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SYNTHÈSES - TUYAUX - QUESTIONS D’EXAMENS
ET BIEN PLUS ENCORE
Chimie : Résumé chapitre 5
Le a d ag ga i n de la ma i e
Les molécules ou les atomes ne sont jamais au repos mais sont animés de
mouvement incessant qui leur confère une certaine énergie cinétique.
Cette énergie cinétique est appelée chaleur.
La c a e e d c d ec e e e e ec e de a c e .
I e e ce e da e e ec e de a c e e
e, a d zéro ab 0 K, e e c e d ce de d Heisenberg,
ce point de congélation est impossible à atteindre.
- La de B e e a e e e ed a e e e e
proportionnel à sa pression (à T et n constante)
P V = constante
- La de C a e , e a e e e ed a e d ec e e
proportionnel à sa température absolue (à P et n constante)
V / T = constante
- La dA ad e a e e e ed a e d ec e e
proportionnel à sa quantité molaire (à T et P constante)
V / n = constante
Quand nous parlerons de Loi des gaz, il conviendra de décider une pression et
une température standard : la STP = 0°c (273.15 K) et 1 atm (760 torr)
A ce e a e de e e de e a e, e e de e e a
occupe un volume de 22,4 L.
P . V = n R T
avec R qui est appelée constante molaire des gaz et qui vaut :
R = 0,082058 L atm mole-1 K-1
Mais il arrive que des mélanges de gaz se produisent, dans ce cas, il faut
a e a de Da e a e e a e aed a e de a
parfaits est égale à la somme des pression partielle de chacun des gaz du
mélange tel que :
Ptot = P1 + P2 + P3 +
3 R T
uquadratique = M
Uquad. A Mb
= = L i d eff i n de G aham
Uquad. B Ma
a e e de e d c e e e e e a a e a e.
Aux fortes pressions et aux basses températures, les gaz ne réagissent plus de
la même façon et les lois des gaz parfait ne sont plus valables. Plus la
température du gaz est proche de son point de liquéfaction, plus la déviation par
rapport aux lois des gaz idéaux sera forte.
En tenant compte de ces perturbations dans la loi générale des gaz, on obtient
a de Va de Waa :
n² a
(P +
V²
) . ( V nb) = n.R.T
T c a e e de a ee acc a d e a a d e ed e.
L de a a , ce e
a a d e ee
appelée enthalpie de
a a ( Hvaporisation).
E de a b a , ce e a a d e ee a e ee a e de
b a ( Hsublimation) e e ae Hfusion + Hvaporisation .
La e de a e d de e a e e e c e a a a e e e
de e a a e a e b ed a e, c'e -à-d e a a de
molécule entrent et quittent le liquide au même moment.
A ce moment, Vc = Vv
A ec V = e ed a a , e b e de c e e e de
Vc = vitesse de condensation, le nombre de molécules qui quittent la vapeur
pour retourner en phase liquide.
L e c a e de eau, la vitesse de
condensation est nulle au départ puis
augmente avec le temps pour devenir égale à
la vitesse de vaporisation et donc, atteindre
équilibre dynamique où la phase gazeuse
exerce une certaine pression, appelée tension
de vapeur, constante à une température
donnée.
La e de a e e d ec e e ea d b e ce de e
est la température à laquelle la tension de vapeur devient égale à la pression
e e e. O a e de e a e d ébullition normale si la pression
extérieure est égale à 1 atmosphère.
Si la pression est inférieure à 1 atm, la température à laquelle un liquide entrera
en ébullition sera inférieure.
Inversement, si la pression est supérieure à 1 atm, la température à laquelle un
liquide entrera en ébullition sera supérieure.
L ea e le l a le l c a , il de a m i de i
a ic li e e da e l a e de a .
En effet, il existe entre les m l c le d ea de liai h d g e, i de
liaisons faibles mais qui, présentes en quantité ont une importance capitale.
Ce sont ces liaisons qui expliquent
i l ea a e l g a de de i
li ide e lide, ca a dl
ef idi l eau on favorise les liaisons
h d g e i mai ie e l ea l
compacte.
L ea e d aille de e l l a
avoir un diagramme de phase avec une
courbe solide-liquide partant vers la
ga che, l ie a i de ce e c be
nous montre que plus la température
baisse, plus la pression augmente et
donc plus le volume diminue, et ce à
ca e de l e i e ce de liai h d g e e e le m l c le d ea .
P calc le la c ce a i d e l i , il e i e diff e e i ,e
donc, différentes formules :
Le e l i c ie de la m la i e elle e ime e f c i de la
température, en général le volume augmente avec la température et donc
la molarité diminue.
N a m i , il agi de la me e la l c mm e de c ce a i
L abai eme de la e i de a e :
La e i de a e l ilib e d
solvant au-dessus de sa solution est égale
à la fraction molaire du solvant multipliée
par la tension de vapeur du solvant pur.
Cette tension de vapeur augmente
toujours avec la pureté du solvant.
Mai l e la l i e fai e d m la ge de de li ide la ile idéaux,
sa tension de vapeur est la somme des contributions des tensions de vapeur
individuelles :
Psolution = XA P0A + XB P0B
L l a i d i d b lli i :
Teb = Keb m
Avec m = molalité
Keb = constante ébullioscopique qui est en fonction du solvant.
Puisque sur le diagramme de phase la courbe liquide-gaz pour la solution est
déplacée vers le bas, le point triple est déplacé vers la gauche et la courbe
solide-liquide du diagramme de phase de la solution va devoir situer à gauche de
celle du solvant pur.
Le point de fusion est donc lui aussi influencé :
Tf = Kf m
L l i de la e i m i e :
= M R T
Avec M = molarité
R = constante des gaz parfait
T = température en Kelvin
T c mme le a e i c lliga i e , e i el la
concentration de la solution.
Deux solutions de même concentration sont dites isotoniques, pour deux
solutions de concentrations différentes, la plus concentrée est dite
hypertonique et la moins concentrée hypotonique.
Le fac e de a H ff :
- Pour les non électrolytes comme le glucose, les particules de soluté sont
sous forme de molécules
- Pour les électrolytes forts comme HCl, NaOH, NaCl, ce sont les ions qui
forment les particules de soluté.
- Pour les électrolytes faibles comme Hac, les particules de soluté sont
présentes sous forme de moléc le e d i .
La c e ch ee de de e e de ac , c'e -à-dire du
changement de concentrations de réactifs et de produits au cours du temps.
La loi de vitesse nous indique comment la vitesse dépend des concentrations des
réactifs et permet de proposer des mécanismes réactionnels que nous pouvons
ajuster au mieux les paramètres réactionnels.
La e e de ac e ed f ec e a g e a de a
concentration en produits par unité de temps ou, la diminution de la
concentration en réactif par unité de temps tel que :
V = ∆[x] / ∆t
O d de a ac e ee d d e a a Ae d d e a
rapport à B, cela signifie que :
A partir de ces données, nous pouvons calculer la constante de vitesse k, dont les
d ff e de d e de ac .
Le ac d d e1 e ac , fac e d acc e e
de c ce a , a e ea g e ed fac e .
Pour la réaction A B dont la vitesse = - [A] / = [A]
La de ed e ac e e f c de a d a de ac f, e e
d e dd c de d e de a ac .
Le temps de demi-vie, t1/2 = t lorsque [A] = [A]0 / 2
Pour une réaction du premier ordre, en injectant cette valeur dans la loi de
vitesse intégrée, on obtient : ln 2 / k = t1/2
Le e d une demi- e de ac d d e g ba 1 e d e da de a
concentration en réactif
Le relation de demi- e d e ac d d e1 e e e e
relation inverse entre le temps de demi-vie et la constante de vitesse k
Plus la constante de vitesse est grande, plus la demi-vie est
courte et plus la réaction est rapide
Plus la constante de vitesse est petite, plus la demi-vie est
longue et plus la réaction est lente.
Les réactions d’ordre 2 :
Le ac d d e1 e ac , fac e d acc e e
de c ce a , a e ea g e ed fac e .
Pour une réaction A B dont la vitesse = - [A] / = [A]
1 1
La loi de vitesse intégrée vaut : = k t +
[A] [A] initiale
P e ac d d e 2, a e e e ee a e d e
g e a 1 / [A]0
1
= t1/2
k [A] 0
Le temps de demi- e d e ac d d e2 a ee f c de a
constante de vitesse et de la concentration en réactifs
La valeur de concentration diminuant de moitié à chaque demi-vie, chaque
demi-vie sera deux fois plus longue.
Le ac d d e1 e ac , fac e d acc e e
de c ce a , a e ea g e ed fac e 0. La e e ed e dd c
pas de la concentration en réactifs.
Pour une réaction A B dont la vitesse = - [A] / = [A]
Une réaction chimique est représentée par une équation chimique, équilibrée, qui
permet de connaitre les relations ch e qui existent entre les
réactifs et les produits, mais elle ne dit rien quant à la manière dont cela se
passe.
Par exemple, pour une réaction NO2 + CO = NO + CO2 , la loi de vitesse vaut : k
[NO2]2 et la vitesse est donc indépendante de la concentration en CO.
Mais, pour une réaction élémentaire, qui se déroule en une seule étape, il est
bed c e a de e e ba e de c eff c e ch e .
L e ac e c e de de ac e a e ,d e e e
et une autre quasiment instantanée, nous pouvons déterminer la vitesse de la
réaction globale uniquement par la vitesse de la réaction lente. Cette dernière
e a a ed e a e de e e.
L e ac e c ed e a e e b e a de ed e
étape lente, la loi de vitesse est identique à la loi de vitesse globale
k2.k1
avec k =
k -1
Se a h e de c , de e ce d e e ech e
réagir, la vitesse élémentaire est donc proportionnelle à la fréquence des
collisions entre espèces.
A , a e e ZAB
Avec ZAB = fréquence des collisions.
Le facteur énergétique :
Le fac e e g e e fa e ce a e e ge ae a
une réaction. O a e e ce e e g e, e g e d ac a , qui est définie
c e e ge ae e e e e ac ch e.
Ea
-
On peut donc écrire que : e e ZAB RT [A] [B]
Ce e e e b e ca a bab d b e ec
fonctionnelle dépend très peu de la température.
Ce e e a a e e a d A he ,e e e e ac a e
de vitesse k varie de manière exponentielle avec la température.
G ace ce e e a , e b e de c a e e g e d ac a e e
connaissant que deux valeurs de k à deux températures différentes, pour cela il
suffit de calculer le logarithme népérien de la formule tel que :
Ea 1
ln K1 = ( - ) ( ) + ln A
R T1
Ea 1
ln K2 = ( - )( ) + ln A
R T2
Sa b e a ce de c e a e a e e Ke .
La catalyse :
Un catalyseur est une substance qui va, dans la plupart des cas, modifier la
ae de a ba ed e g e d ac a a e -même consommé dans la
réaction, meme si il peut réagir pour former un intermédiaire.
- Les catalyseurs homogènes, qui existent dans la même phase que les
réactifs.
- Les catalyseurs hétérogènes, qui existent dans une phase différente de
celles des réactifs.
S a g e e ac ce a de ac f a a g e e ac ce a du
catalyseur, ce dernier va se retrouver saturé et la vitesse de réaction
a g e e a .
Notre corps contient aussi des catalyseurs biologiques appelés enzyme, ces
de e e e g ae e a a ac e e h e d ac
pourrait etre décrit par :
E+S ES E+P
La constante d équilibre :
L i ib e chi i ei e e i e ce d e ac i i e e g igeab e
dont la vitesse va augmenter en fonction de la concentration en produit formé ;
a b d moment, la vitesse de réaction inverse sera égale à la vitesse de
ac i di ec e e e e a a a ei a d i ib e. Le
concentrations en produits et en réactifs resteront alors constantes.
Ma g ed i de vue quantitatif les concentrations en réactifs et en
d i e e c a e , i fa ga de e i e i ib e e
dynamique et que les réactions se passent en continu.
Q a d a affai e de ga , i e faci e de e e de e i e
des concentrations. On définit ai i ec a ed i ib e de e i :
O P e e e e e i a ie e i ib e.
Les concentrations des solides purs et des liquides purs ne sont pas
i c e da e e i de a c a ed i ib e
Seules les concentrations en gaz et en solutés en solution sont prises en
compte, car elles seules peuvent varier.
La valeur de la constante d i ib e e e de j ge e d e de a ac i ,
3
en effet si Kc > 10 , la réaction est en faveur des produits
Kc < 10-3, la réaction est en faveur des réactifs
10-3 < Kc < 103, les concentrations en réactifs et produits sont égales.
Si e e e c ce a i e ac if e e d i e e
d e e i e ce c ce a i da e e i de a c a e
d i ib e, b ie e ie de réaction Qc.
L e h i e, e b e d i i e ac e i de ac if e
produits. Cette conversion est relativement facile suivant si la valeur de Kc est
élevée et bien plus difficile si la valeur de Kc est faible.
P difie ac i i d a ge i ib e, e d c ac a e,
plusieurs facteurs peuvent être exploités :
L effe a i a if de ce cha ge e ac i i d a ge ac i e
i ib e e d a e i ci e de Le Cha e ie e e:
« Si un stress est appliqué à a ge ac i e i ib e, e e de
réaction qui permet de supprimer ce stress est favorisé »
Changement de concentration :
Si a g e e ac ce a i e ac if , e e a i ab i
i ib e e ad c fa i e a réaction vers les produits.
I e e , i a g e e ac ce a i e d i , e e a i
ab i i ib e e d c fa i e a ac i e e ac if .
Si a g e e a e a e, e e a fa i e a ac i
e d he i e afi d ab be e c de e a ee e e i ilibre,
donc, pour une réaction exothermique, Kc est inversement proportionnel à
a g e a i de e a e.
Si abai e a e a e, e e a fa i e a ac i e he i e
afi de d gage de a cha e e e e i i ib e. P ne réaction
endothermique, Kc évolue donc de manière inversement proportionnelle à
abai e e de e a e.
Démonstration :
N fai e e ie e e a ci i e chi ie e a c a ed i ib e
Pour la réaction aA + bB ↔ cC + dD
On peut écrire que : Vdirecte = kdirecte [A] [B]
Vinverse = kinverse [C] [D]
𝒌𝒅 [C] . [D]
A i ib e : kd [A] [B] = ki [C] [D] ou =
𝒌𝒊 [A] . [B]
𝒌𝒅
Donc
𝒌𝒊
= Kc
𝑬𝒂
et 𝒌 𝑨 .𝒆𝑹𝑻
Ce i e e de d fi i H 0 = Ea directe Ea inverse
Ajout d un catalyseur :
L aj d catalyseur augmente kd et ki de a e a i e ai c e
i e e e gie ce ai e f a chi a ba i e d activation qui diminue.
La c a ed i ib e e e donc
inchangée ainsi que la composition
d a ge i ib e. E d a e
termes, cela signifie que la
réaction ne sera pas plus favorisée
dans le sens directe ou inverse
g ce aj d ca a e ai
i e e e a d i ib e
sera atteint plus rapidement.
Compromis lors de l utilisation d une constante d équilibre :
L de a di cia i d ide i i ee i ie a e , a i e
réaction de type :
XY(s) ↔ X+(aq) + Y-(aq)
Etant donné que les espèces solides ne sont pas pris en compte lors du calcul de
ac a ed i ib e :
Kc = [X] [Y] = Kps
S=
La bi i d e e d i ee e ce d ec e da i
commun avec ce sel.
Si aj e, a e e e, d NaC da e i a e de PbC 2, la
-
concentration en Cl va augmenter dans la solution et le système va déplacer
i ib e e af a i d ci i ide de PbC 2.
La e ce d i c di i ed c a bi i .
L influence du pH :
La f a i de c e e h d be e e d c d a g e ter la solubilité
des solides ioniques.
Notions élémentaires :
Selon Brönsted-Lowry :
Les acides et les bases sont appelés électrolytes et sont classés selon leur
force : nul, faible ou fort.
Un acide fort sera toujours une base nulle et vice versa.
La d ca d ac de e a e ee e a ae de a
c a ed b e; ad ca e a e e c e da e ca d
ec ef e e ac a ed b e da e ca d ectrolyte
faible.
Propriétés acide-ba e de l ea :
Ea a af d e e acce e de , a e da e.
Cette propriété fait que l ea e ec e fa b e, e ed ce
donc que très partiellement :
H2O + H2O ↔ H3O+ + OH-
Ce e ac e a e e ac da e da a de ea .
.
Sa c a ed b e a : 𝐾𝑐 =
P d e e ce d ac d de ba c , a c e H
e e c e e ga e e e de e e ac d d e .
pH = - log[H3O+]
Les acides et les bases fortes sont complètement dissociés en solution aqueuse.
Le ac de b a e de d c a d b ee e a e da
le seul sens direct tel que :
HCl H+ + Cl-
Cette incapacité à récupérer leurs ions pour reformer une molécule caractérise
les entités fortes. Les entités conjuguées des bases et acides forts sont donc
nulles car incapable de produire la réaction en sens inverse.
Da e ca d ac de f , pH = - log Ca
Da e ca d e ba e f e, pH = - log Cb
Mais, ces formules ne sont valables que dans les solutions où les concentrations
en acide fort et base forte ne sont pas trop faibles.
S ce e a e ca , e g ge e c ce a e H+ et
OH- e a de a d ca de ea .
O ec ce a c e e e e a de
concentrations en acide ou en base < 10-7 M.
La plupart des acides et des bases ne sont que partiellement dissociées en leurs
c f e d da eau.
Pour la d ca d ac de fa b e, de f e:
HAc + H2O ↔ H3O+ + Ac-
.
La c a d ac d Ka =
pKa = log Ka
P ad ca d e ba e fa b e de formule :
NH3 + H2O ↔ NH4+ + OH-
.
La constant de basicité Kb =
pKb = log Kb
P e ba e, Kb e g a d, a e ce d d c e
solution et plus la base est forte.
En revanche, plus Kb est grand, plus pKb est petit. Une base faible a donc
un petit Kb et un grand pKb
La d ca d ac de fa b e ba e d Ka e e e fa e e a
c a e d ac d e ( ) e e ac a e de ea .
Da e ca de a de Ka, a c ce a e H3O+ est égale à la
concentration en acide dissocié tel que :
[H3O+] = [Ac-]
𝐀𝐜
Dans notre cas, % dissociation = ( . 100
𝐇𝐀𝐜
Le ca c d Hd ac de fa b e e fa a de d ef e f e
applicable uniquement si la dissociation est faible, c'est-à-dire si la
concentration en acide est supérieure à 100 fois la consta e d ac d de a
réaction. :
pH = ½ (pKa log Ca)
Le calcule d Hd e de ba e fa b e e fa a de d ef e
simplifiée applicable elle aussi uniquement si la dissociation est faible, tout
comme pour les acides, la concentration en base doit être supérieure à 100 fois
la constante de basicité :
pH = 14 ½ (pKb log Cb)
E e e a c ee e e de Ka :
pH = 7 + ½ pKa + ½ log Cb
Cette dernière formule est plus utilisée car nous ne disposons que du Ka dans les
ab e d ac d .N a e e ef c e e ac a e de ba c e
supérieure à 10-12 / Ka.
Le ac de e de ac de c e e d
dissociable pour la réaction.
Chaque étape de dissociation à sa propre valeur de Ka, il y a donc autant de Ka
que de protons dissociés. Ces valeurs de Ka diminuent en fonction de
a a ce e de a d ca : Ka1 > Ka2 > Ka3 .
Cec e e a e fa e d ff c e de e e H+ d ee ce
chargée tel que H2CO3 ed ee ce c a g e c e HCO3- .
Une solution tampon est une solution contenant un acide faible et sa base
conjuguée en grande et de même concentration ce qui lui permet de résister aux
a a de H a ca a a d ac de d e ba e.
Ce a d e a ce ca a e da nos systèmes
biologiques pour maintenir un pH constante en dépit des agressions extérieures.
CO2 (aq) + 2H2O (l) ↔ H2CO3 (aq) + H2O (l) ↔ H3O+ (aq) + HCO3- (aq)
L d e a de ec e ac de fa b e de Ka proche de la valeur de pH
d e e da e e a de c ce a da a de
Henderson-Hasselbalch.
Ce e ca ac e e e e de a a d ac de de ba e e a
peut absorber sans changement de pH significatif.
HIn H+ + In-
𝐇𝐈𝐧
Si ≥ 𝟏𝟎, La couleur de HIn domine
𝐈𝐧
𝐇𝐈𝐧
Si ≤ 𝟏𝟎, La couleur de In- domine
𝐈𝐧
I e d b e de ca c e e H a de de a de He de son-
Hasselbach et de remarquer que le changement de couleur des indicateurs
effec e e a e de de de H :
pH = pKHIn ± 1
Lorsque la réaction est complète, le titrage a atteint son point équivalent, à cet
instant les concentrations en acide et en base sont identiques et d ca e
coloré change de couleur, nous pouvons observer la variation du pH.
L d age d ac de f a e ba e f e, a ac e d e
complète, et le saut de pH est important. Le point équivalent se trouve au milieu
de ce saut et a une valeur de 7 car à cet instant
a ec e e de ea e e.
Da e ca d age d e ba e f e a
acide fort, la courbe est similaire mais démarre
d a de a e d H ( H ba e) f e
bas de a e, a c be e d c a e a
inversée.
Les titrages d e ba e fa b e a ac de f de e ce d ac de
faible par une base forte : A a a de ac de f , a ba e fa b e e
a e e e d c e e e e e H e ba e. L de a
g e f d ac de f , e H e d e ac d .Q a d a e e de
demi équivalence, que la
concentration en acide est
égale à la moitié de la
concentration en base, on
assiste à un effet tampon
similaire au titrage précédent
ca e a a e de a
base faible partiellement
dissociée. Quand la
concentration en acide
continue à augmenter, on
a e a a de H e a e e d a e ce f e d
acide à cause de la force de ce dernier. Le pH au point équivalent lors du titrage
d e ba e fa b e a ac de f e da e ac de. E e, a -delà
d ae , e He f a ac de f .
Ti age d n acide l i e a ne ba e f e :
A a e add ba e, a e ac de e, partiellement
dissociés en ses ions ; e H e d c ce de ac de. E e, e a
Ensuite, entre les deux points équivalents, on assiste une nouvelle fois à un effet
a , a de a ee c e e ba e e a e e
effe a .A ec d ae , a ee e a
complètement devient une base faible, au-delà de ce point, le pH est déterminé
par la base forte. Il aura fallu deux moles de base pour neutraliser une mole
d ac de d e.
La de OH- e e a ea g e a de H, d ace a b e
vers la gauche et diminuerait la solubilité de Mg(OH)2.
La de H+ que provoquerait une diminution de pH, augmenterait la solubilité.
L’énergie chimique quant à elle est une forme d’énergie potentielle contenue dans
les liaisons chimiques, cette énergie potentielle pouvant devenir de l’énergie
thermique ou toute autre forme.
Pour quantifier les variations d’énergie sous forme de chaleur transférée, nous
allons utiliser le terme de variation d’enthalpie ∆H.
Q = c . m . T = H
Par définition, ∆H0f d’un élément vaut zéro car la variation d’enthalpie pour la
formation d’un élément à partir de lui-même vaut zéro.
Nous pouvons donc dire que la réaction est spontanée car il y a une augmentation
dans le désordre moléculaire.
S = Sfinal - Sinitial
L’entropie est une mesure du désordre moléculaire, elle est donc associée à la
distribution des molécules mais aussi aux mouvements moléculaires, augmentant
dès lors suivant la température. Pour ces raisons, l’entropie d’un cristal
parfaitement ordonné à 0 K est égale à zéro.
S0 = S0produits – S0réactifs
Pour être spontanée, une réaction doit avoir une variation d’entropie de l’univers
positive car l’univers évolue en permanence spontanément vers un plus grand
désordre et ne peut échanger d’énergie avec l’extérieur.
∆Ssystème = ∆Sréaction
Ou
∆𝐆𝐬𝐲𝐬𝐭è𝐦𝐞 = −𝐓 . ∆𝐒𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬
exergonique si ∆G < 0
endergonique si ∆G > 0
Il s’agit de la variation d’énergie libre lors d’une réaction où tous les composés
sont dans leurs états standards :
∆G° = ∆H° - T . ∆S°
∆G° donne les directions des réactions spontanées lorsque les réactifs et les
produits sont dans leurs états normaux. Cependant, en pratique on constate deux
problèmes :
Si à l’équilibre, Q = K et ∆G = 0,
∆G° = - RT lnK
Nous pouvons donc établir une relation entre la constante d’équilibre et la valeur
d’énergie libre de Gibbs :
∆𝑺° ∆𝑯° 𝟏
𝐥𝐧 𝑲 = − (Équation de Van’t Hoff)
𝑹 𝑹 𝑻
∆𝐇°
Où − = 𝐩𝐞𝐧𝐭𝐞
𝐑
Introduction :
Une réaction rédox est une réaction dans laquelle il se présente un transfert
d ec d ac f a ec a fa b e a ac ec e e ac f
a ec a f ea ac ec .
U e da e e e e e d ec , e d c , ga d ec .
Le b ed da e a cha ge e a ea a e ec ae
a f c e e , e b ed da d e, a e d c ,
si il augmente, une oxydation.
Ce b ed da e e de a ee che, e re ou pauvre en
ec . Da e ca de a e , e b ed da e ga
2+ + 2-
a cha ge de (Ca , Na , O ). Ma da e ca de a e , e
déterminé par toute une série de règles :
O a b ea a e a e a e b ed da ga
zéro.
La e de b e d da de chac de a e e da
une espèce doit être égale à la charge portée par ladite espèce.
Le b ed da de e a a ca c da de c e
toujours égal à +1.
Le f , e da de c ,a b ed da
égal à -1.
Le b ed da de a ca -terreux ainsi que le zinc et le cadmium,
inclus dans des composés, est toujours égal à +2.
Lh d g e, e da de composés, a généralement un nombre
d da ga +1 a f ag dh d e b ed da
est égal à -1
L g e, e da de c ,ag ae e b e
d da ga -2, a f ag de e de , b e
d da e ga -1.
P d e e a g ba e d d d c , a lons la scinder en
deux demi équations :
o Une demi- a d c da
o Une demi-équation qui décrit la réduction
Exemple :
ClO - + Cr(OH)4- CrO42- + Cl-
ClO - + 2H + Cl + H2O
-
Cr(OH)4 CrO42- + 4H +
ClO - + 2H + + 2e - Cl + H2O x3
- 2- + -
Cr(OH)4 CrO4 + 4H + 3e x2
On Remarque donc que les atomes et les charges sont conserves dans chaque
demi-réaction.
Une réaction spontanée, si elle a lieu dans une cellule électrochimique, permet de
c e de e ge ec e, c e ce c e e e a e:
Le a e a c e e b e de cha ge e d c a
2-
réaction, en permettant le mouvement des anions SO4 de la cathode vers
a de e de ca Na+ da a e e a e de ca Z 2+
migrent
vers le pont salin.
De a e f e, a e c c e cec :
« Le e e a da d de d c E de H+ à 25°C, à la pression de 1
atmosphère en concentration 1 M est exactement égal à zéro »
Par convention :
E0cell = E0cathode E0anode = E0+ - E0-
Exemple :
Ma fa fa e a e , e b e a a h de de de -
équations, on multiplie par un certain coefficient ; ce coefficient multiplie les
entités réagissant pour équilibrer mais ne multiplie pas la valeur du potentiel
a da d de d c , e a e f c de a .
L a ion de Ne n :
Cec e e a Le Cha e e :
Zn + Cu2+ Zn2+ + Cu
D c, e d e a a a ec e f e de e ged e ac ,
nous obtenons que :
R T
Eréaction = E°réaction ( ) ln Q
n F
Et dans les conditions générales, à 25°c en utilisant des logarithmes en base dix
plutôt que des népériens :
0,0592
Eréaction = E°réaction ( ) log Q
n
(0,001) . (0,1)
Q vaut alors :
(1,0)²
L ec ch ee d c d ec e e d e da e de a he d a e:
S c d e a e de Da e e e a e e f e ,
trouvons un E° positif ce qui nous indique une réaction spontanée. Initialement,
les concentrations en Cu2+ et en Zn2+ sont égales, donc Q = 1 et E = E°.
Zn + Cu2+ Zn2+ + Cu
0,0592
Eréaction = E°réaction ( ) log Q
n
Ma e ea e e c b , f c e a e a e
réactifs est continu.
Les paires d lectrons libres quant elles ne sont pas impliqu es dans les liaisons
mais peuvent agir en tant que nucléophiles (en donnant leur électrons) ou en tant
qu lectrophiles (en recevant des lectrons).
On distingue deux liaisons, les liaisons , qui sont des liaisons qui se produisent
dans le plan de rencontre des orbitales et qui sont très solides ; et des liaisons
qui sont issues d une mise en commun d lectrons de deux nuages de charges.
Une liaison simple est une liaison alors qu une liaison double est une liaison et
une liaison .
Lorsque deux atomes forment une liaison entre eux, ils h brident leurs
orbitales afin de créer une nouvelle orbitales dans laquelle tous les électrons ont
le m me niveau d nergie ; ces orbitales hybrides peuvent survenir entre
n importe quels atomes. On distingue diff rentes orbitales h brides suivant les
recouvrements qui s produisent :
Les groupements fonctionnels sont des groupes d atomes qui poss dent une
certaine réactivité. La réactivité des molécules organiques est donc directement
d pendante des groupements fonctionnels qu elle contient, et ce, peu importe sa
taille ou sa complexité. Ils se divisent en plusieurs catégories :
Les groupes fonctionnels avec des C liés simplement avec des atomes
électronégatifs :
Plus leur chaîne hydrocarbonée est longue, plus les forces des liaisons
intermoléculaires sont importantes.
Les groupes alkyles sont des chaînes de groupements hydrocarbonés, dont le nom
dérive directement de celui des alcanes, ils sont de formule générale : CnH2n +1
Il existe une infinité de réactions organiques mais ces réactions reposent toutes
sur des principes de base fondamentaux qui définissent 4 réactions :
Ces réactions se produisent suite à deux mécanismes qui forment deux liaisons
covalentes différentes :
Les réactions polaires, où les deux électrons sont donné par le même
réactif.
+
En chimie organique, le C sera to jo rs sa f lorsq il est li n atome de pl s
faible électronégativité, principalement des métaux.
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Plus cette charge partielle sur le C sera importante et plus il sera réactif ; un
carbone sera donc pl s r actif en milie acide car l acide a accentuer la charge
positive porter par le carbone :
Dans ce cas, l arri e d n H+ sur
lo g ne a faire en sorte q e cette
dernière essaye de retrouver sa charge
négative initiale en absorbant
les électrons du carbone ce qui va
augmenter sa déficience électronique.
Pour décrire les espèces impliquées dans les réactions polaire, on utilise les
termes de n cl ophile et d lectrophile.
Un nucléophile, Nu-, est une substance qui donne des électrons à une
substance pauvre en électrons, il est neutre ou chargé négativement.
Les composés neutres sont donc à la fois électrophile et nucléophile. De plus, une
mol c le pe t tre n cl ophile par ses paires d lectrons libres, par e emple H2O
qui est capable de donner un H+.
Etape 1 : les lectrons de la liaison entre les carbones attaq ent un H de H3O+,
cela forme une nouvelle liaison C-H en transforme H2O en H3O+ ce qui forme un
carbocation intermédiaire avec une orbitale p vacante.
Introduction :
Les alcènes sont des hydrocarbures contenant des liaisons C-C doubles qui leurs
confèrent une isométrie cis-trans. Ils sont très abondants dans la nature, sont
de formule CnH2n et possèdent des carbones hybridés sp2.
Les alcynes quant à eux sont des hydrocarbures qui contiennent des liaisons C-C
triples, ils sont très rare dans la nature, possèdent une formule CnH2n -2 et
possèdent des carbones hybridés sp.
Ceci s e pliq e par le fait q e la r action n est pas directe : elle passe par
différentes intermédiaires et notamment un carbocation qui se forme lors de
l ajo t d H en attendant l ajo t d X.
L halog nation des alc nes est n a tre e emple d addition lectrophile :
Lors de cette réaction, meme si le Cl2 n est pas polaris , le milie acide n est pas
indispensable comme lors de l addition lectrophile, ceci s e pliq e par le fait q e
q and l alc ne s approche de l halog ne,
il modifie le nuage électronique de ce
dernier et polarise la liaison ce qui fait
+
apparaitre ne charge qui permet
d tablir ne liaison.
Le m canisme diff re a ssi des alc nes par le fait q il n est pas n cessaire de
passer par un carbocation intermédiaire. En revanche, il existe tout de même un
interm diaire d pendant de l halog ne réagissant :
Etape 1 : Les lectrons de la liaison entre les de carbones attaq ent, soit n
atome de brome, soit ne mol c le d ea , et forment n ion bromoni m
intermediaire, triangulaire.
Etape 3 : Les mol c les d ea non li es pr sentes en sol tion agissent comme ne
base et arrache un H+ de la mol c le d ea li e et charg e ce qui la transforme
en alcool et l i fait perdre sa charge partielle positi e. L alcool halog n est
formé.
Nomenclature :
Les composés aromatiques sont des composés de types benzènes, si rien ne leur
est attach , on parle de ben ne, si il s agit d n CH2, on parle de benzyle, si il
s agit d n alcool, on parle de ph nol et si il s agit d n a tre gro pement, on parle
de phényle ; tous les benzènes possèdent une hybridation sp2.
Dans le cas des di-s bstit s, on parle d ortho q and les de gro pes
réactionnels sont sur des carbones formant une double liaison, de meta si les
groupes réactionnels sont séparés par un carbone du cycle et de para si les deux
gro pes r actionnels sont de part et d a tre d c cle.
Le ben ne est bien moins r actif q e les alc nes, il est constit d ne
alternance de liaison carbone-carbone simple et double mais possédant toutes la
meme longueur.
« Pour être caractérisé en tant que cycle aromatique, le cycle doit avoir 4n +2
lectrons , où n représente le nombre de cycles ».
Néanmoins, cette formule ne fonctionne que pour les cycles relativement petits
et il est important, lorsq on l appliq e, de ne tenir compte q e des paires libres
qui sont dans le plan.
Grace cette r gle, d a tres atomes q e des carbone o des h drog nes pe ent
participer au cycle, pour autant que leur présence ne déroge pas à la règle de
Huckel. c est ce q e l on appelle des hétérocycles.
Les cycles aromatiques et leurs dérivés sont bien moins réactifs que les alcènes.
L halog na ion :
La sulfonation :
L h dro la ion :
L alk la ion :
L effe ac i an o d sac i an :
Les gro pes acti ant sont des gro pes donne rs d lectrons a c cle, ceci a
permettre la stabilisation du carbocation intermédiaire.
Les groupes désactivant sont des groupes qui retirent des électrons au cycle,
souvent des halogènes ou des acyles, ces derniers vont déstabiliser le
carbocation intermédiaire.
L effet ind ctif, ca s par la diff rence d lectron gati it entre le c cle
+
et le substituant, dans le cas o le gro pement li est , il est activant et
dans le cas contraire, il est désactivant :
Exemple :
La forme la plus stable est la forme dans laquelle la charge positive se retrouve
s r le gro pement amenant ne paire d lectrons libres. La moins stable q ant
elle est celle ou la charge positive se retrouve sur un carbone du cycle ou sur le
carbone liant le substituant.
Dans une substitution électrophile de forme méta, il n a pas de forme de
r sonance s ppl mentaire car la charge positi e n apparait pas s r le carbone d
cycle lié au substituant.
Introduction :
Les isomères sont des molécules qui ont les mêmes formules mais qui sont de
c e diff e e , di i g e diff e e di e :
Les isomères constitutionnels, qui sont des molécules qui ont le même
b ee e da e ai i diff e da a fa d e a e
sont connectés
Les stéréoisomères, qui sont des molécules qui ont le même nombre et
e da ee i c ec a e e e ce de iai
mais qui ont des structures tridimensionnelles différentes.
Le a ca e a i e e c i de iai i e ,i de
symétrie cylindrique et la rotation autour de cette liaison se produit librement.
« La conformation la plus favorable pour les alcanes est celle dans laquelle les
liaisons carbone-carbone sont décalées, avec les gros substituants en anti »
Les alcènes sont des composés contenant une ou plusieurs liaisons doubles.
U e iai d bee e iai e e iai ce ii i e de ca b e
hybridés sp².
A e a iai i e de a ca e e e e a i ib e, a iai e
a iai de a c e e che e a i ( a g a da d e gie).
On parle de cis quand les deux substituants sont du même côté de la double
iai e de a a di de a e da e.
Mai , ce e e ca e e a ab e e e a e b i a .
L e a de b i a , i faut utiliser différentes règles pour
d e i e e e b i a i i ai e , c e ce e a e e a
nomenclature Z-E.
3. Les atomes liés par des liaisons multiples équivalent au même nombre
da e i e e i .
Enantiomérie et chilarité :
Les énantiomères sont des stéréoisomères qui ne sont pas identiques à leur
image dans un miroir, ils ne sont donc pas superposables dans un miroir. Pour
empêcher la possibilité de cette
superposition, la molécule
énantiomère doit forcément être
de formule CHXYZ.
Les molécules de formule CH2XY
et CH3X sont parfaitement
superposables car les
groupements H sont
interchangeables.
Les composés chiraux possèdent une activité optique particulière : ils font
tourner le a de a i a i de a i ed a ge .
Pour rappel, la lumière est une onde électromagnétique qui oscille dans des plans
perpendiculaires à la direction de propagation. Si un faisceau de lumière est
passé dans un polariseur, un seul plan de propaga i de de e ec i : la
lumière est dite plan polarisée.
Ce e i e a a i e e e effe d c chi a :
La g e f d e dd c e d b e de c e i e e
actives rencontrées par le faisceau de lumière polarisée. Dans des conditions
standards, on définit le pouvoir rotatoire spécifique :
α
[α]D =
l . c
O = a i b e e (e deg )
l = longueur du trajet lumineux (en décimètres)
c = concentration (en grammes par millilitres)
N a i ,i e a a i ed i i e de fai cea de i e a i e
d e i e ac fig a i d ca b ea i ee d c i a i ee
lévogyre ou dextrogyre. On a donc crée un procédé de nomenclature basé sur les
trois règles de Cahan-Ingold-Prelog.
Il est primordial de placer la molécule avec les « bras tendus » c'est-à-dire les
iai i e d a de a e da e de a e ce a f de iai
dans la page, car sinon la projection de Fisher ne sera pas correcte.
Diastéréoisomères et chiralité :
Pour rappel, les stéréoisomères sont des molécules qui ont le même nombre et
e da e e qui sont connectés par les mêmes séquences de liaisons mais qui
ont des structures tridimensionnelles différentes.
Les diastéréoisomères quant à eux sont des stéréoisomères qui ne sont pas
i age de a e da i i ,i de c fig a i s opposées à
ce ai ce e chi a e ide i e da e . E ce a e e a i e
ont des configurations opposées à tous les centres chiraux.
Par exemple :
Les composés méso sont des composés de type énantiomères, possédant donc un
plan de symétrie, mais comportant deux centres chiraux de configuration
ae e ec e RS SR i e f diff e e i
applique une rotation de 180°, du RS donne du SR et inversement.
Introduction :
Le a a ca e de d a ,c d d ee
d a e ca b e.
Ces dérivés halogénés, même si ils sont rarement présents dans les processus
biochimiques, subissent des réactions de substitution nucléophiles et
d a de ac a e e e e .O e e a
donc de modèle. Les dérivés halogénés seront symbolisés par la lettre X.
Pour préparer ces dérivés halogénés, il faut pratiquer une addition électrophile
de HX ou de X2 sur les alcènes ou une addition de HX sur les alcools qui seront
plus ou moins réactif selon leur substitution.
I e a b e de e de a a e , d e
réaction entre un dérivé halogéné et du magnésium. Ces organomagnésiens sont
+
c d a e de ca b e ce qui fait de lui une base très forte capable
de réagir avec un acide faible comme H2O. La e ce d e
milieu aqueux est donc indispensable au
bon déroulement de la réaction pour
e a ac d d d c e e
a a e e ea .
Julien Barras – Exemplaire 00 – Edition 2012-2013 – Toute reproduction interdite
Les réactions de substitution nucléophile (SN) :
Il a de a b d c e a a e:
S b c ed d e1
S b c ed d e2
S b i i c hi e d d e 2 :
Ce ac de b c ed d e2 e c e a
différentes paramètres :
La b i i c hi e d d e 1 (SN 1) :
Ce e b c ed d e1e e ac c e de c e
d d e 1. Se e a c ce a e RX e e , a e e e a e
-
fonction du Nu
O e a e e e c b e e a e e, ed a d e
partant est spontané et plus le carbocation est stable.
Pour augmenter encore la stabilisation du carbocation, un solvant polaire est
recommandé car les charges partielles des molécules du solvant pourront via des
interactions intermoléculaires stabiliser le carbocation.
De , e ac de b c e d d e1 d e e
+
acidification du milieu à cause du H3O relâché.
Ce b c e d d e1 e c e a d e
paramètres :
-
La nucléophilicité : La c c a a de e ca eN e e
a da a ed e a e de e e.
Le solvant : d e b c ed d e 2, e e d a
-
était la stabilisation du Nu . Dans ce cas, on regarde
e e d a a abilisation du carbocation
intermédiaire. Pour les substitution nucléophile
d d e 1, a c d a e a e
e de b c ed d e 2. E
revanche le solvant doit etre polaire.
En résumé :
-
L d e b c e, e N réagissait sur le carbone lié à
a e, e ca b e e a e a a d c e b de X :
Ce ac d a c e e e e b c e
car elles posent le problème de la régiochimie : de a ac d a ,
plusieurs produits peuvent être formés.
I a de a e de Za e :
«L de a de HX d d a , ac e e b e
formé préférentiellement »
La ac d a d d e2 e ec ed d e2; a d
d e ac b c a e, a c ce a de de ac e e
et la réaction se produit en une seule étape. Cette réacti d a d d e
1 ne se produit que lorsque le dérivé halogéné est traité par une base forte.
Au cours de la réaction, les carbones sp³ deviennent sp² avec une orbitale p non
hybridée suite à la création de la double liaison.
R ac i d i i a i d d e 1 :
Le ac d a d d e1 a ac d a d d e2
ce e e b c e d d e1 ae a b s
c e d ordre 2.
I a d c, de a e à a e, d e ac c a e, da
a e e ac ce a d e ac e e e e d e de
étapes.
1. D ca a ed d a e a e d e ac
lente et limitante de vitesse, ce qui aboutit à la formation d ca b ca
intermédiaire.
Le ac d a d d e1 e a ec e, les deux
alcènes possibles peuvent être formés, en revanche la règle de Zaitsev
applique.
Introduction :
Le alc l e le he le i ale ga i e de l ea :
Pour former un éther, on remplace les deux hydrogènes par des groupes
alk le , e l ab e ce d h d g e le liai h d g e im ible ,
ce qui e li e la ba e em a e d b lli i .
Les deux alcools les plus représentés sont le méthanol, de formule CH3OH,
c e de l acide ac i e, l a i a e ha eme i e ; et
l ha l, de f m le CH3CH2OH, qui nécessite une haute fermentation, une
purification par distillation et qui est peu toxique. Quant aux phénols, ils sont
surtout présent dans les organismes vivants et font partie des désinfectants.
Les éthers, eux, sont bien moins présents dans les organismes vivants, ils servent
principalement en anesthésie, en parfumerie et en tant que solvant. Leur
caractéristique principale étant cet oxygène lié à deux groupes alkyles.
La nomenclature :
Les alcools :
Les amines :
De la m me fa e le alc l , di i g e i e d ami e :
primaire, secondaire et tertaire, dont le type ne dépend que du nombre de
radical présent, la tertiaire possédant trois groupements R.
Da le m l c le d alc l, l a me d g ee h b id , ce e
caractéristique crée des angles de 109° avec ses différents substituants.
De plus, la présence d h d g e e me l abli eme de liai
h d g e i e m l c lai e e d c, e em a e d b lli i ela i eme
le e, c mme l ea .
L il agi e e a e ba e faible, il bi e e a i
e ible a le acide f f me l i i m
Il fa a i e d ee c m e l acidi l im a e de h l ca e a
e meille e abili a i de l a i h de (la base formée) par résonance.
Les amines sont basiques et nucléophiles à cause de la paire libre présente sur
la e.
Les amines biologiques, à pH optimal soit 7.3, sont sous la forme zwitterionique,
ce H e d c le i i lec i e e la mme de cha ge a l ami e
vaut zero.
1. L acide de Le i MgX+ f me c m le e a ec l g e ba i e, e da
le carbone plus électrophile
2. addition nucléophile du groupe alkyle R- sur le carbone, ce qui repousse les
lec de la d ble liai l g ee e me la f ma i d
intermédiaire tétraédrique
3. H d l ee d c i de l alc l e e.
Il est aussi possible de former des alcools en réduisant un groupe carbonyle lors
d e addi i lec hile e aj a i H e a e de LiAlH4 ou
de NaBH4.
Tout comme lors des réactions avec un réactif de Grignard, le produit formé va
dépendre du réactif de départ : un aldéhyde formera un alcool primaire, une
cétone un alcool secondaire.
La d h d a a i de alc l c i ee e ac i d limi a i d d e 1. On
ad c la f ma i d ca b ca i i e m diai e e a lica i de la gle de
Zaitsev.