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Une utilisation sationnelle du dégrillew débe minimale du relévement (distan argeur du canal) tion, sécurité : Facilité d’exploi récupération sckage) doit étre mis tratte sont Dans tous les cas, un dar joutlage La prévention de en mouvement impose I'instal sitils de protection (photo 9). jés crux piéces dégrillage (ORCAT) réalablemer ent utile que gence puisse ¢ pas de arrét simple ne présentar risque pour le personnel Photo 10: Bouton d (ARPE-PACA) Dégraissage — dessablage Justification Le déssableur s lequel les particules st infériow re 60,3 m/s vor principalement s'y déposer, il s'agit bles. Il est en effet sou- je la sta muler en on plulot que de les laisser s'ace s (bassin d'aéra certains pc engendrent aillours, ils limitent lech meétalliques de: appareill abrasif Le dégraisseur a pour objet la rétentior graisses appréciées analytiquement par la mesure de forme). Ces m: au ceptibles de muir nase biolog! traitement (mo! giques,..) ontribuent pour une part signifi DCO des eaux résiduaires (1 mo/l 1g DCO — teneur moyenne d'une pau résiduaire : 150 mg Bien que leifi cacit des dégraisseurs en entrée de 6s importante (de I ttc ordre 4c ssiduaires domes et ouvrage reste er +} excepté sill est prévu ine zone de contact reprise des flottants. scblage-dégraissage sssurées simultanément (ouvrage ement (ouvrages séparés po es collectivités). les toute: Recommandations techniques pratiques Io dessa vement. Las Sur k én Sur les petites tallatio} fonctionnant alter vitesse par instal tie a équattion lin our Eiffel hauieur d'eau au débit spuration), le fc vitaire du sable p. tallation d'une bonde ‘aura une pente et Lorsquil s‘agit d’un ouvrage com a bleur-dégraiss a photo 11), le desso ¢ salisé dar inférieure (Conique) du bassin. La p tre inférieure & 45°, Les sables seront récupérés aprés détassage par un dispositif de type (insufflation d’air) moins sujet au et plus i ompe (fonctionnement en continu dégraisseu par insufflation d’air diamétre < | mm) ap eux principaux performants. Les Photo 11 : Dessableur-dégraisseur combine (SATESE 37) critéres de mise en ceuvre sont rappel vitesse ascensionnelle limite 15mimh et temps de passage de Teau au débit de poi te = 10 minutes. La puissance spécifique absorbée ne devrait pas dépasser 30 W/m: pour les petits cuvrages et une quinzaine de Wim’ pour les plus grands. Les boftiers de ception des flottants situés en périphérie douvrage quront au moins les dimensions suivantes : 400x200 mm. La conduite d’eva uation (diamatre minimum 200mm) sera pei Les dégraissours statiques présentent un intérét limité : on parlera plutot de bac récu- pérateur de flottants. - Dans tous les cas, il est indispensable de pouvoir isoler le dégraisseur sans entrainer Tarrét de la station d’épuration {impossible pour des ouvrages combinés au. bassin daération) Dans les stations a boues actives en aéra- tion prolongée, le dégraisseur peut sans dommage étre transformé en zone de contact, (voir fiche 6) pour prévenir les risques de foi- sonnement préjudiciables au bon fonction: nement du décanteur secondaire, Dispositions facilitant l'exploitation Nécessité d'un point d’eau so sion & proximité des ouvrages. Lévacuation directe (quand c'est possible) des refus du dessableur sur deux lits de séchage drainés (I mi/tranche de 1000 habi- Figure § seption des sales. tants) donne généralement toute satistaction (fig. 5). ~ Les refus du dégraisseur sont générateurs de contraintes lies & la qualité et aux quan tilés de produits ct évacuer. Pour une reprise par camion, limportance des volumes & transporter a une incidence directe sur le dentrotion de la station, IL importe donc de réduire au minimum le volume des flotiants récupérés, cela va de pair avec une augmentation de leur concen tration qui peut étre en partie obtenue en fractionnant le temps de fonctionnement du racleur de surlace (mise en place d'une minuterie) Pour une mise en décharge, l'exploitant se heurte de plus en plus i la difficulté de four nir un produit dont la siccité cutorise cott. forme d'évacuation. Un palliatif est proposé en réaliscmt un mélange des refus du dessa: bleur avec les flottants récupérés dans le dégraisseur, Lo produit final est alors plus concentré et son acceptation par la décharge s'en trouve facilitée. - Llutilisation dadditifs biologiques spécl- fiques de la dégradation des graisses & pour objectif final la réduction du volume de refus. Quelques effets positifs ont été constatés cu niveau des béches de stockage des graisses (diminution du volume de graisse). L'emploi dladditifs demoure copendant enéroux pour les petites installations (apport régulier de produit.) 15 Fiche 4 Dispositifs de mesures En entrée en station Liamélioration du, fonctionnement des sta- tions nécessite I'acquisition de données fiables relatives aux conditions dalimenta- tion, Ces données concement principale- ment les debits et les concentrations des eaux résiduaires. Pour les petites installations, cos mesures en entrée sont la plupart du temps réalisées par los SATESE, Mesures de débits la non-conservation des débits sur des ins- tallations & long temps de passage (ex. Lagunage naturel) implique d'effectuer des mesures en entrée, - la présence d'un déversoir dorage on réseau unitaire rend obligatoire la mesure de debit en entrée (nécessité dajusier écr tage des débits en fonction des potentialités de la station) Disposition pratique Les mesures de débit sont assujetties & un certain nombre de contraintes pratiques diffi ciles a mattriser (régime laminaire, mise en charge du canal pour certains seulls...). Dans ce domaine il convient donc de rechercher le point denirée qui permet de réduize les contraintes (seuil aprés un dégraisseur, déversoir & contraction pouvemt étre facile. ment installé dans un dessableur longitud! nal.) Répartiteur des débits De nombreuses stations sont équipées de bassins alimentés en paralléle ; le probleme de la répartition des débits entre les i Tenis ouvrages se pose alors avec aculté. Pour les petites installations, un systéme simple et satisiaisant peut étre conseillé (fig. 6): ouvrage cylindro-conique ou rectan- gulaire, alimenté par le fond et muni d'un dispositif permettant la dissipation d’énergie. Les retours de boue recirculée peuvent &tre lirectement dans chaque bassin (une pompefbassin) ou a Tamont du répartteur recirculation commune) Dans les cas oit une extension est envisagée, iLy a lieu de favoriser lalimentation en sér: des bassins (le plus petit en position 1) dans la mesure o¥ les polentialités de Yaérateur du premier bassin le permetient. Cette dispo- sition évite donc le répartiteur et peut contri- buer partiellement é mattriser un foisonne- ment des boues. Pour donner plus de souplesse d’exploitation préserver la fiabilité du fonctionnement, il est nécessaire de prévoir toules possibilités pour lalimentation en eaux us sulation des boues (circuits alimenta. tion en série ou en paralléle). Prélévements d’eaux brutes Une bonne connaissance des caractéris- tiques des eaux résiduaires brutes admises en traitement dépend de Ja qualité des prélé- vements réalisés, Outre le type de matériel, le point de mesure a également une impor- tance. Bien souvent, il est difficile pow nismes chargés de ces mesures dopérer dans de bonnes conditions car cet aspect pratique n’est pas pris en compte lors de Velaboration du projet. Par exemple, les mesures réalisées dans les baches de releve- ment sont pariois biaisées par différents (surnageant retour en téte épaississeur, cefevlenent HW ae dese jure 6 : Répartition de débit. retours, déshydratation...) qui modifient les caractéristiques des eaux brutes. Pour éviter ces problémes, il serait done sou- haitable d’aménager un regard d'accés au collectour et mont immeédiat de toute bache de relevement. En sortie de station - La mise en place d'un canal de mesure cor- rectement adapté aux débits traversiers est indispensable. ll convient de ne pas oublier nstaller une lame de tranquillisation & ‘amont du déversoir le plus souvent triangu- aire et amovible (photo 12). Lorsque le canal est situé au niveau du sol, est souhaitable de matérialiser sa présence par une chaine, pour éviter tout accident. En zone inondable, la conduite d’vacuc: tion des eaux traitées doit & ipée d'un clapet anti-reteur 16 - Dans le cas des boues activées, il est conseillé de mettre en place des canaux de mesures de debit des boues recirculées. Photo 12: Canal de mesure de débit en sortie (SATESE 37) 17 Fiche 5 Bassins d’aération Dispositions générales Les bassins d’aération (photo 19) sont par definition les reacteurs biologiques dans les- quels seffectue Ia transformation de la matiére organique par les microorganismes aérobies, lls constituent un élément fonda: mental de la filire definie sous le terme de boues activées. Dans le domaine des petites stations d’épuration, la technique des boues activées en aération prolongée est la plus répandue. Elle est caractérisée par les para ‘tres suivants Charge _ Pollution journaligre DBO massique ""Biomasse présente < 011 kg DBO/kg MVS§ Charge __ Pollution journaliére DBO volumique Volume du bassin d’aération <0,35 ka DBOlmj Concentration en biomasse dans le bassin Charge volumique < 35gi (MVS) Charge massique Photo 13: Bassin d'aération (ARPE-PACA) La fourniture de Voxygene nécessaire aux Jicroorganismes et la puissance a mettre en ceuvre pour éviter les dépéts en fond de bas: sin sont déterminantes. L’adéquation du couple aérateur-bassin daération reste essenticlle comme en témoigne le tableau (page suivante). lest de plus rappelé que les temps de fone: tionnement des aérateurs varient selon le niveau de traitement recherché et selon le type daérateur - pour I'élimination des composés carbonés Je temps de fonctionnement optimal est com- pris entre 16h et 18 hij ¢ la charge nominale (cas des turbines et des brosses) - pour 'élimination des composés azotés, le temps de fonctionnement ne doit pas dépas- ser 14 hy pour les brosses et les turbines (des periodes d'arrét de 2.h maximum sont néces- saires pour dénitrifier) - dans le cas de diffuseurs fines bulles en céramique ou équivalent, on installera deux surpresseurs dont un a deux vitesses, le sur- presseur fonctionnera en continu pour éviter fout risque de colmatage. A noter que les nouvedux diffussurs (matériaux souples per- forés) autorisent des périodes d’arrét des sur presseurs et sont donc mieux adaptés pour réaliser correctement I’élimination de l'azote. Toutes les nourrices d'air sont & écruiper de clapets anti-retou Pulsonce | Proton Type spécifique mari Observations minimale Tustin, 30 Wim’ pees (44) | pos an Sh=2am | pratoeen ‘esses 25 KM) | Bassin Gece S35 peu poor Bosses 25Wim—n=22m lecteur 8 inalimméat | dia bros tte onpé- ‘iar our ot seria vtesse Sueourart, Insut- 128 «3.5m —_—_rocommandd en filon 16m regions res bie) | La tendance actuelle est & la séparation des fonctions aération-brassage —_(agitateurs grandes pales) pour optimiser \'élimination de Iazote. Les puissances des agitateurs sont variables selon la géomeétrie des bassins @ Win’ minimum pour une forme annulaire & 15 Whn' pour des formes rectangulaires de grande longueur (DUCHENE, 1989). ‘Afin de favoriser le mélange des eaux usées et des boues, il est conseillé de mettre en place une cloison siphoide & 'entrée du bas. sin, on limite ainsi par la méme ocoasion les risques de court-circuit hydraulique. Lévacuation de la liqueur mixte doit étre dussi éloignée que possible de l'arrivée des effluents et du retour des boues recirculées (proches l'un de autre). Il est recommandé de placer une cloison siphoide & lamont de la lame déversante et de minimiser l'effet des chutes d'eau & Yaval pour éviler Introduction d’air dans la on bassin aération/décar teur (lame déversante munie d'un large chantrein magonné). Le diamétre de la conduite de liaison ne doit jamais étre inié- rieur & 150 mm (vitesse de ordre de 1 mis. & respecter dans la conduite), Recommandations pratiques et dis- positions facilitant l’exploitation Les aérateurs étant une piéee maftresse du fonctionnement des stations, achat par une structure départementale’ de systémes diaération de secours assurerait la perennite du fonctionnement et une rationalisation des investissements. Turbines Los turbines ouvertes sont préférables aux turbines fermées (colmatage toujours pos- sible) La hauteur de revanche du bassin doit étre suffisante (h = $0 cm) et le mur extérieur muni d'un acrotére (retour incliné ou, horizontal vers lintérieur du bassin) (photo 14). Le démarrage variation de fréquences est recommande. - Les poteaux de soutien des passerelles ne doivent pas éire situés trop prés des turbines, la gotbe ne doit pas étre brisée par les poteaux, Le fonctionnement des turbines sera de pré- ference assuré par une horloge de 24 heures, a plots de 10 minutes pouvant étre completée par des horloges horaires permettant la diffé Tenciation des réglages jour-nuit. - La présence de jupes est un facteur favo: rable au développement de mousses biolo- giques stables en surface des basins, + Un réductour en secours est souhaital (petites installations). Les motoréducteurs sont ct positionner & Yextériour du bassin et doivent étre acces sibles pour les commodités d'entretien (vidange....) 2 asain Photo 14: Mur extérieur du bassin : revanche + acrotére (SATESE 37) 18 Le fonctionnement des brosses sera asservi @ une horloge de 24h munie de plots de 10 minutes. ~ Les pannes de brosse entratnent génér ment des interventions lourdes (démontage, remontage): prévoir Taccessibilité aux engins de levage. Insufflation d’air Les tampes immergées portant des diff seurs fines bulles seront impérativement iso lables ot romontables, Il est utile de disposer de surpressours double vitesse (souplesse de fonctionne- ment). Lisolation phonique et la ventilation du local abritant les surpressours sont ct réaliser correctement. Lorsque plusieurs bassins sont en service, i convient de mettre en place un surpresseur par bassin, les circuits dair pouvant étre interchangés (systéme de vannage adapis) Un surpresseur de secours est souhaitable méme pour les petites installations. Sur les dispositifs d'insufflation dir, le contréle du colmaiage des rampes peut étre facilement effectué par mesure de la pression sur les conduites d’amenée. Dans I'hypothése ott ces contrdles sont périodiques, un piquage simple sur la conduile permettra & lexploi- tant de vérilier Ia pression en quelques minutes avec un manométre démontable. Le contréle des débits diair a l'aide de dia- phragmes est également préconise. Entretien, hygiéne et sécurité - La vidange des motoréductours est souvent délicate, cette opération pratiquée réguliére- ment conditionne la durée de vie des appa- reillages. Il importe que Taccés au bouchon vidangeur soit simple pour permettre dans de bonnes conditions, la vérification du niveau d/huile par jaugeage et la récupéra: tion des huiles usagées, - Lat circulation sur les passerelles d’accds ux aérateurs ne doit pas étre entravée par des obstacles divers (conduites,..). La passe: relle sera suffisamment large pour que lon puisse passer facilement autour des motoré- ducteurs. Le revétement de sol sera rugueux ot la passerelle équipée de plinthes. - Des boutons diarrét d'urgence (fiche 3) sont a installer proximite de tous les céroteurs Un filin de sécurité est indispensable & Yamont immédiat d'une brosse (d = 2m). Pour une sécurité accrue, le filin peut faire oflice de coupe-cire + Les ouvrages situés au ras du sol sont & entourer de garde-corps. - Liaccés aux basins situés cu-dessus du sol sera de préférence assuré par un escalier avec une rambarde de protection (preferable écune échelle avec crinoline). 19 Fiche 6 Ouvrages annexes au bassin d’aération Zones de contact Les boues activées en aération prolongée délivrent normalement une excellente quali- té d'eau épurée. Cependant ces techniques sont sujettes & des défaillances qui limitent Ia fiabilité des performances épurcttoires. Le foi- sonnement des boues, conséquence du développement de microorganismes fila- menteux, affecte négativement la décantabi- Iité des Boues et par conséquent les potentia- ites hydrauliques de la station. En France, prés d'une station & boues activées sur quatre est atteinte de fagon chronique ou transitoire par ce phénomene qui provoque des peries de boues dans 77 % des cas, Pour faire face & ce type de probléme dont lorigi- ne est souvent & rapprocher de carences nutritionnelles au niveau du microenviron- nement, i] est recommandé d’aménager une zone de contact dont l'efficacité a €16 démon- trée sur le terrain. Cet aménagement est de nature & optimiser et & fiabiliser le fonctionnement des petites stations d’épuration @ boues activées en ération prolongée (PUJOL et CANLER, 1990), Principe (fig. 7) La technique consiste & créer une zone & forte concentration en substrat soluble assi- milable qui stimule les vitesses de capture et les capacités de stockage du substrat des germes floculants. Ces derniers ont alots un taux de croissance supérieur aux microorga- nismes filamenteux ce qui permet aux germes du floc d’étre dominants, Au niveau de la station, cela nécessite la mise on osuvre d'un bassin de faible capaci- té situé & lamont immédiat du bassin d'aéra- tion, dans lequel on réalise un mélange déterminé de boue recirculée et d'eau usée. Dimensionnement et fonctionnement - Temps de contact en pointe de Yordre de 10 minutes (1) - Volume de la zone de contact (Vz) Vie = TIQe + Qs) 60 avec Qe: Débit d'eau résiduaire pendant les heures les plus concentrées (en m’/h). (Qg : Debit de boue recirculée en (m'/h). ~ Charge appliquée dans Ia zone: 100mg DCO assimilable/g de MS (valeur indicative pour des petites installations ne devant pas faire face & de fortes variations qualitatives, ou quantitatives de la charge & traiter). - Nécessité d'un brassage continu de la zone. ————— oe , Figure 7 : Schémas de zones de contact. - Un systéme de récupération des flottants est souhaitable. Recommandations pratiques - Il est important de vérifier péricdiquement les conditions de fonetionnement, notamment le débit de boues recirculées, cela implique la mise en place d'un dispositif de mesure approprié. En cas de relévement, la recirculation des boues doit étre asservie au fonctionnement des pompes (ou vis). La nuit (charge polluan- te proche de 2ér0), la recirculation vers Ja zone de contact peut étre arrétée, Zones anoxiques Léélimination des composés azotés (de plus en plus exigée) dans une station d’épuration par boues activées en aération prolongée implique que les phases de nitrification ot dénitrification soient conduites dans de bonnes conditions. Bien qu’antagonistes, ces 20 conditions sont soit réunies simultanément dans le bassin daération proprement dit (moyennant des réglages appropriés), soit séparées, Dans ce dernier cas, la phase de nitrification est réalisée dans le bassin daération, quant « la phase de dénitrifica: tion elle peut etre accélérée et intensifi6e dans une zone anoxique. Principe (tig.8) La zone anoxique est installée @ !amont immeédiat du bassin d'aération. Les boues recirculées et la liqueur mixte concentrée en nitrates sont ramenées en entrée de la zone anoxique. La présence de substrat carboné véhiculé par Vea résiduaire active la déni tification assurée par les bactéries hétéro- trophes présentes dans les boues. bute tame potteaiooer po Mea nealation Wvalaton dad Figure 8 : Schémas d'une zone anoxique. Dimensionnement et fonctionnement Temps de passage : | & 2 houres (calculé a partir des débits cumulés transitant dans la zone). - Volume de la zone anoxique représentant environ 7 fois le debit moyen d'eau usée. Il est important que les agitateurs puissent étre orientables dans les plans horizontaux et verticcrux. La puissance de ces agitateurs est fonction de la forme du bassin. En régle générale, on retiendra: 10 Wim' avec un fonc- tionnement continu du brasseur, 15 W/m’ si le fonctionnement est syncopé (50 % du temps). = 11 est préconisé diutlliser un minimum de deux pompes pour le circulation de la liqueur mixte (concentrée en nitrates). Chaque Pompe est G dimensionner sur la base de deux fois le débit moyen horaire d’entrée. Recommandations pratiques Le bon fonctionnement de la: zone anoxique est notamment dépendant de la maittrise des debits qu'il convient de vérifier périodique- ment. Cela pose parfois un probléme pour le débit des boues: les mesures par empote- ments sont possibles si les débits sont infé- rieurs ¢ 40 m’/h et si lembout des conduites plongeant dans le bassin peut étre facile- ment démonté (brides). Une autre possibilité consiste & isoler hydrauliquement la zone anoxigue pour faire la mesure (nécessité d'une vanne de fond entre anoxie et aéra. tion), En dernier ressort, il sera fait appel é la mesure de débit sur conduite en place qui doit étre en charge et de longueur suffisante @a3m binéaire) Ouvrage dégazage Placé & Vaval du bassin d'aérattion, il facilite Yelimination des bulles d’air présentes dans la liqueur en transit vers le décanteur secon- daire. On limite ainsi les bouchons d'air générateurs d'é-coups hydrauliques préjuci- Giables cu bon fonctionnement du décanteur. Cot ouvrage (photo 15) est de préférence accolé au bassin d'aération, dimensionné sur la base de 1m/\0Weqhab. et 2,5 m/5000 eq.hab. Dest prudent de léquiper d'un dispositif d'évacuation gravitaire des floticnts et d'une béche, L'évacuation et la destination de ces refus posent des problémes similaires & celui des refus du dégraisseur (voir Fiche 3). Il est possible de les évacuer vers le stockage des boues par I'intermédiaire d'une pompe péri- staltique ou volumétrique, la reprise des relus s'etfectuant en fond de béche. En cas de problémes biologiques se tradui- sant par une abondance de mousses en sur: face des bassins, les interventions du prépo- 86 sur ce poste pourront étre fréquentes voire quotidiennes (évacuation des mousses stoc- kées), Les solutions pour limiter la proliféra- tion de ces mousses biclogiques font appel (en état actuel des connaissances) ¢t la zone de contact ou tla chlorattion des mousses. Photo 15 : Quvrage de dégazage (SATESE 41) 21 Fiche 7 Les décanteurs secondaires Dispositions générales Dans une station d'épuration le décanteur secondaire (fig.8, photo 16) est fouvrage fon damental qui assure la séparation gravitaire de la boue et de l'eau épurée rejetée dan: milieu récepteur Figure 9 : Schéma type d'une décanteur secondaire, Photo 16: Décantour secondaire (SATESE 41) Le bon fonctionnement de cet ouvrage implique le respect des ragles de conception, une gestion rationnelle de la production de boue ainsi que la mattrise de sa décantabilite Surface de louvrage Les ouvrages de forme cylindrique sont pré. conisés. Le dimensionnement de leur surface ost fonction de la charge hydraulique limite admissible (ou vitesse ascensionnelle) qui elle-méme dépend des caractéristiques de la boue (fig.10) (d’aprés CTGREF, 1979). Va =Q = vitesse ascensionnelle (en tn’/n?.h) Ss Q: dabit max horaire « 'entrée de la station S: surlace utile (partie cylindrique) * Ve =I, x C; = Volume corrigé I, = Indice de boue (en ml/g) G, = Teneur en MES & lentrée du décanteur (en gi). Figure 10 ; Relation vitesse ascensionnelle — nature de la boue. En régle générale, il est recommandé de retenit une vitesse ascensionnelle de 0,6mi/mh pour dimensionner les décan tours de petites collectivités (boues activees en aération prolongée). Cette valeur corres~ pond 4 une boue de qualité moyenne (I = 150 ml/g) dont la concentration est égale a 5 g/l. I va de soi que tout dépassement de ces chifires sur une durée prolongée (fonction du temps de remplissage du décanteur) se tra- duira par des pertes de boue méme si le débit nominal d'entrée n'est pas dépassé. Liexemple ci-aprés illustre effet d'un ecroissement de la concentration en boue dans le bassin d’aération sur le débit admis. sible, pour une station de 1000 eq-hab. * sous la goulotte, si elle est intérieure [Station 1000 eq hab. ‘pomp reverent win 5m) » 151A, | oe | oth |S | Statist | sans pe] Bee leant? fae |e | aoe fees]? |e || Ba Un accroissement de 3 g/l dans le bassin d‘aération (& indice constant) entraine une diminution du débit admissible de 50% dans le décanteur (Situation 1 & 2). Lorsque Yindice augmente de 30%, le debit admis- sible sur le décanteur diminue d’environ 30 % (Situation 1 & 3). rages cylindrique: de fond sont a preserire pot dea x la périphérie ne & 2m. Toute surpro- eur secondai Pas toujours quer de reco jations sur les ouv: iques (ou tronconiques) réservés a c de station. Recommandations relatives aux équipements ur objet de dissiper au irulique « Tentrée du turbulences équipement a jeux léne décanteur (photo 17). hoto 17: Jupe de rép Dans cette optique il est souhaitable di * dimensionner le clifford sur la base d’ur vilesse de passage < 4 2,5 cm/s., calculée sur ia base des débits cumulés (entrée + recircu: lation). Bemple TOODeqhab | 8000 oy ad entrée 20min (oie) | 100 myn (ponte) | oreo. 2am s00m3in Ototal 10m 200m3in citi’ 075m 2am odécanteu 85m 45,5m 22 ililé du débouché du clit ‘immersion du clif de la proto: ler & horizon rd dans le d ner ite damenée des plus prés de la surface libre du clif: afin de faciliter 'écouler Doues préférence @ lexiérieur du et protégée par une cloison iaiblement immergée (h = 1S cm), pout facile n de ba flottants) et d'un e fond (concentration des le centre de louvrage). ration des flct n place de large x) dk usquet Ia prer n du raclour de fond (photo de ar Jt passe te » radier tans diffi @ entra! chemin de d'une attention par .»). La roue d’entraineme: int démontable, il est souhait d'impla; e résista le chem pulement F jemes de gel et une petite lame de pro- Liensemble pont racleur doit étre bouton d‘arrat d’urgence (voir fiche 3) Dans les petites stations, pour des diamétres douvrage inférieurs a 6m, des racleurs & entrainement central peuvent étre préconi: sés, La récupération des flotiants s‘effectue alors sec, par l'intermédiaire d'une lame radiale en caoutchouc et d'une goulotte de récupération placée sur un rayon du bassin {photo 19). Photo 19: Trémie radiale c flottants (SAT! récupération 7) Destination des flottants du décanteur Tout systéme visant & ramener en iéte di traitement les flottants récupérés n'est pas souhaitable (aggravation des problemes bio: logiques), Lievacuation de ces produits est en général source de difficuliés pour Yexploitant. Il y a lieu d’éviter leur contact avec l'eau pour que Jes volumes & exiraire soient minimisés. De plus, pour réduire les interventions exté- rieures générant des coats supplémentaires (vidangour), il est utile de prévoir des circuits permettant incorporation de ces produits soit dans la béiche de stockage des flottants du dégazage, soit directement dans le silo & boues (et non lepaississour) Le poste de recirculation (fig.11) Situé & proximité du décanteur, le poste com: une fosse alimentée par les boues décan- tées. Les risques de colmatage de la conduite (alimentation étant élevés, son diamétre sera tel que la vitesse de passage ne soit pas férioure a Im/s., co qui interdit les conduites inférieures & 150 mr de diamétre ; des équipements (vis ou pompe) permettant de diriger les boues vers les bassins corres- pondant é. leur destination (bassin d’aération notamment) Dispositits de recirculation Dans tous les cas, un dispositif de secours simpose. Bien que peu utilisées en raison de leur codi, lea vis d’Archiméde stavérent étre 23 Je moyen le plus adap'é pour recirculer des boues. Elles présentent lavantage de deli vrer des débits « constants », modifiables par simple changement de poulie; de plus elles sont « imbouchables » En cas dlutilisation de pompes, on choisira plulét des popes & débit variable asservies @ un automate pour sadapter aux variations da dgbit entrée (cas de relevement, voir iche 2) do réduire les risques de bouchage. ily @ lieu de minimiser le nombre de coudes (ainsi que Ia longueur de la conduite de refoulement vers le bassin d'cération) Pour des destinations autres que la recircula- tion classique (vers le bassin daération), il est recommandé de mettre en place des dis. positifs spécifiques de refoulement (cas de zones de contact, extraction de boues vers épaississeur...). Fonctionnement, entretien, sécurité Le débit de boue recirculé est tributaire du debit journalier arrivant sur la station. En ragle générale le volume recirculé ne dépas. sera pas deux fois le volume d’eaux usées ¢ ‘raiter. Pour le dimensionnement, on retien: dra que le débit des dispositifs de recircula- tion sera égal cu débit nominal de pointe horaire de Ic station I convient de rechercher dans la mesure du possible un fonctionnement continu de la recirculation. Cette pratique accrott cepen- dant les risques de bouchage sur une pompe : il faut alors ménager de brefs temps d'arrét ————— Figure 11: Poste de recirculation des boues. ou prévoir une alternance dans le fonction- nement des pompes. Alin d’éviter le fonctionnement de la pompe en cas de non- alimentation du poste (bou- chage ou isolement accidentel du poste), un contacteur d'arrét du pompage (niveau tres bas) est & installer. Une exploitation correcte implique de facili- ter Taceés au poste de tecirculation. Les interventions nécessitent souvent une vidange de la béche, ce qui rend obligatoi- re Installation d'une vanne d’isolement sur la conduite d’amenée des boues. Une pente de fond sera également bienvenue. IL importe qu'une potence (éventuellement mobile) équipée d'un treuil de levage soit installée pour manceuvrer et remonter les organes de pompage en toute sécurité (voir fiche 2) 25 Fiche 8 Filiére traitement des boues La station d'épuration produit en permanen- ce des boues dont l'excés doit étre évacué & intervalles réguliers pour garantir un bon fonctionnement du systéme. Ces boues, prin- cipalement constituées d’eau (> 97%, le plus souvent) représentent des volumes impor- tants que la filiére de traitement des boues va sfattacher é réduire autant que faire se peut, afin dabaisser les conts d’évacuation de ces sous-produits de lépuration. Extraction réguliére des boues Une gestion rationnelle de la production de boue dans la station reste une condition nécessaire de la qualité de !épuration. Le role du personnel exploitant apparait er cet égard fondamental. La production de boue est directement liée ¢ le quantite de pollution retenue, il s'en suit une augmentation de la biomasse dans le aystéme, ce qui induit un accroissement des concentrations en MES. Les extractions de Boues réalisées & partir du circuit de recircu- lation ont pour objet de maintenir & un niveau aussi stable que possible Ia concen- tration en MES dons Tinstallation. Elles doi- vent done étre réguliéres et peu importantes. Dans le cas coniraire, des incidences néfastes sont é attendre: diminution des potentialités hydrauliques du décanteur, risques de problémes biologiques, modifica tion des parametres tels que charge mas- sique, réglages d'aération.... Ladémarche Dans la pratique, & chaque purge de boue, la: concentration en MES du bassin d'aéra- tion ne doit pas diminuer de plus de | g/l. Pour les stations sous-chargées devant élimi- ner T'azote, chaque extraction correspondra écune diminution de la concentration dans le bassin d'aération égale & Kx I g/l K étant le rapport charge requelcharge nominale). Ceci conduit naturellement & une fréquence de purge constante quelle que soit la charge. regue. Recommandations techniques ~ En cas dextraction vers un épaississeur, il est conseillé d'utilisor un dispositif spécilique pour évacuer les boues (HMT plus importan- te que pour la recirculation). - Test recommandé de ne pas installer de clapet anti- retour sur la conduite d'extrac- tion et méme de prévoir une purge en point bas de la canalisation pour pouvoir mettre hors gel le dispositif d’extraction. - Il est souhsitable d’automatiser les extrac- tions, par exemple en asservissant les com- mandes & une horloge de 24h double piste : une piste détermine l'arrét de la recirculation tandis que Iautre, couplée & une temporisa- tion, assure un syncopage des temps d’extrac- tion, - Une période d'arrét limitée de la recircula- tion peut précéder Yextraction des boues, cela permet d'accrottre la concentration des boues soutirées. Toutefois, il convient d'étre particuliérement attentif aux risques de pertes de boues pendant cette phase (pério- de pluvieuse notamment). Epaississement Il sagit d'une étape intermédiaire dans la diminution du volume de boues produites par la station, Cette étape est obligatolre quelle que soit la destination finale des Boues, elle est réalis6e dans des épaissis- seurs. Elle ne doit pas étre confondue avec le siockage des boues sur une longue période (silo) en vue de leur épandage ulterieur. Deux raisons essentielles militent en faveur de temps de passage réduits des boues en phase d'épaississement un séjour prolongé des boues secondaires induit rapidement des phénomenes de fer- mentation, les sumagean's d'épaississeurs qui retournent en téte du traitement sont alors souvent responsables de problémes biologiques (foisonnement, mousses). - Soules les boues biologiques « fraiches » se prétent bien & une déshydratation ultérieure (mécanique ou gravitaire). Epdississeurs gravitaires - Les épaississeurs statiques, de forme cylin- dro-coniques, sont vivement recommandés (photo 20). Le temps de séjour des boues dans ce type d’ouvrage ne doit pas exceder 24 heures (raisons évoquées précédemment. Tis doivent étre équipés de trop-plein et d'un dispositif ér niveau variable (importance d'un point trés bas) d’évacuation du surnageant (a faible debit) (Fig. 12). Apres chaque bachée _(extraction-épaississement-evacua- tion du surnageant puis des boues épaissies), Yépaississeur est & vidanger entiérement. Des contacteurs haut et bas (« commande différente) sont conseillés pour éviter des débordements ou un fonctionnement & sec de la pompe de reprise des boues. La concentration des boues épaissies dépend de celle des boues admises dans Photo factour n.aération Youvrage, habituellement le aceroissement de conc Yordre de 3 prolongée utilisés essentiell plus importantes, Valimentation peut étre continu .abituellement dim 6s sur ler base de 25 kg M pour des boues biologiques second 1 sur les concentrations est de lordre de 5 Par rapport aux épaississeurs statiques. Epaississement par égouttage Cette technique permet d des boues des boues Dues. Le filtrat reste d'excellenie Ces dispositifs d’égouttage traitent de 3 & Smh, ent peu de surveillance et semblent prometteurs malgré leur surcoat en Investissement, Il importe toutefois de souligner qu'un condi- tionnement préalable de la boue est indis pensable pour faciliter son égouttage ulté Hier, De plus, cat équip gel doit étre abrité dans un local, Traitement des boues La destination finale des boues détermine le type de traitement qu'elle devra subir 26 ren ce is 0 pa Sse os toes ure 12 : Dispositif d'évacuation du surnageant. soit les boues seront évacuées sous liquide en vue d’épandage sur terres ax coles, soit leur utilisation sous forme solide impo sera une déshydratation préalable. Filiare liquide vre passe par la construction Ces ages de stockage des houes. ouvrages, silos ou lagunes, doivent mettre une gutonomie de stockage de 3 Smois selon les conditions locales (climatt culture...), Le volume de ces bassins n’excé- dera pas 500 m’ A noter que les surnageants des silos de stockage (concentrés et septiques) seront dams la mesure du possible épandus plutot que renvoyés en téte d'un traitement biolo- gique (foisonnement, moussage....). En géné: ral, on ne constate pas de surnageant si ‘@paississeur est correctement géré, Ces ouvrages seront impérativement brassés (homogénéisation du produit final) et doivent pouvoir étre vidangeables. Une plate-forme de travail positionnée au-dessus du plan d'eau, a la verticale de lagitateur est indis. pensable pour faciliter !opération de soutira- ge des boues. lest nécessaire d’aménager une voirie lour de pour l'accés des engins cu poste de prise des boues (photo 21). Pour plus de détails, le lecteur pourre se reporter au document SATESE/CEMAGREF teaitant de la gestion ds flux de boues dans les st

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