Thème II 

: La multplication des acteurs internationaux dans

un monde bipolaire (1945-1970)
CHAPITRE 1 : La fin de la Seconde Guerre Mondiale et le début d’un
nouvel ordre mondial

-Tribunal de Nuremberg : fin des règles de la justice internationale

-Création de l’Etat de Justice d’Israël : vision de liberté d’indépendance créée de nouvelles
tensions
-Les accords de Brettonwood, qui fixent les nouvelles règles des colonies internationales

La fin de la 2nde Guerre Mondiale conduit les nations à se questionner sur leurs relations
diplomatiques, la charte de l’Atlantique évoquait déjà la mise en place d’une collaboration
internationale, trouve son origine dans l’ONU. Mais la recherche et la volonté de paix se
confronte à l’affirmation se construit un nouvel ordre mondial.
Nouveau monde : Concept géopolitique crée après la guerre froide et tiré d’une œuvre
d’Herbert Georges Wells. Le concept désigne l’alignement idéologique et politique des
gouvernements et organismes mondiaux vers une certaine unipolarité et dans lequel
s’oppose le modèle communiste.

Dans quelle mesure la fin de la Seconde Guerre Mondiale et les dynamiques internationales
conduisent à la mise en place d’un nouvel ordre mondial ?

I : Reconstruire le monde après 1945

A : Un bilan matériel, humain, moral catastrophique

Le bilan général est de 60 millions de victimes, l’URSS compte 25 millions de morts à elle
seule. La Shoah a fait environ 6 millions de morts, les démographes de certains Etats,
connaissent des baisses radicales (en Pologne, on a une estimation de 15% de sa population
globale de perte). La durée du conflit, les nouvelles techniques de guerre et les civils sont
directement victimes (disparition du front). D’un point de vue matériel, l’Allemagne est
presque totalement rasée. L’Angleterre et la France ont subi de graves dommage. Les
destructions ont un impact sur les économies, certains champs deviennent impraticables,
certaines chaines de productions sont détruites, une grande partie des Etats dépendent de
l’aide Américaine. Les populations sont rationnées, la famine est présente (20 000 morts au
Pays-Bas) et le monde reste traumatisé, marqué par ce conflit, par la violence, l’aspect
destructeur des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, l’inhumanité de cette guerre avec
les centres de mise à mort, l’inhumanité liée à l’industrie, les nations envisagent
différemment les relations internationales.
B : Reconstruire le monde autour de nouvelles institutions
internationales

Dès les premières années du conflit, Roosevelt et Chruchil discutent d’un nouvel outil de
régulations internationales. C’est l’ONU crée en juin 1945 à San Francisco qui doit assurer la
paix et la sécurité dans l’ensemble des relations internationales. L’organe exécutif est
composé du conseil de sécurité qui est composé de 5 membres permanents qui sont les
vainqueurs de la guerre : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’URSS, la Chine et la France. Ces 5
membres disposent d’un droit de véto. L’ONU dispose d’une force d’intervention non-létale
défensive, les casques bleus pour assurer le bon fonctionnement de la monnaie et la
compagnie de la banque mondiale. En 1957, on rajoute la GATT qui est l’accord général sur
les passages douaniers dont l’objectif est d’assurer les échanges internationaux. On assiste à
la mise en place de la justice internationale, justice qui vise à régler les différends entre les
Etats ou entre particuliers et les Etats. Pour appuyer cette justice internationale, on établit le
10 décembre 1948 (?), le tribunal de Nuremberg et le tribunal militaire par l’extrême droite
(?) établit la notion de crime de guerre cette justice internationale vise les crimes

C : Un Etat plus présent

Les chefs d’Etat sont conscients de la responsabilité de la crise économique et sociale dans
le déclenchement de la Guerre. C’est ce qui explique la mise en place des états providences.
En Angleterre avec Beveridge défend un état protecteur et redistributeur. Selon lui, l’Etat
doit assurer la protection des citoyens contre les risques sociaux. Cela passe par les aides
sociales, la justice sociale (globalement le modèle mis en avant et le modèle Suédois,
modèles sociaux-démocrates, dans les années 30).
Cette justice sociale est un point essentiel du programme du Conseil national de la
résistance.
Le CNR met en place le système de santé qui fonctionne tel que la sécurité sociale, un
progrès essentiel au fonctionnement du système français. Les autres progrès sont le droit de
vote des femmes et le droit d’être élue (Odette Rox). C’est le début de l’amélioration des
mesures sociales.

II : La constitution d’un monde bipolaire

A : Une alliance d’intérêt durant la Seconde Guerre Mondiale

Dès 1941, l’union soviétique, les Etats-Unis et le Royaume-Uni s’unissent face à un ennemi
commun. Cette alliance conduit des rencontres qui doivent permettre d’assurer une
cohésion stratégique mais aussi d’établir un projet de paix international après la guerre. En
1945, une première conférence, celle de Téhéran, puis la deuxième celle de Yalta en 1945,
avec pour objectif un nouvel ordre international. Roosevelt réussit à convaincre Staline de
rejoindre l’ONU, à condition d’avoir un droit de véto. Les tensions reprennent à la fin de la
guerre, Roosevelt décède en avril 1945, et est remplacé par Harry Truman qui refuse de
partager la technologie atomique avec Staline, car il est inquiet de l’hégémonie russe en
Europe de l’Est. Face à cette tension entre les deux puissances, l’Europe est partagée en
deux, dominée par les Russes communistes et le côté Américain libéral. Winston Churchill
évoque l’idée d’un rideau de fer qui s’abaisse entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest,
le 5 mars 1946 à Fulton.

B : La fin de l’alliance

A l’ONU, les tensions limitent les actions, à cause du droit de véto. Le conseil de sécurité et
l’ONU sont incapables d’agir à cause des tensions américano-russe.
Les tensions se répercutent dans les territoires et Berlin est divisé en 4, c’était un monde
libéral…
En Asie, la Guerre de Corée permet le conflit indirect entre les Russes et les Américains. Les
Russes font pression sur les gouvernements grecques, turcs, iraniens.
Face aux pressions et à l’avancée du communisme, Truman développe la doctrine Truman.
Cela consiste en politique d’endillement : stopper l’avancée du communisme.
Face à la doctrine Truman, les Russes mettent en place la doctrine jidanov, afin de lutter
contre les Etats-Unis, et pour leur indépendance.

C : La bipolarisation du monde et le début de la Guerre Froide

Parcours 1 p124 :

1) Doc 2 : la Tchécoslovaquie est bien une exception dans l’Europe de l’Est allié de la Russie.
En effet, dans le parlement de ce pays le parti communiste est inférieur à la moitié, ainsi le
pays est dans la majorité libéral.

Doc 1 : l 5-6 « toutes ces villes célèbres … la sphère soviétique » « contrôle de Moscou » (l.9)
La Tchécoslovaquie se trouve dans ce même secteur. Cependant « à l’exception de la
Tchécoslovaquie, il n’y a pas de vraie démocratie » (l.22)

A la libération on assiste à la création d’un groupe composé de ministre communiste et c’est

par les élections que la partie communiste se propage. Néanmoins, la démocratie limite la
percée du communisme.
 8 ministres sur 25 sont communistes

2) Doc 2 : Lors des élections du parlement tchécoslovaque, le 29 mai 1946, on observe une
forte influence du parti communiste malgré une infériorité au parlement soit 114.

Doc 3 : L’influence communiste existe car il possède le contrôle le ministère de l’intérieur
(cimicaires police, syndicat).

3) Défend la démocratie parlementaire libéral doc 3 (l12)

4) La pression dans les rues, l’utilisation des canons à fusil et l’emprisonnement des
personnes. Il met un coup de force, de pression qui pousse le président à transformer son
gouvernement et remplacer ses ministres.
5) Doc 6 : On assiste à un retour à la guerre et la peur. Le coup de Prague nourrit des
inquiétudes dans la démocratie. Il s’inquiète d’une nouvelle crise de Munich, les occidentaux
ne s’attendait pas à avoir une percé communiste dans un Etat démocratique. Jean Masaryk
est tué entraînant un renforcement de la démocratie des pays de l’ouest provoquant une
accélération le plan Marchal des Américains pour valoriser les démocraties.
 Les Américains donnent des bourses d’étude aux Italiens et Allemands. Ce coup de
Prague participe aussi à la construction de l’OTAN, une alliance des pays de l’ouest.

Le 7 juin 1948 Benes démissionne. Prague met en avant l’entrée dans la guerre froide et
l’opposition entre deux puissances. Face au coup de Prague les Alliés cherchent des solutions
douces pour rivaliser face au communisme et notamment à Berlin, où le bloc de l’ouest
décide de mettre en place une seule monnaie. Les Russes, face à cette situation, font un
blocus pendant 1 année, de juin 1948 à mai 1949. Après l’arrêt du blocus, l’Allemagne est
séparée en deux RFA à l’ouest et la RDA à l’est.

Un autre sujet de tension dans cette bipolarisation du monde c’est la création de l’Etat
d’Israël qui devient un enjeu majeur

Exo p.126

Causes Conséquences  Solutions

Le peuple juif n’a pas d'État nation pour L’influence L’ONU propose un
le représenter au niveau international britannique prend plan de partage de la
fin. Palestine en 1947, qui
se veut équitable

La Palestine est sous un mandat La guerre civile Les populations sont

britannique avec une population éclate entre les reconduites en zone
majoritairement arabe arabes et les juifs britannique 

Déclaration Balfour en Novembre 1947 L'exode des

accepte les migrations des populations populations
juives en Palestine. Le mouvement augmente à cause de
sioniste organise cet exode. la guerre.

Le conflit israélo-palestinien est toujours d’actualité aujourd’hui.

Ouverture : guerre froide, l’évolution du conflit israélo-palestinien, transformation des

sociétés dans un contexte de guerre froide