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Pierre MARTY
jacquesboulanger.com
Quelques principes théoriques référents de l’œuvre de P. Marty :
1/ Monisme, évolutionisme : l’oedipe, pointe évolutive, tiercéïté, réseau
2/ Le facteur économique : contre lacan et le structuralisme, le retour de l’affect
3/ Automation, programmation : Jackson, hiérarchisation des fonctions, Cf les trois cerveaux de Mac Lean
4/ La désorganisation progressive : Cf. Jackson (hiérarchisation des niveaux, déshinibition), Cf pulsion de mort et
apoptose, mort programmée
5/ Le non-sens du symptôme somatique : contre le modèle de la conversion hystérique en psychosomatique
6/ La dépression essentielle
Psychosomatique
Marty affirme que ses recherches font davantage référence à la première topique, la pulsion de mort
exceptée.
• Marty parle «d’unités fonctionnelles» , de «groupes fonctionnels», qui ont un caractère
transitoire ou définitif ; on peut faire l’analogie entre cette expression et les identifications,
mécanisme de défense par emprunt aux objets de certaines de leurs qualité, ceci dans un but
«fonctionnel» pour que l’évolution se poursuive ...
• Ces fixations évolutive vont, plus tard, s’exprimer
• On peut se demander si le concept d’identification, chez Marty, ne présente pas une certaine
analogie avec celui de fixation
• --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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• Cf. p. 90. Les manifestations en psychosomatique (suite à un défaut de mentalisation) :
o Activités du processus primaire (affects liés aux instincts) = Affects
o Représentations au niveau pré-conscient = Représentations
o Réactions de caractères ou de comportement = Comportement
o Mouvements somatiques = Maladie
o Manifestations silencieuses des désorganisations = Désorganisation
Perspective
évolutioniste
• Psychosomatique : perspective évolutioniste, tant au niveau phylogénétique qu’ontologique
• Donc dynamique, un passé lointain et un aboutissement qui est le fruit d’une longue évolution.
• De l’identification précoce, sensori-motrice, aux identifications post-œdipiennes, à l’idéal du moi développé et
subjectivé, le chemin est long et semé d’étapes, de fausses-routes, d’impasses, comme autant
d’identifications d’emprunt, expérimentées puis délaissées.
moi-idéal
idéal du moi
• L’Ordre Psychosomatique (Tome 2), !Avant propos : « Certaines névroses de caractère au fonctionnement
mental irrégulier, se désorganisent parfois gravement sous le poids de multiples traumatismes. Leur faillite,
dont témoigne la dépression essentielle, est souvent liée aux blessures narcissiques issues d’échecs du
moi-idéal ».
• Échec du passage des identifications primaires aux identifications secondaires
• Du moi idéal infantile (le mot «moi» est placé devant l’idéal) à l’idéal du moi post-œdipien (le mot «idéal» est
placé devant)
• Cf attention à l’intoxication par l’idéal du moi chère à Marty !
• ________________________________________________________________________________________
______
1/ “Toute rupture d’attachement représente l’agression la plus sévère pour l’économie d’un individu”, JD Vincent, Biologie des passions,
p. 364. “L’ombre de l’objet plane sur le moi”, S. Freud, Deuil et mélancolie, 1917, p. 271. La mère regarde ailleurs, le bébé joue avec
ses doigts
2/ «! L’opposé du jeu n’est pas le sérieux, mais la réalité! » dit Freud ( «! Le créateur littéraire et la fantaisie! », in «! L’inquiétante
étrangeté et autres essais!», trad. B. Ferron. Gallimard. 1990).
3/ Le modèle spontané du jeu de l’enfant est bien exploité dans le fameux jeu de la bobine, le for-da, décrit dans «!Au delà du
principe de plaisir! » (1920). Freud y montre que l’enfant joue la disparition de la mère, expérience déplaisante vécue
passivement, et son retour. Cette compulsion de répétition active procure le plaisir. À travers ce scénario dramatisé
(condensation-déplacement) inventé par l’enfant est ainsi figurée l’action d’abandonner et de retrouver.
4/ Winnicott, Ici, nous trouvons le second modèle de l’activité représentative!: le jeu. L’activité de jeu comme précurseur de
l’activité de représentation, l’activité fantasmatique.
Âge adulte
Salaire
Enfants
25 ans ?
Adolescence
Idéal du moi
12 ans
Identification
parentale
Latence
8 ans
Identification
hystérique
Enfance Œdipe
4 ans
Phallique
Moi-idéal
2 ans Narcisse Identifications
Anal archaïques
Petite enfance
Oral Auto-érotisme (VAP)
1 an
Fonction maternelle Pré-objectal Incorporation
0 Tonus pulsionnel
Programme génétique
• p. 83. « La somme et le détail des jeux de l’hérédité pour une part, la puissance instinctuelle sans
doute inégalement distribuée puis inégalement mise en œuvre selon la préséance dans le temps des
instincts fondamentaux de vie et de mort ...»
• L’œdipe comme «pointe évolutive»
• L’axe évolutif : de l’identification «moi-idéal» à l’identification «idéal du moi», au travers de multiples
étapes identificatoires (sensori-motrice, archaïques, hystérique, idéal du moi parental, ...)
• p. 84. « Nous ne connaissons les instincts que par leurs effets d’organisation d’organisation
et de désorganisations »
• p. 88. « L’appareil mental démarre, à partir du processus primaire, dans une liaison étroite avec
l’appareil somatique. Aux stades initiaux, les racines mêmes de fonctions mentales dont la qualité
sera plus tard prévalente, s’installent dans le système sensori-moteur avec lequel elles se
confondent en partie. Nombreuses sont les fonctions somatiques de relation qui prennent alors forme
dans les rapports avec l’entourage du nourrisson et du petit enfant. Elles prédéterninent certains
systèmes d’activités mentales préférentielles du sujet. La construction psychique qui se complique et
s’organise graduellement, vient enfin, dans sa configuration de l’âge adulte couronner l’édifice
individuel. Cette organisation psychique finale, qui représente le sommet évolutif de la hiérarchie
fonctionnelle du sujet, établit la plupart du temps l’essentiel des communications sociales ».
•
Mentalisation
Trauma Maladie Vieillesse
Faisceau
Angoisse
central
Poussée contre-évolutive commun
Chaîne Dynamisme
latérale parallèle
évolutive
Poussée évolutive
(Vis a tergo)
• P. Marty, tome 1, p. 63, à propos de l’organisation hiérarchique individuelle des mécanismes de défense :
« L’organisation des mécanismes de défense progressivement établis au cours de l’évolution apparaît
globalement la même pour tous les individus ».
• Rôle primordial au début de l’ontogenèse de la qualité du pare-excitation (contre l’angoisse primaire)
• Si pesée traumatique : fixation et déviance du faisceau central commun => écartement du faisceau central
commun de la mentalisation
• Chaîne latérale évolutive : revient vers la mentalisation
• Dynamisme parallèle : ne revient jamais vers le faisceau central commun
• p. 120. « Un mouvement contre-évolutif de désorganisation a donc lieu. Les instincts de vie, défaits faute de
ne pouvoir s’exprimer cèdent alors pour un temps la place aux instincts de mort … une régression se fait jour
au niveau des bases fonctionnelles de départ de l’éventuelle organisation, plus évoluée, qui n’a pu
s’accomplir »
•
Schizophrénie
Névroses mentales
Obsessionnelle
Perversions
Hystérique
Paranoïa
Phobique
Traits de Traits de
Allergie caractères caractères
essentielle
Fixations tardives
Mentalisation
Fixations précoces
• p. 130. « L’appareil mental, avec ses multiples systèmes de déplacement, de refoulements, de remaniement
et de reconstructions, est une excellente machine à escamoter les fixations anciennes (les identifications
primaires ?). Son accomplissement joue sur les mécanismes de fixations-régressions d’une multiplicité infinie
de niveaux évolutifs, toujours plus complexes. Les systèmes fonctionnels dominants changent de forme
(identifications?) jusqu’à ce que s’établisse un statut structural. Dans les meilleurs cas à ce moment, tout en
provenant de diverses chaînes longitudinales de fixations finalement groupées en un faisceau commun, le moi,
image centrale de la vie évoluée, exploite les processus fonctionnels dont il est issu ».
• p. 131. « Des comportements, des traits de caractère, des sublimations, mais aussi des manifestations
perverses, rentrent dans le cadre des latéralités évolutives »
• p. 144. « La chaîne évolutive centrale qui constitue la lignée de l’allergie essentielle se distingue nettement
du « faisceau central commun » de la névrose de caractère anal. Il existe sans doute d’autres chaînes
évolutives centrales qui pourraient faire l’objet d’une distinction du même ordre et qui originaliseraient certains
types humains »
• p. 155. « Le concept de dynamisme parallèle éclaire le problème classique du clivage, au sens freudien du
mot. Le clivage, peut-être trop habituellement considéré sous un angle topique étroit, nous paraît ici pouvoir
retrouver un sens génétique profond, riche de perspectives »
• p. 156. Note de bas de page : « Nous retrouvons-là les personnalités en archipel » décrites par Michel de
M’UZAN » (RFP, 1968, N°2, mars-avril)
• Tome 2 :
• p. 22. « Dans les névroses mentales les fixations s’étalent, essentiellement, en chaîne, sur le faisceau
évolutif central commun, sur le faisceau évolutif mental. Dans cette chaîne, les fixations dominantes, les plus
intenses apparemment, sont relativement tardives, qui reposent sur certaines fonctions d’un appareil psychique
déjà largement constitué. Il en résulte une marque pathologique permanente, témoin d’un système régressif
mental puissant et puissamment défensif, arrêtant à tout coup la marche contre-évolutive des
désorganisations ».
• p. 22. « Dans les névroses de caractère, les fixations se trouvent distribuées non seulement sur le faisceau
évolutif central, le plus souvent mental, mais également sur des chaînes évolutives latérales qui rejoignent plus
ou moins tardivement la ligne mentale, ainsi que sur des dynamismes parallèles qui demeurent relativement
indépendants. Aucun des diverses fixations dispersées ne domine par trop les autres. D’où l’aptitude générale
aux variations du fonctionnement, d’où le polymorphisme symptomatique».
Obsessionnelle
Schizophrénie
Perversions
Hystérique
Paranoïa
Phobique
Allergie
Névrose
de
caractère
• p. 105. « Nous proposons de distinguer trois catégories de névroses : mentales, de caractère (NDLR : la vie
opératoire), de comportement »
• p. 105. « Les névroses mentales témoignent de fixations dont les plus notables, relativement tardives dans l’évolution
individuelles, ont organisé chez le sujet une pathologie mentale plus ou moins marquée et plus ou moins active. Les
fixations plus tardives reposent toujours, chez les névrosés mentaux, sur une organisation solide de la seconde
phase du stade anal. Les deux systèmes topiques sont en mouvement de façon permanente »
• p. 106. « Les névroses de comportement, issues de fixations peu solides, consacrent en particulier la faillite de
l’organisation génétique anale et renvoient à des systèmes archaïques où l’on rencontre justement peu d’organisation
mentale, même à peine élaborées. Le fonctionnement de la première topique est inconsistant. Le surmoi œdipien n’est
pas constitué. Les comportements et les conduites, difficilement aménageables, semblent presque directement issus par
les intermédiaires sensori-moteurs, sans représentation accessibles à la conscience … Leur désorganisation, souvent à
point de départ dépressif-essentiel, prennent facilement une allure progressive et des proportions dangereuses pour la vie
des sujets ».
• p. 107. « Les névroses de caractère, qui constituent, semble-t-il, la majeure partie de la population de notre temps et
de nos régions, occupent une place intermédiaires entre les névroses mentales et les névroses de comportement …
Elles se distinguent des névroses mentales même dans le cas de fixations tardives, d’ordre anale, par la multiplicité et
par l’égrènement génétique des fixations ainsi que par la relative fragilité de ces dernières. Elles ne reposent pas,
malgré les apparence, sur une organisation solide de la seconde phase du stade anal. La première topique, sujette en
elle-même aux désorganisations, fonctionne de manière irrégulière dans le temps. L’authenticité du surmoi est parfois
discutable ».
Obsessionnelle Phobique Paranoïa Perversions
Hystérique Schizophrénie
In
st
in
In
ct
st
in
de
ct
vie
de
m
or
t
Chaîne évolutive
centrale à dominante
obsessionnelle
• p. 144. « Tous ces mouvements se rejoignent dans la chaîne évolutive centrale de l’individu et, la
plupart du temps, dans la chaîne évolutive centrale classique que nous avons appelé le faisceau central
commun »
• Un exemple de chaîne centrale évolutive : la névrose de caractère (normalité) ici à dominante anale ...
• La configuration actuelle garde les marques des points de fixation antérieures
• p. 146. « Il s’agit bien d’ailleurs d’une trame finale chez le sujet que nous avons pris en exemple puisque son
évolution, après l’œdipe, a capté dans le faisceau central commun, à la fois la lignée habituelle des
fixations-régressions anales et celle des fixations-régressions orales et phalliques. La preuve en est
d’ailleurs que l’ensemble se trouve habituellement régi par une organisation convenable de la deuxième
topique ».
La deuxième
phase du
stade anal
• p. 92. Note sur la seconde phase du stade anal ; « la notion de retenue plaisante de l’objet »
• «décrite par Karl Abraham» (1919)
• «marquée par le plaisir lié à la rétention»
• Karl Abraham en fait une sorte de point d’équilibre principe de plaisir/plaisir de réalité
• Freud préfère garder la notion de masochisme attachée à ce stade => existence d’un sado-masochisme primaire (Cf. Le
problème économique du masochisme, Freud, 1924)
• L’instinct de mort est transformé en plaisir primaire : il y a effet d’intrication pulsionnelle (thanatos/éros) en même temps que
«pulsionnalisation» (Benno Rosenberg), c’est-à-dire psychisation, ou «mentalisation».
• Marty préfère la version de Karl Abraham et la notion de «retenue plaisante de l’objet», «inséparable d’une autre solution
mise en avant par Freud, qui précise la liaison, au niveau du préconscient, entre les représentations de mots et les
représentations de choses ... une des formes essentielles de maîtrise de l’excitation». Cf. maîtrise dans la névrose
obsessionnelle ...
• Les enjeux de
personnalité : ce stade du développement, véritable marmitte économique qui fonde le développement ultérieur de la
• Dedans/dehors (psychose)
• Sphinctérisation : rétention/décharge (obsession/hystérie)
• Principe de réalité/principe de plaisir
• Clivage/refoulement (état-limite)
• Objet total/partiel (perversion)
• Désexualisation (sublimation, cadeau, don)
Fixation-
régression
• Vers un point de
fixation
• Retour au centre
• Globale ou partielle
• Arrêt ou pas du
mouvement
contre-évolutif
• Les fixations (anciennes identifications non-désactivées ?). p. 160. « Les fixations portent sur des
fonctions qui acquièrent ainsi une valeur vitale privilégiée. Elles sont facilement repérables, à l’habitude,
lorsqu’elles sont importantes. La notion de fixation représente en effet une valeur une valeur relative. La
répétition de l’alternance instinct de vie-instinct de mort, qui fixe la fonction en pointe évolutive, peut durer plus
ou moins longtemps, ce qui rend en partie compte du marquage plus ou moins fort de cette fonction ainsi
que de la perception plus ou moins facile, de l’extérieur, de la fixation en cause ».
• p. 132. « La régression s’opère autour d’un système fonctionnel (identification ?) qui a été en son
temps, l’objet d’une fixation »
• p. 134. « Les désorganisations ne sont pas le plus souvent progressives. Elles se trouvent arrêtées en cours
de route par différents paliers de régressions (organisés autour des fixations majeures) qui démontrent en
cela leur valeur défensive ».
• p. 137. « Nous proposons de mettre en relief quatre catégories de phénomènes régressifs :
• o La qualité et le niveau évolutif de la régression majeure
• o La chaîne évolutive centrale des fixations à laquelle s’accorde la régression majeure
• o Les chaînes évolutives latérales et les dynamismes parallèles
• o Les variations évolutives »
• • p. 144. « Tous ces mouvements se rejoignent dans la chaîne évolutive centrale de l’individu et, la
plupart du temps, dans la chaîne évolutive centrale classique que nous avons appelé le faisceau
central commun »
• p. 154. Les « régressions partielles ». Note de bas de page : « L’aspect partiel, isolé et indépendant de
certaines régressions, relève de l’éloignement évolutif des fonctions concernées par rapport aux fonctions
engagées dans la chaîne évolutive centrale. Les notions de latéralité et de parallélisme étant ici des notions
relatives, on conçoit que des régressions partielles puissent se manifester au niveau des chaînes évolutives
plus ou moins considérées comme latérales, lorsque leur liaison à la chaîne évolutive centrale est
incertaine. L’aspect isolé de telles régressions est cependant moins évident dans ces cas ». Cf clivage ?
Valeurs
fonctionnelles
• Évolutions
fonctionnelles
• Organisations
fonctionnelles
• Valeurs
fonctionnelles
• p. 146. « Nous insistons sur l’image de latéralités évolutives, séparant ainsi relativement de la lignée
génétique classique (le faisceau central commun) d’autres lignées, d’autres chaînes évolutives qui
coexistent ou convergent vers elle, la rejoignant parfois, parce que la psychosomatique nous a
contraint de poursuivre plus profondément l’étude analytique des évolutions fonctionnelles
(identifications ?) à partir d’une base très large, et de dégager avec une précision croissante le rôle
dynamique relatif des diverses fonctions dans la trame humaine finale »
• p. 158. « L’évolution individuelle impose un grand nombre de variations complexes, composées de mutations
de valeurs fonctionnelles (NDLR : d’identifications ?), de changements d’allures, de modifications de
formes, dont il faut tenir compte lors de l’analyse des ensembles régressifs ».
•
La somatisation
• Les identifications :
marqueurs contre-
évolutifs
• Plus la chaîne
évolutive centrale est
loin de la
mentalisation, plus la
régression sera rapide
•Identifications
hystériques
•Identification à
l’agresseur •Identification
au leader •Identification
•Identification anale homosexuelle
•Identification •Identification
au surmoi cruel au père de la
horde primitive
•Identification
féminine primaire • identification maternelle primaire
•Incorporation
• Identification •Introjection
mélancolique
•Identification sensori-motrice
• Apparentes
inorganisations
• Désorganisations
progressives
• Régressions globales
• Régressions partielles
Les voies de la régression
• p. 171. Les quatre système économiques fondamentaux : (les scénarios de la régression somatique)
o Les apparentes inorganisations (névroses de comportement).
• p. 175. « Les névroses de comportement : absence d’une chaîne centrale de fixation, absence du faisceau central commun, d’où aspect de morcellement fonctionnel.
Sur le plan mental, hypogénésie du préconscient, défaut de surmoi œdipien, moi-idéal marqué, absence de conflit. L’angoisse fait défaut. Défaut d’activité fantasmatique et
onirique. Expressivité par les fonctions sensori-motrices. Vie opératoire et dépression essentielle. Insuffisance des défenses » (p. 183) (NDLR : donc des identifications).
• p. 177. « L’angoisse fait ainsi régulièrement défaut dans les névroses de comportement »
• p. 178. « À partir de l’inconscient les fonctions sensori-motrices constituent la voie élective d’expression des névroses de comportement. Les intérêts des névrosés de
comportement sont directement attachés à ces fonctions ».
o Les désorganisations progressives (névroses de caractère) Tome 2. p. 9. •! p. 9. « La désorganisation progressive
représente le type même du mouvement contre-évolutif durable … Elle est faite de morcellements successifs et d’anarchisations. Fondée sur la préséance renouvelée sinon
permanente des instincts de mort, la désorganisation progressive voit ainsi disparaître, les unes après les autres, des organisation fonctionnelles chaque fois moins évoluées
que les précédentes ».
o Les régressions globales
o Les régressions partielles
Clinique de la
somatisation
1. Angoisse
2. Dépression
3. Vie opératoire
4. Dépression essentielle
5. Somatisation
1/ Angoisse-signal : Freud
1/ Textes!: 1926, Inhibition, symptôme et angoisse. 1932, Nouvelles conférences (la 4è)
2/ La troisième théorie de l’angoisse (1920-1926)!: étiologie psychique (pulsion de mort, trauma)
a/ c’est l’angoisse qui appelle le refoulement pour soulager le moi
b/ l’angoisse devient une fonction du moi à visée protectrice!: l’angoisse-signal
c/ l’angoisse somatique reste valable («!angoisse automatique!») par débordement des capacités de liaison!: état de détresse.
d/ L’angoisse révèle l’action de la pulsion de mort (1920, Au delà du principe de plaisir, texte où la préoccupation biologique
refait surface)
e/ L’angoisse automatique (somatique) signe un échec de moi face à la pulsion (défaut de liaison psychique)!: le traumatisme
(1923, Le moi et le ça)
2/ Position dépressive : Mélanie Klein
1/ L’angoisse est la clef de voûte de la conception de M. Klein qui accorde la plus grande importance à la pulsion de mort.
2/ Deux étapes dans son oeuvre!: la pulsion de mort et la position dépressive.
3/ Première étape!: La psychanalyse des enfants, 1932 : la pulsion de mort dès l’origine
a/ L’angoisse devient une peur pour la vie que le moi perçoit du fait de l’intrication pulsion de vie-pulsion de mort.
b/ Lien angoisse-agressivité par le sadisme!; apogée de ce sadisme à la période du sevrage.
3/ Vie opératoire
4/ Dépression essentielle
Cris et
chuchotements
• Cris et Chuchotements (Viskningar och rop) est un film suédois réalisé par Ingmar Bergman, sorti en 1972.
Présenté hors compétition au Festival international de Cannes en 1973, le film a reçu le Grand Prix de la
Commission supérieure technique. Il a été nommé pour le prix du meilleur film et du meilleur scénario original
aux Oscars en 1974.
• À la fin du xixe siècle, Agnès se meurt d'un cancer dans le manoir familial. Ses deux sœurs, Karin et Maria, sont
venues l'assister, mais seule la servante Anna parvient à l'aider. Karin, l'aînée, est mariée à un homme rigide
qu'elle n’aime pas. Elle va même jusqu'à se mutiler pour éviter tout rapport. Maria aussi est mariée à un homme
sans importance. Elle avoue elle-même être superficielle et insouciante. Les sœurs se succèdent au chevet de
la malade. Après le décès de celle-ci, outre les problèmes de la succession, Karin et Maria essaient de se
parler, de se connaître, difficilement, les non-dits masquent la haine. Anna, la servante, est autorisée à prendre
un objet ayant appartenu à la défunte avant de partir. Elle choisit de ne rien prendre, mais dérobe son journal
intime.
•