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L’ÉLABORATION DU BILAN FONCTIONNEL

Réalisé par COURCOUL Loann, BUREAU Tanguy, CAMBON Antonin, MIGUET Clément

I. Justifier l’élaboration d’un bilan fonctionnel


1. Le cycle d'exploitation est toutes les opérations réalisées par une entreprise entre les dépenses
initiales et la vente des produits finis.
Le bilan fonctionnel est composé de trois phases :
- l'approvisionnement
- la production
- la commercialisation.
Même si la durée de ce cycle varie selon le secteur d’activité de l’entreprise, il est toutefois considéré
comme un cycle de court terme.

2. A la lecture de la page d’accueil du site internet de l’entreprise, on peut supposer que le cycle
d’exploitation nécessite des financements importants pour plusieurs raisons :
- L’entreprise propose des cartons d’emballage de qualité supérieure
- Elle possède deux sites de productions avec 38 collaborateurs
- L’entreprise dispose plus de 10 000 m2 d’entrepôt
- Les clients bénéficient de délais de règlement très avantageux
- Elle possède des matières premières de qualités grâce à ses fournisseurs

3. Le projet d’une nouvelle activité de vente de meubles va engendrer de lourds investissements. Il


faut donc déterminer que l’entreprise Pack Inbox est suffisamment solide pour les supporter.
Le bilan comptable permet d’avoir une vision financière de l’entreprise et de mieux comprendre
son patrimoine. Il comprend deux parties qui doivent s’équilibrer (l’actif et le passif).
Le bilan fonctionnel permet d’analyser la situation fonctionnelle de l’entreprise et ses possibilités
de développement. Il permet de déterminer :
- Le fonds de roulement global
- Le besoin en fonds de roulement
- La trésorerie nette

Le résultat de la trésorerie nette va permettre de connaître l’aptitude de l’entreprise à investir ou


non dans son nouveau projet. Il n’est donc pas possible de répondre à la demande de Mme
Fauvet qu’avec un bilan comptable. Il faut la réalisation d’un bilan fonctionnel.
II. Elaborer le bilan fonctionnel

4. a. Les immobilisations sont retenues à leur valeur brute dans les emplois stables. La valeur brute
d'une immobilisation correspond à sa valeur d'entrée et plus particulièrement :
- A son coût d'acquisition si elle a été acquise à titre onéreux,
- A son coût de production si elle a été produite par l'entreprise,
- Sa valeur vénale si elle a été acquise à titre gratuit

b. Les amortissements et provisions sont intégrés dans les emplois stables. Du fait qu’ils
possèdent une vision sur le long terme.
Les amortissements correspondent à des ressources puisqu'il s’agit de capitaux qui concourent au
réinvestissement de l’actif. Ils sont donc intégrés dans les emplois stables. Les provisions sont le
constat comptable d'un risque probable mais non certain.

c. Il est nécessaire de distinguer les emprunts et dettes financières des concours bancaires
courants.
Un concours bancaire désigne un crédit de trésorerie octroyé par une banque à un de ses clients et,
a contrario, la dette à court terme d’une entreprise envers ses financeurs.
Ce sont des dettes qui sont immédiatement exigibles par la banque. Mais elles n'apparaissent pas
de cette façon dans le bilan comptable, elles se trouvent dans le poste emprunts et dettes
financières.

5. a. Auparavant le camion était en crédit-bail, il était donc en location avec une possibilité d’achat.
Des retraitements doivent être réalisés, premièrement le fait de considérer le camion comme
acquis. Il faut donc de le mettre en immobilisation. (L’inclure dans les actifs immobilisés et
modifier le total des assortiments.)
Il faut aussi se poser la question si l’entreprise à réaliser un emprunt ou non pour financer l’achat
du camion. Si cela est le cas il y aura des modifications.

b. Les cycles qui seront impactés par ces retraitements sont :


- Le cycle long de financement
 Il correspond aux opérations financières. Il regroupe principalement
l'autofinancement, l'emprunt bancaire et l'augmentation de capital. Il fait appel aux
ressources financières stables de l'entreprise. Elles peuvent être internes ou externes.

- Le cycle long d’investissement


 Il traite de la gestion de l’acquisition des biens durables d’une entreprise. Le cycle
regroupe toutes les immobilisations.

- Le cycle court d’exploitation


 Le cycle d'exploitation est la période durant laquelle l'entreprise va réaliser la totalité
de son activité de la phase de production à celle de commercialisation.

6. L’exploitation :
- Les activités d'exploitation correspondent à toutes les activités auxquelles s'adonne
l'entreprise pour mettre ses produits et services en marché et de façon permanente.

Hors exploitation :
- Les activités hors exploitation sont des événements ponctuels qui peuvent influencer les
revenus, les dépenses ou le flux de trésorerie.

7. a. L'effet escompté non échu est un effet de commerce rattaché à une créance dont le terme n'est
pas encore arrivé. Il s'agit donc, dans le monde des entreprises, d'un moyen de paiement
prévoyant que la créance sera remboursée à une date ultérieure déjà fixée entre les parties.
Les retraitements qui doivent être réalisés sont :
- Mettre le montant minimal des effets escomptés non échus dans les créances hors
exploitation
- Inclure le montant dans les concours bancaires en trésorerie passive

Ces retraitements vont permettre à l’entreprise de faire des concours bancaires.

b. Le cycle long de financement

Il correspond aux opérations financières. Il regroupe principalement l'autofinancement, l'emprunt


bancaire et l'augmentation de capital. Il fait appel aux ressources financières stables de
l'entreprise. Elles peuvent être internes ou externes.

Le cycle court d’exploitation

Le cycle d'exploitation est la période durant laquelle l'entreprise va réaliser la totalité de son activité
de la phase de production à celle de commercialisation

8. Les éléments à prendre en compte pour calculer la trésorerie sont


- Le fonds de roulement
- Le besoin en fonds de trésorerie

Formule pour calculer la trésorerie nette = fonds de roulement – besoins en fonds de trésorerie
III. Calculer les éléments d’équilibre financier

9. Bilan fonctionnel de l’année N (données en euros)

N N-1 N-2 Passif N N-1 N-2


EMPLOIS STABLE       RESSOURCES STABLE      
Immobilisation brutes       Capitaux propres 2 449 100 2 460 600 2 340 400
Immobilisations Amortissement et
incorporelles 259 000 218 300 190 400 dépréciations 2 661 100 2 458 400 2 043 100
Immobilisations Ret. Amortissement
corporelles 4 432 100 4 367 200 4 236 400 crédit-bail 48 000 24 000 0
Immobilisations Provision risques et
financières 33 500 37 800 24 800 charges 10 600 9 100 10 800
Ret. Crédit-bail 120 000 120 000 0 Dettes financières 1 266 500 1 447 000 1 703 200
Ret. Valeur actuelle
Charges a répartir 0 0 0 crédit-bail 72 000 96 000 0
Total I 4 844 600 4 743 300 4 451 600 Total I 6 507 300 6 495 100 6 097 500

ACTIF CIRCULANT       PASSIF CIRCULANT      


D'exploitation       D'exploitation      
Avances et acomptes
Stocks 1 121 800 1 195 700 1 211 400 reçus      
Avances et acomptes Dettes fourn. et
versés 71 600 96 000 54 600 comptes rattachés 142000 125 700 146 200
Clients et comptes Dette fiscales et
rattachés 632 500 593 600 588 900 sociales (IS) 40300 29 000 59 100
Créances fiscales (saut Produits constatés
IS)       d'avance 24500 15 900 36 400
Charges constatées
d'avance 38 000 37 500 38 900        
Ret. Effets escomptés
non échus 12 000 14 500 13 200        
Total d'exploitation 1 875 900 1 937 300 1  907 000 Total d'exploitation 206 800 170 600 241 700
Hors exploitation       Hors exploitation      
Autres créances 7 200 4 900 4 500 Autres dettes 1 300 200 300
Créances d'IS       Dettes IS 4 000 3 700 4 000
Créances sur Dette sur
immobilisation       immobilisation 14 800 10 800 11 400
Total hors Total hors
exploitation 7 200 4 900 4 500 exploitation 20 100 14 700 15 700

Total II 1 883 100 1 942 200 1 911 500 Total II 226 900 185300 25 7400


Trésorerie Active       Trésorerie Passive      
Concours bancaires
VMP (SICAV) 66 800 74 300 65 300 courants 99 000 14 9500 83 900
Ret. Effets
escomptés non
Disponibilités 50 700 84 600 23 600 échus 12 000 14 500 13 200
             
Total III 117 500 158 900 88 900 Total III 111 000 164 000 97 100
Total général 6 845 200 6 844 400 6 452 000 Total général 6 845 200 6 844 400 6 452 000

10. Calculs FRNG, BFRE et BFRHE (données en euros)


  N N-1 N-2
Ressources stable 6 507 300 6 495 100 6 097 500
Emplois stable 4 844 600 4 743 300 4 451 600
FRNG 1 662 700 1 751 800 1 645 900
Actif circulant d'exploitation 1 875 900 1 937 300 1 907 000
Passif circulant d'exploitation 206 800 170 600 241 700
BFR d'exploitation 1 669 100 1 766 700 1 665 300
Actif circulant hors éxploit. 7 200 4 900 4 500
Passif hors circulant d'éxploit. 20 100 14 700 15 700
BFR HORS d'exploitation -12 900 -9 800 -11 200
BFR 1 656 200 1 756 900 1 654 100
FRNG 1 662 700 1 751 800 1 645 900
BFRHE 1 656 200 1 756 900 1 654 100
Trésorerie 6 500 -5 100 -8 200
Trésorerie Nette 5 416,7 -4 250 -6 833,3

Le FRNG pour l’année N est de 1 662 700€


Le BFRE pour l’année N-1 est de 6 495 100€
LE BFRHE pour l’année N-2 est de ????

11. Evolutions sous forme de graphique

Evolution du FRNG
Evolution du BFR

Evolution de la trésorerie

13. On peut voir que la trésorerie s'est nettement améliorée, en n-2, la trésorerie était négative, on peut
remarquer une légère augmentation en n-1, puis une stabilisation et une trésorerie en positif en n. La
trésorerie de Mme Fauvet est correcte à l'heure actuelle, mais il faut faire attention à ne pas retomber
dans le négatif

14. Pour le moment, il est risqué d'intégrer une nouvelle activité, Mme Fauvet vient juste d'avoir une
trésorerie positive, alors qu'elle était négative en n-1 et n-2, intégrer une nouvelle activité serait prendre
le risque de retomber dans le négatif au niveau de la trésorerie. Attendre quelques N pourrait être une
solution viable pour éviter d'avoir une trésorerie en négatif, on peut supposer que la trésorerie de Mme
Fauvet ne va faire qu'augmenter, alors si elle suit la même courbe, elle pourra intégrer une nouvelle
activité. Je pense donc aussi qu'il est risqué d'intégrer une nouvelle activité.

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