présente sous forme des conglomérats suivi par des grès. Ces
conglomérats sont d’étendue régionale et de couleur rouge . Les grès sont de couleur claire .
De base, ce néocomien est constitué également d’une alternance des grès et des marnes , or
on n’arrive pas à visualiser ces derniers sur la zone étudiée .
Le barrémien-aptien affleure sous forme des sables compactés surmontés par des grès et des
roches évaporitiques qui sont les gypses fibreux et les gypses mamelonnés intercalés par des
marnes .Cette série des roches évaporitiques n’est pas présentée sur le secteur d’étude .

➢ Le crétacé supérieur :

Le crétacé supérieur ou le cénomanien domine les formations géologiques de jbel Takourt


où on a la présence des calcaires massifs stratifiés , des calcaires en plaquettes moins épais ,
des calcaires lumachelliques et turonien .

II . Déformation :
Elle consiste à étudier des déformations subies à différentes échelles par les roches ainsi
que la recherche des forces, ou contraintes qui en sont la cause. On peut en tirer donc un
certain nombre de conclusions qui peuvent être utilisées pour acquérir une compréhension
plus approfondie sur le plan hyrogéologique ainsi que sur le plan géotechnique. Allant de la
détermination de l’endroit où des ressources hydraliques et minieuses précieuses pourraient
être enfouies jusqu’à l’évaluation des terres pour déterminer s’il est ou non sûr de construire
dessus.

II.1. Le socle :

a. Les déformations cassantes :


Au niveau du socle , on remarque l’existence de deux familles de fracturations . À l’échelle
de la formation schisto-gréseuse ,il y’a présence d’une faille normale orientée N140 , 35 SW
(Figure 26 ) dont les plans de cisaillement sont soulignées par des filons de Quartz. Les grès
présentent des fentes de tension sigmoidales senestres remplis par le quartz. Ensuite, au
34
niveau de l’alteranance entre les grès et les schsites . on constate une autre famille de
fracturation F2 . Dans les schistes sont affecté par une fracturation qui génére la présence des
fentes de tension (Figure 27).

Toit
Faille

Mur

Figure 26 : Une faille normale

Figure 27 : Fente de tension remplie par le Quartz

35
b. les déformations ductiles :

La formation schisto-gréseuse dont le plan de stratification S0(N65;22SE ) est traversée par


un plan de schistosité S1 sub-paralléle, de même direction et sens de pendage que S0. Cette
shistosité est moins fréquente et espacée dans les bancs durs, cependant elle est plus
fréquente et plus serrée dans les bancs tendres et elle est traversée par des filons de Quartz.
La formation schisto-gréseuse du paléozoique présente également une suite des plis
(Figure 30) métriques synclinaux et anticlinaux qui forment des plis dejetés P1(N80; 55 NE)
affectant les bancs durs, accompagnée par une autre série des plis (Figure 29) centimétriques
disharmoniques légerement déjetés avec un plongement horizontale,affectant les bancs
tendres. l’affleurement contient des plis de cisaillement qui sont remplis par le Quartz.

Figure 29 : Pli Centimétrique

Figure 28 :
Figure 30 : Schéma du Pli métrique et centimétrique

36
On observe une formation schisto-gréseuse affectée par des plis P2(N75;85 SSE)
légèrement déjetés et plongeants (Figure 31), ces plis ne sont pas accompagnées de
schistosité , mais une réfraction de schistosité S1 car se sont des plans inclinés .
L' alternance des grés et des schistes est affectée par des plis dejetés et des plis horizontaux
plongeants (N65;50SE). Il s’agit des plis en feuille de chaine (Figure 28), ces plis sont
accompagnées par une schistosité fruste .

Figure 31 : Pli dejeté

II.2. Limite entre le socle et la couverture :

Après la formation du socle , il y a intervention de la tectonique ce qui explique l’existence


des argiles minces ainsi que le redressement des bancs dolomitiques , c’est une zone entroyée
et transormée . C'est la continuité de la faille d’Henri .

Figure 32 : La limite entre le socle et la couverture


37
Figure 30 : la limite entre le socle et la couverture

Figure 33 : Coupe géologique NW-SE de la limite

II.3. La couverture :

a. les déformations cassantes :


La couverture est également affectée par la fracturation dûe à la continuité de la faille de
HENRI notamment dans les dolomies qui sont fissurées avec des ouvertures centimétriques
remplis par la barytine et redressés suivant S0(N55 ;38 SE). Ces bancs de dolomies sont
traversés par des joints stylolitiques (Figure 34) provoqués par la dissolution sous pression et
qui sont caractérisés par une surface très irrégulière présentant des pics dirigés suivant la
direction de la contrainte principale majeure. En outre, d’une part on a la rupture de la croûte
argileuse en formant des fentes de dessiccation (Figure 36) indiquant une fin de
sédimentation et la régression de la mer, d’autre part on a des bancs de dolomies
accompagnés par des lamines (Figure 35) qui s’agissent des stromatolithes (algues bleues)
indiquant une bathymétrie de faible épaisseur donc un milieu de sédimentation peu profond.

38
Figure 34 : Les joints stylolitiques

Figure 35 : Dolomie accompagnée par Figure 36 : Fente de dessication


des lamines

b. Les déformations ductiles :

Au niveau de la couverture, ces déformations souples sont matérialisées par des plis de grand
rayon de courbure (Figure 37) anticlinaux affectant des bancs de dolomie et qui ont un
plongement horizontal et un plan axial droit et caractérisés par une convexité vers le haut .Au
niveau de la charnière du pli ,la courbure est maximale, alors que la courbure minimale est
située de part et d'autre de la charnière au niveau des flancs du pli.

39
Figure 37 : Pli avec un grand rayon de courbure

III. La minéralisation :

L’étude minéralogique a une importance pratique, en particulier la valorisation et


l’extraction des minéraux. Elle contribue à la connaissance de la matière minérale à différentes
échelles et à la compréhension de ses différentes caractéristiques. L’examen minéralogique a
montré que le secteur étudié se caractérise par une diversité des minéraux. Cette étude
permet de distinguer le socle paléozoïque et la couverture mésozoïque.
La série détritique est essentiellement présentée par un affleurement schisto-gréseuse d’âge
paléozoïque. Ce dernier est affecté par une minéralisation filonienne présentée par l’existence
des intrus sous forme des filons remplis par le quartz d’extension de 2cm. Il se trouve sous
forme des cristaux souvent maclés de couleur blanche et de grande densité.
on coincide parfois l’azurite de couleur bleu d’éclat mat associée à la malachite de couleur
verte et de transparence opaque. Ainsi que des hématites de couleur noir et d’éclat
métallique.
Le secteur se caractérise également par l’abondance de la barytine qui se trouve
généralement sous forme des cristaux aplatis d’une couleur allant du blanc rosé à rose. Au
niveau des grottes, on trouve de la barytine cristallisée en forme de rosette et de la galène
présentée par des cristaux cubique de couleur grise. La barytine se présente en filons dans les
fissures mais aussi en lentilles stratiformes. La couverture mésozoïque se caractérise donc par
une minéralisation stratiforme.

40
La galène
La barytine

Figure 38 : La barytine délimitée par la galène

La malachite

L’azurite

Figure 39 : Roche extrait d’une carrière

Quartz

Figure 40 : Filon de quartz

41
Figure 41 : La limite des ères géologique marquant le secteur
(Les faciès du trias sont extrêmement réduites.)

42
Chapitre III :
Les caractéristiques hydrgéologiques de la
région

43
Introduction :

Le développement économique et social du Royaume est intimement lié à la mise en valeur


de ses potentialités de ressource en eau. Cependant, le contexte hydrologique du Maroc reste
principalement influencé par une irrégularité annuelle et une variabilité interannuelle très
marquées des précipitations. À cet effet, et pour faire face aux sécheresses répétées, le Maroc
a mis en œuvre une stratégie de développement. Cette stratégie est applicable par l’agence
du bassin hydraulique du Guir-Ziz-Rhéris au niveau de la région d’Errachidia et de Midelt.
Le bassin versant de la Mouloya est le plus grand bassin hydraulique du Maroc, son réseau
hydrographique draine la totalité des mines abandonnées situées sur les rives de son
collecteur principale Oued Moulouya. Ce bassin connait un climat méditerranéen, semi-aride
a aride, a faible précipitation, cependant, en raison de son vaste étendu, on distingue des mini
climats variable dans ces différentes régions, essentiellement dû à l’altitude, et à la
continentalité du climat montagneux.
L'hydrogéologie est une science réunissant hydrologie et géologie. L'étude de l'interaction
entre le mouvement de l'eau souterraine et de la géologie peut être assez complexe mais
nécessaire pour étudier le comportement des nappes souterraines et les eaux en surface, tout
en assurant leur surveillance tant d’un point quantitatif que qualitatif. C’est la raison pour
laquelle qu’ on a procédé à l’examination de nombreux arrêts le long du trajet.

• HAMMAT MOULAY ALI CHERIF :

40 km près d’Errachidia, situé sur le 2ème synclinal. Sur le site on visualise la ride de Tizit
Firass. Cette zone est faillée ce qui a engendré l’effondrement du socle paléozoïque et la
remontée du trias. Au niveau du lias, indiqué par l’abondance du basalte, les strates sont
inclinées de pendage fort, les couches sont donc subverticales. Ensuite, des alternances de
marnes et de calcaires forment le domérien qui est lui-même un étage de jurassique inférieur
(le lias).Ces couches sont redressées au niveau de synclinal de Kerandou.
Au niveau hydraulique, ces reliefs présentent des bassins versants d’oued Ziz, le long
desquelles il y a des nombreuses sources hydrothermiques, accompagnée d’une
minéralisation particulière.

44
Hammat

Réseau fluvial
à méandres

Figure 42 : Hammat Moulay Ali Cherif

• LA SOURCE DE MESKI :

20km au sud-est d’Errachidia, en direction d'Erfoud. Le site étudié est un bassin crétacé
constitué par des calcaires fissurés, au-dessous on trouve un imperméable formé par des
marnes ( Figure 44). Les eaux de pluie s’infiltrent au niveau d’aquifère ce qui généré une nappe
importante ainsi qu’une série des sources qui affleurent en surface. Au niveau de la
végétation, il y a abondance des palmiers, ce qui favorise l’instauration de l’agriculture
étagerienne et attenue l’évaporation des eaux souterrains.

Calcaire
e

Figure 43: La source de Meski

45
Figure 44 : Coupe géologique de la source de Meski

• OUED GHRISS et BARRAGE MOULAY BRAHIM :

Oued GHRISS est un affluent d’oued Ziz, près duquel y a une station météorologique
(Figure 45) autonome qui permet de mesurer la pluviométrie de la région. Cette station est
équipée de :
✓ Anémomètre qui permet de mesurer la vitesse du vent.
✓ Girouette qui permet de détecter la direction du vent.
✓ Barographe qui permet de mesurer la pression.
✓ Boite électronique qui permet la collecte des données.
✓ Héliographe destiné à la surveillance photographique du Soleil.
Un barrage hydro-agricole (Figure 46) est installé le long de cet oued, il permet le drainage
des eaux vers Oued Ziz. Il est constitué de plusieurs vannes d’ouverture de contrôle manuelle.
IL y a des calcaires moduleux bréchiques, des marbres métamorphiques contenant des
minéraux métalliques et des calcaires lumachelliques broclastiques. Ces couches sont de plan
de stratification S0(N21 ;20ESE), ce pendage dépend de positionnement, donc y a un léger
plissement. Le long d’oued il y a des rides du courant et des fentes de dissecation qui sont
témoignes d’émersion.

46
Figure 45 : Station météorologique

Figure 46 : Barrage Moulay Brahim

47
• AIN EL ATTI :

La région de Aïn el Atti est située à environ 60 km au Sud de la ville d’Errachidia et 10 km au


Nord d’Erfoud.
La nappe est sous pression car elle est limitée de part et d'autre par des couches
imperméables et contient du gaz carbonique, ce qui a généré le jaillissement des eaux de la
nappe à environ de 10 mètres de hauteur. Il s'agit d'une source artésienne jaillissante qui se
caractérise par une minéralisation en fer.

• LIGNE DE KHETTARAS :

La route qui relie Erfoud à Tinejdad est bordée d’une khettara sur quelques kilomètres,
située sur un plateau placé entre deux montagnes .il s’agit d’une plaine alluviale. Ces khettaras
sont constituées des puits pour la collecte d’eau et des galeries d’irrigation qu’on creuse pour
drainer l’eau et l’acheminer jusqu’à la palmeraie, elles servent également à alimenter le village
traversé “JERF”.

LIGNE DE
KHETTARAS

Figure 47 : Les lignes de khettars

48
Conclusion :

L'étude géotechnique que nous avons amené sur la région d’Ahouli-Mibladen consistait
d’abord à étudier les parties de la région accessibles à l’observation et à élaborer des
hypothèses qui permettent de reconstituer leur histoire et expliquer leur agencement. Tout
en faisant appel à nos connaissances en plusieurs disciplines complémentaires apprentis
durant l’année précédante sache que la pétrographie, la sédimentologie, la stratigraphie et
la tectonique.
Du point de vue géologique, Ahouli-Mibladen est constituée par un socle paléozoique affecté
par L’orogenèse hercynienne aussi appelé le cycle varisque, ce socle est affecté par un
métamorphisme régional , il présente donc une immense étendue spatiale des schistes et des
grès . En discordance angulaire sur ce socle, une couverture mésozoique s’est déposée ,
formée des conglomérats, d’une série détritique et d’une autre carbonatée, des roches
évaporitiques.L’ensemble de cette couverture est affectée par l’orogenèse alpin.
La région d’Ahouli-Mibladen est bien connu par ses gisements résultant de la minéralisation
filonienne et stratiforme. Les minéralisations du gisement d’Ahouli-Mibladen sont abritées par
des carbonates jurassiques ainsi que des conglomérats et des grès. La paragenèse minérale
est principalement composée de galène et de barytine .
La cartographie géologique de la zone d’étude nous a permis de réaliser une carte géologique
sur laquelle nous avons procédé au traçage des limites entre les différents ères géologiques
marquant la région, des coupes géologiques et un log stratigraphique.

49
Bibliographie :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Midelt
https://fr.wikipedia.org/wiki/Djebel_Hebri
https://www.hertz.ma/maroc/visites-du-maroc/destinations/la-source-bleue-de-meski-une-
baignade-au-coeur-du-desert
https://scholar.google.com/scholar?q=etude+g%C3%A9ologique+de+mibladen&hl=fr&as_sd
t=0&as_vis=1&oi=scholart
https://www.researchgate.net/profile/Samira-
Essarraj/publication/305317125_Le_district_plombifere_de_la_Haute_Moulouya_Aouli-
Mibladen_Zeida/links/57972c9f08ae33e89faeb474/Le-district-plombifere-de-la-Haute-
Moulouya-Aouli-Mibladen-Zeida.pdf
https://www.geoecotrop.be/uploads/publications/pub_372_06.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahouli
https://azuritecompagnie.wordpress.com/aouli-mibladen-un-gisement-3-en-1/
https://www.researchgate.net/publication/305317125_Le_district_plombifere_de_la_Haute
_Moulouya_Aouli-Mibladen_Zeida

50

Vous aimerez peut-être aussi