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Cours Math Appl
Cours Math Appl
Mathématiques Appliquées
20 novembre 2020
Plan
1 Historiques et rappels
3 Transformée de Laplace
4 Transformée de Fourier
Historiques
Historiques
Jérome Cardan
Historiques
Jérome Cardan
Mathématicien italien du
XVIe siècle
Historiques
Jérome Cardan
Mathématicien italien du
XVIe siècle
Formule pouvant résoudre
les équations du type :
Historiques
Jérome Cardan
Mathématicien italien du
XVIe siècle
Formule pouvant résoudre
les équations du type :
x 3 = p.x + q
Historiques
Historiques
Raphaël Bombelli
Historiques
Raphaël Bombelli
(Bologne, Italie, 1526-
1572) est un mathémati-
cien italien.
Historiques
Raphaël Bombelli
(Bologne, Italie, 1526-
1572) est un mathémati-
cien italien.
√
−121
Historiques
Historiques
Historiques
Historiques
Historiques
Historiques
Leonhard Euler
Historiques
Leonhard Euler
Mathématicien suisse
Historiques
Leonhard Euler
Mathématicien suisse
nouvelle
√ notation
−1 = i.
Rappels
Nombres complexes
Pour z ∈ C,
Rappels
Nombres complexes
Rappels
Nombres complexes
Rappels
Nombres complexes
Rappels
Nombres complexes
Rappels
Nombres complexes
Rappels
Nombres complexes
Rappels
Nombres complexes
zn → z ⇔ lim | zn − z |= 0.
n→+∞
Do (z0 , r ) = {z ∈ C :| z − z0 |< r }
Do (z0 , r ) = {z ∈ C :| z − z0 |< r }
disque ouvert de centre z0 , de rayon r .
Do (z0 , r ) = {z ∈ C :| z − z0 |< r }
disque ouvert de centre z0 , de rayon r .
Df (z0 , r ) = {z ∈ C :| z − z0 |≤ r }
Do (z0 , r ) = {z ∈ C :| z − z0 |< r }
disque ouvert de centre z0 , de rayon r .
Df (z0 , r ) = {z ∈ C :| z − z0 |≤ r }
disque fermé de centre z0 , de rayon r .
Do (z0 , r ) = {z ∈ C :| z − z0 |< r }
disque ouvert de centre z0 , de rayon r .
Df (z0 , r ) = {z ∈ C :| z − z0 |≤ r }
disque fermé de centre z0 , de rayon r .
Exemples
| 2z + 5 |< 3 ⇔| z − ( −5
2 ) |< 2
3
5 3
⇔ z ∈ Do (− 2 , 2 )
Do (z0 , r ) = {z ∈ C :| z − z0 |< r }
disque ouvert de centre z0 , de rayon r .
Df (z0 , r ) = {z ∈ C :| z − z0 |≤ r }
disque fermé de centre z0 , de rayon r .
Exemples
| 2z + 5 |< 3 ⇔| z − ( −5 2 ) |< 2
3
5 3
⇔ z ∈ Do (− 2 , 2 )
| 3z − i |≤ 1 ⇔| z − ( 3i ) |≤ 13
⇔ z ∈ Df ( 3i , 13 )
Transformation
Transformation
Transformation
Transformation
Définition
f est continue en z0 ∈ U si et seulement si :
pour tout suite (zn ) : zn → z0 , on a : f (zn ) → f (z0 ).
Transformation
Définition
f est continue en z0 ∈ U si et seulement si :
pour tout suite (zn ) : zn → z0 , on a : f (zn ) → f (z0 ).
Proposition
f continue en z0 = x0 + iy0 ⇔ P et Q continues en (x0 , y0 ) .
Transformation conforme
(P, Q) : R2 → R2
(x, y ) 7→ (P(x, y ), Q(x, y ))
Transformation conforme
(P, Q) : R2 → R2
(x, y ) 7→ (P(x, y ), Q(x, y ))
Transformation conforme
(P, Q) : R2 → R2
(x, y ) 7→ (P(x, y ), Q(x, y ))
Transformation conforme
(P, Q) : R2 → R2
(x, y ) 7→ (P(x, y ), Q(x, y ))
Transformation conforme
Transformation conforme
Transformation conforme
Transformation conforme
(P, Q) : V → W bijective et
(P, Q)−1 : W → V de classe C 1 .
Transformation conforme
Définition
(P, Q) conforme sur U si :
1 (P, Q) de classe C 1 .
2 (P, Q) n’a pas de point critique (det MJ (P, Q) = J(P,Q) 6= 0 )
3 MJ (P, Q) est une matrice de similitude.
Transformation conforme
Définition
(P, Q) conforme sur U si :
1 (P, Q) de classe C 1 .
2 (P, Q) n’a pas de point critique (det MJ (P, Q) = J(P,Q) 6= 0 )
3 MJ (P, Q) est une matrice de similitude.
Remarque
Similitude ⇔ produit d’une homothétie et d’une rotation.
⇔ conserve
les angles
de vecteurs.
a −b
⇔M= .
b a
Transformation conforme
Transformation conforme
et
Transformation conforme
et
∂Q
∂P
∂x = ∂y ; ∂P
∂y = − ∂Q
∂x
Transformation conforme
et
∂Q
∂P
∂x = ∂y ; ∂P
∂y = − ∂Q
∂x
Exemples
1 f (z) = z 2 est une transformation conforme pour z 6= 0.
2 f (z) = az , où a ∈ C est une transformation conforme.
Différentiabilité
fonction holomorphe
Définition
Soit U un ouvert de C et z0 ∈ U
soit f : U → C, f est dérivable en z0 (holomorphe), si :
f (z) − f (z0 )
lim existe (=f 0 (z0 )).
z→z0 z − z0
Différentiabilité
fonction holomorphe
Définition
Soit U un ouvert de C et z0 ∈ U
soit f : U → C, f est dérivable en z0 (holomorphe), si :
f (z) − f (z0 )
lim existe (=f 0 (z0 )).
z→z0 z − z0
Différentiabilité
fonction holomorphe
Définition
Soit U un ouvert de C et z0 ∈ U
soit f : U → C, f est dérivable en z0 (holomorphe), si :
f (z) − f (z0 )
lim existe (=f 0 (z0 )).
z→z0 z − z0
Différentiabilité
fonction holomorphe
Définition
Soit U un ouvert de C et z0 ∈ U
soit f : U → C, f est dérivable en z0 (holomorphe), si :
f (z) − f (z0 )
lim existe (=f 0 (z0 )).
z→z0 z − z0
fonction holomorphe
Théorème
Une condition nécessaire et suffisante pour que
f (z) = (P + iQ)(x, y ) soit différentiable en z est que :
fonction holomorphe
Théorème
Une condition nécessaire et suffisante pour que
f (z) = (P + iQ)(x, y ) soit différentiable en z est que :
1 P et Q différentiables
∂Q
2 ∂P
∂x = ∂y et ∂P
∂y = − ∂Q
∂x : condition de Cauchy-Riemann
fonction holomorphe
Remarques
1 f 0 (z) = ∂P
∂x + i ∂Q
∂x =
∂Q
∂y + i ∂Q
∂x
fonction holomorphe
Remarques
1 f 0 (z) = ∂P
∂x + i ∂Q
∂x =
∂Q
∂y + i ∂Q
∂x
2 les conditions de C-R peuvent s’écrire :
∂f ∂f
∂x + i ∂y = 0.
fonction holomorphe
Remarques
1 f 0 (z) = ∂P
∂x + i ∂Q
∂x =
∂Q
∂y + i ∂Q
∂x
2 les conditions de C-R peuvent s’écrire :
∂f ∂f
∂x + i ∂y = 0.
3 Si P et Q sont de classe C 2 alors :
∂2P ∂2P ∂2Q ∂2Q
C-R ⇒ ∂x 2
+ ∂y 2
= ∂x 2
+ ∂y 2
=0
fonction holomorphe
Remarques
1 f 0 (z) = ∂P
∂x + i ∂Q
∂x =
∂Q
∂y + i ∂Q
∂x
2 les conditions de C-R peuvent s’écrire :
∂f ∂f
∂x + i ∂y = 0.
3 Si P et Q sont de classe C 2 alors :
∂2P ∂2P ∂2Q ∂2Q
C-R ⇒ ∂x 2
+ ∂y 2
= ∂x 2
+ ∂y 2
=0
(P, Q) harmoniques.
fonction holomorphe
Exemples
1 f (z) = z 2 est holomorphe, et f 0 (z) = 2z.
fonction holomorphe
Exemples
1 f (z) = z 2 est holomorphe, et f 0 (z) = 2z.
2 f (z) = az est holomorphe.
fonction holomorphe
Exemples
1 f (z) = z 2 est holomorphe, et f 0 (z) = 2z.
2 f (z) = az est holomorphe.
3 f (z) = z̄ n’est pas holomorphe.
fonction holomorphe
fonction holomorphe
fonction holomorphe
fonction holomorphe
fonction holomorphe
Séries entières
Rappel
On
P appelle série entière toute série de fonctions de la forme
n
n an z où an est une suite de nombres complexes et où
z ∈ C. L’ensemble des z ∈ C pour lesquels la série converge
s’appelle le domaine de convergence de la série entière.
Séries entières
Rappel
On
P appelle série entière toute série de fonctions de la forme
n
n an z où an est une suite de nombres complexes et où
z ∈ C. L’ensemble des z ∈ C pour lesquels la série converge
s’appelle le domaine de convergence de la série entière.
Rayon de convergence : {R = ρ ≥ 0 : (an ρn )} bornée .
Séries entières
Rappel
On
P appelle série entière toute série de fonctions de la forme
n
n an z où an est une suite de nombres complexes et où
z ∈ C. L’ensemble des z ∈ C pour lesquels la série converge
s’appelle le domaine de convergence de la série entière.
Rayon de convergence : {R = ρ ≥ 0 : (an ρn )} bornée .
Séries entières
Rappel
On
P appelle série entière toute série de fonctions de la forme
n
n an z où an est une suite de nombres complexes et où
z ∈ C. L’ensemble des z ∈ C pour lesquels la série converge
s’appelle le domaine de convergence de la série entière.
Rayon de convergence : {R = ρ ≥ 0 : (an ρn )} bornée .
Séries entières
Séries entières
Séries entières
( n un z n )0 = n nun z n−1
P P
Séries entières
Séries entières
un (z − z0 )n : ∀z :| z − z0 |< R .
P
f (z) = n
Séries entières
un (z − z0 )n : ∀z :| z − z0 |< R .
P
f (z) = n
alors
Séries entières
un (z − z0 )n : ∀z :| z − z0 |< R .
P
f (z) = n
alors
Séries entières
un (z − z0 )n : ∀z :| z − z0 |< R .
P
f (z) = n
alors
Séries entières
Donc,
f p (z0 )
f (p) (z0 ) = p!ap ⇒ ap =
p!
Séries entières
Donc,
f p (z0 )
f (p) (z0 ) = p!ap ⇒ ap =
p!
alors,
∞ (n)
X f (z0 )
f (z) = (z − z0 )n
n!
0
Séries entières
Définition
f est analytique dans son ouvert de définition U, si pour tout z0
dans U elle est développable en série entière dans son disque ouvert
non vide centré en z0 et inclus dans U.
Séries entières
Définition
f est analytique dans son ouvert de définition U, si pour tout z0
dans U elle est développable en série entière dans son disque ouvert
non vide centré en z0 et inclus dans U. elle est donc indiféniment
dérivable et développable en série de TAYLOR.
Séries entières
Définition
f est analytique dans son ouvert de définition U, si pour tout z0
dans U elle est développable en série entière dans son disque ouvert
non vide centré en z0 et inclus dans U. elle est donc indiféniment
dérivable et développable en série de TAYLOR.
Conséquence
f holomorphe ⇔ f est analytique.
fonctions élémentaires
Fonction exponentielle
P n
La série e z = n zn! converge ∀z ∈ C.
fonctions élémentaires
Fonction exponentielle
P n
La série e z = n zn! converge ∀z ∈ C.
f (z) = e z est holomorphe pour tout z ∈ C et
fonctions élémentaires
Fonction exponentielle
P n
La série e z = n zn! converge ∀z ∈ C.
f (z) = e z est holomorphe pour tout z ∈ C et
X z n−1
(e z )0 = = exp(z)
(n − 1)!
n>=1
Fonctions élémentaires
Fonction Logarithme
On définit :
{E (z) = ω ∈ C : e ω = z} où ω = u + iv .
Fonctions élémentaires
Fonction Logarithme
On définit :
{E (z) = ω ∈ C : e ω = z} où ω = u + iv .
On appelle détermination principale du logarithme de z tout
élément ω de E (z) : e ω = z (ω est unique). et −π < Arg ω < π.
Fonctions élémentaires
Fonction Logarithme
On définit :
{E (z) = ω ∈ C : e ω = z} où ω = u + iv .
On appelle détermination principale du logarithme de z tout
élément ω de E (z) : e ω = z (ω est unique). et −π < Arg ω < π.
z 7→ log z = ω = ln | z | +iArgz
Fonctions élémentaires
Fonction Logarithme
1
∀z ∈ C \ R− : f (z) = ln z est holomorphe et f 0 (z) = z .
log(z1 .z2 ) = log(z1 ) + log(z2 )
Fonctions élémentaires
Fonction Logarithme
1
∀z ∈ C \ R− : f (z) = ln z est holomorphe et f 0 (z) = z .
log(z1 .z2 ) = log(z1 ) + log(z2 )
Exemples :
log(i) = ln | i | +i π2 , log(−i) = −i π2
Fonctions élémentaires
Fonction Logarithme
1
∀z ∈ C \ R− : f (z) = ln z est holomorphe et f 0 (z) = z .
log(z1 .z2 ) = log(z1 ) + log(z2 )
Exemples :
log(i) = ln | i | +i π2 , log(−i) = −i π2
X zn
log(1 + z) = (−1)n , pour | z |< 1
n
n≥1
Fonctions élémentaires
Fonction Logarithme
1
∀z ∈ C \ R− : f (z) = ln z est holomorphe et f 0 (z) = z .
log(z1 .z2 ) = log(z1 ) + log(z2 )
Exemples :
log(i) = ln | i | +i π2 , log(−i) = −i π2
X zn
log(1 + z) = (−1)n , pour | z |< 1 D’où :
n
n≥1
X (z − 1)n
logz = (−1)n , pour | z − 1 |< 1
n
n≥1
Fonctions élémentaires
Fonction puissance
λ ∈ C,
Fonctions élémentaires
Fonction puissance
λ ∈ C, On définit fλ (z) = z λ = exp(λ log(z))
Fonctions élémentaires
Fonction puissance
λ ∈ C, On définit fλ (z) = z λ = exp(λ log(z))
fλ (z) est holomorphe sur C \ R−
Fonctions élémentaires
Fonction puissance
λ ∈ C, On définit fλ (z) = z λ = exp(λ log(z))
fλ (z) est holomorphe sur C \ R−
et
Fonctions élémentaires
Rappel
Rappel
Z t2
= P(φ(t), ψ(t))φ0 (t)dt + Q(φ(t), ψ(t))ψ 0 (t)dt
t1
Rappel
Formule de GREEN
Z Z Z
∂Q ∂P
Pdx + Qdy = ( − )dxdy
γ A ∂x ∂y
Exemple
γ : [2, 2π] → C
t 7→ γ(t) = z0 + Re it
Exemple
γ : [2, 2π] → C
t 7→ γ(t) = z0 + Re it
La trajectoire de γ([a, b]) est C (z0 , R) .
Exemple
γ : [2, 2π] → C
t 7→ γ(t) = z0 + Re it
La trajectoire de γ([a, b]) est C (z0 , R) .
On pose f (z) = (z − z0 )n , n ∈ Z
Exemple
γ : [2, 2π] → C
t 7→ γ(t) = z0 + Re it
La trajectoire de γ([a, b]) est C (z0 , R) .
On pose f (z) = (z − z0 )n , n ∈ Z
Z Z 2π
f (z)dz = (γ(t) − z0 )n γ 0 (t)dt
γ
Z 02π
= R n e int iRe it dt
0 Z 2π
n+1
= iR e i(n+1)t dt
0
Exemple
R n+1 i(n+1)t 2π
Z
Si n 6= −1 , f (z)dz = [e ]0 = 0
Zγ n+1
Si n = −1 , f (z)dz = 2πi
γ
Propriétés
l’intégrale curviligne est linéaire :
Propriétés
l’intégrale curviligne est linéaire :
Z Z Z
(αf (z) + βg (z))dz = α f (z)dz + β g (z)dz
γ γ γ
Propriétés
l’intégrale curviligne est linéaire :
Z Z Z
(αf (z) + βg (z))dz = α f (z)dz + β g (z)dz
γ γ γ
Z b
| γ 0 (t) | dt = longueur du chemin = L
a
Propriétés
l’intégrale curviligne est linéaire :
Z Z Z
(αf (z) + βg (z))dz = α f (z)dz + β g (z)dz
γ γ γ
Z b
| γ 0 (t) | dt = longueur du chemin = L
a
Z
| f (z)dz |≤ L. sup | f (z) |
γ z∈γ([a,b])
Propriétés
changement de variable :
Propriétés
changement de variable :
F : U → C holomorphe
Γ : [a, b] :→ C chemin de classe C1
Propriétés
changement de variable :
F : U → C holomorphe
Γ : [a, b] :→ C chemin de classe C1
et
Γ([a, b]) ⊂ U
Propriétés
changement de variable :
F : U → C holomorphe
Γ : [a, b] :→ C chemin de classe C1
et
Γ([a, b]) ⊂ U
alors γ = F ◦ Γ est un chemin,
Propriétés
changement de variable :
F : U → C holomorphe
Γ : [a, b] :→ C chemin de classe C1
et
Γ([a, b]) ⊂ U
alors γ = F ◦ Γ est un chemin, et si :
g : γ([a, b]) → C est continue
Propriétés
changement de variable :
F : U → C holomorphe
Γ : [a, b] :→ C chemin de classe C1
et
Γ([a, b]) ⊂ U
alors γ = F ◦ Γ est un chemin, et si :
g : γ([a, b]) → C est continue alors :
Z Z b
g (z)dz = g [F (Γ(t))]F 0 (Γ(t))Γ0 (t)dt
γ a
Propriétés
chemin opposé :
Propriétés
chemin opposé :
γ − : [a, b] → C
t 7→ γ − (t) = γ(a + b − t) est le chemin opposé de γ
Propriétés
chemin opposé :
γ − : [a, b] → C
t 7→ γ − (t) = γ(a + b − t) est le chemin opposé de γ
γ − (a) = γ(b) et γ − (b) = γ(a)
Propriétés
chemin opposé :
γ − : [a, b] → C
t 7→ γ − (t) = γ(a + b − t) est le chemin opposé de γ
γ − (a) = γ(b) et γ − (b) = γ(a)
on a alors :
Z Z
f (z)dz = − f (z)dz
γ− γ
Propriétés
chemin opposé :
γ − : [a, b] → C
t 7→ γ − (t) = γ(a + b − t) est le chemin opposé de γ
γ − (a) = γ(b) et γ − (b) = γ(a)
on a alors :
Z Z
f (z)dz = − f (z)dz
γ− γ
Propriétés
chemin opposé :
γ − : [a, b] → C
t 7→ γ − (t) = γ(a + b − t) est le chemin opposé de γ
γ − (a) = γ(b) et γ − (b) = γ(a)
on a alors :
Z Z
f (z)dz = − f (z)dz
γ− γ
Exemple
γ = C (2, 2) = {z :| z − 2 |= 2}
z
z ∈ D(2, 2) , f (z) = e2 est holomorphe sur D, continue sur D̄.
+
ez e3
Z
= 2πif (3) = 2πi = πie 3
C 2(z − 3) 2
Série de LAURENT
Définition
C’est une série de la forme :
Série de LAURENT
Définition
C’est une série de la forme :
n=−1
X n=+∞
X
a−n (z − z0 )n + an (z − z0 )n
n=−∞ n=0
Série de LAURENT
Définition
C’est une série de la forme :
n=−1
X n=+∞
X
a−n (z − z0 )n + an (z − z0 )n
n=−∞ n=0
notée :
+∞
X
an (z − z0 )n
−∞
Série de LAURENT
Définition
C’est une série de la forme :
n=−1
X n=+∞
X
a−n (z − z0 )n + an (z − z0 )n
n=−∞ n=0
notée :
+∞
X
an (z − z0 )n
−∞
Série de LAURENT
Exemples
1
1 a ∈ C, la fonction z−a est développable en série de LAURENT
autour de 0 sur C \ {a}.
Série de LAURENT
Exemples
1
1 a ∈ C, la fonction z−a est développable en série de LAURENT
autour de 0 sur C \ {a}.
1
2 f (z) = (z−1)(z+2) est développable :
Série de LAURENT
Exemples
1
1 a ∈ C, la fonction z−a est développable en série de LAURENT
autour de 0 sur C \ {a}.
1
2 f (z) = (z−1)(z+2) est développable :
X
1 au tour de 0, et f (z) = an z n .
n∈Z
Série de LAURENT
Exemples
1
1 a ∈ C, la fonction z−a est développable en série de LAURENT
autour de 0 sur C \ {a}.
1
2 f (z) = (z−1)(z+2) est développable :
X
1 au tour de 0, et f (z) = an z n .
n∈Z
X
2 au tour de 1, et f (z) = an (z − 1)n .
n∈Z
Série de LAURENT
Exemples
1
1 a ∈ C, la fonction z−a est développable en série de LAURENT
autour de 0 sur C \ {a}.
1
2 f (z) = (z−1)(z+2) est développable :
X
1 au tour de 0, et f (z) = an z n .
n∈Z
X
2 au tour de 1, et f (z) = an (z − 1)n .
n∈Z
X
3 au tour de −2, et f (z) = an (z + 2)n .
n∈Z
Série de LAURENT
Exemples
1
1 a ∈ C, la fonction z−a est développable en série de LAURENT
autour de 0 sur C \ {a}.
1
2 f (z) = (z−1)(z+2) est développable :
X
1 au tour de 0, et f (z) = an z n .
n∈Z
X
2 au tour de 1, et f (z) = an (z − 1)n .
n∈Z
X
3 au tour de −2, et f (z) = an (z + 2)n .
n∈Z
1
3 f (z) = e est développable en série de LAURENT pour z 6= 0.
z
Séries de LAURENT
Théorème
Soit f une fonction holomorphe dans une couronne définie par :
K = {z : r <| z − z0 |< R},
Séries de LAURENT
Théorème
Soit f une fonction holomorphe dans une couronne définie par :
K = {z : r <| z − z0 |< R}, pour tout z ∈ K f est développable
en série de LAURENT autour de z0 et on a :
Séries de LAURENT
Théorème
Soit f une fonction holomorphe dans une couronne définie par :
K = {z : r <| z − z0 |< R}, pour tout z ∈ K f est développable
en série de LAURENT autour de z0 et on a :
+∞
X
f (z) = an (z − z0 )n
−∞
Séries de LAURENT
Théorème
Soit f une fonction holomorphe dans une couronne définie par :
K = {z : r <| z − z0 |< R}, pour tout z ∈ K f est développable
en série de LAURENT autour de z0 et on a :
+∞
X
f (z) = an (z − z0 )n
I−∞
1 f (z)
an = dz
2πi C (z − z0 )n+1
Séries de LAURENT
Classification des points singuliers
Définition
Soit U un ouvert de C, f : U \ {a} → C holomorphe . On dit que a
est un pôle d’ordre n de f s’il existe une fonction g holomorphe sur
U tel que :
g (z)
g (a) 6= 0 et f (z) = (z−a) n pour tout z ∈ U \ {a}.
Séries de LAURENT
Classification des points singuliers
Définition
Soit U un ouvert de C, f : U \ {a} → C holomorphe . On dit que a
est un pôle d’ordre n de f s’il existe une fonction g holomorphe sur
U tel que :
g (z)
g (a) 6= 0 et f (z) = (z−a) n pour tout z ∈ U \ {a}.
Singularité essentielle
Si f (z) possède une infinité de termes d’exposant négatifs en a, on
dit que f possède en z = a une singularité essentielle.
Séries de LAURENT
Définition
Si z0 est point singulier d’une fonction f isolé (pôle ou point
singulier essentielle).
Le coefficient a−1 de sa série de LAURENT s’appelle le résidu de f
en z0 , noté Res(f , z0 ).
Séries de LAURENT
Définition
Si z0 est point singulier d’une fonction f isolé (pôle ou point
singulier essentielle).
Le coefficient a−1 de sa série de LAURENT s’appelle le résidu de f
en z0 , noté Res(f , z0 ).
Remarques
Si a est un pôle simple de f alors Res(f , a) = lim (z − a)f (z) .
z→a
Séries de LAURENT
Définition
Si z0 est point singulier d’une fonction f isolé (pôle ou point
singulier essentielle).
Le coefficient a−1 de sa série de LAURENT s’appelle le résidu de f
en z0 , noté Res(f , z0 ).
Remarques
Si a est un pôle simple de f alors Res(f , a) = lim (z − a)f (z) .
z→a
P(z)
Si f (z) s’écrit sous la forme Q(z) alors dans le cas d’un pôle
P(a)
simple Res(f , a) = Q 0 (a) .
Si a est un pôle d’ordre n
1 d n−1
Res(f , a) = lim n−1 [(z − a)n f (z)]
(n − 1)! z→a dz
Pr. Khalid NAJIB Mathématiques Appliquées
Historiques et rappels Continuité
Fonction de la variable complexe Différentiabilité
Transformée de Laplace Intégrales curvilignes
Transformée de Fourier Séries de LAURENT : Calcul des Résidus
Séries de LAURENT
Séries de LAURENT
Application
1 Calcul de la valeur moyenne d’une fonction périodique :
Z 2π
1 dϕ
I =
2π 0 25 − 16 cos2 ϕ
avec, γ : [0, 2π] → C
ϕ 7→ γ(ϕ) = z = e iϕ
γ([0, 2π]) = C (0, 1)
Séries de LAURENT
Lemmes de JORDAN
a- Soit f , fonction définie et continue pour R assez grand au
voisinage des arcs de cercles :
γR : t ∈ [α, β] 7→ Re it
alors,
Z
lim zf (z) = 0 ⇒ lim f (z)dz = 0
|z|→∞ R→+∞ γR
Séries de LAURENT
Lemmes de JORDAN
b- Soit f , fonction définie et continue pour ε assez petit au
voisinage des arcs de cercles :
γε : t ∈ [α, β] 7→ εe it
alors,
Z
lim zf (z) = 0 ⇒ lim f (z)dz = 0
|z|→0 ε→0 γε
Séries de LAURENT
Applications
Séries de LAURENT
Applications
Intégrales de FRESNEL
Joue un rôle important dans la modélisation de fréquence
Séries de LAURENT
Applications
Intégrales de FRESNEL
Joue un rôle important
Z +∞ dans la modélisation
Z +∞ de fréquence ce sont
les intégrales : sin(x 2 )dx et cos(x 2 )dx .
0 0
Pierre-Simon de LAPLACE
23 mars 1749 - 5 mars 1827
Pierre-Simon de LAPLACE
23 mars 1749 - 5 mars 1827
Un mathématicien, astronome, physi-
cien et homme politique français.
La transformation de La-
place permet de remplacer
une équation différentielle
dans le domaine temporel
par une équation polyno-
miale dans le domaine sym-
bolique.
Pierre-Simon de LAPLACE
23 mars 1749 - 5 mars 1827
Un mathématicien, astronome, physi-
cien et homme politique français.
La transformation de La-
place permet de remplacer
une équation différentielle
dans le domaine temporel
par une équation polyno-
miale dans le domaine sym-
bolique.
La recherche de la solution
de l’équation différentielle
Pierre-Simon de LAPLACE se limite alors, à partir des
23 mars 1749 - 5 mars 1827 racines du polynôme, à la
Un mathématicien, astronome, physi- recherche dans une table de
cien et homme politique français. la forme type de la solution.
Définition
Soit f : [0, +∞[→ C on définie φ sur une partie de C, associée à f
par :
Z +∞
φ(p) = Lf (p) = f (t)e −pt dt avec p = ξ + iη
0
Remarques
La transformée de Laplace n’existe pas pour n’importe quelle
fonction.
Remarques
La transformée de Laplace n’existe pas pour n’importe quelle
fonction.Nous allons maintenant donner des conditions sur f (t) qui
Z +∞
garantiront l’existence de f (t)e −pt dt.
0
Remarques
La transformée de Laplace n’existe pas pour n’importe quelle
fonction.Nous allons maintenant donner des conditions sur f (t) qui
Z +∞
garantiront l’existence de f (t)e −pt dt.
0
Si f est localement intégrable sur [0, +∞[, et est de l’ordre de e at
quand t → +∞
Remarques
La transformée de Laplace n’existe pas pour n’importe quelle
fonction.Nous allons maintenant donner des conditions sur f (t) qui
Z +∞
garantiront l’existence de f (t)e −pt dt.
0
Si f est localement intégrable sur [0, +∞[, et est de l’ordre de e at
quand t → +∞ (ie : | f (t) |< Me at pour t > t0 , alors
Z +∞
Pour ξ > a f (x)e −px dx converge.
0
Remarques
La transformée de Laplace n’existe pas pour n’importe quelle
fonction.Nous allons maintenant donner des conditions sur f (t) qui
Z +∞
garantiront l’existence de f (t)e −pt dt.
0
Si f est localement intégrable sur [0, +∞[, et est de l’ordre de e at
quand t → +∞ (ie : | f (t) |< Me at pour t > t0 , alors
Z +∞
Pour ξ > a f (x)e −px dx converge.
Z0 +∞
Pour ξ < a f (x)e −px dx diverge.
0
Remarques
La transformée de Laplace n’existe pas pour n’importe quelle
fonction.Nous allons maintenant donner des conditions sur f (t) qui
Z +∞
garantiront l’existence de f (t)e −pt dt.
0
Si f est localement intégrable sur [0, +∞[, et est de l’ordre de e at
quand t → +∞ (ie : | f (t) |< Me at pour t > t0 , alors
Z +∞
Pour ξ > a f (x)e −px dx converge.
Z0 +∞
Pour ξ < a f (x)e −px dx diverge.
0
Exemples
Z +∞
Si f (t) = e −2t , a = −2, e −2t e −pt dt ∀Re(p) > −2
0
Exemples
Z +∞
Si f (t) = e −2t ,
a = −2, e −2t e −pt dt ∀Re(p) > −2
Z +∞ 0
Si f (t) = 1, a = 0, e −pt dt converge pour Re(p) > 0.
0
Exemples
Z +∞
Si f (t) = e −2t ,
a = −2, e −2t e −pt dt ∀Re(p) > −2
Z +∞ 0
Si f (t) = 1, a = 0, e −pt dt converge pour Re(p) > 0.
Z 0+∞
Si f (t) = t, a = 0, te −pt dt converge pour Re(p) > 0
0
Proposition
Dans le plan où Re(p) > a, φ est analytique et :
1 Linéarité :
∀λ, µ ∈ C : Lλf +µg = λLf + µLg .
1 Linéarité :
∀λ, µ ∈ C : Lλf +µg = λLf + µLg .
2 unicité :
Lf1 = Lf2 ⇒ f1 (t) = f2 (t) p.p.
1 Linéarité :
∀λ, µ ∈ C : Lλf +µg = λLf + µLg .
2 unicité :
Lf1 = Lf2 ⇒ f1 (t) = f2 (t) p.p.
3 multiplication par une exponentielle :
L[e λt f (t)] (p) = Lf (t) (p − λ)
1 Linéarité :
∀λ, µ ∈ C : Lλf +µg = λLf + µLg .
2 unicité :
Lf1 = Lf2 ⇒ f1 (t) = f2 (t) p.p.
3 multiplication par une exponentielle :
L[e λt f (t)] (p) = Lf (t) (p − λ)
4 homothétie :
Lf (αt) (p) = α1 L[f (t)] ( αp ).
1 dérivation :
Lf 0 (t) (p) = pLf (t) (p) − f (0).
Lf ”(t) (p) = p 2 Lf (t) (p) − pf (0) − f 0 (0).
Lf (n) (t) (p) = p n Lf (t) (p)−p n−1 f (0)−p n−2 f 0 (0)−...−f (n+1) (0).
1 dérivation :
Lf 0 (t) (p) = pLf (t) (p) − f (0).
Lf ”(t) (p) = p 2 Lf (t) (p) − pf (0) − f 0 (0).
Lf (n) (t) (p) = p n Lf (t) (p)−p n−1 f (0)−p n−2 f 0 (0)−...−f (n+1) (0).
2 intégration : p ∈ R,
Z +∞
Si φ(x)dx converge alors :
p
Z +∞
φ(x)dx = L[ f (t) ] (p).
p t
1 dérivation :
Lf 0 (t) (p) = pLf (t) (p) − f (0).
Lf ”(t) (p) = p 2 Lf (t) (p) − pf (0) − f 0 (0).
Lf (n) (t) (p) = p n Lf (t) (p)−p n−1 f (0)−p n−2 f 0 (0)−...−f (n+1) (0).
2 intégration : p ∈ R,
Z +∞
Si φ(x)dx converge alors :
p
Z +∞
φ(x)dx = L[ f (t) ] (p).
p t
1 dérivation :
Lf 0 (t) (p) = pLf (t) (p) − f (0).
Lf ”(t) (p) = p 2 Lf (t) (p) − pf (0) − f 0 (0).
Lf (n) (t) (p) = p n Lf (t) (p)−p n−1 f (0)−p n−2 f 0 (0)−...−f (n+1) (0).
2 intégration : p ∈ R,
Z +∞
Si φ(x)dx converge alors :
p
Z +∞
φ(x)dx = L[ f (t) ] (p).
p t
Exemples
1 f (t) = sin(t), L sin(t) (p)
t
Exemples
1 f (t) = sin(t), L sin(t) (p)
t
Z t
2 t
f (t) = e et F (t) = e τ dτ
0
Définition
Si F est la transformée de LAPLACE d’une fonction f , f est
appelée original ou transformée de LAPLACE inverse de F .
Définition
Si F est la transformée de LAPLACE d’une fonction f , f est
appelée original ou transformée de LAPLACE inverse de F .
Définition
Si F est la transformée de LAPLACE d’une fonction f , f est
appelée original ou transformée de LAPLACE inverse de F .
Résidus(F (p)e pt ).
P
f (t) =
exemples
p
F (p) = p 2 +1
, alors f (t) = cos(t)
p
F (p) = (p 2 −1)2
, alors f (t) = 2t sinh(t)
Donc,
F (p)+a0 py0 +a0 y1 +a1 y0
Y (p) = a0 p 2 +a1 p+a2
Donc,
F (p)+a0 py0 +a0 y1 +a1 y0
Y (p) = a0 p 2 +a1 p+a2
(
ty ” + y 0 + ty = 0
y (0) = 1 y 0 (0) = 0
Définition
Étant donnée f (x) : R → C, sa transformée de Fourier est une
fonction complexe de la variable réelle t, définie par :
Définition
Étant donnée f (x) : R → C, sa transformée de Fourier est une
fonction complexe de la variable réelle t, définie par :
Z +∞
t 7→ fˆ(t) = e −2iπtx f (x)dx
−∞
Définition
Étant donnée f (x) : R → C, sa transformée de Fourier est une
fonction complexe de la variable réelle t, définie par :
Z +∞
t 7→ fˆ(t) = e −2iπtx f (x)dx
−∞
Définition
Étant donnée f (x) : R → C, sa transformée de Fourier est une
fonction complexe de la variable réelle t, définie par :
Z +∞
t 7→ fˆ(t) = e −2iπtx f (x)dx
−∞
Remarque
Une condition suffisante d’existence : Si f ∈ L1 alors sa transformée
de Fourier fˆ = F{f } existe .
Propriétés principales
1 Linéarité :
∀λ ∈ C :
Propriétés principales
1 Linéarité :
∀λ ∈ C :
+ g (t) = fˆ(t) + ĝ (t).
f\
Propriétés principales
1 Linéarité :
∀λ ∈ C :
+ g (t) = fˆ(t) + ĝ (t).
f\
λf
c (t) = λfb(t).
Propriétés principales
1 Linéarité :
∀λ ∈ C :
+ g (t) = fˆ(t) + ĝ (t).
f\
λf
c (t) = λfb(t).
2 Transformation affine :
Propriétés principales
1 Linéarité :
∀λ ∈ C :
+ g (t) = fˆ(t) + ĝ (t).
f\
λf
c (t) = λfb(t).
2 Transformation affine :
\ 1 2iπ b t b t
f (ax + b)(t) = e a f ( ), a 6= 0.
|a| a
Propriétés principales
1 Linéarité :
∀λ ∈ C :
+ g (t) = fˆ(t) + ĝ (t).
f\
λf
c (t) = λfb(t).
2 Transformation affine :
\ 1 2iπ b t b t
f (ax + b)(t) = e a f ( ), a 6= 0.
|a| a
3 Théorème de Riemann-Lebesgue :
Propriétés principales
1 Linéarité :
∀λ ∈ C :
+ g (t) = fˆ(t) + ĝ (t).
f\
λf
c (t) = λfb(t).
2 Transformation affine :
\ 1 2iπ b t b t
f (ax + b)(t) = e a f ( ), a 6= 0.
|a| a
3 Théorème de Riemann-Lebesgue :
La transformée de Fourier est :
- Bornée .
Propriétés principales
1 Linéarité :
∀λ ∈ C :
+ g (t) = fˆ(t) + ĝ (t).
f\
λf
c (t) = λfb(t).
2 Transformation affine :
\ 1 2iπ b t b t
f (ax + b)(t) = e a f ( ), a 6= 0.
|a| a
3 Théorème de Riemann-Lebesgue :
La transformée de Fourier est :
- Bornée .
- Uniformément continue .
Propriétés principales
1 Linéarité :
∀λ ∈ C :
+ g (t) = fˆ(t) + ĝ (t).
f\
λf
c (t) = λfb(t).
2 Transformation affine :
\ 1 2iπ b t b t
f (ax + b)(t) = e a f ( ), a 6= 0.
|a| a
3 Théorème de Riemann-Lebesgue :
La transformée de Fourier est :
- Bornée .
- Uniformément continue .
- lim fˆ(t) = 0
|t|→∞
1 dérivation :
On suppose que :
f ∈ L1 (R).
∃m > 0 : x m f ∈ L1 (R).
1 dérivation :
On suppose que :
f ∈ L1 (R).
∃m > 0 : x m f ∈ L1 (R).
Alors :
1 dérivation :
On suppose que :
f ∈ L1 (R).
∃m > 0 : x m f ∈ L1 (R).
Alors :
fˆ est m fois continûment dérivable et :
dk
∀k ≤ m : k fˆ(t) = (−2iπx)
\ k f (x)(t)
dt
1 dérivation :
On suppose que :
f ∈ L1 (R).
∃m > 0 : x m f ∈ L1 (R).
Alors :
fˆ est m fois continûment dérivable et :
dk
∀k ≤ m : k fˆ(t) = (−2iπx) \ k f (x)(t)
dt
Si f est de classe C m , intégrable de L1 (R) telle que
f (k) ∈ L1 (R) ∀k ≤ m alors :
1 dérivation :
On suppose que :
f ∈ L1 (R).
∃m > 0 : x m f ∈ L1 (R).
Alors :
fˆ est m fois continûment dérivable et :
dk
∀k ≤ m : k fˆ(t) = (−2iπx) \ k f (x)(t)
dt
Si f est de classe C m , intégrable de L1 (R) telle que
f (k) ∈ L1 (R) ∀k ≤ m alors :
(k) (x)(t) = (2iπt)k fˆ(t)
f\
exercices d’application
Définition et théorème
f ∈ L1 (R), g ∈ L1 (R). le produit de convolution de f et g est :
Z
(f ? g )(x) = f (y )g (x − y )dy
R
Définition et théorème
f ∈ L1 (R), g ∈ L1 (R). le produit de convolution de f et g est :
Z
(f ? g )(x) = f (y )g (x − y )dy
R
Z Z Z
(f ? g )(x)dx = ( f (x)dx)( g (x)dx)
R R R
Propriétés
(f ? g )(x) = (g ? f )(x).
Propriétés
(f ? g )(x) = (g ? f )(x).
((αf1 + βf2 ) ? g )(x) = (α(f1 ? g ) + β(f2 ? g ))(x).
Propriétés
(f ? g )(x) = (g ? f )(x).
((αf1 + βf2 ) ? g )(x) = (α(f1 ? g ) + β(f2 ? g ))(x).
k f ? g k≤k f kL1 (R) k g kL1 (R)
Théorème
Soient f , g ∈ L1 (R) alors :
Théorème
Soient f , g ∈ L1 (R) alors :
fˆ ? ĝ = fc
.h
Définition
Pour toute fonction f ∈ L1 (R) on note :
Z
F(f )(x) = f (t)e 2iπtx dt
R
Définition
Pour toute fonction f ∈ L1 (R) on note :
Z
F(f )(x) = f (t)e 2iπtx dt
R
Théorème
1 Soit f ∈ L1 (R). On suppose que f est continue au point x ∈ R
fixé et que fˆ ∈ L1 (R). Alors on a :
F fˆ(x) = f (x)
Définition
Pour toute fonction f ∈ L1 (R) on note :
Z
F(f )(x) = f (t)e 2iπtx dt
R
Théorème
1 Soit f ∈ L1 (R). On suppose que f est continue au point x ∈ R
fixé et que fˆ ∈ L1 (R). Alors on a :
F fˆ(x) = f (x)
2 Soit f ∈ L1 (R) et fˆ ∈ L1 (R) alors :
F fˆ(x) = f (x) pour presque tout x.
Pr. Khalid NAJIB Mathématiques Appliquées
Historiques et rappels
Fonction de la variable complexe Transformation de Fourier des fonctions L1
Transformée de Laplace Transformée de Fourier dans L2
Transformée de Fourier
Inversion ponctuelle
On suppose que :
f ∈ L1 (R) .
f est continue en x0 .
f est dérivable à droite et à gauche en x0 .
Alors :
Z c
f (x0 ) = lim fˆ(t)e 2iπtx0
c→+∞ −c
Inversion ponctuelle
On suppose que :
f ∈ L1 (R) .
f est continue en x0 .
f est dérivable à droite et à gauche en x0 .
Alors :
Z c
f (x0 ) = lim fˆ(t)e 2iπtx0
c→+∞ −c
Applications
Applications
Applications
Applications
Rappel
Définition
L’espace L2 (R) est l’espace des fonctions de carré intégrable .
Rappel
Définition
L’espace L2 (R) est l’espace des fonctions de carré intégrable .
Rappel
Définition
L’espace L2 (R) est l’espace des fonctions de carré intégrable .
Proposition
L’espace L2 (R) ∩ L1 (R) est dense dans L2 (R)
Proposition
L’espace L2 (R) ∩ L1 (R) est dense dans L2 (R)
Définition
la Transformée de Fourier d’une fonction dans L2 (R) est définie
comme la limite dans L2 (R) de la transformée de Fourier de toute
suite fn de L2 (R) ∩ L1 (R) tendant vers f dans L2 (R).
Théorème
La transformée de Fourier (res F) se prolonge en une isométrie de
L2 (R) dans L2 (R).
Désignons toujours F et F, ces prolongements, on a alors :
Théorème
La transformée de Fourier (res F) se prolonge en une isométrie de
L2 (R) dans L2 (R).
Désignons toujours F et F, ces prolongements, on a alors :
∀f ∈ L2 (R) FF(f ) = f presque partout.
Théorème
La transformée de Fourier (res F) se prolonge en une isométrie de
L2 (R) dans L2 (R).
Désignons toujours F et F, ces prolongements, on a alors :
∀f ∈ L2 (R) FF(f ) = f presque partout.
Z Z
2
∀f , g ∈ L (R) f (x)g (x)dx = fˆ(t)ĝ (t)dt.
R R
Théorème
La transformée de Fourier (res F) se prolonge en une isométrie de
L2 (R) dans L2 (R).
Désignons toujours F et F, ces prolongements, on a alors :
∀f ∈ L2 (R) FF(f ) = f presque partout.
Z Z
2
∀f , g ∈ L (R) f (x)g (x)dx = fˆ(t)ĝ (t)dt.
R R
∀f ∈ L2 (R) k f k2 =k fˆ k2