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ENERGIE : DE LA RESSSOURCE A SA CONVERSION

Prof. Dr. habil. A. SADIKI

ISTA-Kinshasa, RDC
ICAM 2023

(Ce cours est une compilation de cours/seminaires et/ou réferences puisés et/ou complétés de documents repris dans la bibliographie)
January 2023 | Cours: Emergie | Prof. Dr. A. SADIKI | 1
CONTENU

CHAP 1: L’énergie et les variables énergétiques


Définition, Différents Types de Sources d’ènergie & Méthodes d’éxploitation, Classification de différentes formes
d’énergies, Ressources disponibles, Enjeux technologiques & mix énergétique à l'échelle d'un pays; Avantages et
Désavantages.

CHAP 2: Conversion d’énergie et Principes industriels communs à toutes les applications


Généralités sur les Machines thermiques; Généralités sur les cycles thermodynamiques des machines
thermiques, Notations; Cycles moteurs, Cycles recepteurs, Cycle de Carnot, Cycle avec régénération, Cycle
théoriques et réels; Notions de rendement ou efficacité

CHAP3: Analyse et Dimensionnement des machines thermiques réceptrices et motrices


Bilans énergétiques et exergétiques, Analyse du fonctionnement technologique et caractérisation de cycle
thermodynamique associé, Rendements/efficacités, Lien entre énergie mécanique/thermique, puissance et
encombrement physique de la machine thermique.
Conception de la machine et Caractérisation d’un besoin industriel pour un usage spécifique.

CHAP4: Transition énergétique à l’échelle d’un pays.


CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

• Bilans énergétiques et exergétiques


• Analyse du fonctionnement technologique et caractérisation de cycle thermodynamique associé
Rendements/Efficacités
• Puissance et encombrement physique de la machine thermique.
• Conception de la machine et Caractérisation d’un besoin industriel pour un usage spécifique.

11. April 2011 | SFB-Seminar | Teilprojekt B1 | 3


CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

• Bilans énergétiques et exergétiques: Analyse du fonctionnement technologique et caractérisation de


cycle thermodynamique associé, Rendements/Efficacités
• Puissance et encombrement physique de la machine thermique.
• Conception de la machine et Caractérisation d’un besoin industriel pour un usage spécifique.

11. April 2011 | SFB-Seminar | Teilprojekt B1 | 4


CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Rappel: Un Cycle est un ensemble de transformations après lesquelles le


Cycle réel
fluide moteur retourne à son état initiale.
Cycle idéal
Certains générateurs de puissance comme la centrale thermique à
vapeur opèrent effectivement un cycle, c.-à-d. que le fluide actif
retourne à son état initial après avoir subi un ensemble de
transformations. Par contre, les moteurs à combustion interne (moteurs
volumétriques et turbines à gaz) n’opèrent pas à proprement parler un
cycle, puisque le fluide actif quitte le dispositif dans un état différent
(composition et/ou conditions de pression/température) de celui dans
lequel il est entré.
Dans ces derniers cas, il s’avère néanmoins intéressant d’analyser les
performances de cycles idéalisés qui approximent le processus réel.
C’est l’approche qui sera suivie dans ce chapitre. Le fluide actif sera soit
une substance à changement de phase, soit un gaz, que l’on considérera
comme parfait.
Écart entre le cycle de Brayton
idéal et le cycle réel de la turbine à
gaz résultant des irréversibilités.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Analyse qualitative et quantitatives des cycles, comparaison avec le cycle de Carnot

Les analyses qualitatives et quantitatives des cycles peuvent apporter des éclairages particulièrement intéressants sur les
optimisations possibles.

• L'analyse des performances des diverses technologies conduit de manière classique à calculer leurs bilans
énergétiques.
• Lorsque l'on cherche à optimiser un système, l'établissement de son bilan exergétique présente un grand intérêt, car ce
bilan permet de quantifier les irréversibilités.
• Dresser un bilan exergétique ne pose pas de difficulté particulière mais demande à être fait avec grand soin faute de
quoi des erreurs peuvent être commises.
• Exergie dépend à la fois de l’état du système et de la composition chimique de ses éléments
• Exergie est détruite chaque fois que des irréversibilités existent

• Intérêt principal des bilans exergétiques : étude de la répartition des irréversibilités dans le système
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Premier principe de la Thermodynamique et Bilan énergétique

Considérons un Cycle Moteur: Comme on l’a fait remarquer, on peut distinguer parmi les cycles
moteurs, entre ceux qui opèrent à l’aide de systèmes fermés subissant une
évolution temporelle, qui font intervenir du travail de déplacement de frontière, et
ceux qui opèrent à l’aide de systèmes ouverts en régime, qui font intervenir du
travail à l’arbre d’une machine tournante.

avec variations négligeables d’énergie cinétique et potentielle.


Considérons un cycle moteur composé de 4 transformations de systèmes ouverts (SO) en régime. On suppose que les
transformations sont internement réversibles et que les variations d’énergie cinétique et potentielle sont négligeables. En outre,
on suppose que les échanges de chaleur dans chaudière et condenseur sont isobares (et donc sans échange de travail) et que
les processus de compression et détente dans la pompe et la turbine sont adiabatiques, de sorte que
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

les 4 transformations apparaissent comme suit dans un diagramme p − v. Le


travail net effectué par ce cycle vaut donc

soit l’aire à l’intérieur de la courbe décrite par le cycle. Le travail effectué lors
de la détente est supérieur à celui reçu lors de la compression parce que le
volume massique est plus élevé lors de la détente.
Si le même cycle était effectué par un système fermé (SF) à frontière
mobile de type cylindre/piston, le travail massique net serait

qui est aussi l’aire à l’intérieur de la courbe. Le travail net est positif parce que pour chaque changement de volume massique,
la pression est plus grande lors des détentes que lors des compressions.
Le travail massique net est le même pour les deux systèmes, bien que le travail lors de chacune des 4 transformations soit
différent dans les 2 cas. Ceci est une conséquence du fait que:
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Expression du travail associé aux systèmes permanents en


fonction des proprietés du fluide

Diagramme isentropique
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Analyse qualitative et quantitatives des cycles, comparaison avec le cycle de Carnot

Les analyses qualitatives et quantitatives des cycles peuvent apporter des éclairages particulièrement intéressants sur les
optimisations possibles.
Parmi les analyses effectuées, la comparaison avec le cycle de Carnot s'impose presque toujours.
• L'analyse des performances des diverses technologies conduit de manière classique à calculer leurs bilans
énergétiques.
• Lorsque l'on cherche à optimiser un système, l'établissement de son bilan exergétique présente un grand intérêt, car ce
bilan permet de quantifier les irréversibilités.
• Dresser un bilan exergétique ne pose pas de difficulté particulière mais demande à être fait avec grand soin faute de
quoi des erreurs peuvent être commises.
• Divers outils permettant de dresser des bilans exergétiques sont proposés
• Exergie dépend à la fois de l’état du système et de la composition chimique de ses éléments
• Exergie détruite chaque fois que des irréversibilités existent

• Intérêt principal des bilans exergétiques : étude de la répartition des irréversibilités dans le système
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Initial design
Energy Energy
variables
Energy
Mathematical
Model

Evaluation of
Entropy generated entropy
Always increased EntropyExergy
Entropy Exergy
Exergy Always destroyed New design
Optimization variables
algorithm

Min Entropy No
generated ?
yes
Question??? Can we properly investigate the EA in the complex
systems, like systems characterized by heat, species and mass transport Optimal design
phenomena due to combustion ? Entropy generation minimization (EGM)

23.01.2023 | RSM
1Science TU-Darmstadt
28.05.13 | FB Computer | Scientific Computing | |Michael
Senda BurgerAgrebi
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CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

 The Exergy loss in the combustion Combustible

Exergy destruction (MW)


system is relatively high (Exergy loss
of 20%–40% in the combustor [1,2] is
the largest of all component losses in 22 3
the gas turbine systems). WT

1 4
Air Gas
 The entropy generation analysis is
recognized as suitable engineering tools C: Compressor
to evaluate the source of the large exergy CC: Combustion Chamber Fig1. Distribution of Exergy destruction
loss during combustion. T:Turbine at each component of the gas turbine[1]

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1Science TU-Darmstadt
28.05.13 | FB Computer | Scientific Computing | |Michael
Senda BurgerAgrebi
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1 Joule= 1 Kg m^2/s^2

(1 J/Kg)/(m^2/s^2)=1 or

(1000 J/Kg)/(1000 m^2/s^2)=1

16
Extension of:
dE=dW+dQ; dE=dU+dE_cin+dE_pot

17
18
19
20
(SUMMARY)

--

The second-law efficiency is a measure of the performance of a device relative to its


performance under reversible conditions. It differs from the first law efficiency in that it is not 21
a conversion efficiency.
s

22
From

23
24
25
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27
28
(RESUME)
Bilan énergétique
.
m=0;

29
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31
32
33
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

• Bilans énergétiques et exergétiques: Analyse du fonctionnement technologique et caractérisation de


cycle thermodynamique associé, Rendements/Efficacités
• Rendements/Efficacités, Puissance et encombrement physique de la machine thermique.
• Conception de la machine et Caractérisation d’un besoin industriel pour un usage spécifique.

11. April 2011 | SFB-Seminar | Teilprojekt B1 | 34


CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

1.2. Machine à renouvellement


Au cours de leur transformation, certaines machines thermiques renouvellent leur agent thermique, en général
lorsque celui-ci subit des transformations chimiques au cours de son évolution. C’est le cas du moteur à explosion :
le réchauffement du gaz est lié à la réaction chimique entre l’essence et l’air : ce mélange doit être remplacé
après chaque cycle.

1.3. Machines en chambre et en circuit

Nous pouvons distinguer deux type de conception :


→ les machines thermiques dans lesquelles le fluide occupe une chambre unique (moteur à explosion). La
chambre est alors fermée par un piston mobile.
→ les machines dans lesquelles le fluide traverse différents organes au cours de son évolution.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

2. Moteur à combustion interne

Otto en s’inspirant des travaux de


Lenoir (1859) fut le premier à réaliser
un moteur à combustion interne à 4
temps (1876). Ce moteur équipe un
grand nombre de dispositifs (voiture,
avion, tondeuse à gazon, 2 roues...).

Le moteur à essence est un moteur à


allumage commandé (étincelle) alors
que le moteur diesel est un moteur
à allumage spontané.

Le moteur à combustion interne est une machine qui convertit, à l’intérieur d’une chambre de combustion, l’énergie chimique
recélée dans un carburant en chaleur et en énergie mécanique
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Les moteurs à combustion peuvent être classés en deux catégories :


• les moteurs à écoulement continu, comme les turbines à gaz, et
• les moteurs à mouvement alternatif, comme les moteurs à allumage commandé
ou à allumage par compression.

Tous les moteurs à combustion interne à mouvement alternatif sont régis par
le même principe de fonctionnement; on y trouve essentiellement les mêmes
éléments:
– la chambre de combustion, qui est le volume à l’intérieur duquel pénètrent
et réagissent chimiquement les gaz ;
– le cylindre, qui est le prolongement de la chambre de combustion ;
– le piston, qui se déplace dans le cylindre et fait varier le volume de la
chambre de combustion ;
– le système bielle-manivelle, qui est solidaire, à une extrémité, du piston et,
à l’autre, du vilebrequin, et qui transforme le mouvement de va-et-vient du
piston en un mouvement de rotation ;
– le bloc-moteur, qui constitue l’enveloppe mécanique de l’ensemble.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Taux de compression:

La pression moyenne effective (PME) est définie comme la pression qui, si elle
agissait sur le piston pendant toute la course motrice, ferait un travail égal au
travail réel sur le piston. Le travail effectué au cours d’un cycle est le produit de
cette pression moyenne effective par l’aire du piston et par la course

Alors

Nous allons introduire deux cycles:


• Le cycle d‘Otto et
• Le cycle de Diesel
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

(de Beau de Rochas)


(Moteur à combustion
à deux temps)
(cycle thermodynamique en quatre ou en deux temps)

Analyse énergétique (quatre temps)


CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

On voit sur la figure suivante la séquence des mouvements qui se


produisent dans chacun des 4 cylindres :
→ en A : un mélange d’air et de carburant (mélangés dans un
carburateur) à la pression atmosphérique est
admis dans le cylindre à travers la soupape d’admission pendant que
le piston se déplace jusqu’en B. C’est l’admission.
→ Le piston comprime alors rapidement (et plus ou moins
adiabatiquement) le mélange jusqu’à C avec les deux soupapes
fermées (Compression).
→ La bougie produit une étincelle en C qui enflamme le carburant et
élève la température et la pression jusqu’à D tandis que le volume
reste presque constant.
→ Ensuite le piston se déplace vers le bas, c’est le mouvement
adiabatique moteur nous amenant en E.
→ La soupape d’échappement s’ouvre alors : la pression et la
température diminuent alors que le volume reste
constant. Le système vient en F débarrassé de la plus grande partie
du gaz brûlé. L’énergie mécanique emmagasinée dans le volant
tournant pousse le piston vers A de nouveau forçant le reste des gaz
inutiles vers l’extérieur. C’est l’étape d’échappement. La soupape
d’échappement se ferme, la soupape d’admission
s’ouvre et le cycle recommence.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

RELATION DE MAYER : Cp/Cv == r


CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Moteur à allumage par compression :


moteur Diesel

On aimerait augmenter le rendement du moteur


essence. Il faudrait pouvoir augmenter le taux de
compression mais sans avoir de combustion
spontanée.

Solution : Comprimer et échauffer l’air puis injecter


le combustible qui s’auto-inflammera.
⋄ Admission : 0 → 1. Transformation isobare
Le piston desscend entraîné par l’inertie du volant fixé au vilebrequin. L’air frais est aspiré.
⋄ Compression et injection : 1 → 2. Transformation adiabatique
La rotation du volant fait remonter le piston. L’air est fortement comprimé. Un peu avant le point mort haut, le gazole est injecté et
s’enflamme spontanément au contact de l’air surchauffé.
⋄ Combustion et détente : 2 → 3 → 4.
La vitesse d’injection est ajustée pour que la combustion s’opère à pression constante. En fin de combustion, le gaz se détend, en
continuant de pousser le piston vers le bas et de faire tourner le vilebrequin.
⋄ Détente : 4 → 5 → 0.
L’ouverture de la soupape provoque une baisse de pression très rapide (4-5). Ensuite la rotation du volant fait remonter le pison
qui chasse l’air brûlé vers le pot d’échappement (5-0).
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Analyse énergétique

Dans les moteurs diesel, un


injecteur remplace la bougie,
et seul l’air est comprimé au
cours de l’évolution de
compression.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Remarque:
Comme les moteurs diesel fonctionnent à des
taux de compression
beaucoup plus élevés que ceux des moteurs à
essence, leur rendement est, en général,
supérieur. Par exemple, le rendement des gros
moteurs diesel varie de 35 à 45 %.
Toutefois, cet avantage indéniable n’est pas
sans inconvénients.
Les moteurs diesel sont plus robustes, donc
plus lourds et plus chers. Ils sont aussi plus
bruyants que les moteurs à essence.
Problème: Scandale VW avec les restrictions
environnementales européennes!
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Considérations supplémentaires sur les cycles d’Otto et de Diesel


1. Moteurs à quatre et à deux temps: Les cycles d’Otto et de Diesel sont le plus fréquemment réalisés dans des moteurs à
quatre temps, ainsi nommé parce que le cycle complet requiert quatre courses du piston. Il est toutefois possible de réaliser les
phases d’admission et de refoulement
beaucoup plus rapidement en soufflant les gaz brûlés par du mélange frais lorsque le piston est au voisinage du point mort bas.
Cette opération requiert une puissance auxiliaire, de sorte que l’efficacité est réduite, mais la puissance développée par
cycle est théoriquement doublée. Cet avantage peut être décisif lorsque la compacité et le poids sont importants.
2. Cycles mixtes ou combinés: Théoriquement, on peut imaginer fractionner la phase de
combustion en une partie à volume constant (comme dans un cycle Otto) et une autre à pression
constante (comme dans un cycle Diesel), réalisant de la sorte un cycle Mixte ou combiné.
En pratique, les cycles réels sont toujours intermédiaires entre les cycles théoriques d’Otto et de
Diesel, se rapprochant plus de l’un ou de l’autre selon la vitesse de rotation, la nature du
combustible, et le fractionnement de la combustion.
3. Moteurs suralimentés: On peut augmenter considérablement la puissance volumétrique des
moteurs à piston en les alimentant à une pression supérieure à la pression atmosphérique à l’aide d’un groupe de
suralimentation. Celui-ci se compose d’un compresseur qui élève la pression à l’entrée de la machine volumétrique, entraîné par
une turbine utilisant les gaz d’échappement. Le rendement du cycle est théori-quement inchangé. Les groupes de
suralimentation sont généralement constitués de turbomachines (compresseur centrifuge et turbine radiale) tournant à une
vitesse de rotation beaucoup plus élevée que le moteur volumétrique.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
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ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
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ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Moteur à deux temps


Un moteur à explosion utilise un gaz inflammable (mélange essence+air). Ce gaz en explosant libère une énergie
qui pousse le piston vers le bas, entraînant un ensemble de pièces mobiles.
Le cycle d’un moteur "2 temps" nécessite deux étapes et fonctionne en un seul tour de vilebrequin, c’est-à-dire
une montée et une descente de piston. Ce moteur n’utilise pas de soupapes pour l’admission et pour l’échappement
comme le moteur 4 temps. Les lumières (trous) dans le carter permettent l’admission et l’échappement.
1er temps : admission, compression et explosion
Lors du mouvement ascendant, le piston comprime le mélange
essence-air dans la chambre de combustion. La lumière d’admission
est ouverte. Le mélange air/essence pénètre dans le carter. Ce
mélange est comprimé et allumé par la bougie d’allumage. Les gaz
de combustion qui se détendent repoussent le piston vers le bas
2e temps: échappement
Lors du mouvement descendant, une partie du travail récupéré fait
tourner le vilebrequin. La lumière d’échappement s’ouvre et les gaz
s’échappent de la chambre de combustion.
Ce type de moteur est courant surtout dans les plus petites cylindrées,
notamment les scooters. Il a les avantages
de la simplicité, d’une masse faible et d’un encombrement réduit
ainsi que de fonctionner dans toutes les positions
sans nécessiter de lubrification.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Rendement : ordre de grandeur


CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Exercice type:
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
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ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

2. Les machines motrices : centrale à vapeur, turbines à gaz et moteurs thermiques

Le but d’un machine motrice est de transformer la chaleur produite par la combustion de bois, de charbon ou
d’hydrocarbure en un travail mécanique. Pour récupérer le travail il faut envisager la détente d’un gaz dans un
cylindre fermé par un piston mobile ou dans une turbine.

De plus, pour que le moteur thermique puisse fonctionner pendant un temps important, il est nécessaire que le
mouvement du piston soit cyclique, c’est à dire que la phase de détente soit suivie par une phase de refoulement
du gaz hors du cylindre.

Le travail de la force pressante exercée par le gaz sur le piston est récupéré par un système mécanique composé
de bielles transformant en général le mouvement de translation du piston en un mouvement de rotation de l’arbre
moteur.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Cette machine fonctionne entre 2 sources de chaleur : une source


chaude, le bouilleur et une source froide, le condenseur relié à
l’atmosphère. Seul le transfert thermique au niveau de la chaudière a
un coût, celui du combustible.
Cette machine fournit du travail au niveau du cylindre (W1 < 0) et en
consomme au niveau de la pompe
(W2 > 0).

2.2. Turbine à vapeur et Centrale à vapeur


(voir page suivante)
La turbine à vapeur est très proche de la machine à vapeur. Il
s’agit à nouveau d’un moteur à combustion externe. Le fluide
subit les mêmes transformations que dans la machine à vapeur
à l’exception de la conversion en énergie mécanique. La détente
du gaz n’actionne plus un piston mais une turbine, c’est-à-dire
une roue à aube.
Par rapport à la machine à piston, la présence de la turbine permet :
→ d’améliorer le rendement,
→ d’avoir une puissance massique et une puissance volumique plus importantes.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

⋄ Au point 1, l’eau entre dans la pompe à l’état liquide et à très faible pression. Elle y est
comprimée et en sort au point 2 à une pression voisine de 128 bar, toujours à l’état liquide.
⋄ Dans la chaudière, un combustible (solide, liquide ou gazeux) est brûlé, générant ainsi des
gaz chauds qui sont refroidis par le fluide de travail, c’est-à-dire l’eau. En restant à peu près à
la même pression, l’eau passe de l’état liquide au point 2 à celui de vapeur surchauffée au
point 3, où elle est portée à la température de 447 C.
⋄ La vapeur surchauffée au point 3 est ensuite détendue dans une turbine à
vapeur, ce qui permet de produire du travail moteur sur son arbre. Elle sort au
point 4 à la basse pression du cycle, sa température redevenant égale à 27 C.
Son état correspond à un mélange de liquide et de vapeur.
⋄ La vapeur sortant au point 4 de la turbine est ensuite totalement liquéfiée au
point 1 par refroidissement
dans le condenseur. La pompe remet ensuite l’eau à la pression de la
chaudière au point 2.

Le refroidissement du condenseur est assuré par une source froide


externe, généralement l’air extérieur ou l’eau d’un fleuve ou de mer.
Le circuit du fluide de travail comporte deux parties à des pressions
différentes, la haute pression HP de 128 bar au niveau de la
chaudière, et la basse pression BP de 0, 0356 bar au niveau du
condenseur.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Il s’agit d’une caractéristique commune à tous les cycles des machines dithermes : ils mettent en oeuvre deux
niveaux de pression, les pompes et compresseurs faisant passer le fluide de travail de la BP à la HP, et les
turbines et détendeurs de la HP à la BP.

Centrale thermique

Une centrale électrique thermique moderne utilise de la vapeur


surchauffée à environ 500C. Cette vapeur haute pression
se détend dans une turbine, frappe et pousse ses lames
pour la faire tourner. La turbine propulse un générateur électrique
à haute tension. Une grande différence de pression
est maintenue à travers la turbine. La vapeur est expulsée
vers un condenseur froid à environ 100C où elle retourne
à l’état liquide. L’eau qui circule dans le système est très
pure, et le système est scellé.
Le rendement théorique maximum est de 53% mais en pratique
les pertes thermiques le réduisent à 40% dans les installations
modernes.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Rappel: les cycles de puissance à vapeur sont les cycles dans


lesquels le fluide moteur est évaporé et condensé.
La plupart des centrales thermiques et nucléaires exploitées à
travers le monde fonctionnent selon les cycles de puissance à
vapeur d’eau.
Le cycle de Carnot à vapeur
Le caloporteur, qui est de l’eau, est chauffé de façon réversible et isotherme dans la chaudière (l’évolution 1-2). Il
subit une détente isentropique dans la turbine (l’évolution 2-3), puis est condensé de façon réversible et
isotherme dans le condenseur (l’évolution 3-4). Enfin, il est comprimé de façon isentropique dans le compresseur
(l’évolution 4-1). Le cycle est complété.
Remarques: Cycle de Carnot pour le
centrales thermiques? Non!
Le cycle de Rankine idéal • Compression d’un mélange
Le cycle idéal correspondant à une centrale thermique élémentaire liquide/vapeur → grands dangers
à vapeur d’eau est le cycle de Rankine. Aucune irréversibilité d’endommagement des matériels
intérieure n’intervient dans le cycle de Rankine idéal. • Titre de vapeur à la sortie de la
turbine pas assez élevé (érosion)
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
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ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Inconvenients de cycle de Rankine:


• Puisqu’il exige deux changements de phase, les températures des sources
doivent être comprises entre le point triple et le point critique. TC − TF peut
donc difficilement dépasser 150 °C, et donc une efficacité de Carnot de 30 à
40%.
• Pour l’eau, avec l’ambiance comme source froide, le condenseur doit être sous
vide, ce qui complique la construction de la machine et aussi celui de la
machine motrice car le rapport de détente est très élevé.
• La condensation partielle (brouillard) lors de la détente exclut l’emploi de
turbines (Titre de vapeur à la sortie de la turbine inférieur à 0.88 (valeur limite
pour éviter l'érosion); TC < 573 K (titre après détente > 0.88)) .
• On ne peut donc le réaliser qu’avec une machine volumétrique, ce qui limite
les puissances. Cet inconvénient peut être évité par l’emploi de fluides
organiques dont la cloche de saturation est penchée vers la droite dans le
diagramme entropique. De plus, pour ces fluides, la pression de saturation
augmente moins vite avec la température, et donc le rapport de détente est
moins élevé. L’emploi de ces fluides pose cependant des problèmes
technologiques, chimiques et thermodynamiques.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

3-4: Pompage adiabatique et reversible dans la pompe


4-1: Échange de chaleur isobare jusqu‘à la vapeur
saturée
dans la chaudiére
1-2: Détente adiabatique et reversible dans la turbine
2-3: Échange de chaleur isobare dans le condenseur
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Le cycle de Rankine
En négligeant les variations d’énergie cinétique et potentielle, la chaleur
reçue par le fluide est représentée par l’aire a − 2 − 2´ − 3 − b − a et la
chaleur cédée au condenseur est représentée par l’aire a − 1 − 4 − b − a. L
L’efficacité du cycle est donc donnée par la relation

Bien que le cycle de Rankine ait une efficacité inférieure à l’efficacité de Carnot en raison de la
production d’entropie lors du chauffage en phase liquide 2 − 2´, le rendement exergétique du
cycle de Rankine est en général très bon (supérieur à 80 %).

On peut se demander pourquoi on n’utilise pas plutôt le cyle de Carnot 1´ − 2´ − 3 − 4 . La


raison en est que la compression d’un mélange liquide/vapeur présente de grands dangers
(coup de liquide). Par contre, la compression en phase liquide se réalise très facilement et avec
une énergie beaucoup plus faible.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Remarques: Cycle de Carnot pour le


centrales thermiques? Non!
• Compression d’un mélange
liquide/vapeur → grands dangers
d’endommagement des matériels
• Titre de vapeur à la sortie de la
turbine pas assez élevé (érosion)

Rendement exergétique du cycle de Rankine (>80 %) inférieure à celui du cycle de Carnot


(production d’entropie chauffage 2 − 2’)
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
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ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Effet de la pression et de la température sur le cycle de Rankine


1. Effet de la pression de condenseur
Examinons l’influence d’une baisse de la pression de condenseur.
On observe que le travail net augmente de la surface hachurée, alors que la
chaleur fournie à la vapeur augmente de l’aire a´ − 2´− 2 − a − a´.
Ces deux aires étant approximativement égales, l’efficacité thermique augmente.
Mais le titre en vapeur à l’échappement 40 diminue. En pratique, pour les turbines
à vapeur, on ne doit pas dépasser une teneur en eau de 10% (diminution de
rendement, érosion).

2. Effet de la surchauffe (cycle de Rankine-Hirn)

Le travail augmente de l’aire hachurée, et la chaleur de l’aire 3 − 3´ − b´ − b − 3.


L’effet net est une augmentation de l’efficacité, correspondant au fait que la
température moyenne lors du chauffage augmente. De plus, la teneur en eau à
l’échappement diminue.
Mais en raison de l’augmentation des irréversibilités (la totalité du chauffage est
cette fois irréversible), le rendement exergétique diminue.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
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ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
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ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Une variante du cycle de Rankine


est le cycle de Hirn dans lequel la
vapeur est surchauffée avant d’être
détendue. C’est cette variante qui
est employée dans les centrales
électriques.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

Effet de la pression et de la température sur le cycle de Rankine


1. Effet de la pression de condenseur
Examinons l’influence d’une baisse de la pression de condenseur.
On observe que le travail net augmente de la surface hachurée, alors que la
chaleur fournie à la vapeur augmente de l’aire a´ − 2´− 2 − a − a´.
Ces deux aires étant approximativement égales, l’efficacité thermique augmente.
Mais le titre en vapeur à l’échappement 40 diminue. En pratique, pour les turbines
à vapeur, on ne doit pas dépasser une teneur en eau de 10% (diminution de
rendement, érosion).

2. Effet de la surchauffe (cycle de Rankine-Hirn)

Le travail augmente de l’aire hachurée, et la chaleur de l’aire 3 − 3´ − b´ − b − 3.


L’effet net est une augmentation de l’efficacité, correspondant au fait que la
température moyenne lors du chauffage augmente. De plus, la teneur en eau à
l’échappement diminue.
Mais en raison de l’augmentation des irréversibilités (la totalité du chauffage est
cette fois irréversible), le rendement exergétique diminue.
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3. Effet de la pression maximale


On considère à présent l’effet d’une augmentation de pression maximum, à
température maximum et à pression de condenseur constantes.
Le travail net augmente de la surface hachurée verticalement et diminue de
la surface aux hachures croisées, de sorte qu’il reste à peu près constant. Par
ailleurs, la chaleur rejetée diminue de l’aire 4´ − 4 − b − b´ − 4´, de sorte que
l’efficacité et le rendement exergétique augmentent tous deux.
Mais la teneur en eau à l’échappement augmente.

Le cycle à resurchauffe

On vient de voir que l’augmentation de la pression maximum


est favorable à l’efficacité du cycle de Rankine-Hirn, mais
qu’elle entraîne une augmentation de la teneur en eau à
l’échappement. On évite ce problème en procédant à une ou
plusieurs resurchauffes.
L’efficacité du cycle ne varie pratiquement pas, mais la teneur
en eau à l’échappement diminue.
CHAP III:
ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES
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ANALYSE ET DIMENSIONNEMENT DES MACHINES THERMIQUES RECEPTRICES ET MOTRICES

3. Effet de la pression maximale


On considère à présent l’effet d’une augmentation de pression maximum, à
température maximum et à pression de condenseur constantes.
Le travail net augmente de la surface hachurée verticalement et diminue de
la surface aux hachures croisées, de sorte qu’il reste à peu près constant. Par
ailleurs, la chaleur rejetée diminue de l’aire 4´ − 4 − b − b´ − 4´, de sorte que
l’efficacité et le rendement exergétique augmentent tous deux.
Mais la teneur en eau à l’échappement augmente.

Le cycle à resurchauffe

On vient de voir que l’augmentation de la pression maximum


est favorable à l’efficacité du cycle de Rankine-Hirn, mais
qu’elle entraîne une augmentation de la teneur en eau à
l’échappement. On évite ce problème en procédant à une ou
plusieurs resurchauffes.
L’efficacité du cycle ne varie pratiquement pas, mais la teneur
en eau à l’échappement diminue.

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