Section 2 - Groupe 1
Nour Mohammed Rida
Introduction
Alors qu’auparavant la détermination des sources du DIP posait un véritable problème,
de nos jours la CIJ a contribué à la résolution de cette problématique à travers une
énumération de ces sources, sans pour autant en établir une hiérarchie.
Selon 1 article 38 du statut de la Cour internationale de Justice, qui propose une
typologie des normes du droit international public, « la Cour, dont la mission est de
régler conformément au droit international les différends qui lui sont soumis, applique :
a) les conventions internationales, soit générales, soit spéciales, établissant des règles
expressément reconnues par les États en litige ;
b) la coutume internationale comme preuve d'une pratique générale, acceptée comme
étant le droit ;
c) les principes généraux de droit reconnus par les nations civilisées ;
d) sous réserve de la disposition de I article 59, les décisions judiciaires et la doctrine
des publicistes les plus qualifies des différentes nations, comme moyen auxiliaire de
détermination de la règle de droit (...) ».
Cette énonciation montre que l'ordre juridique international comporte à la fois des
sources écrites et des sources non écrites. Mais il convient de signaler que cette
énumération est incomplète puisqu’elle ne fait pas référence à d’autres sources comme
les actes unilatéraux ou encore la notion de jus cogens.
1 Un terme latin qui signifie littéralement "manière de vivre" et désigne un compromis entre deux parties.
2 (CIJ, Sud-Ouest Africain, 21 décembre 1962)
3 Littéralement, « accord entre gentilshommes » : est un Accord informel entre deux ou plusieurs
parties. Il peut être écrit, oral, ou implicite en faisant part d'un accord non verbal, via une
convention ou par avantage réciproque.
L'essence d'un gentlemen's agreement réside dans le fait qu'il repose sur l'honneur des parties en
regard de sa réalisation, plutôt que dans le fait qu'il soit imposable. Il est, par conséquent,
différent d'un contrat, qui lui peut être imposé si nécessaire.
Enfin, il convient de préciser que seuls les « sujets de droit international » sont habilites
à conclure un traité international. Seuls les États et les organisations internationales ont
le pouvoir de conclure des traités internationaux 4.
4 Les accords passés entre des entreprises multinationales ne sont pas des traités internationaux.
On peut citer comme exemple d'accords en forme simplifiée le GATT, de 1947 ou
l’accord du 2 mars 1956 entre la France et le Maroc consacrant l’indépendance du
Maroc, etc.