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INSTITUT NATIONAL DE L’EAU / DEPARTEMENT DU GENIE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT / MASTER1

ECUE : EAU, CHANGEMENT CLIMATIQUE ET DEVELOPPEMENT DURABLE 11/06/2022


ENSEIGNANT : Dr. AHOSSI Armel ETUDIANT : ODOYE Roch Joranos O.

EXAMEN FINAL
Les questions environnementales constituent une menace sévère à l'environnement dont dépend la
survie de tous les êtres vivants.
La menace qui pèse sur l’environnement vient principalement du fait que les rapports entre l’homme et
la nature ont été bouleversés mettant en danger la biosphère c’est-à-dire la petite partie de la terre où la
vie est possible. Dès lors, la question des relations entre l’homme et la nature (la biosphère) s’est posée.

La disponibilité de la petite partie d’eau douce (dans les cours d’eau, les lacs et le sous-sol) est de plus
en plus menacée par les changements climatiques, la déforestation et la consommation accrue d’eau
douce en raison de la croissance démographique et du développement de l’industrie. En outre, la qualité
de cette eau douce est menacée par l’augmentation de la pollution, en particulier due à l’urbanisation et
à l’agriculture intensive. En protégeant les ressources en eau douce, nous préservons aussi notre santé.

En ce qui concerne le changement climatique, on observe déjà ses effets dévastateurs sur les réserves
d’eau et la fonte des glaciers ; les périodes de sécheresses et d’inondations sont aussi plus fréquentes
qu’auparavant. Toutefois, l’augmentation des précipitations liée au changement climatique ne suffit pas
pour pallier les pertes d’eau causées par la fonte des glaciers et une évaporation accrue. Les glaciers
agissent comme des comptes en banque, stockant de la neige et de la glace par temps frais et
pluvieux et en relâchant de l’eau lorsque nous en avons le plus besoin, pendant les périodes
chaudes en en période de sécheresse.

Les forêts participent activement au cycle de l’eau via l’évapotranspiration, l’infiltration vers les nappes.
Elles contribuent même plus que tout le reste de la flore au phénomène d’évapotranspiration, qui
influence la pluviométrie et ce qu’on appelle « hydro climats ».

L’impact de l’utilisation accrue de l’eau pour l’irrigation se traduit par une diminution de la qualité et
de la quantité de l’eau en aval, avec des implications sur le fonctionnement de l’écosystème et sur
l’utilisation en aval par l’agriculture, l’industrie, la municipalité. Cependant, la zone de demande (les
terres cultivées) étant souvent éloignée des zones critiques urbaines/industrielles de demande, ces liens
peuvent être souvent négligés.

L’eau est une substance unique parce qu’elle se renouvelle et se nettoie naturellement en permettant aux
polluants de s’infiltrer (par le processus de sédimentation) ou de se détruire, en diluant les polluants au
point qu’ils aient des concentrations qui ne sont pas nuisibles. Cependant, ce processus naturel prend
du temps et devient très difficile lorsqu’il y a une quantité importante de polluants qui sont ajoutés à
l’eau.

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Le principal moteur du changement climatique est l’effet de serre. Certains gaz de l’atmosphère terrestre
agissent à la manière des parois d’une serre : ils permettent à l’énergie solaire d’entrer dans l’atmosphère
mais l’empêchent de s’en échapper, provoquant le réchauffement climatique dû à l’émission des gaz
à effet de serre (c’est le défi majeur auquel nous sommes appelés à faire face quant à la problématique
du changement climatique).

Face à cet état de choses, plusieurs voies de sortie ou de réparation sont envisagées et même mises en
œuvre. Ainsi, dans le but d’atténuer les risques liés aux changements climatiques, on pourra mettre en
œuvre l’efficacité de la production ainsi que la distribution d’énergie, substituer le charbon par le gaz,
utiliser les énergies renouvelables (solaire, éolienne, géothermique, hydroélectrique), mettre du plan un
stockage de carbone (comme le stockage du dioxyde de carbone extrait du gaz naturel), recycler et
substituer les déchets de matériaux usés, mettre en œuvre l’amélioration de la gestion des terres cultivées
et des pâturages dans le but d’accroître le stockage du dioxyde de carbone dans les sols, mieux gérer le
bétail et le fumier afin de réduire les émissions de méthane, améliorer les techniques d’épandages des
engrais contenant de l’azote.

Parlant des mesures d’adaptation au changement climatique, on pourra modifier les dates de plantation
et les variétés cultivées, déplacer les cutures, mieux gérer les terres afin de lutter contre l’érosion des
sols et les protéger par le boisement.

Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », citation de Mme Gro Harlem
Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987). Concrètement, le développement durable est une façon
d’organiser la société de manière à lui permettre d’exister sur le long terme. Cela implique de prendre
en compte à la fois les impératifs présents mais aussi ceux du futur, comme la préservation de
l’environnement (facteurs climatiques) et des ressources naturelles (ressources en eau), l’équité sociale
et économique.
Depuis le début des années 1990, la plupart des rendez-vous internationaux qui traitent de la gestion des
ressources en eau ont pris comme cadre de référence la notion de Gestion Intégrée des Ressources en
Eau (GIRE). La GIRE figure ainsi, à l’image du développement durable, comme un objectif en soi, que
chaque entité géographique serait en droit de suivre. Ces deux notions ont une très proche parenté, dans
la mesure où les principes de la gestion concertée, la prise en compte du long terme, les relations Nord-
Sud, la conciliation des dimensions économiques sociales et environnementales – toutes thématiques
liées au développement durable sont abordées à travers la GIRE.
L’eau est le principal vecteur par lequel le changement climatique impactera les sociétés et les
écosystèmes. Les variations du cycle hydrologique auront de fortes répercussions humaines,
économiques et environnementales sur l’ensemble des domaines du développement.

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