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donc en échangeant les lettres
‘not p on peut éctre légalté démontrée au point précédent: u,, =u, xq?
et en divisant chaque membre par g?~” (qui est #0 car q #0 ) on obtient
1
In + Cesare ug”? *) et Iégalité souhai-
jy (buisque
the est ais! démontée
@D'une année sur l'autre la population est mubtipliée par
(+2 }{-4) 0,99 ; autrement dit, pour tout meN on peut
100 100
éctire Up. =0,99%u, ce qui prouve que la suite (u,) est géométrique de
raison 0,99.
Conformément & l'étude faite a la séquence 1, portant sur les limites des suites
gbométriques, nous commencons par repérer que la suite (u,) est de raison
strictement positive et de premier terme strictement positif. Comme sa raison
9=0,99 vérifie 01.
Séquence 4-mao1 A BH
2Cu eee@ 4 encore on montre que la suite(u,,) est géométrique. Sa raison est
q=1.09%0,89=0,9701<1,
Remarque
‘Nous avons rencontré l'ensemble 'N qui est celui des entiers naturels ; on retient
que N={051;2;3;4;5;..;1273..f
Dans laste, nous aurons aussi besoin de ensemble des entiers relatifs 2 quton
obtient en ajoutant aux nombres de ensemble N, leurs nombres opposés.
On retiendra que :
z={.;=451;
4;
1505132535 .54515.}
‘Nous utiliserons aussi l'ensemble des nombres réels 1 ; on retiendra que cet en-
semble contient tous les nombres connus en classe de terminales ES.
Asavoir
Lorsque (u,,) est une suite géométrique de raison g, pour tous entiers 7 et
PiUp =U xq"?
Pour démontrer qu'une suite (u,} est géométrique, on peut commencer par
Yat
alculer 22.
Uy
Ell Quelques fonctions particuliéres
==
Nom
41. Fonctions usuelles
fx) Ensemble de définition Sens de variations
Cané flea Dp=R Décroissante sur }~2e; 0)
Groissante sur [0; +22]
Cube Croissante sur
Racine carée Croissante sur [0; +221
verse Décroissante sur |=; Of
Décroissante sur JO ; + 22f
IMIR NH sequence 4 raao1
‘oer acengunanteneExercice
» Solution
2. Fonctions polynémes du second degré
» Elles sont définies sur R par g(x)=ax?-+bx+c ov a,b,c sont trois réels et
240 (carsinon, g(x)=bx+c, Cest-i-dire que g serait une fonction affine).
> La courbe C, de gest une parabole dont on calcule abscisse a du sommet
en résolvant g’(x)=0 (car au sommet la tangente 4 la courbe Cy est hori-
zontale donc son coefficient directeur est égal 40).
»Si a0 alors g est décroissante sur J~=>; a] et croissante sur Jor; +L
(« bol tourné vers le haut »).
»Si a0 alors g est croissante sur |~oo; ez] et décroissante sur Jor :+0ol
{« bol tourné vers le bas »).
Déterminer les variations de la fonction fdéfinie sur IR parf(x)=
est une fonction polyname du second degré ol: (avec les notations ci-dessus)
6=3; c=,
Uabscisse or du sommet dela courbe C; est solution del’équation f'(x)=0. On
calcule #'(x)=-2x+3 puis on résout f'(x)=0 <> -2x+3=0 < x=2
done @=15.
Conclusion: F est croissante sur]—=>; 1,5] et décroissante sur[1,5; +. Elle
atteint son maximum en x=1,5 et ce maximum est égal af(1,5)=—2,75 (cest
lordonnée du sommet de la parabole).
Dérivation
41. Nombre dérivé ; interprétation graphique
Définition 1
Soit fune fonction définie sur un intervalle /. Soit a€/. Si le taux de varia-
tion de fentre aet a+h a une limite finie lorsque h tend vers 2éro, on dit
que f est dérivable en a, Cette limite est alors appelée nombre dérivé
de fena.
Elle est notée/’(a).
fla+h)-fa)
f'(a)= lit
Oe F
Séquence 4-mao1 Fi
2Cu eeeInterprétation graphique
{a bien connaitre)
1 (unite
abscisses)
Si f est dérivable en a, la courbe €,
admet une tangente T non paralléle
@ l'axe des ordonnées au point d’abs-
cisse 2 et le coefficient directeur de
cette droite est f(a):
Ne pas confondie fla) et #2).
» fla) est ordonnée du point de,
drabscisse a
» F(a) estle coeffient directeur de
latangente 8 € au point dabscise a
Propriété
‘Soit fune fonction dérivable en un réel a.
la tangente 2 €, au point d'abscisse a a pour équation:
y=f(a)(x—a)+f(a)
Remarque
On voit sur cette équation deux renseignements caractérsant la tangente T (qui
est une droite!)
© F a pour cocticient directeur F(a).
En effet, aprés développement du terme f’(a)(x—a) , le coefficient du terme en x
estbien F(a).
@T passe par Ala; F(a))
En effet, si on remplace x par a dans cette équation, on obtient:
y=!(alla—a)+fa)=0+Mla)= fla).
[ITEM BBE) sequence 4 - macs
eracnmenniienExercice
» Solution
2. Fonction dérivée ; formulaire
A savoir
esd Ded Intervall
f(x)=c (cestune constante) | f(x)=0
flx)=me+p | Fei=m
fx)=e | flxy=ax
f=? f(x)=3
f(x)=x" , me N-(0} Fixjen" 4
f=
fa)=ve We
1 ol
== (x)= —
fxy=t Ws
Déterminer une équation de la tangente & la courbe représentant la fonction
«-carré » au point d'abscisse 1. En déduire une valeur approchée de 1,007
Ic, fest la fonction est définie sur 'intervalle |= par: f(x)= x7 et a=1.
la tangente a , au point d'abscisse a=1 a donc pour équation:
y=F (x40).
Nous avons donc besoin de calculer f(t) et F(). On calcule F(x).
On sait que f’(x)=2x donc f(1)=2x1=2. Comme f(1)=1' =1, la tangente
Ten question a donc pour équation : y=2(x—1)+1 clest-a-dire y=2x—1.
Ceci signifie qu’au voisinage du point de % , d'abscisse 1,€, et T sont presque
confondues. Dit autrement, lorsque x est proche de 1, f(x)=2x—1 (est ce
qu'on appelle 'approximation affine de fau voisinage de 1).
Séquence 4-miao1 FJ
2Cu eeePuisque x=1,001 est proche de 1 on peut en déduire que f (1,001) ~2x1,001-1;
autrement dit: 1,007 ~ 1,002.
Remarque
Dans exemple précédent, an peut comparer avec la valeur exacte de 1,001" qui
est 1,002 001. On fait donc une erreur de 0,000 001 (c'est-adire de 10° seu-
foment !) en remplagant x* par 2x—1 pour x=1,001. Cette approximation est
d'autant meilleure que x est proche de 1.
3. Dérivation et opérations sur les fonctions
Soit wet v deux fonctions définies et dérivables sur un méme intervalle /. Leurs
dérivées sont u’ et v’
Ut
uty
ku ot keR,
uw (uv)'=u'v+uv?
ge Wya2uut
3 Wy=3u-u"
u ot neN—{0}
1
zest une fonction ne s'annulant pas sur /)
u “on ne «'
& (vest une fonction ne s'annulant pas sur /)
/— Remarque
Aissue de cette sequence, vous pourrez enrichir ce tableau en y ajoutant la fonc-
tion 2" (exponentielle d’une fonction). La séquence 5, permettra d’y ajouter aussi
In(u) (logarithme népérien d'une fonction).
Dans chaque cas, déterminer la fonction dérivée de la fonction
IPM BBD) sequence 4 - manor
‘oer acengunantene» Solution
> Logique
a) f définie sur B par f(x)=3x® -7x—1,
b) g définie sur J2;+=o{ par glx) =
a4
a) fest une fonction polynéme donc elle est dérivable sur R.
F estdu type uty avec u(x)=3x8 et v(x)=—Tx-1.
Le formulaire précédent nous indique que u’(x)=3 x8x7 =24x" et v’(x)
Comme f’=u"+v’, f'(x) = 24x7 7 pour tout réel x.
b) g est bien définie et dérivable sur |2;+a2{ pulsque x3 et xeex?7-4
le sont et que xis x? 4 nes‘annule pas sur [2 ; +=, De plus, gest dela forme
$ aveculx)=3 et v(x)= x74,
On calculeu'(x)=0 et v'(x)=2x.
Par conséquent, avec a formule on obtient
Autre méthode (plus directe) : on remarque que 9(*)=3% done, l'aide
-2x 6x
(7-4)
von-calcule: g'(x)=3%
loz ag)
de a formule (3)
u
4. Applications de la dérivation
Ici, on considére une fonction fdérivable sur un intervalle /
Théorémes
> e fest constante sur /» équivaut 4 « pour tout réel xl, f(x) = 0».
> efestcroissante sur /» équivaut 4 « pour tout réel xe/, F(x) 20».
> « fest décroissante sur /» équivaut 4 « pour tout réel xe, f'{a) <0».
» Si fa un extiemum en un point d'abscisse a alors f’(a)=0.
La locution « €quivaut » signifie — pour la deuxiéme phrase, par exemple — que :
5i f"(x)20 pour tout réel ade /alors Fest croissante
et
i fest croissante alors f(x] >0 pour tout réel xde L
Séquence 4-miao1 [EN
2Cu eee» Méthode
» Solution
» Solution
Cest implication @ qu‘on utilise souvent dans les exercices lorsqu‘on étudie le
sens de variation d'une fonction f
Expliquons comment.
1 tape : On dérive la fonction.
2° étape : On étude le signe de la dérivé
3° étape : On conclut al'aide des théorémes précédents.
Pour la 2* étape (a plus delicate), essentiellement trois cas peuvent se présenter:
1° cas :«le signe de #(x) est évident »
II faut bien observer I'expression de f(x) mais aussi s‘habituer 4
> repérer un nombre qui est toujours positif (une racine carrée, un carr, I'expo-
nentielle d'un nombre...)
> utiliser des régles simples comme ¢ la samme de nombres pasitifs est posi-
tive », ...
» utiliser les identités remarquables.
Soit f la fonction définie sur ]~2;+20| par f(x)= ret Etudier les variations de f
x
Calcul de f"(x) : fest une fonction homographique (quotient de deux fonctions
affines) dont le dénominateur x+2 ne s'annule pas sur |~2;+=[ ; donc fest
Ax (0+2)— 1 2
(x42P (x42?
»Signe de f(x) : f(x) est le quotient de 2 et de (x +2). Or, pour tout réel
ade |-2;+=[, (x42? >0 (car un caré est toujours positif} et 2>0 ; par
conséquent, pour tout réel x>-2, f’(x) qui est le quotient de deux nombres
positifs est positif. En résumé : pour tout x de |-2,-+20f f(a) 2 0.
drivable sur |—2;4of et F’(x)=
» Application du théoreme : comme fest une fonction derivable vérfiant pour
‘tout x ©]—2;+<0[, f"(x) > 0, d’aprés un théoréme du cours on conclut que f est
croissante sur R,
2® cas :« lesigne de #’(x) n'est pas évident mais on peut transformer I’ériture
def’(x) ».
Pour étudier le signe de f(x) , on peut factoriser ou regrouper au méme déno-
minateur. Ensuite, on s'aide d'un tableau de signes.
Soit g la fonction définie sur B par g(x)=4x?+6x". Etudier les variations
deg
Calcul deg’(x) : g est une fonction polyndme donc g est dérivable sur. et
g(x) = 12x? + 12x,
INE BRE sequence 4 maon
eracnmenniien> signe de g’{x) : g’(x) est la somme de 12x> qui est positif (“est un carré)
lorsque xparcourt Ret de 12x qui n’est pas de signe constant lorsque x parcourt
J. One peut donc rien conclure sur le signe de la somme, On cherche trans-
former 12x? +12x. Ic, on peut factoriser g’(x) pour écrire: g'(x)= 12x(x+ 1)
Sous cette forme, g'(x) est le produit de 12x etde x-+1 dont on connait parfai-
tement le signe lorsque x parcourt I. (ce sont des fonctions affines).
On utilise un tableau de signes :
x os “1 ° ~
12x é - 0 +
xet “= ° * *
Vx (4 1) oO +
+ ° =
9) - we we
» Pour remplir la derniére ligne du tableau précédent, nous avons appliqué trois
fois les théoremes du cours (3* étape décrite ci-dessus) sur chacun des trois
intervalles ]—<2;—1 , |-1;0[ et 10; +f
3® cas :«le signe de f(x) n'est pas évidentet on ne peut pas transformer
ecriture de #(x) ».
On peut alors essayer de résoudre I'inéquation f(x) 20 en s‘aidant des varia-
tions des fonctions usuelles.
Exercice Etudier les variations de la fonction /dafinie sur 1 par h(x)
>» Solution > Calcul deh’(x) : h est une fonction polyndme donc hest dérivable sur I et
Wa 3-8.
» Signe de A’(x) : h’(x) na pas un signe constant lorsque x parcourt et
il n’apparait pas non plus de factorisation simple. On peut alors penser a ré-
soudre h’(x)20.
hixy20 = 3-820
& P28
@ P2P
Comme la fonction cube est croissant, elle ne change pas l'ordre donc
P2P & x22
Des équivalences qui précédent, on retient : h'(x)>0 <> x22 , autrement dit,
HUX)20 & KeEl2i reo.
Séquence 4- aot FRE
2Cu eee>On conclut a l'aide du théoréme du cours que A est croissante sur I'intervalle
Zire
En reprenant le point précédent et en résolvant Iinéquation f’(x) <0 (les calculs
sont analogues) on conclut que hest décroissante sur lintervalle |—c» ; 2). D'ou
le tableau de variations :
bx) ~ 0 +
A(x) i ean
0
&
7
‘ohne ntaapaeionnIN
Activité 1
Activité 2
Introduction aux
fonctions exponentielles
Objectifs du chapitre
Une suite (u,,) peut étre vue comme une “fonction” niu, qui n'est définie
que pour les entiers , Nous allons voir dans ce chapitre comment prolonger
cette " fonction” pour des valeurs x réelles et ainsi former une vraie fonction
xt fle). Les suites qui nous intéressent sont les suites géomeétriques de pre-
tier terme 1 et de raison q strictement positive. Vous comprendrez &l'activité 2
pourquoi elles sont si intéressantes ...
Pour débuter
La moyenne d’accord, mais laquelle ?
CCéleste a €t6 absente ce trimestre et n’a que deux notes en SVT; 15 et 5. Pour
calculer sa moyenne trimestrielle le professeur de SVT — qui est un peu joueur —
lui propose le choix suivant : sot il prend la moyenne arithmétique de 5 et 15,
soit il prend la moyenne géométrique de 5 et 15.
© Comment se calcule la moyenne arithmétique ? la moyenne géométrique ?
(vous pouvee vous aider d'un dictionnaire ou d'intemet pour chercher le sens des
mats inconnus)
© Quel choix est le plus avantageux pour Céleste ?
Au trimestre suivant, le professeur de mathématiques ~ qui est un peu étourdi
—n’a donné que deux devoirs aux éleves. I propose a chaque éléve de la classe
de choisir entre la moyenne arithmetique et la moyenne géométrique des notes
qu'il a obtenues.
© Pour chaque éléve, quel choix est le plus avantageux ?
s géométriques de premier terme 1 et de raison
© Représentation graphique de la suite (u,)
Id q=2.
Séquence 4- mao FER
2Cu eeeCompléter le tableau de valeurs suivant et placer les points obtenus sur le gra-
phique,
Un
oe] =
@ Propriétés de la suite (u,)
Ieiencore q =2
4) Compléter le tableau précédent pour me (4; 5;6;7} .
Calculer u,,» (attention, ce n'est pas la méme chose que uy +2 ) puis ux,
) Calculer u5, 4 puis uy x uy. Qu’observez-vous ? Expliquer a l'aide de I'éga-
lité u, =2"; puis généraliser ce résultat en complétant 'égalité Up,
©) Lasuite (u,) est en faitune fonction fdéfiniede N dans IR par f(n)=u,, =2".
Ainsi, on peut noter f: NR.
Up
Réécrire le résultat obtenu au b) a l'aide de la fonction f
© Interprétation géométrique
Désormais q est un nombre réel strictement positif quelconque.
On souhaite interpréter graphiquement l'égalité précédente, Pour cela, on
fixe arbitrairement un nombre neN*. On considére les trois points consé-
cutifs A,B,C du nuage représentant la suite(u,) dont les coordonnées sont
Aln=1; U,_4)s BU; Up) et C(+1; Up):
[IPM BRD) sequence 4 - macs
eracnmenniienActivité 3
Al'aide du schéma suivant, compléter les phrases :
> Lordonnée du point C est égale & Vordonnée du point B.
» Lamoyenne arithmétique des abscisses des points A et C est agale a...
du point
» Lamoyenne géométrique des ordonnées des points A et C est égale a
du point
jemarque
‘Au cours de I'activité 2, nous avons vu que la suite géométrique de raison 2 et de
premier terme 1, autrement dit, a suite de terme général u, =2" peut étre vue
comme une fonction f IN > IR vérifiant
Pour tous entiers n etm de IN, fln-+m)=F(n)xF(m) (on dit que F trans-
forme une somme en un produit). Cette égalité qui traduit simplement que
2° = 29 x2 est encore valable dans le cas plus général d'une suite géomé-
‘rique dont la raison serait un nombre q> 0 puisque q’”*™" =q" xq”.
. . jemarque
Dans la suite, on considére donc la
fonction f définie par f(n)
q>0 est un nombre réel fixé. q> 0, ona aussi pour tout entier
nde N, f(m)>0.
Remarquons aussi que, puisque
Lobjectif de lactivité 3 est détendre
cette fonction FZ en complétant le
rnuage de points de sorte que les propriétés en évidence ci-dessus soient conservées,
Prolongement a %
On connait les puissances négatives de q, Ainsi q’
wtiza, tl
q
7?
On peut prolonger fa Z en posant f(p)=q” pour tout pde Z.
Séquence 4 - MAO‘
2Cu eee@ Pour cette question, q=2.
a) Compléter le tableau de valeurs suivant puis placer les points obtenus sur le
graphique.
p [Up =o)
wn]=lo
) Calculer (2) xf(1) puis f(-2—1)
6) Calculer f(3) xf(-2) puis #(3—2). Que remarque-ton ?
) Donner un autre exemple de cette propriété,
© Pour cette question, on revient aq >0.
Justifier que
» Pour tous entiers relatifs met n, on a flm+n)=flm)xfln)
» fest stricterent positive ; autrement dit, pour tout entier relatif p, f(¢) > 0
Cobjectif de l'activité 4 est o'étendre cette fonction fa I, en complétant le
nuage de points de sorte que les deux propriétés précédentes soient conservées.
Prolongement a
Le principe : entre deux points du nuage précédent, on ajoute un nouveau point
ayant pour abscisse la moyenne arithmetique des abscisses de ces deux points
et pour ordonnée la moyenne géométrique de leurs ordonnées. Et on réitere le
procédé. I s'agit oun processus dichotomique.
Reprenons l'exemple précédent : q=2.
[IPM BRD) sequence 4 - mann
eracnmenniien© Premiere étape
Compléter le tableau suivant puis le nuage de points en respectant le principe
énoncé dans l'actvite 3.
rmojenneacihmétique
wf “ 1
>Exemple Entre M,(0;1) et M4(1;2) on va ajouter le point m(da puisque
; ama 2
moyenne géometrique 2
et Vixd=V2
M,
M, my | | am | M,
+
“4 of tla 2 | 3
2 |
30s 1 via 2 4 8
Pour 'ordonnée, donner la valeur exacte, puis une valeur approche, si nécessaire
est alors définie en ...;-3;-2,5;-2;-1,5;
570550;
poe
O5;1;15;
Autrement dit, f est définie pour tous les réels du type = avec me Z.
Séquence 4-mao1 ERB
2Cu eeeLe tableau précédent peut ainsi s'écrire :
Ase
Nous allons maintenant écriredifféremment les nombres du tableau précédent...
pour y voir plus cai.
Calculer (2) puis (2) ”
Compléter ensuite le tableau
flere 2|2]/2{2/2]2
errs
ean!) (2) 4) 4) (|) I") (Ye) 2) 12) se) ve)
SS Se
vl xalF xD IF xl xP IF dF xl AF Pel
Dans le cas présent (ol q=2), & la lecture de la 2° ligne du tableau précédent,
une ragle semble se dégager. CompléterI'égalité suivante résumant cette régle :
Placer le point M., dont I'abscisse est la moyenne (arithmétique) des abscisses
2
des points M, et Ms
Ce point esti situé au-dessus ou au-dessous du milieu du segment [MyM3] ?
@ Deuxidme étape
Nous poursuivons avec 'exemple précédent: q=2. Nous sommes partis de la
fonction f:p+-»2P bien connue lorsque p est un entier; nous l'avons étendue
aux entiers relatifs et nous venons de |'étendre aux moitiés d’entiers relatifs.
Nous allons maintenant l'étendre aux moitiés de ces demiers, c‘est-8-dire, aux
m
nombres xqui sont le quart d'un entir relat; autrement dit, de la forme x
4
0 me. Nous réitérons pour cela le processus de dichotomie. Comme précé-
demment, donnons d'abord un exemple.
IMIR NE) sequence raa01
‘oer acengunantenemoyenne arithmétique
»Exemple Entre Mo(0;1) et m(
\_i"f
moyenne geometrique
et Vixv2 =W2.
CCompléter le tableau suivant pus placer les nouveaux points du nuage (sans leur
‘nom pour éviter la surcharge) surle graphique précédent.
on va ajouter le point My (Ie ) puisque
4
My) Ms mM. My My M,
ay Ly i b
«| 3 3 2
ee d 2] a2} 3 4 ¢
4 4 2
|
— 038 os ont 1
, wu.
3 My ss M, My
2 2
= 1] 3
ro +)
naan
Cours
1. Prolongement des suites géométriques,
définition de x'+q* avec g > 0.
Au cours des activités 2, 3 et 4 nous avons progressivement étendu la fonction
x52" pour des valeurs de x égales au quart d'un nombre entir. Ainsi, par
ecg 2 = 1B a2! (AB
Le principe utilisé dans le processus dichotomique consistant, & partir de deux
points déja construits, d’en construire un nouveau dont l'abscisse est la moyenne
arithmeétique des abscisses des deux points de départ et I'ordonnée, la moyenne
cgéométrique de leurs ordonnées repose sur les deux propriétés suivantes impo-
sées au depart :
Séquence 4-miao1 Ei i
‘acne nena:La fonction fqui prolonge la fonction x +s 2* doit
> rester strictement positive
> transformer chaque somme en un produit.
En itérant le processus décrit, on obtient un nombre croissant de points suggé-
rant a courbe d'une fonction.
‘ohne ntaapaeionnVoici la courbe (cest-a-dire, le tracé continu) de la fonction expanentielle de
base 2.
Ne pas confondte ta « fonction exponentille de base 2 » avec ta « fonction cart»
La fonction carré est donnée par g(x) = x? . Elle ne transforme pas chaque samme
en produit puisqu’en général on n'a pas(x+y)* = xy? ; il suffit de verifier, par
exemple, que (142)? =9 et 1° x2?=4 mais9#4, En général, g(x-+y) est
different de g(x) gly)
La definition se généralise & tout réelq>0. On obtient ainsi la fonction expo-
nentielle de base q.
Définition
Soit q un réel strictement positif fixé.
llexiste une unique fonction Fdérivable sur ®, strictement positive, trans-
formant chaque somme en un produit et égale 4 q” en chaque x=
entier, C'est la fonction exponentielle de base g.
A l'aide de votre calculatrice, vous pouvez obtenir les courbes des fonctions
x44 q* pour différentes valeurs q, Voici deux exemples :
Séquence 4-mao1 ER
2Cu eee» Autres exemples
ruage de points avec
iiclaiicerieas meade
3
a5
2 2 4 0 Ff 2
eracnmenniien
Les fonctions exponentielles xis q* vérifient toutes f(0)=1 (on calcule
F(0)= 9° =1 ) puisqu’elles prolongent les suites géométriques (u,) de premier
terme up =1
2. Fonctions exponentielles de base q > O
a) Notation puissance
Soit Fla fonction exponentielle de base q > 0
Ona f(n)=q” pour tout neZ.
On étend cette notation a en posant f(x)=q"* pour tout rel x
BBD sequence 4 -mao1La fonction exponentielle de base qest alors la fonction fdefinie sur
R parf(x)=q".
Remarques
@ le fait que f transforme chaque somme en produit, c'esta-dire
flxty)=f(x)xfly) pour tous réels x ety; séerit simplement
g*Y =q* xq" ce qui justifie l'emploi de cette notation puisqu'on retrouve une
propriété des pulssances entibres.
@ La regle dégagée des observations de la question. de lactvité 4, écrit
mn
= (va) pour tout me Z.
2) vm
Avec la notation puissance, cette rege sécit q? = (Vg). En particulier, pour
m=1 , on obtient q = Yq , ce qu'on peut constater avec la calculate en com-
parant, par exemple, les valeurs abtenues pour V3 et pour 32. Pour obtenir catte
deritre, on peut enter 3.4 (1+ 2)
© Nous admettrons que la fonction fainsi canstruite est continue sur IE {on trace
sa cousbe sans lever le crayon),
b) Propriétés
Soit q un réel strctement postif.
La fonction exponentielle de base q est le prolongement continu de la suite géo-
métrique(u,,) de premier terme up =1 et de raison q (le terme général de cette
suite est uw, =q")
[RoR
En notant fcette fonction, on écrit: f «
King’
Propriété 1 (admis) Propriété 2
Les fonctions exponentielles sont :
© strictement positives sur
© continues sur,
© deétivables sur.
Les fonctions exponentielles x > q*
@ transforment chaque somme en un produit :
pour tous réels x et y, flx+y)=flxdxfly)
‘ce qu’on peut done écrire q**Y =q* xq.
1
@ vérifient : pour tout réel x, q~
q
*
© vérfient: pour tous réels xety, T= q'¥,
q
Séquence 4-mao1 EER
2Cu eee> Démonstration
La propriété @ résulte d'un choix fait au départ, lors de la construction des fonc-
tions exponentielles
existence de fonctions (les fonctions exponentielles) vérifiant cette propriétéest
admise, conformément au programme.
La propriété @ découle de la propriété @). En effet, il suffit de choisir y
x
dans la propriété @ pour obtenir g*-* =q* xq™™ soit q?=q* xq-* d'ot
1=q* xq" soit finalement la propriété @ en divisant par q* .
La propriété © découle des propriétés @ et
lemarque
yo
On admet aussi: pour tous réels xt y,( a”)
Par conséquent, les fonctions exponentielles vérifient toutes les propriétés
opératoires des pulssances entiéres que vous connaissez depuis le collage.
4 »)
Propriété 3
Lorsque 0
1. [a fonction expon
croissante sur
i
x
* et
Lorsque g=1, la fonction exponentielle de base g, x++q* est constante,
égale a1, surR
jemarque |
es résultats prolongent les résultats déja vus sur le sens de variation des suites
géométriques étudiées en classe de premitre.
[EME BE) sequence 4 - macs
eracnmenniienExercice 1
Exercice 4
Exercice 5
Exercices d’apprentissage
© oy abcd
Simplifier les expressions suivantes (les écrire sous la forme a? ou act
aec):
1
APF oP nae? 9 Yaaxag? g 2X2 pt
avec
Déterminer Ia fonction exponentielle Ftelle que £(2)=1,2.
Représenter sur un méme graphique (unités : 1cm sur (Oj et 2cm sur (Oy) dans
tun repere (0,/,J)
» la fonction exponentielle de base 0,8.
» la fonction puissance -0,8; cestri-dire xt» x°° sur 'intervalle[0; 15] .
@ Résoudre dans 1& les équations suivantes :
a) xe =1 b) 2 =2 oO P=-8 dx
© Déterminer le réel strictement positif x tel que x75 = V2.
© Une seule des quatre courbes suivantes ne représente pas une fonction expo-
nentielle, laquelle ?
© Les trois autres courbes représentent les fonctions exponentielles de bases
25; Feta
3
A vous d’attribuer chaque courbe a sa fonction (sans la calculatrice !).
Séquence 4-miao1 Ei i
2Cu eeeVEE BE) sequence 4 - manor
‘ohne ntaapaeionnActivité 5
La fonction exponentielle
de base e
Objectifs du chapitre
Parmi les fonctions exponentielles x+»q* définies pour toutes les valeurs de
q>0 au chapitre 2, 'une c'entre elles est particuliérement intéressante. Nous
allons découvrir laquelle...
Pour débuter
Laquelle choisir ?
@ Les courbes des fonctions exponentielles passent toutes par un méme point A.
Quelles sont les coordonnées de A ?
© Déterminer Iéquation de la droite & de pente 1 passant par A.
© Afaide du logiciel Geogebra:
a)
» définir un nombre q qu'on pourra piloter l'aide d'un curseur. On choisira un
curseur de largeur 500 dont on fixera les propriétés afin que le nombre varie
dans 'itervalle 10; 5] avec un incrément de 0,001.
> tracer la droite
> tracer la courbe de la fonction exponentielle de base q (on appelle f cette
fonction) puis sa tangente au point d'abscisse zéro (vous pouvez entrer au clavier
Tangente(0, dans |e champ de saisie)
'b) Faites varier q, a l'aide du curseur. Pour quelle(s) valeur(s) de qla droite “% et
la tangente coincident-elles ?
) Que vaut alors (0) ?
<) Modifier les propriétés du curseur pour que le nombre q puisse prendre des va-
leurs dans \‘intervalle {0 ; 30]. Compléter ensuite le tableau suivant (les valeurs
seront arrondies a la 2° décimale) :
Séquence 4-miao1 EEN
‘acne nena:1
05/09/13] 15/18 2 |22/23)2,4/25)26/2,7| |2,8}29] 3 |45]7.5
e) Compléter la phrase « La fonction exponentielle fde base q~
#(0)
Cours
41. Définition de la fonction exponentielle de
base e
>
Théoreme
Il existe une unique fonction exponentielle Ftelle que #°(0)=1.
Cette fonction est appelée fonction exponentielle de base e et est notée exp.
Avec la notation puissance, exp(2) = e* pour tout réel x.
— Remerque
© Conformément au programme, ce résultat est admis.
@ La base q de cette fonction exponentielle exp est un nombre el noté
€ environ égal & 2,7 ~ comme nous avons pu le voir dans l'activité 5 ~.
En mathématiques, ce nombre joue un réle presque aussi important que
le nombre z. Comme exp(t)=el=e , le nombre e est Image de 1 parla
fonction exp.
© Avec la Texas-Instruments 1/82, la fonction exp s‘obtient de la facon
sive
oa
Et avec la Casio Graph25, de la facon suivante
Vous pouvez ainsi obtenir les premiéres décimales du nombre e:
= 2,71828182846 .
‘© D'apres le chapitre 2, la fonction exponentielle de base e est le prolonge-
ment de la suite géométrique de premier terme ug =1 et de raison e, Pour
cette raison (sans jeu de mot !), on a en particulier pour tout entier ne N ,
exp(n)=e” =exexex..xe et aussie? =1.
afose
po
IMIR NED) sequence 4 1aao1
eracnmenniien2. Propriétés de la fonction exponentielle de
base e
La fonction exp est une fonction exponentielle. Elle vérifie donc les propriétés de
ces demiéres, étudiées au chapitre 2. Rappelons-les
a
Propriété analytiques
La fonction exp est :
> définie sur
> continue suri
> dérivable sur
> strictement positive suri
» le nombre dérivé de la fonction exp en O est égal 81: exp'(0
La 4® propriété implique en particulier que l'exponentielle de n’importe quel
16el est strictement positive donc jamais nulle.
La 5® propriété est propre & la fonction exponentielle de base «, et & elle
seule,
——————
Propriétés algébriques
> La fonction exp transforme chaque somme en un produit,
autrement dit: exp(x+y)=explx) x exp(y) pour tous réels xet y.
py, Pa tut él a (eaponentille de Vopposé est l'in-
verse de l'exponentielle).
explx)
> expla) =F a pour tous réels xet y‘(la fonction exp transforme une
différence en un quotient).
Ces propriétés légitiment ‘utilisation de la notation puissance ce qui rend
eur utilisation plus naturelle : pour tous réels x et y, e7'Y =
yr
Leto; (ery ae?
xe 5
oe
= Remarque es
‘galité e”*! =e xe! vraie pour tous réels x et y s'appelle la relation
fonctionnelle des fonctions exponentielles: cest d’elle dont nous sommes
partis (écrite sous la forme f(x+ y)=F(x)x
1, la fonction exponentielle de base g est strictement croissante
sur,
» La fonction exponentiee de base 1 Remarque
estla fonction constante égale 81.
2
Va=a? et q? =f(0)
Séquence 4-miao1 [i
2Cu eee3. La fonction exponentielle
» La fonction exp est la fonction exponentiele dont le nombre dérivé en 0 est 1.
explt)