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INTRODUCTION
De nos jours, la géolocalisation est beaucoup plus exploitée au sein
d’applications centrées sur la mobilité des objets gérés comme la gestion
d’itinéraires en temps réel, la traçabilité en temps réel ou plus récemment
concernant l’assurance de véhicules.
I. LA GEOLOCALISATION
1. Définition
La géolocalisation est le fait de localiser quelque chose ou quelqu'un dans un
espace, selon un système de référence. Cela consiste à localiser un objet quelque
part sur la planète à l’aide de ses coordonnées géographiques (longitude, latitude,
altitude).
Cette opération est réalisée à l'aide d'un terminal capable d'être localisé (grâce
à un système de positionnement par satellites et un récepteur GPS par exemple).
2. Historique
Les technologies de géolocalisation sont très anciennes. En effet, depuis très
longtemps, l’être humain avait besoin de se situer dans l’espace et prendre des
points de repère pour trouver son chemin et l’envoyer aux autres. Ce sont les
vecteurs par lesquels la localisation s’effectue.
Mais on perçoit déjà que la géolocalisation s’insinue dans tous les processus
de la vie sociale, économique et même privée des individus. Disponible à faible
coût, à tout instant et en tout lieu, elle contribue à améliorer le confort, la sécurité,
l’efficacité, la productivité et apporte de nouveaux services.
b. Fonctionnement
Par cette technique, il suffit de disposer d’un accès à internet afin d’utiliser une
plateforme telle que Google Map pour déterminer les coordonnées géographiques
d’un point, ensuite créer un objet dans un système personnalisé et faire
correspondre les informations recueillis.
a. Présentation
La géolocalisation par satellite est un procédé par lequel l’on détermine les
coordonnées d’un objet à la surface de la terre, à l’aide d’un équipement capable
de communiquer avec le réseau satellitaire. Le GPS est le premier système de
positionnement par satellite.
b. Fonctionnement
Son fonctionnement est essentiellement
basé sur celui du GPS. Le GPS est composé
de trois parties distinctes : les satellites en
orbites autour de la Terre, des stations de
contrôle et les récepteurs à la disposition des
utilisateurs. Il permet à ses utilisateurs de
connaître leur position, dans le temps et dans
l’espace n’importe où, à la surface de la terre, en mer, dans l’air. Il comprend 24
satellites placés à 20 200 km d’altitude. Ces satellites émettent en permanence un
signal d’heure très précis ainsi que leurs coordonnées exactes.
b. Fonctionnement
Lorsqu'un utilisateur s'identifie à un réseau mobile, son numéro IMEI est
transmis au système de gestion de l'opérateur afin de pouvoir l'autoriser à utiliser
les différents services rattachés à son profil. Dans ces informations transmises, on
y trouve l’identifiant de la cellule (Cell-Id) dans laquelle est situé le terminal
mobile. Il existe plusieurs méthodes mais celle du Cell-Id est la plus simple à
mettre en œuvre.
Les adresses IP sont gérées par l'IANA2, une organisation chargée de découper
les blocs d'adresses IP disponibles et de les distribuer de façon très contrôlée aux
pays qui en demandent. Toutes ces attributions étant très bien documentées, il est
possible de savoir dans quel pays se trouve un terminal connecté à Internet grâce
à son adresse IP. La précision des bases de l'IANA s'arrête aux informations que
fournissent les opérateurs sur la position géographique des blocs d'adresses.
b. Fonctionnement
Lorsqu’un appareil est connecté à un réseau
dit local, il possède une adresse IP qui
l’identifie dans ce réseau. Dès lors que ce
réseau se connecte à internet, automatiquement
une adresse IP est générée pour identifier
l’appareil sur internet. Cette adresse IP générée
est basée sur la plage d’adresses attribuées au
pays en question. La précision de la localisation va dépendre de la répartition des
adresses sur le territoire. Un utilisateur peut détecter ses coordonnées via des
services web.
b. Fonctionnement
Le fonctionnement de la géolocalisation
par Wifi est similaire à celui de la
géolocalisation par GSM. De la même façon
qu'un terminal GSM peut être localisé par la
méthode du Cell-Id, dans un réseau GSM, un
terminal Wi-Fi peut également utiliser la
même méthode en se basant sur les
identifiants des bornes Wi-Fi (adresses MAC) qu'il détecte.
Par ailleurs, il existe des bases de données recensant une multitude de bornes
d'accès Wi-Fi ainsi que leur position géographique. Ces bases peuvent appartenir
à des entreprises privées ou à des communautés qui les publient gratuitement. Ces
bases de données sont construites en utilisant la méthode appelée WarDriving, qui
consiste à parcourir les rues des villes en voiture avec un ordinateur portable
équipé du Wi-Fi et relié à un récepteur GPS, afin de recenser un maximum de
points d'accès Wi-Fi
b. Fonctionnement
Pour localiser un objet par RFID, on positionne une série de lecteurs RFID
équipés de différents types d'antennes de sorte à couvrir l'ensemble de la zone
souhaitée. En fonction du nombre de lecteurs à déployés et de leur puissance, on
effectue un découpage de la zone en cases de surfaces variables. Lorsqu'une
personne équipée d'un tag RFID actif sera dans ces zones-là, le système sera
capable de calculer sa position en se basant sur le nombre de lecteurs qui détectent
le tag et de déduire la position approximative de l'individu en se référant au
schéma de découpage établi.
Il existe certains dispositifs qui combinent ces trois techniques pour limiter
leurs faiblesses. Par exemple, géolocaliser un individu à l’extérieur en utilisant le
GPS et de garder sa trace à l’intérieur grâce aux techniques GSM et Wi-Fi.
Extérieur uniquement,
GPS Bonne précision Difficultés milieu urbain
Précision dépendant de la
GSM Tout le monde à un téléphone densité des relais GSM,
Dépendant de l’opérateur
Bonne précision
Calibrage Logiciel clients à
WIFI Utilise réseau existant
déployer
Terminaux compatibles
Cette architecture est aussi appelée architecture temps réel dans la mesure où les
données sont collectées et transmises par intervalle de temps.
positions d’un objet. Il dispose aussi d’un module GPRS ou autre équipement
capable de communiquer via internet, afin de transmette les informations
collectées. Ci-dessous, un exemple collecteur GPS.
Le recensement des objets. Vision exhaustive et juste des données sur une
unique plateforme.
La modélisation et visualisation cartographique des données. Construction
et modélisation progressive d’un objet.
L’accessibilité et le partage d’informations. Échange et accès aux données
cartographiques via une base de données partagée ou un site web.
a. Les logiciels
Les logiciels de SIG offrent des outils et des fonctions pour stocker, analyser
et afficher toutes les informations. Ce sont des outils pour saisir, manipuler et
stocker les informations géographiques dans les bases de données (SGBD) à
travers des requêtes SQL. L’analyse et la visualisation se font via des interfaces
graphiques utilisateurs pour une utilisation facile. Bref, les logiciels permettent de
rendre cohérents les trois dimensions d'un SIG.
b. Les données
Les données représentent les informations physiques collectées avec des GPS
ou par satellite, numérisées et stockées. Une fois ces informations sont
géoréférencées, elles deviennent alors de véritables données géographiques. Ces
données peuvent être, soit importées à partir d’une autre source, soit saisies par
un opérateur.
c. Le matériel informatique
Il s'agit d'une composante indispensable à un SIG et l'élément fondamental de
cette composante reste l'ordinateur. Les SIG fonctionnent grâce aux ordinateurs
et périphériques connectés entre eux ou non et permettant aux utilisateurs d'avoir
toutes les fonctionnalités des SIG. Etant donné la forte taille des données stockées
dans un SIG, les supports de stockage occupent une place de choix dans le
matériel des SIG. Des systèmes client-serveur en intranet, extranet voire via
Internet facilitent ensuite, et de plus en plus, la diffusion des résultats. Ces
solutions de diffusion appelées webmapping ou web-SIG utilisent un serveur
cartographique.
d. Le savoir-faire
La mise en œuvre et l'exploitation d'un SIG ne peut s`envisager sans le respect
de certaines règles et procédures propres à chaque organisation. Un SIG fait appel
à une connaissance technique et à divers savoir-faire et donc divers métiers qui
peuvent être effectués par une ou plusieurs personnes. Le concepteur du SIG doit
mobiliser des compétences en géodésie (connaissance des concepts de système de
référence et de système de projection), en analyse des données, des processus et
de modélisation (analyse Merise, langage UML par exemple), en traitement
e. Les utilisateurs
Un SIG est avant tout un système et ce sont ses utilisateurs (le personnel qui
entretient et gère le système) qui lui permettent de fonctionner pour livrer tout son
potentiel au besoin de l'homme.
a. Le niveau géométrique
Ce niveau décrit la forme géométrique et la localisation de l’objet. Ce sont
les données géométriques. Il existe trois formes au niveau géométrique à savoir
les Points de cordonnées (X, Y), les Lignes de cordonnées ((X1, Y1),…,(Xn, Yn))
et les Polygones.
b. Le niveau sémantique :
Ce niveau décrit les informations permettant de caractériser l'objet
géographique : il s'agit de sa définition et de ses données attributaires (nom,
surface, type, nombre d'habitant...) ;
c. Le niveau typologique :
Le niveau topologique décrit les relations de l'objet avec ses voisins.
1. Le logiciel QGIS
QGIS est un logiciel de visualisation et d’édition de cartographie côté client
disponible sur plusieurs systèmes d’exploitation. C’est un logiciel open source «
libre ». La figure suivante présente l’interface du logiciel.
a. Les avantages
QGIS est libre et permet de connecter facilement des bases de données
spatiales afin de récupérer la géométrie et les valeurs attributaires des couches
vectorielles. Des outils d’édition permettent de modifier les attributs, de rajouter
des formes et ces modifications s’inscrivent directement dans les tables.
2. Le logiciel ArcGIS
ArcGIS est une suite de logiciels de système d'information géographique
développés par la société américaine ESRI (Environmental Systems Research
Institute). Ce système est composé de différentes plateformes qui permettent aux
utilisateurs SIG, qu'ils soient bureautiques, web, ou mobiles, de collaborer et de
partager l'information géographique.
a. Les avantages
ArcGIS est très rapide et puissant, il permet de créer de magnifiques cartes en
2D et 3D. Il permet aussi d’analyser les données et de générer des informations
géographiques sous plusieurs formats. Ce qui fait la particularité de ArcGIS par
rapport aux autres logiciels SIG est intègre un module capable de faire la diffusion
sur plateforme web.
III. LE WEBMAPPING
1. Présentation
Le webmapping ou encore WebSIG est la diffusion de données
cartographiques par internet. C’est tout simplement le fait de rendre accessible un
système d’information géographique depuis un navigateur web. Deux solutions
sont possibles :
2. Principe de fonctionnement
Comme défini précédemment, le WebSIG est la diffusion de données
cartographiques par le biais de site web.
L'information est construite par un traitement déclenché à la demande de
l'utilisateur. Ces technologies reposent sur celles du web que sont :
Architecture client-serveur ;
Protocole HTTP (HyperText Transfer Protocol) pour les échanges entre le
client et le serveur ;
Stockage des données dans des bases de données interrogeables à l'aide du
langage de requête SQL (Structured Query Language) ;
Les langages pour la conception d’applications web (HTML, CSS,
JavaScript, PHP, Python, Ruby, etc.).
3. Architecture
L'architecture d'une application de webmapping s'appuie sur celle du web. Ici,
en plus des serveurs web et de données, nous avons le serveur cartographique. En
fonction de la requête du client au serveur cartographique, il lui est retourné les
données désirées sous la forme de carte géographique. Ci-dessous l'architecture
d'une application de webmapping.
a. Les clients
Les clients dans un système webmapping représentent les utilisateurs finaux
de tout le travail effectué en amont. Ce sont simplement des utilisateurs de
solutions informatiques de géolocalisation comme vous et moi. Ils ont accès aux
services grâce à leurs équipements capables de faire fonctionner un navigateur
web.
b. Le serveur cartographique
Le serveur cartographique est le guichet automatique auquel l’utilisateur fait
appel pour afficher des cartes sur son poste informatique. Par le protocole de
communication Internet, TCP/IP, des ordinateurs branchés en réseau peuvent
échanger des informations via un navigateur Web ou transférer des fichiers grâce
au protocole FTP.
d. Le serveur web
Par serveur Web (aussi appelé serveur http), on entend tout type de serveur qui
permet de diffuser des contenus Web sur Internet ou Intranet. En tant que partie
d’un réseau d’ordinateurs, un serveur Web transmet des documents (d’une page
Web à un navigateur par exemple) à ce qu’on appelle un client.
e. Le serveur de données
Le serveur de données est la partie du système qui sert à stocker les données. Elle
est essentiellement constituée de SGBDS/G (Systèmes de Gestion de Base de
Données Spatiales/Géographiques). Ce sont des bases de données capables de
stocker des informations à caractères spatiaux (des formes géométriques).
4. Fonctionnalités
Une application de webmapping permet à minima :
D'imprimer la carte
D'effectuer des mesures sur la carte
D'interroger les données cartographiées afin d'accéder à leur sémantique
D'afficher cette sémantique dans un navigateur
D'effectuer des recherches portant sur la sémantique (quelles sont les
communes dont la population a diminué entre 1999 et 2010 ?) ou la
géométrie des données cartographiées (où est située l'école primaire la plus
proche de l’INP-HB ?) ;
D'afficher les résultats de ces recherches dans un navigateur ;
De localiser sur le fond de carte une adresse postale ou communale.