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Intitulé
Au début, nous somme tréflières de remercier nos encadreurs MLLE CHOKRI MONJIA ,
BRAHMI SALEM de son patience dont il a fait preuve à notre égard de l’élaboration de ce stage
ainsi que son gentillesse et son conseil fructueux et nous espérons qu’il va trouver dans ce modeste
travail d’expression de notre profonde admiration.
Nous exprimons aussi notre profonde gratitude au directeur de l’entreprise CRDA pour nos avoir
accepté dans ce projet et aussi à toute son équipe jeune et dynamique.
MERCI.
Table des matières
Introduction Générale 1
Présentation du CRDA 2
I. Introduction 6
1. Phase 1 : identification 11
2. Phase 2 : conception 12
a) Recrutement du concepteur 12
3. Phase 3 : réalisation 13
a) Service de maintenance 15
b) Contrôle de l’exploitation 15
VI. Caractéristiques et fonctionnement des équipements du système d’irrigation 15
a) Le refoulement 15
b) Le stockage 16
c) La distribution 16
VIII. Conclusion 25
I. Etude du projet 27
a) Présentation géographique 27
b) Population 27
1. Aménagement hydraulique 30
a) Méthode d’irrigation 30
b) Besoin en eau 31
c) Durée de pompage 35
f) Dose d’irrigation 36
c) Conduit de refoulement 40
d) Réservoir de régulation 41
e) Réseau de distribution 42
a) Bornes d’irrigation 51
b) Ouvrages de sectionnement 53
c) Ouvrages de ventouse 53
d) Ouvrages de vidange 54
3. Les conduit 55
4. Réservoir 55
I. Introduction 57
II. Définition 57
III. Objectifs 58
VI. Résultats 66
VII. Profils 70
1. Réception du matériel : 76
3. Les essais 76
4. Tolérances de fabrication 77
5. Transport et manutention 78
6. Stockage 78
1. Le dosage 79
2. L’eau 80
4. Les ciments 81
III. Essai 82
1. Consistance : 82
2. Résistance : 82
3. Équivalent de sable 83
4. Composition du béton 84
IV. Terrassement : 84
1. Déblai : 85
5. Remblai 90
6. Essai 91
Conclusion générale 94
Références bibliographiques 95
Annexes 96
Liste des figures
Figure 1 : Diagramme du CRDA 2
Tableau 4: valeur de Kr 32
Introduction Générale
Dans le cadre de notre formation en vue de l’obtention du diplôme Licence Appliquée
en génie civil et dans le cadre de l’initiation la vie professionnelle, et pour une meilleure
formation sur le plan pratique, l’institut supérieur des études technologiques, avec la
collaboration des entreprises industrielles, nous donnant ainsi de nous perfectionner dans le
domaine industriel.
- mobiliser les ressources en eau profondes de la zone et les valoriser par l’irrigation
1
Présentation du CRDA ISET GAFSA
Présentation du CRDA
Il est crée, dans chaque gouvernorat sous la loi 89-832 du juin 1989, un établissement
public à caractère administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière,
dénommé Commissariat Régional au Développement Agricole (CRDA), elle est placée sous
la tutelle du Ministère de l’Agriculture et des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
Le CRDA est divisé en plusieurs divisions (HER) comme figure dans le schéma ci-
dessous :
Commissariat régional au
développement agricole
CRDA
Division
Division Division
Hydraulique et
Agriculture Administrative et
équipement rural
Biologique Financière
HER
La division HER (Hydraulique et Equipement Rural) où j’ai passé mon stage se repartie
en trois arrondissements :
Division HER
2
Présentation du CRDA ISET GAFSA
L’arrondissement génie rural est dirigé par un chef d’arrondissement et assisté par une
équipe d’ingénieurs et de techniciens qui partagent les tâches entre eux.
La réalisation des études au sein de L’arrondissement du Génie Rural se fait soit par le
biais d’un bureau d’étude ou par l’équipe de l’Arrondissement elle même.
Dans le cas où l’étude est réalisée par un bureau d’étude, le protocole administratif
prend le chemin suivant :
● Détail estimatif ;
● Soumission ;
● Termes de références.
Une fois le dossier est prêt, il sera transmis à la cellule des marchés au sein de CRDA
afin que les bureaux d’études puissent le retirer.
3
Présentation du CRDA ISET GAFSA
● Devis ;
● Bordereaux ;
● Soumission ;
● Marché ;
● Termes de références.
▪ Commencement de l’étude.
● 1ère Phase : concerne les rapports d’études d’avant projet sommaire (APS
● 2ème Phase : concerne l’étude d’avant projet détaillé (APD La phase de l’étude d’avant
4
Chapitre 1 : Analyse Bibliographique
Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
I. Introduction
L’irrigation est une opération humaine qui consiste à amener de l’eau complémentaire
à des cultures en cas de manque ou d’insuffisance d’eau, dans des régions arides ou au
climat très sec, pour des cultures qui demandent plus d’eau qu’elles ne peuvent en trouver
sur place. Il existe actuellement plusieurs méthodes d'irrigation pour compléter les besoins
en eau des cultures. Chaque méthode présente en même temps des avantages et des
inconvénients, qui doivent être pris en considération lors de la sélection de la méthode qui
s'adapte le mieux aux cultures et aux conditions locales
1. Pourquoi irriguer ?
2. Combien irriguer ?
3. Quand irriguer ?
4. Comment irriguer ?
Les réponses précises à ces questions permettront d’optimiser les moyens investis et
de tirer le maximum de profits de l’activité d’irrigation.
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
Les principaux facteurs qui influent sur le régime d’irrigation (quantité d’eau,
fréquence d’irrigation, système d’irrigation, etc.) sont :
- le système d’irrigation.
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
❖ Avantage
Son principal avantage est que les frais de premier établissement et d’entretien sont
faibles :
❖ Inconvénients
- Tassement du sol.
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
❖ Avantage :
❖ Inconvénients :
- Elle favoriserait l'évaporation qui est d'autant plus intense que les gouttelettes sont
plus fines et l'air plus sec.
- Mouillage des feuilles favorisant les maladies cryptogamiques chez certaines espèces
végétales.
- Possibilités réduites pour l'arrosage avec des eaux résiduaires (formation d’aérosols).
9
Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
par évaporation (par réduction de la surface évaporant). Cela permet également de réduire
la quantité de plantes adventices et de minimiser les interruptions des opérations de culture.
● Des conduites principales, secondaires, etc... qui conduisent l’eau en tête des rampes,
avec, s’il y a lieu, des organes de régulation de la pression. Ce sont des tubes à paroi
poreuse ou des gaines, soit des conduites étanches munies d’ajutages.
❖ Avantage :
- Economie d'eau.
❖ Inconvénients :
- Coût globalement élevé qui fait réserver cette technique aux cultures à forte valeur
ajoutée.
- Exige un haut degré de compétence à tous les niveaux : études préliminaires agro
pédologique, conception de l'installation, conduite des arrosages par l'irrigant.
• Identification,
• Conception,
• Réalisation,
• Mise en exploitation,
PHASE 1 : IDENTIFICATION
2. Organisation du projet
3. Étude de faisabilité
PHASE 2 : CONCEPTION
4. Conception technique
PHASE 3 : RÉALISATION
8. Mise en exploitation
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
Dans ce chapitre, il est uniquement question de définir les différentes phases et leurs
étapes.
1. Phase 1 : identification
Le projet est là pour répondre à une question, pour satisfaire des attentes. La phase
– pris la décision de mener ce projet ou pas (il faut quelques fois procéder à l’identification
pour se rendre compte qu’il n’est pas possible ou pas prioritaire de mener ce projet),
– suffisamment étudié les données pour savoir vers quel type de solution technique on
s’oriente, et avoir une idée globale de ce que cela va coûter.
2. Phase 2 : conception
L’étape de conception a pour but de définir le projet en décrivant de manière détaillée
la solution technique qui permettra d’atteindre les objectifs du projet. À l’issue de la phase
de conception, le maître d'ouvrage doit donc savoir, avant de commencer les travaux,
exactement tout ce qui doit être mis en œuvre lors de la phase de réalisation :
– travaux,
– achats de matériel,
– mobilisation d’entreprises,
❖ Conception technique
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
a) Recrutement du concepteur
Si au cours de l’étude, il doit présenter des résultats intermédiaires pour que le comité
de suivi se décide pour une option ou une autre, le prestataire établi d’abord un Avant-
projet Sommaire (APS). Ce document sert au maître d'ouvrage à suivre le travail du
concepteur et à valider au fur et à mesure tous les choix techniques proposés.
3. Phase 3 : réalisation
La réalisation ne peut commencer que lorsque toutes les études sont terminées, et
lorsque l’on a très précisément défini ce qu’il fallait réaliser. La réalisation comprend aussi
bien les travaux et les équipements que la mise en œuvre des actions d’accompagnement.
Objectifs :
– Sensibiliser la population pour son implication dans l’implantation des points d’eau et la
mise en place d’organes de gestion des ouvrages.
Objectifs :
– Sensibiliser les usagers des points d’eau sur la nécessité de payer l’eau, sur l’usage de
cette eau.
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
● Recrutement
– soit les entreprises nécessaires (les travaux sont alors découpés en lots qui correspondent
à des compétences différentes : génie civil, plomberie, électricité, etc.) ;
– soit un maître d’œuvre qui se chargera de passer l’appel d’offres pour les entreprises.
Les entreprises exécutent les ouvrages et fournissent les équipements sur la base de
l’APD (Avant-projet Détaillé) et des spécifications techniques formulées dans le DAO (Dossier
d’Appel d’Offres).
Si un maître d’œuvre a été recruté, c’est lui qui assure le suivi et le contrôle du travail
des entreprises. L’assistant au maître d'ouvrage contrôle simplement le travail du maître
d’œuvre.
À la fin des travaux, le maître d’ouvrage, avec l’aide de son assistant et de la DRHE,
vérifie de manière définitive que les ouvrages correspondent à ce qui a été défini dans l’APD.
Si c’est le cas, il prononce la réception des travaux, ce qui veut dire que l’ouvrage est
accepté et le travail des entreprises terminé.
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
a) Service de maintenance
La commune doit contrôler (ou faire contrôler) que les installations ne se dégradent
pas, et que l’exploitant assure une maintenance correcte.
b) Contrôle de l’exploitation
o Le clapet anti-retour ne laisse passer l’eau que dans un seul sens : de la pompe
vers le château d'eau. Lorsque le pompage s’arrête, le clapet se referme, et l’eau ne
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
peut pas redescendre vers la pompe. La pompe possède elle aussi un clapet anti-
retour à son niveau, par sécurité. En effet, il ne faut pas que l’eau redescende dans le
forage à chaque fois que l’on arrête la pompe.
– L’eau monte ensuite dans le réservoir, par la conduite de refoulement sur laquelle il y
a la vanne de refoulement (que l’on ne ferme que durant les entretiens du réservoir).
b) Le stockage
À partir du réservoir, l’eau s’écoule dans les tuyaux par son propre poids, donc plus le
réservoir sera haut, plus l’eau pourra aller loin et vite. C’est pour cela que certains réservoirs
sont au sol (moins cher) mais que d’autres doivent être surélevés - châteaux d'eau - pour
que l’eau ait une pression suffisante pour alimenter tout le village.
Les châteaux d'eau sont soit en métal (lorsqu’une petite capacité est nécessaire), soit
en béton armé (pour les plus grosses capacités, mais plus cher).
c) La distribution
▪ Le réseau
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
Le réseau de distribution sert à répartir l’eau vers les points de distribution (borne-
fontaine, abreuvoirs, potences pour remplir les camions, branchements particuliers). Il est
constitué d’un ensemble de canalisations (en PVC, en polyéthylène ou en acier galvanisé),
enterrées dans le sol, comprenant des pièces particulières destinées à faciliter l’entretien
(raccords, vannes, ventouses, regards)
Ce sont les points d’eau publics, qui desservent les habitants non abonnés (qui n’ont
pas de branchement privé). Elles ont donc un grand débit, et souvent plusieurs robinets. La
principale qualité requise pour une borne-fontaine, c’est la solidité, pour résister à un usage
intense et peu soigneux. Elles doivent comporter une bouche d’évacuation des eaux si on
veut éviter les flaques et les bourbiers.
Ce sont les points d’eau à l’intérieur des concessions, le foyer ayant ce point d’eau est
un abonné du service de l’eau (il paye chaque mois par exemple).
Ces robinets doivent être raccordés au réseau selon des normes précises, sinon on
risque de multiplier les fuites et de déséquilibrer le réseau (certains branchements draine
toute l’eau, alors que d’autre n’ont plus de pression).
- Les abreuvoirs
Ce sont les points d’eau destinés au bétail, dont la forme est étudiée pour faciliter
l’abreuvement des différents types de bêtes. Un débit important est nécessaire pour les
remplir lorsqu’un troupeau arrive, et ils sont souvent équipés d’un robinet à flotteur :
lorsque le niveau baisse dans l’abreuvoir, le flotteur baisse et ouvre le robinet, cela faire
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
remonter le niveau et le flotteur referme le robinet pour éviter que ça ne déborde. Lorsqu’il
n’y a plus de troupeau à abreuver, l’alimentation de l’abreuvoir est complètement fermée.
Comme au château d’eau, l’arrivée d’eau dans un abreuvoir est en sur verse au-dessus
du niveau de l’eau. Cela permet d’éviter tout retour d’eau dans le réseau (ici, l’eau est
particulièrement sale !).
- Les potences
Ces points d’eau servent à amener l’eau en hauteur pour remplir des récipients par le
dessus : fûts ou chambres à air sur des charrettes, camion citernes…
Comme elles servent à remplir de grosses capacités, elles ont un gros débit et sont
donc réalisées en tuyaux d’assez gros diamètre, en acier pour la solidité (ancrage au sol en
béton).
Vu leur débit, elles sont souvent, comme les abreuvoirs, branchées au pied du château
d’eau.
Comme le montre la Figure, la partie entre la source d'eau et le réservoir d'eau est
définie comme installation de transport, et la partie comprise entre le réservoir d'eau et les
terres irriguées est définie comme installation de distribution.
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
L'eau d'irrigation est prise à partir de la source d'eau par la pompe; Par conséquent, le
tuyau peut être pris comme une installation de transport. Par ailleurs, le canal à ciel ouvert et
le tuyau peuvent être pris comme des installations de distribution. L'infiltration et les pertes
d'eau pendant les opérations sont normalement observées dans le cas du canal à ciel ouvert; à
cet effet, le tuyau est recommandé comme installation de transport pour améliorer l'utilisation
efficace de l'eau.
Revue documentaire
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
La revue documentaire a consisté d’une part à lire les le rapport APD et, d’autre part à
consulter des anciens rapports sur l’irrigation de CRDA Gafsa.
Conception de l’aménagement
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
Le tour d’eau a été fixé en tenant compte de la culture, des habitudes dans la zone et
dans l’optique d’optimiser dans l’investissement sur la station de pompage.
Il est calculé en prenant les besoins bruts en litres par hectare (l/ha) du mois de pointe
divisé par la durée du mois exprimée en seconde.
Qfcp (l/s/ha) = 1000*BB (m3/ha) / (nombre de jours du mois de pointe x24x 3600)
Le débit d’équipement (Qe) prend en compte le nombre de jours d’irrigation (nj) dans
la semaine et le temps journalier d’irrigation. Dans notre cas, l’irrigation se pratiquera 28
jours sur les 30jour (Nj) du mois.
Avec :
- Unité parcellaire
- La main d’eau
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
- Quartier hydraulique
C'est l'unité hydraulique gérable par un groupe d'irrigants disposant d'une main d'eau.
Il est égal au rapport entre la main d’eau et le débit maximum de pointe.
HMT(m)=Jl+Js+Hg
Js (m): désigne les pertes de charge singulières et Js=10%*Jl Hg(m) : désigne la hauteur
géométrique
∆H=a*∆U/g
Hg(m)=hauteur géométrique
2
g (m2/s) = pesanteur (9,81 m /s)
PN=Pression nominale de la conduite en mCE (dans notre cas il vaut 16bars soit
160mCE)
La quantité d’eau que l'installation d’irrigation doit être capable d’apporter est
calculée pour le mois le plus sec de l’année (mois de pointe) selon les régions. Ainsi, nous
avons à évaluer le débit de pointe de l’installation.
Les besoins en eau d’irrigation localisée sont calculés par la relation suivante :
23
Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
Bi = Bj × (0.1+C) en (mm/j)
⮚ Dose pratique
C’est comme étant la dose pratique mais fait intervenir le coefficient de l’uniformité
d’arrosage Cu
Dn
Dp = en mm
Cu
⮚ Dose brute
C’est la dose que nous devrons apporter aux cultures (la quantité suffisante d'eau), elle
tient compte du rendement du système d’irrigation, et elle est déterminée par la formule
suivante :
Dp
Db = en mm
η
⮚ Fréquence d'arrosage
Db
I= en j
Bi
⮚ Durée d'arrosage
(Db∗Eg∗Er)
T= en (h)
Q
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
⮚ Débit caractéristique
Bj∗10 4
Qc = en (l/s/ha)
Cu∗η∗3600∗24
⮚ Débit d'installation
N Db
Q = 10* * en m3/ha
S t
⮚ Calcul de la rampe
● Le nombre de rampe
S ( p)
Nr =
A
St
S(p): Surface d’un poste. Elle est détermine par la formule suivante : S(p) =
Np
● Le débit
Lr
Ng : est déterminé à partir de la formule suivante : Ng =
Eg
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
Lr : Longueur de la rampe
Lpr = Lr ×Np
La quantité d’eau que l'installation d’irrigation doit être capable d’apporter est
calculée pour le mois le plus sec de l’année (mois de pointe) selon les régions et on évalue
ainsi le débit de pointe de l’installation.
⮚ La pluviométrie d’asperseur
1000∗Q
P= (en mm/h)
I∗e
Q : Le débit d’asperseur
⮚ Durée d’arrosage
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Chapitre 1: Analyse bibliographique ISET GAFSA
D
T= en mm
P
P : pluviométrie d’asperseur
VIII. Conclusion
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Chapitre 2 : Etude hydraulique
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
● Localisation
Site MARKEZ 2
Distance A Gafsa 45 Km
● Accès
b) Population
● Climat
Les caractéristiques climatiques de la zone du projet ont été dégagées à partir des
stations de Gafsa et de SIDI AICH. Ces stations présentent des périodes d’observations
continues et suffisantes (> 60 ans pour la station de Gafsa) pouvant être interprétées
valablement. L’analyse des données disponibles fournies au tableau n°1 (voir page n°5)
montre que la zone est soumise à un climat aride supérieur à hiver tempéré. Ce régime
climatique peu favorable aux précipitations est caractérisé par :
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Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
● Températures
- Des amplitudes thermiques importantes entre les minima et les maximas moyens
variant de 16,2°C en juillet et 12°C en février
● Resource en eau
Le périmètre de SIDI AICH sera irrigué à partir du forage du même nom captant la
nappe profonde de Gafsa Z1. Selon les données du CRDA de Gafsa, les ressources en eau de
cette nappe sont estimées à un volume de 1,5 Mm/an. L'exploitation actuelle est de 0,56
Mm/an fournie par 6 forages. La salinité des eaux de la nappe varie de 1 à 4.5 g/l.
30
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
● Rabattement correspondant : 12 m
● Immersion de la pompe :- 88 m
● Les sols
Le périmètre irrigué SIDI AICH est formé totalement par des sols peu évolués, de sous
classe non climatique, du groupe d’apport alluvial. Il s’agit d’épais dépôts quaternaires
récents qui sont constamment remaniés par les apports fluviatiles et colluviales. Ils se
déposent dans les dépressions et les rives des oueds.
● Occupation du sol
Le périmètre retenu couvre une superficie irrigable nette de 45 ha environ 77% des
sols à irriguer sont actuellement plantés. A l’image du paysage agricole de la zone, les
espèces plantées sont l’olivier à huile, l’amandier et le pistachier sur des superficies
moyennes.
En années pluvieuses, les agriculteurs pratiquent les céréales (orge en grain et blé dur)
sur des superficies réduites et dont la production est destinée généralement à
l’autoconsommation.
L’occupation moyenne du sol, assurée une année sur trois pour les céréales et
annuellement pour l’arboriculture, se présente comme suit :
32
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
Tenant compte de ces critères et notamment de la bonne qualité des eaux, il est
recommandé d’opter pour les systèmes d’irrigation modernes à savoir :
Par ailleurs l’emploi de ce système est conditionné par la disponibilité d’une charge
minimale de 1,5 bar au niveau de la borne et une filtration de l’eau pour éviter le risque de
bouchage des goutteurs.
Pour la filtration de l’eau et du fait que l’eau provient d’un forage, il suffit d’installer
des filtres à tamis en tête des parcelles alors que l’installation de filtres à gravier (perte de
charge > 5 m) n’est pas nécessaire. Le filtre à tamis engendre une perte de charge non
importante (de l’ordre de 0,5 m à 1 m) et son coût d’achat n’est pas élevé et peut être
supporté par l’agriculteur.
b) Besoin en eau
33
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
Les besoins en eau des cultures irriguées sont déterminés généralement en utilisant la
formule universelle suivante :
Bn = Ke x ET0 - Pe
Ke: coefficient cultural, qui est fonction du type de culture et de la période d'irrigation
Les coefficients culturaux Kc utilisés pour les différentes cultures proposées sont ceux
recommandés dans des pays à climat aride similaire à la zone du projet.
Par ailleurs, les plantations arboricoles existantes dans le périmètre projeté reçoivent
des irrigations de complément permettant d'atteindre des bons rendements et de mieux
résister aux périodes de sécheresse ou de manque de pluies:
⮚ Kr :
Concernant les nouvelles plantations d'olivier à huile qui seront établies selon un
écartement de 8 m x 8 m, un coefficient de recouvrement (Kr) sera introduit dans le calcul
des besoins nets en eau.
Bn = Kc x Kr x ETO - Pe
Pour les valeurs de Kr, l'Institut de 'Olivier mentionne les valeurs suivantes en fonction
du taux de couverture :
Tableau 4: valeur de Kr
34
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
⮚ Pluie :
25
20
15
10
0
Jan Fev Mar Avr Mai Jui Jul Aou Sep Oct Nov Dec
Pour les valeurs de pluie en le représenté mois par mois au tableau suivant :
Mois S O N D J F M A M J JU A Total
Pluie (mm) 19.9 21.9 16.7 18.9 19.6 12.6 19.7 17 12.8 5.8 1.8 4.8 171.
5
⮚ Évapotranspiration de référence (ETP) :
Mois S O N D J F M A M J JU A Total
ETP 171 118 72.5 48 45 51 81 125 160 212 244. 228 1556
(mm) 5
⮚ Pluie efficace :
35
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
Pour les valeurs de pluie efficace en le représenté mois par mois au tableau suivant :
Mois J F M A M J Ju A S O N D
Pluie efficace (mm) 12 8 12 10 8 - - - 12 13 10 11
Les résultats de besoin net (m3/ha) de zone étudiée représenté dans l’annexe N°1
(Besoin en eau).
⮚ Besoins bruts :
Bn
Bb=
E(1−Lr )
E : efficience globale d'irrigation qui tient compte des pertes d'eau dans le réseau de
distribution (fuites...), le réseau à la parcelle et au niveau du champ d'irrigation (évaporation,
percolation...).
Efficience d’irrigation :
E = E1 x E2 x E3
Avec :
Pour les deux principaux modes d'irrigation proposés, l'efficience d'irrigation est
déterminée comme suit :
36
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
E1 0.97 0.97
E2 0.97 0.95
E3 0.95 0.87
E 0.90 0.80
Il faut constater que le lessivage n'a pas été pris en considération dans le calcul des
besoins en eau étant donnée la faible salinité de l'eau d'irrigation qui est de 1,6 g/l. En effet,
on considère que les lessivages assurés par les pluies et par les pertes par percolation seront
suffisants.
Les besoins bruts en eau des cultures sont calculés mois par mois et sont présentés
dans l’annexe N°1 (Besoin en eau).
Le besoin annuel pour tout le périmètre s'élève à 289878 m³/an soit 6442 m³/ha/an
pour l'hectare moyen.
Le besoin du mois de pointe (Juin) est de 35 496 m³/mois soit environ 789 m³/mois/ha
pour l'hectare moyen.
c) Durée de pompage
Pour un besoin du mois de pointe (juin) qui est de 35 496 m³/mois, la durée d'irrigation
par jour est calculée comme suit :
Besoin du mois de pointe (m³/mois) = Durée de pompage (h) x débit pompé (/s) x
nombre du jour du mois de pointe x (3600/1000)
35496
=
(18 x 30 x 3,6)
= 18 heures.
Il faut remarquer qu'en dehors des mois de pointe, la durée d'irrigation sera beaucoup
moins élevée.
Le calcul des besoins en eau du périmètre SIDI AICH a permis de dégager un besoin à
l’hectare moyen (Be) de 789 m3/ha/mois. Sachant que le forage affecté au projet sera équipé
37
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
35496
789
= = 44,9 ha
Le même débit qui sera pompé à partir du forage sera distribué dans le périmètre, soit
18 l/s. Pour une superficie irrigable totale de 45 ha, le débit d’équipement à l’hectare moyen
irrigable sera de :
f) Dose d’irrigation
Elle est équivalente à la réserve facilement utilisable qui se calcule comme suite :
Elle est équivalente à la réserve facilement utilisable qui se calcule comme suit :
Zr : profondeur d'enracinement
38
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
α : Coefficient qui varie de 0.5 à 1.on adopte à 0,66 pour les types de cultures retenues par le
projet.
Les profondeurs d'enracinement des cultures (Zr) dans les conditions du projet seront
en moyenne comme suit :
⮚ Olivier, amandier : 70 cm
⮚ Luzerne : 75 cm
⮚ Piment : 40 cm
Sur la base de ces données, le calcul des doses pour les différentes cultures donne les
valeurs figurant sur le tableau suivant :
Les tours d’eau à pratiquer en mois de pointe de différentes cultures sont présentés
dans le tableau suivant :
Cultures Olivier Amandier Luzerne Orge en Avoine oignon Fève Lég a PTAS Piment pastè
vert feuille que
Mois de Juillet Juin Juillet Avril Avril Mars Nov Mars Sept Juin juille
pointe t
B.brut 1141 1296 2751 1123 1044 859 775 769 1007 2120 2445
Dose 52 52 56 26 26 26 26 26 26 30 26
(mm)
N° 2.19 2.49 4.9 4.3 4.01 3.3 2.98 2.95 3.8 7 9.4
théoriqu
e /mois
39
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
N° 2 3 5 4 4 3 3 3 4 7 10
Pratique
/ mois
Dose 57 52 55 28 26 29 26 26 26 30 26
réelle à
pratique
(mm)
Tour 15 10 6 8 8 10 10 10 8 4 3
d’eau en
jours
One station de pompage sera créée sur le forage SIDI AICH de débit 18 /s. En vue
d'éviter un refoulement direct dans le réseau d'irrigation, la station de pompage refoulera
dans un réservoir de régulation sur piliers de 20 m de hauteur. Ce réservoir desservira
gravitaire ment le périmètre moyennant un réseau de distribution qui sera constitué de
conduites enterrées en polyéthylène, des bornes d'irrigation et des ouvrages courants.
40
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
La station de pompage sur forage SIDI AICH comportera les appareillages suivants :
La hauteur manométrique totale (HMT) de la pompe du forage est déterminée comme suit :
R: Rabattement de la nappe : 11 m
41
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
1.852
Q
J= 1,22 x 1010 x [( ) ] / [ D 4.87 ]
C
Q: débit en 1/s
D: diamètre intérieur en mm
✔ HMT 113 m
P = (g x Q x HMT)/N
P: puissance en kw
P = 34 kw.
Puissance du transformateur :
Id
Pm∗( )
PT= ¿
K
K: coefficient de surcharge
42
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
∆U
Id ( )
( )= 2- K= U
¿
Ucc
∆U
Avec : chute de tension admissible (on adopte 5%)
U
Pabc 34
Pm= = = 42.5 KVA
cosφ 0.8
( Pm∗2)
PT= =68KVA
1.25
c) Conduit de refoulement
43
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
200 mm PN10 bars, ce qui correspond à un diamètre intérieur de 176,2 mm et une vitesse
de
0,74 m/s.
d) Réservoir de régulation
Le réservoir de régulation projeté sera créé à environ 550 m à l'Ouest du forage SIDI
AICH sur une petite colline de côte TN=404,29 m. Il sera aisément accessible vu son
emplacement à proximité d'une piste à aménager dans le cadre du projet.
Pour assurer la charge nécessaire aux bornes d'irrigation (1,5 bars au minimum), le
calcul hydraulique montre que le réservoir devra être surélevé sur des piliers de hauteur 20
m.
Le calcul du volume strict nécessaire pour la régulation est fait avec la formule suivante
QT
V=
4
En adoptant une durée d'une heure (3600 secondes) entre deux déclenchements
successifs des pompes, le volume V sera alors
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Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
Ce stock servira à :
Le réservoir de régulation sera construit en béton armé, avec une cuve de section
circulaire de diamètre extérieur 7 m et de hauteur 4 m. Il sera équipé essentiellement de :
● Une canalisation de sortie DN 150 équipée d'une vanne qui desservira le périmètre
e) Réseau de distribution
Les conduites de distribution seront en polyéthylène de haute densité (PEHD). Qui ont
bien confirmé leur bonne résistance aux fortes pressions et aux chocs et leur longue durée
de vie. Les conduites en PEHD sont aussi faciles à poser et à réparer et présentent une
grande souplesse.
Le raccordement entre les éléments de conduites en PEHD sera fait par des manchons
électro soudables pour les conduites ayant des diamètres inférieurs à 160 mm et par bout a
bout pour les conduites de diamètres supérieures ou égales à 160 mm. Des pièces spéciales
le long de la conduite (Coudes, Tés. ...) seront également en polyéthylène. Les pièces
spéciales au niveau des ouvrages seront en fonte et seront raccordées aux conduites par des
collets à souder et des brides.
Des butées en béton sont à construire à foute dérivation et au niveau des nouvelles
bornes à construire.
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Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
Le réseau d'irrigation sera équipé d'appareillages qui seront logés dans des petits
regards (ouvrages types) en béton armé en vue d'assurer la distribution d'eau ainsi que la
gestion et la protection du réseau. Il s'agit des ouvrages suivants :
- Des ouvrages de sectionnement en têtes des antennes équipés par des limiteurs de
débit
- Des ouvrages de ventouse qui seront prévus aux points hauts du réseau pour
permettre l'évacuation ou l'entrée de l'air dans les conduites en cas de nécessité
- Des ouvrages de vidange qui seront prévus aux points bas du réseau pour permettre
la vidange des conduites, en cas d'une opération de réparation ou d'entretien.
● Présentation :
- Dans le cadre de notre étude, le logiciel doit nous permettre d’avoir la meilleure
conception réseau qui assure les débits, lesdiamètres, les pressions et les vitesses les
plus convenables possible.
- Le logiciel présente également un module qualité qu’on ignorera dans notre étude,
46
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
- La loi des mailles dit quant à elle que la différence de charges ∆H (la charge égale à la
somme de la pression et de la cote au sol au point considéré) entre deux nœuds est
égale à la perte de charge entre ces deux nœuds (voir figure ci-après).
- Ainsi, le logiciel présente de choisir l’équation des pertes de charge souhaitée parmi
3 les plus connues : Hazen -Williams,Darcy-Weisbach et Chezy-Manning.
● Données saisies:
L’unité de longueur utilisée pour les tuyaux est le mètre. La construction du réseau a
été facilitée par le fait qu’il m’a été possible d’importer un fichier comme fond d’écran
représentant mon réseau. Ainsi, nous avons pu plus facilement représenter le réseau.
Ensuite, il a fallu entrer la longueur de chaque tronçon, récupéré depuis un fichier Auto CAD
qui montre le plan de situation de la zone d’étude.
Ce paramètre sera saisi dans un premier temps sans précaution car c’est pendant la
simulation qu’on va le changer jusqu’à avoir les vitesses et les pressions nécessaires.
Puisque nous allons calculer les pertes de charge par la formule de DARCY-WEISBACH
car théoriquement c’est la plus correcte, nous attribuerons un coefficient de rugosité de
0,0015 mm à tous les tronçons.
47
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
C’est la première caractéristique à saisir pour un nœud, nous avons pu déterminer ces
cotes au sol en se basant sur un fichier Covadis sur lequel on a reporté la levée
topographique du site de l’étude. Son unité est le mètre . Le tableau suivant donne les
altitudes en m des nœuds.
Paramètre propre aux nœuds : il s’agit d’insérer la demande en eau dans chacun d’eux
en l/s, en faisant appel au tableau 9.
● Résultats obtenus :
Pour chaque nœud on aura les données concernant la charge totale est la pression en
mètres, tandis que pour les conduites les résultats de la simulation porteront sur la vitesse
en m/s et les pertes de charge en m/km.
✔ Conception adoptée :
- Dessiner des conduites qui entourent tout le lotissement de tous ses côtés
- Lier les branchements individuels de chaque logement et équipement qui se trouve tout
au long de la longueur du lotissement à ces conduites.
- Faire passer deux conduites le long du lotissement, puisque on ne peut pas poser une
conduite sous les chaussées, dans lesquelles seront branchés les logements et les
équipements à proximité.
- Commencer à intégrer sur le réseau à partir des conduites principaux des conduites
appelées antennes ou sera monté le reste des branchements individuels, à condition
qu’elles soient les plus courtes possible pour minimiser les coûts.
✔ Simulation hydraulique:
48
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
Après avoir introduit toutes les données appropriées aux nœuds et aux tronçons,
l’étape suivante est la validation du modèle hydraulique, si un message d’erreur s’affiche
donc il faut revoir les données d’entrée et s’en assurer, si non la simulation sera révélée
réussie et il ne reste que de changer les diamètres des tuyaux préalablement insérés pour
ceux qui sont en dehors de la fourchette des vitesses et pressions.
● Manipulation du logiciel
Dans une première étape, il s’agit de Créer un nouveau projet dans EPANET et de
s'assurer ces certaines options par défaut sont sélectionnées :
49
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
Ajouter les nœuds de jonction. Cliquer le bouton aux emplacements des nœuds ;
● Schéma du réseau
La dernière tâche dans la construction d’un réseau est d’ajouter des étiquettes descriptives.
✔ Actionner le bouton ;
✔ Mettre le curseur à
✔ L’emplacement voulu ;
✔ Décrire l’objet ;
● Propriétés du réseau
50
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
On fait double clic sur l’objet et on change les caractéristiques appropriées telles que
l’altitude et la demande de base.
Sur chaque tronçon, on fait double clic et on entre la longueur et le diamètre dans le
champ approprié.
51
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
Les informations disponibles jusqu'à cette étape permettent une analyse hydraulique du
réseau pendant une période (ou instant).
52
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
Q 1.852
J= 1,22 x 1010 x [( ) ] / [ D 4.87 ]
C
Q: débit en 1/s
D: diamètre intérieur en mm
● Respect des vitesses limites tolérables : V min = 0.3 m/s - Vmax = 2 m/s
Ces résultats sont donnés sous forme de tableau. Ils présentent l'état des nœuds et
des conduites pendant toutes les heures de la journée. Nous présentons les résultats à 12 h :
00, heure qui fait partie des heures les plus critiques.
P. Charge
ID Nœud Demande(LPS) Charge(m) Pression(m) Débit(LPS) V (m/s)
(m/km)
N1 0.00 424.51 22.28 18.00 0.74 3.59
53
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
54
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
- une chambre qui servira comme station de pompage pour loger les équipements
électromécaniques de dimensions 3,75 m x 3 m, munie d’une porte de dimension 2,1 m x 0,9 m. La
tête du forage se trouve à l’extérieur de l’abri.
- une salle de réunion de dimensions 5,2 m x 3,75 m, munie d’une porte de dimension 2,1 x 0,9m
a) Bornes d’irrigation
55
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
- d’un robinet-vanne
56
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
b) Ouvrages de sectionnement
57
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
c) Ouvrages de ventouse
5 ouvrages de ventouse seront installés aux points hauts du réseau pour permettre
l’évacuation ou l’entrée de l’air dans les conduites en cas de nécessité.
L’ouvrage de ventouse sera construit en béton armé et comportera une ventouse DN60, une
vanne d’isolement de même diamètre et les pièces de raccordement nécessaires.
d) Ouvrages de vidange
1 ouvrage de vidange sera prévu au point le plus bas du réseau pour permettre la vidange de la
58
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
conduite en cas d’une opération de réparation ou d’entretien. L’ouvrage de vidange sera de type
indirect et se compose d’une vanne en fonte, des pièces de raccordement nécessaires et d’une
chambre d’eau.
3. Les conduit
Compte tenu du tracé des différentes conduites et des résultats de dimensionnement, les
conduites de refoulement nécessaires seraient les suivantes :
Compte tenu du tracé des différentes conduites et des résultats de dimensionnement, les
conduites de distribution nécessaires seraient les suivantes :
--------------------------------------------------------------
Les longueurs des différents tronçons des conduites de refoulement et de distribution sont
déterminées à partir des profils en long.
59
Chapitre 2 : Etude hydraulique ISET GAFSA
4. Réservoir
Un réservoir de hauteur 20 m et de capacité 100 m3
Le réservoir de régulation sera construit en béton armé, avec une cuve de section circulaire de
diamètre extérieur 7 m et de hauteur 4 m. Il sera équipé essentiellement de :
- Une canalisation de sortie DN150 équipée d’une vanne qui desservira le périmètre
60
Chapitre 3 : Levé topographique
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
I. Introduction
L’étude topographique a pour but de réaliser un plan topographique du site prévu
pour l’implantation de l’ouvrage sur la base duquel on peut projeter les plans des ouvrages.
La topographie est indispensable à la mise en fonctionnement d’irrigation gravitaire ou
d’irrigation en surface et à la mise en place des ouvrages. Cette étude permet aussi d’établir
le plan d’ensemble du périmètre étudié et les traçages des canaux. Les travaux
topographiques effectués sont :
- Terrassements
On veut connaitre la distance entre certains points, pour déterminer le linéaire d’une
ligne d’adduction, pour calculer la surface d’une parcelle ou on veut construire un réservoir.
II. Définition
Un levé topographique consiste à collecter des données sur le terrain afin d’en
62
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
proposer restitution à l’échelle souhaitée sous la forme d’un plan topographique. Pour ce
faire, il est nécessaire d’établir un système un système de coordonnées tridimensionnel dans
lequel seront représentés l’objet ou le terrain relevé.
III. Objectifs
En topographie, un levé a pour objectif de récolter des données existantes sur le
terrain en vue de leur transcription, à l’échelle, sur plan ou sur carte.
Deux opérations conjointes sont nécessaires pour pouvoir situer chaque point suivant
trois axes X, Y (plan) et Z (altitude) : le lever planimétrique et le lever altimétrique.
Il existe différents modes d’acquisition de ces données. Soit les opérations sont
menées conjointement avec deux appareils de mesure différents (X, Y +Z), soit les opérations
de lever sont réalisées à l’aide d’un seul appareil de mesure (X, Y, Z) : elle consiste à mettre
un appareil de mesure (théodolite) sur un point de station choisi.
● Ruban
Le ruban (étalon à bouts) est en acier ou en inox, de longueur 10, 20, 30, ou 50 m. Il est bien
adapté pour tous les travaux topo métriques
Le ruban porte tous les mètres une plaque de cuivre indiquant la distance :
63
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
Les mètres ont souvent indiqué sur les deux faces, en sens opposés, de façon à pouvoir
donner la distance à partir de l’une quelconque des deux poignées.
● Roulette
La roulette (étalon à traits) montée dans un boîtier avec ou sans manche est d’un
emploi plus aisé . Une extrémité est prolongée par un anneau jamais compris dans la
longueur, l’autre extrémité est à trait. Elle est moins fragile à la pluie, au passage des
voitures mais elle est par contre moins précise (susceptibles d’allongement). Elle assure une
précision suffisante pour les métrés, les implantations de maison ou de petites
constructions.
Elle est munie, soit d’un ruban plastifié, soit d’un ruban d’acier de 10, 20, 30 ou 50 m.
avec des graduations tous les centimètres. L’anneau des rubans à roulette n’est pas compris
dans la longueur.
● Jalon
(a)
(b)
64
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
Enfoncé par percussions successives dans un sol meuble, maintenue par un trépied
léger sur une surface dure, comme un trottoir asphalté par exemple.
● Niveau
● Mire
Une mire, en topographie, est une règle graduée qui permet avec un niveau, de
mesurer des niveaux, c'est-à-dire des différences d'altitude.
Avec une mire, on peut également mesurer des distances à l'aide d'un télémètre
stadiométrique intégré au niveau optique.
L’altitude d’un point est la distance comptée en mètre suivant le vertical entre ce point
et la surface de niveau zéro appelée Géoïde. Ils sont comptés positivement à l’extérieur du
géoïde et négativement à l’intérieur.
Visée directe : qui est une visée effectuée dans le sens de la détermination avec un site
quelconque et le nivellement direct : c’est une visée horizontale direct ou inverse
● Appareil utilisé
Le nivellement direct peut être exécuté avec un niveau (avec des visés horizontaux) et
la mire ou à l’aide d’un instrument de mesure d’angles verticaux pointés sur l’horizontal.
● Principe
66
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
● Etape artie1
Recherchez cela près de l'endroit que vous souhaitez mesurer. Un point de référence
est un endroit dont vous connaissez déjà l'altitude grâce à de précédentes études
territoriales. Afin d'obtenir les données les plus précises du niveau topographique, vous
devez effectuer une recherche sur Internet et trouver un point de référence situé près de
l'endroit que vous souhaitez mesurer.
● Si vous ne trouvez pas un point topographique, vous pouvez plutôt mesurer à partir
d'un autre élément du terrain, telle qu'un arbre ou un grand bâtiment.
Posez-le sur un sol dégagé et plat situé entre le point de repère et l'endroit que vous
souhaitez mesurer. Ensuite, relâchez les loquets situés sur le trépied et déployez chaque
pied vers l'extérieur. Ajustez les pieds jusqu'à ce que le trépied soit complètement à niveau,
puis fermez chaque loquet.
● Presque tous les trépieds intègrent un niveau à bulle. Vous pouvez l'utiliser pour
vérifier si le trépied est nivelé ou non.
Vissez le niveau optique sur la plaque de base du trépied, puis connectez celle-ci au
corps principal du trépied. Une fois que le dispositif est bien fixé, faites pivoter la lunette du
67
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
niveau de manière à ce qu'elle soit parallèle à deux des vis de réglage de l'appareil .
● Si le niveau vacille lorsque vous le touchez, serrez les vis de nivèlement pour mieux
fixer le dispositif.
Recherchez un niveau à bulle classique situé quelque part sur l'appareil. Lorsque vous
le trouvez, attrapez les deux vis de réglage qui sont parallèles à la lunette et tournez-les dans
des directions opposées. Faites cela jusqu'à ce que la bulle se retrouve exactement au milieu
du niveau.
● Pour obtenir de meilleurs résultats, tournez les vis avec une force et une pression
constante.
Après avoir ajusté les deux premières vis de nivèlement, faites pivoter la lunette
d'environ 90 degrés afin qu'elle soit parallèle à la troisième vis de nivèlement. Ensuite,
ajustez ce boulon jusqu'à ce que la bulle se retrouve à nouveau au milieu du niveau.
● Les anciens niveaux optiques ont habituellement quatre vis de réglage au lieu de
trois. Si tel est le cas avec votre appareil, ajustez la deuxième paire de vis de la
même manière que vous avez ajusté la première paire.
Après avoir effectué les réglages de mise à niveau initiaux, remettez la lunette dans sa
position d'origine et voyez si la bulle est toujours au milieu du niveau. Si c'est le cas, faites
pivoter la lunette à 180 degrés et vérifiez à nouveau le niveau. Vous pouvez faire la mise au
point avec l'appareil une fois que la bulle se retrouve au milieu du niveau dans les trois
positions.
● Si la bulle n'est centrée dans aucune des trois positions, répétez le processus de
nivèlement jusqu'à ce qu'elle le soit.
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Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
Cette pièce protège l'objectif de l'appareil contre la saleté, les déchets et les débris
indésirables. Pour éviter d'endommager l'instrument, laissez le capuchon sur l'objectif
jusqu'à ce que vous soyez prêt à utiliser l'appareil.
● Si l'objectif est sale, nettoyez-le avec une lingette pré humidifiée. Celles-ci sont
disponibles dans la plupart des magasins de vente d'appareils photo et grands
magasins.
Placez une feuille de papier ou un autre objet similaire directement devant l'objectif
de l'appareil pour occuper tout le champ de vision. Ensuite, tournez le bouton de mise au
point de l'oculaire jusqu'à ce que vous puissiez voir clairement le réticule du niveau
topographique.
● Lorsque vous avez terminé, le réticule doit apparaitre sombre, clair et bien visible.
Faites cela jusqu'à ce que l'image soit nette. Une fois que vous arrivez à voir le réticule,
pointez la lunette de l'appareil vers le point de référence. Recherchez un objet volumineux
et distinct dans la zone, tel qu'un arbre ou une colline, puis tournez le bouton de mise au
point principal de l'appareil jusqu'à ce que l'objet soit mis au point.
● Pour obtenir des mesures plus précises, demandez à votre ami de déplacer le stadia
vers l'avant ou l'arrière et notez la valeur inférieure que vous avez lue.
● La plupart des mires se rétrécissent pour gagner de la place, veillez donc à étendre
la vôtre avant de prendre des mesures.
69
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
● Si vous prenez des mesures dans une zone située sous les lignes électriques, faites
usage d'un stadia en fibre de verre au lieu d'un modèle en métal.
Une fois que vous avez la mesure de référence, ajoutez-la à la hauteur réelle de votre
point de référence. Cela vous donnera la hauteur actuelle de la lunette du niveau
automatique.
● Notez cette mesure afin de pouvoir l'utiliser pour trouver la hauteur du prochain
point.
Déplacez la mire pour qu'elle repose directement sur l'endroit que vous souhaitez
mesurer. Servez-vous de la lunette de votre appareil pour trouver la règle, puis enregistrez la
valeur indiquée par les lignes horizontales et médianes du réticule.
● Si le point est trop haut ou trop éloigné pour pouvoir être mesuré, déplacez d'abord
la règle vers un endroit plus bas et plus proche. Déterminez la hauteur de ce
nouveau point, puis déplacez le niveau optique à cet endroit et recommencez le
processus de mesure.
70
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
avez mesuré.
● Pendant que vous notez cette hauteur, veillez à inclure une description complète ou
un diagramme de l'endroit que vous avez mesuré. De cette façon, si vous revenez
dans la zone, vous pourrez facilement trouver le point mesuré.
● La portée
La portée est la distance du niveau à la mire elle varie suivant le matériel et la précision
cherchée, et doit être au maximum de 60 m en nivellement direct ordinaire. Dans la mesure
du possible, l’opérateur place le niveau à peu près à égale distance de A et de B (sur la
médiatrice de AB) de manière à réaliser l’égalité des portées
● Fautes
● Erreurs systématiques
● Erreurs accidentelles
71
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
Le flamboiement de l’air : il faut éviter les visées en bas de mire près du sol lorsqu’il
fait chaud
● Correction
L’égalité de longueur des visés avant et arrière est indispensable en nivellement direct
pour éliminer la sphéricité, la réfraction atmosphérique et le dérèglement de niveau (erreur
d’horizontalité)
VI. Résultats
● Point de référence CTR : 471.15
- CTR + LAR = X
X : repère
Exemple de calcul
- X1 = CTR + LAR1
= 471.15 + 1.15
= 472.3
- CTN = X – LAV
X :
CTN1 = X1 – LAV 1
= 472.3 – 1.07
= 471.23
72
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
F 00 1150 471.15
2 16 1070 471.23
3 55 1090 471.23
4 45 1150 471.15
5 45 1290 471.01
6 50 1570 472.71
7 65 1800 470.5
8 50 1970 470.33
9 50 2030 470.27
11 60 1480 470.32
12 54 2050 469.75
13 50 2530 469.27
14 50 2570 469.23
16 60 1670 469.29
17 53 1360 470.44
18 33 1250 470.55
19 41 1280 470.52
21 61 1620 470.37
22 50 2210 469.78
23 72 2630 469.36
24 50 2850 169.14
73
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
25 50 2900 469.09
27 50 2120 467.78
28 64 2230 467.67
29 65 2380 467.52
30 50 2220 467.68
31 55 1910 467.99
32 50 1010 468.89
34 15 1910 469.26
35 44 1890 469.28
36 55 1860 469.31
37 50 1820 469.35
38 50 1630 469.54
40 35 2010 469.99
41 50 2450 469.55
42 62 3105 468.895
43 50 3650 468.35
45 50 2000 467.78
46 50 2140 467.64
47 60 2330 467.45
48 50 2480 467.3
49 50 2610 467.17
74
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
51 50 2585 466.51
52 70 2815 466.28
53 50 2925 466.17
54 60 3005 466.09
56 2160 465.65
57 2610 465.2
58 3070 464.803
VII. Profils
Le profil en long est profondément marqué par la valeur très faible des pentes qu’on
peut donner au réseau d’irrigation pour assurer des vitesses de circulation d’eau
convenables.
Le profil en long est ainsi constitué d’une succession de segments de droites (ou
pentes) et d’arcs de cercles permettant de raccorder entre les segments de droite
La pente des droites ne peut dépasser un certain maximum fixé pour chacune des
catégories de route : 4 à 8°/° selon les catégories.
0.5°/° dans les zones ou la pente transversale de la chaussé est inférieurs de 0.5°/°, s’il
ya risque de verbales
Au moins 0.2°/° dans les longues sections en déblai : pour que l’ouvrage longitudinal
d’évacuation des eaux ne soit pas trop profondément enterré du cote aval ;
Au moins 0.2°/° dans les sections de remblai prévues avec des descentes d’eau.
La position des droites par rapport au terrain naturel dépend de plusieurs facteurs tel
que :
75
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
Soit la surface est bordée par des parois verticales, soit par un talus. Lorsque la surface
est bordée par des parois, le volume de la fouille correspond à la surface de
la fouille multipliée par la hauteur de la fouille.
VF = L * l * H
76
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
78
Chapitre 3 : Levé topographique ISET GAFSA
79
Chapitre 4 : Exécution et contrôle des
travaux
Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
✔ Réception du matériel
✔ Terrassement
✔ Essai
1. Réception du matériel :
L’Enterprise concerné de l’exécution des travaux doit Fournier sur chantier les
matériels nécessaires de l’exécution des travaux
Pour la production nationale tunisienne, il est donc important de vérifier d'abord selon
quelles normes et critères (ISO, français ou tunisiens), elle est fabriquée et de quelle façon
les essais de qualité sont assurés.
Les cahiers de charge mentionnent les normes ISO pour canalisation en amiante
ciment et fonte, les normes françaises pour les tuyaux PEhd. La norme tunisienne pour les
tuyaux amiante ciment se base sur la norme ISO.
3. Les essais
A priori, il faut savoir que les tuyaux seront soumis en usine sur banc d'essai, à une
pression de 40 bars pour la fonte, 25 bars pour le plastique et 2 fois la pression nominale
pour l'amiante ciment. En plus les échantillons de matériel seront soumis à des essais de
traction et de pliage (fonte). Les raccords et pièces spéciales seront essayés à la pression par
choix au hasard.
Les tolérances des dimensions des produits sont également contrôlées régulièrement.
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
Pour vérifier le sérieux du contrôle de qualité à l'usine, on peut, soit assister à ces
essais ou faire des contre-essais sur chantier ou aux lieux de livraison. Cette dernière
méthode est un travail plus important, mais elle permet aussi de détecter des viscaches dus
au transport.
Les contre-essais effectués sur chantier se limitent aux essais de pression des tuyaux,
raccords ou pièces qu'on pose, cale et bute, en petites tranchées ouvertes après avoir fermé
les extrémités avec des raccords à plaque pleine.
Les essais de résistance des matériaux par contre, se feront au laboratoire avec des
petits échantillons prélevés et façonnés sur chantier.
Il est important de retenir que les contre-essais ne seront exécutés qu'en cas de doute
sur la qualité de matériel livré.
4. Tolérances de fabrication
En ce qui concerne les tolérances admissibles dans les dimensions des tuyaux et
pièces, il faut à nouveau se rappeler selon quels critères et normes, le matériel est fabriqué.
En annexe sont récapitulées les tolérances admises en Tunisie pour les 2 canalisations
les plus fréquemment utilisées : l'amiante ciment et le polyéthylène à haute densité. Le
contrôle des dimensions sera effectué d'abord par échantillonnage d'un pourcentage
considéré représentatif pour l'ensemble d'une fourniture. Pour une livraison douteuse la
norme admet que toute fourniture qui dépasse les tolérances, peut être rejetée pièce par
pièce contestée.
Pour les tuyaux en amiante ciment, ça se traduit par une densité des parois (étanchéité
et résistance) variable ainsi que par l'affûtage ou tournage des bouts unis mal finis. Dans les
2 cas, l'étanchéité de la canalisation est compromise et l'éclatement des tuyaux est favorisé.
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
Pour les tuyaux en PEhd, on constate à priori des ovalisations et des variations
d'épaisseur des parois. Les 2 cas ne présentent de danger ni pour l'étanchéité, ni pour la
résistance des tuyaux, tant que le tuyau détecté le plus mauvais, subit un contre-essai avec
succès à une pression de 2 PN.
Pour les raccords et pièces en fonte, toute ovalisation des emboîtements, ainsi que des
brides mal façonnées (surface non plane) sont à refuser parce qu'elles nuisent à l'étanchéité.
5. Transport et manutention
Comme déjà mentionné, le transport et la manutention des tuyaux mal appropriés
peuvent donner lieu à des vis ou plutôt à des endommagements cachés. Un tuyau tombé
lors du transport peut recevoir une mini-fissuration, qui fuit seulement à partir d'une
certaine pression. Un tuyau mal stocké peut se déformer au-delà des tolérances entraînant
l'éclatement du revêtement intérieur ou ça casse.
Un tuyau plastique exposé au soleil peut perdre ses facultés de résistance ou flexibilité
(PVC), donc sa longévité. Il peut aussi perdre sous l'influence de la chaleur ses
caractéristiques géométriques (PE hd).
Ce qui est essentiel à retenir c'est que les tuyaux ne doivent pas être grattés à la
surface, ne soient pas fléchés et ne subissent pas de choc, ni de rayons solaires directs (PVC)
ou de chaleur (PEhd). Les raccords à manchon électro-sondable doivent être protégés en
plus contre la poussière. Les bouts des tuyaux et raccords unis, lisses ou filetés, doivent être
protégés contre tout endommagement mécanique.
6. Stockage
Le stockage le plus simple et pratique, selon les règles d'art, pour des tuyaux de même
longueur et diamètre (4 ou 6 m) est de les déposer sur une aire plane et horizontale en
couche croisée, par tas d'une hauteur permettant encore leur enlèvement manuel.
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
Les raccords et pièces sont à stocker, selon le type et le diamètre. Pour l'ensemble des
fournitures, un fichier de gestion est à établir contenant les arrivées, les sorties et la
destination des pièces ainsi que le nombre total disponible
1. Le dosage
Le dosage est un poids de liant. Il s’agit d’un mélange entre l’eau, les ciments, les
graviers et les sables. Ce dosage doit assurer les conditions suivantes telles que :
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
2. L’eau
Les eaux destinées à être mélangées avec le ciment, ne contiendront pas plus de 0,2 %
en poids de matières en suspension et pas plus de 0,3 % en poids de matières dissoutes, le
pourcentage pondéral en radical SO4 ne dépassant jamais 0,03 % et celui en CL 0,06 %. Elles
ne contiendront aucune matière organique ou dissoute. Ainsi que les eaux ne doit pas être
salées. Si à un moment quelconque des travaux, ces conditions n'étaient pas remplies,
l'entrepreneur devrait traiter les eaux de manière satisfaisante avant leur utilisation.
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
Figure
4. Les 1: Gravier
ciments
Le ciment pourra être livré en sacs, son transport s'effectuera à l'abri des intempéries.
Les sacs devront être stockés dans des abris hermétiques, secs et bien ventilés, permettant
une bonne conservation. Ils seront isolés du sol par un plancher surélevé à 0,50 m au moins
de ce dernier. Ces abris seront suffisamment vastes pour permettre une manutention aisée.
De façon générale, tous les bétons mis en œuvre pourront être soumis aux contrôles
de résistance. Les contrôles de résistance du béton à la compression seront effectués sur
éprouvettes écrasées suivant les méthodes courantes et les valeurs des résistances obtenues
seront comparées aux valeurs minimales admissibles. Pour chaque phase de bétonnage
continu, l'entrepreneur fera prélever 12 éprouvettes qui seront acheminées par ses soins au
laboratoire. Les résultats devront être communiqués dans les meilleurs délais à
l'Administration par l’entrepreneur. Si les essais s'avèrent négatif, il incombe à
l'entrepreneur de remplacer à ses frais le béton défectueux.
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
● Vérifier que tous les plans sont approuvés et portent la mention « Bon pour Exécution »
● Vérifier la conformité des côtes et des dimensions dans les différents plans :
implantation, coffrage, ferraillage, drainage, etc...
● Vérifier les quantités et les qualités de la matière première utilisé dans les ouvrages
(sable, gravier, acier, béton…
III. Essai
1. Consistance :
Pour obtenir un béton de haute qualité avec le minimum de ciment et d’eau, les deux
caractéristiques suivantes sont considérées comme essentielles :
2. Résistance :
Tous les bétons mis en œuvre pourront être soumis aux contrôles de résistance. Les
contrôles de résistance du béton à la compression seront effectués sur éprouvettes écrasées
suivant les méthodes courantes et les valeurs des résistances obtenues seront comparées
aux valeurs minimales admissibles.
En particulier, pour les bétons dosés à 350 kg de ciment par mètre cube de béton mis
en œuvre, la résistance brute à la compression des éprouvettes (non compris la réduction
pour frottage dans le cas d’éprouvettes obliques) devra être :
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
Ces chiffres représentent le minimum de la valeur moyenne de tous les essais effectués au
cours d’une semaine.
La résistance à la compression minimale d’un seul échantillon ne devra pas être inférieur
aux chiffres suivants :
3. Équivalent de sable
L’équivalent de sable est un indicateur, utilisé en géotechnique, caractérisant la
propreté d’un sable ou d’un grave. Il indique la teneur en éléments fins, d’origine
essentiellement argileuse, végétale ou organique à la surface des grains. Ce terme désigne
également l’essai qui permet de déterminer cet indicateur.
Echantillons 1 2
Conclusion : ES = 82.04٪
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
ES ٪ Qualité du sable
4. Composition du béton
Tableau 15: Composition du béton
- Eprouvette de D 16x32
Contraint de
Poids Charge de repture Date de Date de
Age (j) repture
(kg) (kg) coulage l’esai
(kg/cmᶟ)
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
IV. Terrassement :
Cette étape est subdivisée généralement en 3 sous étapes :
● Fouille
● Nivellement
● Remblais
1. Déblai :
Les techniques d'exécution de la tranchée varient en fonction de la nature du sol et
des outils d'excavation (manuelle ou mécanique). On distingue d'abord entre tranchée à
talus (en campagne) et tranchée blindée (dans l'emprise des routes). Dans des terrains
argileux, le talus peut être vertical, puisque la terre est stable. En milieu sableux, les talus
peuvent avoir un angle 45°. Mais la stabilité des parois dépend aussi de l'humidité ou de la
présence d'eau dans le sol.
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
Une profondeur minimale à respecter comme mesure de protection contre le gel n'est pas
requis en Tunisie.
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
La mise en place d'un lit de pose, nécessaire dans les terrains rocheux.
Ce lit de pose fait avec du sable s'est pratiquement généralisé en Tunisie pour toute
nature de sol, parce qu'il ne protège pas seulement le tuyau contre l'endommagement par
cailloux, mais il facilite la confection d'un fond de fouille lisse suffisamment dense comme
support, mais assez flexible pour assurer une répartition uniforme des charges en évitant des
appuis ponctuels sous le tuyau. Cependant l'apport du sable est coûteux.
De ce fait, la préparation du fond de fouille dans une terre meuble avec le matériel in
situ, a ses raisons d'existence. En cas de déblai manuel, on vise directement sur la cote finie
du fond de fouille, en cas d'excavation mécanique, on arrête le déblai une dizaine de
centimètres au-dessus de cette cote et on fait le reste manuellement, ou on dépasse la cote
finie d'une dizaine de centimètres pour constituer un lit de pose avec de la terre meuble,
excavée et purgée de pierres, compactée et mise à la cote.
Aucun fond de fouille n'est exécuté horizontalement. Même sur terrain plat, une pente
artificielle sera créée pour cheminer l'air dans la conduite vers des points hauts (ventouse) et
pour évacuer toute eau en cas de vidange. La pente montant minimale dans le sens de
l'écoulement de l'eau est de 2%o, la descente minimale toujours dans le sens de
l'écoulement de l'eau est de 4%o.
Pour des tuyaux rigides ou de diamètre important, on prépare le fond de fouille entre
2 points de changement de pente de manière rectiligne. Pour des petits diamètres ( 100
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
mm) en matière plastique, on peut pour des économies de déblai, suivre la surface tant
qu'on reste sur la montée ou la descente sans être inférieur aux pentes minimales.
Les fonds de fouille rectilignes sont nivelés, soit avec des nivelettes, soit avec le niveau de
chantier.
Dans cet assemblage, il s’agit de disposer les deux conduites à assembler de manière à ce
que les trous soient bien en regard. Ensuite, il faut chauffer l’appareil de soudure à une
dégrée bien déterminée.
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
En ce qui concerne les manchons électro-soudables, les bouts des tuyaux à raccorder
doivent être bien façonnés, décapés et alignés, tandis que les manchons doivent être
conservés à l'abri de la lumière et de la poussière parce qu'ils ne peuvent pas être décapés à
l'intérieur. L'électro soudure est plus facilement réalisable à l'extérieur de la tranchée avant
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
la pose, mais cette procédure est conseillée seulement pour des petits diamètres ( 63 mm)
où la manutention d'un long tronçon ne pose pas de problèmes. Pour la pose des tuyaux en
plastique (PEHD et PVC) on portera une attention particulière sur la canalisation en plan
horizontal qui décrit un serpent pour compenser la variation de longueur de ce matériel
flexible sous l'effet de pression dans la conduite ou sous l'effet de variation de température.
Une fois que le niveau du tuyau posé est contrôlé, il sera calé sur les côtes latérales et
couvert des cavaliers afin qu'il ne bouge plus et qu'il ne puisse pas flotter en cas d'une
inondation inattendue de la tranchée. Les cavaliers doivent laisser les raccordements visibles
(pour contrôler l'étanchéité lors de l'essai de pression), mais ils doivent être suffisamment
lourds pour protéger le tuyau contre la poussée d'Archimède.
Les pièces de raccords, comme coudes, tés, ou cônes ainsi que les vannes de
sectionnement et clapets, seront posées en même temps que les tuyaux. Les nœuds à
plusieurs pièces peuvent être préassemblés au dépôt avant leur pose. Les essais de pression
de canalisation se feront normalement sur une longueur ne dépassant pas les 500 mètres.
On définit les tronçons déjà durant la pose, soit entre des nœuds ou des pièces de raccords,
dont les éléments ne seront posés qu'après l'essai. Sur des longs tronçons de conduites, sans
aucune pièce spéciale, on interrompt tous les 500 mètres la canalisation pour monter les
pièces d'essai.
Les ventouses ne sont montées qu'après le lavage des conduites pour éviter que des
petites impropriétés ou grains de sables ne compromettent l'étanchéité de ces appareils.
Il est utile de définir la procédure d'un lavage efficace déjà lors de la pose pour prévoir
les dispositifs de vidange (même provisoires) à ce moment. L'utilisation des manchons
mécaniques peut faciliter la création des pages provisoires.
5. Remblai
Le remblai d'une tranchée connaît plusieurs phases :
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
b) La couche d'enrobage est très importante pour la bonne tenue du tuyau. Elle
assure son calage et la transmission régulière des efforts entre tuyau et
environnement. Elle sera mise en place par couche de 15 cm prudemment mais
soigneusement damée (à la main) jusqu'à une couverture de 30 cm au-dessus
de la génératrice supérieure. Le matériau peut être de la terre meuble criblée
ou du sable, les deux sans matière organique. Il est important que ce remblai
soit compacté aussi en-dessous de la génératrice latérale pour que le tuyau soit
bien calé et que toute érosion sous la canalisation due à des eaux de
ruissellement soit exclue.
Le remblai des traversées des routes demande un soin particulier. Il est à faire
de façon à éviter tout tassement et avec les mêmes matériaux que la route pour
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
6. Essai
L'essai hydraulique d'étanchéité constitue l'examen final ; il permet en particulier de
vérifier que le montage des joints a bien été fait correctement et qu'il n'y a pas de vis de
fabrication nuisant à l'étanchéité. Il est réalisé par l'entrepreneur et à ses frais au fur et à
mesure de l'avancement des travaux. La longueur des tronçons essayés dépend de la
configuration du chantier (tracé, profil du tronçon essayé). Il est recommandé de ne pas
dépasser des longueurs de 500 m : plus le tronçon d'essai est grand, plus les recherches de
fuites éventuelles sont difficiles.
Avant l'essai : L'aval de la canalisation est obturé avec une plaque d'extrémité munie
d'un orifice avec robinet placé en bas pour le raccordement à la pompe et le
remplissage. L'extrémité haute du tronçon est obturée avec une plaque pleine
équipée d'un robinet placé vers le haut pour la purge d'air.
On met en place autour de ces deux plaques, des butées dont l'assise est réalisées sur
des madriers encastrés transversalement dans la tranchée ou sur un dispositif
équivalent (poutre ou bloc de béton mobile par exemple).
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
effectué, afin de tenir compte de leur élasticité différée, une mise en pression préalable de
15 minutes avant l'épreuve proprement dite.
Dans tous les cas, cette pression devra être supérieure à 8 bars.
L'outil minimum nécessaire est une pompe à main avec un petit réservoir d'aspiration,
manomètre et un robinet d'arrêt. La pression d'épreuve est appliquée pendant une durée de
30 mn, sans que la diminution de pression soit supérieure à 0,2 bar, pour toute sorte de
tuyau excepté en amiante ciment où la perte admissible est de 0,3 bar. Après l'essai,
l'entrepreneur doit si nécessaire, remédier à ses frais, à tout défaut d'étanchéité. Les
réparations effectuées, il est procédé à une nouvelle épreuve telle que décrite
précédemment.
L'essai n'est pas exécuté contre des vannes fermées, mais contre des plaques pleines.
Les branchements alimentant les particuliers, potences, abreuvoirs et bornes fontaines, sont
éprouvés par mise à la pression de service ou nominale, avant tout remblaiement de la
tranchée. Les épreuves ont lieu contre robinet d'arrêt fermé, compteur débranché. Ils sont
exécutés en même temps et dans les mêmes conditions que le réseau.
Pour ne pas infecter davantage la canalisation, il est conseillé d'exécuter les essais de
pression avec l'eau potable ou de l'eau propre et chlorée.
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Chapitre 4 : Exécution et contrôle des travaux ISET GAFSA
Si les résultats de l'essai sont faussés par la variation des températures, il peut être
plus simple de faire l'essai sur 24 heures pour avoir les mêmes conditions de lecture avant
de répéter les essais ou de s'engager dans des discussions et hypothèses interminables.
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Conclusion générale ISET GAFSA
Conclusion générale
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Références bibliographiques ISET GAFSA
Références bibliographiques
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Annexes
Annexes ISET GAFSA
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