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IPSA Transferts Thermiques 2 TP 1

TP 1
CONDUCTION THERMIQUE
DANS DES METAUX

R. Bertossi, T. Kasraoui, W. Abassi


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IPSA Transferts Thermiques 2 TP 1

1 Introduction
L’appareil d’essai WL420 permet d’étudier le transfert de chaleur dans différents
échantillons en métal et ainsi de mesurer la conductivité thermique de différents
matériaux. L’équipement permet de mener plusieurs types d’études :

• génération de données de mesure à partir de l’essai sur la conduction ther-


mique ;

• description de l’évolution de la température dans le temps jusqu’à l’état sta-


tionnaire ;

• calcul de la conductivité ;

• description de la résistance thermique ;

• transfert de chaleur avec différents échantillons installés en série.

2 Principe de base
2.1 Conduction thermique
La conduction thermique a le plus souvent lieu dans l’espace (en trois dimen-
sions). Pour simplifier, on se réfère ici uniquement à la conduction thermique unidi-
mensionnelle (ex : une barre mince). Le processus décrit le flux thermique à travers
des corps solides ou des fluides au repos.
La température d’un corps permet de décrire son état énergétique. La température
est proportionnelle à l’état de vibrations de la matière. L’état vibratoire excité est
transmis à la matière environnante. Un équilibre se produit.

Figure 1 – Conduction thermique dans une barre de métal

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Du point de vue de la structure, on distingue les matières suivantes :

• matières hétérogènes, matières dont les propriétés changent lorsqu’elles sont


dilatées. Exemples :

– Bois
– Béton armé
– Plastique renforcé de fibres

• matières homogènes, matières dont les propriétés ne changent pas lorsqu’elles


sont dilatées. Exemples :

– Gaz
– Liquides
– Métaux
– Métalloïdes

2.2 Conduction thermique - explication par la structure de


la matière
L’ordre et la cohésion de la structure d’une matière jouent un rôle essentiel dans
la conduction thermique.

2.2.1 Matières hétérogènes


Les propriétés de ces matières varient. Ceci est dû au fait que leur composition
varie à l’intérieur même de ces dernières. Cela peut avoir des effets sur les propriétés
physiques mesurables (conduction thermique) dans la propagation spatiale.

2.2.2 Matières homogènes


Les propriétés de ces matières ne changent pas avec la dilatation, elles restent
les mêmes. La chaleur est conduite de la même façon dans toutes les directions.
Du fait de leur structure (réseaux cristallin), les métaux sont de bons conducteurs
thermiques en plus d’être de bons conducteurs électriques (ex : aluminium, cuivre,
fer ).
Les alliages possèdent également ces propriétés, même si les propriétés de conduction
thermique et électrique sont toujours plus fortes chez les métaux purs (ex : laiton,
bronze, acier ).

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2.3 Conduction au travers d’une paroi plane


On s’intéresse ici uniquement à la conduction thermique linéaire, ce qui signifie
qu’il n’y a aucun flux thermique perpendiculaire à la direction observée. La conduc-
tivité thermique λ est la grandeur caractéristique du matériau qui définit la qualité
de conduction thermique de ce dernier.
Plus la conductivité thermique d’une matière est élevée, plus le différentiel de tem-
pérature à flux thermique égal sera faible.

Figure 2 – Profils de température de différents métaux

La formule suivante permet de calculer le flux thermique (loi de Fourier) :


. A
Q= λ. .(T1 − T2 ) (1)
L
.
avec Q : flux thermique, λ : conductivité thermique, L : longueur, A : surface de la
section, T : températures.

Figure 3 – Représentation du calcul

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On appelle densité de flux thermique le rapport entre le flux thermique et la section


transversale :
.
. Q λ
q= = .(T1 − T2 ) (2)
A L
.
q : densité de flux thermique

La densité de flux thermique est souvent une grandeur restrictive pour les dis-
positifs de chauffage et les échangeurs de chaleur.
Conductivité thermique de différentes matières :
Matière Conductivité thermique en W/(mK)
Cuivre 380
Aluminium 190
Laiton 120
Acier 45...50
Acier inoxydable 15
Béton 2,1
PVC 0,15
Eau (0 ˚C) 0,56
Air 0,026

2.4 Conduction thermique à travers plusieurs couches


Lorsque la chaleur est conduite à travers des couches limitrophes, le flux ther-
mique traversant chaque couche est conservé.

Figure 4 – Conduite thermique à travers plusieurs couche

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En se basant sur la figure ci-dessus et en utilisant la formule précédente on peut


dire que :
. λi
Q= .A.(Ti − Ti+1 ) (3)
Li
.
avec Q : flux thermique, λ : conductivité thermique, L : longueur de la couche
conductrice thermique, A : surface de la section transversale, T : températures.

Si l’on s’intéresse à la différence de température à travers les trois couches de la


figure, alors la formule devient :
. 1
Q= A. L3 .(T1 − T4 ) (4)
( Lλ11 + L2
λ2
+ λ3
)

2.5 Flux thermiques combinés


Il existe des analogies entre les flux thermiques et les flux électriques. En se ser-
vant de résistances thermiques, on peut appliquer des règles d’électronique à des
problèmes de thermodynamique.
Il est ainsi possible d’établir un modèle thermique calculable à partir d’un grand
nombre de résistances thermiques différentes.

2.6 Résistance thermique


La résistance thermique indique la qualité d’évacuation de la chaleur. Lorsque la
résistance thermique est très basse, cette évacuation se fait pratiquement sans aucun
obstacle. Lorsque la résistance thermique est élevée, l’évacuation de la chaleur est
entravée. Le différentiel de température au-dessus de la résistance thermique est
élevé.

Figure 5 – Représentation des résistances thermiques

Pour le calcul général, on se sert de la formule suivante :


∆T
R= . (5)
Q

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.
avec Q : flux thermique, R : résistance thermique, ∆T : différence de température.

En cas de résistance thermique résultant de la conduction thermique , on peut


transformer la formule (2) de la manière suivante :
T1 − T2 ∆T L
. = . = =R (6)
Q Q λ.A
avec λ : conductivité thermique, L : longueur de la couche conductrice thermique,
A : surface de la section transversale, T : températures.

2.7 Analogie électrique


De même que la résistance électrique limite l’intensité électrique, la résistance
thermique limite le flux thermique. Le tableau suivant présente les analogies.

Génie électrique Thermodynamique


Potentiel d’entraînement Tension ∆U Température ∆T
.
Intensité Intensité électrique I Flux thermique Q
Résistance Résistance électrique R Résistance thermique R

2.8 Résistances thermiques en série


Les résistances thermiques sont ordonnées en série lorsqu’un flux thermique tra-
verse les uns après les autres différents matériaux.
En prenant l’exemple connu :

Figure 6 – Conduction thermique à travers plusieurs couches

Lorsque l’on a une différence de température entre l’intérieur d’une maison et la


température extérieure, un flux thermique est échangé à travers les murs.

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Il est possible de dessiner le montage avec les différentes résistances :

Figure 7 – Montage en série des résistances thermiques

Pour calculer la résistance totale, il faut additionner les différentes résistances :


n
X
Rtotal = Ri (7)
i=1
R : résistance thermique

La formule (4) devient :


. T1 − T4
Q= . (8)
R1 + R2 + R3
.
Q : flux thermique
T : température

Le flux thermique se conserve :


. . . .
Q=Q1 =Q2 =Q3 (9)

2.9 Résistances thermiques parallèles


Les flux thermiques parallèles se forment partout où une différence de tempé-
rature est compensé par plus d’un mécanisme de transfert de chaleur. Il est même
possible que l’ensemble des trois mécanismes de transfert de chaleur y participent.
C’est ce qu’illustre la figure ci-dessous :

Figure 8 – Flux thermiques parallèles

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Etant donné que le passage se fait au travers de différents mécanismes, les diffé-
rentiels de température ne sont pas non plus forcément les mêmes.
Le flux thermique total est la somme de tous les flux thermiques partiels :
. n
X .
Qtot = Qi (10)
i=1

Lorsque le différentiel est le même au travers des différentes résistances, la résistance


totale se compose comme suit :
1
Rtotal = Pn 1 (11)
i=1 Ri

2.10 L’influence de la convection


Pour évaluer le flux thermique qui traverse l’échantillon, il est néanmoins né-
cessaire de déterminer le flux thermique par convection. Il s’agit de l’évacuation de
chaleur au moyen d’un fluide (gaz/liquide). Ce dernier n’est pas conduit à travers
l’échantillon et nuit au résultat de la mesure lorsqu’il n’est pas pris en compte.
Le transfert de chaleur par convection est déterminé lors de l’étalonnage. Le flux de
chaleur perdu est le suivant :
.
Qloss = hS.(∆T ) = hS.(Th − Tamb ) (12)
.
avec Qloss : flux de chaleur perdue, h : coefficient de convection, S : surface
d’échange, ∆T : différence de température Th : température du dispositif de
chauffage Tamb : température ambiante.

Le dispositif de chauffage fonctionne librement, sans contact avec l’échantillon.


La puissance électrique fournie chauffe le dispositif jusqu’à ce que l’équilibre avec le
flux thermique évacué dans l’air ambiant soit établi.
Le flux de chaleur perdu par convection est proportionnel à ce différentiel de tem-
pérature (cf. équation (12)).

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3 Description de l’appareil
3.1 Concept de commande et communication des données
L’appareil WL se présente sous la forme d’un appareil de table :

Figure 9 – Appareil WL420 - conduction thermique dans des métaux

1. Boîtier de base

2. Différents échantillons de métal disponibles

3. Points de mesure de la température

4. Unité de chauffage servant à la chauffe de l’échantillon

5. Ressort de compression servant à maintenir l’échantillon en place

6. Alimentation électrique du dispositif de chauffage

7. Echantilon sur lequel les mesures sont effectuées

8. Barre de direction servant au bon alignement des différents éléments

9. Aération

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3.2 Fonctionnement de l’appareil et composants


Montage expérimental

Figure 10 – Coupe au travers du montage expérimental schématique

Guidage

Le guidage permet d’assurer le positionnement concentrique de l’échantillon par


rapport au dispositif de chauffage et au refroidisseur, afin que le flux thermique soit
guidé de manière optimale à travers l’échantillon.

Unité de chauffage (source de chaleur)

Le dispositif de chauffage est situé dans la partie haute du montage expérimental.


Un point de mesure interne de la température mesure la température du dispositif
de chauffage. Le logiciel utilise cette valeur dans un circuit de sécurité contre la
surchauffe.

Unité de refroidissement (dissipateur thermique)

Le cône refroidi est le seul élément visible de l’unité de refroidissement. C’est l’en-
droit où l’on place l’échantillon pour évacuer la chaleur qu’il contient. L’élément
Peltier refroidisseur est une unité indépendante montée dans le boîtier de l’appareil.

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Il se trouve entre le cône et les anneaux de refroidissement :

Figure 11 – Montage expérimental vu du bas

L’énergie électrique permet d’obtenir une différence de température. Le côté froid


est utilisé pour absorber l’énergie thermique de l’échantillon.

Echantillon

Les échantillons sont disponibles en deux longueurs ; l’un des échantillons longs est
pourvu d’une rainure circulaire. Le cône refroidi évacue la chaleur de l’échantillon.
Il est équipé d’un capteur de température.

3.3 Construction de l’appareil et flux thermique


L’appareil transforme la puissance électrique (Pel ) du dispositif
.
de chauffage en
chaleur. L’essentiel de la chaleur circule à travers l’échantillon (Qcond ). Un élément
Peltier contenu dans le boîtier absorbe la chaleur et l’évacue dans l’air ambiant par
le biais d’anneaux de refroidissement. .
Un essai d’étalonnage permet de déterminer la chaleur perdue Qloss du dispositif de
chauffage.
On a alors l’équation suivante :
. .
Qcond = Pel − Qloss (13)
. .
avec Pel : puissance électrique, Qcond : flux thermique dans l’échantillon, Qloss :
chaleur perdue du dispositif de chauffage.

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3.4 Commande et acquisition des données de mesure


L’acquisition des données de mesure et la commande se fait par l’intermédiaire
de la carte du micro-contrôleur intégrée. Le programme d’acquisition permet de
commander le dispositif de chauffage (spécification de la puissance électrique en
pourcentage) et l’élément Peltier (spécification de la puissance de refroidissement en
pourcentage). Dans le programme, on a le choix entre les options suivantes pour la
représentation des valeurs de mesure et des valeurs calculées :

• Diagramme du système comprend une représentation de l’appareil avec


l’interface utilisateur

• Le Traceur montre la courbe dans le temps des valeurs de mesure

• Enregistreur de données permet d’enregistrer les évolutions dans le temps

• Visualiseur de données permet de visualiser les données enregistrées par


l’enregistreur de données

• Les fichiers de valeurs de mesure contiennent à la fois les valeurs de mesure


disponibles et les valeurs calculées. Ces fichiers de valeurs de mesure peuvent
être importés dans un programme de type tableur pour y être traités

3.5 Mise en service/ Préparation des essais


3.5.1 Etalonnage de la dissipation de puissance par convection
Pour pouvoir enregistrer le flux thermique réel qui traverse l’échantillon, il est
nécessaire d’étalonner l’appareil. Pour cela on ne place aucun échantillon dans l’ap-
pareil et on effectue les mesures sur l’écran d’étalonnage du logiciel.
On appuie d’abord sur "Tare" pour mettre toutes les températures au même niveau.
La suite de la procédure est décrite dans l’essai 1 et est essentielle pour obtenir par
la suite des mesures précises.
Dans la fenêtre, le facteur d’étalonnage k est affiché en bas à gauche. Il est déterminé
de manière précise au cours de l’essai 1.

3.5.2 Insertion des échantillons


Les essais sont effectués avec les échantillons fournis. Ces derniers doivent être
placés entre le dispositif de chauffage et le cône refroidi. Avant de placer l’échantillon,
on mettra de la thermopâte à ses deux extrémités. L’échantillon est orienté de telle
façon à ce que que les thermocouples puissent être introduits dans l’échantillon.

3.5.3 Insertion des thermocouples


Les températures sont mesurées avec des thermocouples. On insère les thermo-
couples dans le matériau. Pour obtenir une précision élevée, il est conseillé de patien-
ter quelques minutes après la mise en marche de l’appareil pour que les instruments
de mesure aient le temps de se mettre à température.

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3.5.4 Passage aux points de mesure


Pour effectuer des mesures précises, on a besoin de valeurs stationnaires. De
petites variations dues à la précision de mesure et aux influences de l’environnement
(écoulements d’air, etc) ne peuvent pas être exclues. Lorsque les températures ne
changent plus, l’état stationnaire est atteint.

3.5.5 Précision des mesures


Lorsque le chauffage est enclenché, la précision augmente lorsque l’on passe par
des différentiels de température aussi élevés que possible. Les variations lors de la
mesure de la puissance et des températures sont intégrées au résultat. Les valeurs cal-
culées sont exactes uniquement après que la valeur finale stationnaire a été atteinte.
Les matériaux possèdent aussi une plage de tolérance concernant leur conductivité
thermique ; elle est particulièrement élevée pour l’acier.

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4 Essais
4.1 Réalisation générale des essais
A l’exception de l’essai 1, tous les essais suivent le même protocole expérimental.

- On commence par placer l’échantillon dans l’installation de mesure


- On saisit la longueur de l’échantillon
- Le flux thermique et la puissance de refroidissement sont entrés
- On observe les valeurs de mesure au fil du temps jusqu’à ce que la valeur finale
stationnaire soit atteinte
- Si besoin, le flux thermique et la puissance de refroidissement peuvent varier
- Une fois la valeur stationnaire atteinte, le point de mesure est enregistré

4.2 Essai 1 : Réalisation d’un étalonnage


4.2.1 Réalisation de l’essai de l’étalonnage
Sélectionner "Essai" dans le sous-point "Etalonnage" (cf. figure 12) . Préparer
l’appareil comme décrit dans la section 3.5.1 de l’énoncé. Lors de cet essai, le dispo-
sitif de chauffage est bloqué sur la partie supérieure, pour qu’il n’y ait pas de chaleur
libérée par conduction thermique à la partie inférieure.

Echantillon : - ; Puissance chauffe : 20% ; Puissance refroidissement : 0.


1. Régler le flux thermique.
2. On observe la température TH au fil du temps jusqu’à ce que la valeur finale
stationnaire soit atteinte ("Modules", "Enregistreur").
3. Une fois la valeur finale stationnaire atteinte, il faut appuyer sur la touche
"Calibrage" pour enregistrer le facteur de correction qui sert au calcul de flux
de chaleur perdue.

Figure 12 – Ecran du logiciel durant l’étalonnage

4.2.2 Travail à effectuer


Remplir le tableau de mesures une fois le régime stationnaire atteint.

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4.3 Essai 2 : Détermination de la conductivité thermique


4.3.1 Réalisation de l’essai
Echantillon : Aluminium court
Diamètre, D : 2 cm
Surface d’échange, S : 0,000314 m2
Longueur, L : 20 mm, distance entre les deux points de mesure
Flux thermique : 15, 20, 25, 30W
Puissance de refroidissement : 80 %

Figure 13 – Ecran du logiciel durant l’essai

1. Relancer éventuellement le logiciel.

2. Aller dans le menu "Essai" puis "Mesure" (cf. figure 13).

3. Préparer l’échantillon comme décrit à la section 3.5 de l’énoncé (ne pas oublier
de mettre la thermopâte).

4. Insérer les thermocouples dans l’échantillon (veiller à ce qu’ils soient insérés en


totalité dans le matériau). Puis mettre l’échantillon en contact avec le système
de chauffe (cf. figure 14). Ne surtout pas appuyer sur "Tare".

5. Fixer la puissance de refroidissement (80 %).

6. Entrer la valeur de la distance entre les deux thermocouples (20 mm).

7. Pour une puissance donnée, attendre le régime stationnaire (visualiser les


courbes dans "Modules", "Enregistreur") pour procéder aux mesures.

8. Faire varier la puissance de chauffe (15-20-25-30 W).

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Figure 14 – Ecran du logiciel durant l’essai

4.3.2 Travaux à effectuer


1. Remplir le tableau de mesures une fois le régime stationnaire atteint.
.
2. Tracer la courbe Qcond = f(T1 -T2 ). Commenter.
.
3. Etablir la relation Qcond = C.(T1 -T2 ), où C est une constante. Déterminer cette
constante en fonction de la pente de la courbe tracée à la question précédente.
En déduire la valeur de λ grâce à la question 2., on la notera λcalc .

4. Comparer la valeur de λcalc avec la valeur moyenne des λ relevées dans le


tableau de la question 1. Expliquer la différence.

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4.4 Essai 3 : Détermination de la conductivité thermique de


différents matériaux
4.4.1 Réalisation de l’essai
Caractéristiques des échantillons à étudier :

Echantillon D L Section λtheorique


(mm) (mm) (m2 ) (W.m-1 .K-1 )
Aluminium 20 20 3,14.10-4 190
Laiton 20 20 3,14.10-4 120
Acier inoxydable 20 20 3,14.10-4 15

1. Relancer éventuellement le logiciel.

2. Aller dans le menu "Essai" puis "Mesure".

3. Préparer l’échantillon comme décrit à la section 3.5 de l’énoncé (ne pas oublier
de mettre la thermopâte).

4. Insérer les thermocouples dans l’échantillon (veiller à ce qu’ils soient insérés


en totalité dans le matériau).

5. Mettre l’échantillon en contact avec le système de chauffe.

6. Fixer la puissance de refroidissement (80 %).

7. Entrer la valeur de la distance entre les deux thermocouples (20 mm).

8. Pour une puissance donnée, attendre le régime stationnaire (visualiser les


courbes dans "Modules", "Enregistreur") pour procéder aux mesures.

9. Faire varier la puissance.

10. Changer l’échantillon et recommencer le protocole.

4.4.2 Travaux à effectuer


1. Pour chaque échantillon étudié, remplir le tableau de mesures,une fois le régime
stationnaire atteint. On utilisera deux puissances différentes par matériau.

2. Comparer les conductivités thermiques mesurées des différents échantillons.

3. Expliquer la différence entre les valeurs de λ relevées dans le tableau et les


valeurs de λtheorique pour chaque matériau.

4. Conclure.

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4.5 Essai 4 : Superposition d’échantillons


4.5.1 Réalisation de l’essai
Echantillons : Acier inoxydable et Laiton courts
Surface d’échange, S : 0,000314 m2
Flux thermique : 15W
Puissance de refroidissement : 60 %

1. Relancer éventuellement le logiciel.

2. Aller dans le menu "Essai" puis "Mesure".

3. Fixer la puissance de refroidissement (60 % ).

4. Fixer la puissance de chauffe à 15W (53 %).

5. Préparer l’appareil comme décrit à la section 3.5 de l’énoncé (ne pas oublier de
mettre la thermopâte entre les deux échantilons ainsi que sur leurs extrémités).
Placer le laiton en bas et l’acier inoxydable en haut, celui-ci sera donc en
contact avec le système de chauffe. Veiller à ce que les deux échantillons soient
bien superposés l’un contre l’autre (pour assurer la même surface de transfert
thermique et un contact parfait).
Attention à la manipulation : l’échantillon d’acier inoxydable est
encore chaud. Attention à ne pas se brûler.

6. Insérer les thermocouples dans les deux échantillons au niveau des deux trous
les plus éloignés (veiller à ce qu’ils soient insérés en totalité dans le matériau).

7. Entrer la valeur de la distance entre les deux thermocouples (50 mm).

8. Attendre le régime stationnaire (visualiser les courbes dans "Modules", "En-


registreur") pour procéder aux mesures.

4.5.2 Travaux à effectuer


1. Remplir le tableau de mesures, une fois le régime stationnaire atteint.

2. Pour le laiton, λlaiton = 120 W.m-1 .K-1 ; en déduire la valeur de λacier−inox .

3. Comparer l’écart entre la valeur calculée et la valeur théorique. Discuter.

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5 Annexe

• Pour accéder à la fenêtre de mesure ou d’étalonnage cliquer sur le menu dé-


roulant essai puis choisir essai ou étalonnage.

• Utilisation du logiciel lors de l’étalonnage :

Figure 15 – Utilisation du logiciel lors de l’étalonnage

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• Utilisation du logiciel lors des mesures :

Figure 16 – Utilisation du logiciel lors des mesures

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• Fenêtre du traceur :

Figure 17 – Fenêtre du traceur

• Dimension échantillon :

Figure 18 – Dessin technique des échantillons

Echantillon court Echantillon long


Longueur totale 30mm 50mm
Longueur entre les points de mesure 20mm 40mm

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