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en Tourisme et Hôtellerie
1
Chapitre 1
La Variable Produit
2
1- La notion de P dans l’optique MKT
1° Le produit, une notion évolutive
En MKT, un Produit = Bien ou Service
Hôtellerie-restauration sont principalement
des services (voir système de servuction)
L’entreprise doit rester à l’écoute de son
marché => créativité, initiative, …
Définir le service global
6
1- La notion de P dans l’optique MKT
3° Les fonctions du produit
Les fonctions symboliques
– Recherche d’une ambiance, d’un style, de
certaines spécialités culinaires…
– Motivations psychologiques ou
sociologiques (attente d’un certain type de
clientèle, de niveau de prix)
7
1- La notion de P dans l’optique MKT
4° Le positionnement et les couples marché-produit
Le positionnement
ENTREPRISE CIBLE
POSITIONNEMENT IMAGE
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1- La notion de P dans l’optique MKT
4° Le positionnement et les couples marché-produit
Les couples marché-produits
9
1- La notion de P dans l’optique MKT
4° Le positionnement et les couples marché-produit
Les couples marché-produits :
Produits
Segments Concernés
Correspondants
Cœur de cible : les jeunes (enfants et Tous les menus à base de
adolescents), par extension : les hamburgers à consommer sur place
familles. ou à emporter.
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2- Le cycle de vie du produit
1° Les différents cycles de vie possibles
Le cycle de vie théorique :
Volume des ventes
Temps
13
Recherche Lancement Croissance Maturité Déclin
2- Le cycle de vie du produit
1° Les différents cycles de vie possibles
Les autres courbes de vie possibles :
Volume des ventes
Temps
14
Produits à durée de vie courte
2- Le cycle de vie du produit
1° Les différents cycles de vie possibles
Les autres courbes de vie possibles :
Volume des ventes
Temps
15
Produits ayant un cycle de vie long
2- Le cycle de vie du produit
1° Les différents cycles de vie possibles
Les autres courbes de vie possibles :
Volume des ventes
Temps
16
Produits à apprentissage long
2- Le cycle de vie du produit
1° Les différents cycles de vie possibles
Les autres courbes de vie possibles :
Volume des ventes
Temps
17
Produits faisant l’objet d’une relance
2- Le cycle de vie du produit
2° BCG
18
2- Le cycle de vie du produit
2° BCG
Part de marché
Part de marché Faible
Forte
19
3- Les éléments clés de la pol. du P
1° L’identification du produit
Le nom du produit
– Ex: hôtels classés selon leur nombre d’étoiles,
locations villas, restaurants gastronomiques
La domination du produit
– Ex : denrées alimentaires (voir doc.)
La marque
– Un nom
– Un logotype ou emblème
– Un code de couleurs
– Une typographie particulière
– Un conditionnement ou un emballage spécifique 20
3- Les éléments clés de la pol. du P
2° Le produit, véhicule de communication
L’emballage et le conditionnement
La stylique
– Produit
– Graphique
– Environnement
21
3- Les éléments clés de la pol. du P
3° Gamme, ligne et assortiment
La gamme : ensemble des produits proposés
par une entreprise et appartenant à une
même classe.
– une réponse de l’entreprise aux besoins des
consommateurs.
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4- Les stratégies MKT fondées sur le P
1° Le produit, une notion évolutive
Qu’est-ce qu’un produit nouveau?
– Une invention
– Un progrès technologique
– Amélioration => on ajoute ou enlève certains éléments à
un produit de façon à le rendre plus proche des attentes
des clients
Comment trouver des idées afin de faire évoluer un
produit?
– Brainstorming
– Synectique
– Matrices de découvertes
– Méthodes morphologiques de Zwicky
24
4- Les stratégies MKT fondées sur le P
2° La stratégie de recherche de la qualité
En MKT, la qualité d’un produit concerne
son aptitude à satisfaire les besoins des
consommateurs.
25
4- Les stratégies MKT fondées sur le P
2° La stratégie de recherche de la qualité
Les besoins en qualité du consommateur :
1. L’information sur le produit
2. Le produit lui-même
3. Services inhérents au produit
Objectif « zéro »:
- Zéro défaut - Zéro papier
- Zéro panne - Zéro accident
- Zéro délai - Zéro mépris
- Zéro stock
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4- Les stratégies MKT fondées sur le P
2° La stratégie de recherche de la qualité
Les dispositifs réglementaires
– La réglementation
– Les appellations d’origines
– Les labels
– Les normes
Ex : L’AFNOR : « La norme est une donnée
de référence résultant d’un choix collectif
raisonné, en vue de servir de base d’entente
pour la résolution de problèmes collectifs. »
27
Le produit touristique :
Définition :
28
Le produit central ou essentiel : qui répond à
la question qu’est-ce que désire véritablement
obtenir ?
Il constitue le cœur de l’offre faite au touriste
ou au client, il répond au principal besoin et il
constitue un avantage différentiel majeur par
rapport aux concurrents.
(Exemple : station de ski, centre de golf …).
29
le produit formel : correspond au produit
tel qu’il apparaît au moment de l’achat ou
du choix. C’est l’opérationnalisation du
produit essentiel par des éléments ou des
services accessoires concrets et tangibles
tels que les hôtels et les restaurants
30
le produit élargi : il comprend l’ensemble
des éléments qui touchent le
consommateur, c’est le produit résultant
global qui incorpore les éléments tangibles
et intangibles de l’offre et surtout les
bénéfices psychologiques apportés par le
produit (exemple : dépaysement, extase,
appartenance à l’élite…).
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les spécificités du marketing touristique
la tangibilité et l’intangibilité
– la tangibilité des produits concerne le cadre
physique de produit (ville, montagne, …) et
l’infrastructure (restaurants, hébergement…)
– l’intangibilité concerne les services.
32
les spécificités du marketing touristique
33
les spécificités du marketing touristique
34
les spécificités du marketing touristique
35
les spécificités du marketing touristique
– L’environnement géographique
Il constitue une contrainte déterminante car
il est difficilement modifiable. Il y a donc
pour tout pays, région ou ville des
éléments géographiques immuables. Le
produit touristique peut rarement se
déplacer vers les marchés, ce sont les
marchés qui doivent aller vers lui.
36
les spécificités du marketing touristique
37
les spécificités du marketing touristique
38
les spécificités du marketing touristique
39
Les éléments de base de produit touristique
40
Si les éléments de base sont difficilement
transformables, les équipements collectifs
peuvent modifier la nature du produit
touristique et satisfaire les besoins de
nouvelles clientèles (création d’un
complexe sportif).
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Les éléments de base de produit touristique
42
Le positionnement
44
Les décisions de prix
45
LE PRIX
Toutes les entreprises doivent déterminer
un prix de vente pour leurs produits et
services.
Le prix est la seule variable du marketing
mix qui génère des revenus. Toutes les
autres variables n’engendrent que des
dépenses pour l’entreprise. On saisit
donc toute l’importance de la fixation des
prix et de leur variation.
46
La fixation des prix
47
Pour fixer un prix, six étapes sont
nécessaires:
1.Déterminer l’objectif
2.Évaluer la demande
3.Estimer les coûts
4.Analyser la concurrence
5.Choisir une méthode de tarification
6.Fixer le prix
48
Objectifs du prix
49
• Objectif lié au volume
Les quantités vendues sont souvent une
fonction inverse du prix proposé.
Cette constatation provient de
l’observation des courbes de demande en
fonction du prix.
50
Le prix proposé influence le volume des
produits vendus. Cette influence est plus ou
moins forte en fonction de l’élasticité (E) des
ventes par rapport au prix.
53
• Objectif d’image
54
Évaluation de la demande
57
Analyse de la concurrence
Entre le prix plafond issu de la demande et
le prix plancher imposé par les coûts, les prix
pratiqués par les concurrents constituent un
troisième pôle de référence.
Les méthodes utilisées sont les suivantes :
- relevés de prix
- analyse des tarifs
- enquêtes auprès des consommateurs.
La connaissance des valeurs perçues par
les consommateurs des produits concurrents
par rapport aux prix pratiqués par ceux-ci,
oriente la tarification de l’entreprise. 58
Les principales méthodes de tarification sont les
suivantes :
coût + marge : consiste à définir le prix à partir d’un
taux de marque (marge) ajouté au coût total.
•Taux de rentabilité souhaité : déterminer le prix
qui permet d’obtenir un taux de rentabilité donné, à
partir d’un coût et d’un volume de vente attendu.
• Prix du marché : vendre plus cher, moins cher ou
au même prix que le principal concurrent.
• Prix de soumission : dans une procédure d’appel
d’offres ou d’adjudication, lorsque plusieurs
entreprises sont en compétition pour obtenir un
contrat, chacune d’entre elles soumet un prix
fonction de son appréciation des soumissions des
concurrents. 59
Le choix final
61
La politique d’écrémage
Elle consiste à fixer un prix relativement
élevé de manière à ne toucher qu’une
clientèle limitée, c’est à dire un segment du
marché acceptant des prix élevés et réaliser
ainsi des marges bénéficiaires confortables.
Cette politique convient :
- en phase de lancement d’un produit car les
consommateurs sont moins sensibles au
prix
- à une production restreinte ou quand les
ressources financières de l’entreprise sont
modestes (investissement commercial limité). 62
La politique de pénétration du marché
Elle consiste à conquérir rapidement, une part importante
d’un vaste marché, grâce à un prix bas, mais à l’aide d’une
publicité intense et d’une politique de distribution de
masse.
Le choix d’une telle politique se justifie quand :
- les ventes sont très sensibles au prix, même en période
de lancement ;
- on peut réaliser des économies d’échelle sur les coûts
unitaires ;
- on sait que le produit sera immédiatement menacé par
une vive concurrence dès le lancement ;
- il n’existe pas de « marché d’élite ».
Par ce choix, l’entreprise élève des barrières face aux
concurrents potentiels et acquière sur le marché une
position de leader. 63
Politique de positionnement (à la valeur perçue)
65
La politique de prix du distributeur
Nature des décisions de fixation des prix dans le
commerce de détail
– Prix et marge du détaillant
La notion de marge est fondamentale car liée au
bénéfice
Il existe deux types de calcul de la marge: global et
unitaire
MG= CA – coût d’achat global
MU= prix de vente – coût d’achat unitaire
Coût d’achat = prix d’achat + frais d’achat
(transport+taxes+frais douane) 66
Calcul du taux de marge brut ou taux de marque
Le commerçant utilise 2 procédés:
1. Taux de marque global = (MBG/CA)*100
2. Taux de marque unitaire = (MBU/prix de
vente)*100
Ou TMU = [(prix de vente -coût d’achat unitaire)/prix
de vente]*100
Cœfficient multiplicateur
prix de vente = multiplicateur * coût d’achat
avec multiplicateur (m) = 100/(1-taux de marque)
67
La MB a pour objectifs de:
– Couvrir les coûts de fonctionnement
– Dégager un bénéfice
69
Objectifs de la politique des prix
– Objectifs de rentabilité
1. Maximiser le profit
2. Réaliser un taux de rentabilité élevé des
investissements
3. Stabiliser les marges
70
Objectifs d’image du magasin
– Couple (Assortiment, Prix)
– Couple ( Marques, Prix)
– Couple ( Promotion, Prix)
– Couple ( Service, Prix)
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Méthodes de fixation des prix
– Full cost
Prix de vente = prix d’achat + frais d’achat+frais
de fonctionnement du magasin + marge
bénéficiaire
– Prix en fonction de la concurrence
Pénétration
Alignement
Écrémage
72
La Variable Prix en tourisme
73
1- Les méthodes de fixation du prix
1° La loi de l’offre et de la demande
Une courbe de demande décroissante :
Prix
Quantités demandées
74
1- Les méthodes de fixation du prix
1° La loi de l’offre et de la demande
Une courbe d’offre croissante :
Prix
Quantités offertes
75
1- Les méthodes de fixation du prix
1° La loi de l’offre et de la demande
Le prix d’équilibre :
Prix
Pe
Quantités
échangées 76
Qe
1- Les méthodes de fixation du prix
2° Les méthodes relevant de la gestion
On calcule le coût de revient d’un produit,
puis on applique une marge afin d’obtenir le
prix de vente.
En restauration on applique un coefficient
multiplicateur, ex :
Plats à la carte : 3,5
Menus : 3
Vins, boissons : 4
Apéritifs : 5
Le seuil de rentabilité.
77
1- Les méthodes de fixation du prix
2° Les méthodes relevant de la gestion
La règle du 1 / 1000e pour fixer le prix d’une
chambre :
– Coût d’acquisition de l’établissement
divisé par le nombre de chambres louables
puis on divise le montant obtenu par 1000
pour obtenir le prix minimal de la location
de la chambre.
78
1- Les méthodes de fixation du prix
3° Les méthodes reposant sur la connaissance du marché
La veille mercatique permanente : la
connaissance des prix pratiqués par les
concurrents.
Pour estimer le prix du marché :
– Les publicités des concurrents
– Les informations collectées par les commerciaux
ou par les clients
Le prix magique : 99 DH, 149DH, 199DH...
– Les fait de rendre la monnaie facilite aussi la
communication et le rituel de la prise de congé peut être
respecté.
79
1- Les méthodes de fixation du prix
3° Les méthodes reposant sur la connaissance du marché
L’élasticité de la demande par rapport au
prix = E
D2-D1
D1
E=
P2-P1
P1
D1 = quantités vendues avant modification du prix
D2 = quantités vendues après modification du prix
P1 = prix en première période
P2 = prix en deuxième période
80
1- Les méthodes de fixation du prix
3° Les méthodes reposant sur la connaissance du marché
Néanmoins, 2 types de situations échappent
au schéma général :
– L’effet Giffen : en situation de famine, de guerre
ou de crise grave certains produits de 1ère
nécessité :
Hausse du prix
Augmentation de la consommation
– L’effet Veblen
Effet de snobisme = prix très élevé est un signe de
distinction sociale.
81
1- Les méthodes de fixation du prix
3° Les méthodes reposant sur la connaissance du marché
Le prix psychologique
– Réactions des consommateurs face à tel ou
tel niveau de prix, compte tenu du
positionnement choisi et des cibles de
clientèles visées.
– Dans l’hôtellerie, le niveau de prix est lié
au nombre d’étoiles.
82
2- Les stratégies MKT fondées sur le Px
1° Les stratégies de prix du producteur
La stratégie d’écrémage (lancer un nouveau produit à
un niveau de prix plus élevé) pour :
– Pour ceux qui en avaient besoin
professionnellement
– Amortir plus facilement les R&D
– L’effet Veblen jouant sur une partie de la
population
– Mieux viser plus haut au départ, quitte à
diminuer plus tard.
83
2- Les stratégies MKT fondées sur le Px
1° Les stratégies de prix du producteur
La stratégie d’écrémage
Avantages :
– En attendant que la concurrence se réveille, on
créée plus de profit.
– On touche l’élite. Ex : Cannes
Inconvénients :
– Le produit doit permettre de justifier le prix.
– Cible clairement définie et suffisamment
importante.
84
2- Les stratégies MKT fondées sur le Px
1° Les stratégies de prix du producteur
La stratégie de pénétration
– Pour les produits de masse, les économies
d’échelles sont au bénéfice du
consommateur.
– Applicable aux chaînes de restauration
rapide où les procédures
d’approvisionnement et de production ont
été standardisées.
– En phase de maturité du produit.
– En cas de forte sensibilité de la demande
par rapport au prix.
85
2- Les stratégies MKT fondées sur le Px
1° Les stratégies de prix du producteur
La stratégie de pénétration
Avantages :
– Permet de prendre rapidement des parts de
marché.
– Les concurrents auront plus de difficultés à
pratiquer cette stratégie de prix bas.
Inconvénients :
– Marché vaste.
– Investissements coûteux.
– Volume de production nécessairement élevé.
86
2- Les stratégies MKT fondées sur le Px
2° Les stratégies de prix dans la distribution
La création de « trafic » :
– Le distributeur sacrifie certains produits
en les rendant attractifs => produits
d’appel vendus à prix d’appel.
– Ex : hypermarchés organisent très
régulièrement des actions promotionnelles.
– Ex : restaurants => le plat du jour.
– La loi Galland interdit la vente à perte.
87
2- Les stratégies MKT fondées sur le Px
2° Les stratégies de prix dans la distribution
Soldes et démarques :
– Des baisses de prix peuvent être
consenties à certaines périodes de
l’année.
– Périodes définies très réglementées.
– Nécessité d’une parfaite harmonie
entre les exigences financières et
mercatiques.
88
Chapitre 3
La Variable Distribution et
Commercialisation
89
1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
1° Les circuits de distribution
Définition : ensemble des canaux de
distribution utilisés pour écouler un produit,
du producteur jusqu’au consommateur final.
Canal de distribution : chemin suivi par un
produit entre le producteur et le
consommateur.
Réseau de distribution : ensemble des
personnes physiques ou morales qui
concourent à la vente d’un produit.
90
1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
1° Les circuits de distribution
Les différents canaux de distribution :
– DIRECT
Aucun intermédiaire
Producteur Consommateur
91
1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
1° Les circuits de distribution
Les différents canaux de distribution :
– COURT
Un revendeur intervient
92
1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
1° Les circuits de distribution
Les différents canaux de distribution :
– LONG
Plusieurs revendeurs
Producteur
Détaillant
Consommateur
93
1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
2° Les principaux choix d’organisation
Les commerçants indépendants disposent
d’une totale liberté dans leur gestion. Choix
– Du fournisseur
– Des méthodes de vente
– De la politique commerciale…
94
1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
2° Les principaux choix d’organisation
L’association en chaîne volontaire
Définition : entreprises qui choisissent de
s’associer pour former un groupement
d’unités indépendantes, moyennant des frais
de participation aux dépenses communes.
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1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
2° Les principaux choix d’organisation
La franchise
Plus onéreux que l’adhésion à une chaîne
volontaire.
Bénéfices
– Un réseau préexistant
– Une marque ou une enseigne
– Un savoir-faire
– Une assistance de la part du franchiseur
96
1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
2° Les principaux choix d’organisation
Le partenariat et les contrats d’enseigne
Attirent les hôteliers indépendants qui
craignent de se sentir liés par un contrat trop
engageant.
Apportent des services par un groupe hôtelier
adhérent.
Services facturés au forfait ou à la carte, dans le
cadre d’une relation fournisseur/client.
97
1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
2° Les principaux choix d’organisation
Les groupes intégrés
98
1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
3° Les options stratégiques fondées sur le choix
des intermédiaires
La distribution intensive et ouverte :
– L’objectif du fabricant est d’implanter ses
produits dans le plus grand nombre de
commerces possible.
– Dans les services, l’objectif est de couvrir le
territoire le plus large possible.
L’offre de service ne doit pas être trop compliquée à
mettre en œuvre.
L’offre doit être standardisée pour faciliter le travail
des intermédiaires à la vente.
99
1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
3° Les options stratégiques fondées sur le choix
des intermédiaires
La distribution sélective :
– Le fabricant sélectionne les points de vente et les
intermédiaires qui diffusent ses produits.
– Le producteur souhaite soigner son image et
choisit les points de vente en fonction de certains
critères :
Zone de chalandise
Caractéristiques du bâtiment
100
1- La distribution en Hôt-Rest-Tourisme
3° Les options stratégiques fondées sur le choix
des intermédiaires
La distribution sélective :
– Le producteur ne veut pas diffuser ses produits
dans des unités dont les volumes de vente sont
trop faibles.
– Le fabricant se concentre sur des intermédiaires
qui lui assurent la meilleure couverture du
marché au meilleur coût. Ex:
Cosmétique : Chanel, Dior, Givenchy
Bijoux : Cartier, Augis
– Biens intangibles :
Service : un serveur conseille et sert le client
suivant sa demande.
L’achat et la consommation du service
s’effectue en même temps et dans un même
lieu. 103
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
1° Les méthodes de vente
La vente en libre-service :
– Développement fulgurant dans tous les secteurs
depuis plusieurs années.
Cosmétiques
Parapharmacie
Bricolage, jardinage
104
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
1° Les méthodes de vente
La vente en libre-service :
– Cafétérias
– Depuis quelques années, la vente de produits
touristiques s’effectue aussi par le biais de
distributeurs :
E Leclerc
Carrefour
Décathlon
Auchan
105
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
1° Les méthodes de vente
La vente à emporter :
– Restauration rapide :
Vente en salle
Vente à emporter
106
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
1° Les méthodes de vente
La vente à emporter :
– Nécessite des emballages et des
conditionnements adaptés au transports des
denrées.
107
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
1° Les méthodes de vente
La vente par correspondance :
– Véritable essor à partir des années 20.
– Part encore minime au Maroc
– L’apport de nouvelles techniques ont donné un
nouvel élan :
Télématique vocale
Internet
108
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
1° Les méthodes de vente
La vente par correspondance :
– Les commandes peuvent être passées par :
Écrit
Téléphone
Internet
109
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
1° Les méthodes de vente
La vente par correspondance :
– En hôtellerie restauration le MKT :
Guides
Brochures
Catalogues
110
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
1° Les méthodes de vente
Le téléachat :
– La télévision, media de masse par
excellence
– Apparition de chaînes spécialisées avec
l’arrivée du satellite et du câble :
Des émissions spécialisées dans le téléachat
Des reportages présentant certaines
destinations touristiques
Des parrainages d’émissions
111
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
1° Les méthodes de vente
Le télé-centre commercial :
– Un standard centralise les commandes ou
les réservations
– Pratiqué par des entreprises de grande
distribution et de restauration
– En restauration => dans les grandes villes
– En hôtellerie => Toutes les grandes
chaînes:
Accor, Hilton, Méridien, …
112
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
1° Les méthodes de vente
La vente par internet :
– Communication vivante (illustrée et
sonore)
– Argumentation détaillée.
– Le nombre d’informations plus détaillé
Des systèmes de protection se développent
afin d’éviter les risques liés au vol des
numéros de cartes bancaires.
113
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
1° Les méthodes de vente
La vente par internet :
– En France ( MAROC ?), permet des
ventes croissantes dans le secteur :
Des réservations hôtelières
Des billets de transport
– Le démarchage à domicile
- La vente ambulante
115
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
2° La commercialisation
Les moyens communs utilisés aux différentes
entreprises de services :
– Actions de MKT direct
– Participation à des foires et salons.
– Communication publicitaire ou
promotionnelle.
– Démarchage commercial auprès de
segments déterminés.
116
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
2° La commercialisation
Les moyens communs utilisés aux différentes
entreprises de services :
– Développement d’un réseau :
Intégré
Franchise
Chaîne volontaire
– Création d’un guide, brochure, catalogue
– Création d’un site internet
117
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
2° La commercialisation
La commercialisation en restaurant :
– Soigner l’accueil et le service pour fidéliser
la clientèle.
– Travailler la qualité et le caractère
attractif.
– S’associer à un réseau de restauration
livrée.
– Bénéficier d’une mention dans un guide
touristique (routard) ou prestigieux (michelin)
118
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
2° La commercialisation
La commercialisation en restaurant :
– Développer des contacts avec :
Des agences de voyage
Des excursionnistes
Etc.
119
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
2° La commercialisation
La commercialisation en hôtellerie :
– Conception de forfaits englobant des
activités diverses, de façon à capter des
segments élargis de clientèle.
– L’association avec :
Des agences de voyages
Des tours-opérateurs
121
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
2° La commercialisation
La commercialisation des voyages :
– Maîtriser le produit en choisissant des
opérateurs fiables :
– Concevoir des gammes de voyages
adaptées aux segments visés.
– Assurer une distribution efficace en
utilisant un réseau d’agences
soigneusement sélectionnées.
122
2- Les méthodes de vente et la commercialisation
2° La commercialisation
La commercialisation des voyages :
– Développer éventuellement son propre
réseau interne (Club Med, Nouvelles
Frontières).
– S’associer avec un grand distributeur tel
que E. Leclerc, Carrefour, Auchan, etc.
– Peaufiner la brochure qui devra remplir
sa mission de « vendeur silencieux ».
– Utiliser les nouvelles technologies.
123
3- Le point de vente
1° La zone de chalandise du point de vente
Définition :
La zone de chalandise est le territoire
géographique environnant un point de
vente et sur lequel résident les clients
potentiels.
5. Phase de déclin :
• Nouvelle définition de la stratégie commerciale
s’impose.
• Délocalisation éventuelle
• Relance de l’activité
• Fermeture ou changement d’activité.
126
3- Le point de vente
1° La zone de chalandise du point de vente
Les informations à collecter :
Enquête auprès des organismes locaux:
chambres de commerces
mairies
syndicats
Concurrents locaux directs et indirects.
Consommateur : estimer les dépenses
moyennes pour le produit considéré.
127
3- Le point de vente
1° La zone de chalandise du point de vente
Les informations à collecter :
Le marché local et ses perspectives
d’évolution :
Attraction de la zone
Projets d’urbanisme
Projets de développement commercial
128
3- Le point de vente
2° L’animation du point de vente
Marchandisage :
Ensemble d’études et de techniques
d’application, mises en œuvre, séparément ou
conjointement, par les distributeurs et les
producteurs, en vue d’accroître la rentabilité
du point de vente et l’écoulement des produits,
par une adaptation permanente de
l’assortiment aux besoins du marché, et par la
présentation appropriée des marchandises.
129
3- Le point de vente
2° L’animation du point de vente
Marchandisage :
1. La conception :études nécessaires à la mise
en place d’une politique.
130
3- Le point de vente
2° L’animation du point de vente
Marchandisage :
Aux Etats-Unis : les 5 B
– Bon produit
– Bon endroit
– Bon moment
– Bonne quantité
– Bon prix
131
3- Le point de vente
2° L’animation du point de vente
Les principaux axes d’une politique de
marchandisage : =>>> L’assortiment
– La largeur détermine les différents besoins
des clients que le point de vente s’engage à
satisfaire.
– La profondeur fixe le nombre de
références par catégorie de besoin.
– La cohérence dépend de l’homogénéité de
l’assortiment.
132
3- Le point de vente
2° L’animation du point de vente
Les principaux axes d’une politique de
marchandisage : =>>> L’animation du point
de vente
– L’accès : signalisation, stationnement,
éclairage des abords, déco extérieures…
– L’accueil : réception, signalisation intérieure,
décoration, sollicitude du personnel
– L’ambiance : musique, éclairage, mobilier
133
3- Le point de vente
2° L’animation du point de vente
Les principaux axes d’une politique de
marchandisage : =>>> L’animation du point
de vente
– Le matériel de présentation
– Etiquetage
– La situation des produits
– Les supports PLV et ILV doivent être
utilisés afin d’accroître l’attractivité des
produits.
134
4- Le réseau de distribution
1° L’organisation du réseau de distribution
Définition :
– Ensemble des personnes physiques ou
morales qui concourent à la vente d’un
bien ou d’un service, depuis le producteur
ou l’importateur jusqu’au consommateur
final.
135
4- Le réseau de distribution
1° L’organisation du réseau de distribution
Lerecrutement et la formation des
membres du réseau :
– Réseau intégré
– Réseau de franchisés
– Groupement volontaire
– Réseau de vente totalement indépendant
136
4- Le réseau de distribution
2° La gestion des secteurs
La stimulation des animateurs du réseau
:
Rémunération : commission, primes sur
réalisations
Points-cadeaux : primes versées en cadeau
Jeux et concours
Séminaires sportifs ou récréatifs
137
4- Le réseau de distribution
3° L’importance du réseau sur la stratégie MKT
Le marketing de place :
Définir le meilleur site d’implantation d’une
unité de servuction.
Optimiser le site en développant autant
d’activités que le permet le bail commercial.
Suivant la location il faut répondre aux
contraintes locales : adaptation des produits
et de la servuction, ajustement des prix,
communication ciblée, etc.
138
4- Le réseau de distribution
3° L’importance du réseau sur la stratégie MKT
Le marketing d’enseigne :
Communication nationale et internationale.
Rationalisation des services au sein d’une même
enseigne.
Les grandes chaînes gèrent de façon
relativement standardisée et centralisée.
Des contrôleurs veillent également à éviter tout
dérapage local qui pourrait être nuisible à
l’image de marque de l’enseigne.
139
4- Le réseau de distribution
3° L’importance du réseau sur la stratégie MKT
Le marketing partagé :
Associer autant que possible les personnes à
la prise de décision.
140
4- Le réseau de distribution
3° L’importance du réseau sur la stratégie MKT
Le marketing interne :
Moyens pour obtenir l’adhésion du
personnel à tout nouveau programme
d’action marketing
Importance des réunions pour expliquer ou
démontrer au personnel en contact la
validité d’un plan d’action marketing.
=> Ils ont la possibilité de bouleverser
certaines habitudes.
141
4- Le réseau de distribution
4° Les options stratégiques fondées sur le
réseau de distribution
Développement rapide :
Choix de l’emplacement vital!
2 Risques importants :
– Cannibalisation entre les unités, les
nouvelles faisant concurrence aux
anciennes
– Étroitesse des nouveaux marché locaux
Exemple : Mc Donald’s ou Quick,…
142
4- Le réseau de distribution
4° Les options stratégiques fondées sur le
réseau de distribution
Développement de l’offre de services :
Servuction complexe
Stratégie de supériorité qualitative du produit
et avec une stratégie d’écrémage du prix
Communication : bouche à oreilles
Objectif : donner aux clients un choix
supérieur à ce qu’ils peuvent acheter en une
seule visite.
143
4- Le réseau de distribution
4° Les options stratégiques fondées sur le
réseau de distribution
Développement diversifié du réseau et de
l’offre de services sous différentes marques :
Chaque unité du réseau garde sa marque
propre.
L’offre proposée par le réseau est multiple
=> prend appui sur des servuctions
différenciées.
Chaque unité propose une offre large.
144
Chapitre 4
La Variable
Communication
145
1- La publicité : intervenants et médias
1° Les annonceurs
Définition : toute organisation qui paie une
campagne de publicité pour vendre un
produit (bien ou service), valoriser une
marque ou un nom, défendre une idée.
146
1- La publicité : intervenants et médias
2° Les agences
Le métier de publicitaire s’est sophistiqué ;
elles sont de plus en plus flexibles afin de
mieux répondre à la demande des
annonceurs dans les différents domaines de
com. :
– La stylique
– La promotion des ventes
– La mercatique directe
– Les relations publiques
147
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
Catégories de presse :
– Quotidienne
– Magazine
– Gratuite
148
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
La presse :
Avantages
– Variété de supports
– Atteint toutes les cibles
– Peut d’avantage informer, expliquer,
démontrer
– Le support est lu par plusieurs personnes
(taux de circulation) ou par une seule
personne plusieurs fois (taux élevé de reprise
en main).
149
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
La presse :
Inconvénients
– Journaux et gratuits :
Qualité de papier médiocre
– Magazines :
Coûts plus élevés
150
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
La télévision :
Véritable explosion depuis 1980 :
– Chaînes privées
– Câble
– Satellite
151
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
La télévision :
Avantages
– Présente dans 95% des foyers
– Média puissant et rapide
– L’audience de toutes les émissions diffusées est
connu chaque jour.
– Médiaplanning précis
– « Peak time » période de forte audience (entre
19h et 20h)
152
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
La télévision :
Inconvénients
– Tarifs très chers => Inaccessible aux entreprises
de petites tailles.
– Coûts de production d’un message destiné à la
télévision élevés.
- Les spectateurs se lassent des multiplications des
écrans publicitaires et de l’allongement de leur durée.
153
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
L’affichage extérieur :
Affichage en campagne, et dans les rues :
– 4 par 3 (4m de large sur 3m de haut)
Affichage urbain :
– Mobilier Decaux
– Bus, gares, métros, etc
154
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
L’affichage extérieur :
L’annonceur doit choisir
– Le territoire géographique
– La durée d’exposition
en fonction de :
– Ses objectifs
– Son budget
155
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
La radio :
Média planning qui peut atteindre une cible
bien définie en terme :
– D’âge
– De sexe
– De CSP
– Localisation géographique
156
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
La radio :
Média riche, très écouté, souple, globalement
peu onéreux.
Publicité événementielle
Pour être efficace, un message
radiophonique doit comprendre :
– Un slogan publicitaire
– Des bruitages
– Un chant
– Un texte (court)
157
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
Le cinéma :
Chute libre cette dernière décennie en raison
de la désaffection des salles.
Créations plus longues et ambitieuses qu’à la
télévision.
Média de proximité
158
1- La publicité : intervenants et médias
3° Les médias
Internet :
Média récent Croissance exponentielle dans
tous les niveaux:
– Bandeaux publicitaires
– MKT direct
– Création de sites
– Création de messages par le biais d’agences
virtuelles
– Études diverses en ligne
– Etc.
159
2- La stratégie de communication
1° La variable com. s’inscrit dans une démarche Srat.
Stratégie Générale de l’Entreprise
Stratégie MKT
Stratégie de Communication
162
2- La stratégie de communication
2° Méthodologie de la Strat. de com.
Cible de communication :
Qualitativement et quantitativement
Préciser le cœur de cible
S’appuyer sur des critères classiques de
segmentation tel que :
L’âge
CSP
Situation de famille
Localisation
163
2- La stratégie de communication
2° Méthodologie de la Strat. de com.
Cible de communication :
S’appuyer sur des critères plus fins tels
que les sociostyles
Réalisation de la stratégie créative
Décider des moyens à mettre en œuvre.
164
2- La stratégie de communication
2° Méthodologie de la Strat. de com.
Stratégie créative :
1. Le bénéfice du consommateur ou la
promesse publicitaire.
2. Le support ou la preuve qui devra
convaincre.
3. Le ton du message
• Humoristique
• Exotique
• Scientifique
• Provocotateur
• Moralisateur
• Etc.
165
2- La stratégie de communication
2° Méthodologie de la Strat. de com.
Stratégie créative :
Les contraintes à la création :
– Légales
– Financières
– Liées à la saisonnalité de l’activité de
l’annonceur.
166
2- La stratégie de communication
2° Méthodologie de la Strat. de com.
Stratégie créative :
168
2- La stratégie de communication
2° Méthodologie de la Strat. de com.
Le message publicitaire :
4 éléments doivent apparaître dans un
message de presse :
– L’accroche
– Le message rédactionnel
– Le ou les visuels
– La signature
169