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Rue Saint-Brice , 53
7500 Tournai
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1TABLE DES MATIERES
2.1POUR QUI ? - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 10
2.2AVEC QUI ? - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 11
4.2 Comment ? - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 13
V. CONCLUSION - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 15
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I. Choix du sujet : QUOI ?
Pour ce sujet , j’ai choisi de me pencher sur le vaste sujet de la Réduction des Risques.
La réduction des risques est une stratégie de santé publique qui vise à prévenir les dommages liés
à l’utilisation de « drogues2 ». Elle concerne tous les usages, qu’ils soient expérimentaux,
récréatifs, ponctuels, abusifs ou inscrits dans une dépendance. La réduction des risques peut
également s’adresser aux personnes qui s’apprêtent à consommer une drogue pour la première
fois. Les risques principalement associés aux drogues sont les risques de dépendance, de lésions
somatiques et les risques psychosociaux. Ils peuvent avoir pour conséquences une morbidité, une
mortalité et une exclusion sociale que ces stratégies visent à réduire.
Cette approche s’inscrit dans une démarche de promotion de la santé physique, mentale et
sociale. La RdR se distingue de la prévention de l’usage et des traitements, dont elle se veut
complémentaire. En effet si les traitements ont pour objectif un changement d’ordre sanitaire et /
ou psychosocial, si la prévention a pour objectif de diminuer l’incidence de l’usage de drogues
dans la population, la réduction des risques, quant à elle, a pour objet de réduire les risques et de
prévenir les dommages que l’usage de drogues peut occasionner chez les personnes qui ne
peuvent ou ne veulent pas s’abstenir d’en consommer.
2Le terme « drogue » doit être entendu comme toute substance psychoactive, licite ou illicite, pouvant
provoquer des dommages pour la santé mentale, physique et sociale, susceptible d’un usage abusif et
pouvant ou non faire l’objet d’une dépendance.
3 Contraction de «chemical sex» (sexe sous produits)
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Mais nous parlerons essentiellement de la RdR en milieu festif.
- Les perturbateurs : Le cannabis ou d'autres solvants et inhalant en font partis. Ils agissent sur le
système nerveux central (SNC) engendrant ainsi un double effet d'accélération et/ou de
ralentissement des processus normaux de l'organisme
- Les stimulants (dont la cocaïne) : Ces drogues, par leur action sur le système nerveux central,
produisent une accélération des processus normaux de l'organisme. Ils stimulent la vigilance ou
l'humeur de l'individu qui les consomme, créant ainsi une dépendance surtout psychologique. Ils
sont parfois utilisés comme médicaments (par exemple comme coupe-faim dans le cas des
amphétamines). La poussée d'énergie qu'ils procurent apparait rapidement et est de courte durée.
- Les dépresseurs : Ce sont des psychotropes dont l'action sur le système nerveux central procure
une sensation de détente, diminuant les sensations de douleur, ralentissant les ré exes,
provoquant des étourdissements, agissant sur le sommeil... Elles comprennent notamment
l'héroïne, la morphine et la codéine. Ces drogues sont aussi appelées drogues opiacées, car elles
sont des dérivés de l'opium du pavot. Les opiacés agissent en se xant aux différents types de
récepteurs présents à la surface des cellules de très nombreux organes comprenant en particulier
le système nerveux central et le système endocrinien (par la voie du sang).
Selon cette dé nition, l'alcool est incontestablement une drogue psychotrope. Il agit sur le
système nerveux, a ecte la neurotransmission avec pour conséquence une modi cation du
comportement, de la perception, de l'humeur, du jugement et de la conscience.
Une addiction est dé nie par une dépendance à une substance ou à une activité, avec des
conséquences nuisibles à la santé. La dépendance se caractérise par un désir souvent puissant,
voire compulsif, de consommer ou de pratiquer une activité. Cette consommation ou cette
pratique entraînent un désinvestissement progressif vis-à-vis des autres activités.
Ainsi, une personne est dépendante lorsqu’elle se retrouve dans l’impossibilité de s’abstenir de
consommer ; elle perd le contrôle de l’usage d’une substance ou d’un comportement et ce,
malgré la survenue de conséquences négatives sur son équilibre émotionnel, sur sa santé et sur
sa vie personnelle, familiale et sociale.
La perte de contrôle conduit à des tentatives répétées pour réduire ou stopper l’usage ou le
comportement. En l’absence d’une prise en charge spéci que, ces tentatives se soldent
fréquemment par des rechutes. Or, après une période d’abstinence, le syndrome de dépendance
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peut se réinstaller beaucoup plus rapidement qu’initialement. Ce processus devient alors une
source de démotivation.
- le cannabis ;
- les opiacés (héroïne, morphine) ;
- la cocaïne ;
- les poppers ;
• le craving. 4
L’usage excessif d'une substance addictive peut être à l'origine d'une overdose, d'un coma, etc.
La consommation d'alcool et de drogues augmente le risque d’accident. Une addiction sévère non
soignée conduit rapidement à :
• la perte de la motivation ;
• la perte d’emploi ;
• la désocialisation et la paupérisation ;
• la marginalisation.
4Le craving est l’envie irrésistible de consommer alors que celle-ci est ressentie comme inappropriée. La
personne ne parvient cependant pas à la faire disparaître ou à l’atténuer comme pour les envies dites
normales, c’est-à-dire contrôlées.
Le craving est un symptôme durable de l’addiction sur lequel le traitement va essayer d’intervenir. Il est
uctuant dans le temps pour une même personne.
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L’addiction à certaines substances peut provoquer de graves e ets secondaires.
Par exemple :
• des troubles neurologiques peuvent apparaître chez les consommateurs réguliers de drogue ;
• une contamination par le VIH (virus de l’immunodé cience humaine) est possible lors d’échange de
seringues chez les consommateurs de drogues injectables ;
• les troubles psychiques et cognitifs sont favorisés par l’usage répété de drogues (notamment les
troubles de l’attention, troubles de la mémoire, la défaillance dans la résolution de problèmes, les
di cultés de concentration, d’expression) et peuvent peser sur les résultats scolaires ou
professionnels ;
Le deuxième stade est marqué par une diminution du taux de dopamine libéré à chaque
consommation. Par exemple, en cas d’usage répété de drogues, la production naturelle de
dopamine par l’organisme est diminuée et le plaisir n’est donc obtenu que par l’apport d’une
substance extérieure. Cet apport provoque une augmentation à la tolérance à cette substance et une
sensation de manque à son arrêt de consommation. L’organisme devient alors moins sensible aux
e ets de la substance et le consommateur doit augmenter les doses pour obtenir le même niveau de
plaisir.
Le troisième stade est la perte de contrôle. Les perturbations des réseaux cérébraux nissent par
avoir des e ets négatifs (anxiété, irritabilité, etc.) et entraîner une perte d'autorégulation : la personne
n'a plus la capacité à résister aux envies de consommer.
L’addiction résulte de l’interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être
favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
Certains individus, notamment de sexe masculin, sont davantage enclins à une pratique addictive. Ils
montrent généralement :
une vulnérabilité génétique à l’addiction. Ils sont à la recherche d’expériences, ont des
comportements impulsifs ou compulsifs. Les e ets ressentis par chacun face à une drogue étant
variables, leur tolérance spontanée à ce type de produits est élevée ;
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une fragilité psychique (introversion, anxiété, dépression, mauvaise estime de soi, di cultés à
résoudre ses problèmes, impulsivité, recherche de sensations fortes, etc.).
Aussi, le fait d’avoir traversé certains évènements marquants dans sa vie ou d’avoir subi des
traumatismes pousse certaines personnes à ce genre de pratiques.
Une pratique addictive peut aussi découler de facteurs liés à l’environnement dans lequel évolue
l’individu. Un contexte social et familial di cile ou une disponibilité aisée du produit addictif facilite
l'entrée dans une addiction. Tel est le cas lorsque :
• la personne vit dans une famille de fumeurs, facilitant ainsi l’accès au tabac ;
En outre, commencer à consommer une substance tôt favorise la survenue d’une dépendance. Par
exemple, boire de l’alcool dès le début de l’adolescence augmente par 10 le risque d’être dépendant
à l’âge adulte.
Dans l’ensemble, les hommes sont plus souvent concernés par les addictions que les femmes.
Certaines substances semblent avoir un pouvoir addictif supérieur à d’autres. Le produit le plus
addictif serait le tabac (32 % des consommateurs sont dépendants), suivi par l’héroïne (23 %), la
cocaïne (17 %) et l’alcool (15 %).
Les troubles psychologiques favorisent l’addiction et sont souvent associés à l’usage multiple de
produits addictifs ou à des troubles :
• de la personnalité ;
L'adolescence est une période de vulnérabilité. Rechercher des effets pour s'amuser ou se
détendre, se sentir bien avec les autres notamment au cours de soirées.
• Vivre une expérience différente : l'ado est à la recherche de sensation nouvelle, plus forte
et aller au-delà de ce qu'il peut ressentir habituellement.
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• Pour faire face à une situation dif cile : la prise de produit est considérée comme la seule
solution pour gérer ses émotions, ses souffrances. L'anxiété, les problèmes relationnels,
les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages.
• Appartenir à un groupe : le souci de reconnaissance ou d'appartenance à un groupe est
très important chez les ados. L'acceptation passe par la prise du produit "faire comme tout
le monde".
• Améliorer ses performances : la pression sociale autour de la réussite est parfois
dif cilement gérable pour les ados. Prendre un produit comme un dopant ou atténuer les
effets du stress sont parfois retrouvés chez les plus jeunes.
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II. Contexte : POUR QUI ? / AVEC QUI ?
De façon générale, l’adolescence correspond au passage de l’âge de dix ans à environ dix- neuf
ans. Les 20-24 ans seront considérés comme de jeunes adultes. Or, les différences
physiologiques et psychologiques du développement font que les jeunes de 10- 11 ans sont très
différents des 12-14 ou des 15-19 et encore plus des 20-24 ans.
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des habiletés pour contrôler ses pulsions et se projeter dans l’avenir. Cette période est
caractérisée par un grand besoin d’affirmation et de différenciation pour établir son identité
personnelle d’adulte. C’est le moment de choisir ses propres valeurs et d’établir son propre réseau
social. C’est aussi une période où le jeune doit faire plusieurs choix face au futur.
Un certain nombre d’op rateurs « assu tudes » proposent une pr sence et des actions de RdR en
milieu festif dans leur zone g ographique, seul ou en r seau avec d’autres op rateurs.
• Techno +
• Freeform
• Plus belle la nuit
• Mouvances libre
• Safe
• Modus Vivendi
• …
5 https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1102_UsageSubsPsychoativesJeunes.pdf
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En tant qu’éducateur nous serons amenés à côtoyer jeunes et personnes en di cultés sociales ,
il est donc important de savoir leurs apporter aides et réponses en rapport à ce problème.
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IV. MOYENS MIS EN OEUVRE
COMMENT :
- Donner des informations sur les produits et leurs conséquences, des e ets
potentialisateurs de certains mélanges, du bon usage d’un traitement
SUR LE TERRAIN :
- Distribution de mat riel (bouchons d’oreille, pr servatifs, lubri ants, eau gratuite, Kit
de sni ...)
- Animations
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CONCLUSION
La RdR se décline à la fois en tant que pilier d’un dispositif déployé par un opérateur et/ou en tant
qu’actions spécifiques. C'est ce qui constitue à la fois sa richesse et sa complexité.
Le déploiement de la RdR participe d'une nouvelle santé publique mais favorise également une
meilleure prise en compte du vivre ensemble. Faire de la RdR contribue au bien-être des usagers
mais également au mieux vivre collectif (changement des représentations, diminution des
nuisances et des comportements problématiques, augmentation du sentiment de sécurité
etc.).
Les acteurs de la RdR peuvent avoir une position de veille et de lanceurs d'alertes qui permet la
mise en place de nouvelles stratégies et l’adaptation des politiques publiques en phase avec, par
exemple, les nouveaux modes de consommation, les nouveaux produits, etc.
SOURCES :
• https://www.ameli.fr/
•
• https://reductiondesrisques.be/ <https://reductiondesrisques.be/>
• https://educationsante.be/la-reduction-des-risques-pour-les-usagers-de-drogues-
une-strategie-complementaire-en-promotion-de-la-sante/
• https://dune-asbl.be/reduction-des-risques/
• https://freeform.fr
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Classi cation_des_psychotropes
• https://www.cresam.be/wp-content/uploads/2021/01/Recueil-des-pratiques-de-
RDR-en-Wallonie.pdf
• https://reductiondesrisques.be/wp/wp-content/uploads/2014/11/carnet5.pdf
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ANNEXES
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