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Mouvement 2nd :
réponse de la
jeune fille à la
requête du poète
Contexte où se situe
l’œuvre :
Poème du recueil Les Contemplations de Victor Hugo, recueil publié 1856
Parcours associé : Mémoire d’une âme
(v3) « Moi qui passais par là, je crus voir une fée, »
« Moi » : poète n’est pas simple spectateur mais voit scène du pvd du promeneur
« crus », « fée » : surnaturel + beauté surprenante de la femme mis en avant
« fée » : parallèle femme//nature pcq fée dotée beauté++ liée forces de la nature
Anaphore reprise de la même expression que sur (v12) « Comme [...] ! » : permet
introduire description nature -> renforce atmosphère joyeuse + sensualité du moment
+ intensifie exclamation du poète
Personnification de l’eau : « eau caressait doucement le rivage » : portrait nature
devient plus vivant en lui donnant sorte sensualité (avec verbe « caresser » donc)
« caressait » : imparfait -> scène figée dans l’air : perte notion du temps
Analyse linéaire : Victor Hugo, Melancholia
Mvt 1 : description
des enfants
Mvt 5 :
poète fait
appel à
Dieu pour
proférer
malédiction
V1 : « Où vont tous ces enfants, dont pas un seul ne rit ? »
« de huit ans » : détail qui alimente aspect réaliste de la description des enfants
-> détail pas laissé au hasard car fait référence à âge minimum pr travailler
« cheminer » : peut laisser penser aux cheminées des usines -> enfants feraient
partie processus de production ?
« seules » : enfants livrés à eux-mêmes + moroses (« dont pas un seul ne rit » v1) +
faibles (« que la fièvre maigrit » v2)
V4 : « Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules ; »
« Dans la même prison » : rejet -> poète met en avant fait que lieu de travail est en
réalité une « prison » pr les enfants, un lieu liberticide
« prison » : hyperbole -> dénonce travail comme immoral
« la même prison le même mouvement » : même x2 -> accentue caractère
redondant/abrutissant du travail infantile : tâches très longues et répétitives
(on suppose donc que les enfants font travail à la chaîne en usine)
« accroupis sous les dents » : CCL débutant par « sous » -> enfant position de
faiblesse/soumission
La machine est personnifiée (« les dents ») , atmosphère fantastique + lugubre
(« sombre »)
« ils travaillent » : phrase minimale = rompt le rythme et recentre sur l’action des
enfants (rejet ?)
« tout est d’airain, tout est de fer » : lieu travail rustre/froid :
« Rachitisme ! » : se rapporte à « la fièvre » qui amaigrit (v2) ou encore « la pâleur »
(v12) donc la maladie -> santé/sécurité des enfants se détériore (lié à conditions
travail)
« le souffle étouffant » : rappelle qu’enfants subissent + v « étouffer » rappelle la mort
V20 : « La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée »
Chiasme : montre que travail “défait“ attributs humains que sont la beauté & la
pensée
V21 : « Et qui ferait – c’est là son fruit le plus certain – »
« fruit » : encore sur lexique religieux -> poète joue sur polysémie du mot “fruit“.
peut désigner à la fois conséquences exploitation infantile + fruit du péché originel ->
le travail d’enfants = blasphème
« “Où va-t-il ? Que veut-il ?“ » : poète s’interroge sur dérives de l’industrialisation -> si
enfants déjà sacrifiés au profit de la production
« qui brise la jeunesse en fleur » : suit les autres vers (23,24 & 25) avec allitération
en “qui“ SAUF que cette fois-ci proposition pas liée au travail MAIS au progrès :
critique sociale
Paradoxe : briser/fleur -> ce progrès aliène les enfants en plein dvlpmt
Paradoxe : machine a une âme alors qu’homme en est dépourvu : progrès introduit
inversion des valeurs -> travail retire attribut qui définit/différencie l’homme des
autres, preuve que travail altère tt ce qu’il touche
Antithèse : « donne » (v27)// retire (alimente le paradoxe)
Anaphore « maudit » (v29, 30, 31, 32) : poète procède imprécations notamment avec
« s’abâtardit » (familier, percuter lecteur)
Lexique du péché : « haï des mères » (v29), « vice »
Apostrophe « Ô Dieu ! » : poète est du côté des enfants et se met à l’interpeler lui
aussi (cf mouvement 4)
Verbe « soit » subjonctif -> poète procède encore à formuler malédiction
Maudit anaphore -> registre pathétique
« au nom du vrai travail » : poète établit distinction entre exploitation (infantile) et
“vrai“ travail
Accumulation « sain, fécond, généreux » : “vrai“ travail peut même rendre heureux
Parallélisme « qui fait le peuple libre » et « qui rend l’homme heureux » : le travail
d’adultes (et nn d’enfants) et en harmonie avec valeurs d’une société juste, tt comme
le vers est harmonieux lui mm (pcq parallelisme 6/6)
vrai travail favorise liberté de chacun « qui fait le peuple libre » & « rend [...]
heureux »
sorte message d’espoir dans 2 derniers vers, puisqu’il existe selon poète forme
de travail qui enrichit l’adulte sans l’appauvrir
poème engagé :