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Physique 2 et Electronique
BBMV1100 ; BCHV1100 ; BMIV1120
Travaux pratiques
BBMV1100-C-a ; BCHV1100-C-a ; BMIV1120-C-a
ATTENTION !
Selon votre section (BBM/BCH ou BIM) vous ferez les TPs dans des
ordres différents :
BBM BCH BIM
TP1 AC TP1 AC
TP2 ORC TP2 ORC
TP3 B TP3 B
TP4 optique TP6 diodes
TP6 diodes TP4 optique
TP5 ondes TP5 ondes
Version 2022-2023 2
Formulaire à la disposition des étudiants
(2d semestre)
Magnétisme et électromagnétisme
Dans un solénoïde :
B 1
=
B (1 + (d / l ) 2 )1 / 2
Puissance : P = U I
1
Courants alternatifs Réactance d’un condensateur : XC =
2fC
2A
Figures de Lissajous : Déphasage : = arcsin
2B
Optique
Diffraction : ni sin(i) = nr sin(r)
1 1 1
Equation de Rydberg : = RH 2 - 2
n1 n 2
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Courant alternatif : éléments de théorie
Objectifs globaux
• Acquérir des compétences d’auto-apprentissage d'une matière non encore vue au cours
théorique
• Se familiariser avec les notions de base des courants alternatifs (AC) (AC venant de
l’expression anglosaxone : Alternatif Current).
Objectifs spécifiques
• Comprendre et être capable d’appliquer ces concepts à l’étude de circuits électriques en courants
alternatifs simples dont les éléments, résistance, self, condensateur, sont placés en série et en
parallèle.
Théorie
Pré requis:
Etude des circuits en (DC) (DC venant de l’expression anglosaxone : Direct Current) : générateurs
DC, tension, courant, résistance, capacité, étude de circuits comprenant des résistances en série et
en parallèle, association de condensateurs.
Etude de la charge et de la décharge d’un condensateur.
Les fonctions oscillantes harmoniques.
Information complète
Ces notions ont été vues au cours. Livre de référence : Hecht
Remarque
Nous adoptons les notations du Hecht sauf pour la différence de potentiel. Comme pour les
courants continus, Hecht utilise la lettre V indifféremment pour les potentiels ou les différences
de potentiel (ddp). Nous utiliserons V (potentiel constant) ou v (potentiel variable au cours du
temps) pour les potentiels et U (ddp constante) ou u (ddp variable) pour les différences de
potentiel.
Approche théorique
Trois remarques :
Première remarque : Dans les circuits en courant continu (DC) les tensions, les différences de
potentiel et les courants étaient des fonctions continues du temps, c'est-à-dire des constantes.
Dans les circuits en courant alternatif (AC), les tensions, les différences de potentiel et les
courants sont des fonctions oscillantes harmoniques. Les valeurs des ddp et courants instantanés
en fonction du temps t sont par exemple données par les équations du type :
u = Um . sin t (1)
i = Im .sin ( t +) (2)
dans lesquelles :
u : grandeur instantanée de la ddp ou élongation pour la ddp
i : intensité instantanée ou élongation pour le courant
Um : amplitude (valeur maximale de la ddp ou ddp de crête)
Im : amplitude (valeur maximale du courant ou courant de crête)
pulsation égale à 2 f où f est la fréquence en Hertz.
: différence de phase entre la ddp et le courant
Version 2022-2023 5
Dans ce qui suit, nous allons expliquer l’origine de cette différence de phase entre la tension et le
courant.
Deuxième remarque : Dans les circuits en courant continu, nous avons essentiellement étudié
l’effet d’une résistance dans le circuit. Nous avons aussi vu que si on insérait une capacité dans
le circuit, elle bloquait la circulation du courant (une fois la situation de régime établie).
Dans les circuits en courant alternatif, on utilisera non seulement des résistances, mais aussi des
capacités et également des bobines de fil (fil de cuivre bobiné) appelées self.
Les symboles utilisés pour ces éléments sont les suivants :
Dans ce qui suit, nous allons expliquer le rôle de ces éléments dans un circuit
Troisième remarque : Lors des différents TP avec les circuits en AC, nous serons amenés à
mesurer les ddp et les courants avec les multimètres. Les valeurs mesurées sont appelées valeurs
efficaces des ddp et des courants. Ce sont des valeurs constantes, des «moyennes» évaluées par
l'appareil de mesure puisque les ddp et les courants sont oscillants. On utilisera des lettres
majuscules pour les représenter. Elles s'expriment en fonction des amplitudes des fonctions
U I
oscillantes : U eff = m I eff = m
2 2
Préparation:
➢ Sur le même graphique représentez les équations (1) et (2) ci-dessus (évolution de la ddp et du
courant en fonction du temps) si le courant est en retard d'une phase = 30° sur la ddp et si la
fréquence vaut 50 Hz. Graduez l'axe des temps. Considérez que l'amplitude de la ddp est de 20
V et que l'amplitude du courant est de 50 mA. Graduez l'axe des ordonnées (2 échelles). Que
valent les valeurs efficaces des ddp et courant ?
➢ Faites le diagramme de Fresnel représentant le courant et la tension au temps t = 0 s.
Afin d'étudier le rôle que jouent les résistances, les condensateurs et les selfs dans les circuits,
nous allons procéder systématiquement en considérant d'abord
1. le rôle d'une résistance seule dans un circuit, ensuite
2. le rôle d'un condensateur seul, enfin
3. le rôle d'une self seule.
4. Nous synthétiserons alors l'ensemble des considérations.
Si on applique une ddp u = Um sin t à une résistance ohmique, on a d’après la loi d’Ohm :
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u = U m sin t
u
i=
R
U
i = m sin t
R
i = I m sin t
u et i s'expriment selon la même fonction oscillante. Ils oscillent en phase. Seules les
amplitudes diffèrent. Sur le diagramme de Fresnel, ils sont représentés par des vecteurs
parallèles.
Im
Um
La loi d’ohm u = Ri, valable pour un circuit avec une résistance, devrait s’écrire pour ce circuit,
u = 0 puisqu’il n’y a pas de résistance.
Mais on doit considérer, outre la tension fournie par le générateur, la tension qui apparaît aux
bornes du condensateur. Elle s’oppose à la tension du générateur :
Et en dérivant :
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dq d(CUsinω t)
=
dt dt
i = ω CUcos ω t
π π
i = ω CUsin ( ω t + ) = I sin (ω t + )
2 2
La loi équivalente à la loi d’Ohm (valable pour les circuits avec une résistance) devient pour ce
circuit contenant un condensateur :
U U 1 1
= = = = XC
I ω CU ω C 2 π f C
X C est appelée réactance capacitive du condensateur. Cette grandeur a les unités d’une
résistance et s’exprime donc en Ohm (Volt / Ampère).
Les fonctions oscillantes u et i s’expriment comme des fonctions sinus. Le courant i et la ddp u
sont en quadrature de phase. Le courant est en avance de /2 par rapport à la tension. On
pourrait également dire que la ddp est en retard de /2 par rapport au courant.
Sur le diagramme de Fresnel, ils sont représentés par des vecteurs orthogonaux.
I Ou bien
U I
Si on essaie de modifier le courant circulant dans une bobine, par exemple en changeant la valeur
d’une résistance variable (résistance à curseur), la bobine s’oppose à cette variation d’intensité
de courant. Cela se manifeste par l’apparition d’une ddp induite aux bornes de la bobine. Cette
ddp fait circuler un courant induit dans le circuit. Le courant induit tente de contrecarrer l'effet de
la modification imposée.
Exemple : Dans le circuit suivant alimenté par un générateur DC, le courant I circule dans le sens
horlogique. On se propose de diminuer la résistance variable donc on veut augmenter le
courant. Le courant induit généré par la bobine va circuler dans le sens anti-horlogique pour
s’opposer à l’augmentation que l’on veut imposer.
Courant
Résistance induit
variable
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Dans ce même circuit si on augmente la résistance variable donc si on diminue le courant, le
courant induit généré par la bobine circulera dans le même sens que le courant initial pour
s’opposer à la diminution que l’on veut imposer.
La ddp induite qui provoque la circulation du courant induit s’appelle force électromotrice
induite même si cela n’a rien à voir avec une force.
Cette force électromotrice est proportionnelle à la variation du courant di/dt. Dans les circuits qui
nous concernent, il s’agira bien d’un courant alternatif i et donc on note petit i. Le facteur de
proportionnalité s’appelle coefficient de self inductance et se note L. Ce facteur L s’exprime en
Henry (H), il est dépendant des caractéristiques de la bobine (sa taille, le nombre d’enroulements
du fil, …).
di
La force électromotrice induite s’écrit mathématiquement u induit = − L
dt
Le signe négatif signifiant qu’il y a opposition de la ddp induite par rapport à la ddp initiale que
le générateur impose.
Pour le circuit suivant contenant une self seule, La loi d’ohm u = Ri, valable pour un circuit avec
une résistance, devrait s’écrire, u = 0 puisqu’il n’y a pas de résistance.
Mais outre la tension fournie par le générateur, on doit également considérer la ddp induite par la
bobine, qui s’oppose à la tension du générateur :
u + u induit = 0
di
Usinωt - L = 0
dt
u L
di u
L = Usinω t
dt
di U
= sinω t
dt L
U
di = sinω t dt
L
Et en intégrant
U
di = L
sinω t dt
U
i = − cos ω t
Lω
U π
i = sin(ω t − )
Lω 2
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π
i = I sin(ω t − )
2
La loi équivalente à la loi d’Ohm (valable pour les circuits avec une résistance) devient pour ce
circuit contenant une self seule:
U U Lω
= = L ω = 2 π f L = XL
I U
X L est appelée réactance inductive de la self. Cette grandeur a les unités d’une résistance et
s’exprime donc en Ohm (Volt / Ampère).
Les fonctions oscillantes u et i s’expriment comme des fonctions sinus. Le courant i et la ddp u
sont en quadrature de phase. Le courant est en retard de /2 par rapport à la ddp. On pourrait
également dire que la ddp est en avance de /2 par rapport au courant.
Sur le diagramme de Fresnel, ils sont représentés par des vecteurs orthogonaux.
U Ou bien
U
I
C
R
Le circuit est alimenté par une source alternative de type u = Usin ωt pour entretenir les
oscillations malgré la résistance qui dissipe l’énergie.
Prendra-t-on le courant ou la ddp aux bornes des différents éléments comme référence pour le
diagramme de Fresnel ? Etant donné que dans le circuit série, c’est le même courant i oscillant
qui parcourt tous les éléments, il servira de référence (il sera représenté sur l’axe des cosinus) et
les différentes tensions figureront sur le schéma, déphasées par rapport au courant.
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Pour rappel : Pour R : u et i sont en phase
Pour C : u est en retard de /2 sur le courant
Pour L : u est en avance de /2 sur le courant
UL
UL-UC UTOTALE
UR
I en phase avec U dans la résistance
UC
UL et UC sont colinéaires et opposés. On peut représenter leur différence.
Dans le cas ci-dessus, l’effet de la self est plus important que celui de la capacité, UL-UC est
dirigé vers le haut. La somme de ce vecteur avec UR permet de déterminer la tension totale dont
l’expression oscillante est : u = Usinω t . La tension totale est en avance d’une phase sur le
courant :
UTOTALE = (UL − UC )² + U R ²
En divisant par I, on peut faire les diagrammes vectoriels en fonction des réactances et de la
résistance :
U TOTALE (U L − U C )² + U R ²
= = (X L − X C )² + R² = Z
I I²
Z est appelée l’impédance du circuit. Z a les mêmes unités que la résistance et s’exprime donc en
Ohm.
XL
XL-XC Z
Diagramme vectoriel :
R
I en phase avec U dans la résistance
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XC
U
I=
1 2
R² + (L − )
C
1
ωL −
tg = Cω
R
1 2
Z = R² + (L − ) est donc l’impédance du circuit ().
C
Dans un tel circuit, Z est minimum quand les réactances inductive et capacitive sont égales :
XL = XC Z = R
1
XL = XC f =
2π LC
Circuit contenant une résistance R un condensateur C et une self L en parallèle. Le circuit est
représenté ci-dessous.
~
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Le circuit est alimenté par une source alternative de type u = Usin ωt pour entretenir les
oscillations malgré la résistance qui dissipe l’énergie.
Prendra-t-on le courant ou la ddp aux bornes des différents éléments comme référence pour le
diagramme de Fresnel ? Etant donné que dans le circuit parallèle, c’est la même ddp aux bornes
de tous les éléments du circuit, elle servira de référence (elle sera représentée sur l’axe des
cosinus) et les différents courants figureront sur le schéma, déphasés par rapport à la tension.
Pour rappel : Pour R : i et u sont en phase
Pour C : i est en avance de /2 sur la tension
Pour L : i est en retard de /2 sur la tension
On représente le diagramme suivant
IC
IC-IL ITOTAL
IR
U en phase avec I dans la résistance
IL
Dans le cas ci-dessus, l’effet de la capacité est plus important que celui de la self, IC-IL est dirigé
vers le haut.
La somme de ce vecteur avec IR permet de déterminer le courant total dont l’expression
oscillante est : i = Isin(ω t + ) .
Le courant total est en avance d’une phase sur la tension qui s’écrit u = Usinω t
ITOTAL = (IC − IL )² + IR ²
On peut faire les diagrammes vectoriels en fonction des inverses des réactances et de l’inverse de
la résistance :
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1 I TOTALE (I C − I L )² + I R ² I I 1 1 1 2 1
= = = ( C − L )2 + = ( − ) +
Z U U² U U R² XC XL R²
1/ XC
(1/XC)-(1/XL) 1/Z
Diagramme vectoriel :
1/R
1/ XL
1 1
−
X XL 1 1 1
tg = C = R( − ) = R ( ωC − )
1 XC XL ωL
R
Dans un tel circuit, 1/Z est minimum quand les réactances inductive et capacitive sont égales :
XL = XC Z = R
Quand Z vaut R le circuit est à la résonance et on peut exprimer la fréquence de résonance :
1
X L = XC f =
2π LC
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TP N°1 : Courants alternatifs :
Etude des condensateurs et des selfs
Objectif général :
Revoir les circuits électriques et se familiariser avec des circuits électriques alimentés avec
une tension alternative.
Objectifs spécifiques :
• Etudier les propriétés d’un condensateur et d’un bobinage (self) et l’influence de leur
insertion dans un circuit alimenté par une tension alternative.
• Etudier leurs associations en série et en parallèle
• Etudier les propriétés d’un circuit RC ou RL en série et en parallèle.
Théorie
Pré-requis : courant alternatif : introduction aux courants alternatifs de ce syllabus, cours
théorique + Hecht p. 870-875
Un condensateur est caractérisé par une grandeur appelée capacité (notée C) qui dépend de ses
caractéristique physiques et géométriques. L’unité de capacité est le Farad (F) ; un Farad égale
un coulomb par volt (1F= 1C/1V). La réactance d’un condensateur XC caractérise son influence
sur le courant dans un circuit fonctionnant en courant alternatif (oscillant à la fréquence f).
Elle s’exprime en et se calcule par la formule :
1
XC = []
2 f C
où f est la fréquence du signal alternatif [Hertz ou s-1] et C [Farad] est la capacité du condensateur.
1000000
La figure ci-contre donne la variation de XC avec la
Réactance capacitive [Ohm]
100000
fréquence pour une capacité de 1 10-6F. Remarquez que
10000 l’échelle verticale est logarithmique.
1000 Quand la fréquence f augmente, XC diminue. Lorsque f
100 vaut 0 (correspondant à une tension continue), XC devient
10 infinie ce qui signifie qu’un condensateur ne laisse pas
1
passer le courant continu et se comporte comme un
0 5000 10000 15000 interrupteur ouvert.
fréquence [Hertz]
A
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Déphasage entre la tension u et le courant i dans un circuit comprenant un condensateur
Dans un condensateur, l’intensité de courant est en avance de 90° sur la tension (voir
l’introduction aux courants alternatifs de ce syllabus).
Remarquons que lorsque la fréquence f est nulle (correspondant à une tension continue), la
réactance de la self est nulle ; la self (pure) se comporte alors comme un simple fil sans
résistance.
Evolution de XL en fonction de f pour L = 8H
10000
8000
6000
XL
4000
2000
0
0 50 100 150 200
f
Si UL représente la tension mesurée aux bornes d’une self pure (RL =0 Ω), la loi équivalente
à la loi d’Ohm s’énonce : UL = IL XL [V = A Ω]
RL peut être mesurée avec un ohmmètre, cette valeur est généralement faible.
La bobine présentera une « résistance totale » au passage du courant alternatif équivalente à
un circuit R-L en série (voir intro p.8) appelée impédance de la bobine (ou self),
ZL = X L2 + R L2 [Ω].
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La tension mesurée au voltmètre aux bornes de la bobine est notée U’L , U’L= ZL. IL
Rappelons que ni UL, ni URL ne sont accessibles à la mesure, un voltmètre connecté sur une
self dans un circuit AC mesure U’L. Actuellement, on réalise également des composants
électroniques qui présentent un coefficient de self inductance L avec une résistance RL
négligeable.
c) Détermination expérimentale de XL
d)
Soit le montage de la figure A :
RL Sous l’action de la tension sinusoïdale u d'amplitude U,
u
L un courant i traverse le montage. Pour ce circuit
L contenant une self seule, la loi équivalente à la loi d’Ohm
permet d’écrire que la tension mesurée aux bornes de la
bobine : U’L = IL . ZL.
A
Ici, IL = I, le courant circulant dans le circuit série.
Figure A
i L'amplitude I du courant peut se déterminer soit avec un
RL ampèremètre (valeur efficace), soit en intercalant une
résistance R connue dans le circuit (fig.B), en série avec L.
u L En mesurant UR, on calcule I par I = UR / R.
Rappel: les appareils de mesure donnent la valeur efficace des ddp et des courants et non
U I
leur amplitude maximale : U eff = m I eff = m
2 2
U ef f U
mais = m
I eff Im
Dans le cas où C1 et C2 sont en série, le courant i est le même pour les 2 condensateurs.
Version 2022-2023 17
La capacité totale Ctotal théo s’exprime par
C1
u 1 1 1
C2 = +
Ctotalthéo C1 C 2
-pour deux selfs (d’inductance L1 et L2) placées en parallèle, l’inductance équivalente sera
1 1 1
déterminée par : 𝐿é𝑞 = 𝐿1 + 𝐿2
.
C. Circuit série R-C ou R-L
C.1 Propriétés d’un circuit série R-C (impédance et déphasage)
Soit un circuit constitué d’une résistance et d’un condensateur en série :
i
Dans la résistance le courant et la tension sont en phase ; par
u contre, dans le condensateur, ils sont déphasés de 90° ( i est en
R avance de 90° sur u).
Dans un circuit série, l’intensité de courant est la même dans
tous les éléments du circuit et est donc prise comme référence
pour établir le diagramme vectoriel des tensions.
C
U R, en phase avec I, est mis sur l’axe de référence tandis que UC en retard de 90° par rapport à I
et donc par rapport à UR est placé à 90° de l’axe de référence.
La tension totale U est la somme vectorielle de UR et UC et donc l’hypoténuse d’un triangle
rectangle construit sur UR et UC. Le déphasage entre U et I se déduit du diagramme vectoriel :
UR I UC UC
sinθ exp = tgθ exp =
U UR
UC U UR
cosθ exp =
U
Version 2022-2023 18
Si l’on divise chaque tension par I (qui est la même dans chaque élément du circuit), on peut tracer
un diagramme vectoriel équivalent avec :
sur l’axe horizontal de référence : UR / I = R, la résistance,
à 90° (sur l’axe vertical) : UC / I = XC , la réactance du condensateur,
sur l’hypoténuse : U / I = Z, l’impédance du circuit qui vaut :
Z= R 2 + XC
2
R
L’angle de déphasage peut donc également se déduire de ce
XC Z diagramme :
Préparation :
A partir de l'introduction générale sur les circuits alternatifs et en adaptant la théorie ci-
dessus, faire le diagramme vectoriel des tensions et des impédances, donner les équations
permettant de déterminer l’impédance d’un circuit R-L en série, l’angle de déphasage entre
le courant et la tension totale ainsi que l’influence de la fréquence sur ces grandeurs.
Version 2022-2023 19
D.2 Circuit parallèle R-L
Préparation :
Pour le circuit parallèle R-L, faire le diagramme vectoriel des courants, donner les équations
permettant de déterminer le courant total, l’angle de déphasage entre la tension et le courant
total.
Partie expérimentale
Matériel :
- générateur de tension alternative à fréquence fixe (50Hz) réglable de 0 à 220 V
- générateur de tension alternative à basse fréquence (GBF) réglable de 0 à 7 V.
- condensateurs de différentes capacités
- résistance à décades
- deux multimètres
Objectif : Etudier la réactance d’un condensateur, l’impédance d’un circuit R-C série, le
courant et l’angle de déphasage dans un tel circuit et l’influence de la fréquence du signal sur
ces paramètres.
Montage et manipulations :
Analyse :
• A partir des valeurs mesurées : calculer I, Z, Utot et expérimentaux.
• A partir des caractéristiques du circuit (R, C et fréquence), calculer XC, Z et .
• Pour la fréquence de 300 Hz :
- tracer le diagramme vectoriel (à l’échelle) sur papier millimétré à partir des tensions UC
et UR mesurées.
- A côté (sur le même papier millimétré) tracer, le diagramme vectoriel sur base de R et de
XC théorique.
Version 2022-2023 20
- Déterminer sur les 2 graphiques, l’angle de déphasage et comparer à théo.
Montage et manipulations :
A R = 5000 C = 0,47 µF
Régler U à 60V (50 Hz)
Fermer S1 (seule R est en circuit), mesurer IR.
u R Ouvrir S1, fermer S2 (seul C est en circuit) et
V C
mesurer IC.
Fermer S1 (R et C sont en circuit), mesurer Itot.
S2
S1
Matériel :
- générateur de tension alternative à fréquence fixe (50Hz) réglable de 0 à 220 V
- générateur de tension alternative à basse fréquence (GBF) réglable de 0 à 7 V
- selfs : 8 H et 12 H
- résistance à décades
- deux multimètres
Version 2022-2023 21
Objectif : Etudier les propriétés d’une self, l’impédance, le courant et l’angle de déphasage
dans un circuit R-L série.
Montage et manipulations :
Mesurer avec l’ohmmètre la résistance ohmique (RL) de la self. Pour cela, brancher la self
directement (hors circuit) sur l’ohmmètre.
Montage :
self
L = 8 H et R = 22 k
RL
L
ou L = 12 H et R = 33 k
f = z
u
V Régler l’alimentation pour avoir I = 1,5 mA.
R Mesurer U=Ugénérateur, UR et U’L.
Calculer le %tage d’écart entre la valeur de R+ RL et la valeur de R, cela donne une idée de
l’erreur faite si on néglige RL dans les équations. Calculer Z en négligeant RL et sans le
négliger, comparer les valeurs (%tage d’écart)
Pour la suite on néglige RL (poser : RL = 0 Ω), alors : U’L = UL
Analyse :
Montage et manipulations :
Remarque : dans cette manipulation, on néglige les résistances ohmiques RL des selfs
R
R = 10 k
u U = 6,3 V à la fréquence du secteur (50 Hz)
2 selfs de 8 H et/ou 12H
L1 Insérer les deux selfs en série dans le circuit.
L2 Mesurer les différences de potentiel UR et UL12.
Mesurer ensuite UL1, UL2
Version 2022-2023 22
Analyse :
• Afin d’identifier l’origine de l’écart important , déterminer les valeurs de L1exp et L2exp à
partir des mesures de UL1 et UL2
Version 2022-2023 23
TP N°2 :
L’oscilloscope à rayons cathodiques (ORC) et les circuits RLC
Objectifs
- Acquérir les connaissances de base nécessaires à une utilisation correcte d’un oscilloscope
(compréhension + utilisation)
- Etre capable de choisir judicieusement les échelles d’affichage et de déterminer des grandeurs
physiques telles que forme et amplitude du signal, période, déphasage, temps de montée des
signaux…
- Etudier les caractéristiques (impédance et déphasage) de circuits RLC en série
- Etudier ces circuits à la fréquence de résonance
- Etudier une application pratique de ces circuits : les filtres passifs.
Théorie
A. L’oscilloscope à rayons cathodiques
Pré-requis: Introduction sur les courants alternatifs de ce syllabus et la matière vue au cours
concernant ces mêmes courants, l’oscilloscope et les superpositions de signaux oscillant
perpendiculairement l’un par rapport à l’autre (figures de Lissajous).
Introduction
L’électronique étudie essentiellement la génération et la manipulation de signaux électriques de
formes diverses. Les appareils de mesure utilisés en électricité (ampèremètres, voltmètres, …)
mesurent des valeurs continues en courant continu (DC) et des valeurs efficaces dans le cas d’un
signal en courant alternatif (AC). Ces appareils ne donnent jamais une indication sur la variation de
ces grandeurs en fonction du temps.
L’oscilloscope à rayons cathodiques (ORC) rend ce type d’observations et de mesures possible; il
donne des informations très complètes sur le signal étudié : présence d’une tension, sa grandeur,
ses variations éventuelles, sa période, …. L’ORC est donc un outil de base pour l’étude et le
développement de l’électronique et de ses circuits.
De plus, comme de nombreuses grandeurs physiques ainsi que leurs variations (Ex : t°, pression,
force, intensité lumineuse…) peuvent être transformées en tensions électriques ou en variations de
tension, l’utilisation de l’ORC ne se limite pas à la physique ou à l’électronique mais est aussi
employé dans des domaines très divers comme la médecine, la géologie….
Version 2022-2023 24
• perfectionné parce qu'il permet de visualiser l’évolution de cette tension en fonction du temps
sur un écran et de mesurer des paramètres comme l'amplitude ou la période du signal si cette
tension est périodique. Dans ce cas, il fonctionne en mode Y-temps (tension en Y en fonction
du temps), qui est le mode le plus courant.
Cependant, l'oscilloscope permet aussi de représenter une tension en fonction d'une autre; il
fonctionne alors en mode X-Y.
écran
écran
Le canon à électrons est constitué d'une cathode métallique chauffée d'où sont extraits des électrons
par l'attraction électrique exercée par une anode. Les électrons émis sont concentrés en un fin
faisceau qui sort du canon, traverse le tube à très grande vitesse et vient percuter la partie opposée
du tube qui constitue l'écran. Une peinture fluorescente déposée sur le verre de l’écran émet de la
lumière lorsqu'elle est frappée par les électrons.
Pour attirer les électrons, la partie interne conductrice de l'écran (couche de graphite) est reliée à
une forte tension positive (plus de 10 000V).
A l'intérieur du tube de l'oscilloscope, les deux plaques métalliques parallèles et horizontales (Y'Y)
peuvent être reliées à un générateur externe (la tension que l’on veut observer par exemple) qui
entraîne une différence de potentiel entre les deux plaques. La plaque au potentiel le plus élevé
Version 2022-2023 25
attire le faisceau d’électrons qui est ainsi dévié vers le haut ou le bas ; les électrons subissent alors
à chaque instant les fluctuations de la tension externe (mouvement vertical). La tension à étudier
est donc appliquée à l'entrée Y (chanel 1: CH1) qui est reliée aux plaques de déviation
verticale par l'intermédiaire d'un amplificateur. On peut régler le gain de cet amplificateur en
tournant le commutateur de sensibilité verticale (cette sensibilité est indiquée par exemple en
V/division de l’écran ou V/cm). Ceci permet de visualiser le signal de façon plus ou moins étendue
selon l’axe vertical (choix de l’amplitude du signal visualisé à l’écran). Remarquons que sur certains
oscilloscopes, comme ceux que vous utiliserez, on a la possibilité d’observer simultanément 2
signaux différents ; il y a donc 2 entrées pour brancher les signaux externes : CH1 et CH2.
Pour visualiser l’évolution du signal à l’entrée de l’ORC en fonction du temps, le faisceau d’électron
doit être aussi dévié horizontalement ; il doit alors balayer l’écran de gauche à droite
périodiquement. Ce sont les deux plaques parallèles et verticales (X et X’) qui permettent de dévier
le faisceau d’électrons vers la gauche ou la droite. Ces plaques de déviation horizontale sont
reliées à une base de temps qui provoque le déplacement à vitesse constante du spot de gauche à
droite; il s’agit d’un signal en dent de scie. C’est un signal périodique interne à l’ORC. Quand la
tension de ce signal est minimale, le spot d’électrons est dévié à gauche de l’écran et quand la
tension est maximale, le spot d’électrons est dévié à droite de l’écran. La durée de balayage est
réglable. En réglant le temps de défilement de cette tension, on permet donc un balayage de l’écran
de gauche à droite qui se répète périodiquement. La durée de balayage est indiquée sur un
commutateur de réglage (en ms/division ou ms/cm par exemple). Ceci permet de visualiser le signal
de façon plus ou moins étendue selon l’axe horizontal (choix du nombre de périodes à visualiser).
Remarque : il est également possible de visualiser à l’ORC une tension en fonction d’une autre
tension. L’oscilloscope fonctionne alors en mode X-Y, c’est-à-dire que la base de temps interne de
l’ORC est alors court-circuitée. Le signal appliqué en CH1 produit la déflexion verticale (axe Y) et
le signal appliqué en CH2 produit la déflexion horizontale (axe X). Ce mode est notamment utilisé
pour visualiser les figures de Lissajous (voir plus loin).
Les entrées.
L’ORC permet de visualiser simultanément deux tensions différentes via deux canaux d’entrées
nommés CH1 et CH2. L’ORC possède donc 2 blocs de commandes similaires (1 pour chaque
canal).
Version 2022-2023 26
• ↕ POSITION : déplacement dans le sens vertical du signal apparaissant à l’écran.
• AC-GD-DC :
en position GD : le signal entré est court-circuité; on mesure dès lors une tension nulle à
l’entrée.
en position AC : seule la composante alternative du signal (AC) est visualisée à l’écran.
en position DC : les 2 composantes (continue et alternative : AC + DC) sont visualisées.
• Outre ces blocs de commandes propres à chaque canal, l’ORC possède une commande
MODE qui permet le choix du mode de fonctionnement de base :
• CH1 : visualiser le signal CH1 seul
• CH2 : visualiser le signal CH2 seul
• DUAL ou ALT : visualiser les 2 signaux simultanément (multiaffichage)
• ADD : pour obtenir la somme algébrique des 2 signaux présents aux deux entrées.
Version 2022-2023 27
Modes de visualisation d’un signal
A. en position GD
L’entrée est court-circuitée càd que tout se passe comme s’il n’y avait aucun signal à l’entrée ce
qui correspond à un signal continu de 0V ; une ligne horizontale apparaît sur l’écran. Sa position
peut être réglée à l’aide du potentiomètre ↕ POSITION. Celle-ci correspondra donc à une
amplitude de 0V.
B. en position AC ou DC
Si le signal est un signal alternatif pur, il n’y aura aucune différence entre ces deux sélections.
Par contre, si le signal est composé d’une composante continue et d’une composante alternative,
les visualisations en AC et DC vont différer.
en position AC : seule la composante alternative du signal (AC) est visualisée à l’écran ;
l’insertion d’un condensateur supprime la composante DC.
en position DC : les 2 composantes, continue et alternative (AC + DC), sont visualisées.
Par exemple, le signal x1 = VDC + A1 sin ( t) = 3 + 0,5 sin (2000 t) donne lieu à ces deux
visualisations :
Visualisation DC Visualisation AC
Le choix entre les deux modes de visualisation dépendra de ce que l’on veut déterminer.
Remarque : pour toute mesure d’amplitude sur le signal AC, il faudra changer l’échelle verticale
(V/div) sur l’ORC afin d’obtenir des mesures plus précises.
Version 2022-2023 28
L’ORC comme appareil de mesure.
L’écran de l’ORC présente deux axes X et Y. Généralement, le signal à étudier est appliqué en Y
et le balayage horizontal (axe X) est obtenu à partir du générateur base de temps de l’appareil. Si
les amplificateurs et atténuateur Y sont calibrés (s’ils sont en position CAL), on peut mesurer avec
précision l’amplitude du signal étudié. En utilisant l’axe horizontal calibré en temps, on peut
mesurer avec précision des intervalles de temps Δt et donc en déduire, par exemple, la période du
signal étudié.
2
Exemple : Le signal externe est périodique (sinusoïdal): x = Am sin ( t) = Am sin( t) .
T
Ce signal est connecté à l’entrée CH1 de l’oscilloscope et y est donc visualisé.
L'amplitude Am et la période T peuvent être mesurées sur l'écran de l'oscilloscope (voir schéma ci-
dessous).
Mesure de la période du signal
L’échelle de calibrage (ou base de temps) du signal de balayage (axe X) (ou commutateur de la
base de temps) s’étend de quelques μs par division (μs/div) à plusieurs s/div.
Si la base de temps est réglée sur le calibre 1 s / div, cela veut dire qu’une division (un carré)
horizontale à l’écran correspond à un temps de 1 s.
Pour déterminer un intervalle de temps (une période) il faut alors déterminer le nombre de divisions
couvertes sur l’écran par cet intervalle de temps et regarder quel est le calibre sélectionné pour la
base en temps.
Version 2022-2023 29
•• à l'aide du bouton Position, déplacer la trace
A verticalement pour amener le bas du signal au
niveau d'une division,
Aeff
• à l'aide du bouton Level, amener le maximum du
signal au centre de l'écran pour profiter des petites
graduations.
On mesure alors : Apàp = 6,8 divisions.
Si le commutateur Volts/div est sur la position 5 mV/div,
Apàp = 6,8 . 5 mV = 34 mV,
Am = Apàp /2 = 34 / 2 = 17mV.
Rappel 1 : Les indications en V / cm ou V / div ne sont correctes que si le vernier (atténuateur
vertical) est tourné à fond vers la droite en position CAL.
Rappel 2 : on peut bien sûr mesurer d’autres paramètres que le temps et l’amplitude du signal en
utilisant les mêmes techniques comme par exemple le temps de montée d’un signal, la fréquence f
du signal (f = 1/T), le déphasage entre deux signaux ....
Dans le cas d’un « multi-affichage » (utilisation des deux entrées CH1 et CH2 de l'oscilloscope),
le décalage des deux signaux, exprimé en temps et comparé à la période des signaux, permet de
mesurer le déphasage entre les deux signaux de même fréquence.
Il est donc possible de mesurer le déphasage entre deux sinusoïdes de même fréquence, en
mesurant le Δt (en seconde ou en nombre de divisions Xdiv) séparant deux points analogues des
sinusoïdes (voir figure). Considérons deux signaux :
x1= A1 sin ( t) et
x2 = A2 sin ( t + )
x1
x2
X div
Pdiv
1 div
1 div
Version 2022-2023 30
Si on mesure le nombre de divisions (Xdiv) qui correspondent au déphasage des deux signaux
(nombre de divisions entre les maxima des signaux par exemple), on peut alors déterminer la valeur
en degré du déphasage par une simple règle de trois :
Pour visualiser la figure de Lissajous (voir cours théorique) formée par deux signaux sinusoïdaux
perpendiculaires, la base de temps de l’oscilloscope doit être mise hors-circuit (en sélectionnant le
mode X-Y sur l’ORC) et on applique un signal sur l’entrée CH1 et l’autre sur l’entrée CH2. On
obtient une figure de LISSAJOUS qui permet de mesurer le déphasage entre les deux signaux ou
encore la fréquence d’un des deux signaux, lorsque la fréquence de l’autre est connue.
Pour un déphasage compris entre 0° et 90°, le résultat est une ellipse inclinée à 45° si les amplitudes
et les sensibilités (réglages à l’ORC) sont les mêmes.
Application
Considérons deux signaux :
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x1= A1 sin ( t + 1) = 3 sin ( t + 135) et x2 = A2 sin ( t + 2 ) = 3 sin ( t + 90)
Le déphasage entre ces deux signaux vaut = 1 - 2 = 45°.
En mode Y-temps sur l’ORC, les signaux se présenteraient comme ci-dessous :
x1 x2
En mode X-Y et en entrant sur CH1 le signal x1 et sur CH2 le signal x2, on obtiendrait la figure de
Lissajous suivante où x1 est représenté sur l’axe vertical et x2 sur l’axe horizontal.
La valeur du déphasage entre x1 et x2 peut être calculée à partir de la figure de Lissajous.
Version 2022-2023 32
x1(t
2 )
1 ’
2 2A A B
B
1
2 Temps
x2 (t)
Pour information, vous trouverez ci-dessous des
explications concernant la méthode permettant
de déterminer un déphasage en utilisant la figure
de Lissajous (ne sera pas fait au labo).
Au temps t = 0s :
x1(0) = A1 sin 1 = 3 sin (135)
x2 (0) = A2 sin 2 = 3 sin (90) = 3
→ = 1 - 2
→ = arc sin (A / B) - 90
Les mesures de A et B permettent donc de déterminer le déphasage entre les deux signaux au
"signe" près (sin 135° = sin 45°)
→ = arc sin (A / B)
Cependant pour avoir plus de précision, on mesure plutôt les longueurs 2A et 2B sur l’écran de
l’ORC.
2A 4,2
m esuré = arcsin = arcsin = 44,4
2B 6
Les filtres sont caractérisés par un coefficient d’atténuation et une (ou des) fréquence(s) de coupure.
Le coefficient d’atténuation (ou gain) vaut G = Usortie / Uentrée . Il doit rester constant pour une gamme
de fréquences données (par exemple les basses fréquences pour un filtre passe-bas). La valeur du gain
G est toujours comprise entre 0 et 1. Dans ce dernier cas, la tension de sortie est à son maximal et
vaut la tension d'entrée.
La fréquence de coupure (fc) est la fréquence pour laquelle le coefficient d’atténuation ne vaut plus
que 0,707.Gmax (70.7 % de Gmax). Elle se calcule théoriquement en fonction des éléments du circuit
ou se détermine expérimentalement sur un graphique G = f (fréquence).
Les graphes idéaux de G = f(fréquence) pour les différents filtres sont les suivants :
fc f fc f fc1 fc2 f
Version 2022-2023 34
Pratiquement, la coupure n’est pas aussi verticale et dépendra de la qualité du filtre et
les graphes obtenus auront l’allure suivante :
G
G Filtre passe-bas G Filtre passe-haut Filtre passe-bande
0,707 Gmax
0,707 Gmax
0,707 Gmax
fc f fc f fc1 fc2 f
Des circuits simples, R-L ou R-C en série, peuvent être utilisés comme filtre passe-bas ou passe-haut.
Des filtres plus complexes tels que vus au cours théorique présentent des graphes presque idéaux.
Version 2022-2023 35
Préparation :
1) Filtres passe-haut
R = 1000 Ω, C = 0,47 μF
1
Montrez que pour ce circuit : G =
R Uout 1
1+
Ui (2 π f CR) 2
nnt
2) Filtres passe-bas
R = 1000 Ω, C = 0,47 μF
1
R Montrez que pour ce circuit : G =
1 + (2π f CR) 2
Ui
nnt Calculez G= Uout/ Uin pour f = 10, 300 et 10000 Hz
C Uout
Calculez la fréquence de coupure fc (valeur de f lorsque G
= 0,707.Gmax).
Indication prenez G max =1 et isolez fc de l’équation
1 1
0,707 𝐺𝑚𝑎𝑥 = 𝑠𝑖 𝐺𝑚𝑎𝑥 = 1 ∶ 0,707 =
√1 + 4 2 𝑓𝑐2 𝐶 2 𝑅 2 √1 + 4 2 𝑓𝑐2 𝐶 2 𝑅 2
Vous devriez obtenir une valeur de l’ordre de 300 Hz
Attention : vous aurez besoin de la valeur de la fréquence de coupure pendant le laboratoire.
Comprendre et savoir expliquer les allures des courbes les graphiques « Évolution du de R, XL,
XC et Z en fonction de la fréquence dans un circuit RLC » et « Évolution du courant en fonction
de la fréquence dans un circuit RLC » de la page précédente, et identifier la fréquence qui est la
fréquence de résonnance.
Version 2022-2023 36
Partie expérimentale
A. L’oscilloscope à rayons cathodiques
Matériel
- un ORC
- un générateur AC basse fréquence aussi appelé GBF (fréquence variable)
- un générateur AC (fréquence = 50 Hz)
- un générateur DC
- multimètres
- Régler grâce à votre multimètre (en DC) l’alimentation DC à une valeur de tension au choix
(quelques V).
- Appliquer cette tension à l’entrée du CH1 de l’ORC et la mesurer sur l’ORC (la borne négative
doit être connectée sur la masse – borne noire – de l’ORC). Pour ce faire :
→ Sélectionner la trace CH1.
→ Régler le zéro du CH1 en position centrale.
→ Régler l’atténuateur vertical sur un calibre permettant de visualiser la trace sur l’écran.
→ Mesurer la tension appliquée (commande AC-GD-DC en position DC ; atténuateur
variable en position CAL).
Refaire les mêmes manipulations sur le canal 2.
→ Actionner en plus la touche CH2 INV.
Qu’observez-vous ?
Version 2022-2023 37
→ Régler le zéro du canal utilisé en position centrale.
→ Régler la sensibilité verticale pour pouvoir visualiser correctement le signal sur l’écran
(Atténuateur variable en position CAL).
→ Régler la sensibilité horizontale pour avoir 1 ou 2 périodes sur l’écran (Atténuateur
variable en position CAL).
→ Stabiliser si nécessaire le signal au moyen de la commande LEVEL.
→ Dessiner le signal obtenu dans le rapport.
Noter les valeurs de sensibilités verticales et horizontales utilisées.
→ Mesurer la tension crête-à-crête (en déduire l’amplitude du signal), la période et la
fréquence de la tension appliquée.
Comparer et interpréter les mesures de l’amplitude du signal mesurée à l’ORC et avec le
multimètre.
A. Commande AC-GD-DC
B. Commande LEVEL-SLOPE
- En appliquant la même tension que précédemment, l’ORC étant réglé en AC, changer le
réglage de la commande LEVEL ( NIVEAU). Qu’observez-vous ?
- Actionner le bouton SLOPE (pente). Que constatez-vous ?
Version 2022-2023 38
C. Commande MODE
5. Mesures de déphasage.
But de la manipulation :
Montage :
R CH1 ORC
R = 1000 Ω
C = 0,47 μF
C CH2 ORC
Version 2022-2023 39
B. Détermination expérimentale du déphasage à l’ORC (à partir de 2 sinusoïdes de même
fréquence)
Réglage de l’ORC :
- MODE VERT : ALT (ou DUAL)
- SENS HORIZ: assurez-vous d’avoir au moins l’entièreté d’une période
visible à l’écran mais pas plus de deux.
6. Filtres passifs
Objectif : réaliser un filtre
Utiliser le circuit RC précédent (5 : Mesures de déphasages)
Régler Uentrée à 2 V sur le GBF en mesurant cette amplitude avec l’oscilloscope.
Mesurer Usortie (mesure sur l’oscilloscope) sur C (UC) pour f = 40, 100, 200, 300, 320, 340, 360,
400, 2000 et 10000 Hertz.
Pour chaque mesure, calculer G et le porter en graphique en fonction de la fréquence (utiliser
du papier semi-logarithmique, il vous sera fourni).
Déterminer la fréquence de coupure expérimentale à partir du graphique et la comparer à la
valeur théorique calculée lors de votre préparation (joindre les détails de calcul au rapport).
Interpréter et conclure.
Version 2022-2023 40
7. Circuit RLC série
Montage :
Version 2022-2023 41
TP N°3 : Magnétisme et Electromagnétisme.
Objectifs
A. Montrer qu’un aimant permanent ou qu’un conducteur parcouru par un courant électrique
créent un champ magnétique.
Déterminer les lignes de champ et étudier l’influence de différents facteurs (intensité de
courant, distance par rapport au conducteur, forme du conducteur, type de milieu).
C. Montrer qualitativement qu’une variation de flux du champ magnétique crée une force
électromotrice induite.
Théorie
Pré requis : livre Hecht p.785 à 838
Version 2022-2023 42
La sonde doit toujours être placée de manière à ce que la composante du champ que l'on veut
mesurer soit perpendiculaire à l'élément sensible de la sonde. Les lignes de champ doivent être
perpendiculaires à la circulation du courant dans l’élément sensible. Les deux types de sonde
peuvent donc être utilisés pour la plupart des mesures à condition de les orienter convenablement.
Partie expérimentale
A. Production d’un champ d’induction magnétique.
1. Aimant permanent :
Montage :
A
I de 10 à 0 A
Préparation
Enoncer la règle donnant le sens des lignes de champ autour du conducteur rectiligne et faire
un schéma les représentant.
→
Comment détermine-t-on la direction et le sens du vecteur B en un point?
Que représentent les lignes de champ magnétique ?
Donnez l’expression du champ produit.
a) L'intensité :
Régler I =10 A
A l’aide d’un statif et d’une noix, fixer la sonde à mi-hauteur du conducteur rectiligne à
une distance de 0,5 cm de celui-ci et orienter la sonde du teslamètre de manière à ce qu’il
indique une valeur maximale.
Faire varier I de 10 à 0 A (ΔI =2A) et noter chaque fois la valeur du champ correspondant.
Faire le graphique B = f(I) afin d'observer l'allure de la courbe.
b) La distance :
Régler I à 10 A et faire varier la distance d sonde - conducteur de 0 à 2 cm (Δd = 0,5 cm).
Ne pas modifier l’orientation de la sonde par rapport au conducteur.
Comment le champ évolue-t-il en fonction de la distance ?
Interprétations et conclusions.
Version 2022-2023 43
2.2. Bobine (Solénoïde).
Un solénoïde est constitué d'un ensemble de spires enroulées autour d'un axe commun. Trois
paramètres le définissent : sa longueur L, sa densité d'enroulement N/L où N représente le
nombre de spires et son diamètre d.
Un solénoïde parcouru par un courant se comporte comme un barreau aimanté : il présente une
face Nord et une face Sud, que l'on peut identifier en approchant un pôle connu d'un aimant.
On dit que le solénoïde est un électroaimant : « un conducteur parcouru par un courant se
comporte comme un aimant ».
Préparation : Donner l’expression générale du champ au centre d’une bobine parcourue par
un courant. Dans quel cas se simplifie-t-elle ?
a) L'intensité :
Comme pour tout conducteur parcouru par un courant électrique, B est influencé par l’intensité
du courant. Comment ?
b) Le rapport L/d :
On peut montrer que l'induction B au centre d’un solénoïde (N spires, longueur L, diamètre d)
peut se calculer par :
NI 1 1 NI
B d/l = = B où B =
L 1 + (d / L)
2 1/ 2
1 + (d / L) 2 1/ 2 L
On peut montrer que l'induction B tend vers une limite B (l’indice ∞ signifiant ici une
longueur L du solénoïde suffisamment grande et donc un rapport d/L tendant vers 0) à partir
d'une certaine valeur du rapport L/d, en utilisant une bobine de longueur réglable (longueur
totale maximale de 75 cm, le diamètre est noté sur la face avant de la spire).
- Faire circuler un courant de 2 A dans la bobine en l’insérant dans un circuit en utilisant une
borne fixe et le curseur de la bobine.
- Tout en maintenant l'intensité constante, faire varier la longueur de la bobine. Mesurer B au
centre de la partie mise en circuit pour les valeurs indiquées dans le tableau de la feuille de
rapport.
Graphique : B = f (L/d).
?
B d/l 1
Les résultats vérifient-ils la relation :
B = 1 + (d / L) 2 1/ 2
c) Le milieu :
Version 2022-2023 44
1° Détermination de µ0, la perméabilité du vide:
Calculer µ0 à partir de la relation : B = µ0 (N/L) I et des valeurs de N,L et B obtenues à
l’expérience précédente pour la dernière mesure (Lmax).
Comparer avec μ0 théorique : 0 = 4 10 (unité S.I)
-7
Faire passer un courant de 1 A dans la bobine de 1200 spires dont l'intérieur est vide.
Mesurer B à proximité d'un noyau de fer doux.
Introduire le noyau de fer dans la bobine (une face du fer doit être tangente au bord de la bobine)
Mesurer B au bord de la bobine.
Retirer le noyau de fer doux de la bobine et mesurer B au même endroit que précédemment.
Déterminer la perméabilité relative du fer.
Interpréter et conclure.
2.3.1. Montage de HELMHOLTZ : 2 spires reliées en série, éloignées d’une distance égale
à leur rayon.
Lorsqu'un même courant traverse 2 spires identiques, parallèles, situées sur un axe commun et
séparées par une distance égale à leur rayon, le champ d'induction magnétique produit dans
l'espace compris entre les spires est homogène et peut être comparé à celui produit par le
passage du courant dans un solénoïde.
Montage :
Placer les 2 spires parallèlement à une distance égale à leur rayon (20 cm) et les relier en série
de manière à ce que le courant passe dans le même sens dans les 2 spires.
Régler I à 2A.
Lorsque les courants traversant les spires circulent en sens opposés et que l’interdistance d entre
les 2 spires vaut 3 . R , il y a création d’un gradient de champ dans l’espace entre les 2 spires.
Version 2022-2023 45
Mesures suivant l'axe commun.
d
Alimenter les spires en série comme indiqué sur la figure
I I I z ci-contre (I = 2A) et mesurer le gradient de champ
produit le long de l’axe z (Δz = 4 cm), en partant d’une
des spires (z = 0) jusqu’à l’autre spire.
! Attention au signe du champ
Porter en graphique : B = f (z)
Interpréter et conclure
B. Création d’une force électromotrice induite par la variation du flux du champ magnétique
Introduire rapidement un aimant permanent dans la bobine et observer les déviations sur
l’ampèremètre (signe et valeur du courant).
Représenter sur les schémas des feuilles de rapport : le vecteur champ magnétique B créé par
l’aimant au niveau de la bobine, le sens du courant induit i dans la bobine, le vecteur champ
magnétique Bi induit par le courant induit.
Version 2022-2023 46
TP N°4 : Optique géométrique
Objectifs
- Comprendre et appliquer les concepts d’optique géométrique.
- Approfondir la compréhension des notions de base liées au comportement de la lumière :
réflexion, réflexion totale, réfraction et indice de réfraction
- Approfondir la compréhension des appareils d’optique gaussiens
Objectifs spécifiques
Théorie
Pré-requis et références : cours théorique (optique), livre Hecht (partie optique géométrique)
Introduction
L'optique géométrique s'intéresse à des effets macroscopiques tels que la propagation, la réflexion et
la réfraction de la lumière. Les dimensions des systèmes optiques sont en général beaucoup plus
grandes que la longueur d’onde des rayonnements électromagnétiques dans le domaine du visible, les
phénomènes de diffraction sont alors négligeables et l’on peut associer la lumière à des rayons
lumineux se propageant en ligne droite.
L'optique géométrique a pour objet l'étude de la propagation des rayons lumineux dans des milieux
transparents. Nous nous limiterons dans notre étude au cas de milieux homogènes séparés par des
lentilles (dioptres) ou limités par des miroirs. Il existe des lois qui régissent le comportement d'un
rayon à la surface d'une lentille ou d'un miroir et il faut se référer à certaines conventions pour les
appliquer.
Un rayon lumineux arrivant sur une surface réfléchissante (ex : miroir) est réfléchi (retourne dans
le milieu d’où il vient) selon la loi de réflexion.
Normale au
miroir au point
Rayon d’incidence Rayon
incident réfléchi
1 1’
Version 2022-2023 47
miroir
Lois de la réflexion :
-Au contact d’une surface réfléchissante séparant 2 milieux, le rayon lumineux est renvoyé dans le
même milieu.
-Le rayon incident, la normale à la surface de séparation au point d’incidence et le rayon réfléchi sont
situés dans un même plan.
-L'angle formé par le rayon incident et la normale à la surface (1) est égal à l'angle formé par le rayon
réfléchi et la normale (1') : 1 =1'
Un rayon lumineux arrivant sur une surface de séparation entre deux milieux (ex : air-verre) est soit
réfléchi (retourne dans le milieu d’où il vient), soit en partie réfléchi et en partie réfracté (passe du
milieu initial vers l’autre milieu). On peut déterminer quels sont les angles de réflexion et de réfraction
grâce aux deux lois de l’optique géométrique.
Rayon normale Rayon
incident réfléchi
1 1’
Milieu 1 : n1
Milieu 2 : n2
Lois de la réflexion : cfr ci-dessus (A1)
2
Rayon
réfracté
𝑛2 sin 1 𝑐1 1
𝑛21 = = = =
𝑛1 sin 2 𝑐2 2
ci étant la vitesse de la lumière dans le milieu d’indice de réfraction ni et i étant la longueur d’onde
de l’onde lumineuse dans le milieu d’indice de réfraction ni.
Version 2022-2023 48
n1 sin 1 = n2 sin 2
Cas particuliers :
• Lorsque l’indice de réfraction du milieu incident est plus grand que celui du milieu où le rayon
va se réfracter (ex : un rayon passant du plexiglas vers de l’air), il existe un angle particulier,
appelé angle critique (c) pour lequel la réfraction se fait à 90°.
On a alors (uniquement avec n1 > n2) :
𝑛1 sin 𝑐 = 𝑛2
𝑛2
𝑐 = arcsin ( )
𝑛1
Si le rayon incident vient frapper la surface de séparation entre les deux milieux avec un
angle (1) supérieur à c, le rayon ne sera pas réfracté mais sera uniquement réfléchi. Il
s’agit du phénomène dit de réflexion totale. Si le rayon incident vient frapper la surface de
séparation entre les deux milieux avec un angle (1) inférieur à c il subira à la fois de la
réflexion et de la réfraction.
En considérant que le milieu d’incidence est du plexiglass dont l’indice de réfraction vaut
1,51 et que le milieu de réfraction est de l’air dont l’indice de réfraction vaut 1, calculer la
valeur de l’angle critique c.
• Si le rayon incident vient frapper la surface de séparation entre les deux milieux avec un angle
d’incidence nul (1= 0°) l’angle de réfraction 2 sera également nul
Normale à l’interface
n1 sin 0° = n2 sin 2
Milieu 1 : Rayon incident
𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑒 2 = 0° indice n1
Rayon réfracté
Milieu 2 :
indice n2
Version 2022-2023 49
• Si on utilise un demi cylindre en plexiglass placé dans l’air, un rayon arrivant
perpendiculairement à l’interface de forme circulaire formera donc un angle de 0° avec la
normale à l’interface au point d’incidence et ne sera pas dévié par réfraction (qu’il entre ou
sorte du demi cylindre). Cependant, un rayon entrant ou sortant par la surface plane sera dévié
selon un angle que l’on peut déterminer à partir de la loi de Snell-Descartes. Au final un rayon
traversant le demi cylindre en plexiglass subit 2 réfractions, une en entrant et une en sortant
du plexiglass, à l’interface circulaire il n’est pas dévié mais il est dévié à l’interface plane.
Double réfraction : à
Double réfraction : à l’interface
l’interface plane air-
circulaire air-plexiglass (non dévié)
plexiglass (dévié) et à
et à l’interface plane plexiglass-air
Réfraction à l’interface Réfraction à l’interface l’interface circulaire
(dévié)
circulaire air-plexiglass circulaire plexiglass-air plexiglass-air (non dévié).
Rayon réfracté
Rayon
Rayon réfracté
incident
Rayon
Rayon Rayon réfracté Rayon incident
incident réfracté
Rayon Rayon incident
angle
d’incidence 1
Angle de
réfraction 2
plexiglass-air (du plexiglass vers l’air). Donc : air-plexiglass (de l’air vers le plexiglass). Donc :
Version 2022-2023 50
Préparation (vous aurez besoin de ces valeurs pour le TP) :
1.En considérant que le changement de direction (par réfraction) du rayon se fait à l’interface
plexiglass-air (du plexiglass vers l’air) et que le rayon incident fait un angle 1 de 30 °, calculer
la valeur de l’angle de réflexion 1’ et de l’angle de réfraction 2 . Considérer que l’indice de
réfraction du plexiglass vaut 1,51 et que celui de l’air vaut 1.
Remarquons que l’indice de réfraction d’un milieu n’est pas une constante, il varie avec la longueur
d’onde du rayon lumineux qui traverse le milieu.
Un rayonnement lumineux polychromatique (composé de plusieurs longueurs d’onde différentes)
passant d’un milieu à un autre est donc décomposé par réfraction ; les rayons correspondant à des
longueurs d’onde différentes sont déviés suivant des angles différents.
Les indices de réfraction donnés dans les tables comme caractéristiques des différentes substances
sont en général donnés pour la raie D du sodium ( λ = 589,6 nm).
Avec un prisme on peut observer les caractéristiques d’un faisceau lumineux monochromatique
(composé de rayons ayant tous la même longueur d’onde).
Considérons dans un premier temps uniquement la réfraction d’une lumière monochromatique sur
un prisme « équilatéral » (angles des sommets du prisme égaux).
Si on envoie un faisceau de lumière blanche (ou un faisceau constitué de plusieurs longueurs d’ondes
différentes) sur un prisme, on constate qu'il se produit une dispersion des couleurs lors du processus
de réfraction. Ce phénomène est lié au fait que l'indice de réfraction d'un milieu varie en fonction de
la longueur d'onde du rayonnement électromagnétique qui le traverse (n = f() : cette relation
Version 2022-2023 51
s’appelle la relation de dispersion. Comme, dans le domaine du visible, l'indice de réfraction d'un
matériau diminue quand la longueur d'onde augmente, un prisme déviera avec des angles différents
les rayons lumineux de longueurs d'onde différentes. Une radiation violette sera plus déviée qu'une
radiation rouge (car λrouge > λviolet ). Ceci est expliqué au cours théorique. A titre d’exemple, vous
trouverez la variation de l’indice de réfraction en fonction de la longueur d’onde pour quelques
substances sur la figure 25.18 du livre Hecht (p 947).
Version 2022-2023 52
Rem : sur les constructions géométriques, une lentille mince convergente est représentée par le
symbole alors qu’une lentille mince divergente est représentée par le symbole
Pour construire géométriquement l’image d’un objet à travers une lentille mince convergente, il suffit
de considérer trois comportements simples des rayons qui traversent la lentille:
• tout rayon partant du sommet de l’objet et passant par le centre optique (O) de la lentille n'est
pas dévié en traversant la lentille
• tout rayon partant du sommet de l’objet et entrant dans la lentille parallèlement à son axe
optique en ressort selon une droite qui passe par son foyer image.
• tout rayon passant par le foyer objet avant d’entrer dans la lentille en ressort parallèlement à
son axe optique.
Pour construire l’image il suffit de dessiner deux de ces trois rayons particuliers partant du sommet
de l’objet. L’intersection de ces rayons donnera l’image du sommet de l’objet. L’objet étant
perpendiculaire à l’axe optique, l’image sera également perpendiculaire à l’axe optique. Exercez-
vous à refaire chacune des constructions présentées ci-dessous.
axe optique
So Si
Version 2022-2023 53
Formation de l’image d’un objet à travers une lentille mince divergente
Pour construire géométriquement l’image d’un objet à travers une lentille mince divergente, il faut
appliquer les mêmes principes de construction que pour une lentille convergente. Il faut cependant
remarquer que le foyer objet (négatif) se situe dans l'espace objet virtuel et que le foyer image se situe
quant à lui dans l'espace image virtuelle.
objet
axe optique
2ème cas : f > So > 0, l’objet est réel, l’image est virtuelle :
Version 2022-2023 54
Loi des lentilles minces
Dans le cas de lentilles minces, il existe une relation entre la distance focale f, la position de l'objet
S0 et celle de l'image formée par la lentille Si.
1 1 1
Cette relation s'écrit : = +
f So Si
Le grandissement GT (avec un signe positif si l’image à le même sens que l’objet ou négatif si
l’image est inversée par rapport à l’objet) est le rapport entre la grandeur orientée de l’image (Yi) et
la grandeur orientée de l’objet (Yo). Par exemple si la flèche qui représente l’objet est vers le haut,
Yo est positif et si la flèche qui représente l’image est vers le vas, Yi est négatif, le grandissement
sera alors négatif.
Y
GT = i
Yo
- Si
il peut aussi se calculer par le rapport : G T = (Si l’image est réelle, Si est positif mais l’image à
So
le sens opposé de celui de l’objet, le grandissement est donc bien négatif).
La loi des lentilles minces est valable pour des lentilles convergentes comme divergentes, mais il faut
respecter un certain nombre de règles sur les signes des grandeurs (voir tableau 26.2 de la page 977
du Hecht.) :
1. Pour des lentilles minces divergentes, la distance focale doit être prise négative, alors que pour
des lentilles convergentes elle doit être positive.
2. La distance objet est prise positive si l'objet est situé du côté de la lentille d'où la lumière vient
(objet réel). Négative autrement.
3. La distance image est prise positive si l'image est située du côté de la lentille d'où la lumière
ne vient pas (espace image réel); négative autrement. La distance image d'une image réelle
est ainsi positive et négative pour une image virtuelle.
4. Les hauteurs objet ou image sont positives si elles sont au-dessus de l'axe optique et négatives
si elles sont au-dessous.
Systèmes de lentilles
Lire le paragraphe 26.7 du livre Hecht p988 et 989.
Version 2022-2023 55
Miroirs sphériques
Un miroir sphérique est une surface réfléchissante dont la forme est une calotte sphérique de rayon
de courbure R. Un tel miroir est aussi caractérisé par son centre de courbure C (centre de la sphère
dont fait partie le miroir), sa distance focale f (un foyer F). La distance focale du miroir est égale à la
moitié du rayon de courbure. L’image d’un objet par un miroir est obtenue par réflexion de la lumière
sur le miroir. Il existe des miroirs concaves et convexes. Si l’image d’un objet situé d’un côté du
miroir (d’où vient la lumière) se forme du même côté du miroir, on parle d’image réelle, sinon on
parle d’image virtuelle. Une image virtuelle ne peut pas être captée (visualisée) sur un écran.
1 2
Préparation: représenter les rayons de courbure du miroir concave R2 et du miroir convexe R1 sur
le schéma ci-dessus.
Rem : sur les constructions géométriques, un miroir concave est représenté par le
• tout rayon se dirigeant vers le miroir parallèlement à son axe principal est réfléchi en passant
par son foyer.
• tout rayon passant par le centre de courbure (C) du miroir est réfléchi sur lui-même après avoir
atteint le miroir
Pour construire l’image il suffit de dessiner deux de ces trois rayons particuliers partant du
sommet de l’objet. L’intersection de ces rayons donnera l’image du sommet de l’objet.
Exemple :
objet réel
image réelle, agrandie
objet
et renversée
axe
principal C F
image
f
So
Version 2022-2023 Si 56
Le type et la position de l’image vont dépendre de la position de l’objet par rapport au miroir (S o) et
plus précisément de la valeur de So par rapport à la valeur de la distance focale f (voir tableau 26.5
du Hecht p 1002). Si l’objet est à l’infini (ou si So >> f ) l’image se forme au niveau du foyer (Si = f).
Formation de l’image d’un objet à travers un miroir convexe.
Pour construire géométriquement l’image d’un objet réfléchi sur un miroir convexe, il faut appliquer
les mêmes principes de construction que pour un miroir concave. Dans le cas d’un miroir convexe,
l’intersection des rayons réfléchis ne peut pas se faire dans l’espace image réelle. Il faut donc
prolonger les rayons dans l'espace image virtuel du miroir où l’intersection pourra être déterminée;
l’image est donc toujours virtuelle (voir exemple ci-dessous et tableau 26.5 du Hecht p 1002).
lumière
objet réel
image virtuelle, plus petite et
objet droite
axe
principal image F C
So
f
Si
Version 2022-2023 57
Partie expérimentale Attention, vous allez travailler avec un pointeur laser. Celui-ci
n’est pas un jouet, il est interdit de l’utiliser à d’autres fins que
celles demandées pour les manipulations.
Dispositif expérimental
Réalisez le montage ci-dessous en positionnant à deux reprises le pointeur laser de telle sorte que
les angles d’incidence 1 valent 30° et 60° (bien aligner le laser sur l’axe correspondant).
Miroir plan
Pointeur
laser
Mesures et analyse
Mesurez les valeurs des angles de réflexion 1' pour chaque angle d’incidence 1.
Comparez-les (pourcentage d’écart) avec les valeurs attendues déterminées dans votre
préparation.
Dispositif expérimental
Réalisez le montage ci-dessous en positionnant le pointeur laser de telle sorte que l’angle
d’incidence 1 valle 30°. Bien aligner le laser sur l’axe correspondant. Pour cela vérifiez que
l’angle de réflexion 1’ vaut bien aussi 30°.
Version 2022-2023 58
Mesures et analyse
Mesurez la valeur de l’angle de réfraction 2.
Comparez-la (pourcentage d’écart) avec la valeur attendue calculée dans votre préparation.
En utilisant la loi de Snell-Descartes et les valeurs expérimentales de 1 et de 2, calculez la
valeur expérimentale de l’indice de réfraction du plexiglass.
Comparez-la (pourcentage d’écart) avec la valeur attendue (1,51).
Dispositif expérimental
Réalisez le montage ci-dessous en positionnant le pointeur laser de telle sorte que l’angle
d’incidence 1 valle 30°. Bien aligner le laser sur l’axe correspondant, pour cela vérifiez que
l’angle de réflexion 1’ vaut bien aussi 30°.
Mesures et analyse
Mesurez la valeur de l’angle de réfraction 2.
Comparez-la (pourcentage d’écart) avec la valeur attendue calculée en guise de préparation.
Analyse
Comparez l’angle critique (pourcentage d’écart) avec la valeur attendue calculée dans votre
préparation.
Version 2022-2023 59
Qu’observez-vous en termes de rayons réfléchi ou réfracté pour les deux positions du pointeur
laser positionné à 10° de plus (1+) et à 10° de moins (1-) que le c.
Justifiez votre réponse.
A a
Version 2022-2023 60
A3. Réflexion et réfraction en passant par un prisme
Matériel
1 lampe polychromatique
1 un prisme en verre
1 goniomètre
2 écrans
Dispositif expérimental
Le dispositif suivant est installé : on envoie un faisceau de lumière polychromatique (faisceau
constitué de plusieurs longueurs d’ondes différentes) : lampe au mercure (Hg) sur un prisme, on
constate qu'il se produit une dispersion des couleurs lors du processus de réfraction mais pas lors de
la réflexion. Observez ces phénomènes.
Mesures et analyse
Expliquez en français, en utilisant les lois de la réflexion, pourquoi le rayon réfléchi est unique
(pas de dispersion des couleurs)
Expliquez en français, en utilisant les lois de la réfraction et la relation de dispersion, pourquoi,
par rapport à la direction du rayon incident dans les rayons réfractés, le rouge est-il moins dévié
que le vert (préparation : voir cours) .
Matériel
1 ampoule (alimentation 5 V-5 A)
son filament constitue l’objet dont on cherche à capter l’image sur un écran
1 miroir concave; la distance focale est indiquée sur le miroir
1 écran
Version 2022-2023 61
image
Dispositif
objet
So
Si
- Choisir 3 positions de l’objet So par rapport au miroir telles que :
• distance 1 : ∞ > So > 2f
• distance 2 : 2f ≥ So > f
• distance 3 : f > So > 0
Préparation : dessiner sur une seule feuille la construction géométrique de l’image pour
les trois cas (à joindre au rapport). Il est impératif que ces constructions soient faites
avant de venir au TP. Pour les cas où So = 2f et So = f , prévoir la position des images en
utilisant la relation de conjugaison.
Analyse
- calculer la moyenne des distances focales obtenues par les 2 méthodes
- comparer avec la valeur théorique.
Version 2022-2023 62
valeur théo − valeurexp
Donner le pourcentage d’écart : .100 (en %)
valeur théo
- Choisir 1 position de l’objet So par rapport au miroir telle que : distance : 2f ≥ So > f
Matériel
1 ampoule : son filament constitue l’objet dont on cherche à capter l’image sur un
écran
1 lentille convergente de distance focale : fthéo = 15 ou 20 cm au choix
1 écran
So
Si
Version 2022-2023 63
- Comparer les résultats expérimentaux avec les résultats attendus.
Préparation : dessiner sur une seule feuille la construction géométrique de l’image pour
les trois cas (à joindre au rapport). Il est impératif que ces constructions soient faites
avant de venir au TP Pour les cas où So = 2f et So = f , prévoir la position des images en
utilisant la relation de conjugaison pour les lentilles minces.
Manipuler une loupe; préciser les caractéristiques de celle-ci et expliquer son utilisation
(type de lentille, où placer l'objet, quel objet avez-vous observé, caractéristiques de
l'image, comment la capter). Justifier par une construction géométrique.
Dans l’exercice B4, vous avez analysé 3 positions de l’objet So par rapport à la lentille.
Pour la loupe, vous êtes dans quel cas ? Distance 1 ? Distance 2 ? Distance 3 ?
Version 2022-2023 64
B7. Etude d’un système constitué de deux lentilles.
Objectif
A l’aide de deux lentilles convergentes, il faut obtenir une image droite et agrandie
de l’objet.
Matériel
1 rail d'optique avec une lampe
1 objet : 1 plaque percée représentant le chiffre 1
2 lentilles convergentes de distance focale f1 = 16 cm et f2 = 5 cm
1 écran
Manipulations
Préparation :
Dessiner sur une feuille la construction géométrique de l’image lorsque les deux
lentilles sont placées (à joindre au rapport). Il est impératif que cette construction
soit faites avant de venir au TP.
Version 2022-2023 65
TP N° 5 : ondes : étude de la lumière et étude des ondes ultrasonores
Objectifs globaux
Approfondir la compréhension des notions de base liées au comportement de la lumière ou
d’une onde sonore : absorption et émission, décomposition, diffraction et interférence. Etudier
certaines caractéristiques des ondes (fréquence, longueur d’onde, célérité) et leur comportement
quand elles rencontrent une surface séparant deux milieux physiquement différents
(comportement aux interfaces) : réflexion, diffraction, réfraction, absorption, interférences.
Objectifs spécifiques
• Etudier le spectre d’émission de certains gaz issu de la décomposition d’une lumière par
un réseau de diffraction.
• Etudier le spectre de l’hydrogène pour déterminer la longueur d’onde, la fréquence et les
différences d’énergie des différentes raies.
• Déterminer expérimentalement la constante de Rydberg et l’énergie d’ionisation de
l’atome d’hydrogène.
• Etudier des ondes ultrasonores.
• Mettre en évidence la nature ondulatoire d'un ultrason.
• Montrer la directivité des ultrasons, définir la notion de rayon sonore et de cône sonore.
• Vérifier la loi de la réflexion et l'influence des phénomènes d'absorption des ultrasons.
• Etudier les interférences des ultrasons.
Pré requis
Les ondes : cours théorique et livre de référence Hecht ; réflexion, réfraction ; spectre
d’émission (cours de chimie : raies de Balmer; Mc Quarrie chapitre 9)
Théorie
ν=c/λ où c est la vitesse de la lumière. Dans le vide, elle vaut 3.108 m/s.
Version 2022-2023 66
La lumière blanche (qui contient toutes les ν associées aux couleurs dans le domaine visible) produite
par un filament chauffé peut être décomposée; toutes les couleurs apparaissent et on ne distingue pas
vraiment les couleurs correspondant à des fréquences proches. On obtient un spectre continu
(exemple : arc-en-ciel).
Si la source lumineuse est constituée de gaz ou de vapeur excité par un moyen approprié, il se produit
une émission de lumière qui, après décomposition, fournit un spectre de raies.
En effet, seules certaines couleurs (fréquences) bien définies sont représentées.
Chaque élément chimique est caractérisé par un spectre de raies qui lui est propre.
Lors de l’excitation des éléments chimiques dans un filament ou un gaz par un moyen approprié
(décharge électrique par exemple), les atomes de l’élément absorbent de l’énergie ; c’est à dire que
certains électrons de l’atome passent d’un niveau énergétique fondamental vers un niveau énergétique
plus élevé. Ces niveaux d’énergie différents correspondent à des orbitales différentes ; ils sont
quantifiés.
Lors de la désexcitation (ou relaxation), ils retombent à un niveau énergétique plus faible et l’excès
d’énergie est émis sous forme de rayonnement lumineux à une certaine fréquence.
E3
h’
E2
Déterminer la longueur d’onde d’un rayonnement lumineux émis par un élément chimique excité
permet donc de connaître la différence d’énergie entre 2 niveaux électroniques permis de l’élément.
Spectre de l’hydrogène
Si l’on soumet de l’hydrogène sous faible pression à une décharge électrique et que l’on décompose
la lumière émise, on repère plusieurs séries de raies dont la plus remarquable est celle de
« BALMER » observable dans le visible.
(m -1)
1.52 106 m-1
....
.
Version 2022-2023 67
Toutes ces raies répondent à une équation générale :
1 1 1
= = RH 2 − 2
n1 n2
Ces raies correspondent à l’émission d’un photon lors du passage d’un électron d’un niveau d’énergie
supérieur vers un niveau inférieur. La série converge d’ailleurs vers 365 nm ; ce qui correspond à n2
= ∞ , état dans lequel l’électron est expulsé de l’atome ( H° → H+ + e- ) ce qui correspond à l’ionisation
de l’atome.
Pour la série de Balmer, n1 = 2 car les électrons retombent au niveau d’énergie E2 de la couche
électronique L. Les autres transitions électroniques possibles (voir figure ci-dessous) s’accompagnent
de radiations hors du visible.
n
∞
7
6
5
Transitions, dans un atome d'hydrogène, des
niveaux d'énergie supérieurs vers des niveaux
4 N
Série de d'énergie inférieurs. Chaque transition se traduit
Brackett par l'émission d'un photon. Les diverses séries de
En E4
3 M raies sont appelées :
Série de
Paschen la série de Lyman (de n>1 vers n =1)
E n E3
la série de Balmer (de n>2 vers n=2)
la série de Paschen (de n>3 vers n=3)
2 L
Série de la série de Brackett (de n>4 vers n=4)
Balmer
En E2
1 K
Série de Lyman
En E1
Dans la molécule d’hydrogène, H2, dans des atomes plus complexes ou des molécules plus
importantes, les transitions électroniques permises sont plus nombreuses et donc le nombre de raies
d’absorption ou d’émission sont plus nombreuses et dans ces cas on aura un spectre polychromatique
ou même continu.
Version 2022-2023 68
Diffraction et Interférences
Tous les processus ondulatoires donnent lieu, lorsque les ondes rencontrent un obstacle, au
phénomène de diffraction, c'est à dire la propagation des ondes en dehors du domaine prévu par la
propagation rectiligne des ondes. Ce phénomène est interprété en disant que tout point atteint par
l'onde devient lui-même la source d'une nouvelle onde élémentaire.
Avec des ondes lumineuses dans le domaine du visible (380 nm< λ < 750 nm), il faut donc des
obstacles très petits pour observer des phénomènes de diffraction.
Explication de l'interférence :
Considérons 2 rayons lumineux issus de 2 fentes du réseau de diffraction. Pour qu'il y ait interférence
constructive (zone claire), il faut que la différence de trajet ( d sin θ ) parcouru par les 2 rayons issus
des fentes 1 et 2 soit égale à un nombre entier ( n ) de longueur d'onde.
Version 2022-2023 69
d sin
Version 2022-2023 70
Si la source lumineuse est polychromatique (constituée de différentes longueurs d'onde), on observera
en plus une dispersion des différentes longueurs d'onde avec des valeurs de θ d'autant plus grandes
que la longueur d'onde est grande (le rouge est plus dévié que le bleu).
B Ultrasons
Partie expérimentale
- Réseau de diffraction :
Le nombre de traits par mm du réseau utilisé est donné par le fabricant (600 traits/mm à
contrôler au laboratoire). Calculer la période d du réseau.
Montage expérimental
lampe En se plaçant derrière le réseau, l’œil voit 2 images I1 et I’1
issues de la diffraction et de l'interférence des ondes
x x
I1 I0 I’1 lumineuses de la source lumineuse I0 (lampe), décalées d’un
angle θ par rapport à I0.
Réseau
oeil
Version 2022-2023 71
Mesures
- Placer la lampe d’hydrogène sur le support et raccorder l’alimentation (faire vérifier par un
professeur). Faire attention à la haute tension appliquée.
- Allumer l’alimentation.
- Observer les différentes raies du spectre à travers le réseau de diffraction.
Les raies dues à la molécule d’hydrogène forment un fond continu sur lequel se détachent
nettement 3 raies de la série de Balmer (rouge - bleu-vert – violette) du spectre de l’atome
d’hydrogène.
- mesurer les distances 2x et a pour chaque raie. En déduire la longueur d’onde de ces 3 raies.
- Eteindre l’alimentation.
- Calculer la fréquence (en Hertz) et l’énergie associée à ces raies (en Joules et en eV).
- Pour chacune des raies, déterminer la valeur expérimentale de la constante de Rydberg RH.
Calculer sa valeur moyenne et comparer à la valeur théorique.
Puisqu’on observe la série de Balmer, dans l’expression de la constante de Rydberg n 1=2.
A chaque raie de couleur est associée une longueur d’onde différente caractérisant le fait que
chaque raie est produite lors de désexcitations à partir des différents niveaux d’énergie ni de
l’atome vers le niveau n1=2. Les raies observées sont issues des niveaux n2 = 3, 4 et 5. Le
rayonnement le plus énergétique étant créé à partir du niveau de plus haute énergie, associer la
bonne valeur de n2 à chaque raie observée pour pouvoir calculer la constante RH.
- Déterminer la limite de convergence (lorsque n2 = ). Revoir cette notion en guise de préparation.
Remarque : pour chaque partie, on vous donne les sensibilités verticales et horizontales pour
un pré-réglage de l’oscilloscope (pour voir les signaux) , ces valeurs doivent ensuite être
adaptées pour faire des mesures précises.
Version 2022-2023 72
Récepteur : Le placer dans l'axe de l'émetteur et relier sa sortie à l'entrée verticale d'un oscilloscope
(réglage de niveau : sensibilité verticale = 100 mV/div ; sensibilité horizontale : 5 s/div).
Expérience
Ajuster le bouton de réglage de l’émetteur pour obtenir le maximum d'amplitude du signal capté par
le récepteur.
Le signal visualisé sur l’ORC est quasi sinusoïdal. La mesure de la période sur l'écran donne, par
déduction, la fréquence de l'ultrason.
Récepteurs A et B dans les glissières, positionnés par leur index en face des zéros des graduations et
reliés aux canaux de l’oscilloscope
(sensibilité sur chaque canal : 20 mV/div et durée de balayage : 2 ms/div).
Les deux récepteurs sont donc au départ à la même distance de l'émetteur.
Expérience
On ajuste le bouton de réglage de fréquence de l'émetteur pour obtenir, sur l'écran de l'oscilloscope,
le maximum d'amplitude des salves captées par les deux récepteurs.
L'écran de l'oscilloscope a l'aspect ci-dessous.
Mesures
Dès qu'on déplace l'un des récepteurs (A par exemple, vers la droite), le signal correspondant se
déplace également vers la droite de l'axe des temps (à condition de bien choisir la voie de
synchronisation). Le récepteur déplacé A reçoit le signal émis avec un retard ∆t qui dépend de la
distance ∆d le séparant du récepteur B, comme le montre le schéma ci-dessous.
Version 2022-2023 73
La mesure de la durée t sur l'écran de l'oscilloscope et de la distance d sur la règle graduée des rails
donnent une mesure directe de la vitesse du son dans l'air :
v = ∆d / ∆tt.
aaer t
Manipulation
Pour 4 valeurs de t, déterminer la distance d, en utilisant les graduations de l'axe des temps de
l'oscilloscope et les graduations du rail.
Déduire la célérité moyenne du son et comparer à la valeur théorique (Hecht p.498).
On ajuste le bouton de réglage de l'émetteur pour obtenir, sur l'écran de l'oscilloscope, le maximum
d'amplitude des signaux captés par le récepteur. Après avoir au besoin rectifié la position du zéro de
l'un des récepteurs, les deux signaux captés ont l'allure ci-dessous sur l'écran de l'oscilloscope : ils
sont superposables.
Les points situés au niveau des capteurs des récepteurs sont dans le
même état vibratoire :
ils sont en phase.
Version 2022-2023 74
Manipulation
On déplace le récepteur A, B restant fixe. On mesure la distance d qui sépare A et B lorsque les
signaux sur l'écran sont n fois de suite en coïncidence.
On en déduit = d / n.
On obtient une valeur voisine de 8,5 mm.
v
Les valeurs connues de v et f donnent une valeur théorique de λ = qui est très voisine de la mesure
f
précédente.
L'angle du cône sonore est l'angle pour lequel l'amplitude du signal sonore décroît à la moitié de sa
valeur maximale.
Récepteur : placé dans l'empreinte circulaire la plus proche de l'émetteur (le rayon est 15 cm) où il
peut se déplacer. Il est relié par un câble blindé à l'entrée verticale de l'oscilloscope.
Manipulations
Version 2022-2023 75
Faites le schéma de ce qu'on voit sur l'écran de l'oscilloscope.
Pour quelle valeur de l'angle obtient-on le maximum d'amplitude du signal capté ?
La réflexion des ultrasons sur le réflecteur s'accompagne d'un phénomène de diffraction du signal
réfléchi. Cependant, le maximum central est très net et les maxima secondaires ne gênent pas la
mesure.
réflecteur
- L’émetteur 2 est relié à l'émetteur 1 principal. Celui-ci est alimenté par une alimentation de 15 V et
ses interrupteurs sont placés en positions Continu pour l'un et Arrêt pour l'autre (son élément
émetteur est alors coupé et l'émetteur 2 est seul alimenté). Il est placé dans l'empreinte circulaire la
plus proche du réflecteur (de rayon 15 cm).
Version 2022-2023 76
- Le récepteur est placé dans la même empreinte circulaire et relié à un canal de l’ORC.
- Le plan réfléchissant à semelle magnétique est placé au centre des empreintes en arcs de cercles.
Remarque : On pourrait utiliser l'émetteur principal mais sa base, trop grande, ne s'ajuste pas dans
l'empreinte du support moulé de PVC. Il est préférable d'utiliser l'émetteur 2 complémentaire qui a la
taille convenable, au détriment d'un montage un peu plus encombrant.
Schéma du montage :
Complétez le schéma proposé dans le rapport en vous aidant des définitions ci-dessous.
Sur ce schéma, on appelle :
- On la normale au réflecteur
- θi l'angle d'incidence, entre le rayon sonore incident EO et la normale au réflecteur On
- θr l'angle de réflexion, entre le rayon sonore réfléchi OR et la normale au réflecteur On.
Manipulations
Remarque : on constate l'existence d'autres maxima (d'amplitudes plus faibles). Ceci est dû à des
phénomènes de diffraction.
Version 2022-2023 77
- L’émetteur 1 est relié à l’alimentation de 15 V ; ses interrupteurs sont placés en position Continu
pour l'un et Arrêt pour l'autre (son élément émetteur est alors coupé et l'émetteur 2 est seul alimenté).
- L’émetteur 2 est relié à l'émetteur principal. Il est placé sur un support magnétique incliné à 45°.
Cette position particulière est nécessaire pour atteindre des distances faibles entre les deux
émetteurs. De cette manière, ils se touchent pour leur plus faible écartement (2 cm).
- Le récepteur est placé à la graduation zéro dans l'empreinte circulaire la plus proche de l'émetteur
(de rayon 15 cm) et est relié par un câble à un canal de l'oscilloscope.
Schéma du montage :
Complétez le schéma proposé dans le rapport.
Tracez les 2 rayons sonores qui atteignent un point M quelconque en supposant les 2 sources S1 et
S2 actives.
Manipulation
Réglage préliminaire des émetteurs
• L'émetteur principal est supposé réglé au maximum d'émission. Il est relié à l'émetteur 2.
• Les deux émetteurs, alimentés par le même générateur de signaux, constituent des sources
synchrones. Il est cependant nécessaire, pour leur donner la même amplitude, de procéder aux
réglages suivants :
1. Mettre les deux émetteurs en place sur l'empreinte magnétique du support moulé de PVC.
Leur donner un écartement de 2 cm par exemple (le plus faible). Placer un récepteur dans une
des empreintes en arc de cercle, en face de la valeur d'angle 0 (le récepteur est alors placé sur
la médiatrice du segment qui joint les deux émetteurs et il est équidistant de chacun d'eux) et
le relier à l'entrée verticale d'un oscilloscope.
2. Débrancher l'émetteur 2 et observer le signal émis par l'émetteur principal et capté par le
récepteur. Noter la valeur de l'amplitude. Brancher l'émetteur 2 et placer le commutateur de
l'émetteur principal sur la position Arrêt (dans cette position, le composant émetteur est coupé
mais pas le générateur qui continue à fournir le même signal sur la prise BNC et donc à
l'émetteur 2), seul l'émetteur 2 est alors actif. A l'aide du potentiomètre qu'il porte, régler
l'amplitude du signal reçu à la même valeur que celle relevée précédemment.
3. Basculer le commutateur de l'émetteur principal dans la position Marche : les deux émetteurs
fonctionnent alors en même temps et ont la même amplitude. Ceci se traduit par un maximum
capté par le récepteur (un léger ajustement de sa position est alors parfois nécessaire pour
l'obtenir, de 1 à 2 degrés). Si c’est un minimum qui est capté, basculer le commutateur de
l’émetteur 2.
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Mesures
• Quels sont les réglages de l'oscilloscope pour l'amplification verticale et le balayage horizontal ?
• Choisissez la distance d entre les 2 émetteurs et le rayon D de l'arc de déplacement du récepteur
• Déplacez le récepteur et observez les maxima et les minima de l'amplitude du signal capté par le
récepteur et observé sur l'écran de l'oscilloscope.
• Quelle explication donnez-vous à cette observation ?
Procédure à suivre pour obtenir une mesure correcte :
- Placez l'émetteur en face de la graduation, 0°, on se trouve alors au niveau d'un maximum
d'amplitude.
- Déplacez lentement le récepteur vers les valeurs croissantes de (ex : vers la droite).
- Arrêtez-vous dès que vous observez le passage de l'amplitude du signal capté sur un premier
maximum. Notez la valeur de l'angle.
- Poursuivez jusqu'à la position extrême du récepteur.
- Recommencez vers la gauche.
- Recommencez pour les minima.
- Notez les écarts entre les maxima et les minima consécutifs.
Quelle variation de l’angle , d'un maximum à son voisin (de même que d'un minimum au minimum
suivant) mesurez-vous ?
Calculer la valeur moyenne de cet écart (moyenne des 5 mesures des écarts)
Afin de vérifier la condition d’interférence constructive, déterminer la valeur de à l’aide de
l’expression ci-dessous :
d sin = n
avec n = 1 : ordre 1
d : distance entre les deux sources
: angle moyen entre deux maxima voisins
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TP N° 6: Etude des condensateurs en CC et des diodes
Objectifs globaux
• Etudier le comportement d’un condensateur placé dans un circuit alimenté par une tension
continue
• Pour les étudiants qui ont déjà vu le cours : Réviser les concepts vus au cours théorique.
• Pour les étudiants qui n’ont pas encore vu le cours : Auto apprentissage des notions sur les
semi-conducteurs et les diodes.
Objectifs spécifiques
• Etudier la décharge d’un condensateur
• Mesurer à l’oscilloscope le signal alternatif redressé par une diode semi-conductrice en simple
et double alternance
• Mesurer à l’oscilloscope le signal alternatif redressé, filtré par un condensateur, en fonction
des valeurs des éléments du circuit de filtrage (valeurs de R et de C du circuit RC de filtrage)
• Mesurer la caractéristique inverse de la diode Zéner.
Pré requis:
Courants et circuits en DC et en AC.
Cours de physique 1 ; livre de référence : Hecht
Diodes :
Pour les étudiants qui ont déjà suivi le cours : Cours sur les semi-conducteurs et les diodes.
Pour les étudiants qui doivent préparer le TP en auto apprentissage il y a plusieurs possibilités :
Soit :
Syllabus d’électronique : lire ELO II 22-37
Lire pages 888 à 892 du livre de Hecht. Bonne introduction du redressement et du filtrage
mais ne présente pas le pont de Graetz pour le redressement double alternance et ne
présente pas la Zéner donc l’information n’est pas complète.
l’information se trouve sur divers sites :
▪ http://alain.canduro.free.fr/diodes.htm Site très simple expliquant le
fonctionnement de base de la diode, de la Zéner et des LED (diodes
électroluminescentes)
▪ http://www.sciences.univ-
nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Elec/Fourier/fourier1.php Site expliquant
le filtrage et simulation
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Théorie
La quantité = RC est appelée constante de temps du circuit; son unité est la seconde.
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Le graphique de UC en fonction du temps est une courbe
croissante qui a l’allure présentée ci-contre.
La constante de temps indique donc le temps mis par le condensateur pour atteindre 63,2 % de la
tension appliquée.
En pratique, on considère qu'un condensateur est complètement chargé après 5 constantes de temps
(pour t = 5 ). Après ce temps, on peut considérer qu’il n’y a plus de courant qui circule dans le
circuit.
t Uc(t)
0
RC UC = U (1 – e-1) = U (1 - 0,368) = 0,632 U
5RC
UC
t Uc(t)
0
RC Uc(t) = U e-1 = 0,368 U
5RC
B. Diodes
Préparation
Vous devez savoir, à partir du site :
http://www.econologie.info/share/partager3/13190520222fvBd8.pdf (pages 1-3)
Comment vérifier une diode avec un multimètre digital.
Comment retrouver l’anode et la cathode d’une diode à l’aide d’un ohmmètre.
Vous devez savoir, à partir du site : http://alain.canduro.free.fr/diodes.htm
Déterminer la cathode et l’anode sur un schéma de diode et corréler aux zones P et N.
Placer une diode dans un circuit DC pour qu’elle soit passante ou bloquante.
En résumé :
B1. Diode semi-conductrice et redressement
Grâce à sa jonction P-N, une diode semi-conductrice laisse passer le courant électrique lorsqu’elle
est en polarisation directe mais elle ne conduit pas le courant en polarisation inverse (sens
bloquant).
Préparation :
- Représenter une diode en polarisation directe et inverse.
- Connecter cette diode à une alimentation alternative et fermer le circuit avec une résistance (RL),
appelée résistance de charge (L pour LOAD = charge en anglais).
- Représenter l’évolution de la tension en fonction du temps aux bornes de la résistance.
L’association d’une diode et d’un condensateur dans un circuit (résistance de charge = RL) permet
de redresser une tension alternative en une tension continue.
La qualité de ce redressement est quantifiée par le taux d’ondulation. Il se définit par
U R L (en AC)
r= . 100 (en %)
U R L (en DC)
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Le résultat de ce redressement sera meilleur si on utilise un pont de diodes afin de récupérer les 2
alternances de la tension alternative.
Les diodes Zéner sont des diodes au silicium généralement utilisées pour la régulation de tension,
la suppression des pointes de tension.
Dans le sens direct, elles fonctionnent exactement comme les diodes semi-conductrices. La
fonction principale d'une diode Zéner polarisée en sens bloquant est de maintenir une tension
constante à ses bornes. Ce sont des diodes stabilisatrices de tension.
Dans le sens bloquant, le courant est très faible (nul pour une Zéner idéale) tant que la tension
reste inférieure à la tension Zéner (VZ). Pour une tension bloquante supérieure à la tension Zéner,
le courant inverse augmente fortement, la diode devient donc passante.
Partie expérimentale
A. Condensateur relié à une source de tension continue (DC); étude de la décharge d’un
condensateur
Matériel
- un condensateur
- une source de tension continue (DC)
- un multimètre
- un chronomètre
Objectif
- mesurer et porter en graphique l’évolution de la tension aux bornes d’un condensateur
lors de sa décharge.
Pour cette expérience, un condensateur est d’abord relié à une source de tension continue
grâce à la fermeture d’un interrupteur S, le condensateur va alors se charger. Ensuite en
ouvrant l’interrupteur S, on supprime le générateur du montage. On va alors observer la
décharge du condensateur dans une résistance qui sera la résistance interne du voltmètre de
votre multimètre.
C = 1 µF
R = 20 k Ω
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Le condensateur se décharge à travers la résistance interne du
Voltmètre.
Noter la tension UC(t) aux bornes du condensateur pour les temps
qui sont des multiples entiers de RC
(t1 = 0, t2 = , t3 = 2 , .....).
Objectifs : Vérifier la qualité du redressement et du filtrage d’une tension AC par une ou des
diodes et un condensateur en déterminant le taux résiduel d’ondulation.
Matériel : - un générateur AC
- une diode semi-conductrice, un pont de 4 diodes ou 4 diodes
- une résistance à décades
- un oscilloscope et des voltmètres
- des condensateurs de 0,47 μF et 100 μF.
B1.1 Redressement alternance simple
Schéma du montage :
V V
RL ORC
AC DC
DC
C RL ORC
1
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Reprendre les mesures du point précédent en intercalant un des condensateurs et pour chacun
des cas, calculer le taux d’ondulation.
Observer et dessiner sur une feuille de papier millimétré, dans chaque cas, l’oscillogramme
obtenu aux bornes de RL.
Remarque : ORC toujours en DC, toujours sur le même calibre pour comparer l’évolution du
signal.
Lors de l’alternance positive, le courant traverse les diodes (1); lors des alternances négatives,
le courant traverse les diodes (2) : le sens du courant dans RL est indiqué sur le schéma.
Schéma du montage :
(1) I
(2)
RL ORC
ORC 1
2
(2) (1)
C ORC
1
RL
Reprendre les mêmes mesures et calculs que pour l’alternance simple et le filtrage.
Interprétations des résultats et conclusions.
Comparer les résultats obtenus dans les différents cas et tirer des conclusions quant au but
poursuivi dans ce montage
B2.Diode Zéner
Objectifs : Relever la caractéristique IZ = f (UZ) d’une diode Zéner (en polarisation inverse) et
vérifier son aptitude à réguler une tension en fonction de la tension d’entrée et du
courant débité.
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Matériel : - une alimentation DC
- une diode Zéner
- des résistances
- deux multimètres
Montage :
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