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Toumani Diabaté

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Pour les articles homonymes, voir Diabaté.


Toumani Diabaté

Toumani Diabaté et sa kora.

Informations générales
10 août 1965 (57 ans)
Naissance
Bamako, Mali

Genre musical World music

Instruments Kora

Années actives 1987-présent

Labels World Circuit

Site officiel www.toumani-diabate.com

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Toumani Diabaté est un musicien malien, né le 10 août 1965 à Bamako, au Mali. Il


est considéré comme l’un des plus grands joueurs de kora. Il est le père de Sidiki
Diabaté junior.

Biographie[modifier | modifier le code]


Né en 1965, il appartient à une famille où l'on est griot de père en fils, dans laquelle il
représente la soixante-et-onzième génération. Son ancêtre, Djelimakan Diabaté, qui
reçut la kora originelle de façon magique, était le djéli (le griot au Mali) d’un général
de l’illustre Soundiata Keita, fondateur de la dynastie, qui accompagnait son maître
partout pour colporter ensuite ses exploits1.
Toumani Diabaté est le fils de la diva Nama Koïta et de Sidiki Diabaté (1922-1996),
joueur de kora d’une notoriété légendaire dans toute l’Afrique de l'Ouest surnommé
le "roi de la kora". Il est également le cousin du koriste Mamadou Diabaté.
Toumani Diabaté a commencé à apprendre à jouer dès l’âge de cinq ans. À treize
ans, il participe à la Biennale du Mali avec l’Ensemble de Koulikoro qui remporte le
prix du meilleur orchestre traditionnel. Il rejoint alors l’Ensemble instrumental national
du Mali.
Toumani Diabaté a joué avec la chanteuse Kandia Kouyaté, le grand joueur de
kora Ballaké Sissoko, avec Taj Mahal, ainsi qu’avec Ali Farka Touré avec qui il
produit en 2005 l'album In the Heart of the Moon.
La chanson Tapha Niang fait partie de la bande originale du jeu vidéo onirique au
succès mondial LittleBigPlanet sorti en 2008. À la suite d'un début de polémique au
sujet de l'utilisation de deux vers du Coran dans les paroles de la chanson (le
mélange musique et textes sacrés serait considéré comme offensant par certaines
interprétations de l'Islam), afin de ménager les susceptibilités, Sony Computer
Entertainment choisit de faire figurer une version instrumentale de Tapha Niang dans
la version finale du jeu.

Discographie[modifier | modifier le code]

Toumani Diabaté

• 1987 : Kaira (Hannibal)


• 1988 : Songhai (Nuevos Medios) invité de Ketama
• 1994 : Songhai II (Nuevos Medios) aussi avec Ketama
• 1995 : Djélika (Hannibal)
• 1999 : Nouvelles Cordes Anciennes avec Ballaké Sissoko (Hannibal-Ryko
/ Harmonia mundi)
• 1999 : Kulanjan avec Taj Mahal (Rykodisc)
• 2002 : Jarabi (Best of) « Master of Kora » (Hannibal)
• 2003 : Mali Cool avec Roswell Rudd (Soundscape)
• 2005 : In the heart of the moon avec Ali Farka Touré et Ry Cooder (World
Circuit)
• 2006 : Boulevard de l'Indépendance (World Circuit)
• 2008 : The Mandé variations
• 2010 : Ali & Toumani avec Ali Farka Touré (World Circuit/Nonesuch
Records)
• 2011 : A Curva da Cintura avec Arnaldo Antunes et Edgard Scandurra
(Mais Um Discos / Differ-ant)
• 2014 : Toumani & Sidiki avec Sidiki Diabaté (World Circuit)
• 2017 : Lamomali avec Matthieu Chedid, Sidiki Diabaté, Fatoumata
Diawara

Collaborations[modifier | modifier le code]


• AfroCubism (2010)
• Playing for Change 2
• Silkroad Ensemble, Sing me home (2016) 3
• Lamomali (2017)

Compilations[modifier | modifier le code]


• 2010 : King of the quora: an introduction

Récompenses[modifier | modifier le code]


L'album Songhai obtient le Prix au meilleur album étranger de l'année 1988 du New
Musical Express.
L'album In the Heart of the Moon obtient le Grammy Awards du meilleur album
traditionnel de musique du monde décerné le 8 février 2006. Le 13 février 2011, Ali
Farka Touré et Toumani Diabaté ont remporté le Grammy du meilleur album de
musique traditionnelle lors de la 53e cérémonie des Grammy Awards, à Los Angeles
aux États-Unis, pour leur album Ali and Toumani4.

Documentaires sur Toumani Diabaté[modifier | modifier le code]


• Bamako is a Miracle de Maurice Engler, Arnaud Robert et Samuel Chalard
(Afro Blue, Genève 2003).

• Toumani Diabaté - Koraklänge aus dem Land der Flusspferde de Martina


Pfaff (WDR, Cologne 2007).

Notes et références[modifier | modifier le code]


1. ↑ Anne Berthod, « De griot en griot, l'histoire chantée de Soundiata Keita », Télérama, 9 juillet
2014 (lire en ligne [archive])
2. ↑ « Biographie de Toumani Diabaté sur le site de Playing for Change » [archive],
sur playingforchange.com/, 29 août 2018
3. ↑ « Discographie du Silkroad Ensemble » [archive], sur silkroad.org/, 29 août 2018
4. ↑ « Grammy Awards: Deux musiciens maliens distingués », sur afriquejet.com, 17 février 2011

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