Vous êtes sur la page 1sur 16

Comment rédiger un rapport de stage 

Conception : M. Simon TCHENGUELE, Ph.D.


Enseignant – Chercheur à l’Ecole Normale Supérieure de Bangui.

1
ChapitreI : Généralités

Le rapport de stage est un document personnalisé qui rend compte de votre expérience lors du
stage en entreprise.
Le stage est considéré comme une étape décisive de la formation. Le stage devra donc mettre
en avant ce que l’on a appris (savoirs et savoir – faire). Voici quelques astuces pour aider à
organiser les idées.
1.1 Tenir un journal de bord pendant le stage
Tenir un journal de bord pendant le stage permet de lister les travaux qu’on réalise dans
l’entreprise. Les notes de ce journal peuvent être reportées au besoin dans le rapport, ce qui
permet ainsi de gagner du temps sur la rédaction. A ce titre, les informations doivent être
précises.
1.2 Longueur du rapport
En moyenne, un rapport de stage tient sur une trentaine de pages. Pour un stage court (15
jours à un mois), une quinzaine de pages suffit. Le nombre de pages en général est fonction
de la densité du sujet traité : il peut aller de 30 à 80 pages parfois. L’institution de formation
peut l’exiger parfois.
1.3 Plan du rapport
Il n’existe pas de plan standard. Ce plan doit comporter les éléments suivants : une
introduction – les parties du rapport (2 ou 3 pas plus) et une introduction conclusion.
Avant l’introduction, le rapport peut comporter une page dédicace, une page des
remerciements, une page pour les sigles, les acronymes si possibles.
1.3.1 La page dédicace
1.3.2 Le mot « dédicace » vient du latin dédicatio-ouis qui signifie consécration. C’est la
formule par laquelle un auteur fait hommage de son livre à quelqu’un (e).
C’est l’hommage qu’un auteur fait de son œuvre à quelqu’un (e) en le (la) lui dédiant par une
mention imprimée en tête de livre.

C’est aussi une formule qu’une personnalité, en particulier un artiste, un auteur, écrit sur une
photo, un ouvrage, etc. qu’elle offre à des admirateurs la dédicace est la consécration d’un
édifice des destiné au culte ; c’est aussi la fête annuelle en mémoire de la consécration d’une
église.
De ce mot découlent deux verbes dédier et dédicacer. Dédier, du latin dédicace, consacrer.
Consacrer un objet au culte sous une invocation spéciale : dédier un autel à la vierge. Mettre
un livre, une œuvre d’art sous le patronage de quelqu’un (e) ; le (la) lui offrir en hommage :
dédier son mémoire à son partenaire. Faire hommage de quelque chose à quelqu’un, le lui
destiner ; offrir : dédier une pensée à quelqu’un.
De toutes les définitions fournies la dédicace renvoie à la singularité. On ne peut dédier ou
dédicacer quelque chose qu’à une seule personne et non à plusieurs.
A défaut trouver des termes englobant pour évoquer l’idée du pluriel : par exemple à mes
parents géniteurs. Une seconde remarque : le texte eux-mêmes étant une dédicace, il est

2
superfétatoire d’encombrer le titre avec le mot « dédicace ». Dans ce cas l’écriture du texte
suffit, sans le titre
1.2.3 La page « remerciements »
En ce qui concerne les remerciements, c’est souvent une tâche forteagréable. Authenticité et
discrétion sont des clés pour la rédaction de ce texte. Quels que soient leurs mérites, ne pas
lancer trop de fleurs à ceux qui n’ont fait que leur devoir professionnel.
Les remerciements peuvent faire l’objet d’une section individuelle tout comme ils peuvent
être intégrés à l’avant propos. Ce dernier (avant-propos) ne doit pas être confondu avec
l’introduction. Il s’agit d’un discours préliminaire qui permet à l’auteur d’exposer les raisons
qui l’ont amené à étudier le sujet choisi, le but qu’il veut atteindre, ainsi que les possibilités et
les limites de son travail. Les remerciements présentés en interligne un et demi ne doit pas
dépasser une page. Pour le rapport, il est conseillé d’en faire une section distinctes.

1.3.3. La liste des sigles et acronymes


Il est préférable de fournir la signification des divers assemblages de lettres afin de permettre
au lecteur d’en connaître la signification.
Les sigles et acronymes sont présentés sur des listes par ordre alphabétique avec les
définitions correspondantes. Inutile de mettre des acronymes apparaissent comme des
évidences, armes de tout le monde (exemple IFT).
Toutes ces différentes parties constituent ce qu’il convient d’appeler l’emballage du rapport.
Elles font l’objet d’une numérotation spécifique (soit en chiffres romains, soit en italique : i,
u, ui).
A cela s’ajoutent la page de couverture, la page titre et une page vierge constituant la page de
garde. Une page sommaire peut précéder l’introduction.
Elle aussi fait l’objet d’une numérotation spécifique (iiii, IV). C’est la vitrine du rapport. Il
reflète le contenu et permet d’apprécier la globalité du travail. Numérotez les parties, sections,
paragraphes afin d’obtenir une bonne lisibilité. Cette page n’est pas à confondre à la table des
matières, plus enrichie, plus détaillée.

ChapitreII : Comment choisir un sujet


Faire un inventaire exhaustif des éléments entrant en jeu dans le choix du sujet d’un
mémoire relève d’un gagneur. Toutefois un certain nombre de précautions sont à préconiser
lorsqu’on entreprend de choisir un sujet.
Il s’agit de :

1. Les normes et les ressources de l’institution dans le cadre


De laquelle s’élabore le mémoire ou le rapport
Le mémoire est avant tout une exigence de l’institution de formation. Dans ces
conditions, celle-ci édicte des normes et élabore des règlements. Les normes constituent des
balises à respecter dans la présentation des mémoires ou des thèses. Ces normes peuvent
porter sur la langue et l’écriture, la présentation du texte (mise en page, pagination,
acronymes, sigles et symboles, etc.)

2. L’intérêt du sujet
On est rarement le premier à aborder un sujet. Choisir un sujet de mémoire, c’est
choisir un champ de recherche dans lequel il faudra séjourner longtemps. C’est s’approcher de
travaux et d’analyses avec lesquels il faudra se familiariser. Réfléchir à ce que votre sujet
apporte de nouveau dans le champ de la recherche scientifique. En un mot, éviter les sentiers
battus, relever ce qui fait plus ou moins « l’originalité » du sujet de recherche.
3
3. Le défaut de précipitation
Trop de personnes se précipitent sur un thème sans véritablement entrer en matière sur
la réalité de la problématique qu’elles choisissent de traiter. Un tel choix implique du temps
pour accomplir les actes qui le permettent. Dans ce sens choisir c’est se documenter, c’est
prendre des contacts, c’est réaliser un bilan intermédiaire, c’est entreprendre des démarches
multiples et diverses.
Il faudra se ménager le temps du choix. Eviter les sujets panoramiques et surtout
l’emballement. Savoir cerner le sujet, adopter une démarche scientifiquement maîtrisée.

4. Quelques règles indicatives


- Le sujet doit intéresser l’auteur et être à sa portée
- les sources doivent être acceptables et traitables. A cet effet disposer des ressources
culturelles et intellectuelles permettant un traitement convenable des matériaux indispensables
à l’étude
- la méthodologie retenue doit être parfaitement maîtrisée.
Tous ces éléments constituent la base de la réflexion en vue d’un choix pertinent.

ChapitreIII : Les différentes parties du rapport

3.1.L’introduction
L’introduction doit camper le contexte du stage. Elle fait l’annonce du stage (durée, lieu,
secteur économique), un bref descriptif de l’entreprise et du déroulement du stage, la
problématique et les objectifs. Il s’agit de présenter l’idée principale de la recherche, la
problématique, les hypothèses, les objectifs de la recherche, l’intérêt de l’étude, la méthode
utilisée ainsi que les résultats attendus. Sans entrer dans les détails on peut également
mentionner l’état de la recherche sur la question, ce qui permet d’indiquer les aspects
originaux du travail effectué par le candidat. Avec l’introduction débute la pagination en
chiffres arabes.
3.2. Le développement
Il est constitué des différentes parties du rapport. Ces parties peuvent contenir la description
de l’entreprise : secteur d’activité, types de services proposés, rapports à la concurrence,
organisation interne, etc. ex : si vous avez fait un stage dans le service « ressources
humaines » de l’entreprise, vous détaillerez la partie consacrée à l’organisation interne.
L’autre partie peut être consacrée à la description de vos activités : tâches réalisées, outils à
votre disposition, apport de vos travaux à l’entreprise, savoir-faire acquis. Enfin la dernière
est réservée aux critiques, suggestions, propositions de solution. Le développement peut se
schéminaliser ainsi : exposé des faits, argumentation ou commentaire autour des faits exposés,
propositions de solutions. Ce développement sera charpenté de façon plus ou moins apparente
(parties, sous-parties) en fonction de son volume.
3.3. La conclusion
Elle constitue à la fois un résumé et un bilan du travail de recherche. Elle doit aussi indiquer
les perspectives et les autres possibilités de recherche qu’ouvre le travail réalisé.
Vous situerez ce stage dans le cadre de votre formation générale. Vous ferez la synthèse des
nouvelles compétences acquises. Il est important de mettre en valeur les bénéfices du stage
dans votre formation.

4
3.4. Autres éléments du rapport
3.4.1. La bibliographie
C’est l’ensemble des ouvrages consultés pour la rédaction du rapport de stage (livres, articles,
etc.).
Les références y sont classées par ordre alphabétique d’auteur. Les ouvrages d’un même
auteur sont classés par ordre chronologique (du plus anciens au plus récent), et les ouvrages
parus la même année, par ordre de titre.
Une référence n’apparaît dans la liste qu’une seule fois. Dans le cas d’un ouvrage collectif
dont plusieurs auteurs sont cités à tour de rôle à divers endroits dans le texte, on mentionnera
chaque auteur cité et on fera un renvoi à la bibliographie de façon à identifier la référence
complète de l’ouvrage.
Si on décide de subdiviser la bibliographie en rubriques on inscrit avant chaque subdivision
un sous-titre précisant la nature des titres qui s’y rattachent (ouvrages généraux, ouvrages
spécifiques, articles, revues, etc). La bibliographie est saisie à interligne simple, un interligne
double sépare les différentes rubriques bibliographie.

- Pour un ouvrage : Nom Prénom, Titre de L’ouvrage, Editeur, Lieu de publication,


Année ;
- Pour un article de périodique : Nom Prénom, « Titre de l’article » Nom du périodique,
date exacte et numéro du volume, Editeur, pages du début et de la fin de l’article ;
- Pour un article publié dans un ouvrage collectif Nom Prénom, « Titre de l’article »
nom de l’ouvrage collectif, Editeur, Lieu de publication, année, pages du début et de la
fin de l’article.
La bibliographie a la numérotation en chiffres arabes
3.4.2. Les Annexes
C’est l’ensemble des graphiques, tableau mentionnés dans le rapport. Les annexes sont
identifiées individuellement et le texte y réfère de façon appropriée. On identifie les
appendices au moyen de lettres majuscules et de chiffres arabes et on y fait référence dans le
texte principal par la mention « voir » ou « c.f ».
3.4.3. Le Glossaire
Le glossaire renferme les termes techniques utilisés. Selon les exigences de l’établissement ou
centre de formation, il peut se situer en début ou à la fin du rapport.
3.4.4. La Table des Matières
Elle précède les annexes et est plus détaillée que la page « sommaire ». Elle constitue la
dernière numérotation en chiffres arabes du rapport ou du mémoire.
ChapitreIV : La Rédaction du Rapport
Avant de se lancer dans la rédaction du rapport, il y a quelques principes à observer
4.1. Les Conseils de Base
La mise en forme et la présentation du rapport de stage doivent faire l’objet d’une attention
particulière car ce sont deux éléments sur lesquels reposera en partie l’évaluation des
examinateurs. La présentation n’est pas accessoire ou secondaire à l’égard du travail effectué
au cours du stage ou à l’égard du contenu même du rapport. La première impression que
5
donnera l’aspect général de votre rapport de stage est donc très importante et il faut éviter à
tout prix que cette première impression soit négative ou repoussante.

L’objectif est tout au contraire de faire en sorte que votre rapport soit attrayant c’est – à – dire
clairement présenté, agréable à lire, soigné, aéré, illustré et surtout structuré. Les examinateurs
doivent pouvoir appréhender et comprendre rapidement votre travail et votre cheminement
jusqu’à la conclusion du rapport. Ainsi ils pourront se forger une opinion rapide de la qualité
du contenu et de la pertinence de votre travail.
Voici quelques conseils pour avoir un rapport clair et structuré : ne pas écrire sur le verso des
feuilles ; adopter une mise en page simple, rigoureux et uniforme ; construire et structurer le
plan et le rapport en numérotant et en hiérarchisant les parties et les paragraphes de façon
logique et cohérente ; faire une mise en page claire, structurée et aéré ; éviter d’espacer an
maximum le travail pour chercher à consolider le manque de contenu.
4.2 : La Mise en Forme
Un rapport de stage comporte en général 20 à 50 pages (hors annexes) en fonction de
l’importance et de la durée du stage. En fonction également du niveau d’étude de l’étudiant.
Avoir toujours à l’esprit qu’un travail synthétique, pertinent et intelligemment construit
prévaut à un dossier trop volumineux où le lecteur ne retrouve pas facilement le cheminement
de votre réflexion. Les reliures chauffées, collées ou agrafées sont préférées aux reliures
spirales. Ici c’est question de choix, mais il faut que la reliure soit adaptée au volume du
rapport. Trop de sauts de ligne et de sauts de paragraphe rendent la lecture difficile. Un saut
de ligne correspond à l’annonce d’une nouvelle idée. Un saut de paraphe marque une nouvelle
partie ou sous-partie. Les notes de bas de page sont utilisées pour donner une précision
(source d’une information ou d’un chiffre, référence et stage d’un ouvrage pour une
citation…), apporter un commentaire personnel ou développer une idée non indispensable.
Les graphiques, schémas, tableaux ou photos viennent éteignes des faits et appuyer des
hypothèses développées. Il faut en faire un usage modéré et les placer intelligemment de
façon à renforcer les idées développées. Les images doivent être claires, propres et il convient
de mentionner leur source. Utiliser une seule police de caractère (Times Noirs les titres des
parties sont en gras et en gros caractères Arial 16). Les titres des paragraphes / sous – parties
sont en gras en caractères intermédiaires Arial 13 un espace interligne de 1,5 cm suffit. Que
les Feuilles soient paginées de façon cohérente.
4.4. Le Style
Il dépend très largement des attentes académiques et de l’objectif du rapport (narratif s’il
s’agit de restituer un vécu ou démonstratif dans le cas d’une mission ou d’un travail de
recherche). D’ordinaire, il est demandé aux étudiants de rédiger leur travail dans un style
soutenu et impersonnel. Les erreurs à éviter : utilisation de jargons et autres formules
argotiques utilisation des néologismes et anglicismes courants (e. mail, news, consommateurs,
etc. utilisation du langage parlé ou familier – utilisation du « je », préférence est faite à nous, à
il / elle beaucoup plus corrects. Construire des phrases courtes et simples. Apporter des
éléments critiques sur votre expérience en argumentant.

4.5 : La Typographie
La taille de police est généralement de 12 à 24 points pour les titres, de 12 points pour le
corps du texte et de 9 ou 10 points pour les notes de bas de page et annotations.
Il est préférable d’utiliser des polices de caractères traditionnelles faciles à lire (Arial, Times,
Helvético…) avec une interligne minimum de 1,5 point. La couleur ainsi que les effets de
mise en forme des mots (gras, soulignés, italique, etc.) doivent correspondre au même type de
6
texte et sont à utiliser avec parcimonie les guillemets et les italiques sont en général réservés
aux citations. La source (références précises de l’ouvrage et les numéros de page) doit se
trouver en note en bas de page. Attention aux renvois en bas de page!Les phrases doivent être
courtes, précises et compréhensibles (15 à 20 mots) et les paragraphes seront justifiés et non
alignés à gauche. Pensez à aérer vos pages en sautant des lignes. Une page contient
généralement 35 à 45 lignes d’une soixantaine de caractères. Au-delà, elle devient
péniblement lisible.

4.6 :L’Usage des Majuscules


L’usage veut que l’on utilise une majuscule :

- en début de phrase ;
- en début de ligne lors d’une énumération ayant en tête de ligne des signes de
ponctuation comportant un point (par exemple A. 2. III) ;
- en début de citation ;
- pour tous les noms propres de personnes, de lieux et de marques ;
- pour tous les noms d’entreprises, instituts, associations et clubs ;
- pour le nom des ministères.

4.7 : La Ponctuation
Point n’est besoin de revenir sur le cours portant sur la ponctuation. Voici quelques règles
simples à respecter impérativement.
 Il n’y a pas d’espace après une parenthèse ouverte avant une virgule, avant un point,
avant et après un tiret d’un nom composé (ex : un porte-monnaie)
 Il y a toujours un espace après un point, une virgule, le signe %, le guillemet de
fermeture;
 Il n’ ya pas de point après un titre;
 Il y a un espace avant et après un guillemet d’ouverture, deux points, le point –
virgule, un point d’interrogation et d’exclamation;
 Les lettres en majuscules ne sont pas d’ordinaire accentuées;
 On ne débute jamais une ligne par un signe de ponctuation (exception faite des
énumérations).
4.8. La Rédaction proprement dite
La synthèse est une des qualités primordiales d’un rapport de stage. La note des évaluateurs
n’étant en aucun cas proportionnelle à la taille du rapport.
Le risque actuel avec les sources d’information n’est pas la pénurie mais la surabondance
d’informations. Chaque phrase doit avoir un intérêt et être insérée dans un ensemble logique.
Les généralités ainsi que tous les passages intégralement repris qui proviennent de sources
extérieures (téléchargés, recopiés, photocopiés, etc.) doivent donc être renvoyées en annexes.
Il est déconseillé de rédiger des phrases avant d’avoir construit un plan détaillé pour organiser
les idées.
Les style doit rester sobre les superlatifs, les tournures passives, les formes négatives le point
d’exclamation, certains adverbes (très, beaucoup, toujours jamais…) et certains adjectifs
(incroyable, formidable, énorme, etc.) témoignant de l’enthousiasme de l’étudiant sont à
éviter. L’emploi d’acronymes doit rester modéré et ceux-ci doivent être expliqués lors de leur
premier usage ainsi que dans une table des synonymes le cas échéant.

7
Hormis pendant la soutenance ou en conclusion, les jugements de valeur et les formes
normatives (il faut, nous devons…) sont à éviter et doivent dans tous les cas être
accompagnés d’argumentations. L’emploi du « je » et les récits d’expériences personnelles ne
sont possibles que lors de la soutenance.

4.9. Les Marges et les espaces


Les dimensions minimales à respecter pour un document dactylographié sont de 1, 5 cm en
haut, 1,275 en bas, 1, 5 cm à gauche et 0,5 cm à droite.
Cependant, la règle générale pour un document de format A4 est de définir une marge
uniforme de 2,5 cm. Seule la marge à gauche peut être supérieure pour l’utilisation de la
reliure.
Pour pallier les désagréments que peuvent générer les espaces dans les logiciels de traitements
de textes (renvoi à la ligne inopportun), utiliser la fonction « espace insécable » qui empêche
la dissociation d’un mot et d’un signe de ponctuation.
4.10. La Grammaire et l’Orthographe
L’utilisation des correcteurs d’orthographe des outils bureautiques est bien entendu
indispensable. Cependant il faut obligatoirement relire et faire relire son rapport par des
personnes extérieures qui apporteront un regard critique sur la syntaxe et la grammaire.
Quelques fautes courantes à éviter :

- L’Etat et nom l’état


- Les Argentins et non les argentins
- L’Union européenne et non l’Union Européenne (la première lettre des substantifs
(noms) est en majuscule mais les adjectifs ne prennent pas de majuscule sauf s’ils sont
placés en début d’acronyme) ; la République Centrafricaine et non centrafricaine.
- Deuxième et non 2e, 2ème ; etc. et non etc…
- Comme suite à et non suite à ;
- M. et non Mr.

Munissez – vous au minimum d’un manuel de grammaire, d’un dictionnaire et d’un


dictionnaire des synonymes lors de la rédaction de votre rapport.
ChapitreV : Recherche, méthodes, technique
Le mémoire ou le rapport, faut-il le rappeler, est une activité à caractère scientifique. La
pratique scientifique s’apprend tel est l’objectif de ce module qui se propose ici d’établir un
lien entre la recherche et l’élaboration d’un mémoire.
Un mémoire ou un rapport se construit toujours sur une activité de recherche. Le projet de
conduire une activité scientifique de recherche implique une vigilance permanente qui se
conquiert et qui s’exerce.
Qu’est – ce qui fait la scientificité d’un mémoire d’un rapport? Umberto Eco estime qu’un
mémoire peut être considéré comme scientifique, au sens large, dans la mesure où il respecte
4 règles :

8
1. La rechercher doit porter sur un objet reconnaissable et définir, de telle manière qu’il
soit reconnaissable par les autres ;
2. Sur un tel objet, la recherche doit dire des choses qui n’ont pas encore été dites ou le
reconsidérer dans une optique différente de ce qui a été déjà publié ;
3. La recherche doit être utile aux autres ;
4. La recherche doit fournir les éléments qui permettent de vérifier ou de falsifier les
hypothèses qu’elle présente ; en d’autres termes, elle doit fournir les éléments qui
permettent sa discussion publique.
Le chercheur doit être en perpétuelle quête de distance critique par rapport aux évidences
trompeuses pour conduire une démarche scientifique. Comme le mentionne Pierre Bourdieu,
le chercheur doit «  s’imposer une polémique incessante contre les évidences aveuglantes qui
procurent à trop bon compte l’illusion du savoir immédiat et de sa richesse indépassable. »
5.1Les pôles de la recherche
Le chercheur doit gérer une démarche qui s’articule autour de 4 pôles : épistémologique,
théorique, morphologique et technique.
Ces 4 pôles ne correspondent à des moments séparés de la recherche, mais ils figurent des
aspects particuliers d’une même démarche qui veut être scientifique. Toute recherche se
développe explicitement ou implicitement en faisant appel à ces 4 pôles très indépendants.

- Le pôle épistémologique exerce une fonction de vigilance critique. Tout au long de la


recherche, il est garant de l’objectivation. Il décide en dernière instance les règles de
production et d’explication des faits, de la compréhension et de la validité des théories.
- Le pôle théorique guide l’élaboration des hypothèses et la construction des concepts.
C’est le lieu de la formation systématique des objets scientifiques. Il propose des
règles d’interprétation des faits, de spécification de définition des solutions
provisoirement données aux problématiques.
- Le pôle morphologique énonce les règles de structuration, de formation de l’objet
scientifique, lui impose une certaine figure, un certain ordre entre ses éléments
- Le pôle technique contrôle le recueil des données, s’efforce de les constater pour
pouvoir les confronter à la théorie qui les a suscitées.

5.2.Approche méthodologique (méthode d’analyse)

5.2.1. – La méthode structuro – fonctionnaliste

Prend en compte les notions de structure, d’histoire, de fonctions manifestes, latentes


et de dysfonctionnement.

S’agissant de la notion de structure, cette méthode permet de comprendre la


structuration et les différents services techniques du champ d’étude, d’en connaître
l’historique.

Quant aux fonctions manifestes, il s’agit d’évoquer les missions assignées à la


structure. Outre les fonctions manifestes, il y a eu de traiter également du fonctionnement du
cadre de l’étude.

9
Cette méthode peut s’appuyer sur les techniques de collecte de données ci-dessous :

- La recherche documentaire : elle permet de collecter les informations, les données sur
le problème traité.
Le recueil des connaissances facilite la construction du cadre théorique et
méthodologique de l’étude en fixant les questions, objectifs et hypothèses de
recherche documentaire comporte les ouvrages généraux, méthodologiques et
spécifiques sur le sujet traité. Elle enrichit la bibliographie ;
- La pré-enquête : sorte d’enquête préliminaire permettant de faire la connaissance du
champ d’étude et de prendre contact avec le personnel de la structure afin d’expliquer
le bien fondé de l’étude ;
- L’observation directe : c’est l’observation faite sur le terrain, le contact direct avec les
enquêtes, les interviewés, les faits, etc. ;
- L’échantillon : consiste à tirer un effectif assez représentatif de la population – cible
avec fixation de la taille de cet échantillon ;
- Le questionnaire refermant des questions fermées, ouvertes, semi-fermées et semi –
ouvertes relatives aux objectifs recherchés ;
- Les entretiens semi – directifs, sorte de question bâtie à partir d’un protocole
d’interview ou d’entretien.
Tout ceci doit s’achever par le dépouillement l’analyse et l’interprétation des résultats,
les propositions de solutions.

5.2.2.L’étude de cas

C’est une technique qui permet aux personnes d’être confrontées à une situation
reconstituée à des fins de formation. Elle permet des discussions et des réflexions où on
applique à une situation réelle les connaissances sur un sujet donné tout en dégageant les
principes théoriques qui en découlent. L’étude de cas aborde un problème de façon concrète.

Elle procède par les étapes suivantes :

- Présentation d’une situation caractéristique relevée lors du stage de responsabilité ;


- Analyse de cette situation : commentaires, analyse critique de cette situation ;
- Résolution du problème : solution (s) à la situation problème posée. (suggestions,
propositions d’actions…),

NB : Le cas doit être adéquat et clairement présente.

5.2.3L’enquête découverte ou la résolution de problème


Ce sont des techniques fondées sur l’investigation, l’analyse et l’interprétation des
données relatives à une situation – problème. Elles permettent d’initier les étudiants aux
travaux de recherche.
Elles se caractérisent par les étapes suivantes :

- L’énoncé du problème : il s’agit, lors du stage, de reconnaitre un problème et de


l’énoncer en termes précis et explicites sous une forme abordable ;

10
- La formulation des hypothèses ; il est question ici de formuler des hypothèses (2 ou 3)
à partir du problème énoncé. L’hypothèse est une proposition provisoire résultant
d’une observation et que l’on soumet au contrôle, à l’expérience ou que l’on sacrifie
par déduction ;
- La collecte des données à partir de questionnaire d’enquête, d’observation directe,
guides d’interview (ou d’entretien), de la vérification des hypothèses ou confronte ici
les données recueillies et analysées avec les hypothèses formulées pour confirmation,
infirmation ou nuancement ;
- La généralisation et la conclusion : lorsque les hypothèses sont vérifiées et acceptées,
ou tire les conclusions qui s’imposent.
La seule différence entre l’enquête – découverte et la résolution des problèmes c’est que la
première nécessite une enquête sur le terrain alors que la seconde peut s’effectuer uniquement
sur la recherche documentaire, sans descente sur le terrain.

Chapitre VI : La relation avec le Directeur de mémoire


61. Les Enjeux
Le mémoire étant un acte d’apprentissage, il est souhaitable d’être guidé dans le travail par
une personne qui est en mesure de mettre à disposition, ses compétences et son expérience.
Le choix du Directeur de mémoire est un acte important ; une part notable de la réussite peut
en dépende.
6.2. Ce qu’on attend d’un Directeur de mémoire
Le Directeur doit aider l’impétrant avec compétence, sympathie, patience, efficacité, dans un
rapport le plus clair et le plus cordial possible.
Il peut apporter des informations et des éclaircissements dans le cadre du choix de l’objet du
mémoire. Le cas échéant, il peut suggérer un champ d’étude particulièrement intéressant. Il
faut aider à mesurer la pertinence du sujet envisagé, à établir l’état de la question et fournir les
éléments de bibliographie de base. Il peut aussi mettre l’impétrant en contact avec des
personnes ressources susceptibles d’être des informateurs précieux dans le domaine retenu.
Il donne des indications théoriques et méthodologiques, fournit des conseils systématiques sur
l’évolution du travail, facilite l’accès à des sources ou à des institutions. Il lit, relit et critique
le manuscrit, etc.
6.3. Les formes de collaboration
La collaboration doit porter à la fois sur le contenu (sur la problématique) et sur la manière de
faire (méthodologie, techniques). Les deux dimensions sont nécessaires. Attention aux images
de bons conseils et aux encouragements rapides qui ont tout l’air de flatteries.
Cette collaboration doit être franche, sincère, dénuée de toute exploitation, de tout pillage au
profit des travaux et recherches du Directeur. Entre le Directeur et l’impétrant, un contrat
tacite devrait être établi et porté sur la fréquence des rencontres, le facteur temps, la
disponibilité du Directeur, etc.
NB : Un Directeur de mémoire n’est pas un corédacteur. Ne pas attendre de lui la rédaction de
tout on partit du mémoire.
11
Chapitre VII : Les procédures à la soutenance
Ces procédures concernent les périodes avant, pendant et après.
7.1La procédure avant
Avant de déposer le mémoire, le candidat doit avoir satisfait à toutes les exigences liées à la
présentation matérielle du travail. Quand cela est fait, le mémoire est déposé au département
en autant d’exemplaires sollicités, après approbation du Directeur de mémoire. Si le dossier
est recevable, une demande d’autorisation de soutenance est établir, avec proposition du Jung.
7.2. La procédure pendant
La soutenance consiste en général en un exposé liminaire présenté en une dizaine (quinzaine)
de minutes par le candidat. L’exposé en question peut être illustré par des documents audio-
visuels. Le candidat doit y mettre en évidence sa problématique, ses objectifs, sa
méthodologie adoptée et les principales conclusions de sa recherche. De plus, il doit situer son
travail dans le cadre plus général de son domaine d’étude et terminer son exposé en mettant
l’accent sur les questions demeurées sans réponse ou qui débouchent sur de nouvelles voies
de recherche.
Après son exposé, les membres du jury posent au candidat les questions qu’ils jugent
appropriées. Ensuite, ils se retirent pour délibérer. Le verdict du jury est prononcé par le
Président à l’issue des délibérations.
7.3. Les principes d’évaluation
Les membres du jury doivent apprécier le mémoire selon deux (2) dimensions essentielles: le
fond et la forme.
Pour le fond :

- Structure du document : les différentes parties constitutives du document s’articulent –


elles les unes par rapport aux autres ? La logique d’ensemble du travail transparaît –
elles clairement, les différentes parties du travail sont – elle bien équilibrées ?
- Pertinence et portée du sujet et de la problématique : le sujet soumis à l’étude est – il
original et novateur ?
- S’inscrit – il dans un contexte mouvant et évolutif ?
- La formulation de la problématique est – elle claire ? En quoi la problématique
renouvelle – t – elle l’objet de la recherche ?
- Approche méthodologique :
- L’approche et la méthode s’appuient-elles sur des catégories ou des principes
méthodologiques connus ? Le candidat les applique – t-il mécaniquement ou les
maîtrise – t-il ?
- Le candidat – a – t – il identifié et assimilé les principaux travaux de recherche dans le
domaine étudié ?
- Le cadre conceptuel et théorique est – il circonscrit ?
- A l’intérieur de celui-ci le candidat est-il en mesure de positionner l’objet de sa
recherche ?
- Les hypothèses élaborées sont–elles claires et précises et sont–elles, en adéquation
avec les objectifs affichés ?
12
- Les outils sélectionnés pour vérifier les hypothèses sont-ils pertinents et justifiés ?
L’originalité du travail est-elle mise en évidence ?
Résultats

- L’approche conduisant aux résultats est-elle rigoureuse, graduelle, cohérente et


convaincante ?
- Quelle, est la qualité de l’interprétation des résultats ?
- L’intérêt du travail produit est-il théorique ? Fondamental ? Pratique ?
- Les résultats produits relèvent – ils de l’inédit ?
- Ce savoir peut-il être exploité sur le plan technologique, didactique, culturel, social,
politique, stratégique… ?
Pour la forme

- Présentation générale, style, clarté et intelligibilité du texte ;


- Correction et clarté de la langue ;
- Maîtrise des catégories fondamentalede la discipline ;
- Respect des normes de présentation ;
- Sources présentées ;
- Conformité de la bibliographie, des références et des renvois ;
- Respect des règles de grammaire et d’orthographe…

ChapitreVIII : Quelques conseils pratiques


8.1 Comment construire un paragraphe ?
- La Notion de Paragraphe
1–Définition
Une idée est généralement développée en plusieurs phrases dont l’ensemble constitue un
paragraphe. Le paragraphe est portion de texte constitué d’une suite de phrase ayant une unité
de signification ou de pensée – le lien qui unit ces phrases est d’ordre thématique.
L’alinéa est un paragraphe très court qui peut se réduire à une seule phrase. Celle – ci,
isolée du contexte, prend alors un relief particulier.

Chaque paragraphe a son unité propre :

- Une unité matérielle qui se révèle dans la disposition ;


- Une unité de pensée car chaque paragraphe est centrée sur une idée principale
(sémantique)
- Une idée syntaxique : les connecteurs, la ponctuation créent à l’intérieur de chaque
paragraphe un réseau de significations logiques qui sous – tendent la démarche du
raisonnement.

Un paragraphe ne doit pas être ni trop long, ni trop court ; trop court, il morcelle le
développement de l’argumentation à l’excès, le hache.
Le lien entre les idées s’estompe
13
Trop long, le donne au développement une allure massive et compacte, la lecture en est
difficile.
A l’intérieur d’un paragraphe, les idées doivent s’enchaîner logiquement. Pour cela,
prévoir des transitions entre les paragraphes. La transition permet de passer d’un argument à
l’autre, de franchir les étapes de la démonstration. Elle comprend l’idée déjà exposée et
annoncé la suivante.
Appréhendé d’abord visuellement, le paragraphe doit être perceptible par la mise en page.
Vrais il ne suffit pas de marquer les alinéas ni d’aller à la ligne régulièrement pour constituer
des paragraphes, car celui-ci se définit surtout comme l’« unité de base » du développement
unité qui a sa cohérence interne. Ceci est formulé par la règle : une idée par paragraphe, un
paragraphe par idée. Pas d’idée sans exemples, pas d’exemples sans idée.

- Une idée par paragraphe, un paragraphe par idée : le paragraphe se construit autour
d’une idée-maîtresse, appuyée par des idées – arguments, illustrées par des exemples
développés pour montrer le rapport qu’ils entretiennent avec l’idée – maîtresse.
- Pas d’exemples sans idée, pas d’idée sans exemple :
Le schéma du paragraphe est le suivant :
 L’idée directrice : elle est celle pour laquelle le paragraphe est construit ; chaque
paragraphe n’en comporte donc qu’une ; le changement d’idée directrice oblige au
changement de paragraphe, avec passage à la ligne et commencement en retrait du
paragraphe suivant ;
 Les idées – arguments : elles développent l’idée – directrice pour la faire comprendre
et la justifier ; sans elles les idées – directrices restent des affirmations gratuites
 Les exemples : parfois ils servent aussi d’arguments, mais leur rôle est le plus
d’illustrer une idée – argument ; ils peuvent parfois être absents si les arguments
théoriques sont suffisamment explicites.
L’idée directrice peut être placée avant, après l’idée – argument. Elle peut être suivie
de plusieurs idées – arguments juxtaposées. Elle peut enfin être sous – entendue.
Le lien entre les idées – arguments peut être de type confrontation, concession,
induction, déduction, etc.

Dans un texte écrit, le paragraphe est la partie comprise entre deux alinéas.
8.2 – Les défauts du paragraphe
- Un paragraphe peut être inorganisé s’il est trop divisé. C’est le cas de textes formés d’une
succession de phrases courtes, parfois sans verbe, et oùl’auteur va à la ligne à la fin de
chaque phrase (récits d’aventures par exemple).

- Un paragraphe peut aussi se révéler inorganisé lorsqu’il est trop complexe. C’est le cas de
beaucoup de passages de Marcel Proust.La pensée de l’auteur est d’autant plus obscure
que la présentation est désordonnée.
8.3 – Les Qualités du Paragraphe
– si l’on veut que le paragraphe respecte le principe fondamental de la clarté française, il doit
être conçu comme une démonstration.On énonce généralement au début, dans la première
phrase, la vérité à démontrer ; la démonstration suit, plus ou moins développée selon les cas.

14
– Mais la composition doit rester souple.En effet il ne faut pas que l’on construise chaque
paragraphe suivant un moule rigide, invariable. De remarquables exemples se trouvent dans
« les caractères » de la Bruyère, dans les « Pensées de Pascal, pour ne citer que ces deux
auteurs.
– Grâce à des phrases correctes, précises, bien ponctuées, le paragraphe doit faire apparaître
les étapes successives de la pensée.
Chapitre IX. Comment relier les idées entre elles
Les liens logiques, ou termes d’articulation, sont des mots ou des locutions qui explicitent le
rapport que l’on établit entre deux faits ou deux idées. Ce sont des maillons qui relient les
unités de sens.
9.1 – Pour classer les idées et les faits

 Pour additionner, préciser l’ordre des éléments : premièrement, d’abord, tout d’abord,
en premier lieu, pour débuter, en outre, de plus, par ailleurs, ensuite… (pour les
éléments suivants) ; enfin, en dernier lieu… (pour terminer).
 Pour mettre en parallèle, hiérarchiser : également, de même, ainsi que, d’une part…
d’autre part, soit….soit, surtout, au premier chef, avant tout, non seulement… mais
encore.
9.2 – Pour développer une idée

 Introduire une explication (c’est-à-dire en d’autres termes), un exemple (ainsi, par


exemple, notamment, comme), une preuve (en effet ; du fait de), une incidence (or),
un nouvel élément (et puis, d’ailleurs, certes, bien que).
 Pour surenchérir ou atténuer : voire, même du moins, tout au moins.
9.3 – Pour opposer des idées ou des faits

 Marquer une forte contradiction : mais, en revanche, alors que, tandis que, au
contraire, et non.
 Rectifier : en réalité, en vérité, en fait.
 Marquer faiblement une opposition : cependant, néanmoins, pourtant, toutefois.
 S’opposer à la conclusion prévisible : « mais » modifie l’issue d’un développement.
9.4 - Pour établir une relation de cause et de conséquence

 Présenter une cause : parce que, sous l’effet de, en raison de, grâce à (valorisant) ;
faute de (dévalorisant) ; puisque, car, en effet (catégorique) ; non que, mais parce que,
sous prétexte que (pour réfuter une explication avancée par d’autres).
 Présenter une conséquence : si bien que, c’est pourquoi, par conséquence, en
conséquence, ainsi, aussi, au point que, dès lors, d’où, de ce fait, donc, bref,
tant….que, etc.
9.5 – Liens logiques et unités de sens

 Un terme d’articulation relie plusieurs unités de sens. Celles-ci peuvent être de


longueurs variables : mots, membres de phrases, phrases complètes, paragraphes.
 Un terme d’articulation peut s’inscrire dans une argumentation. Ainsi, dans le
syllogisme, les termes or, donc ordonnent une série de faits ou d’arguments les uns par
rapport aux autres.
15
9.6– Liens logiques implicites

 L’absence de liens logiques n’équivaut pas à une absence de cohérence ; c’est le


contexte qui permet de restituer le maillon manquant. Il faut tenir compte aussi des
pronoms – ceci), des adjectifs démonstratifs, des moyens lexicaux divers, de la
ponctuation et de la présentation du texte.
10. Les principaux connecteurs
Les connecteurs sont des mots ou des locutions qui servent à relier une phrase à une ou un
paragraphe à un autre. Ce peuvent être des adverbes ou des conjonctions. Leur disposition au
fil du déroulement d’un texte permet à un raisonnement de progresser. Ce sont donc des
éléments importants de la cohésion textuelle.
Voici quelques-uns des principaux connecteurs liste établie, avec quelques modifications
toutefois, à partir de l’ouvrage de Lita Lundquist, 1980, La Cohérence textuelle : syntaxe,
sémantique, pragmatique, Copenthague, NytNordiskForlag, et mentionnée chez Sophie
Moirant, 1990, Une Grammaire des textes et des dialogues, Hachette F.L.E., p. 52).
Addition et énumération : et, de nouveau, encore, également, de plus, aussi, en outre, ensuite,
de même, d’abord, enfin, finalement, premièrement, deuxièmement, etc.
Transition : or, d’ailleurs, d’autres parts, du reste, etc.
Explication : car, c’est que, c’est-à-dire, en d’autres termes, à savoir, etc.
Illustration : par exemple, entre autres, notamment, en particulier, à savoir, etc.
Comparaison : ainsi, aussi, plus…, moins…, plutôt, ou mieux, etc.
Opposition : mais, en revanche, au contraire, par contre, d’un côté/d’un autre côté, etc.
Concession : toutefois, néanmoins, cependant, voire, etc.
Cause, conséquence, conclusion, résumé : c’est pourquoi, donc, ainsi, en effet, en
conséquence, alors, bref, en somme, enfin, etc.
Temps : d’abord, ensuite, puis, en même temps, plus tard, alors, etc.
Connecteurs permettant de renvoyer au texte : voit p., cf., comme il a été signalé plus haut,
voir infra/supra, etc.

16

Vous aimerez peut-être aussi