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NF en 196-2
NF en 196-2
ICS : 91.100.10
par décision du Directeur Général d'AFNOR le 20 mars 2006 pour prendre effet
le 20 avril 2006.
Remplace les normes homologuées NF EN 196-2, d’août 1995 et NF EN 196-21,
d’août 1990.
Modifications Par rapport aux documents remplacés, regroupement de toutes les méthodes
d’analyses chimiques applicables aux ciments comprenant quelques modifications
techniques concernant les appareillages et les procédures d’essais.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
Avant-propos national
Les autres normes mentionnées à l'article «Références normatives» qui n'ont pas de correspondance dans la
collection des normes françaises sont les suivantes : (elles peuvent être obtenues auprès d'AFNOR)
ISO 385-1
ISO 835-1
NORME EUROPÉENNE EN 196-2
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Février 2005
Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie,
Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni,
Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2005 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 196-2:2005 F
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EN 196-2:2005
Sommaire
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Avant-propos ...................................................................................................................................................... 5
4 Réactifs .............................................................................................................................................. 8
5 Appareillage .................................................................................................................................... 18
Sommaire (suite)
Page
Sommaire (fin)
Page
Avant-propos
Le présent document (EN 196-2:2005) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 51 «Ciments et chaux de
construction», dont le secrétariat est tenu par IBN.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en Août 2005, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en Août 2005.
Le présent document remplace l’EN 196-2:1994 et EN 196-21:1989.
La présente Norme européenne sur les méthodes d’essais des ciments comprend les parties suivantes :
— EN 196-1, Méthodes d'essais des ciments — Partie 1 : Détermination des résistances mécaniques
— EN 196-2, Méthodes d'essais des ciments — Partie 2 : Analyse chimique des ciments
— EN 196-3, Méthodes d'essais des ciments — Partie 3 : Détermination du temps de prise et de la stabilité
— EN 196-5, Méthodes d'essais des ciments — Partie 5 : Essai de pouzzolanicité des ciments pouzzolaniques
— EN 196-6, Méthodes d'essais des ciments — Partie 6 : Détermination de la finesse
— EN 196-7, Méthodes d'essais des ciments — Partie 7 : Méthodes de prélèvement et d’échantillonnage du
ciment
— EN 196-8, Méthodes d'essais des ciments — Partie 8 : Chaleur d’hydratation — Méthode par dissolution
— EN 196-9, Méthodes d'essais des ciments – Partie 9 : Chaleur d’hydratation – Méthode semi-adiabatique.
NOTE La précédente partie EN 196-21 Méthodes d’essais des ciments — Partie 21 : Détermination de la teneur en
chlorures, en dioxyde de carbone et en alcalis dans les ciments, a été révisée et incorporée dans EN 196-2.
Un autre document, ENV 196-4, Méthodes d’essais des ciments — Partie 4 : Détermination quantitative des
constituants a été rédigé et sera publié sous forme d’un rapport technique du CEN.
La présente édition introduit les modifications techniques suivantes, qui prennent en compte les observations
reçues par le secrétariat.
a) L'EN 196-21 a été intégrée dans la l'EN 196-2 ;
b) l’étalonnage par rapport à des matériaux de référence acceptés internationalement est autorisé ;
c) le nombre d’essais à effectuer, lorsque l’analyse fait partie d’une série soumise à un contrôle statistique, a été
réduit à un ;
d) une prescription concernant des solutions à blanc a été ajoutée ;
e) des limites de tolérance ont été fixées pour les masses, les volumes et les températures, chaque fois que ces
limites ont une importance ;
f) la précision requise pour la balance dépend de celle de l’équipement traditionnellement utilisé ;
g) une spécification concernant une étuve de laboratoire à été ajoutée ;
h) la procédure d’étalonnage pour la solution étalon de silice a été simplifiée ;
i) des indicateurs supplémentaires ont été inclus pour la détermination visuelle des titrages à l’EDTA ;
j) une température de calcination de (950 ± 25) °C a été fixée pour la détermination de la perte au feu et pour la
calcination du sulfate de baryum et des résidus insolubles ;
k) le dosage du sulfate, avant et après calcination, pour la détermination de la perte au feu devient la méthode
de référence lorsqu’on effectue une correction pour le sulfure ;
l) le dosage de la silice par la méthode de la double insolubilisation devient la méthode de référence ;
m) pour le dosage du dioxyde de carbone par décomposition à l’acide sulfurique, un barboteur à gaz supplémen-
taire, vide, a été ajouté comme précaution de sécurité contre le reflux de l’acide sulfurique en cas de perte de
pression ;
n) pour le dosage des alcalis, l’influence de l’acide phosphorique sur l’émission de potassium provenant des solu-
tions d’étalonnage est supprimée par l’addition de calcium dans les solutions d’étalonnage. La procédure est
modifiée en conséquence.
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Des méthodes analytiques utilisant la fluorescence X (XRF) ont été étudiées au cours de cette révision, mais
aucune méthode normalisée, publiée, n’a été jugée suffisamment complète pour être incluse ici. Une nouvelle
tâche a été définie par le CEN/TC 51 pour préparer une méthode fondée sur l’analyse XRF.
Les méthodes XRF et d’autres méthodes instrumentales, ex. : l’analyse thermique différentielle pour le dosage du
dioxyde de carbone et la spectroscopie d’absorption atomique, peuvent être utilisées comme variante, à condition
qu’elles soient étalonnées par rapport à des méthodes de référence, ou par rapport à des matériaux de référence
acceptés internationalement.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède
et Suisse.
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1 Domaine d'application
Le présent document décrit les méthodes d'analyse chimique des ciments.
Le présent document décrit les méthodes de référence et, dans certains cas, une variante qui peut être considérée
comme une méthode équivalente. En cas de litige, seules les méthodes de référence doivent être utilisées.
D'autres méthodes encore peuvent être utilisées, à condition qu’elles soient étalonnées, soit par rapport à des
méthodes de référence, soit par rapport à des matériaux de référence acceptés internationalement, pour démon-
trer leur équivalence.
Le présent document décrit les méthodes qui s’appliquent principalement aux ciments, mais qui peuvent être
aussi appliquées à leurs matériaux constitutifs. Elles peuvent être également appliquées à d’autres matériaux,
pour lesquels les normes prescrivent ces méthodes.
Les spécifications normalisées indiquent les méthodes qui doivent être utilisées.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les réfé-
rences datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document
de référence (y compris les éventuels amendements) s'applique.
EN 196-7, Méthodes d'essais des ciments — Partie 7 : Méthodes de prélèvement et d'échantillonnage du ciment.
3.4 Calcinations
On effectue les calcinations de la manière décrite ci-dessous.
Placer le papier filtre et son contenu dans un creuset préalablement calciné et taré. Sécher, puis incinérer lente-
ment en atmosphère oxydante, sans enflammer, tout en assurant la combustion complète. Calciner le creuset et
son contenu à la température prescrite, puis laisser refroidir à la température du laboratoire dans un dessiccateur.
Peser le creuset et son contenu.
4 Réactifs
4.0 Prescriptions générales
Utiliser seulement des réactifs de qualité analytique. Le terme «eau» désigne de l'eau distillée ou de l'eau déioni-
sée ayant une conductivité électrique ≤ 0,5 mS/m.
Sauf indication contraire, «pourcentage» signifie pourcentage en masse.
Sauf indication contraire, les réactifs liquides concentrés utilisés dans le présent document ont les masses
volumiques (q) suivantes (en g/cm3 à 20 °C) :
Le degré de dilution est toujours donné sous forme d'une somme volumétrique, par exemple : acide chlorhydrique
dilué 1 + 2 signifie qu'il faut mélanger un volume d'acide chlorhydrique concentré à deux volumes d'eau.
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4.9 Acide chlorhydrique dilué, à pH (1,60 ± 0,05). Préparer en dosant le pH de deux litres d’eau
à (1,60 ± 0,05), en ajoutant cinq ou six gouttes d'acide chlorhydrique concentré. Contrôler au moyen d'un
pH-mètre (5.18.1). Conserver la solution dans un récipient en polyéthylène.
4.30 Solution d'hydroxyde de sodium à 4 mol/l. Dissoudre 160 g d'hydroxyde de sodium (4.29) dans de l'eau
et porter à 1 000 ml. Conserver dans un récipient en polyéthylène.
4.31 Solution d'hydroxyde de sodium à 2 mol/l. Dissoudre 80 g d'hydroxyde de sodium (4.29) dans de l'eau
et porter à 1 000 ml. Conserver dans un récipient en polyéthylène.
4.41 Solution de chlorure de baryum. Dissoudre 120 g de chlorure de baryum (BaCl2,2H2O) dans de l'eau et
porter à 1 000 ml.
4.43 Solution de nitrate d'argent. Dissoudre 5 g de nitrate d'argent (AgNO3) (4.42) dans de l'eau, ajouter 10 ml
d'acide nitrique concentré (HNO3) (4.12) et porter à 1 000 ml avec de l'eau.
4.44 Solution de nitrate d'argent à 0,05 mol/l. Dissoudre (8,4940 ± 0,0005) g de nitrate d’argent (AgNO3)
(4.42) dans de l’eau dans un ballon jaugé de 1 000 ml et porter à la marque. Conserver dans un récipient en verre
brun et protéger de la lumière.
4.45 Solution de carbonate de sodium. Dissoudre 50 g de carbonate de sodium anhydre (4.39) dans de l'eau
et porter à 1 000 ml.
4.46 Solution d'hydroxyde de potassium. Dissoudre 250 g d'hydroxyde de potassium (KOH) dans de l'eau et
porter à 1 000 ml. Conserver dans un récipient en polyéthylène.
4.47 Solution ammoniacale de sulfate de zinc. Dissoudre 50 g de sulfate de zinc (ZnSO4,7H2O) dans 150 ml
d'eau et ajouter 350 ml d'hydroxyde d'ammonium concentré (4.25). Laisser reposer au moins pendant 24 h et filtrer.
4.48 Solution d'acétate de plomb. Dissoudre environ 0,2 g d'acétate de plomb (Pb (CH3COO)2,3H2O) dans
de l'eau et compléter à 100 ml.
4.49 Solution d'empois d'amidon. À 1 g d'empois d'amidon (soluble dans l'eau), ajouter 1 g d'iodure de
potassium (KI), dissoudre dans de l'eau et porter à 100 ml. Utiliser dans les deux semaines.
4.50 Solution d'oxyde de polyéthylène. Dissoudre 0,25 g d'oxyde de polyéthylène (-CH2-CH2-O-)n de masse
moléculaire moyenne comprise entre 200 000 et 600 000, dans 100 ml d'eau en agitant vigoureusement. Utiliser
dans les deux semaines.
4.51 Solution d'acide borique saturée. Dissoudre environ 50 g d'acide borique (H3BO3) dans de l'eau et porter
à 1 000 ml.
4.52 Solution d'acide citrique. Dissoudre 10 g d'acide citrique (C6H8O7,H2O) dans de l'eau et porter à 100 ml.
4.53 Carbonate de calcium (CaCO3), séché à masse constante à (200 ± 10) °C (d’une pureté > 99,9 %).
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4.55 Solution de sulfate de cuivre. Dissoudre 0,45 g de sulfate de cuivre (CuSO4, 5H2O) dans de l'eau et
porter à 50 ml dans un ballon jaugé.
4.56 Solution d'acétate d'ammonium. Dissoudre 250 g d'acétate d'ammonium (CH3COONH4) dans de l'eau
et porter à 1 000 ml.
4.58 Solution réductrice. Dissoudre 1 g de chlorure stanneux (SnCl2.2H2O) (4.33) dans de l’eau, à laquelle on
a ajouté 1 ml d’acide chlorhydrique concentré (4.1). Porter à 100 ml avec de l’eau. Utiliser dans la journée.
4.59 Solution tampon à pH 1,40. Dissoudre (7,505 ± 0,001) g d'acide amino-acétique (4.23) et (5,850 ± 0,001) g
de chlorure de sodium (NaCl) (4.37) dans de l'eau et porter à 1 000 ml. Diluer 300 ml de cette solution jusqu’à
1 000 ml avec de l'acide chlorhydrique 1 + 99 (4.8).
4.60 Solution étalon d'iodate de potassium renfermant environ 0,0166 mol/l. Peser, à ± 0,0005 g près,
(3,6 ± 0,1) g d'iodate de potassium (KIO3) (4.34) (m1) et l’introduire dans un ballon jaugé de 1 000 ml. Ajouter 0,2 g
d'hydroxyde de sodium (4.29), 25 g d'iodate de potassium (KI), dissoudre tous les solides dans de l’eau fraîche-
ment bouillie et refroidie et porter au trait avec la même eau.
Calculer le facteur F de la solution d'iodate de potassium par la formule :
m1
F = -----------------
- ... (1)
3,5668
où :
m1 est la masse de la prise d'iodate de potassium, en grammes.
4.61.2 Étalonnage
4.61.2.1 Cet étalonnage est effectué de préférence en utilisant la solution étalon d'iodate de potassium (4.60).
Pour réaliser cet étalonnage, introduire, au moyen d'une pipette, 20 ml de la solution étalon d'iodate de potassium
(4.60) dans une fiole conique de 500 ml et diluer avec environ 150 ml d'eau. Acidifier avec 25 ml d'acide
chlorhydrique 1 + 1 (4.2) et titrer avec la solution de thiosulfate de sodium à environ 0,1 mol/l (4.61.1), jusqu'à une
coloration jaune pâle. Ajouter 2 ml de la solution d'empois d'amidon (4.49) et continuer le titrage jusqu'au virage
du bleu à l'incolore.
Calculer le facteur f de la solution de thiosulfate de sodium par la formule :
× 0,01667 × 214,01 × F F
f = 20
--------------------------------------------------------------------- = 20 × ------ ... (2)
3,5668 × V 1 V 1
où :
F est le facteur de la solution étalon d'iodate de potassium (4.60) ;
V1 est le volume de solution de thiosulfate de sodium à environ 0,1 mol/l, utilisé pour le titrage, en millilitres ;
3,5668 est la masse d'iodate de potassium correspondant à une solution contenant exactement 0,01667 mol/l
d'iodate de potassium, en grammes ;
214,01 est la masse moléculaire de KIO3 en grammes.
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4.61.2.2 Comme variante, l'étalonnage peut être effectué en utilisant une quantité connue d'iodate de potassium.
Pour réaliser cet étalonnage, peser, à ± 0,0005 g, (0,070 ± 0,005) g d’iodate de potassium (4.34) (m2) et l’intro-
duire dans une fiole conique de 500 ml. Dissoudre dans environ 150 ml d’eau. Ajouter 1 g environ d'iodure de
potassium, acidifier avec 25 ml d'acide chlorhydrique 1 + 1 (4.2) et titrer avec la solution de thiosulfate de sodium
à environ 0,1 mol/l (4.61.1), jusqu'à une coloration jaune pâle. Ajouter ensuite 2 ml de la solution d'empois d'ami-
don (4.49) et titrer jusqu'au virage du bleu à l'incolore.
Calculer le facteur f de la solution de thiosulfate de sodium par la formule :
1 000 × m 2 m2
- = 280,3634 × -------
f = ------------------------------ ... (3)
3,5668 × V 2 V2
où :
m2 est la masse d'iodate de potassium, en grammes ;
V2 est le volume de solution de thiosulfate de sodium à environ 0,1 mol/l, utilisé pour le titrage, en millilitres ;
3,5668 est la masse d'iodate de potassium correspondant à une solution contenant exactement 0,01667 mol/l
d'iodate de potassium; en grammes.
4.62.2 Préparation
Peser, à ± 0,0005 g , (2,75 ± 0,05) g de sulfate de manganèse anhydre (m3) et l’introduire dans un ballon jaugé
de 1 000 ml. Dissoudre dans de l'eau et porter au trait. Calculer la teneur G en ions manganèse (II) de cette solu-
tion, exprimée en milligrammes de Mn2+ par millilitre, par la formule :
m3
G = -----------------
- ... (4)
2,7485
où :
m3 est la masse de sulfate de manganèse anhydre, en grammes.
Solution d’étalonnage E1 E2 E3 E4 E5
HCl conc. ml 75 70 15
H2SO4 1 + 1 ml 1 1 —
HNO3 conc. ml — — 1
Solutiond'oxyde de polyéthylène ml — 5 —
NH4Cl g — — 1
Na2O2 g 3 3 —
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Eau (ml) 20 18 15 10 0
Au moyen d'une pipette, ajouter 5 ml de la solution de molybdate d'ammonium (4.54). À l’aide du pH-mètre (5.18)
étalonné avec une solution tampon de même pH (ex. : 1,40, voir 4.59), ajuster le pH de cette solution à (1,60 ± 0,05)
en ajoutant, goutte à goutte, de la solution d'hydroxyde de sodium (4.30) ou de l'acide chlorhydrique 1 + 2 (4.3).
Transvaser la solution dans un ballon jaugé de 100 ml et rincer le bécher avec de l’acide chlorhydrique dilué (4.9).
Après 20 min, ajouter, au moyen d'une pipette, 5 ml de la solution d'acide citrique (4.52), agiter et laisser reposer
pendant 5 min. Introduire ensuite, au moyen d'une pipette, 2 ml de la solution réductrice (4.58). (Temps 0).
Porter au trait avec de l'acide chlorhydrique dilué (4.9) et homogénéiser. Au temps (0 + 30) min, mesurer la densité
optique au photomètre (5.10), avec une cuve (5.11) d’une longueur optique de 1 cm, par rapport à la solution à
blanc préparée de manière identique, et en utilisant la longueur d'onde d'extinction de 815 nm. Tracer la courbe
donnant les densités optiques mesurées en fonction des teneurs en silice correspondantes indiquées au Tableau 3.
La solution à blanc utilisée ici peut être celle qui a servi pour tracer la courbe d'étalonnage. La courbe d'étalonnage
permet de déterminer la teneur en silice en mg de SiO2/100 ml.
4.65.2 Préparation
Dissoudre (11,17 ± 0,01) g d'EDTA dans de l'eau et porter à 1 000 ml. Conserver dans un récipient en polyéthylène.
4.65.3 Étalonnage
Au moyen d'une pipette, introduire 50 ml de la solution étalon d'ions calcium (4.64) dans un bécher adapté à
l'appareil de mesurage (5.12). Puis, diluer avec de l'eau à un volume permettant le fonctionnement correct de
l'appareil.
À l’aide du pH-mètre (5.18.1), ajuster le pH de cette solution à (12,5 ± 0,2) avec chacune des deux solutions
d'hydroxyde de sodium (4.30 ou 4.31).
Déterminer le point équivalent par l'une des deux méthodes suivantes.
a) Détermination photométrique du point équivalent (méthode de référence).
Ajouter, sans peser, environ 0,1 g d'indicateur murexide (4.69) ou d'indicateur mixte calcéine et bleu de méthyl-
thymol (4.75). Placer le bécher dans l'appareil (5.12) réglé à 620 nm, si on utilise la murexide, ou à 520 nm, si on
utilise l'indicateur mixte. Tout en agitant continuellement, titrer avec la solution d’EDTA à environ 0,03 mol/l. Au
voisinage du changement de coloration de l'indicateur, tracer la courbe donnant les valeurs des densités optiques
en fonction du volume d'EDTA ajouté. Le volume V3 utilisé est déterminé par l'intersection de plus grande pente
au voisinage du virage, avec la ligne dont la densité optique est pratiquement constante après le virage.
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où :
m4 est la masse de carbonate de calcium utilisée pour préparer la solution étalon d'ions calcium (4.64), en
grammes ;
V3 est le volume de solution d’EDTA utilisé pour le titrage, en millilitres.
4.67.2 Préparation
Dans un bécher de 600 ml, dissoudre (11,4 ± 0,01) g d'EGTA dans 400 ml d'eau et 30 ml de la solution
d'hydroxyde de sodium (4.31). Chauffer le mélange jusqu'à dissolution complète de l'EGTA. Laisser refroidir à
température ambiante. À l’aide du pH-mètre (5.18.1), ajuster le pH à (7,0 ± 0,5) en ajoutant, goutte à goutte, de
l'acide chlorhydrique 1 + 2 (4.3). Transvaser la solution quantitativement dans un ballon jaugé de 1 000 ml et porter
au trait avec de l'eau. Conserver la solution dans un récipient en polyéthylène.
4.67.3 Étalonnage
Au moyen d'une pipette, introduire 50 ml de la solution étalon d'ions calcium (4.64) dans un bécher adapté à
l'appareil de mesurage (5.12). Puis, diluer avec de l’eau à un volume permettant le fonctionnement correct de
l'appareil. Ajouter 25 ml de la solution de triéthanolamine 1 + 4 (4.57).
À l’aide du pH-mètre (5.18.1), ajuster le pH de cette solution à (12,5 ± 0,2) avec chacune des deux solutions
d'hydroxyde de sodium (4.30 ou 4.31).
Ajouter, sans peser, environ 0,1 g d'indicateur murexide (4.69) ou d'indicateur calcéine (4.70). Placer le bécher
dans l'appareil (5.12) réglé à 620 nm, si on utilise la murexide, ou à 520 nm, si on utilise la calcéine. Tout en agitant
continuellement, titrer avec la solution d’EGTA à environ 0,03 mol/l. Au voisinage du changement de coloration
de l'indicateur, tracer la courbe donnant les valeurs des densités optiques en fonction du volume d'EGTA ajouté.
Le volume V6 utilisé est déterminé par l'intersection de la ligne de plus grande pente au voisinage du virage, avec
la ligne dont la densité optique est pratiquement constante après le virage.
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où :
m5 est la masse de carbonate de calcium utilisée pour préparer la solution étalon d'ions calcium (4.64), en
grammes ;
V6 est le volume de solution d’EGTA utilisé pour le titrage, en millilitres.
4.68.2 Préparation
Dans un bécher de 600 ml, dissoudre (3,64 ± 0,01) g de DCTA dans environ 400 ml d'eau et 10 ml de solution
d'hydroxyde de sodium (4.31). Chauffer le mélange jusqu'à dissolution complète du DCTA. Laisser refroidir à la
température ambiante. A l’aide du pH-mètre (5.18.1) ajuster le pH à (7,0 ± 0,5) en ajoutant, goutte à goutte, de
l'acide chlorhydrique 1 + 2 (4.3). Transvaser la solution quantitativement dans un ballon jaugé de 1 000 ml et porter
au trait avec de l'eau. Conserver cette solution dans un récipient en polyéthylène.
4.68.3 Étalonnage
Au moyen d'une pipette, introduire 50 ml de la solution étalon d'ions calcium (4.64) dans un bécher adapté à
l'appareil de mesurage (5.12). Puis, diluer avec de l'eau à un volume permettant le fonctionnement correct de
l'appareil.
À l’aide du pH-mètre (5.18.1), ajuster le pH de cette solution à (10,5 ± 0,2) avec de l'hydroxyde d'ammonium
concentré (4.25).
Ajouter, sans peser, environ 0,1 g d'indicateur murexide (4.69) ou d'indicateur calcéine (4.70). Placer le bécher
dans l'appareil (5.12) réglé à 620 nm, si on utilise la murexide, ou à 520 nm, si on utilise la calcéine. Tout en agitant
continuellement, titrer avec la solution de DCTA à environ 0,01 mol/l. Au voisinage du changement de coloration
de l'indicateur, tracer la courbe des valeurs des densités optiques en fonction du volume de DCTA ajouté. Le
volume V7 utilisé est déterminé par l'intersection de la ligne de plus grande pente au voisinage du virage, avec la
ligne dont la densité optique est pratiquement constante après le virage.
Calculer le facteur fc de la solution de DCTA par la formule :
50 × m 6 m6
- = 49,955 × -------
f c = ------------------------------------------------ ... (8)
100,09 × 0,01 × V 7 V7
où :
m6 est la masse de carbonate de calcium utilisée pour préparer la solution étalon d'ions calcium (4.64), en
grammes ;
V7 est le volume de solution de DCTA utilisé pour le titrage, en millilitres.
5 Appareillage
5.1 Balance(s), permettant de peser à ± 0,0005 g.
5.2 Creuset(s)
5.3 Support(s) en matière céramique réfractaire, pour éviter une surchauffe du creuset. Il doit être en équi-
libre thermique avec le four au moment de l'introduction du creuset
5.5 Four(s) électrique(s), à ventilation naturelle, réglable(s) aux températures suivantes : (500 ± 10) °C,
(950 ± 25) °C et (1 175 ± 25) °C.
5.6 Étuve(s) de laboratoire, réglable(s) aux températures suivantes : (110 ± 5) °C ; (120 ± 5) °C ; (150 ± 5) °C ;
(200 ± 10) °C et (250 ± 10) °C.
5.9 Appareil pour le dosage du sulfure. Un exemple d'appareil est montré à la Figure 1. Un flacon de Woolf
peut être ajouté pour réguler le débit du courant gazeux.
Les tubes de jonction doivent être faits d’un matériau dépourvu de soufre (chlorure de polyvinyle, polyéthylène, etc.).
Légende
1 Solution d'acétate de plomb (4.48)
2 Air, azote ou argon
3 Solution ammoniacale de sulfate de zinc (4.47)
4 Ballon à réaction
5 Entonnoir compte-gouttes
Figure 1 — Exemple d'appareil pour le dosage des sulfures
5.10 Photomètre(s), permettant de mesurer la densité optique d'une solution à environ 525 nm et 815 nm.
5.12 Appareil pour le mesurage de la densité optique, à 520 nm et à 620 nm, d'une solution contenue dans
un bécher de dosage, sous agitation.
5.13 Agitateur, par exemple : agitateur magnétique, avec un barreau recouvert d’un matériau inerte, par
exemple : PTFE.
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5.14 Dispositif d'évaporation, réglable à (105 ± 5) °C, par exemple : bain marie ou plaque chauffante.
Légende
1 Raccord en Y
2 Clip de Mohr
3 Colonne d’absorption contenant l’absorbant pour le dioxyde de carbone (4.86)
4 Entonnoir compte-gouttes
5 Raccord de l’entonnoir compte-gouttes
6 Raccord du tube de jonction
7 Adaptateur à trois cols
8 Raccord du condenseur
9 Condenseur
10 Bouteille de lavage contenant de l’acide sulfurique concentré (4.15)
11 Tube d’absorption contenant l’absorbant pour le sulfure d’hydrogène (4.84)
12 Tube d’absorption contenant l’absorbant pour l’eau (4.85)
13 Tube d’absorption contenant les absorbants pour le dioxyde de carbone (4.86) et pour l’eau (4.85)
14 Ballon de distillation de 100 ml
15 Tube d’absorption contenant les absorbants pour le dioxyde de carbone (4.86) et pour l’eau (4.85)
Le gaz (air ou azote) qui entre dans l’appareil a été préalablement débarrassé de son dioxyde de carbone en traver-
sant d’abord une colonne ou un tube d’absorption contenant l’absorbant pour le dioxyde de carbone (4.86). L’appa-
reil est constitué d’un ballon à réaction de 100 ml (14) muni d’un adaptateur à trois cols. Le goulot (5) est raccordé à
un entonnoir compte-gouttes (4), le goulot (6) à un tube de jonction et le goulot (8) à un condenseur refroidi à l’eau.
L’entonnoir sur (5) et le tube jonction sur (6) sont réunis par un raccord en Y (1), de sorte que l’air débarrassé du
dioxyde de carbone puisse passer par le tube de jonction ou par l’entonnoir à travers le clip de Mohr (2).
Après le condenseur (L), le gaz traverse l’acide sulfurique concentré (4.15) (10), puis les tubes d’absorption
contenant l’absorbant pour le sulfure d’hydrogène (4.84) (11) et pour l’eau (4.85) (12), et ensuite deux tubes
d’absorption (13) qui peuvent être pesés et qui sont remplis, pour trois-quarts, d’absorbant pour le dioxyde de
carbone (4.86) et, pour un quart, d’absorbant pour l’eau (4.85). L’absorbant pour le dioxyde de carbone (4.86) est
placé en amont de l’absorbant pour l’eau (4.85), par rapport au sens d’écoulement du gaz. Les tubes
d’absorption (13) sont suivis d’un autre tube d’absorption (15) qui contient également de l’absorbant pour le
dioxyde de carbone et pour l’eau. Il est installé pour protéger le deuxième tube d’absorption (13) contre la péné-
tration de dioxyde de carbone et d’eau provenant de l’air.
Les tubes d’absorption (13), qui doivent être pesés, peuvent avoir, par exemple, les dimensions approximatives
suivantes :
— distance extérieure entre les branches 45 mm
— diamètre intérieur 20 mm
— distance entre la partie inférieure du tube et la partie supérieure de la section rodée 75 mm
— épaisseur de la paroi du tube 1,5 mm
Légende
1 Entonnoir compte-gouttes pour l’acide sulfurique (4.17)
2 Condenseur
3 Tubes d’absorption contenant l’absorbant pour l’eau (4.85)
4 Tubes d’absorption contenant l’absorbant pour le dioxyde de carbone (4.86) et l'eau (4.85)
5 Tube d’absorption contenant les absorbants pour le dioxyde de carbone (4.86) et pour l’eau (4.85)
6 Vers la pompe à vide
7 Ballon de distillation de 100 ml
8 Colonne d’absorption contenant l’absorbant pour le dioxyde de carbone (4.86)
9 Barboteur, vide
10 Barboteur contenant de l’acide sulfurique concentré (4.15) ou de la paraffine
5.21 Photomètre de flamme, offrant une stabilité suffisante pour permettre le mesurage des intensités de la
ligne de sodium à 589 nm et de la ligne de potassium à 768 nm et capable de fonctionner avec une flamme air-
propane ou air-butane à une température relativement basse, pour éviter toute interférence des bases alcalino-
terreuses.
5.23 Papier filtre, papier filtre moyen (5.16), pré-lavé à l’eau chaude.
5.25 Lampe de chauffage, permettant d’évaporer à sec les échantillons en solution aqueuse.
7.1 Principe
La perte au feu est déterminée en atmosphère oxydante. Par calcination de l'échantillon à l'air à une température
de (950 ± 25) °C, le dioxyde de carbone et l'eau sont chassés et les éléments oxydables éventuellement présents
sont oxydés jusqu’à un certain point. Une correction pour l'influence de cette oxydation sur la perte au feu est
décrite. L’erreur résultant de l’oxydation du fer métallique, du fer bivalent ou du manganèse bivalent est généra-
lement considérée comme négligeable et seule la correction correspondant à l’oxydation des sulfures est appli-
quée (voir 7.4).
8 Dosage du sulfate
8.1 Principe
Les ions sulfate, produits par la décomposition du ciment par l’acide chlorhydrique, sont précipités à un pH
compris entre 1,0 et 1,5 par une solution de chlorure de baryum. La précipitation du sulfate de baryum est réalisée
au point d’ébullition.
Le dosage est effectué par la méthode gravimétrique et le sulfate est exprimé sous forme de SO3.
Filtrer le précipité sur un papier-filtre fin (5.16), et laver à l'eau bouillante jusqu'à la disparition complète des ions
chlorure, vérifiée par le test au nitrate d'argent (3.6).
Calciner (3.4) à (950 ± 25) °C jusqu'à masse constante (3.5) (m10).
NOTE En général, un temps de calcination de 15 min est suffisant pour obtenir la masse constante.
où :
m9 est la masse de la prise d'essai, en grammes ;
m10 est la masse de sulfate de baryum, en grammes.
9.1 Principe
Il s'agit d'une méthode dans laquelle on obtient le résidu insoluble du ciment par traitement à l’acide chlorhydrique
dilué pour limiter au maximum la précipitation de la silice soluble. Le résidu de ce traitement est repris par une
solution bouillante de carbonate de sodium pour redissoudre les traces de silice qui ont pu être précipitées. Le
résidu est dosé par la méthode gravimétrique après calcination.
11 Dosage du sulfure
11.1 Principe
Le ciment est décomposé par l'acide chlorhydrique en milieu réducteur. Les sulfures sont transformés en sulfure
d'hydrogène. Celui-ci est entraîné par un courant gazeux dans une solution ammoniacale de sulfate de zinc. La
quantité de sulfure de zinc précipitée est déterminée par iodométrie.
NOTE 2 Le chrome favorise la décomposition des pyrites (FeS2) présentes dans le ciment.
V × F – V × f V × F – V × f
8 9 × 1,603 × 100 8 9
2–
S = ------------------------------------------------------------------------------------------- = 0,1603 × ------------------------------------------------------ ... (13)
1 000 × m 15 m 15
où :
V8 est le volume de solution d'iodate de potassium, en millilitres ;
F est le facteur de la solution d'iodate de potassium ;
V9 est le volume de solution de thiosulfate de sodium utilisé pour le titrage, en millilitres ;
f est le facteur de la solution de thiosulfate de sodium ;
m15 est la masse de la prise d'essai, en grammes.
12 Dosage du manganèse
12.1 Principe
Le manganèse présent est oxydé en permanganate (MnO4–) au moyen de périodate de potassium. La densité
optique de la solution violette est mesurée à 525 nm. Les ions ferriques (Fe3+) sont complexés par de l'acide
phosphorique, qui favorise aussi la formation de MnO4– et stabilise la coloration de la solution.
NOTE 2 Pour les ciments à fort résidu insoluble, la fusion d'une prise d’essai séparée peut être nécessaire pour obtenir
la solution complète. Elle est réalisée par la méthode du frittage au peroxyde de sodium, décrite pour le dosage des élé-
ments majeurs (voir 13.2).
Filtrer sur un papier-filtre moyen (5.16) dans un bécher de 400 ml. Laver le résidu avec de l'eau chaude, jusqu'à
ce que le volume du filtrat soit de 120 ml. Ajouter à ce filtrat 10 ml d'acide phosphorique (4.19), homogénéiser et
ajouter 1,5 g de périodate de potassium (4.35). Chauffer à ébullition jusqu'à l'apparition de la coloration rose carac-
téristique du permanganate. Si elle n'apparaît pas, réduire l'acidité par adjonction de quelques gouttes
d'hydroxyde d'ammonium concentré (4.25). Lorsque la coloration est apparue, laisser bouillir doucement pendant
30 min. Refroidir et transférer le contenu du bécher dans une fiole jaugée à 200 ml. Refroidir à température
ambiante et porter au trait avec de l'eau.
À l'aide d'un photomètre (5.10 et 5.11), mesurer la densité optique de la solution par rapport à l’eau, à une lon-
gueur d'onde d'environ 525 nm.
Enregistrer la valeur de la densité optique avec trois décimales. La densité optique lue sur la courbe d'étalonnage
(4.62.3) correspondant à la cuve utilisée, donne la concentration de manganèse, C, en milligrammes de manga-
nèse par 200 ml. Enregistrer la concentration de manganèse , C, avec trois décimales.
où :
C est la concentration en manganèse (Mn) de la solution, en milligrammes par 200 ml ;
m16 est la masse de la prise d'essai, en grammes.
13.1 Principe
L'analyse est effectuée après dissolution complète du ciment. La décomposition par l’acide chlorhydrique et le
chlorure d’ammonium (variante) peut être utilisée pour le ciment dont le résidu insoluble (dosé conformément à
l’article 9) ne dépasse pas 1,5 %.
Le ciment est décomposé par frittage au peroxyde de sodium ou par traitement à l’acide chlorhydrique en
présence de chlorure d'ammonium. Dans le premier cas, après dissolution de la masse solide frittée dans l'acide
chlorhydrique, la majeure partie de la silice est précipitée soit par double insolubilisation, soit par de l'acide
chlorhydrique avec coagulation par l'oxyde de polyéthylène. Dans le deuxième cas, la majeure partie de la silice
est séparée par le traitement. La silice impure précipitée est traitée à l’acide fluorhydrique et à l'acide sulfurique
pour volatiliser la silice. Le résidu, traité par un mélange de carbonate de sodium et de chlorure de sodium, est
dissous dans de l'acide chlorhydrique et ajouté au filtrat de la silice.
Dans le cas du traitement à l’acide chlorhydrique en présence de chlorure d'ammonium, si le résidu obtenu après
volatilisation de la silice impure au moyen d'acide fluorhydrique et d'acide sulfurique est supérieur à 0,5 %, la
méthode n'est pas applicable. Dans ce cas, il est nécessaire de décomposer le ciment au peroxyde de sodium.
Dans la solution finale, la teneur en silice (résiduelle) soluble est déterminée par dosage photométrique et la
teneur en oxyde de fer (III), oxyde d'aluminium, oxyde de calcium et oxyde de magnésium est déterminée par
dosage complexométrique.
La représentation schématique de l'analyse chimique est donnée à la Figure 4.
Les quantités relatives de silice (résiduelle) soluble pure et impure peuvent varier en fonction du mode opératoire
utilisé, mais on obtient le même résultat pour la silice totale, quel que soit le chemin choisi dans la Figure 4.
1) Si le résidu insoluble dans l’acide chlorhydrique et le carbonate de sodium (voir article 9) est supérieur à 1,5 %, il est
nécessaire d’utiliser la méthode de la décomposition par le peroxyde de sodium.
2) Lorsqu’on utilise la méthode par le chlorure d’ammonium, si le résidu après volatilisation au moyen d’acide fluorhydrique
et d’acide sulfurique dépasse 0,5 %, il est nécessaire de recommencer l’analyse en utilisant la décomposition par le peroxyde
de sodium.
Couvrir le bécher d'un verre de montre et chauffer jusqu'à la dispersion complète du solide. Ajouter, avec précau-
tion, 50 ml d'acide chlorhydrique concentré (4.1). La solution obtenue doit être parfaitement limpide. Sinon, rejeter
la solution et recommencer l’opération de décomposition par le peroxyde à une température augmentée de 10 °C
ou doubler le temps de présence dans le four. Ajouter à la solution 1 ml d'acide sulfurique 1 + 1 (4.16). Porter la
solution à ébullition et la laisser bouillir pendant 30 min.
Cette solution est prête à être utilisée pour la précipitation de la silice, suivant 13.3 ou 13.4.
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Volatiliser le précipité calciné comme décrit en 13.6. Ajouter le résidu d’évaporation décomposé (13.7) au filtrat et
aux eaux de lavage, dans le ballon jaugé de 500 ml. Les solutions réunies sont utilisées pour le dosage colorimé-
trique de la silice soluble (c’est à dire, de la silice résiduelle dans la solution) (13.8) et pour le dosage complexo-
métrique de l'oxyde de fer (III) (13.10), de l'oxyde d'aluminium (13.11), de l'oxyde de calcium (13.12 ou 13.14) et
de l'oxyde de magnésium (13.13 ou 13.15).
où :
m17 est la masse de la prise d'essai utilisée en 13.2, en grammes ;
m18 est la masse déterminée suivant 13.3.1, en grammes.
Volatiliser le précipité calciné comme décrit en 13.6. Ajouter le résidu d’évaporation décomposé (13.7) au filtrat et
aux eaux de lavage, dans le ballon jaugé de 500 ml. Les solutions réunies sont utilisées pour le dosage colorimé-
trique de la silice soluble (c’est à dire, de la silice résiduelle dans la solution) (13.8) et pour le dosage complexo-
métrique de l'oxyde de fer (III) (13.10), de l'oxyde d'aluminium (13.11), de l'oxyde de calcium (13.12 ou 13.14) et
de l'oxyde de magnésium (13.13 ou 13.15).
où :
m22 est la masse déterminée suivant 13.6.1, en grammes ;
m23 est la masse de la prise d’essai utilisée en 13.2 (m17) ou 13.5.1 (m20), en grammes ;
m24 est la masse déterminée suivant 13.3.1 (m18) ou 13.4.1 (m19) ou 13.5.1 (m21), en grammes.
Porter à volume avec de l'acide chlorhydrique dilué à pH = 1,60 (4.9) et homogénéiser. Au temps (0 + 30) min,
mesurer la densité optique avec un photomètre (5.10), par rapport à une solution à blanc préparée de manière
identique, et en utilisant la même longueur d'onde et une cuve (5.11) de même longueur optique que celles utili-
sées pour tracer la courbe d'étalonnage (4.63.5). La concentration de silice, m25, en mg SiO2/100 ml est lue sur
la courbe d'étalonnage.
500 × m 25 × 100 m 25
SiO 2 soluble = -------------------------------------------- = 2,5 × ---------- ... (21)
20 × 1 000 × m 23 m 23
où :
m23 est la masse de la prise d'essai utilisée en 13.2 (m17) ou 13.5.1 (m20), en grammes ;
m25 est la concentration en silice de la solution déterminée suivant 13.8.1, en milligrammes de SiO2 par 100 ml.
où :
V10 est le volume de solution d’EDTA à environ 0,03 mol/l utilisé pour le titrage, en millilitres ;
fD est le facteur de la solution d’EDTA à environ 0,03 mol/l déterminé suivant 4.65 ;
m23 est la masse de la prise d'essai utilisée en 13.2 (m17) ou 13.5.1(m20), en grammes.
où :
V11 est le volume de solution d’EDTA à environ 0,03 mol/l utilisé pour le titrage plus l'excès de volume VEx
(voir 13.10.1), en millilitres ;
fD est le facteur de la solution d’EDTA à environ 0,03 mol/l déterminé suivant 4.65.3 ;
m23 est la masse de la prise d'essai utilisée en 13.2 (m17) ou 13.5.1 (m20), en grammes.
où :
V12 est le volume de solution d’EGTA à environ 0,03 mol/l utilisé pour le titrage, en millilitres ;
fG est le facteur de la solution d’EGTA à environ 0,03 mol/l déterminé suivant 4.67.3 ;
m23 est la masse de la prise d'essai utilisée en 13.2 (m17) ou 13.5.1 (m20), en grammes.
NOTE L'oxyde de strontium est dosé et exprimé sous forme d’oxyde de calcium.
où :
V12 est le volume de solution d’EGTA utilisé pour le titrage suivant 13.12.1, en millilitres ;
V13 est le volume calculé de solution d’EGTA, en millilitres.
Après addition du volume calculé de solution d'EGTA, diluer avec de l’eau à un volume permettant le fonctionne-
ment correct de l'appareil. À l’aide d'un pH-mètre (5.18.1), ajuster le pH de cette solution à (10,5 ± 0,5) avec de
l'hydroxyde d'ammonium concentré (4.25).
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où :
V14 est le volume de solution de DCTA à environ 0,01 mol/l utilisé pour le titrage, en millilitres ;
fC est le facteur de la solution de DCTA à environ 0,01 mol/l déterminé suivant 4.68.3 ;
m23 est la masse de la prise d'essai utilisée en 13.2 (m17) ou 13.5.1 (m20), en grammes.
NOTE 2 Par cette méthode, l'oxyde de strontium éventuellement présent est dosé et exprimé sous forme d'oxyde de
calcium.
où :
V15 est le volume de solution d’EDTA à environ 0,03 mol/l utilisé pour le titrage, en millilitres ;
fD est le facteur de la solution d’EDTA à environ 0,03 mol/l déterminé suivant 4.65.3 ;
m23 est la masse de la prise d'essai utilisée en 13.2 (m17) ou 13.5.1 (m20), en grammes.
NOTE L'oxyde de strontium est dosé et exprimé sous forme d’oxyde de calcium.
où :
V15 est le volume de solution d’EDTA nécessaire au dosage de l'oxyde de calcium, déterminé selon 13.14.2,
en millilitres ;
V16 est le volume de solution d’EDTA nécessaire au dosage de l'oxyde de calcium et de l'oxyde de magnésium,
déterminé selon 13.15.2, en millilitres ;
fD est le facteur de la solution d’EDTA à environ 0,03 mol/l déterminé suivant 4.65.3 ;
m23 est la masse de la prise d'essai utilisée en 13.2 (m17) ou 13.5.1(m20), en grammes.
14 Dosage du chlorure
14.1 Principe
Cette méthode donne la teneur totale en chlorure plus bromure et exprime le résultat sous forme d'ions
chlorure (Cl–). Le ciment est traité à l’acide nitrique dilué bouillant pour le décomposer et pour éliminer les sulfures.
Le chlorure dissout est précipité en utilisant un volume connu d’une solution étalon de nitrate d’argent. Après
ébullition, le précipité est lavé avec de l’acide nitrique dilué et il est écarté. Le filtrat et les eaux de lavage sont
refroidis au-dessous de 25 °C et le nitrate d’argent résiduel est titré avec une solution étalonnée de thiocyanate
d’ammonium, en utilisant un sel ferrique (III) comme indicateur.
1,773 × 5 V 18 – V 17 V – V
– 18 17
Cl = ------------------------------------------------------- × 100 = 0,8865 × ------------------------------ ... (29)
1 000 × V 18 × m 26 V 18 × m 26
où :
m26 est la masse de la prise d'essai, en grammes ;
V17 est le volume de solution de thiocyanate d’ammonium utilisé pour le titrage de la solution d’essai, en
millilitres ;
V18 est le volume de solution de thiocyanate d’ammonium utilisé pour le titrage de la solution à blanc, en
millilitres.
15.1 Principe
Le ciment est traité à l’acide phosphorique pour décomposer le carbonate présent. Le dioxyde de carbone libéré
est entraîné par un courant de gaz ou un courant d’air dépourvu de dioxyde de carbone, à travers une série de
tubes d’absorption. Les deux premiers tubes retiennent le sulfure d’hydrogène et l’eau, et les suivants absorbent
le dioxyde de carbone. Deux tubes d’absorption, contenant chacun un absorbant granulaire pour le dioxyde de
carbone et du perchlorate de magnésium anhydre pour retenir l’eau formée pendant la réaction d’absorption, sont
pesés pour déterminer la masse du dioxyde de carbone libéré.
15.2 Appareillage
Un exemple d'appareil (5.19) est montré à la Figure 2.
Rétablir le courant gazeux. Après 10 min, fermer et retirer les tubes d’absorption (13). Placer les tubes dans le
coffre de pesage pendant 15 min. Puis peser les tubes séparément. Recommencer l’opération (circulation de gaz,
retrait et pesage des tubes absorption (13) autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce que les résultats de deux
pesages successifs d’un même tube ne diffèrent pas de plus de 0,0005 g.
Si la variation de la masse des tubes d’absorption (13) reste supérieure à 0,0005 g, renouveler les absorbants
dans les tubes (11) et (12).
Fixer les tubes d’absorption pesés (13) sur l’appareil, comme montré à la Figure 2.
Ouvrir le robinet de l’entonnoir et laisser s’écouler l’acide phosphorique contenu dans le ballon de distillation (14).
Lorsque la réaction a cessé, porter à ébullition le contenu du ballon et laisser bouillir doucement pendant 5 min.
Maintenir le courant gazeux à travers l’appareil jusqu’au refroidissement complet du ballon à température
ambiante.
Fermer et retirer les tubes d’absorption (13). Placer les tubes dans le coffre de pesage pendant 15 min. Puis peser
les tubes séparément. L’accroissement de la masse de chaque tube est utilisé pour le calcul de la teneur en
dioxyde de carbone (voir 15.4).
Le dioxyde de carbone est presque complètement absorbé par le premier tube (13). Si l’accroissement de la
masse du deuxième tube (13) dépasse 0,0005 g, renouveler l’absorbant du premier tube (13) et recommencer
l’essai.
où :
m27 est la masse de la prise d'essai, en grammes ;
m28 est l’accroissement de la masse du premier tube (13) après absorption, en grammes ;
m29 est l’accroissement de la masse du deuxième tube (13) après absorption, en grammes.
Si la teneur en dioxyde de carbone calculée au moyen de l’équation (30) est inférieure à 0,5 %, refaire le dosage
avec (2,00 ± 0,05) g de ciment, pesé à 0,0005 g près. Au contraire, lorsque le ciment contient une forte proportion
de carbonate, il convient de réduire la taille de l’échantillon de manière appropriée.
16.1 Principe
Le dioxyde de carbone est chassé par traitement à l’acide sulfurique, absorbé par de l’hydroxyde de sodium
et dosé par la méthode gravimétrique. Le sulfure d’hydrogène éventuellement présent, qui peut influer sur les
résultats, est absorbé par du chlorure mercurique (II).
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16.2 Appareillage
L’appareillage (5.20) est montré à la Figure 3. Une petite pompe à vide est utilisée pour créer une pression réduite
dans l’appareil.
Introduire 25 ml à 30 ml d’acide sulfurique 1 + 4 (4.17) de l'entonnoir compte-gouttes (1), dans le ballon. Veiller à
ce qu’une petite quantité d’acide reste dans l’entonnoir compte-gouttes pour assurer l’étanchéité.
Remettre la pompe à vide en marche, de telle manière que le courant d’air entraîne le dioxyde de carbone libéré
pour le faire passer dans le condenseur (2) et les deux premiers tubes d’absorption (3) remplis de perchlorate de
magnésium (4.85) dans le but d'assécher l’air, et ensuite dans les deux tubes d’absorption (4) préalablement
pesés, remplis d’absorbant (4.85 et4.86). Un tube d’absorption (5), rempli de perchlorate de magnésium (4.85) et
d’absorbant (4.86), est placé après ces tubes pour empêcher la pénétration de l’air ambiant. Une barboteur à gaz
vide (9) est installé de même qu'un autre barboteur (10) rempli d’acide sulfurique concentré (4.15) ou de paraffine,
qui sert de compteur de bulles.
Après environ 10 min, porter à ébullition le contenu du ballon et laisser bouillir doucement pendant 5 min. Maintenir
le courant d’air à travers l’appareil jusqu’au refroidissement complet du ballon à température ambiante. Fermer
les robinets et retirer les tubes d’absorption (4). Placer les tubes dans le coffre de pesage pendant 15 min, pour
obtenir la température d’équilibre. Puis peser les tubes (4).
où :
m30 est la masse de la prise d'essai, en grammes ;
m31 est l’accroissement de la masse des tubes d'absorption (4) après absorption, en grammes.
Si la teneur en dioxyde de carbone calculée au moyen de l’équation (31) est inférieure à 0,5 %, refaire le dosage
avec (2,00 ± 0,05) g de ciment, pesé à 0,0005 g près. Au contraire, lorsque le ciment contient une forte proportion
de carbonate, il convient de réduire la taille de l’échantillon de manière appropriée.
17.1 Principe
Une flamme de butane, de propane, ou d'acéthylène est utilisée pour exciter les métaux alcalins et provoquer
l’émission de leur spectre caractéristique dans le domaine visible. L’émission est proportionnelle à la teneur en
alcalis à de faibles concentrations. L’influence, sur le dosage du sodium, de grandes quantités de calcium présen-
tes dans l’échantillon est supprimée au moyen d’acide phosphorique. L’influence de l’acide phosphorique sur
l’émission de potassium provenant des solutions d’étalonnage est supprimée par l’addition de calcium dans les
solutions d’étalonnage.
17.2 Réactifs
Lorsqu'un nouveau lot d'un réactif est utilisé, déterminer sa teneur en alcalis, par la présente méthode. Si la teneur
en alcalis d’un réactif dépasse 0,01 %, remplacé le lot par un autre, qui doit être vérifié de la même manière, ou
préparer de nouvelles solutions d'étalonnage.
Peser (0,5000 ± 0,0005) g de ciment et l’introduire dans un bécher de 250 ml. Ajouter 50 ml d’eau et 50 ml d’acide
chlorhydrique 1 + 19 (4.7) et mélanger pour former un coulis. Chauffer le mélange jusqu’à la décomposition du
ciment, en écrasant les grumeaux avec une baguette en verre. Puis, laisser refroidir la suspension à température
ambiante. Transvaser le contenu du bécher en le rinçant avec de l'eau dans un ballon jaugé de 500 ml.
Ajouter 50 ml d’acide phosphorique 1 + 19 (4.20), porter au trait avec de l’eau et mélanger soigneusement. Filtrer,
sans laver, une quantité suffisante de solution, à travers le papier filtre (5.23), dans un bécher propre et sec, avant
de vaporiser la solution dans la flamme.
Peser (0,5000 ± 0,0005) g de ciment, dans une capsule en platine et ajouter 15 ml d’acide nitrique (4.12). Chauffer
le mélange par exemple sur une plaque chauffante, et évaporer à sec. Disperser le résidu d’évaporation
dans 15 ml d’eau. Ajouter 5 ml d’acide perchlorique (4.18) et ajouter ensuite 25 ml d’acide fluorhydrique (4.10).
AVERTISSEMENT 2 Les vapeurs d’acide perchlorique forment des mélanges explosifs avec les
matières organiques. Par conséquent, il est nécessaire de prendre des mesures de précaution particuliè-
res lorsqu’on on utilise l’acide perchlorique, comme par exemple de travailler sous une hotte rincée par
un courant d’eau et de bannir toute utilisation de substances organiques sous la même hotte.
Chauffer le mélange et évaporer à sec. Éviter toute surchauffe en agitant fréquemment au moyen d’un agitateur
résistant à l'acide fluorhydrique (5.24). Ajouter 10 ml d’eau et 50 ml d’acide chlorhydrique 1 + 19 (4.7) au résidu
d’évaporation et chauffer jusqu’à la dissolution du résidu. Laisser refroidir la suspension à température ambiante.
Transvaser le contenu de la capsule en platine en la rinçant avec de l'eau dans un ballon jaugé de 500 ml.
Ajouter 50 ml d’acide phosphorique 1 + 19 (4.20) à la solution, porter au trait avec de l’eau et mélanger soigneu-
sement. Filtrer, sans laver, une quantité suffisante de solution, à travers le papier filtre moyen (5.23), dans un
bécher propre et sec, avant de vaporiser la solution dans la flamme.
I Na O – I Bn
C Na O = C Bn + C Bh – C Bn × ---------------------------
2
- ... (32)
2 I Bh – I Bn
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I K O – I Bn
C K O = C Bn + C Bh – C Bn × ------------------------
2
- ... (33)
2 I Bh – I Bn
où :
CBn est la concentration en oxyde de sodium ou en oxyde de potassium, respectivement, dans la solution
d’étalonnage qui a une concentration inférieure à celle de la solution échantillon, en milligrammes par litre ;
CBh est la concentration en oxyde de sodium ou en oxyde de potassium, respectivement, dans la solution
d’étalonnage qui a une concentration supérieure à celle de la solution échantillon, en milligrammes par litre ;
IBn est l’intensité de la solution d’étalonnage qui a une concentration inférieure à celle de la solution
échantillon ;
IBh est l’intensité de la solution d’étalonnage qui a une concentration supérieure à celle de la solution
échantillon.
où :
C Na O est la concentration en oxyde de sodium dans la solution échantillon, calculée par la formule (32), en
2
milligrammes par litre ;
CK O est la concentration en oxyde de potassium dans la solution échantillon, calculée par la formule (33), en
2
milligrammes par litre.
NOTE L’équivalent d’oxyde de sodium, déterminé conformément à la présente norme, est parfois désigné comme la
teneur en alcalis solubles dans l’acide pour faire la distinction avec les dosages qui utilisent d’autres méthodes d’extraction,
ex. : la teneur en alcalis solubles dans l’eau.
18.1 Principe
Les ciments qui ont un résidu insoluble ne dépassant pas 3 %, déterminé suivant l’article 9, sont traités à l’acide
chlorhydrique. Les ciments qui ont un résidu insoluble supérieur à 3 %, sont d’abord évaporés avec de l’acide
fluorhydrique/acide sulfurique. La teneur en alcalis des solutions est déterminée par la photométrie de flamme.
18.2 Réactifs
Lorsqu'un nouveau lot d'un réactif est utilisé, déterminer sa teneur en alcalis, par la présente méthode. Si la teneur
en alcalis d’un réactif dépasse 0,01 %, remplacé le lot par un autre, qui doit être vérifié de la même manière, ou
préparer de nouvelles solutions d'étalonnage.
Ballons jaugés 1 2 3 4 5 6 7
Tableau 6 — Teneur en alcalis des solutions étalons contenues dans les ballons jaugés
Ballons jaugés 1 2 3 4 5 6 7
Vaporiser les solutions d’étalonnage dans la flamme du photomètre de flamme (5.21). Vaporiser la solution à
blanc 1 en premier et caler l’indication de l’appareil sur zéro.
Vaporiser ensuite les autres solutions d’étalonnage dans l’ordre croissant de la teneur en alcalis (2 à 7). Mesurer
les intensités pour Na2O à 589 nm et pour K2O à 768 nm. Tracer les courbes des intensités mesurées en fonction
des teneurs correspondantes en oxyde de sodium et en oxyde de potassium des solutions d’étalonnage.
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Peser, à ± 0,0005 g, (0,200 ± 0,005) g de ciment dans la capsule en platine (5.22). Ajouter 3 ml d’eau et mélanger
pour former un coulis, puis évaporer à sec après avoir ajouté 20 ml d’acide chlorhydrique 1 + 9 (4.5). Ajouter de
l’eau chaude et 2 ml d’acide chlorhydrique 1 + 9 au résidu. Filtrer, à travers un papier filtre (5.23), dans un ballon
jaugé de 100 ml contenant déjà 10 ml de solution tampon (4.94). Laver le résidu avec de l’eau chaude jusqu’à ce
que le ballon jaugé soit rempli presque au niveau du trait. Puis refroidir à température ambiante et porter au trait
avec de l’eau.
Mesurer la solution au photomètre de flamme (5.21). Les valeurs de l’échelle lues en conjonctions avec les cour-
bes d’étalonnage (18.3) donnent respectivement les teneurs en Na2O et en K2O en pourcentage, non corrigées
dans le cas où la prise d’essai utilisée à une masse différente de 0,2000 g (voir 18.3 et 18.5).
Peser, à ± 0,0005 g, (0,200 ± 0,005) g de ciment dans la capsule en platine (5.22). Ajouter 3 ml d’eau et mélanger
pour former un coulis, puis évaporer après avoir ajouté 5 ml d’acide sulfurique (4.15) et 15 ml d’acide fluorhydrique
(4.10). Evaporer à sec sous la lampe de chauffage (5.25). Mélanger le résidu avec de l’eau chaude et 2 ml d’acide
chlorhydrique 1 + 9 (4.5). Reprendre ensuite, à partir de l’opération de filtrage, le mode opératoire décrit en 18.4.1.