INTRODUCTION................................................................................................................................1
Partie théorique......................................................................................................................................4
I. OBJECTFS...............................................................................................................................5
CGNC6
INCORPORELLE............................................................................................................................6
1. Acquisition séparée...............................................................................................................7
4. Échanges d’immobilisations.................................................................................................8
IX. AMORTISSEMENT..........................................................................................................12
1) Durée d’amortissement......................................................................................................12
2) Mode d’amortissement.......................................................................................................12
3) Valeur résiduelle.................................................................................................................12
L’immobilisation incorporelle est considérée comme un actif non monétaire identifiable sans
substance physique pris pour une utilisation dans la production ou la fourniture de biens ou de
services, ainsi que pour la location à des tiers ou que pour des fins de nature administrative.
Un actif est considéré comme une ressource qui peut être soumis au contrôle d’une entreprise
du fait d’événements antérieurs ou ayant des avantages économiques futurs sont estimés par
l’entreprise.
IAS 38 oblige les entreprises de comptabiliser les immobilisations incorporelles par leur coût
dans le cas s’ils ont des avantages économiques postérieurs relatifs à l’actif ou si le coût de
l’actif en question aura une évaluation de façon fiable. Ceci se pratique sur les
immobilisations incorporelles acquises à partir de l’extérieur ou bien générées de l’intérieur
de l’entreprise. Pour la comptabilisation des immobilisations incorporelles générées de
l’interne de l’entreprise l’IAS 38 impose des critères de comptabilisation supplémentaires tels
que lorsque que immobilisations incorporelles seront générés à l’interne comme le goodwill, ,
les titres de journaux et de magazines, les marques, les listes de clients… elles ne seront pas
comptabilisées étant des actifs pour l’entreprise.
Dans le cas où une composante incorporelle ne répond pas aux caractères et critères de
comptabilisation des immobilisations incorporelles, La comptabilisation de ces dernières
selon la norme IAS 38 oblige de les passer comme des dépenses au titre de cet élément en
charges lorsqu’elles sont encourues. Mais si cet élément est acquis dans le cadre du
regroupement d’entreprises formant une acquisition, les dépenses seront incorporées au
montant constitué par le goodwill ceci à la date d’acquisition.
Les dépenses de recherche en charges doivent être comptabiliser selon l’IAS 38 que
lorsqu’elles sont encourues. Voici quelques exemples dépenses qui ne génèrent pas une
immobilisation incorporelle et peuvent être comptabilisées dans les états de synthèse sont :
La norme IAS 38 doit être utilisé par toutes les entreprises pour la comptabilisation des
immobilisations incorporelles, à l’exception :
Les immobilisations incorporelles peuvent être dans un support physique comme le disque
compact si on parle d’un logiciel, une documentation juridique si c’est le cas d’une licence ou
d’un brevet. Afin de déterminer si une immobilisation comportent des éléments incorporels et
des éléments corporels doit être comptabilisée selon IAS 16, Immobilisations corporelles, ou
une immobilisation incorporelle conformément à IAS 38, il faut faire preuve de jugement
pour apprécier lequel des éléments est le plus important.
L’immobilisation incorporelle :
Un actif non monétaire identifiable sans substance physique, détenu en vue de son utilisation
pour des fins de production ou de fourniture de biens ou de services, soit pour une location à
des tiers ou pour des fins administratives.
1. Acquisition séparée
Dans le cas où une immobilisation incorporelle est acquise séparément donc le coût de
l’immobilisation incorporelle peut en général être évalué de façon fiable. C’est dans cette
situation ou la contrepartie de l’achat sera sous forme de trésorerie ou d’autres actifs
monétaires.
Le coût de cette immobilisation incorporelle est celui du prix d’achat auquel s’ajoute les
droits d’importation et taxes non remboursables en plus des dépenses directement attribuable
à la préparation d’actif, telles que les honoraires au titre de services juridiques. Le coût de
l’immobilisation incorporelles doit être net des remises et rabais commerciaux.
Le cours du marché sur un marché actif nous fournit l’estimation la plus exacte de la juste
valeur. Et Le cours du marché approprié est généralement est celui de l’acheteur actuel. En
cas ou les cours des acheteurs actuels ne sont pas disponibles donc on prendra le prix de la
transaction similaire la plus récente et la constitué comme une base d’évaluation de la juste
valeur ceci en prenant en considération les modifications des circonstances économiques entre
la date de la transaction et la date d’estimation de la juste valeur de l’actif.
Dans d’autres cas, l’immobilisation incorporelle peut être acheter sans frais ou avec une
contrepartie symbolique grâce à l’octroi d’une subvention publique.
Ceci peut être réaliser si les pouvoirs publics transfèrent ou allouent à l’entreprise des
immobilisations incorporelles comme des licences d’exploitation de stations de radio ou de
télévision, des droits d’atterrissage sur un aéroport, des licences ou des quotas d’importations
ou des droits d’accès à d’autres ressources dont l’utilisation est soumise à restrictions.
D’après l’IAS 20, la comptabilisation des subventions publiques, l’entreprise a le choix d’une
comptabilisation initiale l’immobilisation incorporelle et la subvention par la suite à leur juste
valeur. Ou l’entreprise peut choisir de comptabiliser initialement avec la valeur symbolique
sans oublier de le majorer de toutes les dépenses directement attribuables à la préparation de
l’actif pour son utilisation.
4. Échanges d’immobilisations
L’immobilisation incorporelle peut aussi être acquise dans le cadre d’un échange complet ou
partiel d’une immobilisation incorporelle différente ou d’un actif. Alors, Le coût de ce dernier
est évalué à la juste valeur d’élément incorporel reçu, une valeur équivalente à la juste valeur
de l’autre actif abandonné en l’ajustant avec le montant de trésorerie ou de l’équivalent de
trésorerie transféré.
L’immobilisation incorporelle peut mêmement être échangée une participation au capital dans
un actif similaire. Dans ces deux cas de figure, le processus de vente est incomplet dans la
mesure ou aucun profit ou perte n’est comptabilisé pour l‘opération. Par contre, le coût du
nouvel actif acquis est celui de la valeur comptable de l’actif abandonné. Pourtant, la juste
valeur de l’actif acquis peut nous fournir une indication d’une perte probable de valeur de
l’actif abandonné. Donc, il faut comptabiliser une perte de valeur de l’actif abandonné et la
valeur comptable après la dépréciation sera affectée à l’actif reçu.
Le goodwill généré en interne ne doit en aucun cas être comptabiliser comme un actif, étant
donné qu’il ne constitue pas une ressource identifiable contrôlée par l’entreprise qui peut être
évaluée de façon fiable à son coût.
Dans quelques cas, la dépense est encourue pour générer des avantages économiques futurs
mais cette dépense ne débouche pas à la création d’une immobilisation incorporelle répondant
aux critères de comptabilisation selon la norme présente. Cette dépense est généralement
considérée comme contribuant au goodwill généré en interne
Des fois, il est difficile d’estimer si l’immobilisation incorporelle générée en interne répond
aux conditions requises pour être comptabilisée puisqu’il est difficile de :
Identifier par partir de quel moment l’actif identifiable généré des avantages
économiques futurs probables ;
Déterminer le coût de l’actif de façon fiable, puisque des fois, le coût d’une
immobilisation incorporelle en interne n’est pas distingué du coût de maintien du
goodwill généré en interne.
Lors de la phase de recherche d’un projet selon l’IAS 38, l’entreprise ne peut constater
l’existence de l’immobilisation incorporelle qui génère des avantages économiques futurs
probables. Ces dépenses seront comptabilisées en charges.
Les immobilisations incorporelles résultant doivent être comptabilisées dans l’ultime cas ou
l’entreprise pourrait démontrer les éléments suivants :
Ce coût inclut :
- Les dépenses au titre des matériaux et services utilisés ou consommés pour générer
l’immobilisation incorporelle ;
- Les salaires et autres coûts liés au personnel directement engagé pour générer l’actif ;
- Toute dépense directement attribuable pour générer l’actif, tels que les droits
d’enregistrement relatifs à un droit et l’amortissement des brevets et licences utilisés
pour générer l’actif ;
- Les frais généraux nécessaires pour générer l’actif et pouvant être affectés à cet actif
de façon raisonnable, cohérente et permanente Les affectations de frais généraux se
font sur des bases similaires à celles utilisées pour l’affectation des frais généraux aux
stocks.
Elle est une partie du coût d’une immobilisation incorporelle qui satisfait aux critères de
comptabilisation
L’actif acquis dans le cadre d’un regroupement d’entreprises constituant une acquisition ne
peut pas être comptabilisé comme une immobilisation incorporelle mais la dépense doit être
incorporée au montant du goodwill attribué à la date d’acquisition
IX. AMORTISSEMENT
1) Durée d’amortissement
2) Mode d’amortissement
La valeur résiduelle d’une immobilisation incorporelle doit impérativement être nulle sauf
dans le cas où :
Une entreprise doit évaluer au minimum à la clôture de chaque exercice la valeur recouvrable
des immobilisations incorporelle, quand bien même aucun indice que l’actif a perdu de la
valeur ou une manifestation d’une dépréciation de l’actif n’est constaté et ces pertes de valeur
doivent aussi être comptabilisées en conséquence.
Les pertes et les profits qui résultent de la mise hors service et de la sortie de l’immobilisation
incorporelle doivent être défini par différence entre les produits nets de sortie et la valeur
comptable de l’actif et en la comptabilisant en produits ou en charges.
Partie pratique : cas
d’acquisition d’un
brevet
Exercice :
En Juillet 2015, SOFA Télécom a réalisé l’acquisition d’un brevet dans les conditions
suivantes :
-Une redevance de 0,75% du chiffre d’affaires annuel hors TVA de l’activité couverte par le
brevet (estimé en moyenne à 1 000 000 DH) sera payée à l’inventeur à la fin de chaque année
(au 31 juillet) sur une période de 5 ans.
Le brevet a une durée d’utilité probable de 5 ans et une valeur résiduelle non significative.
Pour l’inscription du brevet à un institut de la propriété industrielle, des frais ont été engagés
pour un montant de 4 400 DH (dont un taux de TVA : 10%)
Question
1-Préciser les corrections qu’il faut apporter aux états financiers annuels de Delta Telecom
arrêtés au 31 décembre 2015 conformément aux normes comptables internationales. Vous
prenez un taux d’intérêt de 8% l’an.
Réponse
Le brevet d’invention acquis par la société SOFA Télécom constitue donc un actif incorporel
identifiable devrait être évalué initialement par son coût qui inclue le prix d’achat, les droits
d’importation et taxes non remboursables, plus les dépenses directement attribuables à la
préparation de cet actif en vue de l’utilisation ;
Le brevet sera ainsi estimé à l’acquisition : 13 000 + 4 000 + [1 000 000 x 0,75%] x [1-
(1+8%)-5] / 8%= 46945.32 DH
Au 01/07/2015
Montant
Débit Crédit Libellé
Fournisseur
(B) 27 345.32
d’immobilisation
Fournisseur d’immobilisation
(B) 4694.53
Incorporelle