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SYNTHÈSES - TUYAUX - QUESTIONS D’EXAMENS 

ET BIEN PLUS ENCORE
Chimie : Résumé chapitre 5
Le a d ag ga i n de la ma i e

Les molécules ou les atomes ne sont jamais au repos mais sont animés de
mouvement incessant qui leur confère une certaine énergie cinétique.
Cette énergie cinétique est appelée chaleur.
La c a e e d c d ec e e e e ec e de a c e .

I e e ce e da e e ec e de a c e e
e, a d zéro ab 0 K, e e c e d ce de d Heisenberg,
ce point de congélation est impossible à atteindre.

Ces températures déterminent d e a da a a e


matières :

Liquide : ni volume fixe, ni forme déterminée. Ils sont peu compressibles


et dépendent surtout de deux paramètres : la viscosité (résistance d
liquide à couler) et la tension superficielle (élasticité de la surface des
liquides), de e e a d a d a e.

Solide : les solides sont non compressibles, il existe de fortes


interactions entre les particules constitutives qui sont disposées en
ea d de e a e e a e e d e e b e
limité de formes possibles.

Gazeux : ils sont fortement compressibles et sans organisation, ils


exercent une pression très faible : a e e e a Terre est
une colonne de gaz qui exerce une pression appelée pression
atmosphérique.

Julien Barras – Exemplaire 00 – Edition 2012-2013 – Toute reproduction interdite


Les lois des gaz :

Les gaz sont décrit par trois lois :

- La de B e e a e e e ed a e e e e
proportionnel à sa pression (à T et n constante)
P V = constante

- La de C a e , e a e e e ed a e d ec e e
proportionnel à sa température absolue (à P et n constante)
V / T = constante

- La dA ad e a e e e ed a e d ec e e
proportionnel à sa quantité molaire (à T et P constante)
V / n = constante

Quand nous parlerons de Loi des gaz, il conviendra de décider une pression et
une température standard : la STP = 0°c (273.15 K) et 1 atm (760 torr)
A ce e a e de e e de e a e, e e de e e a
occupe un volume de 22,4 L.

A partir des différentes lois, nous pouv c e a de a parfait


selon laquelle :

P . V = n R T

avec R qui est appelée constante molaire des gaz et qui vaut :
R = 0,082058 L atm mole-1 K-1

Mais il arrive que des mélanges de gaz se produisent, dans ce cas, il faut
a e a de Da e a e e a e aed a e de a
parfaits est égale à la somme des pression partielle de chacun des gaz du
mélange tel que :
Ptot = P1 + P2 + P3 +

avec pour pression partielle : P1 V = n1 R T

Julien Barras – Exemplaire 00 – Edition 2012-2013 – Toute reproduction interdite


Et PA / PT = nA / nT = XA Xi = ni / nt

Ce qui nous donne :


Xi = ni / nt

La théorie cinétique des gaz parfaits :

La théorie cinétique des gaz est basée sur 5 hypothèses :

Un gaz est fait de minuscules particules en mouvements aléatoires


Le volume des particules est négligeable en rapport au volume total du gaz
Les particules de gaz agissent de manière indépendante
Les collisions sont élastiques
L e ec que moyenne est proportionnelle à la température en K

Cela nous donne une formule :


½ m u² = C T

Avec C = constante de proportionnalité


u = vitesse quadratique moyenne

D point de vue moléculaire (cinétique), nous pouvons interpréter les lois :

Julien Barras – Exemplaire 00 – Edition 2012-2013 – Toute reproduction interdite


A a de e a c e de
gaz, nous pouvons tracer un graphique de
la vitesse des particules en fonction de la
température.
Plus la température augmente, plus la
vitesse moyenne des particules est grande
comme nous le montre le graphique ci-
contre par des courbes plus aplaties.

Ce graphique montre que plus la masse de


a ee e e, a e e,
cette relation découle directement de la
e de e ec e.
Nous pouvons en tirer la conclusion que :
m T

La vitesse quadratique moyenne est déterminée par :

3 R T
uquadratique = M

Cette équation permet de calculer très précisément la vitesse moyenne des


c e d a .

Julien Barras – Exemplaire 00 – Edition 2012-2013 – Toute reproduction interdite


La vitesse quadratique détermine la vitesse d e e de d d a ,
pour deux gaz A et B à même température et sous même pression, les vitesses
d effusion sont directement proportionnelles à la vitesse quadratique moyenne
des molécules, tel que :

Uquad. A Mb
= = L i d eff i n de G aham
Uquad. B Ma

a e e de e d c e e e e e a a e a e.

Théorie cinétique des gaz réels :

Aux fortes pressions et aux basses températures, les gaz ne réagissent plus de
la même façon et les lois des gaz parfait ne sont plus valables. Plus la
température du gaz est proche de son point de liquéfaction, plus la déviation par
rapport aux lois des gaz idéaux sera forte.

Il existe plusieurs différences :

Le a c e de a a e de manière indépendante, il apparait


des interactions non négligeables entre les molécules.
Le e e de c e e eab e. Le c e de
gaz réel ne disposent plus du volume V du récipient mais de V, le volume
propre des molécules.
Les collisions ne sont plus élastiques : les molécules qui heurtent les parois
ne transfèrent plus la totalité de leur énergie à ces parois mais en cèdent
une partie aux molécules voisines qui les attirent de telle sorte que la
pression du gaz réel sera inférieure à celle du gaz parfait.

Julien Barras – Exemplaire 00 – Edition 2012-2013 – Toute reproduction interdite


S e e de ce e d a a
e PV/RT e c de a e
nous obtenons ce graphique.
On remarque que pour 1 mole de gaz parfait,
PV/RT vaut toujours 1 peu importe les
pressions, alors que pour les gaz réels PV/RT
est croissant.

En tenant compte de ces perturbations dans la loi générale des gaz, on obtient
a de Va de Waa :

n² a
(P +

) . ( V nb) = n.R.T

Avec P et V qui sont les valeurs mesurées


Et a et b qui sont les constantes de Van der Waals.

Les équilibres de phases :

T c a e e de a ee acc a d e a a d e ed e.

Lors de la fusion, cette


a a d e ee
appelée enthalpie de fusion
( Hfusion).

L de a a , ce e
a a d e ee
appelée enthalpie de
a a ( Hvaporisation).

E de a b a , ce e a a d e ee a e ee a e de
b a ( Hsublimation) e e ae Hfusion + Hvaporisation .

Julien Barras – Exemplaire 00 – Edition 2012-2013 – Toute reproduction interdite


La tension de vapeur :

La e de a e d de e a e e e c e a a a e e e
de e a a e a e b ed a e, c'e -à-d e a a de
molécule entrent et quittent le liquide au même moment.
A ce moment, Vc = Vv

A ec V = e ed a a , e b e de c e e e de
Vc = vitesse de condensation, le nombre de molécules qui quittent la vapeur
pour retourner en phase liquide.

L e c a e de eau, la vitesse de
condensation est nulle au départ puis
augmente avec le temps pour devenir égale à
la vitesse de vaporisation et donc, atteindre
équilibre dynamique où la phase gazeuse
exerce une certaine pression, appelée tension
de vapeur, constante à une température
donnée.

La e de a e e d ec e e ea d b e ce de e
est la température à laquelle la tension de vapeur devient égale à la pression
e e e. O a e de e a e d ébullition normale si la pression
extérieure est égale à 1 atmosphère.
Si la pression est inférieure à 1 atm, la température à laquelle un liquide entrera
en ébullition sera inférieure.
Inversement, si la pression est supérieure à 1 atm, la température à laquelle un
liquide entrera en ébullition sera supérieure.

Julien Barras – Exemplaire 00 – Edition 2012-2013 – Toute reproduction interdite


Tous ces changements de phases de substance pure peuvent etre représentés
sur un seul graphique.
Ce graphique comprendre la courbe de tension de vapeur AB, la courbe de
sublimation CA et la courbe de fusion AD.

Au-delà du point B, on parle de fluide supercritique : a b a ce e


liquide, ni un gaz mais une matière oscillant entre les deux aux propriétés
e da e e e e de c , de ,d

La plupart des diagrammes ont une courbe de fusion légèrement penchée à


d e, ce e a -dessus du point A, une forte pression favorise le
a de.
L ea a e ce ce e e, e e e , a e a de e a e e
les liaisons hydrogène e de e c e a a e e c ec de
molécules que nécessite un solide.

Julien Barras – Exemplaire 00 – Edition 2012-2013 – Toute reproduction interdite


Chimie : Résumé chapitre 5
Propriétés physiques des solutions :

Interactions des solutions :

L ea e le l a le l c a , il de a m i de i
a ic li e e da e l a e de a .
En effet, il existe entre les m l c le d ea de liai h d g e, i de
liaisons faibles mais qui, présentes en quantité ont une importance capitale.
Ce sont ces liaisons qui expliquent
i l ea a e l g a de de i
li ide e lide, ca a dl
ef idi l eau on favorise les liaisons
h d g e i mai ie e l ea l
compacte.
L ea e d aille de e l l a
avoir un diagramme de phase avec une
courbe solide-liquide partant vers la
ga che, l ie a i de ce e c be
nous montre que plus la température
baisse, plus la pression augmente et
donc plus le volume diminue, et ce à
ca e de l e i e ce de liai h d g e e e le m l c le d ea .

Ce dessin représentes les


différentes interactions
qui peuvent se produire
entre les molécules de
soluté dans un solvant.
Un soluté ionique se
dissocie complètement en
e i da l ea
(solvatation), on parle de
soluté électrolytes car il
e me l ea de de e i
c d c e d lec ici
Les composés non ioniques, a e , e e di l e a da l ea , a le
de lec l e ca il ec f e a c i c d c e l ea .
Il ne faut pas oublier que seuls les composés polaires sont solubles da l ea ca
cette dernière est elle-même polaire.

Notion de concentration et de saturation :

Lorsque le solvant arrive à saturation, il atteint un équilibre dynamique, si on


dépasse cette concentration, le soluté précipi e ca il a a a e de
réactions pour chaque molécule de soluté.
U c ll de e a e ac i ia ci i , le c ll de m la ge de
particules trop grosses pour être dissoutes dans un solvant qui possède des
particules de petites tailles.
L e le a ic le e c e l g a de , il a i colloïde ni solution, on
parle de suspension, les particules ne se mélangent pas du tout.

P calc le la c ce a i d e l i , il e i e diff e e i ,e
donc, différentes formules :

nombre de moles de soluté


La molarité (M) :
volume en litres de solution

Le e l i c ie de la m la i e elle e ime e f c i de la
température, en général le volume augmente avec la température et donc
la molarité diminue.
N a m i , il agi de la me e la l c mm e de c ce a i

nombre de moles de soluté


La fraction molaire (X) :
nombre de mole total

L a a age de la f ac i m lai e e elle e d e d a de la


température.
masse d'un composé
Le pourcentage massique (%masse) : x 100
masse totale de la solution

Elle est indépendante de la température car elle ne prend en compte


que les masses, et est pratique car elle permet de retrouver la formule
d l .

nombre de moles de soluté


La molalité (m) :
masse en kilogramme de solvant

Elle est indépendante de la température car définie en terme de masses.

Les interactions soluté-solvant :

Le emblable di l e le emblable , il e e bable e m l c le


a lai e e di l e da l a lai e c mme l ea .
N a m i la e ce de g eme OH ca able d abli de liai
h d g e a gme e la l bili da l ea .
La température joue aussi un rôle important sur la solubilité mais agit
différemment suivant la nature du soluté : la solubilité des solides augmente
avec la température, alors que celles des gaz diminue.

La pression joue aussi un rôle : Si l agme a i de la e i i e ie


quasiment pas dans la solubilité des gaz et des liquides, elle a un effet important
sur la solubilité des gaz.
La l bili d ga da li ide e i elle la e i d ga
la l i , ce la l i de he i c i el e:
c = k P
Avec c = concentration de gaz dissous
P = pression partielle du gaz sur la solution
k = constante dépendante de la température

Ce phénomène est logique car la quantité de gaz dissous dépend de la fréquence


avec laquelle les molécules de gaz entrent en collision avec la surface du liquide.

Propriétés colligatives des solutions :

L abai eme de la e i de a e :

La tension de vapeur du liquide est la e i id i e e ce a face


pour permettre son ébullition, plus elle augmente, plus la température d ébullition
augmente.
La e i de a e d li ide l ilib e dimi e j l e
substance non volatile y est dissoute.
La présence de molécules de soluté à la surface provoque une réduction de
l a a i d l a , ce i dimi e la e i de a e .

Da le ca d li ide e d e b a ce la ile, la tension de vapeur


est proportionnelle à la fraction de particules de solvant qui se trouvent à la
face de la l i , ce ce e ime la l i de Ra l :

Psolution = Xsolvant . Psolvant

La e i de a e l ilib e d
solvant au-dessus de sa solution est égale
à la fraction molaire du solvant multipliée
par la tension de vapeur du solvant pur.
Cette tension de vapeur augmente
toujours avec la pureté du solvant.
Mai l e la l i e fai e d m la ge de de li ide la ile idéaux,
sa tension de vapeur est la somme des contributions des tensions de vapeur
individuelles :
Psolution = XA P0A + XB P0B

Ce e f m le e da lica i i eme t dans le cas de mélanges idéaux,


c'est-à-dire de mélange où les interactions entre les molécules A et les
molécules B sont les mêmes que celles que manifestent deux molécules A ou deux
molécules B.

Dans le cas de deux liquides volatiles non-idéaux, la pression totale reste


calculée par Raoult mais dépend des interactions :
Dans le cas où l i e ac i e e A-B e i f ie l i e ac i e e A-A ou à
l i e action entre B-B, la tension de vapeur augmente et donc la température
d b lli i augmente.
Al e da le ca l i e ac i e e A-B e ie l i e ac i
entre A-A l i e ac i e e B-B, la tension de vapeur diminue et donc la
em a e d b lli i diminue.

L l a i d i d b lli i :

Le i d b lli i est la température à laquelle la tension de vapeur au-dessus


de la phase liquide est égale à la pression atmosphérique.

Pour toutes températures, la


tension de vapeur de la solution est
inférieure à celle du solvant pur, la
courbe liquide-gaz du diagramme de
phase de la solution va se situer en
dessous de celle du solvant pur.

De ma i e ali a i e, Teb e i el l abai eme de e i de


vapeur et donc à la concentration de la solution ou à sa molalité :

Teb = Keb m

Avec m = molalité
Keb = constante ébullioscopique qui est en fonction du solvant.
Puisque sur le diagramme de phase la courbe liquide-gaz pour la solution est
déplacée vers le bas, le point triple est déplacé vers la gauche et la courbe
solide-liquide du diagramme de phase de la solution va devoir situer à gauche de
celle du solvant pur.
Le point de fusion est donc lui aussi influencé :

Tf = Kf m

Avec Kf = constante cryoscopique


m = molalité

L l i de la e i m i e :

L osmose est le passage de molécules de solvant au travers une membrane


poreuse depuis une solution diluée vers une solution plus concentrée.
Elle e e e e a la le e e e être calculée par :

= M R T

Avec M = molarité
R = constante des gaz parfait
T = température en Kelvin

T c mme le a e i c lliga i e , e i el la
concentration de la solution.
Deux solutions de même concentration sont dites isotoniques, pour deux
solutions de concentrations différentes, la plus concentrée est dite
hypertonique et la moins concentrée hypotonique.
Le fac e de a H ff :

Le fac e de a H ff fai le lie e e la h ie e la a i e,


appliquer ce principe il ne faut pas oublié que les propriétés colligatives
dépendent du nombre de particules de soluté, ce qui joue un rôle dans le cas de
soluté électrolytes qui se dissocient donc en solution.
Le fac e de a H ff, i, immi ce da e le f m le :

Elévation d i d ébullition : Teb = i Keb m

Abaissement du point de fusion : Tf = i Kf m

Pression osmotique : =iMRT

Lors de la dissolution de solutés en solution, il existe différents cas :

- Pour les non électrolytes comme le glucose, les particules de soluté sont
sous forme de molécules
- Pour les électrolytes forts comme HCl, NaOH, NaCl, ce sont les ions qui
forment les particules de soluté.
- Pour les électrolytes faibles comme Hac, les particules de soluté sont
présentes sous forme de moléc le e d i .

pour les électrolytes faible, la valeur de i est en fonction de la concentration en


soluté, plus il y a de soluté moins il se dissocie en solution
Chimie : résumé du chapitre 6
La cinétique chimie

Les vitesses de réaction :

La c e ch ee de de e e de ac , c'e -à-dire du
changement de concentrations de réactifs et de produits au cours du temps.
La loi de vitesse nous indique comment la vitesse dépend des concentrations des
réactifs et permet de proposer des mécanismes réactionnels que nous pouvons
ajuster au mieux les paramètres réactionnels.

La e e de ac e ed f ec e a g e a de a
concentration en produits par unité de temps ou, la diminution de la
concentration en réactif par unité de temps tel que :

V = ∆[x] / ∆t

Mais, la vitesse de réaction varie en


fonction du temps, il faut donc
spécifier le temps auquel la vitesse est
mesurée.
Néa , e c a e a
vitesse de réaction à un temps t,
appelée vitesse instantanée, il suffit
de calculer la pente de la tangente à un
de a c be d de a
concentration en fonction du temps.
Les lois de vitesse et l’ordre de réaction :

Les vitesses des réactions dépendent en général de la concentration en réactifs ;


a a h a e ad ce e d e da ce e a de e e de a
réaction.
Suite à plusieurs expériences on peut conclure que la vitesse est proportionnelle
aux concentrations de réactifs éleevés à des puissances dont les chiffres sont
petits, on peut donc introduire une constante de proportionnalité.

Dans une réaction aA + bB = cC + dD


La vitesse vaut : k [A]x [B]y

Avec x = ordre partiel de la réaction


y = ordre partiel de la réaction
Et x + y = ordre global de la réaction.

O d de a ac e ee d d e a a Ae d d e a
rapport à B, cela signifie que :

Si x = 1, la vitesse dépend linéairement de la concentration en A ; si la


concentration en A double, la vitesse double.
Si x = 2, la vitesse dépend de manière carrée de la concentration en A ; si
ac ce a e Ad b e, a e ea g e ed fac e 4.
Si x = 0, la vitesse est indépendante de la concentration en A.

A partir de ces données, nous pouvons calculer la constante de vitesse k, dont les
d ff e de d e de ac .

Les réactions d’ordre 1 :

Le ac d d e1 e ac , fac e d acc e e
de c ce a , a e ea g e ed fac e .
Pour la réaction A B dont la vitesse = - [A] / = [A]

La loi de vitesse intégrée vaut : ln [A] = ln [A]0 – kt


Nous pouvons écrire cette loi sous forme de droite et la représenter :

La pente négative est une des caractéristique des ac d d e 1 a ec e


valeur de ln [A]0 c e d e g e.

La de ed e ac e e f c de a d a de ac f, e e
d e dd c de d e de a ac .
Le temps de demi-vie, t1/2 = t lorsque [A] = [A]0 / 2

Pour une réaction du premier ordre, en injectant cette valeur dans la loi de
vitesse intégrée, on obtient : ln 2 / k = t1/2

Le e d une demi- e de ac d d e g ba 1 e d e da de a
concentration en réactif

Le relation de demi- e d e ac d d e1 e e e e
relation inverse entre le temps de demi-vie et la constante de vitesse k
Plus la constante de vitesse est grande, plus la demi-vie est
courte et plus la réaction est rapide
Plus la constante de vitesse est petite, plus la demi-vie est
longue et plus la réaction est lente.
Les réactions d’ordre 2 :

Le ac d d e1 e ac , fac e d acc e e
de c ce a , a e ea g e ed fac e .
Pour une réaction A B dont la vitesse = - [A] / = [A]

1 1
La loi de vitesse intégrée vaut : = k t +
[A] [A] initiale

P e ac d d e 2, a e e e ee a e d e
g e a 1 / [A]0

Le temps de demi- e a a e f c de d e de ac , il adopte une


f e d ff e e, e ace [A] a [A]0/2 dans la loi de vitesse
intégrée, le temps de demi vie est calculé par :

1
= t1/2
k [A] 0

Le temps de demi- e d e ac d d e2 a ee f c de a
constante de vitesse et de la concentration en réactifs
La valeur de concentration diminuant de moitié à chaque demi-vie, chaque
demi-vie sera deux fois plus longue.

Les réactions d’ordre 0 :

Le ac d d e1 e ac , fac e d acc e e
de c ce a , a e ea g e ed fac e 0. La e e ed e dd c
pas de la concentration en réactifs.
Pour une réaction A B dont la vitesse = - [A] / = [A]

La loi de vitesse intégrée vaut : [A] = [A]0 – kt


[A] 0
Et le temps de demi-vie vaut : t1/2 =
2k
Pour résumer :

Notion de réaction chimique :

Une réaction chimique est représentée par une équation chimique, équilibrée, qui
permet de connaitre les relations ch e qui existent entre les
réactifs et les produits, mais elle ne dit rien quant à la manière dont cela se
passe.

Par exemple, pour une réaction NO2 + CO = NO + CO2 , la loi de vitesse vaut : k
[NO2]2 et la vitesse est donc indépendante de la concentration en CO.

Mais, la réaction est plus complexe et se déroule en deux étapes :

NO2 + NO2 NO3 + NO


NO3 + CO NO2 + CO2

Chacun de ces étapes est appelée réaction élémentaire.


U e e de ac e a e add e d e e ac
globale est appelée mécanisme réactionnel. Dans la réaction globale, NO3
a a a a , ag d ee ce e d a e.

Mais, pour une réaction élémentaire, qui se déroule en une seule étape, il est
bed c e a de e e ba e de c eff c e ch e .
L e ac e c e de de ac e a e ,d e e e
et une autre quasiment instantanée, nous pouvons déterminer la vitesse de la
réaction globale uniquement par la vitesse de la réaction lente. Cette dernière
e a a ed e a e de e e.

L e ac e c ed e a e e b e a de ed e
étape lente, la loi de vitesse est identique à la loi de vitesse globale
k2.k1
avec k =
k -1

La théorie des collisions :

Se a h e de c , de e ce d e e ech e
réagir, la vitesse élémentaire est donc proportionnelle à la fréquence des
collisions entre espèces.

La fréquence des collisions est proportionnelle à la concentration en réactif A


multipliée par la concentration en réactif B ; la vitesse est donc proportionelle à
la concentration en A multipliée par la concentration en B.

Mais, si seulement le paramètre de fréquence intervenait, toutes les réactions


seraient quasiment instantanée ; or, on observe des vitesses de réactions 1010
fois plus faibels que ce qui est calculé sur base des collisions, il existe donc
da e fac e de a :

Le facteur géométrique, lié à la configuration spatiale et aux angles


da a e ad e e c e de c .
Le facteur énergétique, qui fa e e a d e g e d ac a
et donc de la température.
Le facteur géométrique :

On tient compte de cet effet en multipliant la


fréquence des collisions par un facteur de probabilité
p, dont la valeur se situe entre 1 et 0,001.

A , a e e ZAB
Avec ZAB = fréquence des collisions.

Le facteur énergétique :

Le fac e e g e e fa e ce a e e ge ae a
une réaction. O a e e ce e e g e, e g e d ac a , qui est définie
c e e ge ae e e e e ac ch e.

Le e e d e e b e de c e e e être représentées par une


distribution de type Maxwell-Boltzmann. La fraction de collisions survenant avec
une énergie supérieure à
e g e d ac a e
température donnée peut être
déterminée à partir de la
théorie cinétique des gaz.
Elle est donnée par le facteur de
Boltzmann tel que :
Ea
-
f= RT

Avec R = constante et T = kelvin


Dans les réactions non élémentaires,
e g e d ac a e ee
différente et la courbe présente donc
deux complexes activés de valeur
différente.
Le complexe activé est le moment où les
réactifs sont au même niveau
énergétique que les produits, il ag d
ea a f a ch e ac a
lieu et il est plus ou moins rapidement atteint a a a a d e ha ee
la nature de la réaction.
Une réaction exothermique possède une enthalpie des réactifs supérieure à
e ha e de duits.
U e ac e d he ee e e, e ha e de d e e e
e ha e de ac f .
L’équation d’Arrhenius :

La loi de vitesse nous dit que : e e [A] [B]

La théorie du facteur stérique nous dit que : e e ZAB


Ea
-
La théorie du facteur énergétique nous dit que : e e RT

Ea
-
On peut donc écrire que : e e ZAB RT [A] [B]

Mais, les variations de p et de ZAB en fonction de la température sont très


inférieures à celles engendrées par le facteur de Boltzmann, on peut donc
écrire que :
Ea
-
k = A ℮ RT

Ce e e e b e ca a bab d b e ec
fonctionnelle dépend très peu de la température.
Ce e e a a e e a d A he ,e e e e ac a e
de vitesse k varie de manière exponentielle avec la température.

G ace ce e e a , e b e de c a e e g e d ac a e e
connaissant que deux valeurs de k à deux températures différentes, pour cela il
suffit de calculer le logarithme népérien de la formule tel que :

Ea 1
ln K1 = ( - ) ( ) + ln A
R T1
Ea 1
ln K2 = ( - )( ) + ln A
R T2

En utilisant la propriété des logarithmes qui stipule que ln x/y = ln x ln y, nous


pouvons calculer que :
K2 Ea 1 1
ln ( )=( )( - )
K1 R T2 T1

Sa b e a ce de c e a e a e e Ke .
La catalyse :

Un catalyseur est une substance qui va, dans la plupart des cas, modifier la
ae de a ba ed e g e d ac a a e -même consommé dans la
réaction, meme si il peut réagir pour former un intermédiaire.

Il existe deux sortes de calatlyseurs :

- Les catalyseurs homogènes, qui existent dans la même phase que les
réactifs.
- Les catalyseurs hétérogènes, qui existent dans une phase différente de
celles des réactifs.

S a g e e ac ce a de ac f a a g e e ac ce a du
catalyseur, ce dernier va se retrouver saturé et la vitesse de réaction
a g e e a .

Notre corps contient aussi des catalyseurs biologiques appelés enzyme, ces
de e e e g ae e a a ac e e h e d ac
pourrait etre décrit par :
E+S ES E+P

Ces enzymes dépendent notamment du PH et de la température.


Chimie : résumé du chapitre 7
L équilibre chimique

La constante d équilibre :

L i ib e chi i ei e e i e ce d e ac i i e e g igeab e
dont la vitesse va augmenter en fonction de la concentration en produit formé ;
a b d moment, la vitesse de réaction inverse sera égale à la vitesse de
ac i di ec e e e e a a a ei a d i ib e. Le
concentrations en produits et en réactifs resteront alors constantes.
Ma g ed i de vue quantitatif les concentrations en réactifs et en
d i e e c a e , i fa ga de e i e i ib e e
dynamique et que les réactions se passent en continu.

Peu importe les concentrations initiales en réactifs et en produits, on atteindra


toujours un équilibre pour lequel les concentrations seront différentes mais dont
e a c ig a e c efficie chi i e e a ec a e, c e
ce e i e ac a ed i ib e qui dépend de la température et dont
i e a i d e dd e de réaction envisagé :

Pour une réaction aA + bB ↔ cC + dD


.
Kc = .

Q a d a affai e de ga , i e faci e de e e de e i e
des concentrations. On définit ai i ec a ed i ib e de e i :

Pour une réaction aA + bB ↔ cC + dD


.
𝐾𝑝 .

O P e e e e e i a ie e i ib e.

Si K >> 1, la reaction est en faveur des produits


Si K << 1, la réaction est en faveur des réactifs
Si K = 1, a ac i e i ib e e e c ce a i ga e .
Da e ca d i ib e h g e , e ac if e e d i e
en différentes ha e , e e i de a c a ed i ib e a ie :

Les concentrations des solides purs et des liquides purs ne sont pas
i c e da e e i de a c a ed i ib e
Seules les concentrations en gaz et en solutés en solution sont prises en
compte, car elles seules peuvent varier.

Autrement dit, dans un équilibre hétérogène, on ne considère que les espèces


da a e i c de .

Utilisation de la constante d équilibre :

Juger l étendue d une réaction :

La valeur de la constante d i ib e e e de j ge e d e de a ac i ,
3
en effet si Kc > 10 , la réaction est en faveur des produits
Kc < 10-3, la réaction est en faveur des réactifs
10-3 < Kc < 103, les concentrations en réactifs et produits sont égales.

Prédire la direction d une réaction :

Si e e e c ce a i e ac if e e d i e e
d e e i e ce c ce a i da e e i de a c a e
d i ib e, b ie e ie de réaction Qc.

La comparaison de cette valeur de Qc avec celle de Kc permet de prédire le sens


de réaction, en effet si Qc < Kc, on aura une conversion de réactifs en produits
pour arriver à une valeur de Qc = Kc.
Qc > Kc, on aura une conversion de produits en réactifs
pour arriver à une valeur de Qc = Kc
Qc = Kc, on est à i ib e, ie e e a e.
Facteurs influençant la constante d équilibre :

L e h i e, e b e d i i e ac e i de ac if e
produits. Cette conversion est relativement facile suivant si la valeur de Kc est
élevée et bien plus difficile si la valeur de Kc est faible.

P difie ac i i d a ge i ib e, e d c ac a e,
plusieurs facteurs peuvent être exploités :

Les concentrations en réactifs ou en produits peuvent être changées


La pression et le volume peuvent être changées
La température peut être changée

L effe a i a if de ce cha ge e ac i i d a ge ac i e
i ib e e d a e i ci e de Le Cha e ie e e:
« Si un stress est appliqué à a ge ac i e i ib e, e e de
réaction qui permet de supprimer ce stress est favorisé »

Changement de concentration :

Si a g e e ac ce a i e ac if , e e a i ab i
i ib e e ad c fa i e a réaction vers les produits.
I e e , i a g e e ac ce a i e d i , e e a i
ab i i ib e e d c fa i e a ac i e e ac if .

Changement de pression et de volume :

Si a g e e e e, ce ui abaisse la pression, le système va évoluer vers


e e b e de de a i chi i e d i a e de e de ga .
I e e e , i di i e e e, ce ia g e e a e i , e e a
e e e e b e de a i chi i e duisant le moins de moles de
gaz. E e a che, a c i i d a ge i ib e e a affectée par
une variation de pression i a a de cha ge e da e b e de e de
gaz lors de la réaction.

De plus, pour un équilibre hétérogène, le changement de pression peut etre


ignoré pour les solides et les liquides purs.
Changement de température :

Si a g e e a e a e, e e a fa i e a ac i
e d he i e afi d ab be e c de e a ee e e i ilibre,
donc, pour une réaction exothermique, Kc est inversement proportionnel à
a g e a i de e a e.

Si abai e a e a e, e e a fa i e a ac i e he i e
afi de d gage de a cha e e e e i i ib e. P ne réaction
endothermique, Kc évolue donc de manière inversement proportionnelle à
abai e e de e a e.

Démonstration :

N fai e e ie e e a ci i e chi ie e a c a ed i ib e

Pour la réaction aA + bB ↔ cC + dD
On peut écrire que : Vdirecte = kdirecte [A] [B]
Vinverse = kinverse [C] [D]
𝒌𝒅 [C] . [D]
A i ib e : kd [A] [B] = ki [C] [D] ou =
𝒌𝒊 [A] . [B]
𝒌𝒅
Donc
𝒌𝒊
= Kc
𝑬𝒂
et 𝒌 𝑨 .𝒆𝑹𝑻

Ce i e e de d fi i H 0 = Ea directe Ea inverse

Si kd >> ki , Kc est grand, la réaction directe est complète, la réaction est


dite irréversible
Si kd = ki, Kc = 1, e c ce a i e ac if e e d i i ib e
sont égales, la réaction est dite réversible
Pour une réaction exothermique :

ki augmente plus que kd avec la température


Kc = kd / ki diminue si la température augmente
La température defavorise une réaction exothermique

Pour une réaction endothermique :

kd augmente plus que ki avec la température


Kc = kd / ki augmente si la température augmente
La température favorise une réaction endothermique

Ajout d un catalyseur :

L aj d catalyseur augmente kd et ki de a e a i e ai c e
i e e e gie ce ai e f a chi a ba i e d activation qui diminue.
La c a ed i ib e e e donc
inchangée ainsi que la composition
d a ge i ib e. E d a e
termes, cela signifie que la
réaction ne sera pas plus favorisée
dans le sens directe ou inverse
g ce aj d ca a e ai
i e e e a d i ib e
sera atteint plus rapidement.
Compromis lors de l utilisation d une constante d équilibre :

Il est important de prendre en compte les notions de cinétique chimie lorsque


e a e da g e e e e de e d e ac i a i de a c a e
d i ib e.
Pa e e e, e ac i e he i e, abai e e de e a ee
favorable au rendement mais la vitesse de réaction diminue en fonction de la
e a e ca e c e e e e c ac a i e .
Il faut donc faire un compromis entre les considérations thermodynamiques qui
d fi i e i ib e e e considérations cinétiques qui définisse la vitesse de
réaction.

Les équilibres de solubilité :

L de a di cia i d ide i i ee i ie a e , a i e
réaction de type :
XY(s) ↔ X+(aq) + Y-(aq)

Etant donné que les espèces solides ne sont pas pris en compte lors du calcul de
ac a ed i ib e :
Kc = [X] [Y] = Kps

Ce Kps est appelé produit de solubilité. Son expression permet de calculer la


bi i d ide, e , d e a i eg a e, da e ca d e d a
formule est XaYb, e d i de bi i e i e a :

Kps = [A]x [B]y


Il existe entre ce Kps et la valeur S de solubilité une relation, néanmoins, elle
diff e e e b e di f a di cia i .

S=

Il existe cependant un certain nombre de facteurs qui influencent la solubilité,


a e a e ce d i c , le pH et les complexes hydrosolubles.
L effet d ions communs :

La bi i d e e d i ee e ce d ec e da i
commun avec ce sel.

Si aj e, a e e e, d NaC da e i a e de PbC 2, la
-
concentration en Cl va augmenter dans la solution et le système va déplacer
i ib e e af a i d ci i ide de PbC 2.

La e ce d i c di i ed c a bi i .

L influence du pH :

Le pH acide influence de par la faible a i da i OH- ou la forte quantité


de cation H+ i a ee i .

Pour la dissociation de, par exemple, Al(OH)3 en Al 3+ et 3 OH -, la présence de


e d ions OH en solution acide va favoriser la réaction de solubilité.
Dans le cas de la dissociation de CaF2 en Ca 2+ et 2 F -, a e ce d g a d
+
nombre de cation H a e ec a i d acide HF, ce qui va diminuer le
nombre de F et, selon le Chatelier, favoriser la dissociation de CaF2 afin
da g e e e b e de F en solution.

Un pH acide augmente donc la solubilité des solides.

La formation de complexes solubles :

Les metaux de transition qui possèdent des couches électroniques « d non


remplies e e a cie de c e i de de g e
d e d ec (H2O, NH3, OH -, CN -, ) e a e e iga d ca i
former des complexes de coordination ; ces ligands ne peuvent exister que sous
certains nombres : 2, 4 ou 6.
Ces complexes de coordination tel que [Ag(NH3)2]+ ou [Fe(SCN)6]3- sont aqueux
dès le départ et se solubilisent très bien car ils sont très dissociables en leur
ions et, une fois solubilisé, maintiennent les ions en solution sans se recombiner
facilement.

La f a i de c e e h d be e e d c d a g e ter la solubilité
des solides ioniques.

Pour calculer leur solubilité, on parle de constante de dissociation Kd :

[Ag(NH3)2] +(aq) ↔ Ag +(aq) + 2NH3 (aq)


. 8
𝐾𝑑 3.98 10
Chimie : résumé du chapitre 8
L ilib e acide-base

Notions élémentaires :

Selon Brönsted-Lowry :

Un acide est un donneur de protons


Une base est un receveur de protons
Un ampholyte peut à la fois donner et recevoir des protons

Les acides et les bases sont appelés électrolytes et sont classés selon leur
force : nul, faible ou fort.
Un acide fort sera toujours une base nulle et vice versa.

Il existe aussi des acides ou des bases polyprotiques capable de donner ou de


recevoir plusieurs protons.

La d ca d ac de e a e ee e a ae de a
c a ed b e; ad ca e a e e c e da e ca d
ec ef e e ac a ed b e da e ca d ectrolyte
faible.

Propriétés acide-ba e de l ea :

Ea a af d e e acce e de , a e da e.
Cette propriété fait que l ea e ec e fa b e, e ed ce
donc que très partiellement :
H2O + H2O ↔ H3O+ + OH-

Ce e ac e a e e ac da e da a de ea .
.
Sa c a ed b e a : 𝐾𝑐 =

N a d f d e de ea , Keau, qui est constant dans


toutes les solutions :
Keau = [H3O+] . [OH-] = 1 . 10-14

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Da e d ea e, e d c e valeur de pH neutre, la
concentration en H3O+ est égale à la concentration en OH-
La concentration en H3O+ vaut donc 1 . 10-7 et da e d ea e et il
-
en est de même de la concentration en OH

o Une solution est dite neutre si [H3O+] = [OH-]


o Une solution est dite acide si [H3O+] > [OH-]
o Une solution est dite basique si [H3O+] < [OH-]

P d e e ce d ac d de ba c , a c e H
e e c e e ga e e e de e e ac d d e .

pH = - log[H3O+]

la concentration en H3O+ peut aussi remplacée par la concentration en H+.


U Hd e ae de 7 ca ac a d c e e e a ac ce a
en [H3O+] valant 10-7.

I e a bed e e c e e de e e de a ba c : le pOH qui


utilise la meme formule que le pH remplacant la concentration en H+ par la
concentration en OH- .

Les acides et bases forts :

Les acides et les bases fortes sont complètement dissociés en solution aqueuse.
Le ac de b a e de d c a d b ee e a e da
le seul sens direct tel que :

HCl H+ + Cl-

Cette incapacité à récupérer leurs ions pour reformer une molécule caractérise
les entités fortes. Les entités conjuguées des bases et acides forts sont donc
nulles car incapable de produire la réaction en sens inverse.

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Il existe des formules simplifiées afin de calculer le pH des entités fortes :

Da e ca d ac de f , pH = - log Ca

Da e ca d e ba e f e, pH = - log Cb

Mais, ces formules ne sont valables que dans les solutions où les concentrations
en acide fort et base forte ne sont pas trop faibles.
S ce e a e ca , e g ge e c ce a e H+ et
OH- e a de a d ca de ea .

Dans le cas de solutions de basse concentration en acide fort :

(Ca + [H]+H2O) . [OH]- = 10-14

Dans le cas de solutions de basse concentration en base forte :

(Cb + [OH-]H2O) . [H+] = 10-14

O ec ce a c e e e e a de
concentrations en acide ou en base < 10-7 M.

Les acides et bases faibles :

La plupart des acides et des bases ne sont que partiellement dissociées en leurs
c f e d da eau.

O a ea d ac de e de ba e fa b e . La réaction étant réversible, il est


possible de ad e ad ca d ac de d e ba e fa b e da ea a
ec a ed b e: La c a e d ac d (Ka)
La constante de basicité (Kb)

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Les constantes de dissociation :

Pour la d ca d ac de fa b e, de f e:
HAc + H2O ↔ H3O+ + Ac-
.
La c a d ac d Ka =

Pour éviter de manipuler des exposants, on a alors inventé le pKa.

pKa = log Ka

Pour un acide, plus Ka est grand, plus il y a présence d d c e


e ac de e f .
En revanche, plus Ka est grand, plus pKa est petit. Un acide faible à donc
un faible Ka et un grand pKa

P ad ca d e ba e fa b e de formule :
NH3 + H2O ↔ NH4+ + OH-
.
La constant de basicité Kb =

Pour éviter de manipuler des exposants, on a alors inventé le pKb.

pKb = log Kb

P e ba e, Kb e g a d, a e ce d d c e
solution et plus la base est forte.
En revanche, plus Kb est grand, plus pKb est petit. Une base faible a donc
un petit Kb et un grand pKb

Il existe une relation entre Ka et Kb pour une paire acide-base conjuguée :

Ka + Kb = [H3O+] . [OH-] = Keau = 1 . 10-14

Et, entre les pKa et pKb :


pKa + pKb = 14

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Da e ca d e f e , e Kb ou pKa e e e e fa b e e e e
e a e e a e e da e ab e .

P cen age de di cia i n d n acide :

Il est aussi possible de calculer le pourcentage de d ca d ac de fa b e


en solution aqueuse a d Ka, e effe Ka e g a d, ac de e
dissocié. Mais, le Ka se calculant sur base des concentrations en [H3O+], il faut
fa e a e a ac da e de ea .

La d ca d ac de fa b e ba e d Ka e e e fa e e a
c a e d ac d e ( ) e e ac a e de ea .
Da e ca de a de Ka, a c ce a e H3O+ est égale à la
concentration en acide dissocié tel que :
[H3O+] = [Ac-]

Dans le cas où Ka ne pourrait pas être ca c e ad ca d


ac de, de e b ga e de a e ab ea d a a ce e .

Enfin, après avoir calculé la concentra d ac de d c , c e d e a


formule générale du pourcentage de dissociation :

quantité de Produit formé


% dissociation = . 100
quantité de produit initial

𝐀𝐜
Dans notre cas, % dissociation = ( . 100
𝐇𝐀𝐜

Calc l d H d ne solution d acide faible :

Le ca c d Hd ac de fa b e e fa a de d ef e f e
applicable uniquement si la dissociation est faible, c'est-à-dire si la
concentration en acide est supérieure à 100 fois la consta e d ac d de a
réaction. :
pH = ½ (pKa log Ca)

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Calc l d H d ne l i n de ba e faible :

Le calcule d Hd e de ba e fa b e e fa a de d ef e
simplifiée applicable elle aussi uniquement si la dissociation est faible, tout
comme pour les acides, la concentration en base doit être supérieure à 100 fois
la constante de basicité :
pH = 14 ½ (pKb log Cb)

E e e a c ee e e de Ka :
pH = 7 + ½ pKa + ½ log Cb

Cette dernière formule est plus utilisée car nous ne disposons que du Ka dans les
ab e d ac d .N a e e ef c e e ac a e de ba c e
supérieure à 10-12 / Ka.

Les acides polyprotiques :

Le ac de e de ac de c e e d
dissociable pour la réaction.
Chaque étape de dissociation à sa propre valeur de Ka, il y a donc autant de Ka
que de protons dissociés. Ces valeurs de Ka diminuent en fonction de
a a ce e de a d ca : Ka1 > Ka2 > Ka3 .

Cec e e a e fa e d ff c e de e e H+ d ee ce
chargée tel que H2CO3 ed ee ce c a g e c e HCO3- .

Pour résoudre ce type de problème, il est nécessaire de réaliser un tableau


d a a ce e de ca c e e Ka de d e a quadratique qui en
résulte. Et ce pour chaque H+ réagissant, le tableau du Ka2 reprenant les données
du tableau du Ka1 et ainsi de suite.

Un exemple est disponible page 37 du chapitre Acide-Base.

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Les solutions tampon :

Une solution tampon est une solution contenant un acide faible et sa base
conjuguée en grande et de même concentration ce qui lui permet de résister aux
a a de H a ca a a d ac de d e ba e.

Ce a d e a ce ca a e da nos systèmes
biologiques pour maintenir un pH constante en dépit des agressions extérieures.

La concentration en CO2 du sang peut par exemple varier selon la réaction :

CO2 (aq) + 2H2O (l) ↔ H2CO3 (aq) + H2O (l) ↔ H3O+ (aq) + HCO3- (aq)

Si [CO2] augmente, [H3O+] augmente, le pH diminue Acidose


+
Si [CO2] diminue, [H3O ] diminue, le pH augmente alcalose

Dans les solutions tampon, la valeur de Ka est très proche de la concentration en


H3O+. E e d ff ed fac e ga a a de concentrations en
acide faible/base faible.
Ce a e e a la concentration en H3O+ qui est égale au Ka multipliée
par le rapport des concentrations :
[acide]
[H3O+] = Ka
[base]

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Grace ce a , e b e de e e e Hd e a a
a de He de -Hasselbalch :
[base]
pH = pKa + log
[acide]

L d e a de ec e ac de fa b e de Ka proche de la valeur de pH
d e e da e e a de c ce a da a de
Henderson-Hasselbalch.

Mais il est aussi nécessaire de mesurer la capacité, cette dernière dépend


notamment de du nombre de moles du couple acide/base faible présentes en
solutions et donc de la concentration en solution tampon.

Ce e ca ac e e e e de a a d ac de de ba e e a
peut absorber sans changement de pH significatif.

Les indicateurs colorés :

Les indicateurs colorés sont des électrolytes faibles acides ou basiques.


La f e e HI , d ec e cf e ag a a ec e e
-
former In e af ed ed ec e d ff e e e e:

HIn H+ + In-

En milieu acide, la concentration en H+ e e e, b ee d ac ga c e


et la forme protonée HIn domine.
En milieu basique, la concentration en H+ e fa b e, b ee d ac
droite et la forme déprotonée In- domine.

N a , e b e de d ff e ce e deux couleurs que si les


c e de e 10 f c ce e e ce e de a e. D c:

𝐇𝐈𝐧
Si ≥ 𝟏𝟎, La couleur de HIn domine
𝐈𝐧

𝐇𝐈𝐧
Si ≤ 𝟏𝟎, La couleur de In- domine
𝐈𝐧

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Au point de virage, Les deux formes de d ca e r coloré coexistent dans la
solution mais leurs concentrations respectives diffèrent, une solution
d d ca e c e d c e a a a ac de/ba e a ab e.

I e d b e de ca c e e H a de de a de He de son-
Hasselbach et de remarquer que le changement de couleur des indicateurs
effec e e a e de de de H :
pH = pKHIn ± 1

La zone de virage se produit donc dans un intervalle de deux unités de pH ce


empêche une mesure précise, il est de plus important de ne pas mettre trop
d d ca e c ca ce de e a c a ge e H de a .

Les courbes de titrage :

Le titrage est une technique de dosage utilisée afin de déterminer la


c ce a d ee ce c ee .
Lors du titrage, une solution de concentration connue est ajoutée graduellement
à une autre solution de concentration inconnue jusqu'à ce que la réaction
chimique entre les deux solutions soit complète.

Lorsque la réaction est complète, le titrage a atteint son point équivalent, à cet
instant les concentrations en acide et en base sont identiques et d ca e
coloré change de couleur, nous pouvons observer la variation du pH.

Ti age d n électrolyte fort par un électrolyte fort :

L d age d ac de f a e ba e f e, a ac e d e
complète, et le saut de pH est important. Le point équivalent se trouve au milieu
de ce saut et a une valeur de 7 car à cet instant
a ec e e de ea e e.
Da e ca d age d e ba e f e a
acide fort, la courbe est similaire mais démarre
d a de a e d H ( H ba e) f e
bas de a e, a c be e d c a e a
inversée.

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Ti age d n acide faible a ne ba e f e :

Un acide faible se dissocie naturellement en ses ions et réagit avec lui-même,


ce a c f e de a c e d age. A a a out de
e ba e, e ac de fa b e, a e e e d c ,d e e e H. Lors de
a g e f de a ba e f e, e H a g e e e ca ac de fa b e d c
agit comme une solution
a .L e aa a
moitié de la concentration de
base forte, on atteint le point
de demi-équivalence, où la
de ac de fa b e ag
avec la totalité de la base
f ee a e de
ac de faible fait office de
tampon ; a ce point, le pH est
égal au pKa car il se mesure à
a de de la formule appliquée aux solutions tampon. Ensuite, au point équivalent,
ac de fa b e ag a ec a ba e f e f e d ba e
ca e de a f ce de a ba e e
a plus de tampon en solution. le pH au
point équivalent est donc toujours
supérieur à 7. Au-delà du point
équivalent e H e f a e c
de base forte, et évolue de la même
fa e d age d ac de
fort par une base forte. La hauteur
du saut dépend néanmoins de la
f ce de ac de : ac de e
faible, plus le saut est faible.
I e a b e da g e e a ce de ce a de H a e
augmentation de la concentration initiale en acide car le pH du début sera plus
ba e e Ha d a e ce a g e e a.

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Ti age d ne base faible par un acide fort :

Les titrages d e ba e fa b e a ac de f de e ce d ac de
faible par une base forte : A a a de ac de f , a ba e fa b e e
a e e e d c e e e e e H e ba e. L de a
g e f d ac de f , e H e d e ac d .Q a d a e e de
demi équivalence, que la
concentration en acide est
égale à la moitié de la
concentration en base, on
assiste à un effet tampon
similaire au titrage précédent
ca e a a e de a
base faible partiellement
dissociée. Quand la
concentration en acide
continue à augmenter, on
a e a a de H e a e e d a e ce f e d
acide à cause de la force de ce dernier. Le pH au point équivalent lors du titrage
d e ba e fa b e a ac de f e da e ac de. E e, a -delà
d ae , e He f a ac de f .

Ti age d n acide l i e a ne ba e f e :

C d e age de ac de a aa e, ac de d e, par du NaOH.


La plupart des acides polyprotiques sont des acides faibles qui se dissocient
partiellement en leurs ions sans ajout de base.

A a e add ba e, a e ac de e, partiellement
dissociés en ses ions ; e H e d c ce de ac de. E e, e a

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d ac de, a c ed e e a e , de a e e e ca ac de
polyprotique partiellement dissociés agit comme un tampon. Au point équivalent,
un des protons se neutralise, le proton du CO2H est plus acide que celui du NH3+,
par sa valeur de Ka supérieure, il est donc neutralisé en premier. Cette
neutralisation de H2A+ par le NaOH le
transforme en HA, un ampholyte, il
peut donc soit réagir avec les OH- ou
les H3O+ de ea , ag a ec -
ee a ac de fa b e. La
valeur du Ka de a d ca de
ac de e e e Keau, on
considère donc que seule cette
réaction se produit. L ac de e
dissociant, on calcule le pH au point
ae a de de a f mule pour
les solutions tampon appliquée aux deux réactions :
pKa 1 + pKa 2
pH =
2

Ensuite, entre les deux points équivalents, on assiste une nouvelle fois à un effet
a , a de a ee c e e ba e e a e e
effe a .A ec d ae , a ee e a
complètement devient une base faible, au-delà de ce point, le pH est déterminé
par la base forte. Il aura fallu deux moles de base pour neutraliser une mole
d ac de d e.

Les acides polyprotiques sont souvent des acides aminés, et la valeur de pH au


premier point équivalent est appelée e ec e, da ce ca c e e
point ou la concentration en HA est maximale et les concentrations en H2A et A- +

sont minimales et égales. On parle alors de forme zwitterionique.

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Lors du titrage, on neutralise une solution de concentration c e a de
d e de ec . La e ed ea e e de d e e
la concentration de la solution inconnue mais cela dépend du nombre de proton H+
à neutraliser, pour un seul proton :
Cb . Vb = Ca . Va
pour deux protons :
Cb . Vb = 2 Ca . Va

Réactions acide-base et précipitation :

La solubilité de beaucoup de substances dépend du pH de la solution, il est


possible de jouer sur le pH pour précipiter certaines espèces peu solubles,
notamment les hydroxydes, qui ont un Kps faible.

Par exemple, pour la réaction :


Mg(OH)2 (s) ↔ Mg2+ + 2 OH-

La de OH- e e a ea g e a de H, d ace a b e
vers la gauche et diminuerait la solubilité de Mg(OH)2.
La de H+ que provoquerait une diminution de pH, augmenterait la solubilité.

E de d de , a b da e e contenant des anions basiques


est aussi influencée par le pH tel que : CN-, PO42-, S2-, F- qui sont des bases
c g e d ac de fa b e .
E e a c e, e H affec e a a b de e c e e de a
- - - - -
e a d ac de f c e C , Br , I , NO3 , ClO4 , qui sont des bases nulles
qui ne sont donc pas protonées par H3O+.

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Chimie : résumé du chapitre 9
Thermodynamique chimie :

Introduction à la notion d’enthalpie :

La thermodynamique est la science qui étudie et décrit les comportements de la


matière ou des systèmes en fonction des notions de températures, d’énergie et
d’entropie.

L’énergie thermique se mesure sous forme de température et est une force


d’énergie cinétique associée aux mouvements moléculaires.

L’énergie chimique quant à elle est une forme d’énergie potentielle contenue dans
les liaisons chimiques, cette énergie potentielle pouvant devenir de l’énergie
thermique ou toute autre forme.

La thermodynamique chimie consiste à mesurer les quantités d’énergie échangée


entre le système et l’environnement :

Nous allons utiliser la notion


d’univers, défini comme la comme du
système et de l’environnement.

Pour quantifier les variations d’énergie sous forme de chaleur transférée, nous
allons utiliser le terme de variation d’enthalpie ∆H.

Hréaction = Hproduits – Hréactifs

Ces valeurs dépendent de la solution, nous définissons alors l’état


thermodynamique standard : Pression de 1 atmosphère, température de 25°
Celsius et concentration molaire de valeur 1.

Dans ces conditions, on parle de variation d’enthalpie standard H0réction

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Pour mesurer ce ∆Hréaction nous utilisons un calorimètre, en effet, la variation
d’enthalpie est proportionnelle à la quantité de chaleur dégagée tel que :

Q = c . m . T = H

Où Q = quantité de chaleur transférée


∆T = Tfinale - Tinitiale
c = chaleur spécifique
m = masse

Variations d’enthalpie à partir de l’énergie de formation :

Nous pouvons aussi calculer la variation d’enthalpie en utilisant les variations


d’enthalpies de formations :
H0réaction = H 0f (produits) - H0f (réactifs)

La variation d’enthalpie d’une réaction chimique est donc calculée en soustrayant


la somme des chaleurs de formation de tous les réactifs à la somme des chaleurs
de formation de tous les produits.

Par définition, ∆H0f d’un élément vaut zéro car la variation d’enthalpie pour la
formation d’un élément à partir de lui-même vaut zéro.

Variation d’enthalpie à partir de l’énergie de liaison :

L’énergie de liaison est définie comme la variation d’enthalpie ∆H0 accompagnant


la formation d’une mole de lien covalents X-Y au départ d’atomes individuels X et
Y à l’état gazeux, dans ces conditions :

Et cette variation d’enthalpie est souvent de valeur négative car la formation


d’une liaison est un processus exothermique.

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La notion d’entropie :

Selon les premières observations, toute réaction dégageant de la chaleur était


spontané, or, on s’est aperçu que ce n’était pas toujours le cas. Il a donc fallu
introduire une nouvelle caractéristique : l’entropie S.

Nous pouvons donc dire que la réaction est spontanée car il y a une augmentation
dans le désordre moléculaire.
S = Sfinal - Sinitial

∆S > 0 si le désordre augmente


∆S < 0 si le désordre diminue

L’entropie est une mesure du désordre moléculaire, elle est donc associée à la
distribution des molécules mais aussi aux mouvements moléculaires, augmentant
dès lors suivant la température. Pour ces raisons, l’entropie d’un cristal
parfaitement ordonné à 0 K est égale à zéro.

L’entropie molaire standard :

L’entropie standard de réaction ∆S0 vaut :

S0 = S0produits – S0réactifs

Il y a donc deux facteurs qui influencent la spontanéité d’une réaction :

La réaction est favorisée si H diminue ∆H < 0


La réaction est favorisée si S augmente ∆S > 0

Inversement, si la variation d’enthalpie est positive ou si la variation d’entropie


est négative, cela tend vers une réaction non spontanée.

Pour cette raison, tout processus conduisant à l’accroissement de l’ordre du


système doit être exothermique pour être spontané de sorte qu’il y ait un
accroissement du désordre de l’environnement suite au transfert de chaleur à
l’extérieur du système.

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Il faut donc un accroissement du désordre de l’environnement supérieur à
l’accroissement de désordre du système pour qu’un processus soit spontané.

Si nous en revenons à notre notion d’univers :

Sunivers = Ssystème + Senvironnement > 0

Pour être spontanée, une réaction doit avoir une variation d’entropie de l’univers
positive car l’univers évolue en permanence spontanément vers un plus grand
désordre et ne peut échanger d’énergie avec l’extérieur.

Si ∆Sunivers > 0 : réaction spontanée


Si ∆Sunivers < 0 : réaction non spontanée
Si ∆Sunivers = 0 : réaction à l’équilibre.

Mais pour connaitre ce ∆Sunivers , nous devons connaitre le ∆Ssystème et le


∆Senvironnement , respectivement égal à :

∆Ssystème = ∆Sréaction

∆Senvironnement = - ∆Hsystème / Tenvironnement

La valeur d’entropie de l’environnement est proportionnelle à l’opposé de la notion


d’enthalpie : En effet, si l’enthalpie est négative, la réaction est exothermique, le
système fournit de la chaleur à l’environnement et donc, la valeur d’entropie de
l’environnement augmente. Il en va de même inversement.

La valeur d’entropie de l’environnement est aussi inversement proportionnelle à la


température : En effet, si l’environnement est à basse température, le désordre
sera faible et un ajout de température aura une influence significative sur le
désordre total ce qui augmentera de manière importante la valeur d’entropie de
l’environnement. Il en va de même inversement.

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Energie libre de Gibbs :

L’énergie libre de Gibbs est une nouvelle quantité thermodynamique s’intéressant


plus au système qu’a l’environnement :
𝐆𝐬𝐲𝐬𝐭è𝐦𝐞 = 𝐇𝐬𝐲𝐬𝐭è𝐦𝐞 − 𝐓 . 𝐒𝐬𝐲𝐬𝐭è𝐦𝐞

A température constante, la variation d’énergie libre de Gibbs (∆G) vaut :

∆𝐆𝐬𝐲𝐬𝐭è𝐦𝐞 = ∆𝐇𝐬𝐲𝐬𝐭è𝐦𝐞 − 𝐓 . ∆𝐒𝐬𝐲𝐬𝐭è𝐦𝐞

Ou

∆𝐆𝐬𝐲𝐬𝐭è𝐦𝐞 = −𝐓 . ∆𝐒𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬

∆Gsystème traduit la variation d’entropie de l’univers du point de vue du système à


pression et à température constante, l’entropie de l’univers ne peut
qu’augmenter ; ∆Gsystème et ∆Sunivers ont donc des signes opposés.

En termes de ∆Gsystème nous aurons donc :

o Si ∆Gsystème < 0 : la réaction est spontanée


o Si ∆Gsystème > 0 : la réaction est non-spontanée
o Si ∆Gsystème = 0 : la réaction est à l’équilibre.

On considère le processus comme :

exergonique si ∆G < 0
endergonique si ∆G > 0

Nous allons directement lier ce ∆G au ∆H et au ∆S, ce qui donnera :

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Variation d’énergie libre standard :

Il s’agit de la variation d’énergie libre lors d’une réaction où tous les composés
sont dans leurs états standards :
∆G° = ∆H° - T . ∆S°

Pour être spontanée, le ∆G° de la réaction doit être inférieur à zéro.

Valeur d’énergie libre et équilibre chimique :

∆G° donne les directions des réactions spontanées lorsque les réactifs et les
produits sont dans leurs états normaux. Cependant, en pratique on constate deux
problèmes :

1. La réaction se passe rarement dans des conditions d’état standard


2. Les pressions partielles et les concentrations des réactifs varient au
cours du temps.

Nous allons donc relier ∆G et ∆G° par le quotient réactionnel Q.

Pour rappel, dans une équation aA + bB cC + dD :


[𝐂 𝐜 [𝐃 𝐝
𝐐=
[𝐀 𝐚 [𝐁 𝐛
Donc,
∆G = ∆G° + RT lnQ

Si à l’équilibre, Q = K et ∆G = 0,
∆G° = - RT lnK

Nous pouvons donc établir une relation entre la constante d’équilibre et la valeur
d’énergie libre de Gibbs :

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Il est possible d’établir un graphique représentant la réaction sur base du signe
de et la grandeur de ∆G° :

Nous avons vu que : ∆G° = ∆H° - T ∆S° et que : ∆G° = - RT ln K

∆𝑺° ∆𝑯° 𝟏
𝐥𝐧 𝑲 = − (Équation de Van’t Hoff)
𝑹 𝑹 𝑻

Cette équation est une équation de droite,

Si la réaction est exothermique, ∆H < 0, la pente est positive


Si la réaction est endothermique, ∆H > 0, la pente est négative

∆𝐇°
Où − = 𝐩𝐞𝐧𝐭𝐞
𝐑

Il ne faut pas confondre ce graphique


avec le graphique d’Arrhenius vu en cours
où l’on portait ln k en fonction de 1/T et
dans lequel la pente était toujours négative.

Nous pouvons aussi écrire l’équation de Van’t Hoff sous la forme :

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𝑲𝟏 ∆𝑯° 𝟏 𝟏
𝐥𝐧 = − ( − )
𝑲𝟐 𝑹 𝑻𝟐 𝑻𝟏
Cette forme est utile si nous devons déterminer K2 à une température T2 en
connaissant K1 à T1, ou pour calculer ∆H° en connaissant deux valeurs de K à deux
valeurs de T différentes.

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Chimie : résumé du chapitre 10
R ac ion d o do-réduction :

Introduction :

Une réaction rédox est une réaction dans laquelle il se présente un transfert
d ec d ac f a ec a fa b e a ac ec e e ac f
a ec a f ea ac ec .

U e da e e e e e d ec , e d c , ga d ec .

Le b ed da e a cha ge e a ea a e ec ae
a f c e e , e b ed da d e, a e d c ,
si il augmente, une oxydation.

Ce b ed da e e de a ee che, e re ou pauvre en
ec . Da e ca de a e , e b ed da e ga
2+ + 2-
a cha ge de (Ca , Na , O ). Ma da e ca de a e , e
déterminé par toute une série de règles :

O a b ea a e a e a e b ed da ga
zéro.
La e de b e d da de chac de a e e da
une espèce doit être égale à la charge portée par ladite espèce.
Le b ed da de e a a ca c da de c e
toujours égal à +1.
Le f , e da de c ,a b ed da
égal à -1.
Le b ed da de a ca -terreux ainsi que le zinc et le cadmium,
inclus dans des composés, est toujours égal à +2.
Lh d g e, e da de composés, a généralement un nombre
d da ga +1 a f ag dh d e b ed da
est égal à -1
L g e, e da de c ,ag ae e b e
d da ga -2, a f ag de e de , b e
d da e ga -1.

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E ilib e ne ac ion d o do d c ion :

P d e e a g ba e d d d c , a lons la scinder en
deux demi équations :

o Une demi- a d c da
o Une demi-équation qui décrit la réduction

Exemple :
ClO - + Cr(OH)4- CrO42- + Cl-

1) Ecrire les demi réactions :


ClO - Cl
Cr(OH)4- CrO42-

2) Equilibrer les demi-réactions en commençant par les atomes de H et de O puis


équilibrer en rajoutant des O et des H avec H2O et H + en milieu acide ou H2O et
OH en milieu basique :

ClO - + 2H + Cl + H2O
-
Cr(OH)4 CrO42- + 4H +

3) Equilibrer les demi-réactions pour les charges en ajoutant des électrons et


multiplier chaque demi équation par un coefficient pour avoir une égalité dans le
b e d ec cha g :

ClO - + 2H + + 2e - Cl + H2O x3
- 2- + -
Cr(OH)4 CrO4 + 4H + 3e x2

4) Recombiner les demi-réactions, éliminer les doublons, vérifier les atomes et


les charges :

3ClO - + 6H + + 2Cr(OH)4- 3Cl - + 3H2O + 2CrO42- + 8H +

On Remarque donc que les atomes et les charges sont conserves dans chaque
demi-réaction.

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Applica ion de l o do d c ion :

L d d c e e da e ce e galvaniques, voltaïques, dans


laquelle une réaction spontanée génère un courant électrique mais aussi dans les
cellules électrolytiques dans laquelle un courant électrique produit une réaction
non spontanée.

Une réaction spontanée, si elle a lieu dans une cellule électrochimique, permet de
c e de e ge ec e, c e ce c e e e a e:

Le a e a c e e b e de cha ge e d c a
2-
réaction, en permettant le mouvement des anions SO4 de la cathode vers
a de e de ca Na+ da a e e a e de ca Z 2+
migrent
vers le pont salin.

De a e f e, a e c c e cec :

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Notion de force dans la pile :

La capacité de ces types de piles se mesure grâce à la force électromotrice qui


d e d d ec e e de a d ff e ce d e ge e e e, elle-même influencée
par la nature des électrodes, la concentration et la température.

La valeur de la force électromotrice est donc reliée à la réaction


d d d c e e a e de e e ec e de de de -
réactions mais nous devons définir un potentiel de référence :

« Le e e a da d de d c E de H+ à 25°C, à la pression de 1
atmosphère en concentration 1 M est exactement égal à zéro »

Par convention :
E0cell = E0cathode E0anode = E0+ - E0-

Exemple :

Si nous mesurons le potentiel pour la borne de zinc,


E 0cell = 0 E 0Zn2+/Zn = 0,76 V
Si nous mesurons le potentiel pour la borne de cuivre,
E 0cell = E 0Cu2+/Cu 0 = 0,34 V
Pour la pile de Daniell, Nous pouvons donc écrire,
E 0cell = E 0cathode E 0anode
E 0Cu2+/Cu E 0Zn2+/Zn
0,34 V (-0,76) = 1,10V

Plus les valeurs de demi-équations vont etre éloignées, plus la force


électromotrice sera grande.

Force des agents réducteurs et oxydants :

Plus la valeur du potentiel standard de réduction E° est élevée, plus facilement


se passe la réaction, Nous allons alors pouvoir établir un tableau semblable à
celui utilisé pour les réactions acide-base dans lequel la règle du gamma sera elle
aussi applicable et nous donnera les forces de réactions.

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U e ac a e e d ae e age da e e e
agent réducteur qui se trouve plus bas dans la liste.

Ma fa fa e a e , e b e a a h de de de -
équations, on multiplie par un certain coefficient ; ce coefficient multiplie les
entités réagissant pour équilibrer mais ne multiplie pas la valeur du potentiel
a da d de d c , e a e f c de a .

L a ion de Ne n :

Ne e e a relation entre les concentrations et la force


électromotrice ; il remarqua que la force électromotrice était indépendante de la
taille des électrodes et du volume de solution mais dépendant des concentrations
en réactifs, dans notre cas Cu2+ et Zn2+.

Si la concentration en Cu2+ augmente, la force électromotrice augmente


Si la concentration en Zn2+ augmente, la force électromotrice diminue

Cec e e a Le Cha e e :
Zn + Cu2+ Zn2+ + Cu

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Le a a ec ed e e a :
W = n F E
Où F = constante de Faraday
= b ed ec cha g

Le a a ec ee d c d ec e e d e da de nergie libérée tel que


W - Gd c:
Gréaction = -n F Eréaction

D c, e d e a a a ec e f e de e ged e ac ,
nous obtenons que :
R T
Eréaction = E°réaction ( ) ln Q
n F

Et dans les conditions générales, à 25°c en utilisant des logarithmes en base dix
plutôt que des népériens :
0,0592
Eréaction = E°réaction ( ) log Q
n

Où Q est une fonction des concentrations, par exemple, pour la réaction :

Zn + 2H + Zn 2+ + H2 Avec [H +] = 1 M, [Zn2+] = 0,001 M et PH2 = 0,1 atm

(0,001) . (0,1)
Q vaut alors :
(1,0)²

L ec ch ee d c d ec e e d e da e de a he d a e:

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Nous avons alors a e a e de ca c e ec a ed b e:

1. A partir des données de concentration :


[𝐂]𝐜 [𝐃]𝐝
𝐊=
[𝐀]𝐚 [𝐁]𝐛
2. A partir des données thermodynamiques :
∆𝑮°𝒓é𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 = −𝑹 𝑻 𝐥𝐧 𝑲
3. A partir des données électrochimiques :
𝑹𝑻
𝑬°𝒓é𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 = 𝐥𝐧 𝑲
𝒏𝑭

Evolution et influence du potentiel au cours de la réaction :

S c d e a e de Da e e e a e e f e ,
trouvons un E° positif ce qui nous indique une réaction spontanée. Initialement,
les concentrations en Cu2+ et en Zn2+ sont égales, donc Q = 1 et E = E°.

Zn + Cu2+ Zn2+ + Cu

Puis, au cours de la réaction, la concentration en Zn2+ augmente et celle en Cu2+


diminue, Q > 1 et la valeur du potentiel diminue. Plus on avance dans la réaction,
plus le potentiel diminue, et une fo aa e , b ee a e .

Si on démarre avec une concentration en Zn2+ inférieur à celle en Cu2+, le


e e de a ea g e e ae Qd e a. L e Q a d a K, a a
plus de différence de potentiel et ce dernier vaudra zéro.

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Mais en plus des concentrations, le pH a aussi une influence sur le potentiel
standard si les demi- ac c e a ac d d d c f
intervenir des ions H+ et OH-.

Le c e e e a e f e ce, a d agent complexant


influence la valeur du potentiel.

Autre types de piles :

Jusqu'à maintenant nous avions parlé de cellules électrolytiques, néanmoins il


existe aussi des piles de concentration.

En effet, la concentration influence la valeur du potentiel standard et la réaction


e df e b ee a e :

0,0592
Eréaction = E°réaction ( ) log Q
n

Ma e ea e e c b , f c e a e a e
réactifs est continu.

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Chimie : résumé du chapitre 11
Les composés organiques

Les liaisons chimiques :

Le nombre de liaisons que peut tablir un atome d pend du nombre d lectrons de


valence requis pour remplir sa couche de valence et donc atteindre l octet.

Les paires d lectrons libres quant elles ne sont pas impliqu es dans les liaisons
mais peuvent agir en tant que nucléophiles (en donnant leur électrons) ou en tant
qu lectrophiles (en recevant des lectrons).

On distingue deux liaisons, les liaisons , qui sont des liaisons qui se produisent
dans le plan de rencontre des orbitales et qui sont très solides ; et des liaisons
qui sont issues d une mise en commun d lectrons de deux nuages de charges.
Une liaison simple est une liaison alors qu une liaison double est une liaison et
une liaison .

Lorsque deux atomes forment une liaison entre eux, ils h brident leurs
orbitales afin de créer une nouvelle orbitales dans laquelle tous les électrons ont
le m me niveau d nergie ; ces orbitales hybrides peuvent survenir entre
n importe quels atomes. On distingue diff rentes orbitales h brides suivant les
recouvrements qui s produisent :

Formation de C2H6 suite à la fusion de deux CH4 qui comprend donc 4


orbitales sp3 :
Représentation des structures :

Les structures sont représentées selon différentes modèles, plus ou moins


détaillées :

Certaines structures permettent aussi de visualiser la mol cule dans l espace,


c est le cas des projections de Cram :

Certaines structures ne peuvent être représentées de manière définitive à cause


de leur instabilit , c est ce que l on appelle des formes de r sonances.
Ces formes n existent que quand l on poss de des liaisons et une paire libre qui
n est jamais fix e et qui se déplace sans cesse, ces conditions font que la
molécule portent une charge négative, qui exprime la paire libre excédentaire.
Les groupements fonctionnels :

Les groupements fonctionnels sont des groupes d atomes qui poss dent une
certaine réactivité. La réactivité des molécules organiques est donc directement
d pendante des groupements fonctionnels qu elle contient, et ce, peu importe sa
taille ou sa complexité. Ils se divisent en plusieurs catégories :

Les groupes fonctionnels avec des liaisons C C multiples :

Les groupes fonctionnels avec des C liés simplement avec des atomes
électronégatifs :

Les groupes fonctionnels avec des liaisons C=O doubles :


Les groupes alcanes :

Les alcanes sont la famille d h drocarbure la plus simple, composés uniquement


de C et de H de formule générale : CnH2n + 2 qui font d eux des h drocarbures
saturés ce qui les empêche de posséder une liaison double.

Plus leur chaîne hydrocarbonée est longue, plus les forces des liaisons
intermoléculaires sont importantes.

Les groupes alkyles :

Les groupes alkyles sont des chaînes de groupements hydrocarbonés, dont le nom
dérive directement de celui des alcanes, ils sont de formule générale : CnH2n +1

Leur nom peut aussi varier si l on ajoute un groupement fonctionnel :


Chimie : résumé du chapitre 12
Les différentes types de réactions organiques

Les types et mécanismes de réactions :

Il existe une infinité de réactions organiques mais ces réactions reposent toutes
sur des principes de base fondamentaux qui définissent 4 réactions :

1. Les r actions d addition, o l on fonctionnalise n compos :


A+B C

2. Les r actions d limination, o l on cr e n gro pe partant :


A B+C

3. Les r actions de s bstit tion, o l on modifie de gro pes :


AB + CD AC + BD

4. Les réactions de réarrangement, qui augmentent la stabilité :


A B

Ces réactions se produisent suite à deux mécanismes qui forment deux liaisons
covalentes différentes :

Les réactions radicalaires, qui ne seront pas détaillées ici et où un


électron est donné par chaque réactif.

Les réactions polaires, où les deux électrons sont donné par le même
réactif.

Les r actions polaires se prod isent lorsq e l on assiste ne acti it lectriq e


entre charges partielles positives et négatives dans des groupes fonctionnels.
Il ne faut pas oublier de prendre en compte que même les molécules globalement
neutres possèdent des charges partielles positives et négatives.

+
En chimie organique, le C sera to jo rs sa f lorsq il est li n atome de pl s
faible électronégativité, principalement des métaux.
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Plus cette charge partielle sur le C sera importante et plus il sera réactif ; un
carbone sera donc pl s r actif en milie acide car l acide a accentuer la charge
positive porter par le carbone :
Dans ce cas, l arri e d n H+ sur
lo g ne a faire en sorte q e cette
dernière essaye de retrouver sa charge
négative initiale en absorbant
les électrons du carbone ce qui va
augmenter sa déficience électronique.

Pour décrire les espèces impliquées dans les réactions polaire, on utilise les
termes de n cl ophile et d lectrophile.

Un nucléophile, Nu-, est une substance qui donne des électrons à une
substance pauvre en électrons, il est neutre ou chargé négativement.

Un électrophile, E+, est ne s bstance q i accepte les lectrons d ne


substance riche en électrons, il est neutre ou chargé positivement.

Les composés neutres sont donc à la fois électrophile et nucléophile. De plus, une
mol c le pe t tre n cl ophile par ses paires d lectrons libres, par e emple H2O
qui est capable de donner un H+.

Ce concept ressemble fort à la définition acide base de Lewis :

Tous les acides de Lewis sont électrophiles

Toutes les bases de Lewis sont nucléophiles

Un e emple de r action polaire est l addition d ea s r n alc ne en milie acide,


ce qui donne un alcool :

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Il s agit d ne r action d addition lectrophile s r la do ble liaison C =C .

Cette r action se d ro le r ellement en 4 tapes et n est possible q e grace la


catalyse par un acide qui permet de transformé H2O en H3O+ qui est un bien
meille r donne r d lectrons.

Etape 1 : les lectrons de la liaison entre les carbones attaq ent un H de H3O+,
cela forme une nouvelle liaison C-H en transforme H2O en H3O+ ce qui forme un
carbocation intermédiaire avec une orbitale p vacante.

Etape 2 : H2O tant n cl ophile, il donne ne paire d lectrons a carbone


positif, formation d ne liaison C-O ce qui crée une charge positive sur le produit
d addition

Etape 3 : H2O agit comme une base et arrache H+ d prod it d addition,


formation d n alcool et r g n ration de H3O+, le catalyseur.

Même pour les réactions organiques, les notions de constante d q ilibre, de


thermochimie et d enthalpie sont to jo rs alables.

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Chimie : résumé du chapitre 13
Alcènes et alcynes

Introduction :

Les alcènes sont des hydrocarbures contenant des liaisons C-C doubles qui leurs
confèrent une isométrie cis-trans. Ils sont très abondants dans la nature, sont
de formule CnH2n et possèdent des carbones hybridés sp2.

Les alcynes quant à eux sont des hydrocarbures qui contiennent des liaisons C-C
triples, ils sont très rare dans la nature, possèdent une formule CnH2n -2 et
possèdent des carbones hybridés sp.

Addition électrophile sur les alcènes :

No s a ons lors d chapitre pr c dent l addition lectrophile d ne mol c le


d ea en milie acide s r n alc ne.
Néanmoins, H2O n est pas la se le mol c le permettant ne addiction
électrophile sur un alcène, il est aussi possible d ajo ter d HBr, HCl et HI.

Lors de la r action d addition lectrophile, no s ne po ons sa oir s r q els


carbones de la do ble liaison l h drog ne et l atome l accompagnant se fi eront.

Lors de la réaction, on observe une réaction régiospécifique, c'est-à-dire q n


se l prod it d addition est obser . No s po ons le g n raliser gr ce la r gle
de Markovnikov :
« Lors de l addition de HX n alc ne, le H s attache a C li a ec le moins de
gro pes alk les et le X s attache a C li a ec le pl s de groupes alkyles ».

Ceci s e pliq e par le fait q e la r action n est pas directe : elle passe par
différentes intermédiaires et notamment un carbocation qui se forme lors de
l ajo t d H en attendant l ajo t d X.

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Un carbocation est un carbone qui ne forme que trois liaisons, il est donc hybridé
sp2 ce qui lui laisse une orbitale p vacante et qui lui fait adopter une forme plane.
Leur stabilisation varie avec leur substitution : plus il y a de liaisons carbone
hydrogène, moins il est stable.

L a gmentation de la stabilit des carbocations gr ce la s bstit tion pe t


s e pliq er par de ph nom nes :

L effet ind ctif, q i permet la stabilisation d ne charge, s e pliq e par la


plus grande polarisation des groupes alkyles plutôt que des hydrogènes ;
les électrons peuvent ainsi se déplacer plus facilement vers la charge
positive portée par le carbone et la stabiliser plus efficacement. Plus il y a
de mo ements d lectrons ers le carbone, meille r sera la stabilisation
de la charge.

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L h perconj gaison, q i s e pliq e par l interaction stabilisante entre
l orbitale p acante d carbocation et la
liaison entre le carbone et l h drog ne
du carbone voisin. Ceci crée un pseudo
recouvrement orbitalaire.

Mais, expérimentalement, on remarque que le produit form n est pas uniquement


celui attendu, il se forme le carbocation prévu par la règle de Markovnikov et un
a tre prod it. Ceci s e pliq e par n r arrangement d carbocation interm diaire
à cause de la charge positive qui se déplace dans ce dernier et qui, lors de la
réaction, forme des produits différents.

Mais le réarrangement ne se produit que lorsque le carbocation intermédiaire


n est pas tertiaire et lorsq e l on est en pr sence de H, q i pe ent migrer, o de
CH3, qui peuvent migrer eux a ssi si il n a pas d h drog nes. De pl s, le
r arrangement ne se prod it q entre carbones oisins.

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Halogénation des alcènes :

L halog nation des alc nes est n a tre e emple d addition lectrophile :

Lors de cette réaction, meme si le Cl2 n est pas polaris , le milie acide n est pas
indispensable comme lors de l addition lectrophile, ceci s e pliq e par le fait q e
q and l alc ne s approche de l halog ne,
il modifie le nuage électronique de ce
dernier et polarise la liaison ce qui fait
+
apparaitre ne charge qui permet
d tablir ne liaison.

Le m canisme diff re a ssi des alc nes par le fait q il n est pas n cessaire de
passer par un carbocation intermédiaire. En revanche, il existe tout de même un
interm diaire d pendant de l halog ne réagissant :

Il fut nécessaire de déterminer cet intermédiaire suite aux observations


expérimentales o l halog nation d n c cle alc niq e cr ait ne stéréochimie
anti, c'est-à-dire q e l atome de brome se formait de chaq e c t d c cle.
L e plication tient d fait q e l interm diaire tant triang laire, il est impossible
po r l a tre atome de brome de enir attaq er par le cot triang laire.

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La formation d’halohydrine :

La formation d haloh drine est n a tre e emple d addition lectrophile, il s agit


d ne r action d n alc ne a ec n dihalog ne en pr sence d ea . L haloh drine est
en réalité un alcool halogéné

La réaction se déroule en trois étapes :

Etape 1 : Les lectrons de la liaison entre les de carbones attaq ent, soit n
atome de brome, soit ne mol c le d ea , et forment n ion bromoni m
intermediaire, triangulaire.

Etape 2 : La mol c le d ea , n cl ophile, donne ne paire d lectrons q elle lie


avec le carbone pour former une liaison C O, en établissant trois liaisons elle se
dote d ne charge positi e.

Etape 3 : Les mol c les d ea non li es pr sentes en sol tion agissent comme ne
base et arrache un H+ de la mol c le d ea li e et charg e ce qui la transforme
en alcool et l i fait perdre sa charge partielle positi e. L alcool halog n est
formé.

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Chimie : résumé du chapitre 14
Les composés aromatiques

Nomenclature :

Les composés aromatiques sont des composés de types benzènes, si rien ne leur
est attach , on parle de ben ne, si il s agit d n CH2, on parle de benzyle, si il
s agit d n alcool, on parle de ph nol et si il s agit d n a tre gro pement, on parle
de phényle ; tous les benzènes possèdent une hybridation sp2.

Leur nomenclature est particulière :

Nomenclature des benzènes fonctionnalisés :

Nomenclature des benzènes mono-substitués :

Nomenclature des alkyl-benzènes :

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Nomenclature des benzènes di-substitués :

Dans le cas des di-s bstit s, on parle d ortho q and les de gro pes
réactionnels sont sur des carbones formant une double liaison, de meta si les
groupes réactionnels sont séparés par un carbone du cycle et de para si les deux
gro pes r actionnels sont de part et d a tre d c cle.

Nomenclature des benzènes tri-substitués, et plus :

Caractéristiques des cycles aromatiques :

Le ben ne est bien moins r actif q e les alc nes, il est constit d ne
alternance de liaison carbone-carbone simple et double mais possédant toutes la
meme longueur.

La molécule de benzène est plane, constituée de molécules faisant des angles de


120° entre elles et de carbone hybridés sp2 ce q i e pliq e l orbitale p non
h brid e q i permet de former ne liaison .

Ces 6 orbitales p sont équivalentes, il est impossible de localier les doubles


liaisons ca se des 6 lectrons q i sont sans cesse d localisés, ceci permet à
toutes les orbitales p de se recouvrir un peu avec les orbitales p de ses deux
atomes voisins.

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Ce sont ces caractéristiques qui déterminent un composé aromatique. Pour
déterminer si un cycle possédant une alternation de liaisons simples et doubles
est aromatique, on a posé la règle de Huckel :

« Pour être caractérisé en tant que cycle aromatique, le cycle doit avoir 4n +2
lectrons , où n représente le nombre de cycles ».

Néanmoins, cette formule ne fonctionne que pour les cycles relativement petits
et il est important, lorsq on l appliq e, de ne tenir compte q e des paires libres
qui sont dans le plan.

Grace cette r gle, d a tres atomes q e des carbone o des h drog nes pe ent
participer au cycle, pour autant que leur présence ne déroge pas à la règle de
Huckel. c est ce q e l on appelle des hétérocycles.

Il est aussi possible de former des composés aromatiques polycyclique :

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Réaction de substitution électrophile :

Les cycles aromatiques et leurs dérivés sont bien moins réactifs que les alcènes.

Il est aussi impossible de pratiquer une addition électrophile sur un composé


aromatique car cela ferait perdre la délocalisation qui le caractérise. En
revanche, il est possible de pratiquer une substitution électrophile car cette
dernière est compatible avec les électrons délocalisés.

L halog na ion :

L halog nation consiste en l ajo t de Cl2, de Br2 ou de I2 en pr sence d n


catalyseur, souvent à base de fer ou de cuivre.

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La nitration :

La nitration consiste en l ajo t d acide nitriq e en pr sence d acide s lf riq e.

La sulfonation :

La s lfonation consiste en l ajo t de trio de de so ffre en pr sence d acide


sulfurique.

L h dro la ion :

L h dro lation consiste l tilisation de l o g ne en pr sence d n catal se r


pour donner un composé aromatique de type phénol.

L alk la ion :

L alk lation consiste l ajo t d n gro pement alk le (chaîne hydrocarbonée


composée de liaisons simples) sous forme de chlorure d alk le en pr sence d n
catalyseur FeCl3 ou AlCl3.

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Cette s bstit tion lectrophile d n alk le s appelle la r action de Friedel-Crafts.
Lors de cette réaction, un réarrangement carbocationique est possible.

Réaction de substitution électrophile sur un benzène substitué :

Lors de la substitution sur un benzène non substitué, un seul produit est


possible. Mais dans le cas d n ben ne s bstit , pl sie rs prod its sont
possibles.

Un substituant produit deux effets au cycle :

o Il influence la réactivité via un effet activant ou désactivant

o Il infl ence l orientation de la r action en ortho, para o m ta, car le


substituant déjà présent va déterminer la position du second substituant
qui viendra se fixer.

L effe ac i an o d sac i an :

Les gro pes acti ant sont des gro pes donne rs d lectrons a c cle, ceci a
permettre la stabilisation du carbocation intermédiaire.

Les groupes désactivant sont des groupes qui retirent des électrons au cycle,
souvent des halogènes ou des acyles, ces derniers vont déstabiliser le
carbocation intermédiaire.

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Il est possible de pro oq er l acti ation o la d sacti ation par diff rents
phénomènes :

L effet ind ctif, ca s par la diff rence d lectron gati it entre le c cle
+
et le substituant, dans le cas o le gro pement li est , il est activant et
dans le cas contraire, il est désactivant :

La résonance, provoquée par le recouvrement entre une orbitale p du cycle


et les orbitales du substituant :

On considère que la contribution de la résonance surpasse la contribution de


l effet ind ctif sa f dans le cas des halog nes car le reco rement des orbitales
p n est pas s ffisant.

Exemple :

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Orientation de la réaction de substitution électrophile :

Plus il y a de formes de résonance, plus le carbocation est stable.

To t s bstit ant q i poss de ne paire d lectrons libres s r l atome li a c cle


aromatiq e permet l obtention d ne forme de r sonance s ppl mentaire d
carbocation form lors d ne s bstit tion lectrophile en ortho o en para.

La forme la plus stable est la forme dans laquelle la charge positive se retrouve
s r le gro pement amenant ne paire d lectrons libres. La moins stable q ant
elle est celle ou la charge positive se retrouve sur un carbone du cycle ou sur le
carbone liant le substituant.
Dans une substitution électrophile de forme méta, il n a pas de forme de
r sonance s ppl mentaire car la charge positi e n apparait pas s r le carbone d
cycle lié au substituant.

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Il faut aussi savoir que tout substituant qui possède une charge positive partielle
s r l atome li a c cle aromatiq e a gmente la barri re d nergie d acti ation
po r atteindre l interm diaire carbocationiq e prod it dans le cas d ne
substitution électrophile en ortho ou en para.

Si la substitution électrophile se fait en méta, on évite la situation où deux


charges positives sont sur des atomes voisins.

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Chimie : résumé du chapitre 15
L’isomérie

Introduction :

Les isomères sont des molécules qui ont les mêmes formules mais qui sont de
c e diff e e , di i g e diff e e di e :

Les isomères constitutionnels, qui sont des molécules qui ont le même
b ee e da e ai i diff e da a fa d e a e
sont connectés

Les stéréoisomères, qui sont des molécules qui ont le même nombre et
e da ee i c ec a e e e ce de iai
mais qui ont des structures tridimensionnelles différentes.

Les isomères constitutionnels :

Comme dit précédemment, les isomères constitutionnels diffèrent par la


connexion des atomes qui les composent, ces différences de connexions
influencent de nombreux paramètres comme la température de fusion et
d b i i .

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Les isomères constitutionnels peuvent aussi différer par les groupes
fonctionnels qui leur sont attribués :

Ou par la localisation de ces groupes fonctionnels :

Les stéréoisomères des alcanes :

Le a ca e a i e e c i de iai i e ,i de
symétrie cylindrique et la rotation autour de cette liaison se produit librement.

Ces rotations de la molécule font que sa géométrie change constamment et


e e b e a i de différentes conformations.
Certains conformations sont plus stables les unes que les autres et sont
a e a e e i e ba i ed e gie.

Elles peuvent être représentées par les projections de Newman :

Les traits gras représentant les liaison che e e ce c e a e de ca b e


le plus éloigné.

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Il peut donc exister différentes conformations, certaines plus stables que
da e, ce ic e e a a i da e ba i ed e gie.

On remarque que la conformation la plus stable, la plus basse en énergie, est la


forme décalée, dans laquelle les liaisons C-H sont le plus loin possible les unes
des autres.
A i e e, a c f a i a i ab e, a ha e e e gie, e af e
éclipsée, dans laquelle les liaisons C-H sont les plus proches les unes des autres.

Si a diff e ce e e gie e de 12kJ a c e, ce a e i e a e fai


e ag e i e a ai e d a e de ca b e a 4kJ.
Da e ca de c e d a ca e da de g b i a , a gêne
i ee i a e, a a e e g i e e d ce ea i.

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Dans le cas de molécules comme le butane, qui possèdent plusieurs « gros »
b i a , e c f a i i e e e g a hi ed e gie
différent :

En règle générale, nous pouvons donc déduire que :

« La conformation la plus favorable pour les alcanes est celle dans laquelle les
liaisons carbone-carbone sont décalées, avec les gros substituants en anti »

Les stéréoisomères des alcènes :

Les alcènes sont des composés contenant une ou plusieurs liaisons doubles.
U e iai d bee e iai e e iai ce ii i e de ca b e
hybridés sp².

A e a iai i e de a ca e e e e a i ib e, a iai e
a iai de a c e e che e a i ( a g a da d e gie).

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Ce e a i e ch e e a ca e de i ie ci -trans, ce qui crée deux
molécules structurellement différentes.

On parle de cis quand les deux substituants sont du même côté de la double
iai e de a a di de a e da e.

Mai , ce e e ca e e a ab e e e a e b i a .
L e a de b i a , i faut utiliser différentes règles pour
d e i e e e b i a i i ai e , c e ce e a e e a
nomenclature Z-E.

Si la molécule est Z, les deux substituants prioritaires sont du même coté de la


double liaison ; en revanche, si la molécule est E, les deux substituants
prioritaires sont sur des côtés opposés de la double liaison.

Pour déterminer la priorité des substituants, on applique les règles de Cahn-


Ingold-Prelog :

1. Comparer les nombres atomiques des premiers atomes des substituants de


chacun des carbones séparément. Plus le nombre atomique est élevé, plus
le composant est prioritaire.

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2. Si la première règle ne suffit pas, il faut considérer les deuxièmes puis les
troisièmes etc. atomes des constituants (il ne faut surtout pas faire la
e de b e d da i ).

3. Les atomes liés par des liaisons multiples équivalent au même nombre
da e i e e i .

Enantiomérie et chilarité :

Les énantiomères sont des stéréoisomères qui ne sont pas identiques à leur
image dans un miroir, ils ne sont donc pas superposables dans un miroir. Pour
empêcher la possibilité de cette
superposition, la molécule
énantiomère doit forcément être
de formule CHXYZ.
Les molécules de formule CH2XY
et CH3X sont parfaitement
superposables car les
groupements H sont
interchangeables.

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Lorsque le carbone tétraedrique est porteur de 4 groupes différents, il est un
énantiomère, di e i e i e a de a de ie. On parle
a de chi a i e a e e a e de carbone lié aux 4 groupes différents le
ce e chi a e e e aide d astérisque.

Ce plan de symétrie peut être ac i e ,i e e di i e de


a e e de ce i e ee ie a ie. E e a che, a ence de 4
substituants différents est primordiale pour définir un
ca b e chi a , ce e ca ac i i ei i e h b ida i
d ca b ee absence de double liaison.

Les composés chiraux possèdent une activité optique particulière : ils font
tourner le a de a i a i de a i ed a ge .

Pour rappel, la lumière est une onde électromagnétique qui oscille dans des plans
perpendiculaires à la direction de propagation. Si un faisceau de lumière est
passé dans un polariseur, un seul plan de propaga i de de e ec i : la
lumière est dite plan polarisée.

Ce e i e a a i e e e effe d c chi a :

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Les composés chiraux qui font tourner le plan de polarisation de la lumière vers
la droite sont dit dextrogyres (+).
Les composés chiraux qui font tourner le plan de polarisation de la lumière vers
la gauche sont dit lévogyres (-).

Si c e a ge ac i e, c'e -à-dire constitué en quantité égale, de


composés chiraux dextrogyres et lévogyres, b e e a c
changement quant au plan de polarisation de la lumière.

La g e f d e dd c e d b e de c e i e e
actives rencontrées par le faisceau de lumière polarisée. Dans des conditions
standards, on définit le pouvoir rotatoire spécifique :
α
[α]D =
l . c
O = a i b e e (e deg )
l = longueur du trajet lumineux (en décimètres)
c = concentration (en grammes par millilitres)

N a i ,i e a a i ed i i e de fai cea de i e a i e
d e i e ac fig a i d ca b ea i ee d c i a i ee
lévogyre ou dextrogyre. On a donc crée un procédé de nomenclature basé sur les
trois règles de Cahan-Ingold-Prelog.

1. Classer les 4 substituants du centre chiral en fonction du nombre


atomique, le groupement avec le nombre atomique le plus élevé est classé
en premier.
2. Si e i i e a ab ie a ec a g e 1, c a e les nombres
atomiques des secondes atomes et ainsi de suite.
3. Les liaisons multiples sont considérées comme un nombre équivalent de
liaison simple.

On place ensuite mentalement un observateur devant la molécule avec le


substituant de plus basse priorité, le numéro 4, rentrant dans le plan.
On relie ensuite mentalement les 3 autres substituants entre eux en allant de la
plus haute vers la plus basse priorité.
Si e da e e de aig i e d e e, e c e di R.
Si on tourne dans le sens i e e de aig i e d e e, e c e di S.

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Un outil encore plus pratique pour assigner R et S sur les carbones chiraux
sp³est la projection de Fisher, dans laquelle un atome de carbone tétraédrique
est représenté par une projection en deux lignes croisées.

Il est primordial de placer la molécule avec les « bras tendus » c'est-à-dire les
iai i e d a de a e da e de a e ce a f de iai
dans la page, car sinon la projection de Fisher ne sera pas correcte.

Une fois la croix de Fisher formée, pour déterminer si la molécule est R ou S,


utilise un combiné de différentes règles : Premièrement, on assigne les priorités
aux quatre substituants, ensuite, on place le groupe de priorité la plus faible au
sommet de la représentation suivant les règles de Fisher :

La projection de Fisher peut être tournée de 180° sur la page sans


changer la configuration de la molécule.

Deux permutations ne changent pas la configuration.

On détermine ensuite la direction de rotation selon les priorités : i on tourne


da e e de aig i e d e e, e c e di R. Si e da e
e i e e de aig i e d e e, e c e di S.

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E e a che, a e a i R e S de c chi a e e e chimique et
i e i e a de ie a ec e c de g ee g e, id e de
d e i ic e e h i e.

De plus, la configuration R et S caractérise un atome asymétrique donné, i


existe plusieurs atomes asymétriques dans une molécule, il faut préciser la
c fig a i de chac de .

Diastéréoisomères et chiralité :

Les molécules à 1 centre stéréogénique, c'est-à-dire les molécules qui possèdent


un centre chiral, donnent lieu à deux stéréoisomères.

Mais dans le cas de c e d ce e chi a , i e ce ai e de e


n
une règle : « n centres chiraux donnent 2 stéréoisomères ».

Pour rappel, les stéréoisomères sont des molécules qui ont le même nombre et
e da e e qui sont connectés par les mêmes séquences de liaisons mais qui
ont des structures tridimensionnelles différentes.

Les diastéréoisomères quant à eux sont des stéréoisomères qui ne sont pas
i age de a e da i i ,i de c fig a i s opposées à
ce ai ce e chi a e ide i e da e . E ce a e e a i e
ont des configurations opposées à tous les centres chiraux.

Par exemple :

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Une même molécule possède donc des diastéréoisomères et des énantiomères :

Les composés méso :

Les composés méso sont des composés de type énantiomères, possédant donc un
plan de symétrie, mais comportant deux centres chiraux de configuration
ae e ec e RS SR i e f diff e e i
applique une rotation de 180°, du RS donne du SR et inversement.

Les méso sont dont des composés achiraux.

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Résumé d’isomérie :

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Chimie : résumé du chapitre 16
Les halogénoalcanes :

Introduction :

Le a a ca e de d a ,c d d ee
d a e ca b e.

Ces dérivés halogénés, même si ils sont rarement présents dans les processus
biochimiques, subissent des réactions de substitution nucléophiles et
d a de ac a e e e e .O e e a
donc de modèle. Les dérivés halogénés seront symbolisés par la lettre X.

Pour préparer ces dérivés halogénés, il faut pratiquer une addition électrophile
de HX ou de X2 sur les alcènes ou une addition de HX sur les alcools qui seront
plus ou moins réactif selon leur substitution.

I e a b e de e de a a e , d e
réaction entre un dérivé halogéné et du magnésium. Ces organomagnésiens sont
+
c d a e de ca b e ce qui fait de lui une base très forte capable
de réagir avec un acide faible comme H2O. La e ce d e
milieu aqueux est donc indispensable au
bon déroulement de la réaction pour
e a ac d d d c e e
a a e e ea .
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Les réactions de substitution nucléophile (SN) :

Il a de a b d c e a a e:

Il existe deux types de substitution :

S b c ed d e1
S b c ed d e2

S b i i c hi e d d e 2 :

La réaction de substitution nucléophile d d e2e e ac c e de


c ed d e 2. La c ce a de de ac d e e a e e de
réaction.

La vitesse de disparition des réactifs vaut donc : k . [RX] . [OH-]

La réaction de produit en une seule étape, elle ne crée donc pas


d e da e .
La réaction est bimoléculaire, les 2 molécules prennent part en même
e da a ed e a e de e e.

La réaction de passe comme suit :

1. Le Nu-, dans ce cas-ci OH- e e a e d ec b e


attaquer le ca b e a e 180 d e a a .
Cec e a de a da e e a a a e ed e
liaison C-OH e e a e ed e a C-X.
2. Lorsque la liaison C-OH est complètement formée et que le X- quitte la
m c e a ec a a e d ec de a a C-X de départ, la
stéréochimie est complètement inversée, le S devient R ou le R devient S.

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On remarque que la configuration géométrique « parapluie e e
lors des réactions SN2 alors que la configuration R ou S peut rester identique.

Ce ac de b c ed d e2 e c e a
différentes paramètres :

Le e e : Plus le RX sera encombré, plus il sera difficile au Nu- de


a c e e da a a de la liaison Nu-C difficile. Plus le
carbone sera substitué, plus la réaction sera donc difficile. De plus, si une
double liaison ou un cycle est présent, la réaction sera presque impossible
ca e c b e e e e e.

La nucléophilicité : La nucléophilicité est la possession de paires libres et


est donc directement liée à la basicité, les bases fortes sont de meilleurs
c e e ce de de ba e qui ne sont pas nucléophiles et qui
sont le tBuOK : e b d de de assium et le LDA : diisopropyl
da d e de . Cette non- c c e e par leur
e c b e e e e c ed ab de a d e .

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Le groupe partant : Le groupe partant est toujours chargé négativement, il
e a da a e e l stabilise bien la charge, c'est-à-d e e a
peu réactionnel, une base faible est donc préférable.

Le solvant : Les solvants protiques (ca ab e d ab de a


-
hydrogènes) stabilisent la charge du Nu et réduisent
donc la vitesse de réac . De , a de
solvants polaires aprotiques est préférable pour les
réactions de SN2 ca a c e e d ca ab e de
donner des protons ce qui nuirait à la base forte.

Si ces 4 conditions sont respectées, nous pouvons dire a d e


b c ed d e 2.

La b i i c hi e d d e 1 (SN 1) :

Selon le modèle des substitutions nucléophiles d d e 2, e d a


tertiaires ne devraient jamais réagir, or on observe que des dérivés halogénés
tertiaires réagissent parfois 106 fois plus vite que les moins encombrés.
Il a donc fallu poser un second modèle : a b c ed d e 1.

Ce e b c ed d e1e e ac c e de c e
d d e 1. Se e a c ce a e RX e e , a e e e a e
-
fonction du Nu

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La constante de vitesse pour cette réaction vaut donc : k . [RX]

La réaction se produit en deux étapes, avec un intermédiaire, dont une


étape est limitante de vitesse
La réaction est unimoléculaire, les deux molécules prennent part à deux
étapes différentes.

Lors de cette réaction, RX prend part à la réaction limitante de vitesse et


Nu- prend part à la réaction rapide.

La réaction se déroule comme suit :

1. Dissociation spontanée du RX dans une réaction lente et limitante de


vitesse, ce qui forme un carbocation intermédiaire sp².
2. Le ca b ca e da e a a ec ea (N -) dans une réaction
rapide ce qui forme un alcool protoné.
3. Pe e d e a de a c .

O e a e e e c b e e a e e, ed a d e
partant est spontané et plus le carbocation est stable.
Pour augmenter encore la stabilisation du carbocation, un solvant polaire est
recommandé car les charges partielles des molécules du solvant pourront via des
interactions intermoléculaires stabiliser le carbocation.

De , e ac de b c e d d e1 d e e
+
acidification du milieu à cause du H3O relâché.

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A e d e b c ed d e2 e d a e e e
étape qui créait une inversion de la configuration, lors de la substitution
c ed d e1 e d e de a e , a a e d ca b ca e
bea be d c e de autre, ce qui forme un mélange racémique
d a e .

Néanmoins, cette réaction de racémisation lors de la substitution nucléophile


d d e1 e e e d e e e ca b ee c a, a
ni à une forme R, ni à une forme S.

Ce b c e d d e1 e c e a d e
paramètres :

Le e e : la réaction SN1 est favorisée par la stabilisation du


carbocation intermédiaire, le plus encombré est donc le plus réactif.

-
La nucléophilicité : La c c a a de e ca eN e e
a da a ed e a e de e e.

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Le groupe partant : e e e e e e e b
c ed d e 2, e a da a e e ab e b en la charge,
c'est-à-d e e a e ac e, e ba e a b e e d c ab e

Le solvant : d e b c ed d e 2, e e d a
-
était la stabilisation du Nu . Dans ce cas, on regarde
e e d a a abilisation du carbocation
intermédiaire. Pour les substitution nucléophile
d d e 1, a c d a e a e
e de b c ed d e 2. E
revanche le solvant doit etre polaire.

En résumé :

Les réactions d i i a i (E) :

-
L d e b c e, e N réagissait sur le carbone lié à
a e, e ca b e e a e a a d c e b de X :

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-
A e d e ac d a , eN réagit sur le carbone voisin du
ca b e a e, e ca b e e e e a e a ed c e
a d HX :

Ce ac d a c e e e e b c e
car elles posent le problème de la régiochimie : de a ac d a ,
plusieurs produits peuvent être formés.

Il est nécessaire de poser une règle qui prédira le produit majoritairement


formé e ce, e e ac d a .

I a de a e de Za e :

«L de a de HX d d a , ac e e b e

formé préférentiellement »

Mais, tout comme pour les réactions de substitution nucléophile, on distingue


de e de ac d a :

Le ac d a d d e 2 : les concentrations des deux


réactifs interviennent, les liaisons C-H et C-X se brisent en même temps,
c d a ac e a a e a e d a e. La ac e a
donc en une seule étape.
Le ac d a d d e1: e ac ce a d ac
intervient, les liaisons C-X se brisent en première pour former un
carbocation intermédiaire a e e e d a e ba e
e ac e. La ac e a d c e de a e .

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Les réac i d i i a i d d e 2 :

La ac d a d d e2 e ec ed d e2; a d
d e ac b c a e, a c ce a de de ac e e
et la réaction se produit en une seule étape. Cette réacti d a d d e
1 ne se produit que lorsque le dérivé halogéné est traité par une base forte.

La constante de vitesse vaut donc : k . [RX] . [Base]

La réaction se déroule comme suit :

1. La Base (B) attaque un H voisin et commencer à enlever d ee


e e e ad be a C=C e ee e a e e a
2. Un alcène neutre est produit lorsque la liaison C-H est complètement
b ee e a ee a a ec a a e d ec de a a
carbone halogène.

Au cours de la réaction, les carbones sp³ deviennent sp² avec une orbitale p non
hybridée suite à la création de la double liaison.

Ce e ac d a d d e2e a a e, c'e -à-dire que les 4


atomes impliqués dans la réaction, soit 1H, 2C et 1X, se trouvent dans le même
plan et ce afin de permettre avec facilité que les orbitales hybrides sp³ des C-H
et des C-X qui redeviennent des orbitales atomiques p puissent se recouvrir pour
e e a .

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La molécule adopte donc une géométrie périplanaire anti : périplanaire afin de
permettre le recouvrement des orbitales p et anti car les réactions doivent se
passe e e e de de c , eHe d c d X.

La conséquence de cette géométrie périplanaire anti est la fo a d e


e da c e (E Z).

R ac i d i i a i d d e 1 :

Le ac d a d d e1 a ac d a d d e2
ce e e b c e d d e1 ae a b s
c e d ordre 2.

I a d c, de a e à a e, d e ac c a e, da
a e e ac ce a d e ac e e e e d e de
étapes.

La constante de vitesse vaut donc : k . [RX]

La réaction se déroule comme suit :

1. D ca a ed d a e a e d e ac
lente et limitante de vitesse, ce qui aboutit à la formation d ca b ca
intermédiaire.

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2. Pe e de d e d e ac a de, a a e d ec
de la liaison C-H ea a a de a d be a C=C.

Le ac d a d d e1 e a ec e, les deux
alcènes possibles peuvent être formés, en revanche la règle de Zaitsev
applique.

Il existe cependant une e a e e e ac d a d d e1e


les substitutions nucléophiles d d e 1 : elles forment toutes deux un
ca b ca e d a e, e , e d e e e e d
halogéné encombré est traité par un Nu basique dans un solvant protique.

On assiste dès lors à une compétition entre les substitutions nucléophiles


d d e1e e a d d e 1 ca e e e a e e a a e.

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Chimie : résumé du chapitre 17
Alcools, éthers et amines :

Introduction :

Le alc l e le he le i ale ga i e de l ea :

Pour former un alcool, on remplace un hydrogène par un groupe alkyle,


lh d g e e a l i e me a de former des liaisons hydrogènes ce
ie li e e em a e d b lli i e c e ela i eme ha e.

Pour former un éther, on remplace les deux hydrogènes par des groupes
alk le , e l ab e ce d h d g e le liai h d g e im ible ,
ce qui e li e la ba e em a e d b lli i .

On distingue différents alcools :

Les alcools, caractérisés par un OH lié à un carbone sp³


Les énols, caractérisés par un OH lié à un carbone sp²
Les phénols, caractérisés par un OH lié à un noyau aromatique

Les deux alcools les plus représentés sont le méthanol, de formule CH3OH,
c e de l acide ac i e, l a i a e ha eme i e ; et
l ha l, de f m le CH3CH2OH, qui nécessite une haute fermentation, une
purification par distillation et qui est peu toxique. Quant aux phénols, ils sont
surtout présent dans les organismes vivants et font partie des désinfectants.

Les éthers, eux, sont bien moins présents dans les organismes vivants, ils servent
principalement en anesthésie, en parfumerie et en tant que solvant. Leur
caractéristique principale étant cet oxygène lié à deux groupes alkyles.

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Q a a ami e , elle i e de d i ga i e de l amm ia ee
sont présentes chez les plantes et les animaux, particulièrement pour constituer
les acides nucléiques et les protéines. Leur caractéristique principale étant leur
ba ici e le cl hilici ca e a la ai e d lec lib e la e.

La nomenclature :

Les alcools :

On distingue les alcools primaires, secondaires et tertiaires, suivant le nombre


de radical qui est lié au carbone portant la fonction alcool.

P le mme , ili e le m me ce e le alca e l e ce i


el d i ci e l em laceme de la f c i alcool :

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Les éthers :

Les éthers ne possèdent pas de niveaux hiérarchiques suivant la substitution


comme les alcools, et ils se nomment tout aussi facilement que les alcanes à
l e ce i e le ffi e he d i e aj la fi .

Les amines :

De la m me fa e le alc l , di i g e i e d ami e :
primaire, secondaire et tertaire, dont le type ne dépend que du nombre de
radical présent, la tertiaire possédant trois groupements R.

Le mi a i effec e e reprenant le principe des alcanes mais en


précisant en préfixe le nombre de groupements amine et leur position si ils
agissent en tant que g e f c i el . E e a che, i l a me d a e agi
comme atome central, on nommera la molécule en précisant les différents
préfixes et en rajoutant « amine » à la fin.

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Les propriétés des alcools :

Da le m l c le d alc l, l a me d g ee h b id , ce e
caractéristique crée des angles de 109° avec ses différents substituants.
De plus, la présence d h d g e e me l abli eme de liai
h d g e i e m l c lai e e d c, e em a e d b lli i ela i eme
le e, c mme l ea .

Le alc l a i emblable l ea da le i acide ba e : ils


agissent en tant am h l e :

L il agi e e a e ba e faible, il bi e e a i
e ible a le acide f f me l i i m

L il agi e e a acide faible, il bi e e di cia i


partielle en solution a e e f me l i alk de.

Il fa a i e d ee c m e l acidi l im a e de h l ca e a
e meille e abili a i de l a i h de (la base formée) par résonance.

La cha ge ga i e de l a i h de se retrouve en position ortho et para.


De plus, les phénols substitués par des groupes électroattracteurs sont plus
acide car ces groupes permettent une meilleure stabilisation de la charge.

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La basicité des amines :

Les amines sont basiques et nucléophiles à cause de la paire libre présente sur
la e.

En revanche, les amides, c'est-à-di e le ami e d la e a em lac a liai


avec CH3 par une double liaison avec un carbone portant dorénavant le
groupement CH3 et un oxygène, sont non basiques ; ca l a me d a e e e
cha ge i i ee e d c d e d lec .

Les amines biologiques, à pH optimal soit 7.3, sont sous la forme zwitterionique,
ce H e d c le i i lec i e e la mme de cha ge a l ami e
vaut zero.

Formation des alcools :

Réaction avec un réactif de Grignard :

Le alc l e e ef m de diff e e fa , l aj d ea alc e


en est une mais il est aussi possible de provoquer une réaction entre un réactif
de Grignard (organomagnésien) sur une double liaison C=O.

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Le R- étant un carbanion, hautement nucléophile, il vient se lier spontanément au
carbone.
La réaction se déroule comme suit :

1. L acide de Le i MgX+ f me c m le e a ec l g e ba i e, e da
le carbone plus électrophile
2. addition nucléophile du groupe alkyle R- sur le carbone, ce qui repousse les
lec de la d ble liai l g ee e me la f ma i d
intermédiaire tétraédrique
3. H d l ee d c i de l alc l e e.

Suivant le réactif utilisé, formaldéhyde, aldéhyde ou cétone, nous allons obtenir


des produits différents, soit un alcool primaire, secondaire ou tertiaire.

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Réduction des groupes carbonylés :

Il est aussi possible de former des alcools en réduisant un groupe carbonyle lors
d e addi i lec hile e aj a i H e a e de LiAlH4 ou
de NaBH4.

Tout comme lors des réactions avec un réactif de Grignard, le produit formé va
dépendre du réactif de départ : un aldéhyde formera un alcool primaire, une
cétone un alcool secondaire.

Le mécanisme de cette réaction se déroule simplement : l i h d g e ie e


+
fi e le ca b e ca e de a cha ge a ielle , ceci fait remonter une
-
ai e d lec e la d ble liai l g e ce i le e d , le milieu
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acide riche en H3O+ ie e i ed e i h d g e l g e afi de le
abili e e d e le e a cha ge a ielle ga i e.

Réactivité des alcools :

Les alcools peuvent réagir de deux façons :

Rupture de la liaison O-H, elle se produit en milieu basique. Le pKa du


couple ROH/RO- a l m i le Ka de l ea , e e d c
am h l e. A c ac d e ba e l f e, la liai e m .

A cause de l acce ibili d , les alcools primaires sont plus acides


que les secondaires eux-mêmes plus acides que les tertiaires, car une base
ayant un proton facilement accessible le cèdera plus rapidement et
deviendra donc plus vite un acide.

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Rupture de la liaison C-O, elle e d i e milie acide, l e l alc l
rencontre un hydrogène, ce qui le sépare de son radical et produit un
ca b ca i e de l ea .

La réactivité lors de cette réaction dépend principalement de la stabilité


du carbocation, un alcool possédant plus de radicaux stabilisera mieux la
charge et les alcools les plus encombrés sont donc les meilleurs.

La déshydratation des alcools :

La d h d a a i de alc l c i ee e ac i d limi a i d d e 1. On
ad c la f ma i d ca b ca i i e m diai e e a lica i de la gle de
Zaitsev.

La réaction se déroule comme suit :

1. Le lec d e ai e lib e de l g e e lie h d g e de


+
H 3O d l acidi d milie , ceci f me alc l intermédiaire.
2. La liaison C-O e b i e, le lec a e a ec l g e, ce i ab i
la f ma i d ca b ca i i e m diai e
3. Le lec d e liai C-H d ca b e i i f me la liai e
un H+ est libéré.

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Esterification des alcools :

U acide ca b li e agi a a ec alc ld e e e e de l ea .

Oxydation des alcools :

L da i de alc l e d e diff e e ibili id e de de


l alc l de d a i agi e de l da ili .

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