On va présenter les produits de bases, les différents acteurs de ces marchés capitaux, l’organisation de la
cotation de ces produits.
Marché de capitaux = marché des sources de financements pour les agents économiques (marché des fonds
prétables)
Il y a fondamentalement 2 composantes
Depuis plus de 40 ans, il y a eu de nombreuses mutations financières en profondeurs. Ces mutation sont
composées de différents éléments :
La libéralisation/le développement important des marchés
a - La modernisation/décentralisation de la cotation financière via l'informatique. Jusqu'au
milieu des 80's les actions étaient cotées seulement 1 fois par jour. Aujourd'hui (depuis
1985), les cotations se font en continue (de 9h à 17h30 en France). Toutes ces cotations sont
inscrites dans le carnet d'ordre.
b - La création de marchés dérivés de gestion des risques. En France, depuis le début des
80's, ils permettent de gérer certains risques en parallèle des produits de base.
Ex : les marchés à terme (pour règlements différés), les marchés des options (récupération
lorsqu'elles sont positives), les marchés des CDS (couvre contre la défaillance de
paiement),...
marché des capitaux : réunion des marchés financiers et les marchés du financement bancaire (= marché du
crédit).
1 ) Le marché primaire
Appelé aussi marché à émission des titres, lieu où sont créer les nouveaux titres ou valeurs de départ est
définit. C'est dans ce marchés que se fait le financement, que l'investisseur fournis des liquidités ou émets
des titres.
Les banques ont, ici, un rôle important : les émetteurs confient aux banques un « mandat d'émission » afin
qu'elle servent d’intermédiaires pour trouver des investisseurs. Elle se rémunèrent donc en touchant une
commission sur ces mandats d'émissions.
2 ) Le marché secondaire
Il s'agit du marché où vont s'échanger quotidiennement les titres entre investisseurs via la vente/l'achat. C'est
là que ce fixe les valeurs boursières diffères de la valeur nominale (= valeur de départ). Il permet de donner
un service de liquidité aux investisseurs. Les banques sont toujours présentent sur ce marché secondaire en
jouant le rôle d'intermédiaires boursier.
Tout ordre d'achat/de vente passe par une banque pour permettre l'application de cette action. Elle touche une
rémunération (frais de courtage) pour ce courtage.
1 ) Principes
1 ) Principes
Sur le carnet d'ordre apparaît une « fourchette Bid-Ask » (Offre-Demande) avec le prix d'achat de l'acheteur
le plus « généreux » et le prix de vente du vendeur le moins exigent.
Ces fourchettes sont souvent très mince (1% d'écart) ! Plus elles sont longue et plus le marché est alors
tendu/mal lié !
ACHAT VENTES
QUANTITÉ PRIX PRIX QUANTITÉ
250 101 102 320
120 99 103 200
50 93 108 80
Ordres + anciens ou en attente de baisse du cours de l'action !
Si un ordre d'achat à meilleure limite rencontre ordre à cours limité transaction à lieu !
Dès lors, les transactions sont transmises au système informatique de NYSE-EURONEXT via le courtier
(ex : banque) → depuis une quinzaines d'année il y a eu un développement des services de courtage en ligne
diminuant ainsi les frais de courtages (≈ 0,5% du montant) et les règlements se font au comptant (= au
moment de la transaction) ou en différé (~25 mois plus tard : SRD → Système de Règlement Différé). Ce
système est intéressant pour les investisseurs car il offre de la souplesse :
pour prendre une position sur un montant supérieur aux liquidités dont on dispose
pour vendre des titres que l'on ne possède pas → vente à découvert, permet de spéculé à la baisse
(▲interdit sur certaines actions aujourd'hui).
Rendement périodique : taux de rendement sur une période d'épargne courte (< 1 an)
Rt;t+1 = (Pt+1 – Pt + D) / Pt
→ ex-ante = rendement envisageables
Les analystes financiers communiquent sur le Dividende-Yild de l'année en cour mais aussi sur celui de
l'année N+1 et N+2 (qui sont alors réellement des prévisions).
Cela oppose alors, en générale, deux types de valeurs :
la valeur où (D/P) est élevée car le dividende est fort → valeur de rendements
la valeur où (D/P) est faible car la société est encore peu intéressante → valeur de croissance (forte
croissance à venir car forte possibilité de développement du bénéfice).
Il existe deux types de titres à rendements fixes : les produits de taux d’intérêts à CT appelé « produits du
marché monétaire » et les produit de taux d’intérêts à LT appelé « titres du marché obligataire ».
20/10
A ) Valeur et taux d’intérêt à l'émission
VR = VN + (VN x r x [D/360])
VR = VN .(1 + r.[D/360])
avec :
VN= valeur à l'émission (ou valeur nominale)
VR= valeur de remboursement
r = taux d’intérêt du TCN annualisé
D = durée de vie du TCN en nombre de jours
Par convention, sur le marché monétaire français : une année compte 360 jours
On se place après l'émission du TCN, le titre sera alors côté sur le marché secondaire, où il aura une nouvelle
valeur (Vt du faire de l'intervention du temps). Il se fixe en fonction de l'offre et de la demande.
Dès lors, il y aura une nouveau taux de rendement pour son investisseur : r t (taux de rendement pour
l'investisseur l'achetant à la date t) et une nouvelle durée de vie : Dt (durée de vie résiduelle)
Cependant, ici VN ne change pas !
Calcul de rt ?
Rt est tel que : Vt .(1 + r.[D/360]) = VR
soit : valeur d'achat x (1 + taux de rendement) = valeur de remboursement
Le taux de rendement du TCN considéré (rt) doit être égale à rbarret qui est le taux de rendement de référence
sur le marché, pour des TCN comparables. Il doit donc être de même durée de vie résiduelle et de même
risque (au sens du risque de défaut).
Si rt > rbarret alors les achat du TCN considéré augmenteront (augmentation Vt) jusqu'à retour à équilibre
(diminution de rt)
Si rt < rbarret alors les achat du TCN considéré diminueront (diminution Vt) jusqu'à retour à équilibre
(augmentation de rt)
Comme on a :
Vt .(1 + r.[D/360]) = VR Vt = VR/(1 + r.[D/360])
Cette formule nous donne donc la valeur théorique et boursière du TCN. La valeur du TCN apparaît donc
comme la valeur de remboursement actualisé au taux de rendement de reférence du marché (r barret).
Cette formule explique donc toute cette « trajectoire » : il y a clairement deux facteurs qui jouent sur Vt :
l'écoulement du temps : D' diminue (on se rapproche de l'échéance de V R)
ainsi on voit que quand D'=0 alors Vt = VR
le taux de référence sur le marché (rbarret) qui est de fait le taux d'actualisation
si r t augmente alors par conséquence Vt va diminuer ! Il y a donc une raltion inverse ! (= Risque de taux)
barre
La question est alors : à quelle condition un TCN constitue un investissement sans risque pour un
investisseur ? (Dans le cas ou il n'y a risque de défaut)
Un TCN est un placement sans risque si l'investisseur conserve le titre jusqu'à l'échéance.
Un TCN est un placement risqué si l'investisseur revend le titre avant l'échéance.
Le risque ce situe lors de la revend car on peut même avoir V t < VR
La différence avec les actions est la durée de l'emprunt qui est supérieur à 1 an et les investisseurs qui vont
être rémunérés en plusieurs étapes par des flux intermédiaires via des coupons.
On à 3 types d'émetteurs :
État/Trésor Public
OAT (Obligation Assimilables du Trésor), durée de vie > 5 ans (+ souvent 10 ans)
BTAN (Bons à Taux Annuel Normalisé)
Banques
Entreprises
Soit Pt : prix de l'obligation sur le marché secondaire, il implique l'existence d'un nouveau taux de
rendement actuariel pour l'obligation (Rt). Ce taux de rendement est probablement différent du taux R de
départ !
Comment peut-on calculer Rt ?
Rt tel que Pt = [C/(1+Rt)] + … + [C/(1+Rt)] + [VR(=VN)/(1+Rt)T]
Cette formule est légitime pour des prix exprimés en unité monétaires
Relation entre Pt/Rt ? Cela suit une logique « prix élevé/rendement faible » et donc « prix
faible/rendement élevé ».
(E) explique le prix de l'obligation : la valeur actualisée au taux Rbarret des coupons.
La relation est tel qu'elle suit une logique « prix élevé/rendement faible » et donc « prix faible/rendement
élevé » cela explique le risque de taux.
Cette sensibilité mesure la variation relative de la valeur d'une obligation suite à une variation infinitésimale
du taux de référence (Rbarret).
La sensibilité (S) s'écrit donc (à partir de (E)) :
S = - (dPt/dRbarret ) x (1/Pt)
exemple :
S=7 : ordre de grandeur crédible pour une obligation « in fine » à 10 ans.
Cela signifie que si les taux passe de 5% à 6% (instantanément) alors l'obligation perd 7% de sa valeur !
Remarque : Dans la période récente, sur les marché obligataire, les phénomènes de risque de crédit à pris le
dessus sur le risque de taux. Cela veux dire que les coupons et le remboursement ne sont plus certains. Alors
les investisseur ce disent que les coupons ont « une valeur anticipé » plus basse ! → obligation moins
interessante : diminution de son prix // augmentation de sont taux de rendement actuariel !