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Bilans macroscopiques
Objectifs de l’enseignement :
Les différentes opérations du Génie des Procédés nécessitent l’écriture de bilans de matière et
d’énergie pour maitriser le fonctionnement et le dimensionnement des équipements. Les objectifs
de cette matière sont de fournir les concepts fondamentaux pour effectuer les bilans de matière et
d'énergie d'un procédé afin de modéliser les processus.
Mode d’évaluation :
Contrôle continu : 40%, Examen : 60%.
SOMMAIRES
Chapitre I : Rectification
1. Rappel sur les grandeurs physiques
1.1 Densité des liquides et des solides
1.2 Densité d’un gaz
1.3. Débit
1.4 Relation débit massique – débit volumique
2. Evolution des débits massiques et volumiques dans un circuit
3. Capacité des unités
4. Equilibres liquide-vapeur
5. Conséquences d'un apport ou d'un retrait de chaleur à un corps
6. Généralités sur les colonnes de fractionnement
7. Bilans matières
7.2 Notions préliminaires
7.2.1 Fraction molaire
7.3. Propriétés
8. Calcul de NET
Préambule
Le « Génie Chimique » concerne l’étude des procédés dans le domaine de la production des
industries chimiques, pétrochimiques et pharmaceutiques, tandis que le « Génie des procédés » est
l’appellation plus large recouvrant l’étude des procédés de transformation de la matière et de
l’énergie dans l’ensemble des industries de la chimie mais aussi de l’agroalimentaire, de
l’environnement, du cosmétique et de toutes les industries connexes mettant en œuvre les procédés.
D’une manière générale, le génie des procédés détermine les conditions de faisabilité d’un procédé
et propose les solutions technique adaptées rendant possible son extrapolation à l’échelle
industrielle. En fait, il s’agit dans un premier temps de concevoir et de dimensionner les différents
appareillages et unités de production et ensuite de conduire et gérer ces appareillages et unités en
tenant compte des impératifs de la production (quantités, spécificités de produits, coûts, etc…) tout
en respectant les exigences de la qualité, de la sécurité et de l’environnement.
Le module des « bilans macroscopique » permet aux jeunes étudiants de se familiariser au calcul
des bilans de matière, notamment les bilans massiques, molaires, volumiques, enthalpiques et le
calcul des quantités de transfert de chaleur et de mouvement.
Pour résoudre les problèmes complexes, il faut faciliter les compréhensions afin de trouver
directement les pistes salvatrices à la détection du noyau du problème et aller droit au but voulu.
Chapitre I : Rectification
1. Rappel sur les grandeurs physiques :
1.1 Densité des liquides et des solides :
a - Définition
Elle est définie par rapport à l’eau. La densité d’un corps solide ou liquide est le rapport de la
masse volumique du corps à la masse volumique de l’eau.
Densité d’un corps solide ou liquide = Masse volumique d’un corps/Masse volumique de l’eau
Rapport de deux mêmes grandeurs la densité s’exprime en conséquence sans unités.
Les masses volumiques variant avec la température, celle-ci doit être indiquée aussi bien pour le
corps envisagé que pour l’eau.
En pratique la masse volumique de l’eau est prise à la température de 4°C
Si celle de l’échantillon est prise à la température de t (°C) on définit alors la d t4 densité du
produit à t (°C) par rapport à l’eau à 4°C.
dt4= Masse volumique d’un solide ou d’un liquide à t °C/Masse volumique de l’eau à 4°C
La densité dt4 d’un solide ou d’un liquide est mesurée par un chiffre 1000 fois plus petit que celui
qui indique sa masse volumique à t°C en kg/m3 car la masse volumique de l’eau à 4°C a une
valeur très voisine de 1000 kg/m3.
Par exemple, si la masse volumique du benzène à 20°C est ς = 879 kg/m3
La densité du benzène à 20°C par rapport à l’eau à 4°C a pour valeur : d204 =879/1000 = 0,879
b - Degré API
La densité des pétroles bruts est souvent exprimée sous la forme d'une valeur en °API (degré
A.P.I.) définie par l'American Petroleum Institute de la manière suivante :
°API = (141,5 / Specific Gravity 60°F/60°F) – 131,5
Avec:
Specific Gravity 60°F/60°F = Masse volumique de produit à 60 °F/Masse du même volume d'eau à
60°F
La d154 peut être assimilée à la Specific Gravity puisque : - 60°F = 15,6°C
d154 = 0,999 X Specific Gravity 60°F/60 °F
Les planches 3 et 3 bis donnent directement la correspondance entre °API et Specific Gravity.
On distingue ainsi :
Les bruts légers : de faible densité (comprise entre 0,800 et 0,830) ou de fort °API (compris entre
45 et 38 °API) qui donnent des rendements élevés en essences et produits intermédiaires. C'est le
cas des bruts Sahariens, Libyens, ...
Les bruts lourds : de forte densité (comprise entre 0,890 et 1,0) ou de faible °API (compris entre
27 et 10 °API) qui offrent par contre des rendements en produits lourds (Vénézuéliens, Arabes
lourds, etc...).
Saharien Arabe léger Safaniyah
Densité à 15 °C 0,806 0,855 0,893
°API
Les propriétés des gaz sont telles que quelles que soient les conditions de température et de
pression envisagées, la densité d’un gaz par rapport à l’air a la même valeur. Elle peut donc être
exprimée dans les conditions particulières : pression = pression atmosphérique normale (1,013 bar)
et température = 0°C (conditions normales de température et de pression) pour lesquelles la masse
volumique de l’air est 1,293 kg/m3. On a alors :
1.3 Débit
1.3.1 Définitions
Dans les tuyauteries et capacités (colonnes, ballons, réacteurs, fours, etc ...) d’une unité de
fabrication en fonctionnement, des fluides (gaz ou liquides seuls ou en mélange) circulent souvent
en continu.
La quantité de produit qui passe en un point d’une tuyauterie pendant un temps donné est appelée
débit et l’on distingue :
- le débit massique qui s’exprime le plus souvent : en tonnes par heure (t/h) tonnes par jour (t/j)
ou kilogrammes par seconde kg/s (Unité Système SI)
- le débit volumique qui s’exprime le plus souvent :
En mètres cube par heure (m3/h) mètres cube par jour (m3/j) ;
Mètres cube par seconde (m3/s) (Unité Système SI)
Ou litres par seconde (l/S)
En Nm3/h pour les gaz (t = 0°C et P = 1 atm)
Dans le langage courant on utilise plutôt les expressions “débit massique” et “débit volumique”.
1.3.2 Application
Un compteur relève le passage de 2,1 m3 de produit pendant 30 secondes. Pendant cette durée,
quel a été le débit volumique Qv exprimé en m3/h ?
Qv = m3/h
1.4 Relation débit massique – débit volumique
On adopte généralement la lettre Q pour représenter un débit et l’on appelle :
Qm le débit massique de produit
Qv le débit volumique du produit
Il existe une relation entre Qm et Qv par l’intermédiaire de la masse volumique du produit. On a
en effet :
Où :
1.4.1 Application
Soit un débit volumique de 80 m3/h d’un produit liquide s’écoulant à la température de 40°C et
dont la masse volumique est de 850 kg/m3.
Déterminer le débit massique correspondant :
Qm = =
Qm = kg/h = t/h
Pratiquement on peut remarquer dans l’application précédente que si σ à 40°C = 850 kg/m3, on a
d404 = 0,850 et que le débit masse en t/h peut être obtenu simplement en multipliant le débit
volume en m3/h par sa densité.
On peut retenir en conséquence les formules pratiques suivantes valables pour les liquides :
Dans tous les cas il faut noter que la densité à prendre en compte est la densité réelle du produit à
la température d’écoulement.
1.4.2 Application
Un Débit massique de 420 t/j de densité 0,528. Déterminer le débit volume Qv ?
Qv =
Le résidu liquide quitte le fond de colonne à 180°C, il est refroidi une première fois à 80°C puis
une seconde fois jusqu’à 50°C.
L’unité étant en régime de fonctionnement stable, le débit massique de résidu est constant tout
au long de la tuyauterie :
70 t/h de résidu quittent la colonne, donc :
70 t/h de résidu parviennent au stockage
Par contre la densité du produit augmente quand la température s’abaisse et le débit volumique
diminue, donc deux fois tout au long du circuit.
Il en résulte deux remarques importantes :
- pour un débit massique donné constant, le débit volumique varie avec la température (et avec la
pression s’il s’agit d’un gaz)
- quand on ne connaît pas les débits massiques et que l’on veut comparer plusieurs débits
volumiques de produits liquides, ceux-ci doivent être considérés à la même température, le plus
souvent à 15°C. On parle alors de débits en m3/h à 15°C.
4. Equilibres liquide-vapeur
4.1 Capacité pleine de gaz
Un gaz est constitué de molécules qui peuvent se déplacer librement les unes par rapport aux
autres et qui sont soumises à une agitation incessante et désordonnée.
Cours : Bilans Macroscopiques Préparés par : H. MESSABIH Année :2019/2020 7
Module « Bilans Macroscopiques » L3 GP/IGMO
Ces molécules sont toutes identiques dans le cas d'un corps pur et elles sont de plusieurs espèces
dans le cas d'un mélange.
L'agitation des molécules provoque de multiples chocs contre les parois. Les forces pressantes
qui en résultent s'appliquent sur toute la surface interne du ballon et créent donc une pression.
Cette pression exercée par le gaz dépend du nombre de chocs par unité de surface
(Pression = Force/Surface) et est donc fonction :
du nombre de molécules de gaz, c'est-à-dire de la quantité de gaz enfermée dans le ballon,
de la surface offerte aux chocs, c'est-à-dire des dimensions du ballon ou appareillage
contenant le gaz,
de l’agitation des molécules qui augmente avec la température.
Fig.3 : Pression dans une capacité contenant une phase liquide et une phase vapeur
En effet chaque corps pur possède une courbe de tension de vapeur qui délimite, dans le
diagramme pression-température, deux zones comme représenté ci-dessous.
Une zone liquide à gauche de la courbe (conditions P1 et t1 par exemple)
Une zone vapeur à droite de la courbe (conditions P2 et t2 par exemple)
À titre d’exemple on a représenté ci-dessous une sphère contenant du propane liquide et gazeux à
la température de 20°C.
Aux températures plus élevées le gradient d'élévation de pression est encore plus grand car la
dilatation de l'eau est plus élevée.
Ceci est illustré par le schéma ci-dessous :
D’un CONDENSEUR pour amorcer dans la colonne le flux liquide par l'intermédiaire du
reflux externe injecté en tête ;
D’un ballon de séparation de deux phases : gaz et liquide ;
D’une pompe pour refouler une partie partielle du liquide afin d’assurer le gradient de
température à l’intérieur de la colonne.
La température de tête est la plus basse correspondant aux constituants légers obtenus au
sommet ;
La température de fond est la plus élevée correspondant aux constituants lourds obtenus
en fond.
L'évolution des températures dans la colonne est, en fait, le reflet des changements de composition
qui se produisent de plateau à plateau
Le débit de reflux externe réinjecté en tête de colonne et la quantité d'énergie thermique
dépensée au rebouilleur sont en relation avec la qualité de la séparation recherchée.
7. Bilans matières
7.1 Introduction
En génie chimique, on a très souvent besoin de connaître la composition des mélanges produits et
introduits, les flux de matière dans chaque partie du procédé en vue d’élaborer de nouveaux
process plus performants ou d’optimiser des procédés existants.
A l’aide d’outils informatiques, l’ingénieur en Génie de Procédés effectue des bilans thermiques,
des bilans matière et très souvent le dimensionnement des installations. L’utilisation de
l’informatique est appelée en Génie Chimique le flowsheeting L'optimisation d’un process est
divisé en trois étapes de base :
• synthèse
• analyse
• optimisation.
1. La synthèse est l'étape où la problématique est choisie. C'est aussi dans cette étape que l'on
initialise les valeurs des variables (composition, pression, température, objectifs à atteindre, etc…)
que l'on est libre de fixer.
2. L'analyse est habituellement composée de trois étapes :
• Résoudre les transferts de chaleur et de matière ;
• Dimensionnement et calcul des coûts du matériel ;
• Evaluer la valeur économique, sécurité, etc…
3. L’optimisation implique à la fois l'optimisation des flux (débits matière et thermique) lui-même
ainsi que l'optimisation des paramètres opératoires (température, pression, etc….) dans un process.
La fraction massique que l’on note W, ou le pourcentage massique (W %) est une grandeur
utilisée pour exprimer la composition massique d'un mélange (c'est-à-dire les proportions
massiques de chaque composant dans le mélange). La fraction massique d'un constituant i est
égale au rapport de la masse du constituant i mi sur la masse totale du mélange mtot.
Wi = mi/mtotal
Exemple 2 : Soit un mélange binaire d’eau et de méthanol composé de 10 g d’eau et 90 g de
méthanol.
La fraction massique en méthanol est :
WMéth = 90/(10 + 90) = 10/100 = 1/10 = 0,9 soit 90%
7.3. Propriétés
7.3.1 Pour les fractions molaires
Soit un mélange binaire A et B contenant nA de A et nB de B
XA = nA/(nA+nB) et XB = nB/(nA+nB). Additionnons XA et XB
XA +XB = nA /(nA +nB) + nB /(nA +nB) = (nA +nB)/( nA +nB) =1 donc ƩXi =1
Bilan enthalpique
Vn.hVn = D.hLd + Ln+1.hLn+1
Relation d’équilibre :
Yn = KL,n . Xn (1-Yn) = KL,n . (1- Xn)
Chapitre III.
Extraction liquide-liquide
Extraction liquide- solide
1. Extraction liquide-liquide
Distillation :
Mélange de composés + Apport d'énergie des deux phases (liquide + vapeur).
La vapeur a la tendance à s'enrichir en produit le plus volatil.
Extraction liquide-liquide:
Mélange de composés (soluté + diluant) + Apport d’un autre composé le solvant 2 phases
liquides (extrait + raffinat). Une des phases a une tendance à s'enrichir en produit le plus soluble :
L’extraction liquide-liquide met à profit les différences de solubilité d'un composé entre
deux phases liquides.
Pour séparer le produit cible (le soluté) d'une phase liquide donnée (le diluant), on rajoute
au système un solvant conduisant alors à la formation d'une deuxième phase liquide dans
laquelle le produit cible à séparer est préférentiellement soluble par rapport aux autres
constituants du mélange liquide initial à traiter.
La phase liquide riche en solvant est appelée l'extrait et l'autre phase liquide, riche en
diluant, est appelée le raffinat.
1.1 Utilisation
L'extraction est un procédé utilisé dans de nombreuses industries, notamment :
• Pétrochimie:
Pour la séparation entre les composés aromatiques (comme les benzènes, toluène, xylènes:
les BTX) et les aliphatiques. Procédé Arosolvant avec comme solvant la N-méthyl-
pyrrolidone NMP ;
Procédé Udex avec comme solvant le diéthylène glycol (DEG) ou le triéthylène glycol
(TEG). Procédé utilisant le solvant Tetra mis au point par Union Carbide ;
Extraction du caprolactame (monomère du nylon 6) ;
Extraction de l'acide acétique des mélanges aqueux.
• Industries pharmaceutiques:
Extraction de la pénicilline et d'autres antibiotiques ;
Extraction des vitamines A, B12 et C, etc.
• Industries alimentaires:
Extraction des lipides, de la caféine, des arômes, etc.
• Hydrométallurgie:
Extraction des métaux: cuivre, molybdène, vanadium, tungstène, chrome, uranium, etc.
une tension trop faible, de l'ordre de 1 dyne/cm, va engendrer la formation d'une émulsion
stable: on ne peut plus séparer les deux phases
Faible viscosité: en général, on préfère opérer avec des viscosités inférieures à 10 cP afin
de minimiser la résistance au transfert de matière et d’augmenter les débits à traiter dans
l’équipement.
Solvant peu corrosif: le solvant ne doit pas être plus corrosif que la solution à traiter !
Faibles inflammabilité et toxicité
Faible coût du solvant et facilité d'approvisionnement
2. Extraction liquide-solide
L’extraction solide-liquide est l’opération fondamentale qui a pour but d’extraire, de séparer, de
dissoudre soit par immersion soit par percolation d’un liquide, un ou plusieurs composants (liquide
ou solide) mélangés à un solide. C’est une opération de transfert ou d’échange de matière entre une
phase solide, qui contient la matière à extraire et une phase liquide, le solvant d’extraction.
La complexité de la structure et la variabilité (avec les saisons, les récoltes, . . .) de la matière
végétale, par exemple, ainsi que la large variété des composés à extraire (différents poids
moléculaires, polarité, lien avec la structure, . . .) ont conduit à l’apparition d’une grande variété de
technologies d’extraction.
La diffusion de la solution enrichie vers la surface extérieure du solide joue un rôle également
important dans la cinétique de transfert de matière. La vitesse globale d’extraction devra prendre en
compte les diverses vitesses de diffusion dans le solide.
Le passage de la solution riche vers la masse de solvant est une opération de transfert à l’interface
solide-liquide. Une bonne agitation homogénéise le milieu et dans ces conditions, on est assuré que
ce passage ne constitue jamais une étape limitante.
2.2 Influence du solide
Le solide a une double influence sur le transfert de matière, l’une par sa taille, l’autre par sa
structure. La taille du substrat joue un rôle déterminant dans ce procédé qui est contrôlé par le
transfert interne.
Réduire la taille des particules diminue la longueur de diffusion du solvant et des solutés.
Cependant, si les particules sont trop petites, on peut avoir des problèmes d’imperméabilité du lit
d’extraction.
En conclusion, on peut dire que l’extraction liquide-solide est une sorte d’adsorption.
2. Poussée d’Archimède ?
Un iceberg est constitué d’eau douce provenant des glaciers (contrairement à la banquise qui est
constituée d’eau salée congelée). Sa masse volumique est donc identique à celle d’un glaçon. La
présence de sel dans les océans modifie la masse volumique de l’eau de mer : l’eau des océans a
une masse volumique plus importante que l’eau du robinet. En prenant ϱglace = 0,91 kg/L et
ϱocéan =1,025 kg/L, calculer le rapport entre le volume émergé (Ve) et le volume immergé (Vi)
d’un iceberg dans l’océan.
La masse totale de l’iceberg est : mtotale = ϱglace (Ve + Vi) :
Le poids de l’iceberg est donc : Poids = ϱglace (Ve + Vi).g La poussée d’Archimède est égale au
poids de l’eau de mer déplacée par le glaçon = ϱocean.Vi.g.
Poussée d’Archimède = force vers le haut ; Poids = force vers le bas.
A l’équilibre, les deux forces se compensent ↔ poids = poussée d’Archimède ↔
ϱglace (Ve + Vi).g = ϱoceanVi.g ↔ Ve/Vi + 1 = ϱocean/ϱglace
II. Energie
Comment établir un bilan d'énergie ?
Un cumulus électrique est une réserve d'eau chauffée par un conducteur ohmique. En l'absence de
chauffage, la température de l'eau chaude qu'il contient diminue au fil des heures. On souhaite faire
le bilan énergétique de l'eau contenue dans le cumulus.
1. Définir le système étudié.
2. Relever la nature des transferts énergétiques entre ce système et l'extérieur.
3. Repérer le sens de ces transferts et leur attribuer un signe.
4. Présenter le bilan énergétique à l'aide d'un schéma.
2. La résistance, est traversée par un courant électrique, transfère à l’eau de l’énergie par le travail
électrique Wélec. La température de l’eau diminue, donc elle perd de l’énergie Q par un transfert
thermique.
3. L’eau reçoit de l’énergie par travail, donc W > 0 et en perd par transfert thermique, Q < 0.
L’énergie reçue par rayonnement est négligeable
4.
Wélec > 0 Q<0
Eau
III. Rectification :
On désire rectifier une charge de 10 m3/h d’un mélange de benzène-toluène dans une colonne de
rectification avec le taux du toluène de 15% en poids dans la charge, de 12% en poids dans le
distillat et de 91% en poids dans le résidu.
La densité du mélange de la charge est de l’ordre de 0,836.
1°/ Déterminer les compositions molaires des différents courants.
2°/ Calculer les bilans massiques en tonnes des différents courants.
Données : MBenzène = 78 g/mole MToluène = 92 g/mole
Solutions :
Distillat D
Exercice n°01
88% pds
1°/ schéma de principe : Benzène
12% pds Toluène
2°/ Composition massique :
Charge :
Benzène = 85%
Toluène = 15%
Distillat :
Benzène = 88%
Toluène = 12% Charge 10 m3/h
85% pds Benzène
Résidu : 15% pds Toluène
Benzène = 9%
Toluène = 91%
Distillat :
Benzène = (0,88/78)/(0,88/78 + 0,12/92) = 0,8964 = 89,64%
Toluène = (0,12/92)/(0,12/92 + 0,88/78) = 0,1036 = 10,36%
Résidu :
Benzène = (0,09/78)/(0,09/78 + 0,91/92) = 0,1044 = 10,44%
Toluène = (0,91/92)/(0,91/92 + 0,09/78) = 0,8956 = 89,56%
Bilans massiques :
Charge :
Benzène = 8,36 (t/h). 0,85 = 7,106 t/h
Toluène = 8,36 (t/h). 0,15 = 1,254 t/h
Distillat :
Benzène = 8,043. 0,88 = 7,0778 t/h
Toluène = 8,043.0,12 = 0,965 t/h
Résidu :
Benzène = 0,317. 0,09 = 0,029 t/h
Toluène = 0,317.0,91 = 0,288 t/h