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Adèle Mahé

Term 2
Philosophie

L’art a toujours eu une place importante dans les différentes sociétés qui ont constitué
l’existence humaine et ce depuis la plus ancienne dont nous avons des traces. L’art nous a
beaucoup servi et ce dans beaucoup de domaines. Nous pouvons donc nous demander
“l’art n’est-il qu’un divertissement?” Nous allons répondre à cette question en deux parties.
Premièrement nous allons prendre le point de vue de l’artiste puis celui du public.

L’artiste est évidemment le premier concerné par son art. En effet, s’il choisit ce chemin de
vie, c’ est que l’art lui apporte certaines choses particulières. Ainsi, que l’artiste soit confirmé
ou non l’art lui permet de créer des souvenirs de l’instant comme c’est le cas pour le
photographe par exemple.
De plus, l’art peut créer un lien entre les gens même s’il y a parfois des barrières comme
celle de la langue. Ainsi des musiciens ne parlant pas la même langue peuvent se
comprendre grâce à la musique qu’ils partagent .
L’art peut également aller au-delà du divertissement pour l’artiste encore une fois qu’il soit
confirmé ou non. En effet, il peut parfois être une nécessité pour lui. Ainsi, certaines choses
n’ont pas de mots précis pour être décrites et c’est là que peut intervenir l’art. Certains ont
compris cela et utilisent l’art pour soigner comme avec la musicothérapie par exemple.
Enfin, l’art peut également être nécessaire pour d’autres raisons comme par exemple avec
l’architecture qui est un art aujourd’hui indispensable pour la connaissance des matériaux et
ainsi avoir des habitations et autres bâtiments résistants et de plus en plus écoresponsables
par exemple.

La vision du public peut être très variée car chacun ne va pas interpréter une œuvre de la
même manière que quelqu’un d’autre. De plus, tout le monde n’ a pas la même habitude à la
« consommation de l’art » et ses différentes formes. Il peut donc arriver qu’un film, un livre
ou encore une musique ne nous plaise pas, ce n’est donc pas un divertissement que de
l’écouter mais ce peut en être un pour d’autres.
De plus, certaines œuvres ont fait scandale comme Hernani ou encore le Sacre du
Printemps car elles bousculent les codes habituels de l’époque. La plupart des gens alors
présents dans la salle n’ont alors pas été divertis par le spectacle.
Nous pouvons voir d’après ces exemples que le plaisir que prend le public vis-à-vis d’une
œuvre d’art est bien plus subjectif et aléatoire que celui de l’artiste car il dépend de plus de
facteurs. Mais si le spectateur se rend vers une forme d’art c’est qu’il y cherche tout de
même une forme de satisfaction qu’est le divertissement. Ainsi, il va lui permettre de
découvrir ou de redécouvrir des émotions ou lui apprendre parfois certaines choses sur lui-
même. Dans ce cas, nous retrouvons l’une des règles du classicisme instaurées au XVIIème
siècles qu’est « plaire et instruire » . Cette règle voulait que chaque pièce permette au
spectateur d’être diverti mais également qu’elle lui ait apporté une leçon de morale et
rappelé les règles de vie et de société de l’époque.

Pour conclure nous pouvons dire que l’art est une notion très vaste et que le divertissement
qu’il peut nous apporter ne peut être défini. En effet, celui-ci dépend de l’état d’esprit de
l’artiste, de son époque, du spectateur, de son habitude à l’art et son époque. En tout cas,
l'art est un critère propre à l’homme et universel qui nous accompagnera sûrement jusqu’à la
fin de l’espèce humaine.

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