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Les étapes préliminaires de la gestion de risque 

Étape 1 : Cerner et décrire le problème de sécurité sanitaire des aliments :

Les gestionnaires de risque ont détecté, grâce a des articles de presse ainsi
les études cliniques réalisées par des hôpitaux régionales, des cas de fièvre et
des symptômes caractérisées par des complications et hémorragies
intestinales ainsi un taux de mortalité de 10% a 20% chez les patients dans les
régions caractérisées par le manque d’hygiène, la pauvreté et les sources des
eaux limitées

Etape 2. Le profil de risque

Une brève description initiale du problème de sécurité sanitaire des aliments fournit les
éléments de base pour élaborer un profil de risque, lequel sert à mettre en place un contexte et
à guider les activités ultérieures

Fixer des objectifs généraux de gestion des risques


Les objectifs recherches sont la reponse de ces questions

1- Est-ce que cette fièvre est mortelle on non ?


2- Quel est son agent pathogène ?
3- Quelle est la population ciblée (Age, sexe …)?
4- Est-ce qu’elle résiste sur les surfaces sèches ?
5- Est-ce que les traitements de l’eau sont efficaces (chloration) ?
6- Quel est le réservoir de l’agent pathogène ?
7- Comment elle se transmît ? y a-t-elle une transmission interhumaine ?
8- Quel est son dégrée de contagiosité ?
9- Quelle est sa durée d’incubation et ses symptômes et complications
caractéristiques ?
10- Quelles sont les méthodes de diagnostiques ?
11- Existent-ils des traitements efficaces ?
12- Est-ce que la vaccination est efficace ?
13- Est-ce que le fait d’avoir une immunité collective est une solution ?

Etape 4. Étape 4 : Décider si une évaluation des risques est nécessaire


Les gestionnaires du risque ont détecte que cette maladie a un taux de létalité de 20% et ils
ont pose pluiuers questions qui necessitent des recherches scientifques ce qui les ont pousse
de demander une evaluation du risque.

Etape 5 : Établir une politique d’évaluation des risques

La politique adopte par les gestionnaires est basee sur les valeures suivants

- La reherche d un traitement pour sauver les personnes infectees

- La prevention de la maladie

Etape 6 : Commander l’évaluation des risques :


en se basant sur les objectifs fixes dans l etape 3 et la politique d evaluation adoptee, les
gestionnaires du risque ont delimite les besoins necessaires pour l evaluation a savoir

-le budget

-le cadre institutionnel

-la commission scientifique (des microbiologistes, des statisticiens, des sociologues…)

Etape 7 :

L evaluation a repondu a toutes les questiones et les attentes déjà posees

LA GESTION :

Détermination des choix de la gestion des risques :

On se basant sur les principales données d’évaluation des risques suivantes :

1- La principale source de contamination est :


 Les eaux souillées par les selles d’une personne infectée, malade ou
porteur sain ;
 Les fruits et légumes crus qui ont été cultivés sur des terres engraissées par
des fèces humaines ;
  La consommation de crustacés ramassés dans des zones polluées par
des eaux usées ;
 transmission directe de personne-à-personne (mains souillées portées à la
bouche).
2- L’agent pathogène est encore sensible a certain antibiotiques fortes
3- Le vaccin n’assure qu’une protection de 50 à 65% contre la typhoïde.
4- Facteurs favorisants 

Facteurs démographiques :

 La surpopulation ;

 L’insuffisance de l’eau en quantité et en qualité ;

 L’insuffisance et la défectuosité du système d’évacuation des eaux usées trop


proche des conduits d’eau potable ;

 Une mauvaise conservation des aliments (rupture de la chaîne du froid).

Facteurs climatiques :

 Régions chaudes et humides.

5- L’agent pathogène est : thermosensible et chlorosensible.

Les options de la gestion de risque identifiées sont :

1- Construction des hôpitaux de compagne dans les zones de pandémie pour assurer
le confinement et le traitement des malades.
2- La sensibilisation de la population cible par des campagnes de sensibilisations
organisées par les responsables médicaux de la région, la presse et les réseaux
sociaux.
3- Recherche des porteurs sains par un diagnostic généralisé sur toute la population
4- Législation stricte quant à l’utilisation des selles humaines comme engrais et les
eaux usées pour l’irrigation.
5- Construction des unités de traitement de l’eau potable et les infrastructures de
collecte est traitement des selles et des eaux usées.
6- Vaccination des enfants qui sont les plus touchés par la bactérie.

Évaluation des options de la gestion des risques définies :

1- Pour la première option : les hôpitaux de compagne seront d une part, très utiles pour
sauver les vies des infectés et aussi pour limiter la propagation de l’agent pathogène et
d autre part, ils coutent beaucoup d’argent et nécessite des ressources humaines
compétentes sachant que les zones de pandémies se situent dans les pays pauvres.

2- Pour la deuxième option : l’accès aux moyens de medias est très limite dans les zones
de pandémie d’où la nécessite des compagnes de sensibilisation sur terrain et
l’intervention des spécialistes sachant que le vrai problème réside dans les sources
d’eau potable et d’alimentation et non dans le dégrée de sensibilisation des population.

Donc la sensibilisation doit se concentrer sur la proposition et l’explication des


méthodes conduisant à l’élimination de l’agent pathogène comme le chauffage de
l’eau a une température supérieure à 70 ºC , cuisson a cœur des aliments et chloration
des eaux

3- Les couts élevés du diagnostic dans le but de détecter les porteurs sain reste un
obstacle devant la mise en œuvre de la troisième option

4- La quatrième option va participer d’une manière remarquable dans la réduction de


risque la fièvre typhoïde mais il faut chercher des alternatives en faveur des pauvres
paysans

5- Les moyens financiers faibles des zones de pandémie ne permettent pas la mise en
œuvre de la cinquième option

6- Le degré d’efficacité de la vaccination oblige les gestionnaires à combiner la sixième


option avec d’autres options

Le choix des options de gestion des risques

En tenant compte du rapport avantages-inconvénients, du rapport benifices-couts ainsi le


temps nécessaire pour la mise en œuvre de chaque option, les gestionnaires ont choisi la
combinaison des options suivantes :

1- La sensibilisation avec la focalisation sur la proposition et l’explication des méthodes


conduisant à l’élimination de l’agent pathogène comme le chauffage de l’eau a une
température supérieure à 70 ºC , cuisson a cœur des aliments et chloration des eaux

2- Élaboration des lois interdisant l’utilisation des engrais à base des selles humaines et
les eaux usées

3- La vaccination des personnes les plus sensibles de la population


L evaluation du risque :
Le principal objectif de la communication sur les risques relatifs à la sécurité sanitaire des
aliments est de protéger la santé des personnes en leur fournissant des informations qui leur
permettront de prendre des décisions éclairées concernant leurs comportements alimentaires.

 Souvent, les groupes de parties prenantes concernées sont connus des gestionnaires
des risques dès le départ, ou bien ils s’identifient et cherchent à participer dès les
premières étapes du processus.
 Sur la base des informations sur les risques, les personnes peuvent : décider d’éviter
un aliment particulier, apprendre à le manipuler ou à le préparer en vue de réduire les
risques, ou apprendre ce qu’elles peuvent faire pour se protéger si elles sont exposées
au risque.
 Dans certaines situations, afin de protéger la santé publique, les personnes doivent
simplement suivre des pratiques sanitaires scientifiques (comme l’utilisation de l’eau
chaude pour désinfecter le matériel, le lavage des mains, etc.)

Critères pour identifier les parties prenantes susceptibles de participer à une analyse de risques

 Qui pourrait être touché par la décision en matière de gestion des risques (y compris
des groupes qui savent déjà ou croient qu’ils sont concernés, ainsi que des groupes qui
sont peut-être concernés mais qui ne le savent pas encore) ?
 Qui a des informations et une expertise susceptible d’être utiles ?
 Qui s’est trouvé dans des situations de risque analogues auparavant ?
 Qui a manifesté son intérêt à prendre part à des décisions de nature analogue
auparavant ?
 Qui doit être légitimement impliqué, même si on ne le lui a pas demandé ?(Media )

Exemples de parties prenantes potentielles dans une analyse des risques


microbiologique
 Agriculteurs et les producteurs primaires
 Industriels agroalimentaires, fabricants, distributeurs et fournisseurs (règles d’hygiène)
 les organismes de réglementation en matière de sécurité sanitaire des aliments
(Ministère de la santé)
 les décideurs
 Universités et instituts de recherche
 Consommateurs et associations de consommateurs
 Santé publique et prestataires de soins médicaux
 les vendeurs de produits alimentaires (hygiène)
 Administration publique (collectivités locales, organismes de réglementation au
niveau fédéral ou sous-national, etc.) OMS
 Représentants de différentes régions géographiques
 Médias

Femmes enceintes Praticiens de la santé, médias sociaux, médias spécialisés

Patients immunodéprimés Praticiens de la santé, infirmières spécialisées, associations de patients,


soignants

Personnes malentendantes ou souffrant d’un trouble de la parole Associations, interprètes en


langage des signes

Personnes âgées visites à domicile, brochures imprimées en grands caractères, médias (radios locales,
publications destinées aux personnes âgées), réunions communautaires

Communautés rurales ou isolées Réunions communautaires, chefs et leaders d’opinion au sein de la


communauté, médias communautaires

Enfants Enseignants, organisations de parents, télévision, médias sociaux

Personnes souffrant de problèmes d’apprentissage Personnels soignants, enseignants

Populations vivant dans la pauvreté Services sociaux, banques alimentaires.

Une fois que les parties prenantes sont identifiées, il faut définir leur rôle dans l’analyse
des risques considérée.

Méthodes et vecteurs de communication


Elles existent plusieurs vecteurs de communication entre les parties prenantes, les plus efficaces et
qui garantir la transparence sont les suivantes :

 Techniques en réunion
 Auditions publiques
 Réunions publiques
 Séances de questions et réponses
 Débats publics
Mais pour la communication entre les gestionnaires et la population, la nature des régions infectées
par la fièvre typhoïde qui se caractérise par la pauvreté et ressources très limitées exige l’utilisation
des moyens de communication particuliers, à savoir :

 L’information par des compagnes dans les marchés hebdomadaires


 L’information porte à porte
 L’information par la presse locale

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