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Association régie par la loi du 1 juillet 1901


Siège social, secrétariat et enseignements au 23 rue Campagne-Première 75014 Paris
01 43 22 12 13 - spf.asso.fr

GROUPES DE TRAVAIL
2022-2023



PARIS ET RÉGION PARISIENNE .... 1

AMIENS ........................................................ 7

GRENOBLE ................................................. 7

MONTPELLIER ......................................... 8

NICE ................................................................ 8
















PARIS ET RÉGION PARISIENNE

À propos de la recherche en psychanalyse
Dans Conversations ordinaires (Gallimard, 1988), Winnicott transmet sa conception de « la recherche en
psychanalyse ». Voici un extrait de cet article passionnant et d’actualité : « On ne fait pas dévier un traitement
pour les besoins de la recherche, et jamais le cadre d’une observation ne peut être reproduit. Le mieux est que
l’analyste regarde en arrière pour voir ce qui s’est passé, le compare à la théorie et modifie la théorie en
conséquence. »Notre monde n’est plus celui dans lequel vivait Winnicott, mais il n’est plus, non plus, celui des
années 1970, 1980, 1990… Et, nous savons, les uns et les autres, le refus de faire une place à cette pensée dans la
question du soin à la folie – la science seule aurait le savoir. Mais quel savoir ? Par ailleurs, la psychanalyse, se
trouve, aussi, mise en place de savoir : c’est alors un savoir figé qui perd l’apport spécifique de la pensée
analytique, sa capacité de créer cet espace dont parle Maldiney, l’espace de ce qui surprend, qui créé l’espace et,
de ce fait, espace pour le mouvement de la pensée.
Les analystes des années citées plus haut sont obligés de reconnaître qu’ils ne sont pas du même monde que les
analystes des années 2010 et 2020. En ce sens, j’ai pensé proposer un groupe de réflexion à partir de la clinique
de ceux qui, analystes, travaillent en institution et en cabinet, ou exercent comme psychologues en formation
analytique dans un cadre institutionnel. Ce groupe serait un espace pour une démarche de recherche à partir de
la clinique : qu’il s’agisse des engagements dans les entretiens ou psychothérapies, ou du fonctionnement
institutionnel.
La recherche : faire place à la pensée analytique, sa transmission, et son exercice même quand le cadre
institutionnel ne lui fait pas de place. La question devient alors : inventer, comment pouvons-nous inventer ouvrir
à cette pensée dans ce cadre institutionnel ?
Des rencontres régulières auront lieu une fois par mois (8-10 personnes) à partir de la clinique : clinique de la vie
institutionnelle, conception de la folie dans l’institution, analyse de « rencontres » avec des patients à l’hôpital,
des prises en charges de groupes thérapeutiques. Ce qui, au psychanalyste, pose la question : comment
transmettre sa pensée pour qu’elle puisse être entendue, ouvrir à la réflexion et l’invention.
Le cadre :
- 1re rencontre : une personne présente un cas clinique. Nous pensons, cherchons ensemble. Avant de se séparer,
nous précisons quel texte nous choisissons de lire ou relire parmi les références théoriques évoquées au fil de la
recherche.
- 2e rencontre : un deuxième temps de la présentation est consacré aux échanges et aux différentes lectures du
texte choisi et des associations cliniques.
- Autre exposé d’une autre question clinique et du mouvement de mise au travail théorico-clinique.
Dates : le 3e mercredi du mois : 19 octobre, 16 novembre, 18 janvier, 15 février, 15 mars, 19 avril, 21 juin. Le lieu
reste à définir.
Contact
Nicole Auffret, 06 66 06 46 05

Lectures : entre Freud et Lacan… et quelques autres
Notre groupe s’est constitué pour participer aux journées des membres affiliés de la SPF de 2008,
dont le thème était “La pulsion dans la cure”. Ayant souhaité continuer à travailler ensemble sur
ces questions, nous avons d’abord fait une lecture de Le moi et le ça. Le fil de nos réflexions nous
a conduits à lire le Séminaire de Lacan, livre X, L’angoisse. Nous poursuivons nos recherches. Actuellement, nous
lisons le Séminaire, livre IV, La relation d’objet.
Le groupe est fermé.
Contacts
Françoise Baldé, 06 32 31 69 18 - Hélène Priest, 06 13 05 66 95 - Henri Poulet-Goffard, 01 45 65 08 54 -
Marie-Françoise Poulet-Goffard, 01 45 88 15 44

La question du père
Notre groupe travaille la thématique de la fonction paternelle à partir de textes de Freud (Totem et tabou) et de
Lacan, à partir d’articles écrits dans le numéro 44 des Lettres de la SPF (« Le père sans doute » de Patrick
Guyomard, « L’humiliation du père et la relève du fils » de Catherine Muller) et autour du livre de Patrick Avrane,
Les pères encombrants (PUF, 2013).

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Nos lectures s’enrichissent d’échanges cliniques et de réflexions sur l’évolution de la fonction paternelle dans
nos sociétés modernes (par exemple paternité dans un contexte de procréation médicalement assistée,
d’homosexualités, de monoparentalité, etc.).
Participants : Bernadette Ben Hassine, Johanna Caetano, Bernard Pechberty.
Le groupe est fermé.

La sublimation et l’acte créateur
Le groupe de travail, réuni autour du concept de sublimation depuis 2005, a pu explorer différents champs
théoriques à partir de la notion développée par Freud. Nous avons ainsi mis à l’épreuve ce concept dans notre
clinique ainsi qu’a travers la rencontre de différents parcours artistiques tels que ceux d’Antonin Artaud, Francis
Bacon, Henri Bauchau, Pierre Bonnard, Colette, Gérard de Nerval, Séraphine de Senlis, Vaslav Nijinski, Marcel
Storr et bien d’autres.
Actuellement, notre recherche porte davantage sur l’acte créateur tel qu’il s’exprime dans l’expression artistique,
mais aussi dans la constitution du sujet et dans l’ordinaire de notre pratique. Le groupe se réunit une fois par
mois le samedi matin.
Contacts
Marie-France Biard, 06 08 25 82 78 - Anne Duprey, 06 68 91 85 16 - Dominique Ribardière, 06 64 85 60 82 -
Charline Tassin-Delmont, 06 30 90 71 72

Groupe de lecture du Séminaire de Lacan, livre VII, L’éthique
Le groupe se réunit un mercredi toutes les trois semaines (Paris 12e). Le groupe est fermé.
Participants : Myriam Brochard, Naïma Grangaud, Maria Kilakou, Rafaele Pelleau.
Contact
Myriam Brochard, 06 89 94 02 87

Groupe clinique : Pratique en cabinet privé
C’est un espace de confiance où interroger notre pratique. Il s’agit de laisser se dire ce qui nous interroge ou nous
affecte dans une cure. Après l’exposition d’une situation clinique apportée par l’un d’entre nous, notre écoute et
nos échanges participent à un travail d’élaboration et d’ouverture.
Nous nous réunissons un mercredi toutes les trois semaines (Paris 12e). Le groupe est fermé.
Contact
Myriam Brochard, 06 89 94 02 87

Partage clinique à partir du récit d’un rêve
Il s’agit de laisser résonner l’énigme d’un rêve dans l’espace de ce groupe et d’en tenter ensemble un
déchiffrement. L’exposition du rêve d’un patient et de ses associations est la porte d’entrée pour parler d’une
cure : la place de ce rêve dans le cheminement clinique et dans le transfert.
Le mercredi, une fois par mois (Paris 12e). Le groupe est fermé.
Participants : Myriam Brochard, Nadia Hassine, Anne Mansuy.
Contact
Myriam Brochard, 06 89 94 02 87

Groupe de travail d’analystes d’Allemagne et de France, inscrits respectivement à la Société de Psychanalyse
Freudienne et à la Psychoanalytische Bibliothek
Nous publions un ouvrage sur La psychanalyse profane. Depuis presque dix années, nous travaillons à un
commentaire du texte de Freud de 1926, qui situe cette intervention freudienne dans l’histoire de la psychanalyse
mais qui permet aussi de comparer les pratiques actuelles de la psychanalyse profane en Allemagne et en France.
Nous sommes attentifs à ce que les difficultés de traduction indiquent sur le statut différent de la psychanalyse
dans les deux pays… et d’abord au fait qu’en allemand contemporain, on ne parlera pas de « psychanalyse
laïque », Laienanalyse ayant des connotations un peu vieillies et voulant dire aussi « psychanalyse d’amateur ».
La version allemande du volume paraîtra en 2023 aux éditions Turia und Kant (Berlin/Vienne) dans une collection
dirigée par Marcus Coelen.

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Le groupe est ouvert, en particulier aux collègues bilingues qui pourraient contribuer à la traduction des textes
d’une langue à l’autre.
Participants : Edith Béguin (Grenoble), Marcus Coelen (Berlin/Paris), Monique David-Ménard (Paris), Britta
Günther (Hambourg), Brigitte Gstrein (Paris), Derek Humphreys (Paris), Johannes Kleinbeck (Munich), Susanne
Lüdemann (Munich), Tobias Mulot (Hambourg), Karl Joseph Pazzini (Berlin), Mai Wegener (Berlin).
Contact
Marcus Coelen, mcoelen@icloud.com

Réel Symbolique Imaginaire
Qu’est-ce que RSI représente de nouveau par rapport à la notion de réalité psychique théorisée par Freud ?
Comment ces trois registres et leur articulation ont-ils évolué tout au long de l’œuvre de Lacan ? Qu’apportent-ils,
ou que pourraient-ils apporter à notre écoute des patients ?
Nous travaillons ces questions à partir des textes de Lacan, en associant avec notre pratique et en lien avec des
témoignages cliniques, ainsi qu’en faisant dialoguer d’autres auteurs ; après une relecture commune du
Séminaire, livre III, Les psychoses, nous avons lu ensemble l’ouvrage L’Ombre des Mots. Dieu croit-il en la
psychanalyse ? de Jean Szpirko (Campagne Première, 2018), puis Comme si de rien de Philippe Réfabert
(Campagne Première, 2018), nous envisageons la lecture de la correspondance Freud-Fliess.
Participants : Patrick Décant, Claude de la Genardière, Annie Milgram, Jocelyne Rappoport, Léa Sand.
Le groupe se réunit une fois par mois, le vendredi après-midi. Le groupe est fermé.

Lecture du Séminaire VIII de Lacan, Le transfert
Nous poursuivons notre lecture des séminaires de Lacan avec cette année Le transfert, lecture mise en regard
avec nos pratiques analytiques. D’autres textes, théoriques ou littéraires, des films, des tableaux, etc., viennent à
l’occasion questionner et enrichir nos réflexions.
Contact
Pascale Doré, 06 09 06 48 84

Groupe de lecture : le Journal clinique de Ferenczi
C’est avec le Journal clinique de Ferenczi que ce groupe continue son travail de lecture cette année ; une lecture
lente et progressive, s’éclairant des échanges mutuels et des associations sur les pratiques.
Participants : Naïma Grangaud, Christel Denolle, Sonja Saurin Foco, Antoine Furet, Véronique Léna.
Contact
Naïma Grangaud, ngrangaud@yahoo.fr, 06 84 96 22 72

Groupe de lecture : Pour introduire le narcissisme de Freud
Les membres de ce groupe se réuniront trois fois de façon espacée dans l’année autour d’un même texte. Nous
nous attellerons cette année à la lecture de l’essai Pour introduire le narcissisme de Freud, qui nous mettra sur les
traces d’un concept analytique difficile mais incontournable pour penser la clinique.
Ces trois temps de lecture, enrichis d’une fois sur l’autre par les effets d’après coup, seront l’occasion d’échanges
sur la pratique.
Participants : Naïma Grangaud, Sandra Hueber, Véronique Léna , Laurence Patry, Bruno Secchi.
Contact
Naïma Grangaud, ngrangaud@yahoo.fr, 06 84 96 22 72

Contre-transfert
Nous poursuivons notre groupe de travail autour de la notion de contre-transfert dans une perspective théorico-
clinique.
Le travail des années précédentes nous amène à reprendre plus avant les avancées de Ferenczi pour ce qui est du
contre-transfert. Je propose donc de prendre la question du transfert, contre-transfert négatif entre Freud et
Ferenczi comme fil rouge de notre travail. Nous verrons que leurs échanges épistolaires autour de l’occulte
(Gedankenübertragung) permettent de cerner les avancées théoriques de Ferenczi concernant le contre-transfert
sans que ce terme soit évoqué en tant que tel. Par ailleurs, comme nous le savons, Ferenczi reprochait à Freud, de
façon récurrente, de ne pas avoir pris en compte son transfert négatif. Dans son ouvrage écrit avec Rank, Ferenczi

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soulignait “le narcissisme de l’analyste” qui pourrait susciter “une sorte de contre-transfert narcissique” et
amener les analysants à flatter leur analyste. Est-ce que ce même raisonnement pourrait s’appliquer au transfert,
contre-transfert négatif ? La question est ouverte !
Ce groupe s’adresse aux collègues ayant une pratique analytique ; ce n’est pas un groupe de contrôle. Nous
pouvons accueillir deux personnes. Nous nous réunissons, une fois par mois, le vendredi à 14h à mon cabinet
(Paris 10e).
Participants : Jean-Louis Henrion, Shirley Leong, Florence Tessarech.
Contact
Jean-Louis Henrion, jeanlouis.henrion@gmail.com, 06 16 32 04 71

Groupe clinique sur le prénatal à partir des concepts développés par Tamara Landau
Nous nous réunissons sur la base d’un intérêt commun pour les recherches de Tamara Landau sur ce qu’elle
nomme "L’enclave". L’originalité de son approche nous a amenés à repenser nos théorisations et à repérer avec
nos patients l’importance cruciale de la vie intra-utérine dans la construction de leur perception d’eux-mêmes et
de leur environnement. Nous avons constitué ce groupe afin d'en explorer les effets dans notre clinique.
Une première année d’échanges nous a permis de définir un espace de réflexion suffisamment commun pour
évoquer ces dimensions dans les cures.
Nous souhaitons maintenant poursuivre en tentant d’approfondir notre compréhension des enjeux inconscients
liés à cette période (fantasmes originaires, symptomatologies, défenses, impact transférentiel...) et en travaillant sur
nos possibles formulations interprétatives et théoriques.
Le groupe se réunit le 2e mercredi de chaque mois. Le groupe fermé.
Contacts
François Lamour, lamourfrancois@yahoo.fr - Hélène Viennet, helene.viennet@gmail.com

De l’effacement des traces jusqu’à… la folie ?
Tout l’inconscient ne consiste pas dans le refoulement, a dit Freud à plusieurs reprises. Notre réflexion, menée
désormais depuis plusieurs années, sur la question de la distinction fondamentale entre « inconscient refoulé » et
« inconscient retranché » (Françoise Davoine et Jean-Max Gaudillière), nous a permis de creuser celle du trauma
consécutif aux impressions effacées et d’arriver à une autre, tout aussi fondamentale, d’un effondrement
psychique en train d’advenir pendant la cure comme réplique et répétition d’un événement psychique
d’effondrement vécu sans que celui-ci ait pu trouver d’inscription psychique, faute de sujet.
Levier potentiel de la cure, transformateur d’un destin en une destinée (Joyce McDougall), cet effondrement
annoncé exige du psychanalyste une capacité d’écoute des corps en présence. Pour se positionner sur la crête de
la faille en train de se signaler, avant que la chute ne se produise (Christopher Bollas), puis de s’y tenir au plus
juste le temps vitalement nécessaire au patient, il faut que l’analyste mette ses propres capacités créatrices au
service de ce qui doit se produire pour ce patient, à ce moment précis de cette cure précise. Autrement dit, il lui
faut changer de registre de fonctionnement psychique pour entrer en contact avec l’archaïque du patient, et pour
ce faire, modifier profondément le cadre…
Cette année nous élargirons nos appuis théoriques à quelques analystes bioniens et post-bioniens majeurs :
- James S. Grotstein, Un rayon d’intense obscurité. Ce que Wilfred R. Bion a légué à la psychanalyse
- Donald Meltzer, Études pour une métapsychologie élargie. Applications cliniques des idées de Wilfred R. Bion
- Thomas H. Ogden, Vers une nouvelle sensibilité analytique et Redécouvrir la psychanalyse. Penser et rêver,
apprendre et oublier
- Christopher Bollas, Avant la chute… Psychanalyse de l’effondrement psychique et Sens et mélancolie. Vivre au
temps du désarroi
… et, comme chaque année, quelques autres en cours de route.
Composé d’analystes praticiens intéressés par un travail de pensée autour de la thématique proposée, le groupe,
qui continuera à se réunir le 3e lundi du mois, de 10h30 à 12h30, à mon cabinet dans le 20e, peut accueillir un ou
deux nouveaux participants.
Contact
Malgorzata Maliszewska, 01 43 61 00 16, 07 67 45 49 92, m_maliszewska@hotmail.com

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Dealing with political, historical and social issues in the cure
Ce groupe rassemble des collègues de différents pays et de différentes institutions psychanalytiques qui
souhaitent acquérir des connaissances et de l’expérience sur les aspects trop souvent négligés des problèmes
historiques, politiques et sociaux résonnant dans le processus psychanalytique, et contribuer ainsi à une réflexion
sur ce sujet dans notre monde psychanalytique. Nous essayons aussi de comprendre quelque chose à propos de
notre tâche de psychanalystes dans notre pays et nos sociétés respectives.
Notre méthode principale consiste à discuter des cas cliniques présentés par des analystes de différents pays sous
cet angle puis à réfléchir dans l’après coup de ces cas pour faire avancer nos élaborations.
Participants : Marta Areny, (SEP, Barcelone), Rania Arida (SPF, Beyrouth et Paris), Veronika Grüneisen (Société
Psychanalytique Allemande/DPG-IPA, Nuremberg), Bettina Jesberg (Société Psychanalytique Allemande/DPG-IPA,
Berlin), Maria Johne (Association Psychanalytique Allemande/DPV, Leipzig), Marinella Linardos (Association
Psychanalytique Italienne/AIPsi, Rome), Malgorzata Oijrzynska (Société Psychanalytique Polonaise, Varsovie),
Daniel Oppenheim, sans société (ancien Centre de formation et de recherche psychanalytique, et SPF, Paris),
Hélène Oppenheim, (SPF, Paris), Václava Probstová (Société Psychanalytique Tchèque, Prague).
Le groupe est fermé actuellement.
Contact
Hélène Oppenheim, hoppenheim@orange.fr, 06 60 39 24 56

Groupe de recherche pour une transmission clinique
Ce groupe s’est réuni pendant plusieurs années au sein de l’Association pour le Maintien du Lien psychique (AML
Soins intensifs) autour des concepts de Wilfred Bion pour étayer une transmission de notre clinique.
En cette année 2022-2023, nous souhaitons poursuivre cette réflexion autour des « éléments en attente d’un
penseur qui les pense » dans les situations de trauma qui mettent en avant le réel. « Où est-ce par quoi j’aurai
l’être » avait dit Françoise Dolto.
Après la lecture du texte de Freud de 1911, « Formulation sur les deux principes du cours des évènements
psychiques », qui examine la relation de l’homme à la réalité et le fait de s’en détourner parce qu’intolérable,
nous prévoyons de poursuivre la lecture des derniers séminaires de Wilfred Bion : Bion à la Tavistock, préface
d’Angela Goyena et José Luis Goyena, Ithaque, 2010.
Le groupe se réunit le 3e mardi du mois, de 14h à 16h au local d’AML : 19 rue Tournefort, 75005 Paris.
Contacts
Hélène Priest, 06 13 05 66 95 - Marie-Noële Gauthier, 06 78 79 75 59

Transfert/contre-transfert dans les psychothérapies avec les patients schizophrènes


Nous continuerons pour la 3e année ce groupe de réflexion centré sur les psychothérapies avec les patients
psychotiques et ce qu’il en est du transfert et du contre-transfert dans un cadre psychanalytique.
Nous avons travaillé à partir du texte de Jacques Touze « Contre-transfert et problèmes techniques dans la cure
individuelle des patients psychotiques ». Nous abordons cette année l’œuvre de Gisela Pankow, L’être là du
schizophrène (Flammarion, 2011).
Le groupe s’adresse aux analystes qui travaillent en institution et en libéral avec des patients psychotiques. Il peut
se tenir en zoom pour les collègues intéressées qui ne peuvent pas se déplacer.
Le groupe se réunit une fois par mois le mercredi, entre 11h et 13h, au cabinet de Nicole Robberechts, 258 rue
Marcadet, 75018 Paris.
Contacts
Nicole Robberechts, 06 24 61 10 82 - Nadia Hassine, 06 18 44 52 64

Lecture de Lacan avec Freud : livre XVI, D’un Autre à l’autre
Après adaptation au confinement, nous poursuivons ce travail en visioconférence un samedi par mois, de 15h à
17h. Après une lecture personnelle, nous échangeons nos remarques, nos questions et notre clinique.
Contact
Marie-Ella Romani Indekeu, me.indk@gmail.com

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Du corps au(x) discours…
Le travail amorcé en 2015 sur la présence du corps dans l’espace-temps de la cure engage le groupe, d’autant plus
depuis la Covid 19, à poursuivre sa réflexion. Après la lecture des séminaires de Lacan, Le transfert et L’angoisse,
nous poursuivons par celle de L’éthique. Si la lecture des séminaires apporte un point d’appui théorique, la
dynamique de nos échanges se base sur l’association libre.
Le groupe constitué par 5 participantes est complet pour 2022-2023. Il se tient dans le 95 à Deuil-la-Barre.
Contact
Sylvie Roques Gaichies, s.roques@bbox.fr

Clinique infantile en libéral
Notre groupe de travail prend sa source dans l’atelier que nous avions tenu pour les journées du colloque de 2018
de la SPF sur le travail avec les parents des enfants suivis en analyse en libéral. Ce que nous perpétuons dans nos
cabinets en libéral devient d’autant plus précieux que nous devenons des îlots de préservation d’une écoute qui
place le savoir du côté du patient et non en provenance de l’électrode ou du protocole. Cette qualité d’écoute
nous paraît d'autant plus importante qu’elle se raréfie. Les enfants sont devenus "des partenaires", considérés
comme des égaux de leurs parents, embrouillés également dans la construction de leur identité sexuée avec la
vague transgenre, au point que les différences de générations et de sexes soient mises à mal, mais il semble que
les tourments de l'Œdipe sont encore des repères utilisables. Nous continuons d’interroger la clinique contem-
poraine par l’apport des cures pour chacune des participantes du groupe.
Notre groupe se réunit 4 fois par an. Il est actuellement fermé.
Contact
Léa Sand, 01 48 06 16 50

Archive entre psychanalyse et archéologie
Rejeton du groupe de travail « Archive » clos en juin 2021, ce groupe « Archive entre psychanalyse et archéologie »
est né à l’automne 2021 d’un désir de rencontre entre psychanalyse et archéologie. Laurent Olivier, archéologue,
participe à nos échanges depuis un an.
Auteur de Le sombre abîme du temps. Mémoire et archéologie (Seuil 2008), Laurent Olivier est archéologue,
conservateur général du patrimoine, responsable des collections d’archéologie celtique et gauloise de Saint-
Germain-en-Laye. Il a également travaillé sur l’archéologie nazie et les génocides de façon générale. En mai 2021
il a publié Ce qui est arrivé à Wounded Knee : l'enquête inédite sur le dernier massacre des Indiens : 29 décembre
1890 (Flammarion, 2021). Selon lui, c’est aussi une partie refoulée de l’Amérique française qu’il s’agit de fouiller.
Cet évènement a eu lieu mais « Wounded Knee n’est pas passé ». Or l’archéologie, écrit-il, doit contribuer à «
arrêter la folie du passé traumatique ». C’est sur ce terrain commun que nous avançons ensemble, en «
archéologues consciencieux » comme le disait Freud lui-même...
Au-delà d’une similitude apparente entre nos disciplines, nous cherchons à éclairer mutuellement nos concepts, à
en creuser les différences, et à en souligner les contiguïtés. Comme la psychanalyse, l’archéologie fonctionne avec
les traces ; la lecture du passé y est aussi de l’ordre de la construction. Là où la psychanalyse parle de symptômes,
de refoulement, l’archéologie parle vestiges, enfouissement, recouvrement. Autre question : comment confronter
la temporalité archéologique à la temporalité psychique ? La thèse centrale de Laurent Olivier est de dire que
l’archéologie du présent, c’est toute l’archéologie. Pour lui le « passé » n’existe que comme « présent ». Son
dernier livre Où est passé le passé. Traces, archives, images, publié avec le cinéaste Jérôme Prieur (La Bibliothèque,
2022), reprend ces thèmes. « Le passé n’est pas derrière nous, comme un état ancien des choses, il est devant
nous, avec nous. » Il note que « L’archéologie, croyons-nous, consiste à retrouver ce qui s’est effacé de l’histoire,
à dévoiler un passé enfoui. Mais ce n’est pas cela, l’archéologie. Elle met au jour les vestiges de ce qui a vécu. Le
vestige est une archive, un document de mémoire bien plus que d’histoire. Abordant le passé à partir des résidus
ou des déchets de l’histoire, l’archéologue est un "chiffonnier du passé". Il recueille le souvenir des temps
anciens, que l’histoire a enfoui ou recouvert, mais qu’elle n’a pas effacé. » Dans cet essai, où Darwin, Freud,
Foucault, Derrida, Michel de Certeau, Walter Benjamin fournissent les principaux repères, l’archéologie est une
« science des mémoires sans cesse recomposées, une discipline de l’étude des filiations ».
Participants : Janine Altounian, Isabel Azemar, Claude Barazer, Claude de la Genardière, Laurent Olivier, Mireille Sardat.
Contact
Mireille Sardat, mireille.sardat@gmail.com

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Bion et Lacan, quelle psychanalyse en partage ?
Responsables : Marie José Durieux avec Daphné Cohen et Jean-Jacques Tyszler.
Au CMPP de la MGEN (178 rue de Vaugirard, 75015 Paris), 3e jeudi du mois à 11h.
Contact
Jean-Jacques Tyszler, jtyszler@mgen.fr


AMIENS

La question de la représentation et du travail du négatif dans le champ de la psychanalyse
Durant plusieurs années, nous avons traversé l’histoire de la psychanalyse afin d’étudier les remaniements
théoriques, les conflits, les ouvertures consécutifs à la prise en compte de la question du traumatisme. Nous
approfondissons maintenant la question de la représentation et de l’inscription psychique. Le défaut de
symbolisation ouvre la voie aux somatisations et aux agirs.
Nous allons travailler sur les conditions d’émergence de la représentation à travers notamment Bion, Winnicott,
Lacan, Green, et la façon dont les failles de ce processus peuvent se traduire dans ce que l’on appelle les « états
limites ». Nous étudierons les conséquences de ces failles dans la conduite des cures et le maniement du transfert
(Searles, Benedetti, Hogden, Le Poulichet…). L’étude de ces textes se fera en lien avec l’expérience clinique des
participants.
Le groupe, qui se réunit une fois par mois, est co-animé par Marie Lombard et Gérard Cotté.
Contact
Gérard Cotté, 03 22 91 94 95


GRENOBLE

Groupe clinique
Le travail clinique permet à chacun – en toute confidentialité – de déposer le récit d’une situation qui le
questionne dans le cadre de sa pratique. « S’entendre dire » favorise une mise à distance. Les retours des
collègues praticiens ouvrent d’autres questionnements, proposent des pistes d’analyse, contribuent à un
déplacement du regard sur la situation proposée. Nous pourrions instaurer un tour de rôle pour occuper la place
de « garant » de la séance ; le garant régule les interactions si besoin, sa position interne/externe au groupe
propose une écoute singulière du récit et de ses résonnances.
Le jeudi de 19h30 à 22h, une fois tous les mois et demi. Un calendrier sera établi avec les participants.
Première réunion : jeudi 29 septembre 2022 au 5 rue Vicat à Grenoble.
Contacts
Édith Béguin, 06 78 02 76 32, edithm.beguin@gmail.com - Myriam Germain, 07 86 15 73 02, myriam.germain2@wanadoo.fr

Sur l’amour
Nous allons travailler le séminaire de François Perrier « L’amour » dans La Chaussée d’Antin. Texte d’une extrême
richesse abordant et interrogeant sous tous ses angles l’état amoureux. Nous lirons comment François Perrier
« réintroduit l’amour dans l’analyse, du côté de l’ouverture, comme aptitude à retrouver l’enfance et cette
immaturité… » (Jacques Sédat).
Nous nous arrêterons sur les grands textes fondateurs cités, Freud, Lacan, et quelques autres, Sándor Ferenczi,
Wladimir Granoff, Serge Leclaire, Piera Aulagnier, Michèle Montrelay, sans oublier la littérature, Stendhal, Breton,
Verlaine…
Avec la participation de Michel Ferrazzi et Renée Pérez.
Le 3e mercredi du mois à mon cabinet, 3 rue lieutenant Chanaron à Grenoble. Première rencontre le 19 octobre.
Contact
Brigitte Corani, 06 13 13 66 34, brigitte.corani@orange.fr

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MONTPELLIER

Lire Jacques Derrida
À Montpellier, un groupe d’étude s’est constitué avec des psychanalystes de la SPF et d’autres, et des
universitaires de France et d’Allemagne, pour lire et échanger ensemble autour de la pensée de Jacques Derrida.
Actuellement, nous lisons Le parjure et le pardon. Volume I, Séminaire (1997-98), Seuil, 2019. Au cours de cette
lecture et dans cette perspective avec Jacques Derrida, nous interrogeons des « grands textes » tels la Bible ou
bien ceux de notre héritage grec, Shakespeare, ainsi que des philosophes comme Augustin, Jean-Jacques
Rousseau, Vladimir Jankélévitch et des poètes comme Paul Celan, Baudelaire et Kafka . Étudiant les différences
entre l’excuse, la prescription, l’amnistie, et la grâce, nous voyons notre réflexion se rassembler autour des
thèmes de la mémoire, de l’oubli et du deuil, et surgir la temporalité du sujet.
Il apparaît que le pardon fait l’épreuve de l’impossible et excède les modalités du comprendre pour s’inscrire dans
une autre dimension que nous, psychanalystes, appelons symbolique.
Le groupe se réunit une fois par mois. Il est actuellement fermé car une certaine régularité et engagement sont
requis. Mais il est possible de postuler.
Contact
Pascale de Charentenay, 06 67 10 46 68


NICE

Groupe de travail
Groupe de travail sous forme d’échanges théoriques et cliniques à partir de la pensée de Winnicott, tout en
revisitant des textes fondamentaux de Freud et de Ferenczi. Ceci au gré des interrogations apparues au cours de
nos lectures. L’accent est mis sur les stades qui précédent la relation triangulaire et leur "survivance". Ce groupe
travaille depuis une dizaine d’années et accueille ponctuellement des intervenants extérieurs. Il reste ouvert à
ceux qui souhaitent s’y joindre si le nombre le permet (maximum 7 participants). Les participants ont une
expérience clinique soit en institution, soit en cabinet, et une orientation psychanalytique.
Participants : Corinne Boinnot, Christelle Dossios, David Fischler, Carine Grillot, Elia Moumdjieva, François Simatos.
Contact
Elia Moumdjieva, 04 93 95 07 03, 06 15 95 43 71, elia.moumdjieva@gmail.com

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