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Rapport du TP
Réalisé par :
Bouchra DAHAR
EL KMICHA Youissef
EL MELLAH Mohammed
Drissi Mohammed
Encadré par :
M. BIH Lahcen
cristallisés, qu’ils soient massifs, sous forme de poudre ou de dépôts. En laboratoire, cette
alliages, céramiques….
2. Principe de fonctionnement
Le principe est le suivant : les faisceaux de Rayons X produits par le tube sont envoyés sur
l’échantillon dans lequel ils sont déviés par les atomes. Ces faisceaux diffractés interfèrent
entre eux, conduisant à la production d’un signal intense dans certaines zones précises de
l’espace. C’est ce signal qui est collecté par le détecteur, et tracé sous forme d’une courbe
(diffractogramme) qui présente des pics à des angles bien spécifiques de diffraction. La
position de ces pics est une véritable signature de l’arrangement des atomes à l’intérieur
d’un cristal (distance entre atomes, entre plans intra cristallins). La relation empirique qui
relie les angles auxquels sont observés les pics et les distances entre plans atomiques est la
loi de Bragg.
La diffraction des rayons X permet de distinguer des produits ayant la même composition
chimique mais dont les arrangements atomiques diffèrent. Par exemple, les carbonates de
calcium comme la calcite et l’aragonite, de même formule chimique (CaCO3), ont des
mais dont les atomes sont organisés selon le même arrangement présentent de grandes
similitudes, à savoir des pics de diffraction localisés aux mêmes positions angulaires.
Dans un mélange, il est possible de déterminer la nature de chacune des phases cristallines
comparer les pics obtenus avec ceux contenus dans une base de données qui comprend
plusieurs centaine de milliers de fiches. Cette étape est suivie par une étape de validation
doit avoir une bonne connaissance de l’échantillon, afin de lever les ambiguïtés et les
confusions.
Pour résumer, la diffraction des rayons X repose sur l’enregistrement d’un diffractogramme
et sur l’analyse des pics de ce diagramme qui permet de caractériser les cristallites présents
orientation préférentielle.
3. Domaine d'application
Les objets et matériaux étudiés au laboratoire par diffraction des rayons X sont
séchage ou hydratation) ;
électriquement sont accélérés sous l'effet d'un champ électrique intense (tension de 50 kV)
pour bombarder une anode (ou anticathode) faite de matériaux différents selon les
applications visées. Les rayons X sont émis par l'anode selon deux mécanismes détaillés dans
Les deux métaux couramment utilisés pour l'anode sont le cuivre, qui produit des rayons X
Pour avoir une diffraction optimale, il faut utiliser un rayonnement de longueur d'onde du
même ordre de grandeur que la taille du réseau, ici l'espace interatomique. C'est pourquoi
les sources à base de molybdène sont adaptées à la résolution de structure sur monocristal
de petites molécules. On utilise le cuivre dans le cas des macromolécules (comme une
protéine) et pour les analyses de poudres car il permet une meilleure séparation des taches
de diffraction.
Une autre source de rayonnement X est le synchrotron. En effet toute particule chargée en
L'intensité du rayonnement synchrotron dépasse largement celle des autres sources. L'usage
d'un tel instrument est réservé aux cas les plus difficiles, pour mettre en évidence des détails
très fins ou pour caractériser des cristaux aux dimensions très faibles (de l'ordre de la dizaine
de micromètre).
5. Diffraction des rayons X
radiations sur un cristal. Elle fut découverte par W.H. et W.L. Bragg vers 1915. Lorsque l'on
bombarde un cristal avec un rayonnement dont la longueur d'onde est du même ordre de
diffractée par le cristal. Les rayonnements peuvent être électromagnétiques : pour cet ordre
keV ou bien des particules ayant une énergie cinétique adaptée, de l'ordre de 100 keV pour
Figure 2 : Réflexion des rayons X par une famille de plans réticulaires espacés d'une distance d.
de base a , b , c, faisant entre eux les angles α, β, γ (figure 3). Le pavage des nœuds dans
l'espace est représenté par les vecteurs rangées définis par n = u a + v b + w c (u, v et w étant
des entiers). À ce réseau direct correspond un réseau réciproque : les vecteurs a* ; b* ; c* tels
que a . a* = 1, b . b* = 1, c . c* = 1, a . b* = 0, a . c* = 0, b . a* = 0, b . c* = 0, c . a* = 0, c . b* =
c* (h, k et l étant des entiers, appelés indices de Miller). En conséquence, un vecteur rangée
Les différents vecteurs des deux réseaux sont représentés figure 5 pour le cas particulier d'un
système hexagonal (a=b≠c et α=β=90° et γ=120°). On peut vérifier par exemple que le vecteur
Dans le cas général, on détermine un rayon incident arrivant sur un nœud par son vecteur
d'onde k (de norme 1/λ). Le rayon diffusé par ce nœud dans la direction d'observation
X et la particule du nœud est élastique, les photons diffusés sont de même énergie que les
photons incidents et les vecteurs d'onde k' et k ont la même norme. Le vecteur de diffusion
La différence de chemin optique entre deux rayons X émergents après diffusion sur deux
nœuds différents localisés en r1 et r2 est égale à K.(r2 – r1). En remarquant que tous les
vecteurs qui ont des nœuds aux deux extrémités r1 et r2 constituent justement l'ensemble
avec xj, yj, zj, les coordonnées de l'atome j dans la maille, fj(sinθ/λ), le facteur de forme de
diffraction entre atomes équivalents dans des mailles différentes. Le facteur fj(sinθ/λ) varie
en fonction de l'angle de Bragg θ ; il est égal au numéro atomique Z de l'atome lorsque le
faisceau de rayons X n'est pas dévié (θ = 0), car l'ensemble du cortège électronique de
cohérence entre les ondes diffusées par différentes portions de l'atome. Pour chaque
élément chimique, la variation de la fonction f(sinθ/λ) est modélisée par une superposition
de quatre exponentielles :
permet de déterminer la nature atomique des éléments chimiques et leur position dans la
interactions avec les rayons X. Nous allons maintenant montrer en détail la mise en œuvre
soit un monocristal (dimension de l'ordre de 0,1 mm), soit une poudre cristalline (ensemble
produit une image constituée de taches de diffraction bien définies (fig. 5). Les nombreuses
orientations des petits cristaux d'une poudre produisent un très grand nombre de taches
Figure 6 : Image obtenue lors d'une exposition d'une poudre cristalline à un faisceau de rayons X.
Les cristaux étant des systèmes anisotropes compte tenu de leurs paramètres de maille
différents (hormis dans le cas du cubique), ils ont une direction privilégiée pour la
cristal biréfringent.
Figure 8 : Transmission de la lumière polarisée par le même monocristal placé entre deux polariseurs croisés.
Nous nous servons du phénomène de biréfringence pour faire une première sélection parmi
les cristaux synthétisés et déterminer visuellement les monocristaux les plus adaptés à la
mesure.
l'aide de pâte à modeler pour les plus gros monocristaux (de l'ordre du cm). L'ensemble est
fixé sur une tête goniométrique, ce qui va permettre de faire tourner le cristal dans les 3
dimensions et ainsi faire varier l'angle θ. Si le cristal est sensible à l'air, on l'insère dans un
tube capillaire rempli de sa solution mère. Cela évite tout contact avec l'oxygène et
l'humidité de l'air. On peut également envoyer un flux d'azote liquide grâce à une canne
de réfrigération pour travailler à la fois à basse température et sous atmosphère inerte (fig.
10).
k' satisfaisant les conditions de Laue (voir la première partie). On définit dans l'espace du
réseau réciproque, une sphère de rayon 1/λ centrée sur le cristal, appelée sphère d'Ewald.
diffusion K est égal à un vecteur n* du réseau réciproque et il se forme alors une tache de
de diffraction. Pour les six taches observées aux angles de diffraction croissant, on peut
remarquer leur ordre d'apparition (1,3,5,2,4,6) et repérer les vecteurs n* correspondants (b*,
enregistrer un grand nombre de taches pour couvrir au maximum l'ensemble des directions
de diffraction.
motif de diffraction. On fait donc une transformation inverse par rapport à la formule
précédente qui exprime Fcalc ,hkl comme une somme sur les facteurs fj(sinθ/λ). Toutefois,
l'information liée à la phase du nombre complexe Fcalc, hkl est inaccessible en pratique,
c'est ce qu'on appelle le problème des phases. Dans le cas de petites molécules, la quantité
d'informations mesurées (intensité et position des taches) est suffisante pour s'affranchir de
ce problème via des calculs directs ou la méthode de Patterson. Ces modes de traitements
permettent d'associer aux figures de diffraction observées, la nature des atomes présents
L'exemple ci-après montre comment on peut ainsi dessiner en trois dimensions la structure
En cristallographie, il existe une classification des cristaux selon leurs propriétés de symétrie
information.
Figure 12 / Les sept systèmes cristallins et les quatorze modes de réseau de Bravais
Des atomes étrangers peuvent se glisser dans ces interstices, on parle alors de solution solide
En faisant référence aux nœuds les plus proches du site, on distingue principalement :
• les sites cubiques : les 8 nœuds (atomes) entourant ce site forment un cube ;
• les sites octaédriques : les 6 nœuds (atomes) entourant ce site forment un octaèdre ;
• les sites tétraédriques : les 4 nœuds (atomes) entourant ce site forment un tétraèdre.
Il est bien entendu toujours nécessaire de garder un sens « chimique » pour discuter la
applications
diagramme obtenu, on compare les positions et les intensités des pics observés avec ceux de
la base de données PDF (Powder Diffraction File) de l'ICDD (International Centre for
Diffraction Data) qui contient plus de 600.000 diagrammes de référence. On peut ainsi
Figure 15 : Diffractogrammes sur poudre : (a) d'un composé pur et (b) d'un mélange.
Figure 16 : Diffractogrammes sur poudre : (a) d'un composé pur et (b) d'un mélange.
(a) En noir la mesure et en rouge l'indexation par le composé de référence LaB6 qui permet
d'identifier tous les pics
Les matériaux polymères sont en général des matériaux semi-cristallins, c'est-à-dire qu'ils
présentent sur leur diagramme des pics ainsi qu'un signal large correspondant au matériau
amorphe. Le rapport d'intensité entre ces deux signaux permet de remonter au taux de
cristallinité du polymère.
de phase.
de phase.
physiques de la poudre. On peut ainsi remonter à la taille moyenne des cristallites et à leurs
micro-contraintes.
8.6. Résolution et affinement de structure
poudre mais beaucoup plus délicate et limitée que pour un monocristal à cause du
réflectométrie pour l'étude des épaisseurs de couches, les mesures de texture pour mesurer
l'orientation préférentielle d'un échantillon ou encore la diffraction des rayons X aux petits
angles (SAXS) qui permet des études sur les nano et micro-composés.
présentes sous forme d'additifs ou de produits de réaction dans des produits réfractaires
carbonés ou graphitiques par diffraction des rayons X (DRX) à l'aide d'un diffractomètre
Bragg-Brentano. Il comprend des détails sur la préparation des échantillons et des principes
métal, Al4C3, silicium métal, carbure de bore et BN est décrite. Les problèmes rencontrés
Des espèces réduites supplémentaires présentes dans certains réfractaires pourraient inclure
des solutions solides Al2O3⋅AlN (appelées Alons), des solutions solides Si3N4⋅SiO2 et des
solution solide posera des problèmes d'identification et de quantification car ce ne sont pas
des structures bien définies. Pour la rationalisation des phases contenant de l'azote, la
rayons X
ISO 22262-3:2016 est principalement destinée à l'analyse quantitative d'échantillons dans
lesquels de l'amiante a été identifié à des fractions massiques estimées inférieures à environ
5 % en masse.
ISO 22262-3:2016 est applicable aux matériaux contenant de l'amiante identifiés dans l'ISO
a) tout matériau de construction dans lequel de l'amiante a été détecté par l'analyse
b) les dalles souples, les matériaux bitumineux, les feutres pour toitures et tout autre
matériau dans lequel de l'amiante est incorporé dans une matrice organique et dans
c) les enduits muraux et de plafond, avec ou sans granulat, dans lesquels de l'amiante
les pics DRX considérés comme des «pics d'amiante potentiels» représenteront ces
ISO 22262-3:2016 est destinée à être utilisée par les analystes familiarisés avec les méthodes
de diffraction des rayons X et les autres modes opératoires d'analyse indiqués dans les
Références [5] et [6]. L'objectif de la présente partie de l'ISO 22262 n'est pas de fournir des
10. Conclusion
La diffraction des rayons X est une technique très puissante car elle permet de déterminer
les positions des atomes dans un cristal, mais elle nécessite l'obtention de monocristaux. À
l'heure actuelle, la technique Riedvelt se développe pour résoudre des structures à partir de
poudres cristallines. Elle n'est pas encore utilisable pour la résolution de grosses structures
(plus de dix atomes). Toutefois, tout cela ne s'applique qu'aux composés cristallins. Aussi,
nucléaire (RMN) sont l'objet de recherches mais nécessitent encore l'utilisation des
logiciel Vesta et Full Prof pour nous aider à simuler les effets de la technique de diffraction
cristallins. Il permet aussi de réaliser des mesures de longueur et d'angle entre les atomes.
cristallines. Il sert à
données est entièrement en accès libre, les utilisateurs enregistrés pouvant contribuer à la
base de données des structures publiées et non publiées de petites molécules et de cristaux
monde qui reflètent cette base de données. Les structures 3D des composés peuvent être
au matériau que nous souhaitons traité. Il existe deux types d’entrées : soit nous avons accès
à l’ID du matériau
En cas de présence de l’ID du catalogue, nous l’insérons directement dans la première case
de « Search by COD ID », sinon nous passons vers la seconde partie en insérant les nuances
du matériau qu’on souhaite chercher avec la possibilité de citer même les éléments qui ne
Concernant la cristallographie de l’atome, cette phase nous permet d’avoir des propositions
Après avoir inséré dans la première phase suivant la case de New Data les différents données
initiales liées à la nomenclature de la structure et ses dérives comme l’indique la figure 18,
nous passons vers le choix des systèmes ( Monoclinic, Triclinic, etc …) en fonction des
Choix des
paramètres
du site de
Bravais
Choix de Choix de
l’atome la charge
Choix des
coordonnées
de l’atome
4. Exemple d’application sur VESTA
a b c
Atome X Y Z OCC
Ba 0 0 0 1
Ti 0.5 0.5 0.482 1
O 0.5 0.5 0.016 1
O 0.5 0 0.515 1
O 0.5 0.5 1 1
de l’atome
étudier. De plus, il nous aide à détecter s’il y a un déplacement d’atome dans le cas
thermique de trempe qui augmente la dureté du métal, donc à travers Vesta, on peut voir
la disposition des atomes qui aide à varier les caractéristiques intrinsèques du matériau de
tâches telles que (i) la recherche de phase de profil complet à partir de bases de données de
matériaux et/ou de fichiers CIF fournis par l'utilisateur, et (ii) l'exécution de flux de travail
de raffinement définis par l'utilisateur très flexibles, y compris les raffinements Rietveld
raffinements séquentiels flexibles. FullProf APP est notamment pensé pour faciliter
dans le cas d'une expérimentation à haut débit et/ou dans le cas d'expériences d'opérande ;
modèles XRD et NPD à la fois. FullProf APP est distribué avec une interface utilisateur
Afin de visualiser les résultats, on ouvre le difractogramme nécessaire pour l’analyse ensuite,
nous lançons le détecteur des picks automatique comme le visualise la figure 21.
Figure 21 : Interfaces de FULL Prof
Par la suite, nous entrons les paramètres de recherche dans l’interface ci-dessous, puis
nous lançons le calcul.
Après lancement de calcul, nous obtenons comme fichier de sortie un fichier de note
interface nous permet d’avoir toutes les configurations possibles qui peuvent être adapté à
notre difractogramme.
Conclusion Générale
Durant les travaux pratiques que nous avons effectué en relation avec le module des
nos connaissances dans l’atomistique, cristallographie, ainsi qu’au niveau des logiciel de
manutention des atomes pour déterminer leurs caractéristiques à avoir VESTA et FULL
PROF.
Bibliographie
1. Organisation, ISO. https://www.iso.org/fr/standard/62502.html.
fil des siècles, améliorée pour en faire de nos jours des objets courants, voire indispensables.
Les améliorations successives ont été le résultat d’une démarche empirique basée sur des
actuellement imparfaitement comprise, son analyse reste délicate à réaliser. Les techniques
l’existence d’un ordre local aux premiers voisins et d’un désordre à longue distance. Ces
connaissances sont cependant insuffisantes pour rendre compte des propriétés des verres et
des efforts continus sont déployés pour obtenir des informations sur la structure à moyenne
distance. C’est dans ce domaine, compris entre un et quelques nanomètres, que l’on devrait
Un intérêt majeur des verres réside dans le fait que toute propriété peut être variée
prédire la valeur d’une propriété sur la base de relations empiriques d’additivité, chacun des
Par simple variation de température il est possible, à partir d’une même composition
verrière, de réaliser des objets creux, des plaques, des fibres, ou des microbilles. Sous ces
différentes formes et allié à d’autres matériaux, le verre fait partie de notre environnement
états de la matière. Les trois états usuels sont le gaz, le liquide et le cristal. L'état gazeux est
caractérisé par le fait que les molécules sont distantes les unes des autres. Elles sont animées
d'un mouvement aléatoire désordonné. L'état gazeux est un état désordonné non condensé.
Dans l'état liquide, les molécules sont nettement plus proches les unes des autres.
L'arrangement atomique est désordonné à longue distance mais peut présenter un ordre à
courte distance, c'est-à-dire aux premiers voisins. Cet état condensé possède la faculté de
s'écouler.
qui se traduit par un type de structure. Cet état condensé et ordonné présente les propriétés
d'un solide. Les atomes vibrent autour d'une position d'équilibre déterminée. Cependant,
il existe une famille de matériaux qui présentent globalement les propriétés d'un solide,
Contrairement aux solides cristallins qui montrent des pics sur les diffractogrammes de
rayons X, les solides non cristallins présentent un « halo » diffus relativement large et
peuvent être décomposés en deux grandes familles : les amorphes et les verres.
− Les amorphes correspondent à des matériaux pour lesquels le désordre structural est
imposée par l'expérimentateur. Certains dépôts à partir de voie gazeuse, les gels, les
d'un liquide et qui, lors de ce refroidissement, ont acquis les propriétés d'un solide
sans pour autant présenter un ordre cristallin. Les verres présentent le phénomène
liquide.
industriels. Le verre à vitre est un verre d'oxydes optimisé pour son inertie chimique, sa
refroidissement. Les silicates, les borates, les phosphates ou des mélanges de ces constituants
formation du réseau vitreux. La silice à l'état naturel est très abondante sous forme
de cristaux de quartz (sable). Au-delà de 1 750 °C, on obtient un liquide qui, refroidi
des verres de silice sont innombrables car un verre de silice peut aussi être obtenu
par d'autres voies de synthèse (réaction de SiCl4 avec O2, gels, irradiation de quartz,
C'est donc un verre très réfractaire qui supporte, sans rompre, des chocs thermiques
par leur sommet, le verre de silice est souvent considéré comme le modèle des verres
(figure 3).
que toute propriété d'un verre peut être modifiée de manière continue par une
verre de lampe) sont des verres silico-sodo-calciques modifiés. Les modifications les
faible réfractarité, d'une résistance moindre aux agents corrosifs et surtout de son
• Les verres de borates, contenant B2O3 comme élément majeur, sont très peu
nombreux car aisément attaqués par l'eau. Les verres de borates sont rendus moins
sensibles à la corrosion par ajout de Al2O3 ou de composés de terres rares. Les verres
à haut indice de réfraction seront des borates de lanthanides. Les silicates sont
attaqués par les vapeurs de sodium qui dépolissent la surface du verre. Dans ce cas,
humain.
température de fusion (TF) dans un état métastable de surfusion. Pour certains d'entre eux,
cet état de surfusion peut s'établir sur un grand intervalle de température. On parle alors de
liquide verrogène.
La figure (1) permet de comprendre la formation d'un verre. Partant de la phase liquide
le liquide sera transformé en un cristal dont le volume molaire (ou l’enthalpie) est bien plus
faible que celui du liquide surfondu correspondant. Cependant, si le refroidissement est
continu et rapide depuis l'état liquide stable jusqu'à très basse température, le liquide passe
dans un domaine de température où il se trouve dans un état de surfusion. C'est cet état
ambiante.
➢ VM1 ,VM2 , VM3 indiquent les volumes molaires respectifs des verres obtenus pour les
V1 > V2 > V3
1) Analyses spectroscopiques
atomique. Le spectre de diffraction des rayons X se traduit par un « halo » qualifié de diffus.
celles utilisées dans les milieux cristallins. Elles apportent des informations parcellaires, car
lanthanides...).
• La résonance paramagnétique électronique est réservée à quelques éléments ou à
autres par identification des raies d'absorption à celles des cristaux analogues.
l'aluminium est déplacée lorsque cet élément passe d'une position de formateur de
(environnement hexagonal)
• L'analyse de la structure des verres a été réalisée par diffusion des rayons X et des
spectre contenant les informations sur les arrangements atomiques. Par transformée
radiale, représentant le nombre d'atomes par unité de volume situés à une distance
r d'un quelconque atome pris comme origine. Pour une distance r très grande, ρ(r)
tend vers une valeur finie qui représente le nombre d'atomes répartis dans le volume
analysé.
penser qu'il sera possible dans le futur de visualiser directement les atomes
constituant le verre. Dans les verres d'oxydes, les derniers résultats montrent
toutefois que l'analyse d'une surface de fracture fraîche, dans un vide poussé, est
une viscosité supérieure à 1919 Pa.s, d’où il peut être considéré comme un solide. Sous
puisse être détectée préalablement. On dit que le verre est un matériau fragile. Il ne
𝜎=𝐸∗𝜀
Où 𝜀 est la déformation.
𝐸 = 2𝐺 ∗ (1 + 𝑣)
élasticité dont une partie est différée. Pour une contrainte augmentant lentement, le
2) Rupture
nombreuses informations.
Le faciès de rupture fait apparaître trois zones distinctes (figure 5) : La zone A est la
zone miroir en raison du fait que, macroscopiquement, elle apparaît comme ayant une
surface non rugueuse parfaitement polie. En fait, les mesures au microscope à champ de
force montrent l'existence d'une rugosité. Cette zone contient le défaut initial ayant
dite grenue B. Cette zone de faible étendue est très rugueuse. Elle est suivie de la zone de
− Lors d'une rupture brutale, la vitesse de fissuration atteint une valeur limite VM,
𝐸
𝑉𝑀 = 0.38 ∗ √
𝜌
𝛾
𝑉𝑀 = 2 ∗ √
𝜌 ∗ 𝑟0
𝐴
𝑟 0.5 =
𝜎𝑁
l'observation de la fracture (A est égal à 2,1 MPa.m1/2 pour le verre de silice et 2 MPa. m1/2
relativement bien définie. Il n'en est pas de même dans les matériaux fragiles où une
contrainte à la rupture par flexion trois points ou quatre points n'a pas, dans les verres, une
valeur significative. Cette dernière est fonction de l'état de surface des arêtes de l'éprouvette
prismatique. On préfère utiliser le test des anneaux concentriques qui permet d'éliminer la
Selon la statistique de WEIBULL, basée sur l'hypothèse que le matériau est considéré
comme une chaîne constituée de n maillons, le matériau casse si l'un des maillons, soumis
𝜎 m
PS = 𝑒𝑥𝑝 [−𝑉 ∗ ( ) ] = 1 − PR
𝜎0
Où :
• V le volume d'échantillon sous tension (doit être remplacé par un volume effectif si
l'essai de rupture est réalisé dans une configuration autre que la tension)
Dans le cas où toutes les éprouvettes sont de même géométrie et testées de la même
Pour calculer m, il suffit de classer les éprouvettes dans l'ordre des résistances
i i−0.5
PRi = N+1 ou PRi = N
l'aide d'une droite des moindres carrés, permet d'établir les valeurs respectives de m et σ0.
La contrainte à la rupture d'un verre ou de tout autre matériau fragile, est bien
est très dépendante de l'état de surface du verre suivant que celui-ci a été en contact
3) Ténacité
permet un calcul analytique du champ des contraintes au voisinage d'une fissure plane
dans un milieu homogène, isotrope et infini. Les matériaux fragiles tels que les verres se
fracturent essentiellement selon le mode I (dit ouvrant). Irwin définit le facteur d'intensité
𝐾𝐼 = 𝜎 ∗ 𝑌 ∗ √𝑎
valeur limite KIC appelée ténacité qui est intrinsèque au verre étudié. KI peut augmenter :
croissante ;
Dans cette partie, nous allons traiter la partie pratique des essais mécaniques, notamment
l’essai de la dureté afin de déterminer les caractéristiques intrinsèques de chaque verre par
La dureté des matériaux est généralement comprise comme une résistance aux rayures ou à
l'abrasion. Cependant, différents tests sont utilisés pour mesurer différents aspects de la
dureté du matériau en fonction des propriétés mécaniques étudiées. De plus, les tests sont
effectués dans des conditions expérimentales variables et avec des méthodes d'analyse de
données. Par conséquent, aucune relation directe n'existe entre les résultats de différents
tests de dureté. Le plus courant est le «test de Mohs» qui mesure la «dureté à la rayure» sur
ne rayera le matériau B que si A est plus dur que B. Des objets courants de dureté connue
Durant l’essai de dureté que nous avions effectué sur des échantillons en verre pour des
lorsqu’on a fait un test pour F = 500 kF. Cependant, nous ne pouvons pas tirer une
conclusion générale sur la dureté du matériau sans avoir recueille à d’autres test à
recuit à l’air libre, nous avons pu remarquer que la dureté a diminué d’environ 3HV
par rapport à l’échantillon originale ce qui signifie que notre pièce a subi un
Table de figures
I. DILATOMÉTRIE
1) L’APPAREIL
Un dilatomètre est un instrument scientifique qui mesure les variations de volume causées par un
processus physique ou chimique. Une application familière d’un dilatomètre est le thermomètre a
mercure dans le verre, dans lequel le changement de volume de la colonne de liquide est lu à partir
d’une échelle graduée. Etant donné que le mercure a un taux d’expansion assez constant sur les plages
de température ambiante, les changements de volume sont directement liés à la température.
Le dilatomètre classique à tige-poussoir horizontale (DI24) permet de travailler avec des
échantillons aussi bien cylindriques que parallélépipédiques ayant au plus une longueur de 20 mm et
des surfaces de contact bien planes et parallèles. Le principe de fonctionnement consiste en
l'enregistrement des variations dimensionnelles longitudinales d'échantillons en fonction de la
température mesurée au plus près des échantillons par un thermocouple. La contrainte majeure pour
l'utilisation de ce montage consiste en l'application d'une charge réglable (quelques newtons) sur
l'échantillon afin de compenser son retrait. En effet, il faut toujours que l'échantillon soit en contact avec
cette tige-poussoir pendant le traitement imposé sans pour autant subir un fluage sous l'effet de la
contrainte. Compte tenu de la faible granulométrie de nos poudres, les mesures dilatométriques ont été
faites avec une longueur initiale de 5 mm. Seules quatre vitesses de montée en température (2, 5, 8 et 10
°C/mn) ont pu être testées en raison des caractéristiques de cet appareil. Les mesures sont effectuées
sous air et les courbes obtenues sont corrigées en soustrayant la dilatation de la tige poussoir
préalablement mesurée avec un échantillon témoin d'alumine (même matériau que la tige). Après
correction, la précision est de ±0.25 µm pour le déplacement de la tige-poussoir.
Figure 1 : Dilatomètre
2) Principe
Le phénomène physique de la dilatation thermique est bien connu. Fondamentalement, le
phénomène est dû à l’anharmonicité du potentiel atomique autour de la position d’équilibre. Cette
anharmonicité donne lieu à un changement (durable dans le temps) des coordonnées spatiales des
atomes si une excitation extérieure provoque une amplitude de vibration qui les déplace suffisamment
loin de leurs positions d’équilibre pour qu’elles ne puissent y retourner. Le cumul des petits
déplacements atomiques dans une direction donnée du matériau donne lieu à un changement mesurable
de la longueur de l’échantillon dans la direction de mesure. La Figure (2) illustre la forme du potentiel
d’un atome dans un solide. Quand deux atomes se trouvent très proches l’un de l’autre, ils se repoussent
mutuellement à partir d’une distance minimale. En deçà de cette distance, l’énergie potentielle croît très
rapidement, constituant une barrière efficace au rapprochement des deux atomes. Ceci est l’expression
mathématique de la condition intuitive que deux atomes ne peuvent s’interpénétrer. Au-delà de la
distance minimale, les deux atomes s’attirent de plus en plus fortement à mesure que la distance entre
eux grandit.
Sur la courbe, ceci se traduit par une énergie de plus en plus négative (donc plus petite et «
avantageuse »). Le minimum de l’énergie est atteint pour une séparation optimale qui met en équilibre
les forces de répulsion, qui empêchent le solide de se confondre en un seul point de l’espace, et les
forces d’attraction, qui retiennent les atomes du solide ensemble. Cette distance est la séparation à
l’équilibre des atomes « au repos », c’est-à-dire à 0K. Au-delà de cette distance, les forces d’attraction
faiblissent graduellement jusqu’à ce qu’elles deviennent nulles, les atomes sont alors essentiellement «
libres » et ne forment plus un « solide ».
Au-delà de cette température, les atomes ont une énergie cinétique non-nulle qui leur permet de se
« libérer » quelque peu du potentiel interatomique. Pour des températures faibles, l’énergie cinétique
acquise est petite et les atomes se déplacent (vibrent) essentiellement sur de petites distances autour de
la position d’équilibre. Dans cette configuration, le potentiel est essentiellement harmonique, comme on
peut le voir sur la Figure 20, sur laquelle le fonds du potentiel est de forme parabolique (c.-à-d. ayant la
forme d’un monôme du second degré).
Figure 2 : Variation de l'énergie potentielle en fonction de la distance interatomique
L’approximation harmonique est de moins en moins valide à mesure que la température augmente.
L’effet de l’anharmonicité du potentiel devient observable et les atomes s’éloignent les uns des autres.
En examinant la courbe du potentiel sur la Figure 20, on peut observer qu’à partir d’un certain seuil au-
dessus du puits de potentiel, il devient plus avantageux pour un atome, du point de vue énergétique, de
se trouver « à droite » de la position d’équilibre à 0K plutôt qu’à sa gauche, c’est-à-dire qu’il devient
plus avantageux que la distance interatomique grandisse. Ainsi, à mesure que la température augmente,
les atomes s’éloignent les uns des autres. C’est ce phénomène, par cumul des augmentations de distance
entre les atomes individuels, qui donne lieu à la dilatation thermique observable.
Le coefficient de dilatation thermique d’un solide notée (unité : 10-6.K-1) est l’aptitude d’un matériau
soumis à une variation de température à se dilater ou à se contracter (amplitude des vibrations
atomiques de la structure). De manière générale, les céramiques se dilatent au chauffage et se
contractent de façon inverse au cours de leur refroidissement. Plus le coefficient de dilatation est
faible, moins le matériau ne se déformera.
Les corps les plus rigides (module d’Young important) tels que les céramiques sont ceux qui se
dilatent le moins contrairement aux métaux et aux polymères.
𝑑𝐿
𝛼=
𝐿0 ∗ ∆𝑇
4) Application
Les applications de ces instruments scientifiques portant sur divers types de matériaux : les alliages
métalliques, les céramiques, les composés réfractaires frittés, le verre, les polymères, matériaux
composites.
Dans le cas des matériaux céramiques ou réfractaires peuvent également mesurer la température de
frittage détecter la tendance des variations dimensionnelles.
ii. ASTM-D696 : (Méthode d'essai standard pour le coefficient de dilatation thermique linéaire des
matières plastiques entre -30°C et 30°C avec un dilatomètre à silice vitreuse)
Cette méthode d'essai couvre la détermination du coefficient de dilatation thermique linéaire des
matières plastiques ayant des coefficients de dilatation supérieurs à 1 µm/(m.°C) à l'aide d'un
dilatomètre en silice vitreuse. Aux températures d'essai et sous les contraintes imposées, les
matériaux plastiques doivent présenter un taux de fluage ou de déformation élastique négligeable ou
les deux, dans la mesure où ces propriétés affecteraient de manière significative la précision des
mesures.
La méthode d'essai E228 doit être utilisée pour les températures autres que celles de -30°C à
30°C.
Cette méthode d'essai ne doit pas être utilisée pour les mesures sur des matériaux ayant un très faible
coefficient de dilatation (moins de 1 µm/(m.°C)). Pour les matériaux ayant un très faible coefficient
de dilatation, les techniques d'interférométrie ou de capacitance sont recommandées.
Une autre technique couramment utilisée pour mesurer cette propriété est l'analyse
thermomécanique décrite dans la méthode d'essai E831, qui permet de mesurer cette propriété sur
une plage de température balayée.
La dilatation thermique d'une matière plastique est composée d'une composante réversible à
laquelle se superposent des variations de longueur dues à des modifications de la teneur en humidité,
au durcissement, à la perte de plastifiant ou de solvants, à la libération de contraintes, à des
changements de phase et à d'autres facteurs. Cette méthode d'essai est destinée à déterminer le
coefficient de dilatation thermique linéaire en excluant autant que possible ces facteurs. En général, il
ne sera pas possible d'exclure complètement l'effet de ces facteurs. Pour cette raison, on peut
s'attendre à ce que la méthode d'essai ne donne qu'une approximation de la dilatation thermique
réelle.
Les valeurs indiquées en unités SI doivent être considérées comme standard. Les valeurs entre
parenthèses sont données à titre indicatif.
La présente norme ne prétend pas répondre à tous les problèmes de sécurité, le cas échéant, associés
à son utilisation. Il incombe à l'utilisateur de cette norme d'établir des pratiques appropriées en
matière de sécurité et de santé et de déterminer l'applicabilité des limitations réglementaires avant de
l'utiliser.
NOTE : Le champ d'application de la méthode peut être étendu à l'analyse de composés contenant
des caoutchoucs différents de ceux indiqués dans le présent paragraphe, à condition que
l'applicabilité de la méthode soit préalablement testée à l'aide de composés ou de vulcanisats
connus ayant une composition similaire. D'autres composés sont couverts par l'ISO 9924-2.
vi. ASTM-D3850
C’est une méthode d'essai standard pour la dégradation thermique rapide des matériaux solides
d'isolation électrique par méthode thermogravimétrique (TGA)
Cette méthode d'essai décrit une procédure pour obtenir des données thermogravimétriques
(TGA) sur des matériaux polymères solides destinés à être utilisés comme isolants électriques.
Nb :
− Ne pas utiliser cette norme pour quantifier une estimation de la capacité thermique à long
terme d'un matériau d'isolation électrique. S'il existe une relation entre l'ATG et les capacités
thermiques à long terme d'un matériau, ce fait doit être établi et rendu public, de préférence
en comparant les données entre un candidat et un autre matériau connu pour présenter des
modes de défaillance similaires.
− La présente norme n'a pas la prétention d'aborder tous les problèmes de sécurité, le cas
échéant, associés à son utilisation. Il incombe à l'utilisateur de cette norme d'établir des
pratiques appropriées en matière de sécurité, de santé et d'environnement et de déterminer
l'applicabilité des limitations réglementaires avant de l'utiliser.
La perte par évaporation déterminée par cette méthode d'essai est la même que celle déterminée par
l'essai Noack standard.
viii. D6370-99(2019)
C’est une méthode d'essai normalisée pour l'analyse de la composition des caoutchoucs par
thermogravimétrie (TGA) sur des matériaux polymères solides destinés à être utilisés comme isolants
électrique.
Signification et utilisation :
− Cette méthode d'essai est destinée à être utilisée pour le contrôle de la qualité, la sélection des
matériaux et la résolution de problèmes connexes lorsqu'une analyse de la composition ou une
comparaison avec un matériau connu est souhaitée.
− Les paramètres décrits sont des lignes directrices et peuvent être modifiés pour convenir à
l'analyse d'autres composés de caoutchouc.
− Cette méthode d'essai ne convient pas aux mélanges de caoutchouc contenant des matières de
charge qui se décomposent dans la plage de température de 50 à 800°C, par exemple CaCO3,
Al(OH)3(3H2O), etc. L'analyse des composés contenant des charges de ce type nécessite la
connaissance du type de charge et une certaine correction pour la perte de masse.
Champ d'application :
− La présente méthode d'essai fournit une technique thermogravimétrique (TGA) pour
déterminer les quantités de matières organiques (huile, polymère), de noir de carbone et
de cendres (charge) dans un composé de caoutchouc.
ix. ASTM-E2550
C’est une méthode d'essai normalisée pour la stabilité thermique par thermogravimétrie, elle
décrit l'évaluation de la stabilité thermique des matériaux par la détermination de la température à
laquelle les matériaux commencent à se décomposer ou à réagir et l'ampleur du changement de masse
en utilisant la thermogravimétrie. La méthode d'essai utilise des quantités minimales de matériau et est
applicable sur la plage de température allant de l'ambiante à 800 °C.
− Cette méthode d'essai peut être réalisée sur des solides ou des liquides qui ne se subliment pas
ou ne se vaporisent pas dans la plage de température considérée.
− Cette méthode d'essai ne doit pas être utilisée seule pour établir une température de
fonctionnement ou de stockage sûre. Elle peut être utilisée conjointement avec d'autres
méthodes d'essai (par exemple, les méthodes d'essai E487 et E537, et le guide E1981) dans le
cadre d'une analyse des dangers d'un matériau.
x. ASTM D3175-20 :
C’est une Méthode d'essai standard pour les matières volatiles dans l'échantillon d'analyse du
charbon et du coke. Les matières volatiles, lorsqu'elles sont déterminées de la manière décrite dans le
présent document, peuvent être utilisées pour établir le classement des charbons, pour indiquer le
rendement en coke lors du processus de carbonisation, pour fournir la base de l'achat et de la vente, ou
pour établir les caractéristiques de combustion.
Champ d'application
− Cette méthode d'essai couvre la détermination des produits gazeux, à l'exclusion de la vapeur
d'eau, en tant que matière volatile dans l'échantillon d'analyse du charbon ou du coke de
charbon.
− La méthode d'essai pour la détermination des matières volatiles est empirique.
− Unités - Les valeurs indiquées en unités SI doivent être considérées comme standard. Les
valeurs indiquées entre parenthèses après les unités SI sont données à titre indicatif et ne sont
pas considérées comme standard.
Description de la microstructure :
I. Matériels utilisés :
Durant ce Travail Pratique, nous sommes amenés à mesurer la dilatation d’un échantillon en
céramique notamment l’alumine, le graphite et le brique réfractaire en utilisant le dilatomètre.
III. Résultat :
L0.∆T 27×60×344.77