Cours : Electronique de puissance Enseignant : Aymen Chaaira Classes : AII31-32

Chapitre 1 : Redresseurs à diodes

Ce chapitre présente tout d’abord le fonctionnement des diodes et leurs caractéristiques
importantes, pour ensuite détailler l'ensemble des structures permettant de transformer de
l'alternatif en continu.
1.1.Généralités
1.1.1. Définition.
Un redresseur à diode est un convertisseur alternatif-continu permettant de transformer un
régime de tension alternatif, qu'il soit monophasé ou triphasé, en un régime de tension
continue et fixe (non réglable).
En réalité, la tension de sortie sera considérée comme « continue » à partir du moment où ses
variations (on parlera « d'ondulations ») seront petites devant sa valeur moyenne.
1.1.2. Les types de commutations
On distingue trois types de montages :
- Les montages à commutation parallèle P ;
- Les montages à commutation parallèle double PD ;
- Les montages à commutation série S.
L’indice du mode de commutation suivi du nombre de phases à redresser suffit à caractériser
un montage redresseur.
1.1.2.1.Les montages à commutation parallèle P
Ils comportent q tensions à redresser. On utilise q éléments. On a donc un seul groupe
commutant. Les tensions à redresser sont groupées en étoile.
1.1.2.2.Les montages à commutation parallèle double PD
Ils comportent q tensions à redresser. On utilise 2q éléments. On a deux groupes commutant
l’un à anode commune, l’autre à cathodes communes. Les tensions à redresser sont groupées
en étoile.
1.1.2.3.Les montages à commutation série S
Les tensions à redresser sont montées en séries, s’il y a q tensions à redresser on a 2q diodes :
q à cathodes communes, q à anodes communes. Pour un montage triphasé, il s’agira d’un
système en pont de type PD ou les tensions à redresser sont couplées en triangle.
1.1.3. Les indices
1.1.3.1.Indice de pulsation p
La tension v(t) à redresser étant sinusoïdale l’indice de pulsation p du montage redresseur est
le nombre de calottes de sinusoïdes présentes sur la tension de sortie uc(t) par période de v(t).

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La fréquence de la tension redressée est alors pf, f étant la fréquence de la (ou des) tension(s)
à redresser.
Exemples :
- P2 et PD2 : 2 calottes de sinusoïde par période de v(t) : p = 2 ;
- P3 : 3 calottes de sinusoïde par période de v(t) : p = 3 ;
- PD3 : 6 calottes de sinusoïde par période de v(t) : p = 6.
1.1.3.2.Indices de commutation q
L’indice de commutation d’un montage redresseur est la fraction de période de la tension à
redresser pendant laquelle un élément conduit.
La valeur de q détermine le temps τ = T/q de conduction d’un élément par période T de v(t)
Exemples :
- P2 et PD2 : p = 2, q = 2 ; une diode conduit pendant T/2 par période T de v(t) ;
- P3 : p = 3, q = 3 ; une diode conduit pendant T/3 par période T de v(t) ;
- PD3 : p = 6, q = 3 ; une diode conduit pendant T/3 par période T de v(t) ;
1.1.4. Conditions d'amorçage et de blocage des diodes
- Une diode se comporte comme un interrupteur fermé dès que vAK> 0 ou dès que iD > 0.
- Une diode se comporte comme un interrupteur ouvert dès que iAK = 0 ou dès que vAK < 0.
- Lorsque un groupe de diodes sont à cathodes communes, l’élément susceptible de
conduire est celui qui a le potentiel d’anode le plus élevé.
- Lorsque un groupe de diodes sont à anodes communes, l’élément susceptible de conduire
est celui qui a le potentiel de cathode le plus faible.
1.2.Redresseur à diode double alternance PD2.
Le schéma électrique correspondant est représenté sur la figure 1.1.
i
D1 i
D3
is = I

D1 v D1 D3 v
D3
L
ie
ve = Vm sin(ωt ) vs ( t )
ω 2=
= π f 100π R

D4 v D4
D2 v
D2

E
i
D4 i
D2

Figure 1.1 - Redresseur PD2.

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Les diodes sont considérées comme idéales.

Pour lisser le courant de sortie on place une bobine d’inductance L en série avec la charge.
La charge est par exemple un moteur à courant continu de f.é.m E et de résistance interne R.
Analyse du fonctionnement:
On suppose que l’inductance de lissage est suffisante pour que le courant de charge soit
parfaitement lissé et égal à sa valeur moyenne I.
ve(t) >0 impose la conduction de D1et D2;
ve(t) <0 impose la conduction de D3etD4.
La figure 1.2 illustre alors les deux seules configurations possibles du quadruplet de diodes et
le signe de la tension de sortie qui en découle.

vA vB

iD 1 = I iD3 = 0 iD 1 = 0 iD3 = I
vD3 = −ve
vD1 = 0
D1 D3 D1 vD1 = ve vD3 = 0
D3
I I
A A
ve ie = I ve ie = − I
B B
vs = ve vs = −ve

D4 vD4 = −ve D2 vD2 = 0 D4 D2 vD2 = ve

vD4 = 0

iD4 = 0 iD2 = I iD4 = I iD2 = 0

0≤θ ≤π vB π ≤ θ ≤ 2π vA
Figure 1.2 - Conductions des diodes dans le pont PD2.

L'analyse des phases de conduction des diodes permet ainsi directement de représenter les formes
d'ondes de la tension vs(t) et du courant i(t), représentées enrégime établi sur la figure 1.3.
On s'intéressera à l'expression de la valeur moyenne de la tension de sortie,l'intégraleétant
calculable simplement sur l'intervalle [0, π] :
1 π 1 π V V 2V
vs = ∫ vs (θ )dθ = ∫ Vm sin(θ )dθ =m [ − cos(θ )]0 =m [ − cos(π ) + cos(0)] = m
π

π 0 π 0 π π π
2Vm
vs
On retiendra ainsi l'expression de la valeur moyenne : = = 0,6366=
Vm 0.9Veff
π
Les « ondulations naturelles» de la tension redressée, c'est-à-dire les ondulations non
atténuées par des éléments de filtrage, représentent (voir figure 1.3) la valeur:
∆v=
s Vs max − Vs min= Vm ,ce qui est loin d'être « petit » par rapport à la valeur moyenne.

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On évoque ainsi souvent le« taux d'ondulation» de cette tension: τ= ∆v= Vm π

s
= ≈ 1,57
vs 2Vm 2
π
Ce taux, assez élevé revient au fait que la tension de sortie tout en étant strictement positive
est loin d'être « continue» dans le sens « constante » (on pourra également évoquer le facteur
d'ondulation associé :Fd= τ/2 ~ 78 % d'ondulations).
Il sera alors usuel de joindre à cette structure des éléments de filtrage destinés à abaisser
l'amplitude des ondulations.
Pour finir, on notera que la tension redressée présente une fréquence d'ondulation f = 2xfréseau.

ve

−ve

vD1 = vD 2

vD 3 = vD 4

ie

iD1 = iD 2

iD 3 = iD 4

Figure 1.3 - Formes d'ondes redressement PD2.

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1.3. Redresseur triphasé simple alternance P3 à diodes

Ce type de redresseur est réalisé en mettant une diode sur chaque phase, les diodes étant
placées en cathode commune, comme le montre le schéma suivante.
D1 i vA
v1 D1 Is
A
v1 ( t ) = Vm sin (ωt ) u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32

 2π  uD1
v2 ( t ) Vm sin  ωt −
=  v1 v2 v2
 3  D2 i L
v
0
30° 60° 90° 120° 150° 180° 210° 240° 270° 300° 330° 360°

 4π  2 D2
v3 ( t ) Vm sin  ωt −
= 
 3 
uD 2
R vs
vs = max(v1 , v2 , v3 )
uD1= v1 − max(v1 , v2 , v3 )
v 3
D3 iD 3

u D=
2 v2 − max(v1 , v2 , v3 )
uD 3
u D= v3 − max(v1 , v2 , v3 ) E
3

Figure 1.4- Redresseur P3 à diodes N

Les intervalles de conduction des diodes dépendent des valeurs de v1, v2 , et v3.
Si v1>v2 et v1> v3 D1 conduit vA = v1,uD1 = 0, uD2 = u21, uD3 = u31, vs = v1.
Si v2>v1 et v2> v3 D2 conduit vA = v2,uD1 = u12, uD2 = 0, uD3 = u32 et vs = v2.
Si v3>v1 et v3> v2 D3 conduit vA = v3,uD1 = u13, vD2 = u23, uD3 = 0 et vs = v3.
Chaque diode conduit donc successivement en fonction de la tension qui est appliqué sur son
anode. Le courant dans chaque diode vaut Is quand elle conduit.
L’expression de la valeur moyenne de vs :
5π 5π
5π
1 6
3 6
3Vm
v=
smoy
5π π ∫ vs (θ ).=
dθ ∫ Vm sin(θ ).=
dθ [ − cos θ ]π6
− π 2π π 2π 6
6 6 6 6

3Vm  5π π  3V  3 3  3 3Vm
vsmoy =  − cos + cos  = m  + =
2π  6 6  2π  2 2  2π

3 3Vm 3U m 3 6
v=
smoy = = Veff
2π 2π 2π
La figure 1.5 ci-dessous représente les formes d’ondes du redresseur P3 à diodes.

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D1 i vA
v1 D1 Is
A

uD1
D2 i L
v 2 D2

uD 2
R vs
D3 iD 3
v 3

uD 3
E

vs = max(v1 , v2 , v3 )

vD1= v1 − max(v1 , v2 , v3 )

vD =
2 v2 − max(v1 , v2 , v3 )

vD =
3 v3 − max(v1 , v2 , v3 )

Figures 1.5: formes d’ondes du redresseur P3 à diodes

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1.4.Redressement « PD3 » (pont double triphasé)

Ce type de pont est la structure la plus avantageuse car elle présente une tension de sortie dont
les ondulations naturelles sont à la fois très faibles et de fréquence assez importante.
Le schéma électrique correspondant, toujours sur un moteur à courant continu, est représenté
sur la figure 1.6.
Les allures de ces tensions sont reportées sur la figure 1.7 et il convient, pour déterminer la
forme de la tension de sortie, de préciser quelles sont les phases de conduction des différentes
diodes (supposées idéales).
La règle à retenir qui découle de ces observations est ainsi qu'à chaque instant la tension de
sortie est égale à la plus élevée des tensions composées.

us ( t ) v ( t ) = V sin (ωt )
iD 1 iD 3 iD 5 1 m
is = I  2π 
v2 ( t ) Vm sin  ωt −
= 
 3 
D1 D3 D5
uD1 uD 3 uD 5  4π 
v3 ( t ) Vm sin  ωt −
L =
v 1
ie1 

3 
A u = max ( v1,v2 ,v3 ) − min ( v1,v2 ,v3 )
v 2
ie 2 s
B = v1 − max ( v1,v2 ,v3 )
v 3
ie3
C R
u
D1
u
D3
= v2 − max ( v1,v2 ,v3 )
D4 D6 D2 u = v3 − max ( v1,v2 ,v3 )
uD 4 uD 6 uD 2 D5
u = min ( v1,v2 ,v3 ) − v3
iD 4 iD 6 iD 2 E D2
u
D4
= min ( v1,v2 ,v3 ) − v1
u
D6
= min ( v1,v2 ,v3 ) − v2
Figure 1.6- Redresseur PD3.

Pour l'expression de la valeur moyenne de la tension de sortie, l’intégrale est calculable

simplement sur l'intervalle [π/6, π/2] :
1 π /2 3 π /2 3 π /2 3 π /2 2π
∫π ( v (θ ) − v (θ ) )d=
π ∫π π ∫π π ∫π
u= us (θ )d=
θ u12 (θ )d=
θ θ Vm sin(θ ) − Vm sin(θ − )dθ
s
π π /6 /6 /6 1 2 /6 3
−
2 6
π /2
3Vm  2π  3Vm  π π 2π π π 2π 
=  − cos(θ ) + cos(θ − )  =  − cos( 2 ) + cos( 2 − 3 ) + cos( 6 ) − cos( 6 − 3 ) 
π  3 π /6 π

3Vm  π π π π  3Vm  3 3 
=  − cos( ) + cos(− ) + cos( ) − cos(− )  = 0 + + − 0
π  2 6 6 2  π  2 2 

3 3Vm 3U m 3 2 3 6
us
= = = U
= eff Veff
π π π π
us =1,654V
= m 0,955
= U m 1.35U eff =2,339Veff (U eff = 3Veff )

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max ( v1 , v2 , v3 ) = v3
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32
iD1 = 0
v1 v2 v2
iD 3 = 0 iD 5 = I s us = u32
max ( v1,v2 ,v3 ) = v3
0
uD 5 = 0
D1 D3 D5
30° 60° 90° 120° 150° 180° 210° 240° 270° 300° 330° 360°

uD1 = u13 uD 3 = u23 min ( v1,v2 ,v3 ) = v2

v 1 ie1 = 0 v1
Is
u =u ;
s 32

v 2
ie 2 = − I s v2 u
D1
= u13 ; i D1 = 0

v 3
ie3 = I s v3 u
D3
= u23 ; i D 3 = 0
u = 0; i D 5 = I s
D4 uD 4 = u21 D6 uD 6 = 0 D2 uD 2 = u23
D5
u
D2
= u23 ; i D 2 = 0
iD 4 = 0 iD 6 = I s iD 2 = 0 u = u21; i D 4 = 0
D4

min ( v1 , v2 , v3 ) = v2 u
D6
= 0; i D 6 = I s

Figure 1.7: Schémas équivalent pour 0 ≤ θ ≤ π/6 et pour 11π/6≤ θ ≤ 2π

u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32

max ( v1 , v2 , v3 ) = v1
iD1 = I s
v1 v2 v2 iD 3 = 0 iD 5 = 0 us = u12
0 max ( v1,v2 ,v3 ) = v1
30° 60° 90° 120° 150° 180° 210° 240° 270° 300° 330° 360°
uD 5 = u31
D1 uD1 = 0 D3 uD 3 = u21 D5 min ( v1,v2 ,v3 ) = v2
v 1 ie1 = I s v1
Is
u =u ;
s 12

v 2
ie 2 = − I s v2 u
D1
= 0 ; i D1 = I s

v 3
ie3 = 0 v3 u
D3
= u21; i D 3 = 0
u = u31; i D 5 = 0
D4 uD 4 = u21 D6 uD 6 = 0 D2 uD 2 = u23
D5
u
D2
= u23 ; i D 2 = 0
iD 4 = 0 iD 6 = I s iD 2 = 0 u = u21; i D 4 = 0
D4

min ( v1 , v2 , v3 ) = v2 u
D6
= 0 ; i D6 = I s

Figure 1.8: Schémas équivalent pour π/6 ≤ θ ≤ π/2

u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32

max ( v1 , v2 , v3 ) = v1
iD1 = I s
v1 v2 v2 iD 3 = 0 iD 5 = 0 us = u13
0 max ( v1,v2 ,v3 ) = v1
30° 60° 90° 120° 150° 180° 210° 240° 270° 300° 330° 360°
uD 5 = u31
D1 uD1 = 0 D3 uD 3 = u21 D5 min ( v1,v2 ,v3 ) = v3
v 1 ie1 = I s v1
Is
u =u ;
s 13

v 2
ie 2 = 0 v2 u
D1
= 0 ; i D1 = I s

v 3
ie3 = − I s v3 u
D3
= u21; i D 3 = 0
u = u31; i D 5 = 0
D4 uD 4 = u31 D6 uD 6 = u32 D2 uD 2 = 0
D5
u
D2
= 0 ; iD2 = I s
iD 4 = 0 iD 6 = 0 iD 2 = I s u = u31; i D 4 = 0
D4

min ( v1 , v2 , v3 ) = v3 u
D6
= u32 ; i D 6 = 0

Figure 1.9 : Schémas équivalent pour π/2≤ θ ≤ 5π/6

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max ( v1 , v2 , v3 ) = v2
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32
iD1 = 0
v1 v2 v2
iD 3 = I s iD 5 = 0 us = u23
max ( v1,v2 ,v3 ) = v2
0
uD 5 = u32
D1 D3 D5
30° 60° 90° 120° 150° 180° 210° 240° 270° 300° 330° 360°
uD1 = u12 uD 3 = 0 min ( v1,v2 ,v3 ) = v3
v 1 ie1 = 0 v1
Is
u =u ;
s 23

v 2
ie 2 = I s v2 u
D1
= u12 ; i D1 = 0

v 3
ie3 = − I s v3 u
D3
= 0 ; i D3 = I s
u = u32 ; i D 5 = 0
D4 uD 4 = u31 D6 uD 6 = u32 D2 uD 2 = 0
D5
u
D2
= 0 ; iD2 = I s
iD 4 = 0 iD 6 = 0 iD 2 = I s u = u31; i D 4 = 0
D4

min ( v1 , v2 , v3 ) = v3 u
D6
= u32 ; i D 6 = 0

Figure 1.10 : Schémas équivalent pour 5π/6 ≤ θ ≤ 7π/6

max ( v1 , v2 , v3 ) = v2
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32
iD1 = 0
v1 v2 v2
iD 3 = I s iD 5 = 0 us = u21
max ( v1,v2 ,v3 ) = v2
0
uD 5 = u32
D1 D3 D5
30° 60° 90° 120° 150° 180° 210° 240° 270° 300° 330° 360°
uD1 = u12 uD 3 = 0 min ( v1,v2 ,v3 ) = v1
v 1 ie1 = − I s v1
Is
u =u ;
s 21

v 2
ie 2 = I s v2 u
D1
= u12 ; i D1 = 0

v 3
ie3 = 0 v3 u
D3
= 0 ; i D3 = I s
u = u32 ; i D 5 = 0
D4 uD 4 = 0 D6 uD 6 = u12 D2 uD 2 = u13
D5
u
D2
= u13 ; i D 2 = 0
iD 4 = I s iD 6 = 0 iD 2 = 0 u = 0 ; iD4 = I s
D4

min ( v1 , v2 , v3 ) = v1 u
D6
= u12 ; i D 6 = 0

Figure 1.11 : Schémas équivalent pour 7π/6 ≤ θ ≤ 3π/2

max ( v1 , v2 , v3 ) = v3
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32
iD1 = 0 iD 3 = 0 iD 5 = I s us = u31
v1 v2 v2
max ( v1,v2 ,v3 ) = v3
0
uD 5 = 0
D1 D3 D5
30° 60° 90° 120° 150° 180° 210° 240° 270° 300° 330° 360°
uD1 = u13 uD 3 = u23 min ( v1,v2 ,v3 ) = v1
v 1 ie1 = − I s v1
Is
u =u ;
s 31

v 2
ie 2 = 0 v2 u
D1
= u13 ; i D1 = 0

v 3
ie3 = I s v3 u
D3
= u23 ; i D 3 = 0
u = 0 ; i D5 = I s
D4 uD 4 = 0 D6 uD 6 = u12 D2 uD 2 = u13
D5
u
D2
= u13 ; i D 2 = 0
iD 4 = I s iD 6 = 0 iD 2 = 0 u = 0 ; iD4 = I s
D4

min ( v1 , v2 , v3 ) = v1 u
D6
= u12 ; i D 6 = 0

Figure 1.12 : Schémas équivalent pour 3π/2≤ θ ≤ 11π/6

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us
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32

u = max ( v1,v2 ,v3 ) − min ( v1,v2 ,v3 )

v1 v2 v3
s

u23 u21 u31 u32 u12 u13 u23

uD1 u32
u32 u12 u13 u23 u21 u31

v1 v2 v3
u
D1
= v1 − max ( v1,v2 ,v3 )

u23 u21 u31 u32 u12 u13 u23

uD 2
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32

v1 v2 v3
u
D2
= min ( v1,v2 ,v3 ) − v3

u23 u21 u31 u32 u12 u13 u23

uD 3
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32

u = v2 − max ( v1,v2 ,v3 )

v1 v2 v3
D3

u23 u21 u31 u32 u12 u13 u23

uD 4
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32

v1 v2 v3
u
D4
= min ( v1,v2 ,v3 ) − v1

u23 u21 u31 u32 u12 u13 u23

uD 5
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32

v1 v2 v3
u
D5
= v3 − max ( v1,v2 ,v3 )

u23 u21 u31 u32 u12 u13 u23

uD 6
u32 u12 u13 u23 u21 u31 u32

u = min ( v1,v2 ,v3 ) − v2

v1 v2 v3
D6

u23 u21 u31 u32 u12 u13 u23

0° 30° 60° 90° 120° 150° 180° 210° 240° 270° 300° 330° 360°
Figure 1.13 : les graphes de us(θ), uD1(θ), uD2(θ), uD3(θ), uD4(θ), uD5(θ) et uD6(θ)

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Figure 1.14 : les graphes de ie1(θ), ie2(θ), ie3(θ), iD1(θ), iD2(θ), iD3(θ), iD4(θ), iD5(θ) et iD6(θ)

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Cours : Electronique de puissance Enseignant : Aymen Chaaira Classes : AII31-32

Les« ondulations naturelles» de la tension redressée, c'est-à-dire les ondulations non atténuées
par des éléments de filtrage, représentent la valeur :
π π π 3  3
∆us = us max − us min = U m − u12 ( ) = U m − U m sin( + ) = U m − U m = U m 1 − 
6 6 6 2  2 

 3  3
∆u=
s U m 1 − = Vm  3 −  ≈ 0,232Vm
 2   2

Le « taux d'ondulation » de cette tension sans filtrage est ainsi :

 3
U m 1 − 
∆u 2  π 3
τ= s =  = 1 −  ≈ 0,14
us 3U m 3 2 
π
Le facteur d'ondulation associé vaut ainsi : Fd= τ/2 ~ 7 % . Ce taux (ce facteur), de valeur
assez faible, signifie que la tensionde sortie présente des ondulations naturelles petites devant
la valeur moyenne, qu'il sera ainsi possible de filtrer aisément, voire d'ignorer.
Pour finir, on notera que la tension redressée présente une fréquence d'ondulation
f = 6 xfréseau.Ce qui rendra les efforts de filtrage d'autant plus légers (voir à propos le
paragraphe suivant).

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