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REPUBLIQUE DU BENIN

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UNION DES EGLISES EVANGELIQUES DU BENIN (UEEB)
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DEPARTEMENT DE L’EDUCATION CHRETIENNE (DEC)


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INSTITUT BIBLIQUE DE SOUDE (IBS) /SINENDE
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COURS : Introduction à l’A.T.


THEME :

EXPOSE SUR LE LIVRE DES CHRONIQUES

Etudiants : Professeur :
YACOUBOU Benjamin LTH2 Pasteur BAPARAPE Issiaka
YACOUBOU Mathias LTH2

Année académique : 2021-2022


PLAN

INTRODUCTION

I- RESUME DU LIVRE DES CHRONIQUES


A- Auteur
B- Date
C- Contexte
D- Contenu
E- Thèmes théologiques
II- AUTRES INFORMATIONS
III- ACTUALITES

CONCLUSION
INTRODUCTION

Chroniques, en hébreu « dibrê hayyamîm » signifie « Evènements des jours ». Dans la


Bible hébraïque, les deux livres des Chroniques ne formaient à l’origine qu’un seul volume.
C’est la traduction grecque des Septante (LXX), vers 200 avant Jésus-Christ, qui l’a partagé
en deux parties qu’elle a nommées les « omissions ». Ce nouveau titre, bien imprécis, faisait
allusion aux informations absentes de 1 et 2 Samuel et de 1 et 2 Rois.

Dans notre travail, nous préciserons qui est l’auteur des Chroniques, la date de rédaction
et ensuite nous donnerons d’autres informations.

I- RESUME DU LIVRE DES CHRONIQUES


A- Auteur

Selon le commentaire de John MacArthur, le chroniqueur, l’auteur des Chroniques, n’est


pas jamais mentionné explicitement, dans aucun des deux livres, même si la tradition juive
soutient avec force qu’il s’agit du sacrificateur Esdras (Es.7.1-6).

Selon Archer, comme les autres livres historiques, les Chroniques ne spécifient pas le nom
de leur auteur. Il est fort possible que la tradition talmudique ait raison en attribuant la
paternité de l’œuvre à Esdras.

E. J. Young estime tout à fait possible qu’Esdras soit l’auteur, avec quelques reserves au
sujet, des deux derniers versets du livre (contenant le décret de Cyrus), qui laisse supposer
leur antériorité par rapport au premier chapitre d’Esdras (Es.1.1).

J. E. Steuinmueller fait peu de cas de la traduction talmudique et estime que l’auteur est
inconnu. D. N. Freedman, affirme que l’auteur était sans doute un collaborateur des prophètes
Aggée et Zacharie, considérant Zorobabel comme l’héritier légitime de la promesse divine à
la dynastie de David.

B- Date

Selon le commentaire de John MacArthur, la date de rédaction doit probablement être


située vers 450-430 avant Jésus-Christ. Les données généalogiques de 1 Ch.1-9 appuient en
effet la thèse d’une composition postérieure à 450 avant Jésus-Christ.

Selon Archer, les témoignages internes désignent comme date de composition la période
situ »e entre 450 et 425 avant Jésus-Christ. Ensuite, W. Rudoolph fixe l’essentiel des
Chroniques à une période autour de 400-380 avant Jésus-Christ.
Beaucoup d’autres situent la date de composition dans la seconde moitié du même siècle
350-300 avant Jésus-Christ.

C- Contexte
D- Contenu
E- Thèmes théologiques
II- AUTRES INFORMATIONS

Plus de la moitié des informations donné dans les chroniques se retrouvent dans d’autres
livres de l’A.T., spécialement dans la Genèse, Samuel et Rois.

Crédibilité historique des chroniques

Parmi les critiques libéraux, s’est manifestée une tendance à mettre en doute la
crédibilité de presque toutes les affirmations des chroniques qu’on ne retrouve dans Samuel
ou dans les Rois. Un tel scepticisme est entièrement injustifié, d’autant plus que le
chroniqueur cite beaucoup de sources non mentionnées dans Samuel et les Rois et qui étaient
donc de nature à fournir d’autres informations absente de ses livres. Il vaut aussi la peine de
relever que ses enseignements additionnels sont conformes, à tout prendre, aux buts
fondamentaux du livre tel que nous les avons esquissés dans le paragraphe introductif de ce
chapitre.

Fidèle à ses principes de bases, le chroniqueur omet, depuis le temps de David tous ce
qui n’est pas strictement relier à la dynastie davidique, puisqu’elle était la seule lignée
théocratique valable. Ainsi, les crimes de David, d’Amnon, d’Absalom, d’Adonija et de
Salomon sont largement omis parce qu’ils n’apportent aucune contribution significative au
renforcement ou à la préservation de la théocratie.

On remarque plusieurs indices de négligences dans la transmission du texte des


Chroniques. La faiblesse de la transmission textuelle apparait aussi dans les chiffres des
donnés statistique. Les critiques libéraux ont essayé de mettre en évidence la tendance
constante du chroniqueur à exagérer les nombres, chaque fois qu’un désaccord se manifeste
entre les Chronique et les Rois.

Les généalogies

S’il est vrai que les généalogies de ce livre ne sont souvent qu’esquissées et
incomplètes, il se peut que l’auteur ait estimé que d’autres sources d’informations étaient bien
connues et accessibles à son publique. Ainsi, la généalogie sacerdotale de 1Chronique 6 :3-15
omet le nom d’un sacrificateur de renom comme Jehoyada (2Chr.22 à 23).

La monarchie unifiée (1Chr.10 et 2Chr.1 à 9)

Dans les Chroniques, David et Salomon sont dépeint comme des personnages
glorieux, obéissant, victorieux, qui jouissent non seulement de la bénédiction Divine mais
aussi du soutien de toute la Nation. Au lieu d’un David âgé, cloué au lit, qui ne sauve le
royaume pour Salomon qu’à la dernière minute, à l’instigation de Bath-Shéba et de Nathan
(1Rois 1), le Chroniste suggère un passage de pouvoir en douceur sans une once de
dissidence. Les règnes de David et de Salomon, autre trait caractéristique sont avant tout
présentés à la lumière de la participation des deux Rois à la construction du temple.

Le royaume divisé (2 Ch.10-36)

Après la mort de David, Salomon son fils a régné à sa place. Lors de son règne le
royaume était toujours unifié, malgré que le roi Salomon soit tombé dans le péché d’idolâtrie,
Dieu l’a toujours maintenu comme roi d’Israël et cela à cause de David son père qui a été
appelé l’homme selon le cœur de Dieu. Cependant, après la mort de Salomon le royaume est
divisé : le royaume du Nord (Israël) dirigé par Jéroboam et le royaume du Sud (Juda) dirigé
par Roboam. C’est ainsi que le royaume est devenu divisé en Israël après la mort de David et
de Salomon.

III- ACTUALITES

CONCLUSION

En résumé, les deux livres des Chroniques reprennent principalement les mêmes
informations que les deux livres de Samuel et des Rois. Les Chroniques mettent davantage
l’accent sur l’aspect sacerdotal de cette période (le vrai culte et la véritable royauté d’Israël).
Le deuxième livre des Chroniques est essentiellement une évaluation de l’histoire religieuse
d’Israël.
BIBLIOGRAPHIE

- Archer GLEASON L., Introduction à l’Ancien Testament, Suisse, éditions Emmaüs,


pages 296-307.
- Temper LONGMAN & Raymond DILLARD, Introduction à l’Ancien Testament,
édition Excelsis, pages 107-119.
- John MACARTHUR, la Sainte Bible avec commentaire de John MacArthur, édition
nouvelle, Société biblique de Genève, le livre de Josué ; P.368.
- La Bible déchiffrée, édition révisée, P.209.

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