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Endocrinologie 2éme année Master Biochimie appliquée 2017/2018

ENDOCRINOLOGIE 2éme année Master Biochimie


appliquée

Programme :
Partie 01 : généralité sur les systèmes endocrines
Définition, historique
Communication cellulaire
Système de coordination
Activités glandulaires
Contrôle endocrinologique
Classification des hormones
Biosynthèse des hormones
Principales voies de transport intra-cellulaire
Sécrétion des hormones
Transport des hormones
Métabolisme des hormones
Récepteurs hormonaux
Régulation de la production hormonale
Partie 02 :
La thyroïde
Les catécholamines
La glande pinéale
Rédigé par : BEN NADJAI Hamza 1
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Neurohypophyse
Insuline ; le pancréas endocrine
Les hormones de croissance
La glande corticosurrénale
Physiologie endocrine du male
Physiologie endocrine de la femelle
La nidation à la parturition
Mode d’action des hormones
Immuno- endocrinologie et système immunitaire

Rédigé par : BEN NADJAI Hamza 2


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Partie Ⅰ
1- Définition :
Endocrinologie :
Endo : intérieur ; crine : sécrétion ; logie : science
Est la science qui étudie la sécrétion des hormones.
Endocrine : sécrétion dans le sang : hormone
Exocrine : sécrétion dans l’extérieur : enzyme
Exemple : pancréas : glande amphicrine : mixte
Sécrétion des enzymes au niveau de l’intestin
Sécrétion des hormones (insuline, glucagon) au niveau du sang
Glande exocrine possède un canal
Glande endocrine : amas cellulaire
Les glandes de reproduction : les testicules et les ovaires

2-La Communication endocrine :


La cellule émettrice de la communication entre les cellules
La cellule émettrice et la cellule cible sont éloignées
La molécule signale : est sécrétée par une cellule A et déversée dans la
circulation générale qui la véhicule vers la cellule cible B.

3- Origine cellulaire du signal :


Cellules des glandes endocrines (hypophyse, thyroïdes, parathyroïde, pinéale)
Cellules endocrines au sein d’un organe (pancréas, ovaire, testicule, estomac,
cœur, intestin)
Récemment d’autres tissus ont acquis le statut du tissu endocrine (adipeux.
Blanc (animaux)) secrètent de nombreuses hormones (la lectine)
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Les muscles squelettiques qui sécrètent l’interleukine (c’est principalement le


système immunitaire).
L’ensemble de ces molécules chimiques sécrétées par les tissus endocrines
classiques et autres tissus ont reçu le nom d’hormones car la molécule signale
est véhiculée par le sang.
La cellule neuronale : la molécule signale est déversée dans la circulation
générale on parle alors de neurohormone et elle agit sur les cellules les cellules
éloignées, c’est donc une communication de type endocrine et aussi neurocrine.
Vasopressine : agit sur les reins (produite par hypothalamus et secrétée par
l’hypophyse)
L’ocytocine : agit sur les glandes mammaires
Anté-hypophyse (adénohypophyse. Lobe avant)
Hypophyse
post-hypophyse (neurohypophyse. Lobe arrière)

4- Particularité du système endocrinien :


Plusieurs hormones peuvent êtres sécrétés par plusieurs types de cellules,
exemple :
Somatostatine : secrétée par le pancréas et l’hypothalamus.
Une hormone peut avoir plusieurs cibles et plusieurs effets ; augmente la
réabsorption de l’eau au niveau des reins. Une action vasoconstrictrice.
Plusieurs hormones peuvent avoir la même cellule cible et la réponse cellulaire
peut être opposée ou similaire. Exemple : cellule hépatique : l’insuline stimule
la synthèse du glycogène alors que le glucagon stimule sa dégradation

5- Régulation et contrôle du système endocrinien :


03 types de stimulus peuvent activer la sécrétion d’une hormone : hormonal,
humoral, nerveux
- Hormonal : une hormone stimule la sécrétion d’une autre hormone
GnRH FSH
- Humoral : stimulus humoral (variation du taux sanguin de certains ions)
modification d’un paramètre physiologique provoque la sécrétion d’une
hormone : ca++ parathormone (hormone hypercalcémiante)
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- Nerveux : (neurofibres qui stimulent la libération d’hormones) influx


nerveux provoque la sécrétion d’une hormone par une glande. exp :
catécholamine par le système autonome.

6- Les hormones :
- Définition : les hormones sont des molécules chimiques informatives
sécrétées par des cellules endocrines dans le sang suite à la stimulation, et
grâce à son transport par le sang capable d’agir à distance et de modifier
l’activité de la cellule cible spécifique.
• Classification des hormones :
1/ selon la structure :
- L’hormone peptidique : elles sont de nature protidique, et
hydrosolubles dans le plasma. Elles sont en état lire dans le sang. exp :
insuline
- Hormones monoamine : elles sont de nature protidique mais elles
sont plus ou moins solubles dans l’eau. Exp : adrénaline, noradrénaline,
Hormones thyroïdiens T3 – T4
- Hormones stéroïdiennes : elles sont de nature lipidique (synthétisées
à partir du cholestérol). Elles sont lipophiles, elles doivent donc pour
circuler dans le sang d’être transportées par des protéines plasmatiques
(progestérone).

2/ Selon la fonction : on peut classer les hormones en fonction de leur


modalité d’action.
Toute hormone agit en se fixant sur un récepteur, et la place du récepteur dans
la cellule permet de distinguer entre les hormones ayant un récepteur à la
surface de la membrane plasmique qui n’ont pas besoin de pénétrer dans la
cellule pour agir, et les hormones ayant un récepteur à l’intérieur de la cellule
soit dans le cytoplasme soit dans le noyau ; Les hormones stéroïdiques et
thyroïdiennes appartiennent à cette sous-catégorie, toutes les autres hormones à
la première. Il n’est pas exclu que certaines hormones en particulier stéroïdiques
ont à la fois un récepteur sur la membrane plasmique et un autre à l’intérieur de
la cellule, mais ce cas n’est pas général.
On peut classer les hormones suivant le type d’action, la plupart exercent
plusieurs actions en même temps soit sur le même type de cellules, soit sur
plusieurs types de cellules, on dit il s’agit d’effet hétérotropique.

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Il est bon de corréler l’hormone avec le type de réaction qu’elle déclenche dans
la cellule cible, il se fixe sur un récepteur membranaire ce qui déclenche la
formation d’un second messager intracellulaire. On peut classer les hormones
en groupes selon le second messager. Il arrive souvent que la même hormone
fonctionne par l’intermédiaire de plus d’un second messager, il existe aussi des
hormones à un second messager diffèrent dans chacune de leurs cellules cibles
ou encore ayant plus d’un type de récepteur membranaire donnant un ou
plusieurs seconds messagers.
On peut classer les hormones (action) entre fonction activatrice et action
inhibitrice.

Hormones Hormones monoamines Hormones


peptidique stéroïdiennes
Insuline, Catécholamines Hormones Testostérone,
glucagon thyroïdiennes progestérone,
cortisol
Solubles dans l’eau, transport libre, ne Non solubles,
pénètre pas dans le cytoplasme, récepteurs transport à
membranaires l’aide de
transporteurs,
récepteurs dans
le cytoplasme +
nucléaire,
pénètre dans le
cytoplasme

- Généralités sur le métabolisme des hormones :


7- Biosynthèse :
Il faut comprendre que la synthèse des hormones est mise en jeu sous
l’influence d’un stimulus ; et qu’elle cesse lorsque le stimulus.
Elle est contrôlée par de nombreux facteurs et qu’il s’agit d’un phénomène
complexe. Certaines hormones sont sécrétées directement, d’autres sont mises
en réserve dans des granulations cytoplasmiques (granulés de sécrétion) qui
sortent de la cellule lorsqu’une stimulation spécifique intervient, dans certains
cas une hormone est synthétisée dans une certaine cellule transportée dans une

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autre ou elle est stockée jusqu’à la stimulation de la sécrétion (cas des hormones
post hypophysaires et la sérotonine).
Les hormones polypeptidiques sont synthétisées sous forme de précurseur de
plus grande longueur que l’hormone définitive, ces précurseurs sont clivés
pendant la maturation des hormones, on les appelle « pro hormones ». Certains
précurseurs sont communs à plusieurs hormones peptidiques qui sont séparés
les unes des autres par des clivage protéolytiques spécifiques.
Un même précurseur peut dans des organes diffèrent être clivé par des
peptidases pour donner des peptides hormonaux de séquences et d’actions
différentes.
La classification fonctionnelle : selon leurs types d’action sont activatrices ou
inhibitrices.
La synthèse des hormones peptidiques : elles sont formées à partir d’un pré-
hormone produit au niveau de ribosome.
La pré-hormone : est une molécule qui contient un ou plusieurs copies de
l’hormone, une séquences signal qui dirige la molécule dans la lumière de
réticulum endoplasmique (RER) et d’autres séquences protéiques qui peuvent
éventuellement avoir une activité biologique lors de son passage dans l’appareil
de Golgi, la séquence signal de la pré hormone est éliminée formant ainsi la pro
hormone.
Pré hormone précurseur pour la transcription.
La pro hormone passe ensuite dans des vésicules de sécrétion où sont également
présentes les enzymes nécessaires à son clivage en hormone active plus
fragment. Ces vésicules seront ensuite stockées dans la cellule. Quand la cellule
reçoit le stimulus de libération les vésicules de sécrétion fusionnent avec la
membrane librement par exocytose et le fragment peptidique est secrété dans le
liquide extracellulaire puis dans le sang.
a) Transport et demi-vie : les hormones peptidiques hydrosolubles
ne nécessitent aucune molécule de transport pour être véhiculées, elles
possèdent une demi-vie courte. Cet aspect nécessite alors malgré le
stocke d’hormone présent dans la cellule endocrine que l’hormone soit
secrétée en permanence et l’action hormonale doit être maintenue.
b) Mécanisme d’action cellulaire : les hormones peptidiques
agissent au niveau cellulaire par l’intermédiaire d’un récepteur
membranaire.

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La liaison des hormones avec récepteurs induit la transduction, provoquant des


modifications de perméabilité membranaire, l’activité enzymatique du
mécanisme de transport et encore de synthèse protéique. Les hormones
peptidiques ont donc une influence fonctionnelle sur l’organisme.
Les hormones stéroïdes : les hormones stéroïdes sont synthétisées par la
corticosurrénale et les gonades comme les ovaires et les testicules.
Sont des dérivés de cholestérol dans la mitochondrie et le R.E.L grâce à des
enzymes spécifiques. ²²
Sont des hormones liposolubles elles traversent la membrane facilement
interdisant leur stockage dans des vésicules de sécrétion donc être synthétisées à
la demande
Exp : androgènes, œstrogènes, glucocorticoïdes
Devrait être transportées avec des transporteurs, les protéines de transport « les
albumines, globulines » pour être libérées c-à-d séparées de leurs transporteurs
pour pouvoir pénétrer la cellule.
Leur demi-vie dépasse l’heure.
- Mécanisme d’action cellulaire :
L’hormone stéroïde après être entrée dans la cellule se fixe à un récepteur
cytoplasmique ou nucléaire. Le complexe hormone-récepteur se lie ensuite à
l’ADN et activera ensuite un ou plusieurs gènes et augmente la synthèse des
protéines.
Les hormones stéroïdes agissent comme des facteurs de transcription et on a
pour cette raison un effet de morphogènes de male et de femelle dans la mesure
ou l’action des hormones citées passe par la synthèse protéique.
Le temps de latence entre la sécrétion hormonale et la réponse cellulaire peut
dépasser une heure interdisant les hormones stéroïdes d’agir rapidement comme
peuvent les hormones peptidiques.
Ce dernier aspect est d’autant plus marqué que ces hormones sont fabriquées à
la demande puisqu’elles ne peuvent êtres pas stockées dans des vésicules. Elles
ne sont pas libérées ou fabriquées qu’après une stimulation.
Les hormones aminées : (monoamines, aminobiogènes)
Dérivées de la TYROSINE, sont des molécules particulières produites par
modification des acides aminés (tyrosine).

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Elles comprennent les hormones thyroïdiennes et les catécholamines (la


dopamine et l’adrénaline et la noradrénaline sont des hormones hydrosolubles)
exp : thyroid binding protein (globuline) TBG.
8- LES RECEPTEURS HORMONAUX :
Bien qu’une hormone donnée passe dans tout le corps par l’intermédiaire du
sang, elle n’a d’effet que sur certaines cellules appelées cellule cibles.
Les hormones influencent leurs cellules cibles en s’associant chimiquement à de
grosses molécules protéiques ou glycoprotéiques appelées récepteurs.
La thyréostimuline TS interagie avec récepteur situé à la surface des cellules de
glande thyroïde mais ne s’attache pas aux cellules des ovaires puisque ces
dernières ne sont pas dotées de récepteurs de TSH.
Les récepteurs sont constamment synthétisés et dégradés.
En générale une cellule cible possède 20.000 à 1 million de récepteurs pour une
hormone donnée, Lorsque celle-ci est présente en excès le nombre de récepteurs
peut baisser. Cet effet est appelé « régulation à la baisse » (régulation -).
Inversement, si une hormone est présente en quantité insuffisante, le nbr de
récepteurs augmente ce processus est appelé « régulation à la hausse »
(régulation +).

• Activation des récepteurs de la membrane plasmique :


Les catécholamines ainsi que les peptides et les protéines ne sont pas
liposolubles
Des récepteurs d’hormones hydrosolubles se trouvent plutôt dans la membrane
plasmique, comme cette hormone (1er msg) ne peut libérer son msg qu’à une
membrane plasmique, une molécule appelée 2éme msg est nécessaire pour
transmettre le message dans la cellule où les réactions induites par l’hormone
peuvent se produire.
Les seconds messagers : le plus connu est l’AMPc, ce dernier est synthétisé à
partir de l’ATP, l’enzyme qui catalyse la formation de l’AMPc est l’Adénylate
cyclase, elle est fixée à la surface interne de la membrane.
Lorsque l’hormone (1er msg) se lie à son récepteur situé à la surface interne, ce
dernier est donc activé et l’adénylate cyclase transforme alors l’ATP en AMPc.
Le second messager à la fin modifie de différentes façons le fonctionnement
cellulaire.

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De nombreuses hormones exercent au moins certains de leurs actions


physiologiques par l’intermédiaire d’une synthèse accrue de l’AMPc. Se sont
notamment l’hormone antidiurétique ADH, l’ocytocine, FSH, LH, TSH, ACTH
(corticostimuline), parathormone (PTH), glucagon, Adrénaline, Noradrénaline
et les hormones de libération de l’hypothalamus (GnRH, TRH, CRF...)
Outre l’AMPc, de nombreuses autres substances de seconds messagers connus,
se sont notamment les ions Ca++, IP3, DAG(Diacylglycérol).
Une hormone peut même utiliser plus d’un second messager.

9-REGULATION DE LA SECRETION
HORMONALE
La plupart des hormones sont libérées en brèves salves et ne se produit pas des
sécrétions entre ces salves lorsqu’elle est stimulée de façon adéquate (une
glande endocrine libère son hormone en salves plus fréquentes ce qui augmente
le taux de cette hormone dans le sang. En l’absence de stimulation les salves
sont minimes ou inhibés et le taux de l’hormone baisse dans le sang).
La régulation de la sécrétion maintient normalement l’homéostasie et empêche
la production excessive ou insuffisante d’une hormone particulière.
Malheureusement, il arrive que des mécanismes de régulation ne fonctionnent
pas adéquatement et que les taux d’hormones soit excessif ou insuffisant.
La notion de rétroaction est comparable à la régulation thermostatique, d’une
pièce cette régulation fait que la quantité d’hormones émise en fonction des
capacités des cellules cibles, ainsi l’action hormonale doit se faire au bon
moment et sa [ C ] ne doit être ni pauvre ni trop abondante ce qui entraine une
hypo ou hyper activité.
Glucose

Cellules Langerhans
Inhibition
Rétroaction insuline
Feed-back

Glucose

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• Les principaux effets des hormones :


Les hormones peuvent avoir des effets variés sur les cellules ; certaines
induisent la modification de la cellule afin qu’elle absorbe une substance (glu)
d’avantage d’une substance particulière comme glu, ca++.
D’autres déclenchent l’activité sécrétrice d’une glande (hypothalamus),
d’autres déclenchent le processus de la division cellulaire ou influencent
simplement le métabolisme des cellules (inhibe ou stimule les réactions de
synthèse ou de dégradation).

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Partie Ⅱ
1-THYROIDE :
La glande thyroïde est située en dessous du larynx, formée de 2 lobes : les lobes
latéraux droit et gauche se trouvent de chaque côté de la trachée.
Les lobes sont reliés par une masse de tissu appelée : isthme.
La glande pèse habituellement près de 30 g.
Des sacs sphériques sous microscope appelés « follicules thyroïdiens » occupent
presque totalement le contour de la glande thyroïde.
La paroi de chacun des follicules comprend 2 types de cellules :
• La plupart de ces dernières s’attachent jusqu’à la lumière (espace interne)
de follicule et sont appelées « cellules folliculaires ». Les cellules
folliculaires fabriquent la Thyroxine T4 et la Triiodothyronine T3
(appelées hormones thyroïdiennes).
• Les cellules parafolliculaires ou cellules C ou Claires (entre les
follicules) sont des cellules peut nombreuses (1/5 thyréocytes) qui
n’atteignent pas la lumière des follicules, elles se trouvent entre les
follicules, elles produisent la Calcitonine et influencent l’homéostasie du
calcium.
a) La formation, le stockage et la libération des hormones
thyroïdiens :
Choix de forme de stockage : c’est la seule glande qui produit son produit
dans un espace colloïde (Système dans lequel des particules se
trouvent suspendues dans un fluide) : T3, T4, et qui stocke son
produit dans les cellules folliculaires de forme cubique.
[I]= 30-40% dans la glande thyroïde, il est fixé sur la thyroxine.
La thyroglobuline a 5000 résidus d’a. Aminés (dans une cellule
folliculaire) résidu de thyroxine qui fixe l’iode « I »
T3, T4 sont transportées par des transporteurs TGO

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b) Les étapes de synthèse des hormones thyroïdiennes :

La glande thyroïde est la seule glande qui produit son produit de


sécrétion, et le réserve pendant plus de 100 jrs.

La TSH stimule la plupart des étapes de la synthèse des hormones


thyroïdiennes décrites ci-dessous :

➢ Le captage iodique : les cellules folliculaires prélèvent l’I ⁻ du


sang. La [I ⁻] dans les cellules folliculaires est plus élevée que celle
qui se trouve dans le plasma sanguin.

➢ La synthèse de thyroglobuline : pendant que les cellules


folliculaires captent des I ⁻, elles synthétisent aussi la
thyroglobuline (glycoprotéine qui contient plus de 5000 résidus
d’a. Aminés ; plus de 100 tyrosine pour l’iodation), la
thyroglobuline est produite dans le RER, modifiée dans l’appareil
de Golgi (glycosylation) puis dans des vésicules sécrétrices qui
subissent endocytose vers la cavité colloïdale.

➢ Oxydation d’ I ⁻ : les anions d’ I ⁻ subissent une oxydation et être


transformés en I2 : 2 I ⁻ I2 (par peroxydase) à mesure de
l’iodure et l’iode. Il passe de la membrane au colloïde.

➢ Iodation de la thyroxine : dès que l’iode se fixe sur la


thyroglobuline (précisément le résidu tyrosine) l’union avec l’iode
produit le monoiodotyrosine. Une 2nd iodation donne
diiodotyrosine T2. Le couplage de T1 et T2 T3
(triiodothyronine).

2 T2 s’unissent en formant T4.

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Chaque thyroglobuline obtient finalement près de : 6 T1, 5 T2, et


1-5 T4. Il n’existe qu’un seul T3 pou 4 thyroglobuline.

c) La régulation de la sécrétion des hormones thyroïdiennes :


Hypothalamus (TRH) Hypophyse (TSH) Thyroide (T3, T4)
L’activité sécrétoire et le volume de la glande thyroïde sont
principalement réglés par :
I. Taux d’iode dans cette glande
II. Système de rétroaction qui fait intervenir à la fois l’hypothalamus
et l’adénohypophyse
d) Les actions des hormones thyroïdiennes :
Action sur le métabolisme
Les hormones thyroïdiennes possèdent
Action sur le développement
- Besoin de métabolisme basale : croissance + régénération (enfant)
Métabolisme basale ATP donne chaleur corporelle
régulation de la T° du corps
- Les hormones thyroïdiennes règlent :
i. Utilisation d’O2 et le taux de métabolisme basale.
ii. Croissance et développement.
- Pour l’effet métabolique les H. Thyroïdiennes provoquent une
augmentation de la consommation d’O2.
- Elles conduisent également à l’augmentation de la production de chaleur
(thermogenèse).
- Pour les effets de développement, les H. thyroïdes agissent sur le
développement, la différentiation et la croissance aux niveau de
l’ensemble de tissus de l’organisme.
- Des effets marquants existent sur la croissance osseuse chez l’enfant, et
également sur le développement précoce du système nerveux centrale.

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- Une carence des hormones thyroïdes dans les premières années de la vie
conduit à un défaut de connexion neuronale et de maturation de système
nerveux centrale…
- Les h. Thyroïdes amplifient certaines activations des catécholamines
(action sur les récepteurs β des catécholamines), c’est pourquoi les
symptômes de l’hyperthyroïdie entrainent une augmentation de la
fréquence cardiaque, élévation de la pression artérielle et une névrite
aigue.

2- Les catécholamines :
Se sont : a) Adrénaline, b) noradrénaline, c) dopamine
• Secrétés par S.N + la surrénale : a et b
• Secrétés seulement par S.N : c
- La médullosurrénale synthèse deux hormones de la famille des
catécholamines : Adrénaline et Noradrénaline.
- La synthèse est effectuée à partir de la tyrosine.
Dans certaines cellules, la synthèse s’arrête à la noradrénaline tandis que
d’autres cellules possèdent une enzyme supplémentaire : N méthyl transférase
peuvent synthétiser l’adrénaline. La production est inégale entre l’adrénaline
80% et la noradrénaline 20%.
- Ces hormones sont stockées dans des granules cytoplasmiques et leur
libération est stimulée par la terminaison nerveuse préganglionnaire du
système sympathique.

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a) La biosynthèse des catécholamines :


O
OH Tyrosine

NH2

OH O Tyrosine hydroxylase

OH OH L.Dopa

NH2
OH Dopamine decarboxylase

OH NH2 Dopamine

OH Dopamine β hydroxylase

OH OH NH2 OH OH NH-CH3

Noradrénaline N méthyl transférase

OH OH Adrénaline

b) Effets physiologiques de catécholamines médullaires :


L’action des catécholamines est modulée par les types de récepteurs présents
par chaque tissu, et par l’affinité de l’adrénaline et la noradrénaline pour chaque
récepteur. Il existe deux types, chacun présente deux types distants : α1, α2 et
β1, β2, β3
1- Les effets sur les métabolismes intermédiaires : l’adrénaline présente un
effet β2 10 fois plus puissant que la noradrénaline.
2- Effets de l’adrénaline sur le métabolisme du glucose : il est similaire que
celui de glucagon et opposé de celui de l’insuline, elles augmentent la
glycémie en agissant au niveau du foie sur la glycogénolyse, elles
augmentent la glycogénolyse cellulaire des cellules musculaires, elle
exporte l’acide acétique et le transforme en glucose par le foie.
3- Effets sur le système cardiovasculaire : l’adrénaline et noradrénaline
interagissent avec le récepteur β1 pour augmenter la fréquence cardiaque
(chronotrope +) et pour augmenter la force de contraction du cœur
(inotrope).

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4- Effets sur la fonction respiratoire : l’adrénaline agit sur les muscles lisses
et provoque la relaxation des muscles lisses des branches, cette action
résulte β2, stimulation β2.
5- Effet sur la bronchodilatation : l’adrénaline permet une augmentation de
volume courant et ainsi l’amélioration de la vasodilatation pulmonaire.
6- Autres effets : voir tableau

3- Glande pinéale :
Petite glande paire médiane à une taille variable selon les individus, elle mesure
de 6-8 mm de longueur, et 4-5 mm de largeur et de 2-3 mm d’épaisseur, elle
pèse entre 0.15 – 0.20 g.
L’épiphyse (glande pinéale) est une structure reliée au système ventriculaire.
L’information lumineuse est transformée au niveau de l’artère puis transmise à
la glande pinéale via la voie rétine épiphysaire et passe par le noyau
suprachiasmatique de l’hypothalamus.
L’unité cellulaire représenté dans l’épiphyse est « les pinéalocytes », ces
cellules sont spécifiques à la glande pinéale. On distingue 2 types de
pinéalocytes :
Type 1 : spontanément active, ce contrôle central entre à lumière
Type 2 : ce contrôle sympathique dans l’activité augmente à l’obscurité. La
principale activité de la glande pinéale est la synthèse de la mélatonine.
La glande pinéale sert de transduction neuroendocrinienne des informations
issues de l’environnement grâce à la mélatonine, elle transmit au corps des
informations à l’intérieur relatives à la lumière et obscurité, elle informe le
cerveau sur la durée relative des heures d’obscurité et d’éclairage sur 24h (cycle
j).
• La mélatonine : découvertes des années 1950’s, elle la seule hormone
qui permet à un autre organisme d’être en relation avec l’environnement.
La mélatonine ou N-acétyl-5-méthoxytryptamine est une neurohormone
produite par les pinéalocytes au sein de l’épiphyse et libérée
immédiatement dans la circulation. Son stockage se fait dans la glande
productrice.

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Elle est également synthétisée dans d’autres organes du corps où elle agit
localement (la rétine et la muqueuse intestinale) elle est appelée aussi
l’hormone de l’obscurité.
L’épiphyse sécrète la mélatonine principalement dans l’obscurité.
La sécrétion de la mélatonine diminue progressivement avec l’âge
notamment à cause d’une calcification de l’épiphyse.

• Synthèse de la mélatonine :
- La synthèse de mélatonine varie ente forte à minimale voir nulle pendant
la journée, elle augmente dans la soirée pour atteindre un pic de nuit à
matin puis diminue progressivement sur la fin de nuit jusqu’à l’autre.
L’alternance de la lumière et l’obscurité est le principal facteur de la
synthèse de mélatonine.
- Le précurseur de la synthèse est le tryptophane (A.A essentiel), l’enzyme
clé de la synthèse est la « sérotonine N-acétyl transférase S.N.A.T ».
- Son activité est élevée à l’obscurité d’où la sécrétion principale nocturne,
la 2éme enzyme importante dans la synthèse de la mélatonine est
« hydroxy indole-o-méthyl transférase H.I.O.M.T » moins sensible à la
lumière.
- Les pinéalocytes synthèse la sérotonine dans la journée et la transforme
en mélatonine en nuit.
- La pinéalocyte capte le tryptophane circulant dans le sang, le tryptophane
5-hydroxylase le transforme en 5-hydroxy tryptophane. Cette enzyme
mitochondriale utilise l’acide folique comme coenzyme. Le hydroxy
tryptophane est décarboxylé en sérotonine. Le S.N.A.T transforme la
sérotonine en N-acetyl sérotonine qui deviendra ensuite en mélatonine
sous l’action de H.I.O.M.T.
- La mélatonine n’est pas stockée dans l’épiphyse, et elle est ensuite
relogée dans la circulation pour être dégradée, elle est hydroxylée dans le
foie puis subit une conjugaison pour donner son métabolite terminal
« sulfatoxy mélatonine ».

• Régulation de la synthèse :
- Si l’exposition à une lumière à une forte intensité dans le tôt matin, la
phase est avancée : le pic de mélatonine sera plus précoce.

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- A l’inverse, une exposition le soir décale le pic de la mélatonine dans la


nuit.
- Alors que la lumière inhibe la synthèse de mélatonine, le premier
régulateur qui active la synthèse de mélatonine et noradrénaline, elle est
libérée par les fibres noradrénergiques lors de la période.

• Les récepteurs ciblés de mélatonine :


- D’une part indépendamment de tous les récepteurs grâce à sa petite taille
et son caractère lipophile, la mélatonine directement entrée dans la cellule
activée ou inhibée de cascades de réactions cellulaires.
- D’autre part, elle peut se fixée sur 3 types différents : MT1, MT2, MT3
(Mélatoénergiques).

• Quelques effets de la mélatonine :


Selon les récepteurs, la mélatonine a des effets différents sur le sommeil, elle se
fixe sur MT1 et elle augmente l’amplification des…….., en parallèle la
mélatonine diminue la température corporelle.
Il est intéressant de noter que la mélatonine possède un effet antioxydant ou
inhibant des radicaux libres et d’autre part d’une façon indirecte par
l’augmentation de l’activité des enzymes antioxydants

• Rôle de la mélatonine sur le système immunitaire :


- Elle stimule la synthèse des anticorps en agissant sur les lymphocytes T,
ce médiateur active les macrophages et augmente l’activité des NK, peut
également en se fixant sur les macrophages augmenter la fonction de
présentation d’antigènes dans le traitement de certains cancers.
- La mélatonine peut être utilisée comme un antioxydant
immunomodulateur ou encore pour son action sur les facteurs de
croissances (producteur).
- Au niveau vasculaire la mélatonine a un effet cardioprotecteur,
antidépresseur.

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Neurohypophyse (post hypophyse) :


Introduction :
Même si le lobe postérieur ne synthèse pas d’hormones il stock et libère deux
hormones.
La neurohypophyse est constituée des cellules appelées « petuicytes »
semblables aux cellules gliales ainsi que les terminaisons axonales, le neurone
sécrété de l’hypothalamus est appelé « cellule neurosécrétrice ». le corps
cellulaire se trouve dans l’hypothalamus, leur axone forme les faisceaux
hypothalamo- hypophysaires qui s’étendent de l’hypothalamus jusqu’à la
neurohypophyse.
Les corps cellulaires des cellules neurosécrétrices produisent 2 hormones :
l’ocytocine et l’hormone anti diurétique (ADH). Une fois produites dans ces
corps cellulaires les hormones sont entassées dans des vésicules sécrétoires qui
sont déplacées par transport axonal rapide jusqu’au terminaison axonale située
dans la neurohypophyse.
Les influx nerveux qui se propagent le long de l’axone et atteignent les
terminaisons axonales déclenchent l’exocytose des vésicules sécrétoires libèrent
des flux de l’OT et l’ADH dans les capillaires avoisinants.

• L’ocytocine :
- Effet dans l’allaitement et l’accouchement. Déclenchement des
contractions sur l’utérus. Elle a 2 tissus cibles : l’utérus et les seins,
durant l’accouchement elle favorise la contraction des fibres musculaires
lisses, après l’accouchement elle stimule l’injection du lait par les glandes
mammaires en réaction au stimulus mécanique de succion.
- La fonction d’ocytocine chez l’homme et la femme non enceinte n’est pas
claire. Les expériences sur les animaux laissent croire que l’ocytocine
exerce des effets dans l’encéphale qui favorise le comportement paternel
protecteur envers le jeune progéniteur.
- L’ocytocine est libérée en grande quantité durant le travail et
l’accouchement lorsque les contractions de travail sont commencées la
tête ou le cou de bébé distend le col de l’utérus.
- Les récepteurs de ….situés dans le col de l’utérus envois des influx
sensitives à l’hypothalamus à la suite des influx nerveux, la
neurohypophyse libère l’ocytocine dans le sang, celle-ci ensuite est
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transportée par le sang jusqu’à l’utérus où elle renforce les contractions


de l’utérus en mesure que les contractions intensifiant les influx sensitives
ainsi le produit stimule la synthèse et la sécrétion de plus grande quantité
d’ocytocine c’est le rétroaction positif, donc établir le souhait de la
naissance de l’enfant d’où la distance du col de l’utérus diminue
soudainement.
- Il s’agit d’un exemple de reflux neuroendocrinien, l’ocytocine influence
l’injection du lait par les cellules glandulaires (ocynes) et le stock jusqu’à
ce que commence l’allaitement actif.
- La stimulation des récepteurs de touche situés dans les mamelons
déclenche en fonction l’influx sensitive qui se dirigent vers
l’hypothalamus, en réaction la sécrétion de l’ocytocine par la
neurohypophyse s’accélère, l’ocytocine transportée dans le sang jusqu’au
glandes mammaires, stimule les cellules myoépithéliales qui entourent les
cellules glandulaires et les canaux contractent et éjectent le lait. Cette
éjection commence lentement dans les 30 à 60 1ére secondes qui suivent
le début de l’allaitement.
- Les stimulus autre que la succion tel que les pleures des nourrissons
(aussi déclenchent la sécrétion de l’OT et l’éjection du lait).
- Le stimulus de succion qui provoque la libération d’ocytocine inhibe
aussi la libération de PIH et en résultat une sécrétion accrue de la
prolactine ce qui maintient l’action.

• Hormone antidiurétique ADH :

- ADH est une substance qui réduit la sécrétion ou la production des urines.
L’activité physiologique principale de l’ADH c’est de réduire l’excrétion
urinaire comme déchets.
- En absence d’ADH le volume d’urine dépasse 2.5L au lieu de quantité
normal de 1 à 2 L/jr.
- La quantité d’ADH normalement secrétée varie selon l’état d’hydratation
du corps, lorsque ce dernier est déshydraté la [H2O] tend sous les limites
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normales, le rapport élevé de solutés par rapport à H2O augmente la


pression osmotique, les récepteurs situés dans l’hypothalamus
« osmorécepteurs » décèlent la pression osmotique élevée dans le sang ;
ils stimulent les cellules neurosécrétrices des noyaux paraventriculaires et
supra-optiques de l’hypothalamus afin qu’elle synthèse et libère l’ADH
au niveau de leur terminaisons axonales situées dans la neurohypophyse.
- Le sang transporte l’ADH jusqu’à les reins qui réagissent et réduisent
l’excrétion urinaire, le corps retient ainsi plus d’H2O. l’ADH réduit aussi
le taux de la production de la sueur.
- ADH peut également élever la pression artérielle en provoquant la
contraction des artères c’est pour qui on l’appelle également
Vasopressine.
- En cas de perte importante de sang causée par une hémorragie, de
déshydratation, d’une transpiration excessive la production d’ADH
augmente.
- En revanche si le sang contient [H2O] anormalement élevé, les
osmorécepteurs décèlent une baisse de la pression osmotique, la sécrétion
d’ADH est alors déduit et arrêté, les reins expulsent à des grandes
quantités d’urines et la pression osmotique de liquides corporels devient à
la normale.
- D’autres facteurs peuvent aussi influencer la d’ADH : la douleur, le
stress, un traumatisme, l’ACH, la nicotine et des médicaments tels que la
morphine, les transc… et certaines anesthésiques stimulent la sécrétion de
cette hormone. L’alcool inhibe la sécrétion d’ADH et augmente
l’excrétion urinaire.

Insuline, le pancréas endocrine :


• Introduction :
Le pancréas est à la fois une glande endocrine et une glande exocrine, la portion
endocrine du pancréas est composée de 1 à 2 millions d’amas minuscules de
tissu endocrinien appelé « ilots pancréatiques ou ilots de Langerhans ». 4 types
de cellules sécrétrices d’hormone compose ces ilots :
a) Les cellules α (alpha) : qui secrètent le Glucagon ; hormone qui élève le
taux de la glycémie, elle est hyperglycémiante.
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b) Les cellules β (beta) : qui secrètent l’insuline ; hormone qui abaisse la


glycémie.
c) Les cellules δ (Delta) : qui secrètent l’hormone somatostatine d’inhibition
d’hormone de croissance « GHIH »
d) Les cellules F : qui secrètent les polypeptides pancréatiques qui régulent
la libération des enzymes digestives pancréatiques.
• Le Glucagon : le produit des cellules α, est une hormone d’activité
physiologique principale qui consiste à l’augmentation du taux de glucose
sanguin lorsqu’elle tombe au-dessous de la normale.
- Le principal tissu cible du Glucagon est le foie.

Actions du glucagon :
a) Elle accélère la conversion du glycogène en glucose : la glycogénolyse.
b) Favorise la formation du glucose à partir de l’acide lactique et de
certaines A.A : la gluconéogenèse
- La sécrétion du Glucagon est commandée directement par le taux de
glucose dans le sang par l’intermédiaire d’un système de rétroaction
négatif.
- Lorsque le taux du glucose sanguin tombe au-dessous de la normale, les
cellules α des ilots de Langerhans secrètent plus de Glucagon.
- Lorsque le taux du glucose sanguin est élevé, les cellules ne sont plus
stimulées et la production se ralenti. Si pour une raison ou pour autre le
mécanise d’autorégulation ne joue pas son rôle et que les cellules α
secrètent constamment le Glucagon ; une hyperglycémie peut survenir.
- Un régime alimentaire hyperprotidique qui élève le taux des amines dans
le sang stimule également la sécrétion du Glucagon tandis que la
somatostatine l’inhibe. Une augmentation de l’activité du S.N.
Sympathique ou de l’acticité physique stimule également la sécrétion du
Glucagon.
L’insuline : un polypeptide constitué de 2 chaines polypeptidiques ; la chaine
α et la chaine β reliées entre elles par 2 ponts disulfure dans la plupart des
espèces comprenant l’hormone.

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- La chaine α comporte 21 A.A avec un pont disulfure reliant les A.A 6 et


11.
- La chaine β comporte 30 A.A.
- Le gène d’insuline est situé sur le brin court du chromosome 11, il
contrôle la synthèse du précurseur pré proinsuline.
- Les 15 1ers A.A de la molécule représente une séquence riche en résidus
hydrophobes et permet la pénétration du peptide au cours de la synthèse
dans la lumière du réticulum endoplasmique rugueux. Dés que cette
séquence traverse la mbr du RER, elle est diminuée par des peptidases
spécifiques, il reste donc dans les citernes de RER insuline à 86 A.A
contenant l’insuline (51 A.A) et un autre segment de peptide reliant la fin
de la chaine α.
- Il existe une maturation post traductionnelle de la proinsuline qui
implique le fonctionnement coordonné du RER et de l’appareil de golgi ;
elle aboutit au stockage de l’insuline dans des vésicules sécrétoires lisses
et matures stockées dans le cytosol puis libérées par exocytose au niveau
de la membrane plasmique.
- Une cellule β humaine contient au moyen 10.000 de vésicules de
sécrétion.
Actions de l’insuline :
- L’insuline joue un rôle fondamentale dan la régulation de l’homéostasie
glucidique. Ces effets glycorégulateurs s’exercent essentiellement sur le
foie, les muscles et les tissus adipeux.
- Action hépatique : l’insuline inhibe la néoglucogenèse et la
glycogénolyse et favorise le stockage du glucose sous forme glycogène.
- En ce qui concerne le métabolisme des lipides, l’insuline augmente
l’expression des gènes de certains nombre d’enzyme de la voie de
synthèse de triglycérides au niveau hépatique. Il inhibe la production des
VLDL.
Les actions périphériques :
- Le muscle squelettique : c’est le principal d’utilisation en action du
glucose en réponse de l’action d’insuline.
- Dans le muscle l’insuline active la translocation à la membrane plasmique
des transporteurs de glucose GLUT4. Les vésicules péninsulaires
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comportant les protéines transmembranaires GLUT4 sont secrétées à la


mbn plasmique, celles-ci migrent vers les faisceaux actifs et fusionnent à
la mbn plasmique à l’aide de protéines d’ancrage par des mécanismes
consommateurs d’Energie, puis les transporteurs sont exposés à la
membrane plasmique. Ces derniers peuvent transporter librement le
glucose avec le gradient de [ ]. Le glucose lié est alors rapidement pris en
charge par l’hexokinase qui génère le glucose-6-phosphate.
- Son métabolisme se trouve au carrefour de la synthèse de glycogène et de
la voie de la glycolyse. L’insuline active les 2 voies et notamment les
enzymes de la glycolyse tels que phosphofructokinase, la pyruvate
synthase et la pyruvate déshydrogénase.
- L’insuline augmente la charge des tissus adipeux en glucides.

Hormone de croissance GH :
• Structure de GH :
L’hormone de croissance est une hormone polypeptidique synthétisée par les
cellules somatotropes de l’antéhypophyse.
La GH circulante agit sur de nombreux tissus cibles pour réguler les
mécanismes clé de la croissance et les métabolismes.

• La régulation de la sécrétion de GH :
- Suivant un rythme pulsé, la … influencée par la …. Chez l’homme …..
Des sécrétions sont aussi observées toutes les 3 ou 4 heures, les pics les
plus importants intervenants dans la nuit notamment au cours de la
première phase de sommeil profond.
- La sécrétion est contrôlée par deux hormones hypothalamiques de
libération de GH : GHRH ou somatocriniéne et GHIH ou somatostatine
(H. d’inhibition de GH).
- Certains effets de la GH sont indirects, cette dernière stimule le foie à
synthétiser et à secréter de petites hormones protéiques appelées
somatonidines ou facteurs de croissance ou pseudo insuliniques (ILF-1,
ILF-2).

• Règles de nombreux effets de GH :

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Elle ressemble à l’insuline sur le plan de la structure et de la fonction (un faible


taux de glucose sanguin stimule l’hypothalamus à secréter la GHRH. Quand
cette dernière atteint l’adénohypophyse elle stimule les cellules somatotropes
afin que celle-ci libère de la GH. Cette dernière élève le taux de glucose dans le
sang (hyperglycémiante).
Dés que le taux de glucose revient à la normale, la sécrétion de GH s’arrête.
L’hyperglycémie au contraire inhibe la sécrétion de la GH
Glucose stimule l’hypothalamus à sécréter la GHIH.
Autres stimulus favorisent la sécrétion de la GH comprenant : un faible taux
d’A. Gras et un taux élevé des A.A (effet anabolisant), Le sommeil profond,
l’activité accrue du système nerveux sympathique (stress ou exercices
physiques) et d’autres hormones telles que le glucagon, les œstrogènes, le
cortisol et l’insuline.
Les facteurs qui inhibent la sécrétion de la GH sont : un taux d’A.G et un
taux d’A.A dans le sang.
Le sommeil paradoxal
L’obésité
Un faible taux d’hormones thyroïdiennes et la GH elle-même par rétro
inhibition négatif.
En plus de provoquer la croissance de cellules corporelles, la GH a de
nombreux effets sur le métabolisme en générale, cette dernière :
- Stimule la lipolyse soit la dégradation des TG.
- Stimule la synthèse protéique et inhibe la dégradation des protéines (effet
anabolisant).
- Retarde l’utilisation du glucose.
La GH provoque la croissance et la multiplication des cellules en
augmentant directement la vitesse à laquelle les A.A pénètrent dans les
cellules. La GH est donc une hormone qui favorise l’anabolisme des
protéines, elle réduit aussi la dégradation des protéines et l’utilisation des
A.A en vue de la production d’ATP (A.A glucoformateurs). En raison de ces
effets la GH augmente le taux de croissance de squelette et des muscles
squelettiques durant l’enfance et l’adolescence.

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- Chez l’adulte, la GH contribue au maintien du volume des muscles et des


os en plus de favoriser la réparation tissulaire.
- La GH stimule le catabolisme des graisses, elle les lipolyses dans les
tissus adipeux et incite d’autres cellules à utiliser des A.G libérés pour la
production d’ATP. Cet effet de la GH est particulier mais important dans
les périodes de jeune non seulement sur le métabolisme tissulaire de
protéines et de graisses mais aussi sur celui des glucides.
- Elle réduit l’utilisation et l’absorption du glucose par les cellules et
accélère la vitesse à laquelle le glycogène stocké dans le foie est converti
en glucose (effet anti insulinique).

Amylase :
C’est une enzyme de la famille d’hydrolases catalysant principalement
l’hydrolyse de l’amidon.

• Structure de l’amylase :
Est une enzyme protéique, elle est produite par les glandes salivaires et les
glandes pancréatiques et se trouve donc dans la salive et le suc pancréatique,
bien qu’elles appartiennent tous les deux à la classe des α-amylases. Les
amylases sont aussi retrouvées chez les végétaux et les microorganismes.

• Fonctions d’amylases :
- L’amylase est une saccharidase c-à-d une enzyme qui hydrolyse les
liaisons osidiques.
- Elle participe notamment à la dégradation de l’amidon (de l’amylose) et
de l’amylopectine pour donner des sucres disaccharidiques (comme le
maltose).
- L’amylase de la salive peut donc donner un gout sucré (du à l’apparition
de disaccharides) à des aliments qui ne le sont pas généralement comme
le riz qui comporte de l’amidon ou pouvoir sucrant très faible.

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La glande corticosurrénale :

Elle est divisée en 3 zones, chacune de celle-ci possède un agissement cellulaire


diffèrent et secrète des groupe différents d’hormones thyroïdiennes.
La zone médullaire sécrète les catécholamines.
- La zone externe situé immédiatement sans la capsule de tissu conjonctif
(en couleur bleu) est appelée zone glomérulée. Cette zone secrète
principalement un groupe d’hormone appelé minéralo-corticoïde car elle
influence l’homéostasie minérale.
- La zone intermédiaire, ou la zone fasciculée : est la plus grande, elle
secrète principalement des glucocorticoïdes, ainsi appelée des fois qu’elle
influence l’homéostasie de glucose.
- La zone interne : la zone réticulée : contient des cordons de qui se
ramifient librement, elle synthétise des petites quantités d’hormones
surtout les stéroïdes sexuelles appelés gonado-corticoїdes (testostérone
œstrogènes) dont les plus importants sont les androgènes (testostérone)
dont les plus importants sont les androgènes (testostérone).
• Les minéralo-corticoïdes : aide à régler l’homéostasie
hydroélectrique notamment les [Na+] et de [K+]. La corticosurrénale
secrète au moins 3 hormones différents de la classe de minéralo-
corticoïdes, près de 95% de l’activité minéralo-corticoïdes est assuré par
l’aldostérone. Cette dernière agit sur certains sujets des tubules rénaux et
augmente la réabsorption de Na+. La réabsorption de Na+ conduit à la
réabsorption de Cl- HCO3- ainsi que la rétention d’eau.
L’aldostérone : augmente simultanément l’excrétion de K+. Elle favorise
aussi l’excrétion urinaire d’H+, ce qui élimine les acides du corps et prévient
l’acidose (PH sanguin < 7.35
La régulation de la sécrétion de l’aldostérone fait intervenir simultanément un
certain nbr de mécanisme, l’un de ces derniers est le système rénine-
angiotensine.
Une réduction de volume sanguin causée par déshydratation, une carence de
Na+ ou une hémorragie entraine une chute de pression artérielle. Cette chute
stimule certaines cellules rénales appelées cellules « juxtaglomérulaires »
(cellule rénale pas surrénale). Elles secrètent dans le sang une enzyme appelée
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« rénine », cette dernière transporte l’angiotensinogène -une protéine


plasmatique produite par le foie-, l’angiotérpine à mesurer que le sang circule
dans les capillaires du poumon. Une enzyme appelée enzyme de conversion de
l’angiotensine (ACE) convertit l’angiotensine 1 en angiotensine 2, cette dernière
est une hormone qui stimule la corticosurrénale qui secrète l’aldostérone.
Dans les reins, l’augmentation de la réabsorption de Na+ et H2O est résulte
d’un accroissement du volume du liquide extracellulaire et le retour à la
normale de pression artérielle.
De plus l’angiostasie :
- La [K+] constitue un autre mécanisme de la régulation de sécrétion
d’aldostérone. Une [k+] dans le liquide extracellulaire stimule
la sécrétion d’aldostérone entraine l’élimination de l’excès de K+
par les reins.

• Glucocorticoïdes :
Règlent le métabolisme et la résistance aux stress. Ils sont aux nombres de 3 : le
Cortisol, corticostérone et la cortisone.
- Le cortisol est le plus abandant des 3 hormones, il représente 95% de
l’activité des glucocorticoïdes.
Effets :
- Catabolisme des protéines.
- Hyperglycémiant.
- Anti-inflammatoire.
- Les glucocorticoïdes collaborent avec d’autre hormones pour favoriser le
métabolisme normal.
- Leur rôle consiste à assurer que la quantité d’ATP disponible est
suffisante.
- Ils augmentent le taux de catabolisme des protéines et l’élimination des
A.A dans la cellule (surtout au niveau des fibres musculaires).
- Il accélère le transport d’A.A vers le foie (peuvent être utiliser pour
synthétiser des nouvelles enzymes nécessaires aux réactions
métaboliques).

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- Lorsque les réserves de glycogène et graisses dans l’organisme sont à la


baisse.
- Le foie peut transformer l’acide lactique et certains A.A en glucose
(néoglucogenèse).
- Les glucocorticoïdes stimulent également la lipolyse.
2) Les glucocorticoïdes favorisent la résistance au stress. Une quantité
supplémentaire de glucose est utilisé par les tissus pour produire
l’ATP qui doit servir à combattre différents types de stress : jeun,
peur, altitude, traumatismes, infections…etc.
- Les glucocorticoïdes rendent également les réseaux sanguins plus
sensibles aux substances qui provoquent la contraction des vaisseaux.
- Par conséquence, ils élèvent la pression sanguine ce qui représente un
grand avantage si le stress constitue une perte de sang qui cause une chute
de la pression sanguine.
3) Les glucocorticoïdes sont des composés anti-inflammatoires qui
inhibent les cellules et les sécrétions participantes aux réactions
inflammatoires.
Elle abaisse le nombre des mastocytes ce qui réduit la libération
d’histamine, réduise la phagocytose, retarde la régénération des tissus
conjonctif (longueur de la cicatrisation des plaies.)
A forte dose, les glucocorticoïdes provoquent ….
Diminue la réponse immunitaire
Utiles dans le traitement de l’inflammation chronique.

• La régulation des glucocorticoïdes :


Un faible taux de GC dans le sang stimule l’hypothalamus à sécréter l’hormone
de libération de corticostimuline (GH déclenche la libération de ACTH par
adénohypophyse. Cette dernière stimule la sécrétion des GC : c’est un rétro
contrôle négatif)

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