Durée : 4 séances Niveau : 2ème année Ingénieurs Eléctromécanique & Génie Civil - Semestre 3 Crédits : 3
Documents et calculatrice autorisées
q̇
=⇒
Φ
T0 T1
λ
~ex
x
0 `
Figure 1 – Plaque rectangulaire en conduction vive.
4.6. Etudier le signe, le sens de variation du flux de chaleur pour z > 0, z < 0 et z = 0 puis tracer son
allure dans ces trois cas.
5. Que faut-il retenir de cet exercice ?
=⇒
Φ
T0 T1
λ(T )
~ex
x
0 `
Figure 2 – Plaque rectangulaire en conduction vive.
c) Calculer le rapport R∗th /Rth et dégager l’influence de la dépendance de la conductivité thermique avec
la température.
3. Etude de la température.
a) Déterminer la loi de distribution T (x) de la température dans la plaque lorsque β = 0.
b) Déterminer la loi de distribution T ∗ (x) de la température dans la plaque lorsque la conductivité
thermique varie avec la température selon la loi donnée précédemment.
c) Tracer dans un même repère les profils de température de T (x) et T ∗ (x) puis commenter les éventuelles
différences constatées. Quel est l’influenve de la dépendance de la conductivité thermique avec la
température ?
4. Quels enseignements tirés de cet exercice ?
T0
k
h, Ta
q̇
⇒
φ
x
0 `
Figure 3 – Plaque chauffée avec conditions aux frontières mixtes.
Exercice 4 : Plaque en conduction active avec conditions aux limites mixtes . . . . . 120 minutes
q̇
=⇒
→
− Φ
n
h, Tf T1
k
~ex
x
0 `
Figure 4 – Plaque rectangulaire en conduction vive.
2.3. Tracer la courbe CT∗ de température T ∗ (x). En déduire la courbe C0∗ en conduction morte. Commenter.
2.4. Exprimer et évaluer les flux entrant Φ∗e et sortant Φ∗s pour q̇ > 0 et q̇ = 0. Peut-on parler d’une
conservation de flux de chaleur dans la plaque ? Justifier.
3. Comparaison des résultats.
a) Discuter qualitativement la répartition spatiale des températures dans la plaque pour les différents cas
examinés précédemment.
b) Discuter le rapport γ = Tmax /Tmax
∗ des maximums de températures dans la plaque rectangulaire.
Quantifier la diminution ou l’augmentation de la température maximale dans la plaque.
c) Discuter le rapport χ des flux de chaleur au centre de la plaque rectangulaire dans les deux situations
de conduction vive étudiées. Quantifier la diminution ou l’augmentation de ce flux de chaleur.
ϕ0 = 150 W.m−2
h, Tf
p
~n ~n
k
~ex x
0 `
Figure 5 – Plaque exposée au rayonnement solaire et refroidie par convection naturelle.
1. Déterminer la distribution de température T (x) dans la plaque d’épaisseur ` puis exprimer T (x) en fonction
du nombre de Biot βi . En déduire la solution de T1 (x) en conduction morte.
2. Exprimer puis calculer les températures pariétales lorsque la plaque est le siège d’une production uniforme
de chaleur en plus d’être exposée au rayonnement thermique solaire.
3. Exprimer puis calculer les températures pariétales quand la plaque est passive et exposée au rayonnement
thermique solaire.
4. Tracer dans le même repère, le profil T (x) et de T1 (x) en fonction de l’épaisseur réduite x/`.
5. Comparer et disculer les éventuelles différences constatées.
6. Discuter la température de la paroi en contact avec le fluide ambiant ainsi que les échanges d’énergie entre
cette paroi et le fluide ambiant lorsque le nombre de Biot βi → 0 et βi → ∞.
On prendra : ` = 150 cm, h = 50 W.m−2 .K−1 , k = 12 W.m−1 .K−1 , ϕ0 = 150 W.m−2 et Tf = 12°C.
ϕ0 h, Tf
x
0 `
Figure 6 – Paroi plane en conduction morte avec conditions aux frontières mixtes.
1. Poser le problème mathématique et préciser l’écriture des deux conditions aux limites.
2. Déterminer analytiquement la distribution de température T (x) dans la paroi d’épaisseur `.
h`
3. Faire apparaître dans l’expression de T (x) le groupement β = .
k
4. Quelles sont les températures T0 et T1 des faces exposées respectivement au rayonnement soleil et à la
convection ? En déduire le sens de circulation du flux de chaleur.
5. Quelle est la grandeur thermique analogue à une tension, à un courant et à une résistance électrique ?
6. Dessiner le schéma électrique équivalent au problème en précisant les résistances électriques et les températures
aux noeuds et montrer que la densité de flux de chaleur se conserve dans toute la paroi.
7. Discuter sur la valeur de la température T1 lorsque β → 0 et β → ∞.
8. En considérant les valeurs suivantes : ` = 10 cm, h = 10 W.m−2 .K−1 , k = 5 W.m−1 .K−1 , ϕ0 = 1000 W.m−2
et Tf = 300 K. Calculer β, T0 et T1 .
Une façade de four d’étirage d’épaisseur ` = 20 mm, de hauteur H = 1, 5 m (suivant (oz)), d’extension infinie
L = 3 m(suivant (oy), de surface frontale S, est soumise sur la face x = ` à un transfert de chaleur mixte
(convection+rayonnement) (température de l’air, T∞ = 20 °C ; coefficient d’échange par convection est noté h =
10 W.m−2 .K−1 ; emissivité du matériau, = 0, 30 ; constante de Stefan-Boltzmann, σ = 5, 67×10−8 W.m−2 .K−4
et température de l’environnement rayonnant, Tenv = 20 °C). La façade du four est également soumise sur la
face x = 0 à une densité de flux de chaleur uniforme ϕ0 = 5 kW.m−2 sur toute la surface (Figure 7), et le
vecteur densité de flux est noté ϕ
~ = ϕ0~ex = −ϕ0~n. La conductivité thermique du matériau homogène, isotrope
est indépendante de la température et elle vaut k = 25 W.m−1 .K−1 . Le problème de diffusion unidirectionnelle
de chaleur (axe ox) est étudié en régime stationnaire et en coordonnées cartésiennes.
z
ϕ0 = 5 kW.m−2
h, T∞
~n ~n
k
= 0, 30
~ex x
0 `
Figure 7 – Façade d’un four d’étirage.
Le vecteur unitaire ~n est une normale extérieure à la surface de passage du flux de chaleur de façon à garantir
les échanges d’énergie de la paroi vers l’ambiance extérieure. Le vecteur unitaire ~ex représente la base liée au
repère d’analyse du problème. On peut donc établir les relations entre les deux bases : ~n = −~ex en x = 0 et
~n = ~ex en x = ` pour la description aisée des vecteurs densité de flux de chaleur. Les températures de surface
sur les faces x = 0 et x = ` sont constantes, inconnues et sont respectivement notées T0 et TL .
Questions :
1. Exprimer et calculer les températures TL et T0 , respectivement sur les faces x = ` et x = 0.
2. Quelle solution peut-on envisager sur la façade du four pour réduire les pertes de chaleur sur la surface
extérieure (en x = `) ?
Bande
chauffante
q̇
he , Te
(Paroi adiabatique)
k
Face interne Face externe
x
0 `
Figure 8 – Appareillage muni d’une mince bande chauffante électrique. Une face isolée et l’autre en échange
convectif avec l’ambiance extérieure.
On isole la face interne de la plaque, de façon à limiter ou à supprimer tout échange d’énergie avec son
environnement extérieur. La paroi externe de la plaque échange en convection avec un fluide à température Te .
Le coefficient d’échange convectif est he . L’objectif est d’étudier la répartition de la température et du flux de
chaleur dans la paroi d’épaisseur ` sous l’influence des conditions extérieures. On prendra pour les applications
numériques :
1. Justifier le caractère unidirectionnel d’axe (ox) du flux de chaleur traversant la plaque d’épaisseur `.
2. Ecrire le problème mathématique bien posé permettant de garantir l’unicité de la solution en température.
3. Déterminer la distribution de température, T (x) puis l’exprimer en fonction du nombre de Biot βi .
4. La température maximale, Tmax relevée dans la plaque est de 60 °C pour un nombre de Biot βi = 10.
a) Déterminer la puissance thermique produite par unité de volumique par l’élément chauffant.
b) Evaluer le coefficient d’échange convectif he entre la paroi située en x = ` et l’ambiance extérieure.
c) Evaluer les températures pariétales T0 et T1 , respectivement à l’entrée et à la sortie de la plaque.
5. Tracer la courbe CT d’évolution de la température dans la plaque d’épaisseur `. Commenter.
6. Quel est l’écart de température ∆T entre la paroi située en x = ` et le fluide ambiant.
Discuter les échanges d’énergie entre la paroi externe et l’environnement extérieur.
7. De combien (en %) doit-on réduire (ou augmenter) le coefficient d’échange convectif pour avoir un écart
de température de 1°C entre la sortie de la plaque et l’environnement extérieur ?
8. Montrer que le flux généré Φg correspond au flux de chaleur évacué par convection par la face externe.
9. Etablir la relation dimensionnelle entre la conductivité thermique k et le coefficient d’échange convectif he .
T1 > T2
q̇(x)
T1 T2
k
Φ
x
0 `
Figure 9 – Conduction de chaleur dans une plaque.
Considérons une plaque d’épaisseur ` = 0, 5 m et d’extension infinie dans les directions (oy) et (oz), de
températures de surface T0 et T1 (respectivement T0 > T1 ) et soumise à la face la plus chaude à un rayonnement
conduisant à une production interne de chaleur (Figure 10). Les épaisseurs de la plaque dans les directions
(oy) et (oz) sont respectivement notées L et H et valent 5 m et 25 m.
z
T0 > T1
q̇(x)
T0 T1
k
Φ
x
0 `
Figure 10 – Conduction de chaleur vive dans une plaque.
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TD Série N◦ 1 d’Echange de chaleur M1 ATGD+ M2 Energie Semestres 1& 3 Page 12 sur 24
Soit une plaque plane d’épaisseur ` (Figure 11), de température sur chacune de ses faces T (0) = T1 et
T (`) = T2 , soumise sur la face chaude en x = 0 à un flux de rayonnement micro-ondes conduisant par
absorption à une production interne de chaleur de la forme :
p(x) = p0 exp(−mx)
où p0 est la valeur maximale en surface en x = 0.
z
p(x)
k
x
0 `
Figure 11 – Face d’une Plaque exposée au rayonnement micro-ondes.
On considère un câble cylindrique plein de rayon R = 0, 5 cm et de longueur infinie (L >> R) tel que représenté
par sa section sur la (Figure 12). On prendra pour les besoins d’applications numériques, L = 10 m.
Le cylindre est le siège d’une génération interne de chaleur p(r) dépendante de la position r, selon la loi de
variation suivante :
r
p(r) = p0 1 −
R
où p0 = 6 × 106 W.m−3 est son amplitude. La conductivité thermique du cylindre k est indépendante de
la température et le cylindre est en matériau homogène et isotrope (k = 0, 5 W.m−1 .K−1 ). On se propose
d’étudier la conduction de chaleur dans le cylindre en régime stationnaire avec une diffusion unidirectionnelle
radiale. La température Ta = 60 °C à la périphérie du cylindre est imposée par l’environnement extérieur.
k R
r=R r
r=0
p(r) T(R)
1. Pourquoi le flux de chaleur est-il supposé ne dépendre que de la direction radiale ? Justifier.
2. Etablir l’équation de la chaleur ainsi que les deux conditions aux limites appropriées.
3. Montrer que le champ de température T (r) dans le cylindre est donné par :
" 2 #
p0 R 2
3
r r
T (r) = 5+4 −9 + Ta
36k R R
p(r)
R h, Ta
k
La température du fluide dans lequel baigne le combustible est Ta = 25◦ C et le coefficient d’échange convectif
correspondant est noté h = 64 W.m−2 .K−1 . La puissance volumique générée par la réaction nucléaire peut être
modélisée par la loi parabolique suivante :
" 2 #
r
p(r) = p0 1−
R
où p0 = 800 W.m−3 est la valeur maximale de la production interne de chaleur au coeur du combustible.
On impose une condition aux limites de symétrie sphérique au centre de la sphère (pris comme origine) et
une condition aux limites de Fourier-Robin à la surface du cylindre en r = R de telles que :
!
dT
k =0
dr
r=0
!
dT
k + hT (R) = hTa
dr
r=R
1. Etablir l’équation aux dérivées partielles, encore appelée équation de la chaleur, qui permet d’étudier la
distribution radiale de la température dans le combustible.
2. Déterminer la loi de distribution T (r) de la température en fonction de r, k, h, R, p0 et Ta .
3. Montrer que T (r) peut se mettre sous la forme :
8
" 4 2 #
p0 R 2 r r
T (r) = 3 − 10 + + 7 + Ta
60k R R βi
Rh
où βi est le nombre de Biot défini par βi = , qui évalue l’importante des phénomènes convectifs par
k
rapport aux phénomènes conductifs.
4. Evaluer la température à l’interface entre le combustible et l’air ambiant.
5. En quel point rm , la température est-elle extrêmale ? L’exprimer puis la quantifier.
6. Tracer l’allure de la température en fonction de la direction radiale r.
7. Déterminer la puissance thermique générée par le combustible en utilisant la définition du flux généré et
l’approche du bilan thermique.
Fluide (air)
h, Ta
Eau chaude
Re
R
Canalisation
Ri
Re
La paroi du réservoir est constituée d’un matériau isolant dont la conductivité thermique homogène et isotrope
varie avec la température selon la loi : 1
k(T ) =
α − βT
où α et β sont des constantes positives et T est exprimé en Kelvin. On note Ti et Te les températures des
parois interne et externe du réservoir imposées respectivement par l’oxygène liquide et le fuide ambiant. Les
surfaces interne et externe de la paroi annulaire isolante sont donc considérées isothermes et sont maintenues
constantes dans le temps. La conduction thermique est passive et purement radiale dans le matériau isolant.
1. En utilisant la loi de Fourier, déterminer l’expression du flux thermique ΦT traversant la paroi annulaire
en fonction de Ti et Te et préciser le sens de ce flux dans le cas Te > Ti .
β
2. On s’intéresse au cas asymptotique = T << 1 avec Ti ≤ T ≤ Te .
α
Déterminer l’expression simplifiée de Φ∗T en fonction de Ti et Te .
3. Discuter le ratio de flux thermique ΦT /Φ∗T pour α > β ; α < β et α = β puis dégager l’influence de
la conductivité thermique variable avec la température sur le flux de chaleur dans le réservoir sphérique
isolante.
Plomb
Acier inox
R1
R2
hc , Tf
R3
Déchets radioactifs
Figure 16 – Stockage de déchets radioactifs.
Une couche intérieure en matériau plomb, de conductivité thermique λP b = 35, 3 W.m−1 .K−1 , de rayon intérieur
R1 = 0, 25 m et de rayon extérieur R2 = 0, 30 m, recouvert d’une couche d’acier inoxydable de conductivité
thermique λac = 15, 1W.m−1 .K−1 et de rayon externe R3 = 0, 31 m. La cavité est remplie avec des déchets
radioactifs qui produisent de la chaleur à un taux volumique uniforme de q̇ = 1, 5 MW/m3 . Il est proposé
de plonger le récipient dans les eaux océaniques qui sont à une température de Tf = 10◦ C, le coefficient de
convection à la surface extérieure du récipient étant hc = 500 W.m−2 .K.
1. Déterminer la puissance libérée par le stockage radioactif.
2. Etablir le schéma électrique équivalent du système composite.
3. Évaluer les températures T1 et T3 correspondant aux surfaces interne et externe.
4. Sachant que la température de fusion du plomb est Tfusion = 327, 85◦ C, que pensez-vous des résultats
précédents ?
5. Pour fiabiliser ce stockage, on propose de placer ce système dans un réservoir intermédiaire dans lequel
on fait circuler les eaux océaniques à grand débit, de façon à augmenter le coefficient de convection hc .
Quelle devra-t-être la valeur minimale du coefficient d’échange hc pour que la température de l’enveloppe
ne dépasse pas 226, 85◦ C ?
6. Quelle est l’équation aux dimensions du coefficient d’échange convectif hc .
ev ea ev
he , Te Ta hi , Ti zone c
Tpe Tpi
L Vitres zone a
Aluminium
zone b
Bois
he , Te Tpe Tpi hi , Ti
eb ev ea ev eb
Figure 18 – Schéma de la partie (b) du vitrage.
a) Pour quelles raisons peut-on supposer comme indiqué à la Figure 18 que les vitres et la couche
d’aluminium sont à la même température appelée T0 ?
b) Calculer le coefficient de transmission thermique global Ub de cet élément.
c) Calculer la densité de flux ϕb transmise par cet élément.
d) Calculer la température T0 .
Axe de symétrie
k
h, T0 h, T0
0 x
p(x)
−` `
Figure 19 – Mur infini suivant les directions y et z.
L’origine des x est placée dans le plan médian du mur. On suppose que les sources internes de chaleur sont
régies par l’expression de la puissance volumique suivante :
p(x) = a [1 + β (T (x) − T0 )]
e1 e2 e3
x
0
Figure 20 – Etude d’une paroi composite - application des conditions d’interfaces
Le milieu (1) a une épaisseur e1 et une conductivité thermique λ1 ; le milieu (2) a une épaisseur e2 et une
conductivité thermique λ2 et le milieu (3) d’épaisseur e3 a une conductivité thermique λ3 . Une réaction
exothermique dégage une puissance volumique p = 1000 W.m−3 dans le milieu (2). On note h1 = 100 W.m−2 .K−1
le coefficient d’échange par convection entre la paroi (1) et le milieu extérieur à la température Ta1 = 25 °C
et h2 = 150 W.m−2 .K−1 le coefficient d’échange par convection entre la paroi (3) et le milieu extérieur à la
température Ta2 = 5 °C. Les températures aux niveaux des interfaces B, C, D et E sont respectivement notées
T1 , T2 , T3 et T4 . Le contact thermique au niveau des interfaces C et D est parfait.
On étudie le régime permanent et on fait l’hypothèse de surfaces isothermes constituées par des plans (o,y,z)
parallèles entre eux. On considère que la conductivité thermique des trois milieux est indépendante de la
température.
T(x) − T2 p 1 pe2
= x2 + − x
T3 − T2 2λ2 (T2 − T3 ) e2 2λ2 (T2 − T3 )
θ (η) = zη (η − 1) + η
où les expressions de θ (η), η et z sont à expliciter. z est un paramètre qui caractérise le type de
conduction (morte ou vive).
b) Déterminer la température réduite moyenne hθ (η)i ainsi que les extremums de θ (η) pour z = −2
et z = 2.
c) Tracer dans un même repère, les courbes de température réduite dans le cas d’une conduction
morte, d’un chauffage et d’un refroidissement thermique. Commenter les courbes.
3.2. Etude du flux de chaleur
a) Exprimer le flux thermique réduit Φ (η).
b) Tracer dans un autre repère, les courbes d’évolution du flux de chaleur réduit dans le cas d’une
conduction passive, d’un chauffage et d’un refroidissement thermique. Commenter.
c) Discuter le signe et le sens de variation du flux réduit Φ (η) au regard des courbes de température
réduite θ (η).
d) Que peut-on dire du flux de chaleur réduit aux points C et D et du flux généré en ces points ?
p(r) h e , Te
R
k R0
Combustible k0
La température du réfrigérant dans lequel baigne le revêtement est Te et le coefficient d’échange convectif
correspondant est noté he . La puissance volumique générée par la réaction nucléaire peut être modélisée par la
loi parabolique suivante :
" 2 #
r
p(r) = p0 1 −
R
On note k et k0 les conductivités thermiques du combustible et du revêtement. p0 est la valeur maximale de
la production interne de chaleur au coeur du combustible.
1. Dans chacune des couches du composite, poser le problème mathématique en indiquant les conditions aux
limites et d’interfaces appropriées.
2. Exprimer le flux de chaleur généré dans le combustible. Quelle est la dimension de p0 ?
3. Déterminer la répartition de la température dans le combustible et dans le revêtement.
4. Montrer que p0 et R étant fixés, il existe une valeur de R0 pour laquelle les valeurs des températures dans
le combustible sont les plus basses possible.
5. Vérifier que la valeur de R0 obtenue est bien un minimum pour la température dans le combustible.
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en régime permament, dans l’hypothèse des parois planes, et on s’intéresse à une largeur de la paroi
L = 100 mm (selon la direction orthogonale au plan de la Figure 22).
Matériau 1
λ1 = 0, 5 W.m−1 .K−1
a3 Matériau 2
Face Face λ2 = 0, 8 W.m−1 .K−1
extérieure intérieure
Matériau 3
a2 λ3 = 0, 06 W.m−1 .K−1
E D C B A F
Te , he Ti , h i
e1 = 10 mm
e2 = 20 mm
a1 e3 = 10 mm
hi = 10 W.m−2 .K−1 a1 = 40 mm
a2 = 20 mm
he = 15 W.m−2 .K−1 a3 = 40 mm
e1 e2 e3
Figure 22 – Coupe d’une station expérimentale.
λ = λ0 (1 + βT)
On a mesuré, à l’aide de thermocouples, les températures sur les faces et au centre de la paroi ; en
régime permanent on constate que la température centrale Tc est supérieure de δT0 à la température
moyenne des températures des faces T1 (à gauche) et T2 (à droite).
a) Faire le dessin du modèle géométrique du problème traité dans cette partie.
b) Ecrire sans faire de calculs, l’expression littérale de la température centrale Tc .
c) Montrer que le coefficient β peut s’écrire en fonction des températures des faces T1 , T2 et de δT0
tel que :
2 · δT0
β=" 2
T1 T2 T1 · T2
#
2
+ − − δT0 · (T1 + T2 + δT0 )
4 4 2
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Surface
dV = S · dx adiabatique
T0
Φ (x) Φ (x+dx)
dx x
0 `
b) Exprimer la répartition de la température T(x) au sein de cette paroi, en régime permanent.
c) Préciser le lieu xm où la température est maximale et déterminer cette température que l’on
notera Tm .
d) Tracer la courbe CT donnant la répartition de la température dans l’épaisseur de la paroi.
e) En remplaçant une des conditions aux limites précédentes par une condition de symétrie en
x = `/2, donner les nouvelles expressions de T∗ (x), x∗m et T∗m puis tracer dans le même repère
que précédemment, la courbe CT∗ représentative de T∗ (x).
2. Étude d’une structure légère
Les structures légères démontables sont constituées de parois en toile simple ou double peau. Dans le cas
de doubles parois, les ouvertures ménagées dans les peaux intérieure et extérieure peuvent permettre le
passage d’un débit d’air. On s’intéresse dans la suite à l’étude d’une structure « double peau ». Pour ce
faire, on considère une double paroi, constituée par deux toiles planes, entre lesquelles circule un débit
volumique d’air Qv , entrant à la température extérieure Te .
~y
y=d
Te he hi Ti
y+dy
y dV
y=0
Qv
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Les parois solides sont à des températures constantes et uniformes, respectivement Ti et Te . On travaillera
avec la condition Ti > Te . Les coefficients d’échange par convection entre parois et air, à l’intérieur de la
veine, seront notés respectivement hi et he , et seront supposés constants (valeurs moyennes).
Dr. Adolphe Kimbonguila Manounou, Maître-Assistant A, CAMES Fin du TD Série N◦ 1 d’Echange de chaleur