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République Tunisienne
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la وزارة التعليم العالي و البحث العلمي
recherche scientifique
JARBOUI NIDHAL
HAZGUI FIRAS
Intitulé
Président : -----
Rapporteur : -----
Membre : ----
Encadreur : KAROUI HATEM
Année Universitaire 2017-2018
Dédicaces
Ànos très chers parents
Dont leurs mérites, leurs sacrifices, leurs qualités humaines nous ont permis de vivre ce jour : les
mots nous manquent pour exprimer toute la reconnaissance, la fierté et le profond amour que nous
leurs portons pour les sacrifices qu’ils ont consentis pour notre réussite, qu’ils trouvent ici le
témoignage de notre attachement notre reconnaissance, gratitude et respect, que Dieu leurs préserve
la bonne santé et la longue vie. Tous nos sentiments de reconnaissance pour eux.
Nous espérons atteint le seuil de leurs espérances. Que ce travail soit l’expression de notre profonde
affection, nous les remercions pour le soutien moral etL’encouragement qu'ils nous ont accordé,
nous leurs souhaitons tout le bonheurqu'ils méritent ainsi qu'un brillant avenir.
Ànos ami(e)s
À tous ceux qui ont su nous apporter aide et soutien aux moments propices, nous dédions ce travail,
reconnaissant et remerciant chaleureusement.
Remerciements
Nous tenons à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de
l’institut supérieur des études technologique de Gafsa et les intervenants
professionnels responsables de la formation licence appliqué engénie civil, pour
avoir assuré le projet fin d’étude.
Nous remercions également Mme hedia Balti de nous avoir donné l’opportunité de
réaliser notre projet au sein de la société Tunisie Autoroute.
Nos remerciements s’adressent tout particulièrement à notre encadrant Mr karoui
Hatem pour leurs implications, leurs disponibilités et leurs écoutes.
Nousremercions enfin chaleureusement tous ceux qui nous aider de près ou de loin à
réaliser ce travail dans des bonnes conditions, nous leur dédis avec plaisir ce travail
ainsi qu’à toutes ma famille.
Introduction générale
Une autoroute est une voie de communication routière à chaussées séparées, réservée à la
circulation rapide des véhicules motorisés (automobiles, motos, poids lourds). Elle ne comporte
aucun croisement à niveau et il est caractériser par :
Deux chaussées à sens unique, séparées par un terre-plein central (TPC) et une double
glissière de sécurité, ce qui rend très improbables les chocs frontaux.
Chaque chaussée comporte une ou plusieurs voies de circulation, ainsi qu'une bande
d'arrêt d'urgence (BAU) sur le côté extérieur de celle-ci, laquelle est en général
également bordée par une glissière de sécurité ou un terre-plein et qui permet de s'arrêter
en cas d'urgence sans gêner la circulation.
L’étude menée est présentée en deux documents principaux : un rapport détalantles différentes
étapes de calculs relatifs au projet et les aménagements ainsi qu’un cahier des plans.
Contexte du projet ;
Dimensionnement De la structure de la chaussée ;
Etude hydrologique ;
Etude hydraulique ;
Conception géométrique ;
Drainage longitudinale ;
Etude de cubature
Chapitre 1 :
Contexte de projet
I. Introduction
L’étude de la liaison autoroutière Médenine– Ras Jédir, entre dans le cadre de l’étude de
l’Autoroute Maghrébine, liaison M’Saken – Gabès – Ras Jédir. La 4ème phase de cette étude :
étude du Dossier d’appel d’Offres a été scindée en quatre parties : la première partie a concerné la
liaison M’Saken – Sfax (97.5 km environ) est achevée en janvier 2000, la deuxième partie
concerne la liaison Sfax – Gabès (155 km environ) est achevée en septembre 2004, la troisième
partie concerne la section Gabès-Médenine (84.320km) et la quatrième partie concerne la section
Médenine Ras Jédir (104.000km) qui fait l’objet du présent rapport.
La liaison autoroutière M’Saken – Sfax – Gabès – Ras Jédir, d’une longueur de 600 km
environ, reliant la capitale (Tunis) et les villes côtières du pays jusqu'à la frontière Tuniso-libyenne
(Hammamet, Sousse, M'Saken, les villes du Sahel, Sfax, Gabés, Médenine, Ben Guerdène, Ras
Jédir). La Section entre Tunis et M'Saken de longueur 150 km environ est déjà réalisée, la section
entre M’Saken et Sfax est mise en service au mois de juin 2008, la section Sfax – Gabès (155 km)
actuellement en cours des travaux, et la section Gabès – Médenine (84.320Km) dont les dossiers
d’appel d’Offres vont être lancés prochainement et la section Médenine Ras Jédir (104.400km)
objet de cette étude.
L’étude de la liaison Médenine – Ras Jédir faisant parti de la liaison autoroutière M'Saken/Ras
Jédir de l'axe autoroutier Nord / Sud, confiée par le Ministère de l’Equipement et de l'Habitat au
Bureau d'Etudes SCET-TUNISIE comporte 5 Lots.
Les travaux de construction de la section autoroutière Médenine - RasJedir font partis du projet
autoroutier Gabès - Ras Jedir scindé en deux sections : Gabès – Médenine (84.320Km) et Médenine
Ras Jedir (104.000), objet du présent marché. La première section prend origine au niveau de la
cimenterie de Gabès (PK=0) comporte quatre lots (Lot1, 2 ,3 et 4) et quatre échangeurs (EC1, EC2,
EC3 et EC4) et prend fin au PK84+320 ; La deuxième section est la continuité de la première prend
origine au PK 84+320, elle prolonge l'autoroute A1 à partir de l’échangeur E4 de « ZARZIS » au
PK 84+320. Le tracé évolue vers le Sud-Est sur 3km puis continue parallèlement à la RN1 à une
distance moyenne de 6.5km sur un linaire de 25km, coupe la RR115 au PK114+720 par le biais de
l’échanger E5 « Naffatia» qui permet l’échange de l’autoroute avec la RN1 et la RR115 puis se
rapproche de plus en plus de la RN1 pour un franchissement le plus court de l’Oued El Fessi,
l’échangeur E6 « de Ben Guerdène» au PK137+736 permet un échange avec la RN1 puis il
continue vers le Sud-Est coupe la RR111 au PK143+548, contourne la ville de Ben Guerdène par le
sud à un rayon moyen de 8,5Km, franchie la route RR203 au PK158+400 et continue vers l’Est
entre les Sebkas pour rejoindre la RN1 par un carrefour giratoire au PK176+279 à 12Km de la
frontière avec la Libye. Le projet prévoit le doublement de la RN1 sur le tronçon restant.
Cette section est répartie en 5 lots comme décrit ci-dessous :
- Lot 5 : DU PK84+320 au PK104+400 :
• La section courante du PK 84+320 au PK104+400 (de linéaire de 20,080km)
• Les rétablissements : de l’OA37 à l’OA44 (7PS+1PI)
- Lot 6 : DU PK104+400 au PK124+400 :
• La section courante du PK 104+400 au PK 124+400 (de linéaire 20,000 km)
• Les rétablissements : OA45 à l’OA52 (9 PS) • Echangeur Naffatia (EC5)
- Lot 7 : DU PK124+400 au PK144+400 :
• La section courante du PK:124+400 au PK:144+400 (de linéaire 20,000 km)
• Les rétablissements : de l’OA53 à l’OA58 (6 PS) • Echangeur Ben Guerdène (EC6)
- Lot 8 : DU PK144+400 au PK164+400 :
• La section courante du PK:164+400 au PK:184+400 (de linéaire 20,000 km)
• Les rétablissements : de l’OA59 à l’OA65 (7 PS)
- Lot 9 : DU PK164+400 AU PK176+279 ET DOUBLEMENT DE LA RN1 :
• La section courante du PK:164+400 au PK:176+279 (11,880km Autoroute plus 12,125km
doublement RN1)
• Les rétablissements : de l’OA66 à l’OA69 (4 PS)
• L’aménagement de la gare de péage en pleine voie
Figure 1: Situation du projet
1. Echangeur Naffatia (E5) situé au PK114+720 du tracé de l'autoroute. L'échange se fait avec la
RR115 permettant la desserte de Tataouine et l'accès à Naffatia, RN1 et Zarzis;
2. Echangeur Ben Guerdène (E6) situé au PK 137+736, L'échange se fait avec la RN1 permettant la
desserte de la ville de Ben Guerdène par le Nord;
Les deux échangeurs que comporte la liaison autoroutière Médenine – Ras Jedir sont tous du
type trompette de sortie.
Les gares de péage: sont conçues pour un système de péage fermé, sont placées en dehors de la
section autoroutière, à la sortie (ou à l'entrée) de l'échangeur, sur une bretelle qui rejoint la route
principale la plus proche à l’exception de la gare de péage fin autoroute au PK172+240 qui est
implantée en pleine section et constitue l’entrée et la sortie de l’autoroute A1.
IV. Les rétablissements des communications
En plus des deux échangeurs cités ci haut, 34 ouvrages d'art sont prévus dans le cadre de l'autoroute
Médenine-Ras Jedir pour rétablir les communications routières existantes et traversées par le tracé
autoroutier.
Passage supérieur : 33
Passageinférieur :1
L’étude géotechnique
Débit de circulation (trafic)
Classe de sol
Climat
Type des matériaux
1. Définition :
Le trafic est un paramètre déterminant le chargement qui sera supporté par la structure
durant toute la période d’exploitation en qualité de trafic (poids lourds, légère).
La position de prise par la circulation routière dans l’économie de notre pays rend nécessaire
la connaissance de sa répartition suivant les régions afin de planifier les projections, les
aménagements ainsi que les modernisations de l’infrastructure de nos routes selon les besoins les
plus pressants. La connaissance de trafic d’une route est nécessaire pour déterminer les
aménagements ainsi que les renforcements les plus adéquats et les plus économiques.
Pour la détermination de la classe du trafic on utilise les hypothèses suivantes :
Taux de croissance variable.
Une durée de vie de 20 ans
L’année de mise en service est en 2015
Classe Nombre total Trafic en
par sens deux sens
de trafic véh / 2 sens essieux 13t x 10⁶
Le dimensionnement d’une chaussée est effectué pour qu’elle puisse supporter le trafic
cumuler de poids lourd sur sa durée de vie. Ce trafic est la combinaison desdifférents types des
véhicules, avec des charges et des géométries d’essieux très différents, un catalogue tunisien
dedimensionnements des chausséesà l’utilisée de l’essieu de référenceexerçant une charge totale de
13t.
Trafic de poids lourds équilibré dans les deux sens de la circulation avec 90% des poids lourds sur
la voie de droite (la voie la plus chargée)
Un poids lourd de 0,70 essieux de 13t (analyse des histogrammes des charges)
Trafic cumulée :
T c =T m ¿
Avec :
Tm : Trafic équivalent journalier à l’année de mise en service
I : Taux de croissance
P: Durée de vie de la chaussée
T c2035 =T 2015 ¿]
=115094.48*[¿ ¿]= 3357036.95essieux 13t / A / sens
Alors :
Si le taux de croissance annuel du trafic poids lourds diffèrent du taux adopté (8%) ou si l’on souhaite
retenir une durée de dimensionnement différente de 15 ans, il convient de s'assurer que la classe de trafic est
toujours la même. Pour cela :
On prend le nombre de PL et on le multiplie par le coefficient correcteur du tableau pour obtenir un
trafic corrigé.
On obtient la bonne classe de Traffic
Taux de croissance annuel Durée retenue pour le dimensionnement
des PL (%)
20 ans 15 ans
5 1,22 0,79
6 1,35 0,86
7 1,51 0,93
8 1,69 1,0
9 (*) 1,08
10 (*) 1,17
(*) : Taux de croissance supérieur à 8% peu probable pour une durée de 20 ans.
Hypothèse de calcul :
Alors :
Tc =2.58*106
D’après le tableau 2 :
Les sols sont généralement les résultats de la désagrégation de la roche, ils peuvent contenir
des brises organiques, ces matériaux minéraux ou organiques se présentent sous la forme des grains
ou des particules de forme et de dimensions variables.
Dans les travaux routiers, il faut connaitre les sols et leurs caractéristiques géométriques et
morphologiques pour le choix d’une structure de la chaussée.
Les caractéristiques géotechniques des sols sont déterminées au moyen d’une compagne de
reconnaissance géotechnique. Celle-ci est effectuée par GEOTECHNIQUE TUNISIE. Elle a été
composée de :
La classification du sol est faite d’après la valeur pondérée de l’indice portant CBR qui est
calculée en considérant l’indice portant immédiat (CBRi) et l’indice saturé (CBRs) selon la formule
suivante :
CBR = CBRiα × CBRsβ
Avec :
CBRi = CBR immédiat
CBRs= CBR sec
α et β sont deux coefficients de pondérations en relation avec les mois humides et les mois secs de
la région.
Le tableau 6 présente les valeurs des coefficients de pondérations
régions nombre des mois coefficients de pondérations
A 6 6 0,5 0,5
B 4 8 0,33 0,67
C 2 10 0,17 0,83
Notre autoroute se trouve au sud tunisien donc on adopte les valeurs de la région C de 0,17 pour β
et 0.83 pour α.
Le tableau suivant 6 présente des sondages le long du projet ou on va présenter les valeurs de CBR
à 90% et 95% de compactage
Hypothèse de calcul :
→ sol de classe S4
CBR2 (90%) = 190.83 × 90.17 = 16.73
→ sol de classe S3
→ sol de classe S4
La classe du sol est déduite selon la valeur du CBR le tableau 8 récapitule tous les classes du sol en
fonction de la valeur du CBR.
Classe du sol S0 S1 S2 S3 S4
CBR <5 5à8 8 à 12 12 à 20 >20
Notre région est de climat méditerranéen. Les pluies, qui représentent entre 150 et 200 mm/an, sont
généralement amenées par des vents chargés d’humidité au-dessus de la Méditerranée orientale. Ces
pluies sont caractérisées par de très fortes irrégularités interannuelles et inter saisonnières et
orageuses. Ils donnent lieu à des ruissellements de forte amplitude. Les températures sont
généralement douces et même chaudes en hiver.
Figure 2: Classement climatique de la carte tunisienne
V. Les structures disponibles selon les fiches de structures types pour chaussé
neuve sont :
Selon la fiche N°6 on utilise pour la couche de base le grave butime (GB) et pour la couche de
fondation le grave concassé (GC).
5 BB
14 GB
30 G
Selon la fiche N°7 utilisable seulement dans la region C admet pour la couche de base le tuf
compact (T) et pour la couche de fondation le grave butime (GB).
5 BB
14 GB
25 T
Selon la fiche N°8 on utilise pour la couche de base le grave ciment (GC) et pour la couche de
fondation le grave concassé (GC).
6 BB
20 GC
20 G
Selon la fiche N°9 on utilise pour la couche de base grave laitier (GL) et pour la couche de
fondation le grave concassé (GC).
5 BB
18 GL
30 G
Selon la fiche N°10on utilise pour la couche de base le sable laiter (SL) et pour la couche de
fondation le grave concassé (GC).
5 BB
18 SL
30 G
BB GB GRH GNT
Dureté LA ≤25 ≤25 ≤30 ≤35
Résistance DH ≤4 ≤4 ≤3 ≤2.5
à l’usure MDE ≤20 ≤20 ≤25 ≤30
LA + MDE ≤40 ≤40 ≤50 ≤55
Fraction 0/14 0/20 0/20 0/31,5
Granulométrique 0/D
Tableau 9:Les caractéristiques principales exigées pour les granulats utilisés
Avec :
Les matériaux de chaussée seront formulés pour garantir les qualités requises de résistance à
l'orniérage (BB et GB), de caractéristiques de surface (BB) et de stabilité (GRH et GNT).
Les formules retenues seront caractérisées pour le dimensionnement des structures par les seuls
paramètres de leur comportement en fatigue (module, résistance en fatigue).
Pour la provenance des matériaux de corps de chaussées, on citera à titre indicatif la présence de
2 carrières potentielles à proximité du projet (sous réserve que les résultats des essais Los
Angeles et Micro Deval humide en présence d’eau répondent aux spécifications):
Des carrières de roches d’origine alluvionnaire ont été observées à Ben Guerdène. Ces carrières
ne présentent pas d’atelier de concassage à l’état actuel.
Essai Los Angeles (LA) : déterminer la résistance aux chocs (dureté) des granulats,
Deval humide (DH) et Micro Deval en présence d’eau (MDE) : appréhender la
résistance à l’usure par attrition d’un granulat.
Nous présentons ci-dessous la liste des carrières recommandées, à titre purement indicatif, et
les domaines d’utilisation de leurs produits en se basant sur les qualités requis ci-dessus
mentionnées :
VII. Conclusion :
La structure de la chaussée est choisie en tenant compte des contraintes d’ordre technique,
économique et pratique. En fait, il faut rechercher la structure la moins coûteuse tout en répondant à
toutes les exigences techniques du projet.
Chaussée neuve 5 BB
Classe de trafic T1 Fiche N° 6 14 GB
Classe de sol S3
30 G
Avec :
Méthodologie
Superficie du B V
La pente moyenne
Caractéristiques géométriques
Pluviométrie
Période de retour
Temps de concentration
L’intensité de la pluie
Un bassin versant est une surface élémentaire hydrologiquement close limitée par des lignes
des crêtes ou ligne des partages des eaux, qui présente l’ensemble des points de plus hautes altitudes
dans leur voisinage, c'est-à-dire qu’aucun écoulement ni pénètre de l’extérieure et de tous les
excédents de précipitations s’évaporent ou s’écoulent par une seule section à l’exutoire.
Il représente la surface géographique sur laquelle se base l’analyse de cycle hydrologique et
de ses effets et il caractérise par :
Sa morphologie : forme, relief ;
La nature de terrain rencontré ;
La couverture végétale ;
L’occupation du sol ;
Les lignes des crètes qui représentent les limites entre les bassins versants ;
Les lignes d’écoulement qui sont les chemins des eaux vers l’exutoire du
bassin versant (l’emplacement de l’ouvrage hydraulique prévu).
En absence des cartes topographiques et la carte d’Etat-major de la région
Concerné, on a intégré la nouvelle technologie basée sur le modèle SRTM (Shuttle
Radar Topography Mission), basant sur la logiciel Global Mapper.
Dans ce chapitre on a tilisé trois logiciels :
Google Earth : utilisé pour avoir es coordonnées de route à étudier.
Global Mapper : utilisé pour délimiter les basins versatns et déterminer leur
caractéristiques physiques (surface, périmètre, Zmin, Zmax, pente moyenne ,
longeur ).
Excel : utilisé pour fournir les caracréristiques physiques sous forme d’un
tableau.
Donc les étapes à suivre pour avoir les caractéristiques sont :
Le tracage du tronçon de la route sur une carte satellite en utilisant le
logiciel Google Earth .
Figure 6: La position du tronçon
En utilsant Global Mapper il faut changer lre paramétres pour qu’ils soient
conformes aux données tunisiennes.
- Le système de la projection compatible à la Tunisie est l’UTM.
- La donnée compatible à la Tunisie s’appelle CARTHAGE.
Après cette étape le logiciel commence à générer les coordonnées en (X,Y,Z) pour
toute la région .
Figu
re 7: Génération des coordonnées (X,Y,Z)
Figu
re 9: Génération des bassins
La dernière étape est de délimiter les bassins versants comme elle indique la
figure suivante :
Figu
re 11 : Délimitation des bassins versants
C’est la portion du plan délimité par la ligne de crête, ou contour du bassin et plus
précisément c’est l’air de réception de précipitation et d’alimentation des cours d’eau.
3.1.2 Périmètre.
La longueur d’écoulement est la plus longue distance curviligne depuis l’exutoire jusqu'à la
ligne du partage des eaux.
On adopte les résultats de ces paramètres 4 bassins versants de notre tronçon.
C’est une caractéristique importante considérée comme une variable indépendante qui nous
renseigne sur la topographie du bassin et qui donne une bonne indication sur le temps de parcours
de ruissellement direct (est donc sut le temps de concentration t c) elle influence directement le débit
de point lors d’une averse.
Afin d’obtenir une pente proche de relief sous un bassin versant il est vérifiable de
déterminer la ligne de talweg de chaque bassin versant en plusieurs petite tronçon d’écoulement et
déterminer ainsi la pente de chaque écoulement, et ensuite déterminer la pente moyenne. Vu que la
longueur de la ligne de talweg de nos bassins est importante, on a procédé à la méthode la plus
fréquemment utilisé et qui consiste à deviser la déférence d’altitude entre les points extrêmes de
profil par la longueur totale de court d’eau elle est déterminée par la formule suivante :
∆H
I= L
Avec :
- ∆H: différence d’élévation entre les deux points extrêmes de cours d’eau en (m).
- L : longueur d’un cours d’eau principale en (m).
3.2.2. Exemple de calcul de la pente moyenne du BV1.
∆H 37
AN : I= = = 0.21 %
L 17681
Les pentes moyennes ainsi que les altitudes des points extrêmes de tous les bassins sont résumé
dans le tableau suivant :
En ce qui concerne les altitudes extrême Hmax et Hmin, ils sont généralement déterminés à partir la
carte d’état- major on lisant directement sur les courbes des niveaux.
La pente du bassin ;
La nature du sol (le taux d’infiltration) ;
Le climat et la saison (l’évaporation) ;
Le coefficient de ruissellement peut prendre plusieurs valeurs selon les paramètres cités
précédemment et aussi suivant l’emplacement de la zone d’étude par exemple pour une zone
urbaine
En outre, pour une zone rurale K r est donné dans un tableau en fonction de la pente du
bassin versant et aussi l’indice de végétation.
couverte de végétation
couverte de végétation
Pour le cas de notre projet, tous les bassins versant courent des zones ruraleset ils sont
caractérisés par des faibles pentes (I<15%) et d’où les valeurs de K r seront comprises entre 0,3 et
0,5 ; par contre nous adopte Kr = 0,5.
P
Ic =
2× √ π × S
Avec :
43.098
Ic = = 2.31
2× √ π ×27.495
Les valeurs des indices de compacités de chaque bassin versant ainsi que leurs paramètres
d’entrée sont données dans le tableau ci-dessous :
S (Km²) P (Km) Ic
BV1 27.495 43.098 2.31
BV2 153.35 81.067 1.84
BV3 49.861 47.383 1.89
BV4 6.691 11.805 1.28
Tableau 15: Coefficient de compacité
Pour le cas de notre tronçon, on adopte un coefficient d’abattement égal à 0.95 Pourle
premier et troisième bassin et égal à 0.80 pour la deuxième d’après le tableau précédent.
Le temps de concentration est le temps mis par les gouttes de pluie les plus éloignées
hydrauliquement de l’exutoire pour l’atteindre et contribuer au débit en ce point
Il existe plusieurs formules empiriques pour le calcul du temps de concentration citons par
exemple :
La formule de Ventura ;
La formule de Passini ;
La formule de Kirpich ;
Généralement pour des bassins versant de surface < 25 Km² le temps de concentration est
calculé soit par la formule de Ventura ou celle de Kirpich. Et pour des bassins versants de surface ≥
25 Km² il est calculé par la formule de Passini.
Pour le cas de notre tronçon, nous avons appliqués la formule de Ventura pour le bassin de
surface < 25Km² et la formule de Passini pour les bassins de surface ≥ 25 Km²
La démarche de calcul du temps de concentration par les deux formules est décrite ci-dessous ;
Formule de Passini
tc=6,48 ×
3
√ 27.495× 17.681
√ 0.0021
Alors :
tc=1111.86 mn = 18.53h
Formule de Ventura
A partir des tableaux n°12et 13, on relève les paramètres de ce bassin qui sont :
S = 6.691 Km² et I=0.29 %
√
tc =7,6 6.691
0.0029
Alors :
tc =339.47mn = 5.65 h
S (Km²) L(Km) I (%) Tc(mn)
BV1 27.495 17.681 0.21 1111.86
BV2 153.35 34.476 0.32 1995.56
BV3 49.861 21.06 0.20 1472.76
BV4 6.691 3.356 0.29 339.47
Tableau 17 : Tableau des valeurs de temps de concentration
Le choix de la période de retour des débits de projet, servant pour le dimensionnement des
ouvrages hydrauliques nécessaires pour la mise hors d'eau de la route, est fixé en tenant compte du
niveau d'aménagement préconisé pour la route étudiée, mais aussi de l’importance des écoulements
et des considérations économiques.
Vu l’importance de notre autoroute étudiée, nous retenons les périodes de retour suivantes :
Pour les bassins versants de superficie ≥ 25 km² : des ponts : T = 100 ans.
Pour les bassins versants de superficie < 25km² : des buses et des dalots : T = 50 ans.
L’intensité de pluie est l’intensité moyenne maximale enregistrée sur une durée égale au
temps de concentration du bassin versant et elle dépend des coefficients régionaux a et b qui sont
déterminer à leurs tours en fonction de la période de retour cette caractéristique physique est régie
par la formule suivant :
BV1 : S ≥ 25 Km²
Il y’a des approches pour l’évaluation des apports pluvieux engendrant des débits d’eau a
l’exutoire d’un bassin traversant une route :
Une approche fondée sur des théories simplifiées de transformation de la pluie en débit
et nous distinguons :
Une approche empirique qui repose sur l’exploitation des données d’observation des
bassins non urbanisés, plusieurs méthodes nous sont offertes :
Le tableau suivant représente les méthodes de calcul de débit et son limites d’utilisation :
1. Méthode rationnelle :
Cette méthode est applicable pour les bassins versant de la superficie inférieure à 250 km².
Le débit maximum n’apparait que lorsque l’averse à une durée au moins égale au temps de
concentration tc, ce qui suppose que le débit de point n’est observé à l’exutoire que si la totalité
du basin contribue à sa formation.
Le débit de pointe est proportionnel à l’intensité moyenne de l’averse pour une même période
de retour T, ce qui suppose que le coefficient de ruissellement Kr, qui opère le passage de la
pluie brute à la pluie nette est constante pour ce période de retour. Elle est donnée par la
formule suivante :
Avec:
Afin d’expliquer la démarche de calcule par chaque formule de calcul du débit, nous allons se baser
sur l’exemple du premier bassin versant nous allons déterminer son débit final en fonction des
résultats obtenus par chaque formule.
2. Méthode de Ghorbel :
Cette méthode présente l’avantage d’avoir été conçu à partir d’observations réalisées dans
plusieurs stations hydrométriques reparties à travers les réseaux hydrographique de la Tunisie.
Cette formule comporte plusieurs paramètres et coefficient déterminé par région, suit à une
étude statistique des donné d’observations disponible.
A partir des études statistiques des débits maximums observé sur les stations hydrométriques
du réseau, Ghorbel a constaté que le débit maximum d’une période de retour T est égal à :
RT : est donnée en fonction de la période de retour et de la zone étudié en effet les zonages adoptés
ainsi que les valeurs associées à chaque zone présenter ci-après :
T
2 5 10 20 50 100
Zone
I 0 ,68 1,39 1,79 2,19 2,72 3,12
II 0,70 1,33 1,98 2,84 4,40 6,04
III 0,59 1,45 2,34 3,52 5,68 7,93
Tableau 21: Valeurs régionales de RT
Pour le cas de notre projet, la zone d’étude est la zone III, donc en adopte les valeurs qu’y est
associée pour les bassins versants pour ses périodes de retours on aura : RT= 5.68pour
BV2(T=50ans) et RT= 3.52 pour BV1, BV3 et BV4 (T=20ans).
Vu que le paramètre RT ne dépend que de la région d’étude, il est nécessaire donc de prendre
en considération la spécificité de chaque bassin versant ; Il faudrait alors déterminer le débit moyen
de pointe de crues qui est en fonction des conditions physiques (superficie, compacité, longueur de
talweg…) et climatiques (pluviométries) propres de chaque bassin versant. Ce débit est exprimé de
la manière suivante pour notre zone :
( √ )
0.8
1 P ×∆ H
[1] Qmax (moy)=1.075 × × −0.232 × S
Ic L
Avec :
- Qmax (moy) : débit moyenne de pointe de crues du basin étudié en m3/s ;
- S : superficie de bassin versant en Km² ;
- L : longueur de talweg en Km ;
- P : la pluviométrie moyenne sur le bassin en m ;
- H : la différence d’altitude entre la médiane et l’exutoire du bassin en m ;
- Ic : L’indice de compacité ;
( √ )
0.8
1 0.240 ×37
Qmax (moy) =1.075 × × −0.232 ×27.495
2.31 17.681
D’où :
( )
0.5
0 .75 P
[1]Q=20× S ×
5
S=153.35 Km ² ; P=0,32 %
( )
0.5
0.75 0,32
Q=20× 153.35 ×
5
D’où
Q=220.48 m3/s
S(Km2) P (%) Q(m3/s)
BV1 27.495 0,29 57.83
BV2 153.35 0,32 220.48
BV3 49.861 0.20 75.05
BV4 6.691 0.29 20.03
Tableau 24: Tableau des débits par la méthode SOGREAH (modifier)
Conclusion :
Récapitulons maintenant les résultats de calcul des débits des différents bassins versants :
Q (m3/s)
Par conséquent, il est impératif que nous procédions à une démarche logique nous permettant de
choisir les ouvrages hydraulique les mieux adaptés aux contraintes de projet, en fonction des débits
maximaux déjà calculé dans la partie hydrologie.
D’une façon générale les ouvrages hydrauliques utilisés pour le drainage sont des dalots
préfabriqués en béton ou d’autre façon des dalots coulés sur place en béton armé comme notre cas
d’étude.
Afin de dimensionné chaque ouvrage hydraulique en fonction du débit de point du bassin versant
correspondant et en fonction de la pente longitudinale choisie pour le projet, on a utiliser le tableau ci-
dessous de dimensionnement des ouvrage hydraulique, extrait de guide pratique pour la conception
géométrique des route et des autoroute donné par Alin FRERT, exprimant les dimension du dalot en
fonction des débits et de pente choisie pour un régime fluviale .
Dimensions Pente i Débit Q (m3/s)
Du dalot maximum i= i= i= i = 0.5% i = 0.6% i = 0.7% i = 0.8%
(L x h) 0.2% 0.3% 0.4%
1x1 0.77% 1.14 1.40 1.61 1.80 1.97 2.13 2.24 (i=
0.77%)
1.5 x 1 0.57% 2.00 2.44 2.82 3.15 3.37 (i=
0.57%)
2x1 0.47% 2.92 3.53 4.13 4.47 (i=
0.47%)
1.5 x 1.5 0.67% 3.37 4.12 4.76 5.32 5.83 6.16 (i=
0.57%)
Généralement la pente longitudinale de l’ouvrage doit entre comprise entre 0.3 et 0.6% et dans
tout les cas on adopte comme meilleur solution une pente égale à 0.5% afin de respecter les deux
conditions suivantes :
Une pente inférieure à 0.4% entraine une stagnation des eaux ;
Une pente supérieure à 0.5% augmente la pression exercée par l’eau sur l’ouvrage d’où la
détérioration des parois de ce dernier ;
Pour cela on adopte pour les ouvrages du présent projet une pente longitudinale égale à 0.5%.
Alors par référence au tableau n° 22 et en fonction de débit de point et de la pente adopté nous allons
présenter les dimensions des dalots corresponds a chaque bassin versant pour le tronçon étudié. Les
résultats sont alors donnés dans le tableau ci-dessous :
La formule de la vitesse d’un écoulement uniforme donné par Manning Strickler, est la suivant :
V = K × Rh2/3 × √ I
Avec
Rh : rayon hydraulique : donner par le rapport entre la section mouillé S m et le périmètre mouillé Pm,
exprimé en mètre ;
Pour les cas de notre projet, les ouvrages hydrauliques seront en béton coulé sur place (BV1 BV2,BV3
ET BV4)
Une fois les deux ouvrage de ce projet sont dimensionné nous allons montrer que la condition
d’auto curage précédente est vérifié cela consiste à appliquer la formule de la vitesse d’après Manning-
Strickler. En utilisant les dimensions qu’on à déterminé
D’après le tableau n° 23, on a eu, pour l’ouvrage de ce bassin les paramètres suivants :
2
D’où h ≤
1.25
2
Donch ≤ = 1.6 m
1.25
V = K × Rh2/3×√ I
Sm
Or Rh= avec {Sm= B× h et Pm = B + 2h}
Pm
3
Et par suit on aura Rh = = 0.70 m
4.9
Donc V = 70×0.702/3×√ 0.005 = 3.90 m/s
On peut remarquer d’après le tableau précédent que la condition d’auto-curage est vérifiée pour
les sections des ouvrages dimensionnés, d’où on peut conclure que les dimensions des dalots choisis
comme des ouvrages hydrauliques pour notre autoroute sont les sections convenables qu’on doit les
retenir.
Chapitre 5 :
Étude géométrique
I. Introduction
La conception géométrique d’une route consiste à étudier les éléments nécessaires à la
détermination du tracé des alignements horizontaux ou verticaux tel que le tracé en plan et son axe
calculé avec les coordonnées rectangulaires (x,y) et le profil en long qui est déterminé en relevant les
altitudes aux différents points de cet axe. La coordination du tracé en plan et du profil en long est
nécessaire, en particulier pour le respect des conditions de visibilité et de perception. Pour compléter
l’ensemble, il est nécessaire de réaliser des coupes à des distances plus au moins rapprochés selon la
composition du tracé et du relief, appelé profil en travers. Ces éléments géométriques sont calculés
suivant des normes variables, mais découlant des principes fondamentaux universels qui sont la sécurité,
le confort, l’économie et l’esthétique. Ces considérations sont matérialisées par l’adoption de
paramètres qui constituent les données de base pour le calcul des alignements de la route. Ces
paramètres varient en fonction des conditions climatiques et topographiques, et leur choix conditionne
toute l’étude géométrique de la route.
Pour réaliser cette étude, on a utilisé les logiciels PISTE et AUTOCAD qui permettent la
conception et le dessin des éléments de la route.
Il est tout fois recommandé en milieu périurbain, lorsque les caractères urbains actuel ou futur
de la voix est faible, d’appliquer des règles de l’ICTAAL ;
On zone périphérique, lorsque les contrainte d’urbanisme ne sont pas prépondérantes et lorsque
les caractères urbains de la voix est peux affirmer, on cherche à appliquer les prescriptions
d’ICTAALT.
Un tel choix s'opère à l'échelle d'une liaison et non d'un projet. Il est important en effet d'assurer
une certaine homogénéité des principaux éléments de la route tout au long d'une liaison pour éviter que
la lecture de la route, pour les usagers qui effectuent des déplacements à moyenne ou grande distance
soit perturbée (et donc pour éviter que leur comportement soit inadapté).
Limitation de
110 km/h ou 90 130 ou 110
vitesse hors 90 km/h 90 ou 110 km/h
km/h km/h
agglomération
Traversée
Oui, éventuellement Non non
d’agglomération
Catégorie
R60 ou R80 T80 ou T100 L100 ou L120 ou L80
possibles
Fonction de
liaison à
Domaines Fonction de liaison à courte ou Fonction de liaison à
moyenne ou
d’emploi à titre moyenne distance, et prise en compte moyenne ou grande
grande
indicatif des usages liés à l’environnement. distance privilégiée
distance
privilégiée
Trafic moyen trafic Fort
Trafic à terme Trafic moyen Fort trafic
chassée chaussée
3. Vitesse de référence :
La vitesse de référence d’une section de route est la vitesse conventionnelle qui permet de définir
les caractéristiques minimales d’aménagement du tracé en plan et du profil en long (virage, sommet ou
creux de profil en long, forte rampe, etc.).
Caractéristique topographique ;
Importance de la route ;
Condition économique ;
Volume de structuration du trafic ;
Notre route étudiée est une autoroute avec un trafic assez important de classe T1. Alors pour offrir aux
usagers les meilleures conditions de sécurité de confort et de rapidité on a choisie comme vitesse de
référence Vr = 100 km/h
Le tracé en plan est la projection sur un plan horizontal de l’axe de la chaussée. La disposition
générale du tracé est dans ses grande ligne déterminé par un ensemble des contraintes identifiées dans
les cadres des études préalable est relevant des domaines de l’environnement de la topographie de la
géologie ou de l’habitat croisées avec les fonctionnalités attendues de la voie (localité à desservir, point
de passage obligés pour le tracé, etc.).
Le tracé en plan est profondément marqué par l’influence de la dynamique des véhicules :
Leurs stabilité n’est acquise qu’à condition de respecté les lois liant vitesse du véhicule, rayon de
courbure de tracé en plan et divers de chaussée (comprenant l’effet des forces centrifuges).Il faut tenir
compte également l’influence des facteurs physiologiques intervenant lors de la conduite et
éventuellement des problèmes de visibilité.
Pour un meilleur choix de tracé en plan et pour que la géométrie de notre route soit satisfaisante,
on doit :
Adopté les tracés de la route à la topographie des lieux traversé (plaines, montagne, etc.) en
évitant au mieux les gros terrassements et les expropriations des terrains, c'est-à-dire faire un
tracé le moins couteux et le plus optimisé.
Eviter les zones instables.
Réaliser la variation du divers dans l’alignement droit tant qu’il n’y a pas des raccordements
progressifs à l’approche des virages.
Protéger les ouvrages hydrauliques sur des alignements droits.
Tenir compte les urbanisations, des aménagements futurs projeter dans la zone traversée.
1.3. Eléments du tracé en plan :
Le tracé en plan d’une route est constitué d’une succession des courbes et d’alignement droit
s’éparer ou pas par des raccordements progressifs. Ils visent à assuré des bonnes conditions de sécurité
et de confort tout on s’intégrant au mieux dans la topographie de site.
Les alignements droits, en premier lieux définis par la disposition générale de tracé sèvreront
généralement de base à la détermination des autre éléments (cercle, Clothoïdes).
Ils serviront éventuellement des raccordements entre deux cercles. Pour des raisons de sécurité,
et on particulier évité la monotonie source d’accident. Il est recommandé d’alterner alignements droits
et courbe circulaire : 40 à 60 % d’alignement droit et on limite à 30% les courbes à courbure progressive
telles que les Clothoïdes.
Le choix du rayon des courbures dépend des plusieurs paramètres tels que le vitesse de référence et le
type de la route projetée (R, T, L). En est tenu alors de vérifié les valeurs de rayon des courbures
horizontales utilisée dans le projet routier a partir d’un document appeler « instruction sur les
conditions techniques d’aménagement des autoroutes de liaison » qui préconise les valeurs
suivants pour notre catégorie L100.
Catégorie L100
Rayon minimal absolu RHm (m) 425
Rayon minimal normal RHN (m) 665
Rayon minimal non déversé R’H (m) 1300
Tableau 32: Les rayons de tracé en plan
1.4. La conception de l’axe en plan
La conception de l’axe en plan se fait généralement par le logiciel piste. Mais afin d’exploité la
facilité de la manipulation de l’outil de dessin Autocad, on a procédé à la saisie des éléments du tracé
en plan sur l’Autocad et en suit exporté ce fichier ainsi obtenue ver piste et achever par suit ce qui reste
par la conception plane.
Cette étape consiste à construire l’axe en plan sur l’Autocad par la succession des droites et des
cercles.
En se basant sur le levé topographique, la méthode de tracé de l’axe en plan est la suivant :
Les éléments de tracé en plan donné à l’aide d’une commende ls sont importés sur piste à l’aide de
déférente commende.
Rayon Valeur
R1 700
Tableau 33: Valeur des rayons de tracé en plan
Pour la saisie de l’axe en plan par le logiciel piste on doit suivre les étapes suivant :
Les déférentes commendes qui peuvent reconnaitre piste concernant la saisie des éléments de
tracé en plan sont présenté ci-après :
Les point : par la commende POI Pi Xi Yi avec (Xi et Yi les coordonnés des points récupéré à
partir de l’Autocad grâce à la commende LS) ;
Les droites par la commende DRO Di Pn Pm ;
Les virages par la commende
DIS Ri ± Rn
CER Ci Dn Dm Ri
Traçage de l’axe par la commende AXE AX P1 AUTO ;
Afin de choisir les emplacements des différentes coupes transversaux (PT) en procède par la
commende ZONE : ZON AX 0 25;
TAB AX PIS
L’interpolation de l’axe en plan pour cette phase de saisie sur piste : on détermine les cote de
tous les points des PT par interpolation sur la base de triangulation ;
Tous ses paramètre sont organisé sur un fichier bloc note de la même manière que l’exemple de
la figure suivante :
Figure 18: Tabulation de l’axe en plan
2. Profil en long :
Le profil en long est un coup longitudinal suivant l’axe de la chaussée, leur étude est associée à
celle de tracé en plan, et il représente, pour tout projet, un document principal au niveau duquel se
chevauchent les deux lignes suivantes :
La ligne de terrain naturel : il est obtenue après avoir tracé l’axe en plan est dessinée par une
ligne brisé.
La ligne de projet : il représente la ligne projeté sur le profil de terrain naturel, appeler aussi la
ligne rouge, et il est dessiné par une ligne continue et définie par une succession des déclivités
relié par des paraboles.
2.1. Les règles générales du profil en long :
Dans le but d’avoir une conception acceptable pour un projet étudié, on doit respecter plusieurs
règles relatives pour le traçage d’un profil en long tel que :
Avoir le plutôt possible une équivalence entre les quantités des déblais et des remblais en
essayant de suivre les profils terrain de telle sorte à atteindre un projet plus économique ;
Tenir compte des positions des ouvrages hydrauliques rencontrés, comme des points imposé,
dans un profil en long ainsi que des hauteurs de ces ouvrages ;
Donner des déclivités et des rayons acceptables en respectant les normes utilisées si possible,
des rayons supérieurs aux valeurs minimales normaux ;
2.2. Elément de profil en long :
Le profil en long est constitué d’une succession des segments des droites (rampes et pentes)
raccordés par des courbes circulaires (paraboliques).
i. Rampe et pente :
Les codes de la voirie routière imposent que les profils en long et les profils en travers des routes
soient établis de manière à permettre l’écoulement des eaux pluviales et l’assainissement de la plate-
forme. En conséquence, s’il n’existe généralement pas des valeurs minimales pour les déclivités, en
s’attachera à assurer un minimum de :
0.5 à 1 % pour les zone où les divers est nul afin d’assurer l’évacuation des eaux de surface ;
0.2 % dans les longues sections on déblais afin d’évité de sur-profondeurs pour les dispositifs
longitudinale d’évacuation des eaux pluviales ;
Pour un meilleur contrôle et efficacité du système de drainage, un minimum de 0.3% et conseillé en tous
cas.
Généralement, on raccorde les déclivités par des cercles de rayon donnée. Mais vue que les
rayons utilisés sont généralement très grand et les déclivités très petites et pour des raisons de facilité,
on a intérêt à utiliser des arcs de parabole.
Les paramètres de profil en long doivent respecter les valeurs limite donné dans le tableau ci- après :
La saisie du profil en long, en utilisant le logiciel piste, est de même principe que le tracé en
plan. Alors, pour réaliser la conception longitudinale. On doit suivre les étapes suivantes :
Commencer par ouvrir le logiciel piste et créer un nouveau fichier (.dpl), où on va définir le
profil en long, tout en suivant ce chemin : fichier/nouveau/conception longitudinale (.dpl).
Saisir des points : tout d’abord on doit commencer par saisir le premier point au premier profil
du terrain et dernier point au dernier profil, puis, on doit introduire les points imposés obtenus
après le calage des ouvrages hydraulique. Les autres points peuvent être saisis en essayant de
suivre la ligne du terrain naturel, en tenant compte à chaque fois de son épaisseur afin de
diminuer les déblais et les remblais.
Relier les points introduits au niveau du profil en long par des droites par la commende « DRO
Dn Pn Pm »
Raccorder les droites avec des paraboles, après avoir choisi la valeur du rayon à partir du
tableau des paramètres, en utilisant la commande « PAR Pan Dn Dm ±R », le signe du rayon
est déterminé en fonction de son allure ( si il est rentrant il prend le signe négatif et si il est
saillant il prend le signe positif ).
Etablissement de la ligne rouge en appliquant la commande « TAB » : elle présente la dernière
étape à suivre qui nous permet d’afficher les différents éléments du profil en long dans un
tableau donné par le logiciel.
Une fois les étapes précédentes sont appliquées et à l’aide de la ligne du profil en long du terrain
naturel, nous avons pu construire les droites et les paraboles qui constituent la ligne rouge du tronçon
étudié de notre projet.
Le dévers est une ponte transversale attribuée à la chaussée pour assurer le drainage rapide des
eaux pluviales, choisi en fonction de type de revêtement. En effet, la variation du dévers dans une
courbe circulaire doit demeurer constante tout au long de cette partie circulaire et linéaire le long du
raccordement progressif.
3. Profil en travers
3.1. Définition
Le profil en travers est défini comme la coupe de la route suivant un plan perpendiculaire au
tracé en plan qui permet de définir sa structure et ses caractéristiques géométriques tel que :la largeur,
les accotements, les dispositifs de drainage et les équipements routiers et par suit, d’indiquer les
différents éléments de la route.
Généralement, un profil en travers est constitué par les éléments suivants présenté sur la figure ci-
dessous :
Une fois les fichiers (.pis) et (.seg) sont activés et le dévers est calculé pour tout points de l’axe,
nous allons, par la suite, déterminer les profils en travers types de notre projet.
Pour construire un profil en travers type on doit suivre les étapes suivants :
(fichier/nouveau/profil type (.typ)/créer/nouveau)
Les deux figures ci-dessous représentent deux demi-profils types, l’un en déblais et l’autre en remblais
3.4. L’édition
Une fois le travail sur le logiciel piste a été réalisé et le projet est ainsi calculé, ce dernier sera
prêt à être édité, pour cela la configuration des traceurs est nécessaire pour définir l’imprimante de
dessin, le format de la planche, les calques pour l’export sous format DXF et les mise en pages.
Donc, pour commencer, on doit utiliser la commande « outil » puis « configuration des traceur »
et cliquer sur « ajouter » afin de donner le nom du type de traceurs et ses caractéristique, et après qu’on
a validé le choix par « ok », on peut choisir les formats de la sortie.
Une fois le réglage des traceurs est effectué, nous pourrons choisir l’élément à dessiner (le profil
en long, l’axe en plan, les profils en travers et le tracé combiné) en utilisant la commande
« sortie/dessin » et nous pourrons aussi déterminer le métré du projet, à l’aide du logiciel piste et en
utilisant la commande « sortie /édition/imprimer », qui nous permet d’avoir la possibilité d’imprimer
directement tous les données des éléments nécessaires pour chaque constituants tel que la tabulation de
l’axe en plan, de profil en long , des profils en travers, les volumes de terrassement, les volume de la
chaussée, etc.…
Chapitre 6 :
Drainage longitudinale
I. Introduction
Le drainage longitudinal consiste à faire évacuer les eaux provenant du ruissellement sur la
chaussée, les accotements et éventuellement les talus par l’intermédiaire des ouvrages linéaires situés
selon le cas soit à gauche soit à droite, soit de deux côtés de la route.
Pour notre cas on va prendre la plus grande longueur des sections du profil en long (on a L=4318m)
Hypothèse de calcule
Alors
[ ]
2
¿
∑ ❑ Li
Iéq Li
∑ ❑ √ ii
Avec
AN
[ ]
2
0.007+ 0.0025
¿ =2.5 %
Iéq 0.007 0.0025
+
√2.5 √ 2.5
3. Intensité de pluie
i(T) = a × tc-b
Avec :
AN :
Kréq¿
∑ ❑(Kri × Si)
∑ ❑ Si
Avec
- Kréq :le coefficient de ruissellement équivalent;
- Kri :les coefficients de ruissellement correspondent à la chaussée et l’accotement, on a Kr=0.9
pour la chaussée et 0.7 pour l’accotement ;
- Si : lessurfaces correspondent à la chaussée et l’accotement en km2, on a Sch=0.0084 km2 et
Sacc=0.0030 km2 ;
AN :
❑
( 0.9× 0.0084 ) +(0.7 ×0.0030)
Kréq¿ =0.84
0.0084+0.0030
5. Calcul du débit
Une fois tous les paramètres précédents sont déterminés, nous devrons appliquer la formule de la
méthode rationnelle, cité auparavant, pour calculer le débit de sections de fossé concernant le tronçon
étudié de notre route.
Pour cela, on a
On a Qéq=0.29m3/s ≤ 0.78 m3/s alors on adopte la forme triangulaire pour notre cas d’étude
( H=0.5m ; L =1m).
Pour lavérification des dimensions de la section de fosséondoit vérifierles deux conditions suivantes :
Q
< ¿KQ ;
√I
V
> KV ;
√I
Avec
2. Détermination de la vitesse
La formule de la vitesse d’un écoulement uniforme donné par Manning Strickler, est la suivant :
V = K × Rh2/3 × √ I
Avec
V : vitesse d’écoulement (m/s) ;
K : coefficient de rugosité on a k=30 ;
Rh : rayon hydraulique : donner par le rapport entre la section mouillé Sm et le
périmètre mouillé Pm, exprimé en mètre ;
I : la pente en %, on a I=2% ;
Hypothèse de calcule
Alors
3. Détermination de KQ et KV
On a :
Q 0.29
< ¿KQ => =0.20<2.37 vérifiée ;
√I √2
V 0.91
> KV => =0.64< 9.44vérifiée;
√I √2
Chapitre 7 :
Etude calcul cubature
I. Introduction
La cubature des terrassements et une opération qui consiste à déterminer les volumes des terres
(déblais et remblais) dans un projet. Autrement dit ,c’est une opération qui consiste à déterminer la
quantité de terre à l’évacuer à cas de déblais et à apporter en cas de remblais dans un projet routier.
Volume de OH : V= L x H x l
Avec :
AN
3
OH 1( Dalot 4 ×[2.5× 2]):V 1=10 × 2× 22=440 m
OH 2 ¿
ABSCISSE CHASSE
N° FORME BASE ACCOT T.P.C
CURVELIGN E
profil VOLUME VOLUME VOLUME VOLUME
E VOLUME
286 7075 181,4 33 17,5 31,8 0
287 7100 181,4 33 17,5 29,4 0
288 7125 181,4 33 17,5 34,8 0
289 7150 181,4 33 17,5 34,8 0
290 7175 181,4 33 17,5 34,8 0
291 7200 181,4 33 17,5 34,8 0
292 7225 181,4 33 17,5 38 0
293 7250 181,4 33 17,5 40,7 0
294 7275 181,4 33 17,5 40,7 0
295 7300 181,4 33 17,5 40,7 0
296 7325 181,4 33 17,5 40,7 0
297 7350 181,4 33 17,5 40,7 0
298 7375 181,4 33 17,5 40,7 0
299 7400 181,4 33 17,5 40,7 0
300 7425 181,4 33 17,5 40 0
301 7450 181,4 33 17,5 39 0
302 7475 181,4 33 17,5 40,6 0
303 7500 181,4 33 17,5 40,7 0
304 7525 181,4 33 17,5 40,7 0
305 7550 181,4 33 17,5 38,6 0
306 7575 181,4 33 17,5 38,8 0
307 7600 181,4 33 17,5 40,7 0
308 7625 181,4 33 17,5 40,7 0
309 7650 181,4 33 17,5 40,7 0
310 7675 136 24,7 13,1 30,5 0
311 7687,48 45,3 8,2 4,4 10,2 0
55775 10148 5381 12213 0
Tableau 2: Volume des matériaux
Chapitre 8:
Signalisation ET EQUIPEMENTS
I. Introduction :
Bien conçue et réalisée, elle réduit les causes d’accident et facilite la circulation.
8.3.1.
8.3.1.
8.3.1.
8.3.1.
8.3.1.
8.3.1.
8.3.1.
8.3.1.
.1.
La signalisation routière a pour objet :
Les marques sur chaussées ont pour but d'indiquer sans ambiguïté les parties de
la chaussée réservées aux différents sens de la circulation, ainsi que, dans
certains cas, la conduite que doivent observer les usagers.
Un marquage au sol complet est prévu sur l'autoroute, sur les échangeurs et sur
les rétablissements des communications. Ce marquage comporte les lignes de
séparation des voies, les hachuresà l'approche des îlots, les lignes de rives …
etc.
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité "u" différente
selon le type de route. On a adopté les valeurs suivantes pour "u"
Figure 5:
- Les voies d'insertion et de sortie sont séparées de la chaussée de
l'autoroute par une ligne du type T2 de largeur(5u).
Figure 6
Bretelle d'échangeur
Les panneaux de police sont utilisés au niveau des échangeurs projetés et des
rétablissements des communications et signalent les diverses prescriptions pour
organiser le trafic.
Figure 7
Les panneaux de police utilisés sont :
Panneaux directionnels
Figure 8
Un panneau de pré signalisation du type "D41B" implanté à 1000 m de la
sortie. Ce panneau est composé de plusieurs registres de forme
rectangulaire. Le registre supérieur comporte le symbolede l'échangeur et
la distance exprimée en m (1000 m),les autres registres comportent les
mentionsdesservies.
Figure 9
Figure 10
Les entrées à l'autoroute: un panneau de confirmation de filante du type
"D61A" annonçant la prochaine sortie sera implanté à 15 secondes de parcours
en aval du point où l'usager pénètre sur la voie de façon à lui laisser le temps de
s'insérer dans le trafic avant de lire les mentions.
Figure 11
Figure 13
2.EQUIPEMENTS DE SECURITE
En section courante les glissières de sécurité seront posées sur terre plein central
et sur accotement.
Terre-pleincentral
Accotements
Dans le cadre du rapport de projet de fin d’étude à la société Tunisie autoroute, nous avons
présentés les étapes d’étude du Pk 144+400 au Pk 151+400 dans le gouvernorat de ras-jedir d’une
longueur de 5 Km-lot4.On obtient les résultats suivants :
Donc pour conclure on peut avouer que ce projet de fin d’étude représente une opportunité
pour enrichir notre savoir et promouvoir l’aspect pratique de notre étude au sein de l’ISET et c’est
grâce au conseil et avis des enseignants dans le cadre de notre projet, grâce à la spécificité de
chaque projet à étudier à savoir notre projet ainsi que la manipulation de certains logiciels
indispensable à la formation d’un technicien supérieur à savoir : PISTE5,AUTOCAD…
PROJET DE FIN D’ETUDE ISET GAFSA
Bibliographie
Support de cours de l’Hydraulique :
Sami Yaichi
Moncef Makani
Les logiciels :
Global Mapper 15
Piste 5
AutoCAD 2013
Google Earth
Les documents :