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Chapitre |/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/ 2014-2015 Chapitre I/ LE BETON ARME AUX ETATS LIMITES, BASES DE CALCUL / Généralités Le béton est un mélange de liant (ciment et/ou additions), de granulats (sable, gravier), d'eau et éventuellement d’adjuvants. Les aciers sont des armatures longitudinales disposées suivant I'axe longitudinal de la piece ou des armatures transversales disposces dans des plans perpendiculaires a l'axe de la pidce, Jusqu'aux années 80, le béton armé a été calculé en fonction des contraintes admissibles qui étaient définies sur la base des contraintes de rupture ou de limite élastique des matériaux, multipliées par des coefficients de sécurité. Avant méme l'apparition du réglement C.C.B.A. 68, l'insuffisance de la notion de contrainte admissible pour assurer la sécurité des ouvrages a été reconnue. La vérification par la méthode des contraintes admissibles repose sur l'idée que le calcul par la R.D.M. permet d'obtenir o qui existe en un point d'une section d'une structure sous une solicitation donnée puis on vérifie la condition 6 <6; étant la contrainte admissible dont le dépassement entraine la ruine de la structure ou d'un de ses éléments. Les inconvénients de la notion de contrainte admissible sont a) On ne tient pas compte de la plastification des sections qui augmente notablement leur moment résistant, b) L'application d'un coefficient de sécurité aux contraintes ne garantit pas une augmentation correspondante des actions (exemple de la flexion composée oi les sollicitations-actions ou contraintes-sollicitations ne sont pas proportionnelles), c) On ne distingue pas la différence entre l'effet des charges directement appliquées de celui des forces par déformations imposées. Actuellement, le calcul prend en compte tous les facteurs d'insécurité séparément, ‘comme par exemple - la résistance intrinséque des matériaux, - la valeur la plus probable des charges permanentes et des surcharges variables, - aspect favorable ou défavorable de ces actions, - les approximations de calcul des sollicitations (T, M...etc.), -les défauts géométriques des matériaux et de leur position, -la fissuration, Le calcul des structures en béton armé se fait a l'aide des réglements aux états limites : le BAEL91 (Béton Armé aux Etats Limites). Il/ Reglement BAEL Le BAEL écarte du domaine d'application les constructions en béton non armé ou en béton léger, les structures mixtes acier-béton et les éléments soumis a des températures siécartant du normal, De plus, un dosage minimum en ciment de 300 kg/m? est exigé. 1L.1/ Incertitudes et notions de sécurité Les justifications menées a partir des régles BAEL91, feront donc intervenir : - application de coefficients de sécurité partiels : © sur les valeurs des charges appliquées © sur les résistances caractéristiques des matériaux - des combinaisons d'actions pour obtenir les sollicitations les plus défavorables. 1H. RHELAFI& M, BENMENNI (GC USTMBOron) 1 Chapitre / Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/ 2014-2015 Les états limites Une construction est concue sur la base des conditions de stabilité, de durabilité et de deformations admissibles. Un état limite est un état qui satisfait strictement ces conditions sous l'effet des charges appliquées sur une construction ou sur un de ses éléments. Le BAEL91 précise “qu'un ETAT LIMITE est celui pour lequel une condition requise d'une construction (ou d'un de ses éléments) est strictement satisfaite et cesserait de I'étre en cas de modification défavorable d'une action". Il existe 2 états limites 11.2.1/ Les états limites ultimes (ELU) II s‘agit de l'état pour lequel la valeur maximale de la capacité portante est atteinte, et son dépassement entrainerait la ruine de l'ouvrage. Ils correspondent a la limite : a) de l'équilibre statique : non renversement de la construction. b) de résistance pour les matériaux constitutifs : le béton est défini par sa résistance caractéristique a la compression affectée d'un coefficient de sécurité yp et Vacier est défini par sa limite d’élasticite affectée d'un coefficient de sécurité ys. On calcule alors la sollicitation résistante d'une section et vérifier qu'elle est supérieure a la sollicitation produite par les charges appliquées en considérant diverses combinaisons d'actions. ¢) de stabilité de forme : instabilite élastique due au flambement pour les pices élancées. 11.2.2/ Les états limites de service (ELS) Ils correspondent a des conditions normales d'exploitation et de durabilité. II n'est pas suffisant qu'une construction soit stable et résiste, il est aussi nécessaire qu'elle ne présente pas une fissuration ou des déformations excessives. Cela pourrait entrainer des désordres dans les revétements et les cloisons et donc une géne sérieuse a l'exploitation. I] est done nécessaire d'effectuer des vérifications portant sur a) la limite d'ouverture des fissures : cela évite la corrosion des aciers et augmente la durabilité et la sécurité des ouvrages. b) la limitation de la compression du bétor. c) la limite de déformation : les déformations (flaches) doivent rester dans des limites admissibles c'est a dire compatibles avec l'utilisation de l'élément. 11.2.3/ Les états limites de fatigue Un autre état limite de fatigue existe mais le minimum de qualité de l'exécution et les els rend cet état non nuisible a la sécurité de l'ouvrage. dimensionnements ha II/ Actions et combinaisons Les actions sont des forces ou des moments directement appliqués sur la construction. Elles peuvent aussi provenir de déformations imposées a la structure telles que dilatations, tassements d’appuis, retraits...etc. Les valeurs de chacune de ces actions ont un caractére nominal c'est a dire qu’elles sont connues dés le départ ou données par des textes réglementaires ou contractuels, Toutes ces actions peuvent ¢tre classées en actions permanentes d'intensité constante ou trés peu variables "G", et en actions variables dont l'intensité varie fréquemment et de facon importante dans le temps "Q”. Ces actions permanentes et variables peuvent étre décomposées. 1 RHELAF!& M, BENMENN! (GC USTMBOran) 2 Chapitre {/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC 13/ 2014-2015 IIL1/ Les actions permanentes G Elles résultent du poids spécifique des matériaux mis en ceuvre et des dimensions de Vouvrage. La norme précise les poids volumiques des divers matériaux et ouvrages Les équipements fixes font partie de ces charges telles les cloisons de distribution. Les poids, les poussées et les pressions dus a des terres ou des liquides interviennent en actions considérées permanentes lorsque le niveau de ces derniers varie peu. Le retrait, faisant partie des déformations imposées a une construction, est une caractéristique du béton et correspond a une rétraction du béton pendant les phases de prise et de durcissement. Prendre en compte les effets du retrait dans une construction, revient en général a éviter la fissuration. On peut ainsi prévoir des joints, des phases de coulage alternées ou des éléments fractionnés. Le fluage du béton constitue un phénomene de déformations différées sous I'effet d’un chargement de longue durée. I! peut entrainer des redistributions dlefforts ou des variations dimensionnelles différentielles. L'influence de ce phénomene est tre fréquemment négligée. Les tassements différentiels des sols constituant l'assise des fondations peuvent amener des actions a considérer. I11.2/ Les actions variables Qi Qi Qu Qr Q pour les actions de base et Qi pour les actions d'accompagnement. a) Les charges d'exploitation : Qs en batiment et Q; pour les ponts Flles résultent de l'exploitation directe de la construction et sont done constituées par le "poids des utilisateurs' et des matériaux nécessaires a l'utilisation des locaux. Elles correspondent a un mode normal d'utilisation. Les batiments d'habitation et d'hébergement de plusieurs niveaux, peuvent donner lieu a une dégression des charges d’exploitation lorsque l'occupation de ces niveaux peut étre considérée comme indépendant. Effectivement, il est particuligrement rare que tous les niveaux d'une construction soient chargés a leur valeur maximale au méme moment. La norme prévoit donc des coefficients de pondération a appliquer aux charges de chaque niveau avant de les ajouter. b) Les charges climatiques : W pour le vent et Sx pour la neige Le vent est assimilé a des efforts statiquement appliqués & la construction et qui mettent la structure résistante en vibration. Ils dépendent de la région, du site (abrité ou exposé), de laltitude, et des dimensions. ©) Les charges appliquées en cours de construction Ces charges proviennent en général des équipements de chantier, de coffrage, de transport et de levage ou des dépots de matériaux. Les méthodes de construction (problemes détaiement) jouent sur la répartition des efforts et aménent parfois a solliciter les ouvrages prématurément avec des charges importantes alors que le béton n'a pas souvent atteint la valeur de sa résistance de calcul. IIL3/ Les actions de Ja température : T, variation uniforme. Lorsqu'une construction est soumise a une variation brutale de sa température, ses ensions ont tendance a se modifier proportionnellement a son coefficient de dilatation a. Si cette dilatation ne peut pas s'effectuer librement, il se produit des auto-contraintes qui 1 KHELAFI & M, BENMENMI (GC USTMBOran) 3 Chapitre i/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC 13/ 2014-2015 provoquent des efforts internes (une variation de 30°C sur un mur crée une contrainte de 3,5 MPa dans le matériau), IL.4/ Les actions accidentelles Fy Ce sont des phénomenes rares, de bréve durée d'application, comme par exemple les séismes, les chocs, les explosions, Leur valeurs sont fixées par des regles parasismiques. IV/Les combinaisons d’actions La méthode aux états limites fait intervenir: * des résistances caractéristiques des matériaux acier et béton (valeur garantie par le producteur pour l'acier, controle de qualité pour le béton) * des valeurs représentatives pour les actions (valeurs nominales ou caractéristiques multipli¢es par des coefficients y, tenant compte de l'intensité de l'action et de la probabilité de concomitance avec d'autres actions). * des combinaisons d'actions spécifiques aux états limites considérés (fondamentale, accidentelle, service) * des coefficients de sécurité dépendant de la nature des matériaux et de la solicitation de calcul Les sollicitations sont déterminées aprés combinaisons des actions (superposition des effets de plusieurs actions). Pour cela - ilest affecté a chaque type d’actions, un coefficient de sécurité partiel, - on combine les actions obtenues, - on détermine les combinaisons qui engendrent les sollicitations les plus _défavorables. Notations Gnax : ensemble des actions permanentes défavorables, Goin : ensemble des actions permanentes favorables, Qi: action variable dite de base, Q,: action variable dite d'accompagnement. Exemple : Cas d'un mur de souténement La poussée Q pousse vers un renversement du mur et agit donc dans un sens défavorable : Gmax. L'action des terres derriére le rideau R agit dans un sens de stabilite done favorable : Gin Remblais a Rideau [ a a) b) oa Bs Semelle P ‘Action du sol 1V.1/ Combinaisons d'actions a I'ELU IV.1.1/ Combinaisons fondamentales Lors des situations durables ou les situations transitoires fréquentes aux cours desquelles il y a l'action permanente, une action variable principale et plusieurs actions d'accompagnement: 1H KHELAFI & M. BENMENN! (GC USTMBOra0) 4 Chapitre |/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/ 2014-2015 1,35 Gmnax + Gasin + You Qu + E13. o.Qr Yor = 1,5 dans le cas général You = 1,35 pour la température, les charges d’exploitations étroitement bornées ou de caractéres particuliers (convois militaires ou exceptionnels) et pour les batiments agricoles abritant des animaux et des produits sans présence humaine permanente. Yo, sont des coefficients de pondération des valeurs d'accompagnement (i> 1). 1V.1.2/ Combinaisons accidentelles Pour les situations accidentelles qui ont une faible probabilité de se réaliser: Groax + Gasin + Fa + Win.Qi + E Wa.Qi F, = valeur nominale de l'action accidentelle Wr et Wa; sont donnés en annexe YnQi: valeur fréquente d'une action variable, ¥oQ._: valeur quasi-permanente dune autre action variable (i >1). 1V.2/ Combinaisons d'actions a ELS Combinaison rare: $= Gmax + Gmin + Qu + E WoQi YoQ.: valeur de combinaison, autre que la fréquente ou la quasi-permanente (i >1) IV.3/ Verification de "équilibre statique: On doit verifier l'équilibre statique de tout ou partie des structures, pour chaque phase de montage et pour la structure complete (souvent c'est des cas particuliers). IV.4/Vérification de la stabilité de forme: On ne peut pas négliger les effets dits du second ordre. Les justifications sont données vis-a-vis de I'E.L.U.. En outre, dans le cas des pices tres déformables, il est nécessaire de verifier !'E,LS. (les verifications a apporter concernent la contrainte admissible du béton, la fissuration et les déformations). V/Caractéristiques du béton : Ses principales caractéristiques sont : - une bonne résistance en compression simple, - une mauvaise résistance en traction, - un poids volumique compris entre 22 et 24kN/m® pour le béton et 25kN/m® pour le BA - un coefficient de dilatation thermique identique a celui de l'acier de 103/°C V.1/ Résistance du béton Un béton est défini par sa résistance a la compression a 28 jours, dite valeur caractéristique. Elle est notée fas et choisie en fonction des conditions de fabrication du béton, de la classe du ciment utilisé et de son dosage au m’. Lorsque I'age du béton est inférieur 4 28 jours, on prend en compte pour les calculs de résistance fg, valeur caractéristique a j jours: i Jo = fos 7764083) Pour fos <40 MPa j pour fxs > 40 MPa f Jos T404095) 1 RHELAF! &M, BENMENM (GC USTMBOran) 5 Chapitre |/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/ 2014-2015 La résistance a la compression est mesurée par compression axiale de cylindres droits de 16cm de diamétre et 32cm de hauteur. La résistance caractéristique a la traction fy a j jours est de : fy =0,6 + 0,06 fej pour fj $ 60MPa. Les résistances caractéristiques en traction fy peuvent aussi étre déterminées par i de traction par flexion - essai de fendage ou essai brésilien Essai de traction par flexion : Essai de fendage : Pp pact zoek h hauteur de léprouvette G diamatre de Méprouvette | eprouvene ax axis ey Sa aa me V.2/ Diagrammes contraintes-déformations V.2.1/A VEL Le diagramme contraintes (xc) déformations (€) du béton aux ELU est le diagramme de calcul simplifié suivant dit "Parabole-Rectangle’. cylindrique Diagramme réel be (MPa} tej , Diagramme eglementaire tou Tbe=contrainte de compression dans le béton be=déformation unitaire du béton fr parabole 4 Rectangle -4 toj=résistance caractéristique 3 la compression 8 j jours LETT dd e iy 2560 315% EbE (%) Diagramme contrainte-déformation fbu=résistance conventionnelle ‘sous sollicitation de compression du béton ultime 8 la compression OS bye $ Bho fou = 0,25.fej-10°ene(4-10%€.)/8-Y QoS Eve S3,5%0 fou = 0,85.Fc/0.Yo b= 1,5 dans le cas général pour les combinaisons fondamentales et 15 pour les combinaisons accidentelles cas général ou la durée d'application des charges considérée est > a 24 h, 19 lorsque cette durée est comprise entre 1 et 24h, 85 lorsqu'elle est inférieure a 1 h. Dans la zone comprimée d'une section droite de poutre fléchie, on remplace le diagramme parabole-rectangle par un diagramme rectangulaire simplifié : H.RHELAF!& M, BENMMENDI (GC USTMBOron) 6 Chapitre |/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/ 2014-2015 zone comprimée oo igi U Z | axe neutre ou Parebole Rectengulaire Reclanale sirmplitié 1 Déformations Diagrammes des contraintes droite Ce diagramme nest utilisable que si la section n’est pas entigrement comprimée. V.2.2/ AVELS : La contrainte de compression du béton o sera limitée dans les calculs, a 06 fy Jusqu’a cette valeur, le diagramme des contraintes peut étre assimilé a une droite Diagramme réel be (MPa} ‘Tbe = 0,6 te} ‘The contrainte admissible du béton en compression be=déformation unitaire - du béton Diagramme contrainte-détormation — f4j-résistance caractéristique Ala compression a j jours 2%60 3,5%o Ebe (%o) La répartition des déformations et des contraintes dans une section droite d'une poutre flechie est donc la suivante : zone comprimée 4. dig Section droite Diagramme Diagramme i ynitrainte V.3/Déformations du béton des déformations des contraintes V.3.1/ Déformation longitudinale Sous des contraintes normales d'une durée d'application inférieure a 24 heures, on définit un module de déformation longitudinale, Ey, égal au coefficient directeur de la droite passant a I'origine, du diagramme contraintes-déformations a ELS : (1000. f.j¥3 (MPa) Sous des contraintes de longue durée d'application, les effets du fluage du béton augmentent la déformation au double de la déformation instantanée (déformation totale triple), c'est la déformation longitudinale différée du béton Ey: Eyj = 3700. f}!5(MPa) Hi, RHELAFI& M, BENMENNM (GC USTMBOron) 7 Chapitre |/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/ 2014-2015 ‘V.3.2/ Déformation transversale : (coefficient de Poisson) Le coefficient de Poisson est pris égal a 0 pour le calcul des sollicitations et a 0,2 pour le calcul des deformations (ELU, ELS). at 41 raccourcissement longitudinal ‘at gonflement transversal T Tat coetficient de POISSON VI/ Caracté: iques de I’acier Les aciers utilisés en BA sont les aciers de nuance douce (0,15 a 0,25 % de carbone) et les aciers de nuance mi-dure et dure (0,25 a 0,40 % de carbone), La limite élastique garantie, désignée par f., varie en fonction du type d'acier. Le module d'élasticité longitudinale Es est pratiquement constant quel que soit l'acier utilisé, E, = 200 000 MPa. Le diagramme contrainte déformation a l'allure suivante, tant pour la compression que pour la traction. Contrainte palier de ductlité fr fe+ zs zone élastique | yone plastique | ——| Allongement 0.2% 1% 10% ae Acier naturel VI1/ Classification des aciers pour le béton armé On utilise pour le béton armé, les ronds lisses "RL", les armatures 4 haute adhérence "HA" et les treillis soudés "TS", On considére pour l'acier, un poids volumique de 78,5kN/m®. Ils sont définis par leur diamétre nominal qui est le diametre d'un cylindre de révolution ayant méme masse que la barre par métre linéaire. Sa section nominale est l'aire du cercle de diametre le diamétre nominal. Les diamétres nominaux sont des diametres normalisés. VL.L.1/ Les ronds lisses : ou RL Ce sont des aciers doux, laminés a chaud et de surface lisse, ne présentant aucune aspérité, Les nuances utilisées sont les Fe E 215 et Fe E 235 de limites élastiques 215MPa et 235 MPa respectivement. VIL1.2/ Les armatures a haute adhérence : HA Ils sont obtenus par laminage a chaud d'un acier naturellement dur, soit dont les caractéristiques mécaniques sont dues a une composition chimique appropriée. On niutilise plus, en béton armé, des aciers obtenus par laminage suivi d'un écrouissage. H. KHELAFI & M, BENMENNI (GC USTMBOran) 8 Chapitre 1/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul licence GC L3/2014-2015 Ces armatures ont leur surface marquée par des crénelures de formes diverses suivant les marques commerciales, de fagon a assurer une meilleure adhérence avec le béton. Ces aciers existent dans les nuances Fe E 400 et Fe E 500 de limites élastiques 400 MPa et 500 MPa respectivement. VI1.3/ Les treillis soudés : TS Les treillis sont soit en rouleaux, soit en panneaux et de dimensions normalisées. Leur largeur standard est de 2,40 m. La longueur des rouleaux est de 50m et celle des panneaux est de 480m ou 6m. Les treillis soudés sont constitués par des fils se croisant perpendiculairement et soudés électriquement a leurs croisements, On distingue les treillis soudés a fils tréfilés lisses dits TSL des treillis soudés a fils a haute adhérence dits TSHA. VI2/ Diagrammes contraintes-déformations en ELU Le diagramme contraintes-déformations a considérer est défini ci-dessous. La zone des compressions étant symétrique par rapport a 'origine. Gs i é ore Diagramme rée! ee fou Diagramme réglementaire ultime de Pacier | fou résistance caractéristique \ fp, a Le Ol &e. 10% Fei «be = fe/ Ys Es Déformations longitudinales e, en %o Contraintes de calcul en MPa OS & < fe.1000/ys.Es 0.5 Es€s Déformation élastique Variation linéaire de la contrainte pour les aie valeurs définies par & fe.1000/ysE; S 85 $10 %e four fe/ Es Deformation plastique conventionnelle Constante | VL3/Contraintes admissibles en ELS En état limite de service, les vérifications a effectuer pour les aciers portent sur I'état limite dlouverture des fissures. L'appréciation du degré de nocivité de l'ouverture des fissures dépend de l'environnement (agressif ou non), de la nature de la structure, de l'utilisation de l'ouvrage, de la limite élastique des aciers utilisés et de |'expérience sur des ouvrages analogues. Il appartient au maitre d'ceuvre de juger de ce degré de nocivite. La fissuration non préjudiciable : Ceest le cas d/ouvrages situés en milieu peu agressif. Il s'agit d'élements situés dans des locaux clos et couverts, non soumis a des condensations. Aucune vérification particuligre n'est demandée sur les aciers sauf: - de n'utiliser les gros diamétres que dans les pices suffisamment épaisses, - d'éviter les trés petits diamétres dans les pieces exposées aux intempéries, - de prévoir le plus grand nombre de barres compatibles avec une mise en place correcte du beton H. KHELAF|& M. BENMENNI (GC USTMBOran) 9 Chapitre |/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/ 2014-2015 La fissuration préjudiciable Crest lorsque les éléments en cause sont exposés aux intempéries, a des condensation, ou peuvent étre alternativement noyés et immergés en eau douce. La contrainte de traction des armatures doit verifier G = min (2.6/3 ; 110(n fx)¥2) imite d'élasticité des aciers utilisés (MPa) sistance caractéristique en traction du béton (MPa) coefficient de fissuration = 1 pour les RL et les TSL 1,6 pour les HA et les TSHA de @ 2 6mm =1,3 pour les TSHA de @ < 6mm Qe = diametre des armatures les plus proches des parois Si @ > 20mm alors la distance entre axe de deux barres voisines <4 @ La fissuration trés préjudiciable La fissuration est considérée comme tres préjudiciable lorsque les éléments sont exposés a un milieu agressif (eau de mer, atmosphére marine telle que embruns et brouillards salins, eau trés pure, gaz ou sol particuligrement corrosifs) ou bien doivent assurer une étanchéité. La contrainte de traction des armatures doit vérifier : G= min (0,5.f. ; 90(0 fi) ¥2) Lorsqu’on utilise des barres de diamétre supérieur a 20 mm, leur espacement horizontal doit étre inférieur ou égal a3 @ soit Si @ > 20 mmalors d <3. @ VL4/ Dispositions constructives V14.1/ Enrobage des barres a Cl enrobage des barres longitudinates | ot cl ; Cl C enrobage a 2 largeur du paquet a de bartes Mievaree cl Or est le diamétre des armatures longitudinales et @; le diametre des armatures transversales, Pour assurer une bonne protection des armatures contre la corrosion, il faut que Venrobage C soit au minimum de : = 5 cm: pour les ouvrages a la mer ou exposés aux embruns, aux brouillards salins, ainsi qu’a des atmospheres trés agressives (cas de fissuration tres préjudiciable). Cet enrobage peut étre ramené a 3 cm si les armatures ou le béton sont protégés. = 3 cm:: pour les parois qui sont soumises a des actions agressives, ou a des intempéries, a des condensations, ou au contact d'un liquide (fissuration préjudiciable). - Cette valeur peut étre ramenée a 2.cm si feas > 40 MPa. 1H. RHELAFI & M. BENMEWMI (GC USTMBOron) 10 Chopitre i/Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC 13/ 2014-2015 - lem : pour des parois situées dans des locaux couverts et clos et non exposées aux condensations (fissuration non préjudiciable). VI4.2/ Bétonnage correct Lienrobage des barres C; doit étre : - au moins égal a leur diamétre si elles sont isolées, - égal a la largeur a du paquet si elles sont groupées. De plus, elles doivent vérifier les espacements suivants: dimension du plus gros granulat utilisé (en général C; = 25mm), ne] ae eae quet de Te barres ou Ly barre isolée Tew! [C= max(enrobage,a) A A fe, 2 max(aSCa) L e, = mana, C i manta, Ce) Cl a,eh a Cg = dimension du plus gros granulat utilisé (en général Cg = 25mm). V14.4/ Diamétre maximum Pour les plaques, les dalles, les coques et les hourdis, les mailles ne doivent pas étre trop grandes (verification du béton au poinconnement) et le diamétre maximum des armatures doit verifier @h/10 avec: h= épaisseur de |’élement Pour les poutres, les armatures transversales @, doivent vérifier @,= min (G;, h/35, by/10) Avec: h = hauteur de la poutre, @1 = diametre des armatures longitudinales, bo = largeur de la poutre, On doit aussi vérifier le rayon moyen rg des d'armatures comme suit - cas de granulats roulés 1,2 C:/14 - cas de granulats concassés : Tg = Cg/1,2 tg = C,/14 = rapport de la surface par le périmetre du vide intérieur d’une maille d’une grille. ‘VI.4.4/ Poussée au vide Toute armature courbe et tendue, exerce sur le béton une poussée dans le plan de courbure et du cdté de la concavité, Si 'armature est comprimée, la poussée est exercée du cété de la convexité. Ne Traction dans les armatures Poussée au Eclatement du vide béton H. KHELAFI & M, BENIMENNI (GC USTMBOran) n Chapitre J/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/2014-2015 la poussée est orientée vers une face externe, il y a risque d’éclatement du parement. I! faut donc, pour éviter les poussées au vide, choisir un trace judicieux des armatures. Par exemple, les poussées doivent étre, dans les courbures, orientées vers la masse du béton. Sinon i] faut alors obligatoirement prévoir des ligatures ancrées dans la masse de I'élément. Exemple: Ancrages avec retour d'équerre coRRECT INCORRECT . iqature iI Ae {\ Armature tendue of | POUTRE EN FLEXION. Il convient soit de disposer une ligature ancrée dans la masse du béton, soit mieux, d'incliner le retour de l'ancrage vers la masse du béton pour obtenir alors un crochet. V14.5/ Condition de non fragilité (armature minimale) Pour que les regles du BAEL soient applicables a une piece, il faut que celle-ci fasse partie du domaine du BA, c’est-a-dire qu’elle présente une section minimale d’armatures. On dit alors que piéce est non fragile. Cette section minimale sera définie ultérieurement en fonction de chaque type de sollicitation. Vil) Bases de calcul du BAEL ‘VIL1/ Etat limite ultime de résistance VII1.1/ Hypotheses de calcul - les sections planes, normales a la fibre moyenne avant déformation, restent planes aprés déformation (de Navier), = non-glissement relatif entre armatures et béton (association par adhérence), - résistance a la traction du béton non prise en compte dans les calculs, - les diagrammes déformations-contraintes sont définis aux paragraphes V.2 et V1.2, = le diagramme de déformations limites d’une section fait l'objet de la regle des trois pivots A, B, C. = Yallongement unitaire de 'acier est limité a 10%, le raccourcissement unitaire du béton excu est limité a : 3,5%e en flexion simple ou composée, 2% en compression simple. = On ne déduit pas, dans les calculs, les surfaces des aciers de la surface du béton comprimée. - On suppose que la surface d'acier est concentrée en son centre de gravité (avec erreur sur déformations unitaires < 15%). VIL1.2/ Diagramme contraintes-déformations du béton On remplace le diagramme parabole-rectangle par un diagramme rectangulaire simplifié en raison de - Sa simplicité d’emploi, - Saconcordance satisfaite, en flexion simple, avec le diagramme parabole-rectangle. 1H, RHELAFI& M, BENMENNI (GC USTMBOran) 12 Chopitre I/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC 13/ 2014-2015 Notations 4 %e* contrainte de compression du béton Joy + résistance caractéristique da béton en compression a j jou Fy. + contrainte de calcul (voir tableau ci-dessous) 030 Yp + coefficient de séoutité oS 6\, £ déformation du béton en Dingramnme * oaee rectangle (Of Diograni paribole-rectangle NB : Piagranwe des déformations Diagramme des contralntes - Section rectangulaire partiellement comprimée, - Position de I'axe neutre connue, soit Ox, et sa distance yu a la fibre la plus comprimée. VIL1.3/ Regle des trois pivots - Les positions que peut prendre la droite de déformation sont déterminées a partir des diagrammes contraintes-déformations du béton et de l’acier étudiés précédemment (V.2et V1.2) - La déformation de la section est représentée par une droite, passant par I'un des pivots "A", "B" ou "C", a l'intérieur ou a la frontiére des domaines "1", "2" ou "3". Sector ge hetonarmé Allongemens| accoursisemens sion? dae [as 5, Compre) b | yes “Traction simple Section avant défoemat 2e Le tableau suivant permet d’analyser la position des pivots "A' domaines "I", "2" ou "3" et les valeurs des déformations limites "B" ou "C", les H. KHELAF| & i BENMENII (GC USTMBOran) 2B Chapitre I/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/ 2014-2015 { Analyse du diagramme des déformations limites d’une section Pivot "A" Pivot "B" Pivot "C" |____ Domaine "1" Domaine "2" Domaine "3" Allongement —unitaire de | Raccourcissement unitaire du | Raccourcissement unitaire du Vacier béton comprimé : béton comprimé : &.= 10% Ete = 3,5%0 Etc = 2ho pour yu= 3h/7 ‘Traction simple : Flexion simple ou composée : | Compression simple : limite AA’, -acier tendu, si la droite de déformation est -béton entigrement tendu. -béton partiellement comprimé.| paralléle 4 la_—_ droite | représentative de la section Flexion simple ou composée ; | Recommandation : avant déformation, sinon il y a -acier tendu & = 10%o 8.2 fyyuEs flexion composée, -béton partiellement comprimé. OS ES 3,5%0 Se Pivot A —Dewnaine Sb, Pivot B-Pomaine 2 Se, Pivot C- Domaine 2 Domaine 1; pivot A Ce domaine correspond a un allongement de toutes les fibres de la section, Yarmature la plus tendue s’allongeant au maximum a 10%. La situation limite de départ avec I’axe neutre situé a I'infini représente le cas de la traction simple Sachant que yy est la distance entre I’'axe neutre et la fibre la plus comprimée et en utilisant les triangles semblables ; yu/(d- yu) = 3,5%o/ 10% soit yu = 0,259d posons yu=ad, ona Yuan = aasd = 0,259d soit tas = 0,259 Résultat : si a < aa = 0,259 alors on est dans le domaine 1 ; pivot A Dans ce domaine, on rencontre soit la traction simple, ou la flexion simple ou la flexion composée avec effort normal de traction et section entigrement tendue. les déformations de la section droite dans ce domaine correspondent aux cas de tractions faiblement excentrées. L’axe neutre est extérieur la section et se rapproche si l’excentricité augmente. Domaine 1b: la section droite se déforme en présentant une zone tendue et une zone comprimée, L’axe neutre passe a I'intérieur de la section. La déformabilité max du béton nest pas épuisée. Les solicitations correspondantes vont de la traction (faible) fortement excentrée 4 la compression (faible) fortement excentrée en passant par le cas particulier de la flexion simple, 1H RHELAF1& M, BENMENNI (GC USTMBOron) 14 Chapitre I/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/ 2014-2015 Domaine 2; pivot B Le raccourcissement ultime du béton est atteint 3,5%s. Toutes les déformations dans ce domaine passent par B et I’acier tendu n’atteint plus sa valeur pivot. L’axe neutre est de plus en plus bas dans la section. Les sollicitations sont des flexions simples ou composées avec un effort normal de compression de plus en plus agissant. Le diagramme des deformations passe par le pivot B et occupe la position limite yy = h. Si 0,259d< yusd__ alors on est en domaine 2 ; pivot B. Si yy>d, la section A devient une armature comprimée Domaine 2a: I'allongement de I'acier reste supérieur a la déformation qui correspond a la limite élastique de I’acier considéré, Domaine 2b : I'acier népuise pas sa déformation élastique. A la limite du domaine, Vacier est a l'état 0 Domaine 2c: la petite zone d’enrobage du béton est progressivement utilisée en compression. Les sollicitations sont essentiellement des compressions de plus en plus fortes et/ou de moins en moins excentrées, Domaine 3; pivot C Toute Ia section est déformée en compression, I'axe neutre est en dehors de la section, Le pivot C est obtenu par I'intersection de 1a droite BO (fin des sections partiellement tendues) avec la verticale avec 2%o définissant le diagramme de déformation en compression simple. Les sollicitations sont des efforts normaux de compression de moins en moins excentrés, la verticale 4 2% représentant le cas extréme (limite) de la compression simple. Par la régle des triangles semblables, la position du point C est a (3,5- 2).h/3,5, soit 3.h/7 de la fibre la plus comprimée du béton. Siyeh alors on est en domaine 3 ; pivot C. Les figures suivantes illustrent les différentes solicitations et déformations des sections droites qui y correspondent : Flexion simple Traction centrée Traction avec faible Traction avec grande excentricité excentrcité 1H. KHELAF! & IM. BENMENNI (GC USTMBOran) 15 Chapitre |/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC 13/ 2014-2015 : V { {| ‘I Compression avec Compression avec Compression grande excentricité faible excentricité centrée - VI1.2/ Etat limite ultime de service VIL.2.1/ Hypothéses de calcul - les sections planes, normales a la fibre moyenne avant déformation, restent planes aprés déformation (de Navier), - non-glissement relatif entre armatures et béton (association par adhérence), - résistance & la traction du béton non prise en compte dans les calculs, - Vacier et le béton sont considérés comme des matériaux linéairement élastique, les contraintes sont done proportionnelles aux déformations et les déformations sont proportionnelles a leur distance a I’axe neutre ; Oy= Ev. & = Es. & e=ky - le coefficient d’équivalence est pris égal a 15. - On ne déduit pas, dans les calculs, les surfaces des aciers de la surface du béton comprimée. ~ On suppose que la surface d’acier est concentrée en son centre de gravite (avec erreur sur déformations unitaires < 15%). Il résulte de ces hypotheses que : a) le diagramme des déformations et le diagramme des contraintes sont constitués par des droites, b) On peut appliquer les formules de la RDM si on homogénéise la section du BA en remplacant la section d’acier A par une section de béton équivalente n.A= 15.A, ayant le méme centre de gravité que A; - Pour une section entigrement comprimée : Bo= B’ + 15.A - Pour une section partiellement comprimée : By = B’ + 15.A + 15.4’ Avec By = surface de la section homogene, BY = surface de la section comprimée, surface totale des armatures tendues, A’ = surface totale des armatures comprimées. Résultat: La contrainte dans une fibre d’acier est égale a 15 fois la contrainte qui existerait dans la fibre de béton ayant le méme centre de gravité que cette fibre d’acier ; 0.= 15.05 H-RHELAF!& M, BENMENNI (GC USTMBOren) 16 Chapitre |/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/2014-2015 VIL. Etat limite de compression du béton La contrainte de compression du béton est limitée a : Tre = 0,6) On utilisera a I'ELS le diagramme triangulaire de compression du béton suivant : Notations section d'acier tendu section d'acier comprimeé 6), : déformation du béton comprimé @q 1 défonnation de Lacier tendu 9, : contrainte de compression du béton «ry ¢ eontmnnte de compression de Vacier 44 + contrainte de traction de Vacier n : coefficient d’équivalence Sectiun B.A Diagramme des Diagramme des déforweations ccontraintes V1.2.2/ Etat limite d’ ouverture des fissures __Vi.2.2.1/ Contraintes limites de traction des aciers : _ Cas Conditions particuliéres ‘Contraintes limites de traction { | Fissuration non | Locaux couverts et clos non soumis a des Bs |__préjudiciable condensation | Fissuration Coefficient de fissuration: réjudiciable pour RL min (2.fo/3 ;110(n fy)¥4) : 6 pour HA @2 6mm. 4/8 ;11001 44) L - 3 pour HA @ < 6mm (*) - Fissuration tres Diamatre des aciers > 8mm (*) Ge = min (05h ; 90) ¥%) préjudiciable NB : Aciers de peau a prévoir dans les poutres de grande hauteur (hauteur totale > 60 cm) (*) 3cm?/m de longueur de parement dans le cas de fissuration préjudiciable (/*) Sem?/m de longueur de parement dans le cas de fissuration trés préjudiciable H. KHELAFI & M. BENMENNI (GC USTMBOran) 7 Chapitre 1/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC 13/ 2014-2015 ANNEXE Valeurs des coefficients Wo, Br Yai Nature des charges Wor Wn | Wai Charges Archives 0,90 0,90 [080 d'exploitation Pars de stationnement 0,90 0,75 | 0,65 Salles de réunion | - aplaces assises 077 |065 | 040 -_aplaces debout 0,77 0,75__| 0,25 Salles d’exposition, halles divers 07 0,65 | 0,25 Charges Vent (W) 0,7 020 |0 climatiques Neige Gn) - altitude < 500m 077/015 Jo -_altitude > 500 m 077 [030 | 0,10 ‘Température 0,60 0,50 0 ‘Actions ‘Actions variables permanentes 1,35 Gna *Gnin | de base yqiQi | dlaccompagnement | d'accompagnement = |__1,3 yorQ2* 13 wosQs™ 135GouG | 15Q» ou W ouSnou Qou0sT i _ W+Sn - 135GouG | 15W Dou 13 yoQe ou Ss Dou0gT | ou 1,3 yoQs+Sn 135G ouG 158n 1 00u13 yoQsouW Oou0aT | [0013 yoQstW | (*) yo est pris égal & 0,77 (1,33 x 0,77=1) dans tous les cas courants et égal 4 1 dans certains cas spécifiques. (*) Les effets de la températures ne sont généralement pas pris en compte ; s‘ils doivent intervenir en tant qu’action de base, ils sont introduits avec le coefficient 1,35. Qp : charge d'exploitation sur les planchers de batiments, Sp : action de la neige, W : action du vent, T : action uniforme de la température. KHELAFI& M, BENMENNI (GC USTMBOren) 18 Chapitre |/ Le béton armé aux états limites, bases de calcul Licence GC L3/2014-2015 Actions permanentes_| Actions variables ] Gmax * Gmin d'accompagnement yo2Q2** G 0.0u 0,77 W 0u 0,77 Sn cue a O.ou yoQs G 7 ou yoQs (*) Lorsqu’il y a lieu d’introduire la températures en tant qu’action de base, elle intervient avec sa valeur nominale. (**) wo est pris egal a 0,77 (1,33 x 0,77=1) dans tous les cas courants et égal & 1 dans certains cas spécifiques. Resistances de calcul 4 Ja compression "Résistance de calcul ala ] compression otc (MPa) Résistance caractéristique 28 jours f(MPa) a la compression alatraction Situations durables | Situations. | fas fos outransitoires | _accidentelles | 16 156 OL 118 | 18 1,68 | 102 133 | 20 180 13 148 25 | 210 | 14,2 18,5 30 | 240 17,0 22,2 40 | 3,00 | 27 296 | 50 | 3,60 | 283 37,0 60 | 4,20 | 34,0 7 443 Valeurs limites des contraintes tangentielles fos | Armatures droites | Armatures droites | Armatures 445° | Piéces comprimées (MPa) Fissurationnon | Fissuration préj. toutes toutes fissurations préjudiciable ou tres préj. fissurations 0,2f4/yi5MPa_| 0,15f4/yw:4 MPa | 0,27f4/ yo: 7MPa | 0,06f4/'7; 1,5 MPa | 16 213 1,60 2,88 0,64 | 18 240 1,80 3,24 072 | 20 267 2,00 3,60 080 25 3,33 2,50 4,50 1,00 30 4,00 3,00 540 1,20 40 5,00 4,00 7,00 1,50 50 5,00 4,00 7,00 1,30 60 5,00 4,00 7,00 150 H KHELAFI & M. BENMENNI (GC USTMBOran) 19

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