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STAGE DE

PÉDIATRIE

- Pr.Erreimi -

Fait par : Glaoui Yasmine

2021-2022

UIASS
RÉA NÉONAT

- Pr.Sabib/Pr Amhajer -

Fait par : Glaoui Yasmine

2021-2022

UIASS
Glaoui Yasmine

RÉANIMATION DU NOUVEAU-NÉ EN SALLE DE NAISSANCE ET DR

FDR D’UNE DÉTRESSE VITALE NÉONATALE :

Facteurs maternels Facteurs foetaux Facteurs obstétricaux


- Âge, HTAG, diabète
- Grossesse multiple
- Dystocie

- Hémorragie, infection
- Prématurité, RCIU
- Accouchement
- Iso-immunisation - Macrosomie, hydramnios instrumentalisé

- Travail prolongé ou rapide

SCORE D’APGAR :

0 1 2
Tronc rose, extrémités Tronc et extrémités
Coloration Tronc bleu ou pâle
bleues roses

Respiration Aucune Superficielle Cri vigoureux

Tonus Flasque Moyen Vigoureux

Réactivité Aucune Faible Vive

Fréquence
0 < 100 > 100
cardiaque

DÉFINITION DE LA DETRÉSSE RESPIRATOIRE :

Elle est reconnue à l’inspection devant :

- Anomalie de la fréquence respiratoire ( polypnée, bradypnée, pauses, apnée )

- Signes de lutte respiratoire = score de Silverman

- Cyanose généralisée ou localisée ( péri buccale, ongles )

INDICES DE GRAVITÉ :

- Polypnée ( FR > 60 cycles/min )


- Besoins en oxygène > 40%, pour maintenir
- Geignement expiratoire audible à distance
une SPO2 > 90%

- Score de Silverman > 6 ( BéBé Tire En - Troubles hémodynamiques associés

Geignant ) - Troubles de conscience, hypotonie,


hyporéactivité

ÉTIOLOGIES :

Causes chirurgicales Causes médicales


- Atrésie bilatérale des choanes
- Pulmonaires : MMH, inhalation méconiale,
- Atrésie de l’oesophage
DRT, PNP, infectieuse, HTAP

- Hernie diaphragmatique
- Non pulmonaires : cardiopathie, SNN
- PNO
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L’ICTÈRE NÉONATAL

DÉFINITION :

L’ictère est la coloration jaune des téguments et/ou des mq en rapport avec une augmentation
du taux de la bilirubine dans le sang. On distingue :

- L’ictère précoce : Ictère qui apparaît avant la 36 ème heure de vie

- L’ictère persistant : ictère qui persiste au delà du 10 ème jour de vie chez le nouveau-né à
terme et 21 ème jour chez le prématuré

LES ICTÈRES À BILIRUBINE LIBRE :

1- Définition :

Ictère généralisé plus ou moins intense, sur fond pâle ou rose, urines et selles de couleur
normale, à la biologie : augmentation de la bilirubine totale à prédominance indirecte

2- Étiologies

Ictères non hémolytiques Ictères non hémolytiques Ictères prolongés


Ictère précoce avant 24-36 - Déficits de l’activité glucuronyl - Par définition, après
heures de vie :
transférase : J10 - J14 de vie chez
- Immunologique : + Déficit partiel ( maladie de Gilbert le nv-né à terme ou de
+ Allo immunisation Rhésus + )
la 3ème semaine de
+
+ Déficit complet ( maladie de vie chez le nv-né
+ Incompatibilité ABO
Crigler-Najjar )
prématuré :

- Constitutionnelle : - Ictère au lait de mère :


+ Ictère de
+ Déficit en G6PD
+ J3 de vie, peu intense
l’hypothyroïdie
+ Sphérocytose héréditaire
+ Pas lieu d’arrêter l’allaitement +
congénitale

- Autres : - Ictère physiologique par + Ictère de l’infection


+ Infection materno-foetale ++
immaturité hépatique ( J3-J5 urinaire

+ Résorption d’hématome
de vie, disparaît spontanément + Déficits de l’activité
+ Polyglobulie en 10-15 jours ) = Dc glucuronyl transférase

d’élimination

3- Complications :

Le risque extrême est l’ictère nucléaire :

- Troubles du tonus : hypertonie de la nuque, du tronc ( opisthotonos ) et des membres

- Modification du cri

- Troubles oculaires : yeux en coucher de soleil

- Troubles du comportement : alternance agitation somnolence

- Évolution variable : forme rapidement mortelle, survie avec séquelles neuro

TTT repose essentiellement sur : photothérapie intensive et exsanguino-transfusion

LES ICTÈRES À BILIRUBINE CONJUGUÉE :

1- Définition :

Ictère à bilirubine directe, il correspond à une augmentation quasi exclusive de la bilirubine


conjuguée. Cliniquement les urines sont foncées et les selles sont décolorées.
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2- Étiologies :

Obstructives Hépatocellulaires

Intra et extra - Infections virales ou


Extra hépatiques Intra hépatiques bactériennes

hépatiques
- Maladies
- Kyste du - Atrésie des voies - Sd d’Alagille
génétiques et
cholédoque
biliaires ( AVB ) ++
- Mucoviscidose
métaboliques

- Lithiases
- Cholangite - Fibrose hépatique - Maladie
- Sd de la bile sclérosante congénitale
endocrinienne

épaisse
- Maladie de Caroli - Toxique /
- Sténoses et autres secondaire
malformations

3- Complications :

La complication principale est la cirrhose biliaire. C’est une urgence Dc et TTT ( dérivation
biliaire ), il existe également un déficit en vitamines liposolubles ( A/D/K/E )
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INFECTIONS NÉONATALES

MODE DE CONTAMINATION ET GERMES EN CAUSES :

Mode de contamination du foetus :


- Voie hématogène trans-placentaire

- Voie ascendante trans-cervicale +++

- Voie trans-vaginale ( lors du passage )

Germes en cause : nombreux et variables => E.Coli +++, BGN ( Klebsiella ), Strepto B, Staph
Auréus

INTERROGATOIRE ET CLINIQUE :

- Infection maternelle systémique, cervico-vaginale ou urinaire récente

- Fièvre maternelle avant, pendant ou après l’accouchement

- Prématurité inexpliquée, souffrance foetale aiguë inexpliquée

- Liquide amniotique louche ou purée de pois

- Rupture prématuré et/ou prolongée des membranes

- Jumeau infecté

N.B : Tout nouveau-né symptomatique est infecté jusque’à preuve du contraire

PARACLINIQUE :

Biologie Bactériologie
- Leucopénie < 5000 GB
- Plvts périphériques < H6 de vie

- Neutropénie < 1500 Imm3


- Plvts centraux : hémoculture, LCR, urines,
- Thrombopénie < 150.000 /mm3
la présence d’un germe dans le
- Sd inflammatoire ( CRP et fibrinogène ) prélèvement central confirme l’infection

TRAITEMENT :

- TTT préventif
- TTT curatif : ATBthérapie bactéricide parentérale initiale de 1 ère intention : ampillicine ou C3G
et un aminoside

- Durée du TTT : 8 à 10 jours si septicémie / 15 à 2 jours si méningite


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BRONCHIOLITE DU NOURRISSON
DÉFINITION :

C’est une IRA sifflante du nourrisson virale qui atteint les petites bronches, concerne par
définition les nourrissons avant 2 ans, particulièrement ceux âgés entre 2 et 8 mois, le pic
épidémique est hivernal, le VRS est l’agent infectieux principal ( 60-70% )

CLINIQUE :

- Début par rhino-pharyngite


- Température normale ou peu élevée

- Toux
- Retentissement alimentaire : prises
- Augmentation de la fréquence respiratoire
diminuées, vomissements faciles

- Signes de lutte respiratoire


- Râles sibilants, crépitants

- Silence auscultatoire - Freinage expiratoire

CRITÈRES DE GRAVITÉ :

Terrain Sévérité clinique Lié à l’environnement


- Âge < 6 semaines
- Aspect toxique, AEG, Fièvre très - Difficultés de
- Prématurité < 34 SA, âge élevée
condition de vie

corrigé < 3 mois


- Apnée, cyanose, sueurs, malaise
- Difficulté de
- Cardiopathie sous-jacente
- FR > 60/min
surveillance et
- Pathologie pulmonaire - SaO2 < 94%
d’accès de soin
chronique sévère
- Intensité des signes de lutte

- ID
- Difficultés alimentaires

- ATCD de bronchiolite - Atélectasie à la Rx pulmonaire


sévère

DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL :

Un 1 er épisode de dyspnée sifflante peut être le mode de révélation d’autres Dc que


celui d’une bronchiolite aiguë
- Asthme
- Insuffisance cardiaque congestive

- Autres infections pulmonaires


- Anneau vasculaire

- Laryngotrachéomalacie
- Réaction allergique

- Inhalation de corps étranger


- Fibrose kystique

- RGO, Fistule trachéo-oesophagienne - Masse médiastinale

Évoquer une myocardite aiguë en cas de dyspnée avec tachycardie et hépatomégalie

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES :

N.B : Le Dc de bronchiolite aiguë est exclusivement clinique, aucun examen complémentaires


n’est nécessaire dans les formes simples

COMPLICATIONS :

- Surinfection bactérienne

- DHA

- Apnée chez le jeune nourrisson

- Mortalité : 1%

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TRAITEMENT :

Formes cliniques sans gravité : PEC Formes cliniques sévères : PEC en milieu
ambulatoire hospitalier
- Désobstruction rhinopharyngée avant - Scope

chaque biberon
- Désobstruction rhinopharyngée

- Hydrater, fractionner repas, antipyrétiques, - Apport hydrique optimale

ATB si OMA ou fièvre > 38,5° au delà du 4 - Oxygénothérapie : CPAC, lunettes à haut
ème jour débit

ÉVOLUTION ET PRÉVENTION :

Évolution Prévention
- Généralement favorable
- Éviction de facteurs favorisants : tabagisme
- Signes d’obstruction durent 8 à 10 jours
passif, garde en collectivité avant l’âge de 6
- Toux résiduelle ( 15 jours )
mois pour les enfants les plus à risque

- Whezzing parfois persistant parfois au delà - Information sur le mode de contamination

de la 3 ème semaine
- Apprentissage des règles d’hygiène simples

- À partir du 3 ème épisode de sifflement - Décontamination quotidienne des objets et


on peut parler d’asthme du nourrisson des surfaces de collectivité
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ASTHME CHEZ L’ENFANT


DÉFINITION :

L’asthme est la 1 ère maladie chronique chez l’enfant, maladie inflammatoire chronique
obstructive des voies aériennes, elle entraîne chez un sujet prédisposé des épisodes
récidivantes de sifflements, gêne respiratoire et toux.

CLINIQUE :

- Des épisodes récidivants de dyspnée - Des épisodes de toux, sibilants ou gêne


expiratoire, avec sibilants à l’auscultation
respiratoire après exposition à des
- Des épisodes de toux nocturnes, allergènes ou polluants

notamment en 2 ème partie de nuit, - À fortiori s’il existe un terrain atypique


réveillant l’enfant
personnel et/ou familial
- Des épisodes de toux ou sibilants après
l’effort ou ses équivalents ( rires, pleurs )

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES :

1- Rx thoracique : éliminer les autres Dc, normale en cas d’asthme

2- EFR : à partir de 6 ans, syndrome instructif réversible

3- Test cutané : à partir de 3 ans

SIGNES D’ALARME CLINIQUES ET RX À RECHERCHER :

- Stridor
- ATCD de prématurité et réanimation
- Dyspnée deux temps
néonatale

- Polypnée
- Cardiopathie congénitale

- Signes inter critiques


- Cassure pondérale

- Déformation thoracique
- Diarrhée chronique

- Toux productive matinale


- Dl Abd

- Bronchorrhée - Terrains particuliers : Trisomie 2, Atrésie


oesophage

DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL :

- RGO
- Mucoviscidose

- Corps étranger : Sd de pénétration


- Dyskinésie ciliaire primitive

- Trachéo-bronchomalacie
- Anneau artériel

- Kyste bronchogénique
- Prématurité

- Sténose trachéale, sténose bronchique


- Dysplasie broncha-pulmonaire

- Tumeur, ADP, granulome


- Déficit immunitaire

- TB - Cardiopathie congénitale

TRAITEMENT :

Principes TTT de la crise TTT de fond


- Voie inhalée = voie royale - Broncha-dilatateurs
- Éviction allergènes et
- Corticoïdes systématiques irritants

- Corticoïdes inhalés
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MALADIES ET MALFORMATIONS CONGÉNITALES

5 MALFORMATIONS À RECHERCHER SYSTÉMATIQUEMENT EN SALLE DE NAISSANCE :

1 Atrésie des choanes : Passage d’une sonde souple

2 Atrésie de l’oesophage : Test à la seringue

3 Imperforation anale : Sonde rectale

4 Anomalies des organes génitaux externes

5 Luxation congénitale des hanches : Manoeuvre d’Ortolani et de Barlow

DÉPISTAGES SYSTÉMATIQUES :

Prélèvements de sang au talon sur papier buvard ( Test de Guthrie ) après la 72 heure de vie et
d’alimentation et avant la sortie de maternité ( J3-J5 ), recherche de :

- Phénylcétonurie : dosage de la phénylalaniménie

- Hypothyroïdie : dosage TSH

- Hyperplasie congénitale des surrénales : dosage de la 17-OH9

- Mucoviscidose : dosage trypsine

- Drépanocytose

- Dépistage auditif
RÉA CCV PÉD

- Pr.Zniber/Pr.Naila -

Fait par : Glaoui Yasmine

2021-2022

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TOUX CHEZ L’ENFANT


DÉFINITION :

La toux est une expiration brutale, rapide et bruyante, c’est un mécanisme réflexe
physiologique qui vise à libérer les voies aériennes

TOUX AIGUË < 3 SEMAINES :

Facteur
Diagnostic Caractéristique Signes associés Para
déclenchant
Rhino- - Fébrile

pharyngite / Toux grasse,


Infection
- Rhinite

Rhino- majorée au
virale
- Jetage rhino- Aucun
sinusite / décubitus pharyngé post
bronchite
Causes
ORL Laryngite
Toux rauque, Infection - Fébrile
Aucun
aboyante virale - Dyspnée inspi ++
Inhalation
Sd de
- Dyspnée

de corps Toux sèche


pénétration
- Rhinorrhée unilat Nasofibro
étranger
Inhalation
Sd de
- Dyspnée Rx thorax
de corps Toux sèche
pénétration +/- Fibro
étranger

Bronchiolite
Infection
- Wheezing

Asthme
Toux sèche
virale ou bact
- Dyspnée exp
Aucun
- Sibilants

Pneumonie Toux sèche


Infection - Fièvre
Bilan inf

Causes virale ou bact - Polypnée Rx thorax


Pneumo
Infection
- Dl basithorac.

Pleurésie Toux sèche


virale ou bact
- Dyspnée
Rx thorax
- Fièvre
Toux sèche,
Contage
- Dyspnée
quinteuse,
( entourage ),
Coqueluche majorée la nuit, PCR
vaccination
asymptomatique
incomplète
entre les quintes

Causes - Fausses routes

RGO Toux sèche Aucun - Régurgitation Aucun


digestives
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LES SOUFFLES CARDIAQUES

DEVANT UN SOUFFLE CARDIAQUE LES SIGNES D’INSUFFISANCE CARDIAQUE :

Signes fonctionnels Signes physiques


- Difficultés à la prise de biberons, polypnée - HMG, TVJ

et lenteur
- Cyanose, tachycardie

- Infléchissement de la courbe staturo- - Oedèmes périphériques


pondérale prédominant sur le poids

DIFFÉRENCE ENTRE SOUFFLE FONCTIONNEL ET SOUFFLE ORGANIQUE :

Souffle fonctionnel ( très fréquents ) Souffle organique ( peu fréquents )


- Svt transitoires
- Cardiopathies congénitales ou acquises

- Variables selon la position


- Imposent exploration, une écho coeur
- Augmente en cas de fièvre, effort et anémie
indiquée :

- Pas de symptomatologie fonctionnelle


+ Souffle même isolé chez un enfant de - de 1
- Intensité faible, B1 et B2 normaux
an

- Siège endapexien, foyer pulmonaire


+ Souffle d’allure organique quel que soit l’âge

- Reste de l’examen C-Vx normal


+ ATCD de pathologie cardiaque familiale

- Ne nécessite aucun examen compl.


N.B : Souffle cardiaque + signes d’IC aigue
chez nouveau-né = URGENCE

CLASSIFICATION DES PRINCIPALES CARDIOPATHIES CONGÉNITALES :

Cardiopathies
Cardiopathies non cyanogènes
cyanogènes

Fuite des valves


Obstacles au niveau Obstacle au niveau
Shunts Gauche/Droit auriculo-
du coeur gauche du coeur droit
ventriculaire
- CIV
- IM
- Coarctation de - Sténose valvulaire
- CIA
- IT l’aorte
pulmonaire

- PCA
- Sténose valvulaire - T4F
- Canal atrio- aortique
ventriculaire ( CAV )
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LE SYNDROME ANÉMIQUE

DÉFINITION :

Diminution du taux d’hémoglobine fonctionnelle circulante, notamment chez l’enfant < 11,5 g/
100 ml et chez le nv-né < 14

CIRCONSTANCES DE DÉCOUVERTE :

Découverte fortuite => NFS systématique Sd anémique :

- Pâleur +++

Circonstances trompeuses :
- Dyspnée surtout à l’effort

- Signes C-Vx
- Tachycardie et lipothymie

- Troubles neurologiques ( irritabilité, perte de - Asthénie +++

connaissance, coma ) - Céphalées


L’HÉMOGRAMME EST LA CLÉ DU DIAGNOSTIC

DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE : Arbre décisionnel


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LES PURPURAS

DÉFINITION :

C’est une extravasation sanguine spontanée siégeant au niveau de la peau et/ou des muqueuses, ne
disparait pas à la vitro-pression.

Aspects cliniques : Pétéchial, ecchymotique, vibices

DIAGNOSTIC CLINIQUE :

Interrogatoire Examen clinique Paraclinique

ATCD Personnels : - Topographie du NFS :


- Sd hémorragique ant
purpura : diffus ou - Nb de Plq

- Hémorragie à la chute du localisé


Mesure du temps de
cordon
- Caractère du saignement :
- Hémorragie post circoncision purpura : pétéchial, - Interprétable que lorsque
ou post vaccination
ecchymotique, les plaquettes sont sup à
ATCD Familiaux : nodulaire ou nécrotique
50 000/mm3

- Cas similaire dans la fratrie


- Il doit rechercher des Bilan de coagulation :
- Consanguinité
signes associés - TP

Âge d’apparition
pouvant orienter le - TCA

Facteurs déclenchants : Diagnostic :


- Temps de thrombine

- Épisode infectieux récent


+ Foyer infectieux en - Fibrinogène

- Prise médicamenteuse
cours
Bilan infectieux si suspicion
- Transfusion massive
+ Sd anémique
de purpura infectieux
Signes associés : + Sd tumoral

- AEG, arthralgies, dl osseuses


+ Examen du fond d’oeil
- Dl abd, diarrhées ( hémorragie rétinienne )

DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE :

Purpuras vasculaires Purpuras thrombopéniques


- Purpura infectieux méningo-coccemique

- Purpura rhumatoïde
Thrombopénies par excès de destruction
- Oedème aigu hémorragique du Nsson
- Purpura thrombopénie immunologique

- Thrombopénies infectieuses,
Purpuras thrombocytopathique médicamenteuses, CIV disséminée ou
localisée
- Thrombopathies constitutionnelles
Thrombopénies par insuffisance de
- Thrombopathies acquises ( Leucémie aigue, production médullaire
cirrhoses hépatiques, IR, médicaments )
- Trouble acquis

- Trouble congénitaux

RÉCAPITULATIF :
Glaoui Yasmine
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LES CONVULSIONS DU NOURRISSON ET DE L’ENFANT

GÉNÉRALITÉS :

Les convulsions constituent un symptôme, elles imposent un TTT immédiat, car le Pc est mis
en jeu.

C’est une urgence fréquente en pédiatrie.

La démarche en présence d’une convulsion comporte 3 étapes :

1- Affirmer la convulsion

2- Arrêter la crise

3- Préciser la cause de la convulsion

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES :

En cas de convulsion dans un


En cas de convulsion sans fièvre
contexte de fièvre
Il est urgent d’éliminer une infection - Ionogramme sanguin : glycémie, calcémie

cérébro-méningée
- Examen de fond d’oeil

Quand réaliser une analyse du LCR ? - Echo transfontanellaire

- Nsson de moins de 12 mois car les - Recherche de toxiques

signes méningés sont frustres


N.B : EEG : inutile en urgence dans les formes
- Troubles de la vigilance
simples, il est le plus souvent normal en dehors
- Signes de focalisation
de la période critique. Ces indications :
- Crise partielle
- Crise prolongée > 10 min

- FA bombante
- Crise ayant un aspect partiel

- Sd méningé - Crise associé à un examen clinique anormale en


post critique

- Crises fébriles complexes

ÉTIOLOGIES :

- Convulsions fébriles +++


- Convulsions symptomatiques d’une atteinte
- Convulsions métaboliques :
du SNC :

+ Hypoglycémie, hypocalcémie
+ Méningites

+ Hypo ou hypernatrémie
+ Encéphalites et méningo-encéphalite

+ Hypomagnésémie
+ Hématome sous dural

- Intoxications médicamenteuse + Abcès cérébral

+ Tumeur ou malformation cérébrale

TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE : il est impératif d’arrêter la crise en urgence et de


tranquilliser les parents

Mesures générales Administration de Valium* ( Diazépam )


- PLS
- Posologie : 0,5 mg/kg de poids en Intra-
- Arrêt de toute alimentation
Rectale

- Prendre une voie veineuse - Deuxième administration si la crise persiste

- Échec : état de mal convulsif —>


Phénobarbital
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SYNDROME MÉNINGÉ

POSER LE DIAGNOSTIC :

Chez le nouveau-né et Nsson Chez l’enfant > 2 ans Signes de gravité


- Fièvre élevée
- Fièvre
- Troubles de conscience

- Tr Digest : refus alimentaire, - Sd méningé : céphalées, - Trouble hémodynamique

vomissements
photophobie, - Purpura extensif,
- Tr de comportement : vomissements en jet, nécrotique ou > 3 mm de
geignement, irritabilité
raideur méningée
diamètre

- Convulsions, troubles de la - Signe de Kernig et - Signes neurologiques

conscience
Brudzinski - Défaillance cardio-
- Bombement FA, hypotonie ou respiratoire

hypertonie axiale

ORIENTATION ÉTIOLOGIQUE :

Méningite à méningocoque Méningite à pneumocoque Haemophilus influenza


- Purpura
- Otite ou otorrhée
- Âge < 2 ans

- Arthralgies
- Sinusite, pneumonie, - Absence de vaccination

- Notion d’épidémie asplénie


- Otite - conjonctivite
- Signes neuro, ATCD TC

AFFIRMER LE DIAGNOSTIC :

Ponction lombaire : examen fondamental pour le Dc en absence de CI

Contre-indications Interprétation
- Instabilité hémodynamique
- Aspect : liquide hypertendu purulent,
- HTIC menaçante ou signes d’engagement
trouble

- Infection au point de ponction


- Cellularité importante, et PN altérés

- Sd hémorragique - Hypoglycorachie et glycorachie/glycémie <


0,5

- Hyperprotéinorrachie

- Examen direct : présence de germes


TRAITEMENT :

C3G : céftriaxone à dose de 100 mg/kg réparties en deux prises les deux premiers jours puis une
seule prise les jours qui suivent
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FIÈVRES ÉRUPTIVES

ROUGEOLE RUBÉOLE

Généralités : Généralités :
- Affection virale, très contagieuse, 1 à 6 ans
- Maladie virale due au Rubivirus

- Due au Virus à ARN : Myxovirus


- Survient entre 3 et 12 ans

- Transmission directe, pas de porteurs sains


- Contagieuse

Période d’incubation : Phase d’incubation :


- Muette dure 12 jours
- Silencieuse, 2 semaines

Période d’invasion : Phase d’invasion :


- 3 à 4 jours
- 48 heures

- Fièvre importante 39-40°


- Fébrile, qlq dl diffuses, qlq ADP cervicales post

- Catarrhe oculo-nasal très productif


Phase d’état ou éruptive inconstante :
- Catarrhe bronchique
- Fièvre ( 37,5-38,5° )

- Taches endobuccales de Köplick


- Éruption débutante au visage

Traitement : Complications :
- Symptomatique
- Rare : monoarthrite, purpura, encéphalite

- Déclaration obligatoire
Traitement :

- Isolement du malade - Symptomatique et préventif ( vaccin )

MÉGALÉRYTHÈME ÉPIDÉMIQUE EXANTHÈME SUBIT OU ROSÉOLE INFANTILE

Généralités : Généralités :
- Dû au Parvovirus
- Bénigne fréquente

- Enfant de 2 à 14 ans, incubation 7-14 j


- Nsson avant 2 ans

- Épidémies familiales ou scolaires


Phase d’invasion :
1ère phase : - Fièvre isolée importante ( 39-40° ) qui dure 3 jrs

- Exanthème du visage : joues rouges et - Peut s’accompagner de convulsions fébriles

souffletées
Phase éruptive :
2ème phase : - Chute brutale de la fièvre

- Extension aux Mb et tronc


- Apparition dur le tronc et les Mb des macules ou
- Aspect marginé en carte de géographie
macula papules rosées très pâles respectant la
- Pas d’énanthème, peu ou pas de fièvre
face.

Complications : Traitement :
- Terrain particulier : érythroblastopénie
- Symptomatique

Traitement : - Antipyrétiques
- Symptomatique ( antipyrétiques )

VARICELLE SCARLATINE

Généralités : Généralités :
- Très contagieuse et très fréquente
- Toxi-infection par Streptocoque B hémolytique A

Phase d’incubation : - Contagieuse, pic : 5-10 ans

- Silencieuse
Clinique :
- 14 à 16 jours
- Début brutal, fièvre 39-40°

Phase d’invasion : - Angine, vomissement, céphalée

- Fièvre 38-40°
- Éruption sans intervalle de peau saine

- Malaise général
- Tronc et Mb, plis

Phase d’éruption : - Chéilite, langue framboisée puis dépapillée

- Maculo-papules rouges, ubiquitaires


- Desquamation en doigts de gants au 8 ème jour

- Puis vésicules ‘ en goutte de rosée épidermique Complications :



- Glomérulopathie aiguë post-streptococcique

- Éruption touche le cuir chevelu et épargne - RAA

paumes et plantes
Traitement :
Complications : - Péni-V : TTT de choix

- Rares
- Sinon amoxicilline, si allergie
Traitement :
- Symptomatique ( AINS et aspirine CI )
PÉDIATRIE

- Pr.Basri/Pr Ouyahya -

Fait par : Glaoui Yasmine

2021-2022

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LA DIARRHÉE AIGUË

DÉFINITION :

La diarrhée aiguë ( DA ) est l’augmentation brutale de la fqce des selles ( + de 3/jr ), de la


consistance ( liquide ), et du volume des selles depuis moins de 7 jours.

Particularités :

- Nv-né et Nsson au sein exclusif = 6 selles / jr, molles et grumeleuse

- Nsson au lait artificiel = 3 selles /jr, pâteuses

- Nsson diversifié = 2 selles /jr

- Selles verdâtres = aucune signification pathologique, elles sont liées à une accélération du
transit

- Interrogatoire : perte de poids très importante à rechercher

DÉMARCHE DIAGNOSTIC :

Bilan initial devant DHA


Signes de gravité 4 indications de la coproculture
sévère
- DHA sévère
- Natrémie
- D. Entéro-invasive ( sd
- Sepsis sévère
- Kaliémie
dysentériques )

- Troubles hémodynamiques
- Urée
- D. ID

- Troubles de la conscience - Réserve alcaline - Contexte de toxi-infection

- D. Ds entourage proche d’un


malade atteint de shigellose

ÉTIOLOGIES :

Causes digestives Causes extra-digestives

Diarrhées entéro-invasives Diarrhées non invasives - Infection extra-digestive


( ORL, urinaire )

- Sd dysentérique fébrile - Diarrhées virales surtout - D. D’origine allergique


( risque de sepsis )
( APLV )

- Svt secondaire à infection - D. Sous ATB


bactérienne

INDICATIONS D’HOSPITALISATION :

- Troubles hémodynamiques
- Terrain sous-jacent

- DHA sévère
- Échec du TTT par VO : sels de réhydratation

- Vomissements incoercibles ou bilieux


- Doute sur une bonne complainte au TTT
- Doute sur Abd chirurgical
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ALLAITEMENT MATERNEL
INTRODUCTION :

- Le lait secrété par la mère après l’accouchement est le Colostrum

- Le lait maternel est plus digeste; contient 10 fois plus de cellules immunocompétentes et des
oligosaccharides

AVANTAGES DU LAIT MATERNEL :

Pour l’enfant Pour la mère Pour la collectivité Contre-indications


- Adapté plan - Prévention de la - Gain économique
- Infection VIH

nutritionnel et dépression du - Gain écologique


- Hémopathies ou
évolue avec la postpartum
- Pratique : gratuit, cancer en cours
croissance
- Prévention des adapté, de TTT

- Moins de risque hémorragies et disponible, pas de - Maladies C-Vx ou


d’infections
infections postpartum
besoin de stériliser respiratoires
- Moins de risque de - Aménorrhée de sévères

maladies lactation
- Galactosémie
chroniques
- Prévention congénitale chez
- Bon développement d’ostéoporose, l’enfant
cognitif
cancer du sein et
- Pouvoir antalgique ovaire

de la tétée - Renforce le lien


affectif mère-enfant

TECHNIQUES DE BONNE PRISE DE SEIN :

Vérifier la position Vérifier la prise du sein


- La tête et le corps du nv-né doivent être - Menton doit toucher le sein

alignés
- Bouche grande ouverte

- Le nv-né fait face au sein, tête en face du - Lèvre inférieure est versée vers l’extérieur

mamelon
- L’aréole est plus visible au-dessus qu’au-
- Le corps du nv-né est proche du corps de dessous de la bouche
la mère

- Le corps du nv-né est entièrement soutenu

PROGRAMME NATIONAL DE VACCINATION :


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DÉSHYDRATATION AIGUË DU NOURRISSON


DÉFINITION :

Ensemble des troubles engendrés par un déficit en eau important et rapide, non compensé,
découle :

- Perte excessive de liquide

- Apports insuffisants

- Les deux

Urgence pédiatrique la plus classique

ÉTIOLOGIES :

Pertes digestives Pertes extra-digestives


- Diarrhées
Pertes extra-rénales Pertes rénales
- Vomissements

- Aspirations - Cutanées : fièvre élevée, coup de - Causes rénales : IR,


digestives, chaleur, brûlures, dermatoses tubulopathies, DU

entérostomies
suintantes
- Causes endocriniennes :
- Pulmonaires : hyperventilation
diabète sucré et insipide,
( 90 % +++ ) - Insuffisance d’apport : erreur insuffisance surrénalienne
diététique, anorexie

DIAGNOSTIC POSITIF ( CLINIQUE ) :

DHA extra-cellulaire ( TOY PD ) DHA intra-cellulaire ( S3 Fih Hémato )


- Troubles hémodynamiques
- Soif vive

- Oligurie
- Sécheresse des mq

- Yeux cernés, creux


- Somnolence et tr de la conscience

- Persistance du pli cutané ( tardif )


- Fièvre

- Dépression de la FA - Hypotonie des globes oculaires

N.B : Aucun examen complémentaire systématique, le Dc de DHA est clinique

SIGNES DE GRAVITÉ ET PEC :

Type Déshydratation Signes de gravité PEC


Pas assez de signes pour - SRO +++

Légère < 5% classer comme modérée ou - À domicile


sévère
- Agité et irritable
- Essai SRO

- Yeux enfoncés
- Hospitalisation à discuter
Modérée 5 à 10% ( AY BP ) - Boit avidement, assoiffé

- Pli cutané pâteux


- Léthargique ou inconscient
- Urgence, réhydratation IV

- Incapable de boire ou boit - Hospitalisation

difficilement
- Discuter remplissage selon
Sévère > 10% ( LIYeP ) - Yeux enfoncés
l’état hémo-dynamique

- Pli cutané persistant - Réalimentation précoce


entre H4 et H6
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MALNUTRITION PROTÉINO-ÉNÉRÉTIQUE ( MPE )


INTRODUCTION :

Le terme MPC désigne des troubles nutritionnels liés à une alimentation insuffisante, c’est
l’ensemble des troubles liés à un déficit d’apport, origine pluri-carentielle

TYPES DE MPE :

MPE aiguë MPE chronique

Marasme Kwashiorkor Insidieuse, méconnue, difficile


à évaluer, doit être dépistée et
Dû à une carence calorique Dû à une carence traitée vu le risque vital chez
globale protéique l’enfant de moins de 5 ans

SIGNES CLINIQUES :

Kwashiorkor Marasme

2ème année de vie, en post sevrage : Dès les premiers mois de vie :
- Déficit pondéral variable, masqué par - Perte de poids importante

des œdèmes - Cachexie majeure

Troubles des phanères : - Fonte musculaire, saillie des côtes

- Peau dépigmentée, fine, desséchée - Boules graisseuses du visage ( boules de Bichat )

ayant perdu sa souplesse


Disparition en dernier :
- Chéilite, fissures labiales et anales
- Peau fine, flasque

- Langue dépapillée
- Larges plis ( fesses, cuisses et ventre )

- Cheveux fins et cassants


- Retard statural net

- Troubles dermato : dermatose Signes absents :


pellagroide, hyperkératose = peau en - Pas d’œdèmes

mosaïque - Pas de troubles des phanères

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES :

Kwashiorkor Marasme
- Hypo-protidémie
Les anomalies biologiques sont les mêmes
- Hypo-albuminémie constante
que Kwashiorkor mais à un degré plus modéré
- Hypoglycémie, hyponatrémie, hypokaliémie
sauf quelques particularités : Protidémie
- Urée basse
normale
- Âge osseux retardé avec ostéoporose

N.B : Bilan infectieux systématique

COMPLICATIONS :

À court terme À moyen terme et à long terme


- Infectieuses : fqtes ( Broncho-pneumopathies, SPP, - Influence sur la croissance
TB, GEA + DHA, ORL, urinaire )
staturale

- Métaboliques : surtout hypoglycémie, hypothermie


- Influence sur le développement
- Oculaires : l’avitaminose A mental
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FIÈVRE AIGUË
DÉFINITION :

Élévation de la température centrale au-dessus de 38° C, en l’absence d’activité physique


intense, chez un enfant normalement couvert, dans une température ambiante tempérée.
L’examen clinique doit se faire : Enfant nu, appareil par appareil, tête au pied, en présence des
parents, examen de la gorge et des oreilles en dernier

BILAN COMPLÉMENTAIRE NON SYSTÉMATIQUE :

- Selon l’âge, la tolérance, les signes de - ECBU

gravité
- Rx thorax

- NFS, CRP, Procalcitonine


- Coproculture, virologie des selles
- Hémocultures

IDENTIFIER LES SITUATIONS D’URGENCE :

Terrain particulier Complications Fièvre associée à


- Nouveau-né
- DHA
- Syndrome méningé

- Nourrisson moins de 3 mois


- Convulsion
- Purpura fulminans

- Immunodéprimé - Hyperthermie majeure - Syndrome douloureux


( Fièvre > 40,5°, collapsus, abdominal
défaillance multiviscérale )

N.B : Toute fièvre chez ces malades est considérée comme infection bactérienne jusque’à
preuve du contraire

TRAITEMENT :

- Anti hyperthermiques : paracétamol en 1ère intention 60 mg/kg/jr, une prise ttes les 4 à 6H par
voie orale ou rectale

- Moyens physiques : dévêtir l’enfant, enveloppements frais, aérer la pièce…

- Traiter la cause +++


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L’INFECTION URINAIRE
DÉFINITION :

L’infection urinaire est une infection bactérienne de l’arbre urinaire. Elle est souvent associée à
une anomalie fonctionnelle ou anatomique des voies urinaires dont la plus fqte est le reflux
vésiculo-urétérale. On distingue les infections urinaires basses = les cystites, et les infections
urinaires hautes = les pyélonéphrites aiguës ( PNA )

FDR ET SIGNES CLINIQUES :

FDR Signes cliniques ( pas spécifiques )


- L’âge moins de 3 mois ( risque Chez le nouveau-né et le nourrisson :

bactériémique )
- Fièvre isolée sans foyer infectieux patent

- Sexe masculin
- Troubles digestifs

- L’existence d’une uropathie sous-jacente ou - Polyurie voir DHA

un ATCD de PNA
- Ictère tardif ou prolongé chez le nouveau-né

- État d’ID - Choc septique

Chez le grand enfant :

- Fièvre

- Signes urinaires, brûlures mictionnelles,


pollakiurie, hématurie, douleurs
abdominales

DIAGNOSTIC POSITIF :

BU ECBU Critères de KASS +++


Recherche de nitrites, 4 techniques : - Leucocyturie > 10.4/ml

leucocytes, hématies et des - Poche stérile


- Bactériurie > 10.5 UFC/ml

protéines, à partir de l’âge de - Ponction sus-pubienne


- Identification d’un seul
3 mois - KT vésical
germe
- Technique du milieu du jet
Echographie de l’arbre urinaire : 1 ère intention

TRAITEMENT :

PNA Cystite
BiATB parentérale, synergique, à large spectre Monothérapie par voie orale par le céfixime
initialement :

- C3G + Aminoside
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DIARRHÉES CHRONIQUES DE L’ENFANT

CONFIRMER LA RÉALITÉ DE LA DIARRHÉE CHRONIQUE :

La diarrhée chronique se définit par l’émission de selles trop fréquentes, trop volumineuses,
trop molles évoluant depuis plus de 3 semaines. Il s’agit le plus souvent de selles molles à
liquides avec modification de la texture, survenant : plus de 3 fois par jour, plus de 3 fois par
semaine depuis plus de 3 semaines.

RETENTISSEMENT :

N.B : L’établissement des courbes de croissance est primordial :

- La courbe de poids peut être normale, montrer stagnation, un infléchissement progressif ou


une cassure franche avec AMG

- En cas de retentissement sur la courbe de taille, l’infléchissement survient après la cassure de


poids et indique en général des troubles anciens

INTERROGATOIRE ET EXAMEN CLINIQUE :

Interrogatoire Examen clinique


- Âge de l’enfant
- Pâleur cutanéo-muqueuse

- ATCD perso et familiaux


- Troubles digestifs ( anorexie, boulimie,
- Relation chronique avec l’introduction de vomissements, ballonnement, dl abd, faux
certains aliments
besoins, ténesme )

- Caractère des selles émises - Troubles généraux ( Tr du comportement,


- Signes associés Fièvre, signes cutanées, articulaires… )

PARACLINIQUE :

Diarrhée sévère et un très mauvais


Diarrhée sans retentissement staturo-pondéral
état nutritionnel
- Renutrition prioritaire
- Éviter les manipulations diététiques
- Examens complémentaires dans un intempestives, trop précoces

second temps - Explorer l’enfant si possible sous régime normal

- Exploration en fonction de l’orientation clinique

ÉTIOLOGIES :

IPLV Maladie coeliaque Mucoviscidose


Intolérance aux protéines Diarrhée de type de Diarrhée graisseuse, nauséabonde
de lait de vache ( 4 types ) malabsorption, TTT = RSG (Dc : test sueur )

Parasitoses intestinales MICI Colopathie fonctionnelle


- Lambliase ( tableau - Maladie de Crohn
- Diarrhée motrice avec selles
pseudocoeliaque )
- RCH ( diarrhées molles, liquides, hétérogènes,
- Diagnostic : EPS glairosanglantes ) abondantes

- Parfait état général + anxiété

- Pas d’examens complém.

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