Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les documents et les calculatrices ne sont pas autorisés. Toutes les réponses doivent être
rigoureusement justifiées.
1
Déterminons la matrice inverse A−1 de A. On sait que
1 t
A−1 = com(A).
det(A)
Or,
−1 1 −1 3
3 1
−
− 1 −1 2 −1
2 − 1
2 2
− 1 − 1 3 −1 3 −1
2 2
com(A) = − 1 2 2 − 2 2
− 2 −1 2 −1 2 − 12
1
− 2 − 12 3 −1 3 −1
2 2 2 2
−
3 1 −1 1 −1 3
5 11
−2 1 − 2
= − 14 − 12 − 14 ,
1 −1 4
donc
− 52 − 14
5 1
− 23
1 3 6
−1 2
A =− 1 − 12 −1 = − 23 1 2
.
3 3 3
− 11
2 − 14 4 11
3
1
6 − 83
Il existe d’autres méthodes autres que la méthode des comatrices pour calculer A−1 . Par exemple,
1) résoudre l’équation matricielle AX = B en X, 2) identification des coefficients, pour ne citer
que celles-là.
3. La matrice A admet 3 valeurs propres réelles distinctes, elle est donc diagonalisable dans R.
4. On a
det(A2 ) = det(A × A) = det(A) × det(A) = (det(A))2 .
3 9
Dans cet exercice, det(A) = − , donc det(A2 ) = .
2 4
5. Trouvons une matrice diagonale D et une matrice inversible P telles que A = P DP −1 .
La matrice D est donnée par :
1 0 0
D = 0 3 0 .
0 0 − 12
La matrice P s’obtient en étudiant les
sous-espaces
propres associés aux valeurs propres λ1 = 1,
x
1
λ2 = 3 et λ3 = − . On pose : X = y ∈ R3 .
2
z
• Le sous-espace
propre
E1 associé à la valeur propre λ1 = 1 s’obtient en résolvant le système
0
(A − I3 )X = 0 soit :
0
1 1 1
2x − 2y − 2z = 0 x − y − z = 0 (1)
−x + 2y + z = 0 ⇐⇒ −x + 2y + z = 0 (2)
2x − 1 y − 2z = 0
4x − y − 4z = 0
(3)
2
2
L’opération (1) + (2) donne y = 0. Dans (3), on obtient 4x − 4z = 0, soit z = x. Donc,
Un vecteur propre associé à la valeur propre λ2 = 3 est donc v2 = (1, −4, 1).
• Le sous-espace propre E− 1 associé à la valeur propre λ3 = − 12 s’obtient en résolvant le système
2
0
1
A + 2 I3 X = 0 soit :
0
1 1
2x − 2 y − 2 z = 0 4x − y − z = 0
(
4x − y − z = 0 (7)
−x + 72 y + z = 0 ⇐⇒ −2x + 7y + 2z = 0 ⇐⇒
2x − 1 y − 1 z = 0
4x − y − z = 0
−x + 5y + 2z = 0 (8)
2 2
3
1. Écrivons le Lagrangien et les conditions de Kuhn et Tucker associés au problème (P ).
La fonction f est de classe C 2 sur R2 , car c’est une fonction polynomiale. Posons h(x1 , x2 ) =
x1 + x2 − 3 et g(x1 , x2 ) = x21 + x22 − 9. Les fonctions h et g étant polynomiales, elles sont de
classe C 2 sur R2 . Le Lagrangien associé au problème (P ) s’écrit :
Donc, Hess(f, (x1 , x2 )) est définie négative pour tout (x1 , x2 ) ∈ R2 . Par conséquent, f est stric-
tement concave sur R2 . Par ailleurs, h est affine et pour tout (x1 , x2 ) ∈ R2 , on a
!
2 0
Hess(g, (x1 , x2 )) = .
0 2
Donc, pour tout (x1 , x2 ) ∈ R2 , Hess(g, (x1 , x2 )) est définie positive. Par conséquent, g est stric-
tement convexe sur R2 . On est donc en présence d’un problème convexe. On remarque que
h(2, 1) = 2 + 1 − 3 = 0 et g(2, 1) = 22 + 12 − 9 = −4 < 0. Donc, la condition de Slater est
vérifiée. Par suite, les conditions de Kuhn et Tucker sont nécessaires. Ces conditions sont aussi
suffisantes car f est concave, h est affine et g est convexe sur l’ouvert convexe R2 .
3. Résolvons le problème (P ).
On va résoudre le système constitué par les conditions (C1), (C2) et (C3). Étudions tous les cas
possibles.
(i) µ = 0 :
Les conditions (C1) impliquent que
−6x1 + λ = 0 − 10x2 + 10 + λ = 0,
4
Dans (1) : x2 = 3 − x1 . Dans (2), on obtient x21 + (3 − x1 )2 = 9, soit 2x21 − 6x1 = 0 ou
encore 2x1 (x1 − 3) = 0. Donc, x1 = 0 ou x1 = 3. On obtient deux couples : (x1 , x2 ) = (0, 3)
et (x1 , x2 ) = (3, 0).
Par ailleurs, les conditions (C1) impliquent que