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I- GENERALITES
1- Le chantier
On distingue deux grands types de chantiers dont la variation dépend de la nature des
travaux à réaliser et des sites.Ce sont :
Pour ce type de chantier, l’organisation est facile puisque les travaux sont effectués en un
lieu fixe ainsi que les installations appropriées ; cependant les méthodes d’organisations
varient suivant : les régions, le relief, le type de bâtiment à édifier.
L’organisation des chantiers de travaux publics est plus complexe du fait de la diversité
des travaux ; exemple : les travaux tels que les barrages, l’aqueduc ; nécessitent une
organisation différente que celle de la construction des routes et des voies ferrées car pour ces
derniers les travaux nécessitent un déplacement perpétuel.
C’est l’ensemble des dispositions (matériel, matériaux, main d’œuvre) envisagé pour
l’exécution dans les meilleures conditions possible d’un travail prévu.
C’est aussi le processus de mise en œuvre de tous les moyens possibles rationnels pour
réaliser un ouvrage sur un emplacement donné au compte d’un client. Cette réalisation devra
tenir compte des contraintes ci-dessous :
- Contraintes de prix: c’est le respect du prix fixé à l’avance mais sous réserve des
variations du prix sur le marché.
II-2 But de l’organisation du chantier
directeur
secrétaire
comptabilité
-mécaniciens
-électriciens
-conducteurs d’engins
-chauffeurs
Un chantier de bâtiment ou de travaux publics est organisé de tel sorte que plusieurs
professions et personnes interviennent dans l’acte de construire avec une tache bien précise
depuis la conception du projet jusqu'à la réception définitive des travaux.
1- Le maître d’ouvrage
Le maître d’ouvrage est une personne physique ou morale pour le compte de qui les
travaux sont exécutés. A ce titre, ces principales fonctions sont :
C’est une personne physique ou morale qui pour sa compétence est chargé par le
maitre d’ouvrage de diriger l’exécution du chantier et de proposer la réception ainsi que le
règlement des travaux. Il a pour rôle de :
3- L’entrepreneur
C’est un industriel chargé après contrat d’exécuter les travaux en fournissant les
matériaux, les matériels et la main d’œuvre. Comme l’architecte, il est soumis aux
responsabilités biennales et décennales. Il doit aussi réparation au maître d’ouvrage pour tout
retard sur le délai de livraison. Il a pour rôle de :
On distingue :
a) Entrepreneur général
Entrepreneur titulaire d’un marché unique qui a pour objet l’ensemble des travaux
concourant à la réalisation d’un même ouvrage.
b) Entrepreneurs groupés
Entrepreneur titulaire chacun d’un marché après avoir étudié en commun chacun pour sa
spécialité des travaux concourant à la réalisation de l’ouvrage et avoir soumissionné par
l’intermédiaire d’un mandataire (représentant) commun.
c) Entrepreneurs séparés
Ce sont des entrepreneurs ayant signes indépendamment les uns les autres les marchés
étudies séparément par chacun d’eux.
Organisme indépendant au service interne d’une entreprise, chargée d’étudier sur le plan
technique le projet du maître d’œuvre afin de garantir la résistance mécanique et la stabilité
des ouvrages, ainsi que le bon fonctionnement des équipements techniques. §§§§§§2
JOURS//////////////////////////////////////////////////////////
5- Contrôleur Technique
Personne physique ou morale agréée pour remplir la mission de contrôleur technique. Son
rôle est de :
6- Bureau de Contrôle
Organisme choisit et payé par le maître d’ouvrage qui prend en charge le projet pour
assurer la sécurité des personnes et des biens. On peut citer comme bureaux de contrôles :
b) La commune
c) Les assurances
Pour des travaux très importants, une assurance doit être exigée. Au Cameroun ces
chantiers sont de l’ordre de 100 millions FCFA.
I-1 L’offre
L’appel d’offre est donc un appel des candidatures pour l’exécution des travaux. Il
peut être national, international, ouvert ou restreint.
a) Documents graphiques :
- Le plan de situation
- Le plan de masse
- Le plan de voirie et réseaux divers (V.R.D)
- Les plans techniques (fondation, coffrage, ferraillage etc.)
- Le plan de toiture
- Les élévations
- Les coupes
b) Documents écrits :
Ce sont des documents qui citent les règles de l’art et qui donnent les quantités et les
prix. On peut citer entre autres :
Remarque :
II-1 Définition
Un marché est un contrat généralement écrit par lequel une personne de droit privé ou
public s’engage à réaliser un ouvrage pour le compte d’un client ou à lui fournir des biens et
services moyennant une rémunération.
Le maitre d’œuvre prépare tous les documents qui doivent figurés dans le dossier d’appel
d’offre. Les entreprises qui désirent réaliser les travaux retire le D.C.E, l’étudient et viennent
les déposer a la commission d’étude des marchés. La commission examine pour chaque
entreprise l’estimation chiffrée des coûts, les documents justificatifs, les plannings, les notes
et les plans techniques.
C’est un marché conclu directement par écrit ou verbalement entre le maitre d’ouvrage et
l’entrepreneur. Ce type de marché est plus fréquent dans les petits travaux.
L’avis d’appel d’offre est publié obligatoirement dans les medias. L’appel d’offre peut
être national lorsqu’il s’adresse uniquement aux entreprises installées sur le territoire national.
Il peut être international lorsqu’il s’adresse à la fois des entreprises installées à l’intérieur qu’à
l’extérieur.
L’appel d’offre peut être restreint lorsqu’il ne s’adresse qu’à un nombre limité
d’entreprise choisit pour des raisons techniques ou économiques.
Le maitre d’œuvre met en concurrence plusieurs entreprises et on retient celle qui offre le
prix le plus avantageux.
C’est un marché ou le règlement est effectué en appliquant les prix unitaires aux quantités
réellement exécutées.
Ce sont des travaux pour lesquels l’entrepreneur est rémunéré sur les bases de ces
dépenses réelles et contrôlées. Ces dépenses sont majorées de certains pourcentages pour tenir
compte des frais généraux, des impôts et des bénéfices.
III-1 Définition
C’est l’opération qui consiste à livrer au maitre d’ouvrage l’ouvrage déjà réalisé. Elle se
fait généralement en deux phases : la réception provisoire et la réception définitive.
1) La réception provisoire
Elle se fait à la fin des travaux. Ici, une partie des acomptes n’est pas versée chez
l’entrepreneur, ceci permet de prévenir les dégâts qui pourraient survenir entre cette réception
et la réception définitive.
2) La réception définitive
Elle se fait généralement 1 an après la réception provisoire. Elle peut aussi se faire après
un temps fixé par commun accord entre le maitre d’œuvre et l’entrepreneur.
La réception est l’acte par lequel le maitre d’ouvrage déclare accepter l’ouvrage avec ou
sans réserve. Cette réception engendre des effets qui peuvent être :
I- GENERALITES
I-1 Définition
Les coffrages sont des ouvrages provisoires qui permettent de réaliser avec le béton
des ouvrages aux formes définies avec précision.
Exemples d’éléments coffrés : poteaux, poutre, plancher etc.
I-2 Qualités d’un bon coffrage
Un bon coffrage doit être : résistant, étanche et stable.
I-3 Matériaux employés
La nature des matériaux utilises pour les coffrages peuvent être en bois, en métal, en
matière plastique ou en béton (prédalles).
I-4 Eléments entrant dans la constitution des coffrages
- Eléments de montage : C’est un ensemble de planche ou de panneau qui donne la
forme du béton.
- Les éléments d’étaiement : ce sont des pièces de bois ou métalliques qui servent de
support au moule.
- Les éléments de raidissement ou raidisseurs : ce sont des pièces de bois ou métalliques
qui donnent la stabilité et solidité a la structure coffrée.
I-5 Critères de choix des matériaux de coffrage :
- La précision recherchée ;
- La difficulté ou non à réaliser la forme désirée ;
- Les moyens de manutention ;
- La possibilité de réemploie ;
- La facilite et la rapidité au coffrage ou au décoffrage ;
- Le coût.
Il est composé des éléments de coffrage qui ne changent pas de rôle comme dans les
coffrages grimpants. Les banches sont liaisonnées par des boulons d’encrage qui traversent le
béton. Leur temps de manutention est inférieur à celui des coffrages grimpants.
Le coffrage est maintenu par des chevalets qui prennent appui sur des barres verticales
situées dans l’épaisseur de la paroi. Un vérin permet de remonter progressivement le chevalet
et donc de remonter le coffrage.
Une console pour stocker les armatures et des passerelles diverses complètent
l’équipement. Le procédé n’est rentable que pour des parois verticales d’au moins 10 à 20m
de hauteur.
Le décoffrage se fait par dégonflable ou par évacuation de l’eau. Il est pratique pour
réaliser des coffrages intérieurs tels que : les tuyaux, les drains, des poteaux et des pieux
creux.
Les coffrages perdus servent de moule pour le béton auquel ils adhèrent. Ils se trouvent
donc incorporés dans l’ouvrage et assurent également d’autres rôles tels que :
- Protection du béton ;
- Isolation thermique ;
- Armature ;
- Support d’enduit.
L’acier comme coffrage perdu est utilisé sous forme de coffrage collaborant. Ce sont des
bandes de tôles nervurées utilisé en coffrage perdu. Cette tôle sert d’armature au béton
complètement ou partiellement.
S’il est nécessaire, les armatures de renfort sont ajoutées à la partie bétonnée.
…………………………..schéma……………………….
Les entrevous et les poutrelles jouent ici le rôle de coffrage perdu pour la dalle de
compression qui est coulée au-dessus.
- L’amiante ciment qui constitue un coffrage perdu ayant un bon état de surface mais
donc l’adhérence avec le béton coulé est médiocre.
- On réalise également des tuyaux ronds, carrés ou de forme moulée diverses permettant
le coffrage des poteaux.
7- Les prédalles
Les prédalles constituent des éléments résistants du plancher grâce à l’armature qui y est
incorporée durant la phase de prise et de durcissement du béton complémentaire. La prédalle
permet de minimiser l’étaiementnécessaire à la réalisation du plancher en utilisant sa
résistance propre qui est supérieure a celle des panneaux de coffrage utilisés pour coffrer les
dalle pleine ou coulée en place.
Elles ont pour rôle en phase provisoire de coffrage perdu. Sa sous face apparente et
définitive est lisse et prête à recevoir la peinture. Sa face supérieure est rugueuse et favorise la
reprise du bétonnage lors du coulage du béton complémentaire.
Chapitre IV : LE TERRASSEMENT
I- Définition
On entend par terrassement les travaux qui conduisent à la modification du relief d’un
terrain. Ces travaux consistent en un dégagement de terres ou excavation appelée travaux de
déblai.
Les déblais consistent à un enlèvement de terre tant dis que le remblai consiste a un
apport de terre d’emprunt afin de combler une cavité (vides).
On distingue en général les terrassements de pleine masse et des fouilles.
II- Foisonnement initial et compactage
Le volume de terre qui est mis en dépôt V’ qui sera transporté est généralement
supérieur au volume V de terre en place. On dit qu’il a subit un foisonnement. La relation
entre les deux volumes V et V’ est : V’=V+fi.V d’où V’=V(1+fi) ou :
V’ volume de terre foisonnée, V volume de terre en place et fi foisonnement initial.
Le foisonnement dépend de la nature du sol.
Si V1 est le volume de terre transportée (terre d’emprunt) pour remballer une cavité de
volume V2, on a généralement V2<V1 compte tenu des tassements ou de la stabilisation.
Dans la plus part des cas les remblais sont stabilisés par damage ou par compactage à l’aide
des engins et la relation suivante lie V1 et V2 : V1-V2=C.V1 d’où V2=V1(1-C) avec :
V1 volume de terre foisonnée, V2 volume de terre compactée et C le compactage ou
tassement.
Exercice d’application
On exécute une tranchée de 5 m3 dans un terrain de foisonnement 35%. Combien de
tours fait-on pour évacuer ces déblais avec une brouette de 65 litres
Résolution : calculons le volume de terre à évacuer ou foisonnée V’. On a : V’=V(1+fi)
AN : V’=5(1+35/100)=6,75m3.
Déterminons le nombre de tours N=V’/Capacité de la brouette. D’où N=6,75/0.065=103,84
soit 104 tours.
III- Production d’un engin
La production d’un engin correspond à la quantité de matériaux déplacés par unité de
temps. Exemple 80m3/h, 20 m3/h.
Cette production est encore appelée rendement de l’engin. Il est donné par le
constructeur, mais il faut tenir compte des coefficients déficience (défaut) qui corrige les
valeurs théoriques et idéales de production d’un engin. C’est pourquoi on l’appelle aussi
rendement théorique (Rth).
1-Production horaire ou rendement horaire (Rh)
Un engin de terrassement ne peut fonctionner sans interruption. Il y a toujours un temps
d’arrêt pour le repos ou pour réparer ou encore pour une intervention autre.
Si t est le temps effectif de travail pendant une période 1 h, alors le rendement horaire
Rh=t/60 avec t en min.
2-Coefficient de rendement général (Crg)
Un chantier de terrassement ne peut fonctionner en plein régime des prévisions, on
définit alors un coefficient d’utilisation du chantier ou coefficient général du chantier qui
permet d’évaluer la situation réelle sur chantier. Ce coefficient dépenddes conditions du
travail et de l’organisation du chantier. Il est généralement <1.
Le cout d’utilisation d’un engin de terrassement étant supérieur à celui d’un camion, il
est souvent préférable d’affecter à chaque engin de terrassement un nombre de camion
suffisant pour assurer :
- Soit le plein emploi de la pelle ;
- Soit le plein emploi des camions.
Chaque chantier étant un cas particulier, le chef chantier devra rechercher la solution la
plus avantageuse au point de vue temps d’exécution que du prix de revient du terrassement.
L’organisation du chantier de terrassement sera visualisée sur un planning de rotation
des camions du type chemin de fer.
I- DEFINITION
- Echafaudages horizontaux
- Echafaudages verticaux
- Echafaudages en bascule ou en porte à faux
- Echafaudages volants ou nacelles
III- TERMINOLOGIE
- Semelle : pièce de bois servant d’appui à la base de l’échafaudage.
- Patin : scellement fixant au sol les pieds de l’écoperche.
- Ecoperche : montant vertical appelé aussi échasse.
- La moise : planche placée horizontalement reliant les écoperches.
- Boulin : latte en bois fixée aux écoperches et parfois aux murs pour supporter les
planchers.
- Plancher : plan horizontal constitué de planches recevant les charges transmises par les
ouvriers et les matériaux.
- Plinthe : planche remontée du plancher de 0,15 à 0,25m pour empêcher la chute des
matériaux et de l’outillage.
- Garde-corps : ce sont des planches horizontales de section minimale 40cm2 fixées
entre 0,45 et 1m du plancher pour empêcher la chute des ouvriers travaillant sur le
plancher.
- Auvent : il est constitué de parois obliques qui empêchent la chute des matériaux.
- Croix de saint André : ce sont des croisillons reliant les montants verticaux en les
rendant indéformable.
- Contre ventement : ensemble de pièces de bois ou métalliques assurant la stabilité de
l’échafaudage. Certains de ces pièces relient l’échafaudage directement au mur et au
sol.
- Les cordages ou chaines : ce sont des câbles d’acier qui sont utilisés pour les divers
attaches et ligatures.
IV- ETUDE DE DIFFERENTS TYPES D’ECHAFAUDAGES
1- Echafaudages horizontaux
……………………..schéma………………………………………
2- Echafaudages verticaux
Ils sont composés de plusieurs planchers superposés et sont utilisés pour les constructions
des murs, des ravalements (nettoiement) des façades. On peut les classer en 03 groupes à
savoir :
Ici les boulins sont fixés à une extrémité de l’écoperche et l’autre extrémité scellée au
mur. ………………..schéma…………..
……………………….schéma………………..
Les boulins sont fixés aux écoperches ou aux moises comme dans le cas précédant. Cet
échafaudage étant indépendant de la construction, on doit veiller à solidifier correctement les
multiples points fixes pour éviter le renversement.
Ici le montage et le démontage sont aisés ou faciles et nous permettent d’avoir une grande
portée tout en assurant la stabilité. Les écoperches sont liées par l’intermédiaire des boulins et
moises.
Sa réalisation appelle une grande prudence, veillez à employer pour les pièces en bascule
que des bois francs ceci pour assurer l’assemblage des diverses pièces constituantes.
Montage …………………schéma…………..
On se sert le plus souvent des ouvertures pour lancer les pièces de bois en bascule. La
partie se trouvant à l’intérieurest solidement fixé à un étai coincé entre le plancher et le
plafond de la pièce. Il est conseillé de prévoir sur la partie en bascule, une jambe de force qui
prend appui sur une saillie du mur ou dans un trou creusé spécialement en vue d’un
scellement. Le même travail étant répété à chaque ouverture, il est alors possible de
superposer plusieurs planchers en prenant appui sur le plancher bas.
Ils sont constitués d’un plancher reposant sur des étriers liés à des câbles maintenus liés
solidement à des points résistants de la construction. ………….schéma………….
Quel que soit le type d’échafaudage, certaines règles sont obligatoires à savoir :
I- INTRODUCTION
La grue est une installation clé du chantier. C’est l’engin de levage. Elle sert à distribuer
les charges à tous les niveaux, à toutes les distances et dans toutes les directions grâce aux
mouvements de levage, rotation et de translation.
La grue à rotation du haut à la flèche et la contre flèche qui tournent à la tête du mât ;
alors que la grue à rotation du bas a une flèche, la contre flèche ainsi que le mât qui tournent
sur le châssis.
Semaine jours 1 2 3 4 5
I 15 12 18 30 15
II 16 18 20 30 14
III 18 11 16 30 12
IV 17 14 10 20 16
V 8 4 13 7 10
Volume total de production : Vtotal=394m3
Durée du chantier : 25 jours
I- Généralités
Lorsque le volume de terrassement devient important, il est plus économique
d’utiliserles engins mécaniques. Ces engins se caractérisent per leur débit, leur mode de
déplacement (sur chenilles ou sur pneus), leur vitesse de déplacement qui dépend de la
puissance de l’engin.
Le débit de ces machines peut varier de 25 à 100m3/h. il convient donc de connaitre les
possibilités des divers engins utilisable ainsi que leur caractéristique déficience afin de
pouvoir adopter dans chaque cas particulier le type le mieux approprié au genre de
terrassement. Le choix de l’engin dépendra donc :
- De la nature du sol
- Du matériel dont dispose l’entreprise
- Du délai contractuel du travail et des performances de l’engin.
II- Les pelles mécaniques
Elles sont destinées à l’extraction et au chargement des matériaux. Ces machines sont
commandes soit par des câbles soit par des vérins hydrauliques. On distingue une variété de
pelles mécaniques permis les quelles :
1-Les pelles hydrauliques
Ce sont des engins automoteurs à roue ou à chenilles donc le châssis est fixe durant le
cycle de travail. La structure supérieure peut effectuer une rotation de 350º ; cette pelle peut
ainsi creuser, soulever les matériaux et les décharger à l’aide des godets montés sur
l’ensemble flèche et bras ou sur une flèche télescopique.
a) Equipement de la pelle
- Si la pelle est équipée en retro, elle creuse généralement en raclant le sol de l’extérieur
vers la pelle. Elle est utilisée pour la démolition, l’excavation d’une fouille. Le réglage
et le nivellement des déblais.
- Si la pelle est équipée en butte, les dents du godet sont orientées vers la paroi à creuser.
Elle travaille en raclant le front de taille du bas vers le haut. Elle est adaptée pour le
transport, le stockage des matériaux et en milieu des sols difficiles (carrières, sol
compact, sol rocheux etc.)
- La pelle peut être équipée en benne preneuse. La benne est donc suspendue à
l’extrémité de la flèche. Elle est composée de deux demi-coquilles qui s’ouvrent pour
creuser et se referment après avoir ramassé les matériaux. Elles s’ouvrent ensuite au-
dessus de la position de déchargement. C’est un matériel utilisé pour :
Creuser des tranchées profondes, des puits des fondations profondes
L’excavation des matériaux meubles
La reprise des deblais
V- Niveleuse ou Grader
C’est un engin automoteur, refoulé ou remorqué qui permet de creuser, de déplacer et
d’égaliser avec précision une surface de terre. La lame de profil est incurvée et orientable
dans le plan horizontal + ou - 180º et dans le plan vertical de 60º.
Ils sont chargés de déplacer les déblais vers les lieux de remblaiement ou en dépôt pour
ceux qui ne seront pas utilisés. On distingue :
1- Les camions routiers de types travaux publics
Ils sont équipés d’une benne basculante qui transporte les matériaux et les déversent
vers l’arrière ou latéralement pour les reprendre (camion tri-benne). Leur capacité varie de 3 à
14m3.
2- Les tombereaux ou dumpers
Ce sont des camions donc la benne transporte les matériaux et les déverse latéralement
par le fond ou par l’arrière mais en restant à l’intérieur du chantier. Ils ont une très grande
capacité pouvant aller jusqu'à 170m3. On les utilise pour des grands terrassements.
3-Camions multi-bennes
4- Les moto-basculeurs
Ils possèdent une benne ouverte destinée à transporter, déverser latéralement ou par
l’avant des matériaux. Ils sont utilisés pour des petits chantiers et leur capacité varie de 0.45 à
3.5m3.
b- Terminologie
Une étape est représentée par un cercle avec 03 parties. Elle marque le début ou la fin
d’une tâche.
Les différentes étapes se suivent de façon logique. Une étape est atteinte lorsque toutes
les tâches qui y aboutissent sont réalisées.
Exemple : pour arriver à l’étape nº4 il faut que les taches C et D soient achevées.
b-2- Activité ou tâche
Une tâche est l’accomplissement d’un travail. Elle a une durée et elle consomme de la
main d’œuvre, du matériel et du matériau.
Exemple : A(2) : tâche A ayant une durée de 2 (jours, semaines, etc.)
Elle est représentée par une flèche au-dessus de laquelle on inscrit le code de la tâche
avec sa durée.
Résolution
1- Classification des tâches par rang
rang 1 2 3 4
tâches A-B-C D-E-F-G H-I-K J
2- Réseau PERT
Durée
1ère s 2è s 3è s 4è s 5è s 6è s
tâches
Installation 2
Décapage 3
Fouilles 4 4
Fondation 1 1 1
Elévation 3 3 3
Effectifs 2 7 5 4 4 3
54
1 4 5
C’est le lieu où l’on façonne les différents coffres ou seront coulés les ouvrages en
béton. Il se trouve à l’extérieur de l’aire de balayage de la grue sauf le sous poste des éléments
finis. Il est composé de :
- Une scie
- Une raboteuse
- Un établi
- Une aire d’épure pour le traçage
- Un établi de montage
- Aire de stockage des éléments finis sous l’aire de balayage de la grue.
a) Disposition des sous postes
- Disposition en U - Disposition en L
1 2 3 1
2
5 43
4 5
5- Les locaux du personnel
Ce sont :
- Les bureaux
- Les baraques pour les vestiaires, réfectoire, WC, lavabo etc.
Elles se trouvent dans l’aire de balayage de la grue pour les éléments finis.
Les véhicules et les piétons auront leur chemin respectif ne se coupant pas dans la
mesure du possible.
Camions
Piétons
Il est constitué de :
Pour faire l’installation des différents postes clésd’un chantier, on place d’abord le
poste de levage de façonà couvrir tout le bâtimentà construire, ensuite, on place le poste de
bétonnage qui doit être entièrement sous l’aire de balayage de la grue.
On place alors les autres postes de telle sorte que les aires de stockage des éléments
finis soient sous l’aire de balayage de la grue.