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Table des matières

INTRODUCTION................................................................................................................................1

Partie théorique......................................................................................................................................4

I. OBJECTFS...............................................................................................................................5

II. CHAMPS D’APPLICATION..............................................................................................5

III. DÉFINITION ET PRINCIPE..............................................................................................6

IV. LA DIFFERENCE ENTRE LES NORMES IRFS ET LE REFEENTIEL MAROCAIN

CGNC6

V. COMPTABILISATION ET ÉVALUATION INITIALE D’UNE IMMOBILISATION

INCORPORELLE............................................................................................................................6

1. Acquisition séparée...............................................................................................................7

2. Acquisition dans le cadre d’un regroupement d’entreprises.............................................7

3. Acquisition grâce à une subvention publique.....................................................................8

4. Échanges d’immobilisations.................................................................................................8

5. Goodwill généré en interne..................................................................................................9

6. Immobilisations incorporelles générées en interne............................................................9

VI. COMPTABILISATION D’UNE CHARGE.....................................................................11

VII. DÉPENSES ULTÉRIEURES............................................................................................11

VIII. ÉVALUATION POSTÉRIEURE À LA COMPTABILISATION INITIALE...........12

IX. AMORTISSEMENT..........................................................................................................12

1) Durée d’amortissement......................................................................................................12
2) Mode d’amortissement.......................................................................................................12

3) Valeur résiduelle.................................................................................................................12

4) Réexamen de la durée d’amortissement et du mode d’amortissement...........................13

X. RECOUVRABILITÉ DE LA VALEUR COMPTABLE PERTES DE VALEUR............13

XI. MISES HORS SERVICE ET SORTIES...........................................................................13

Partie pratique : cas d’acquisition d’un brevet......................................................................................14


INTRODUCTION

L’immobilisation incorporelle est considérée comme un actif non monétaire identifiable sans
substance physique pris pour une utilisation dans la production ou la fourniture de biens ou de
services, ainsi que pour la location à des tiers ou que pour des fins de nature administrative.
Un actif est considéré comme une ressource qui peut être soumis au contrôle d’une entreprise
du fait d’événements antérieurs ou ayant des avantages économiques futurs sont estimés par
l’entreprise.

IAS 38 oblige les entreprises de comptabiliser les immobilisations incorporelles par leur coût
dans le cas s’ils ont des avantages économiques postérieurs relatifs à l’actif ou si le coût de
l’actif en question aura une évaluation de façon fiable. Ceci se pratique sur les
immobilisations incorporelles acquises à partir de l’extérieur ou bien générées de l’intérieur
de l’entreprise. Pour la comptabilisation des immobilisations incorporelles générées de
l’interne de l’entreprise l’IAS 38 impose des critères de comptabilisation supplémentaires tels
que lorsque que immobilisations incorporelles seront générés à l’interne comme le goodwill, ,
les titres de journaux et de magazines, les marques, les listes de clients… elles ne seront pas
comptabilisées étant des actifs pour l’entreprise.

Dans le cas où une composante incorporelle ne répond pas aux caractères et critères de
comptabilisation des immobilisations incorporelles, La comptabilisation de ces dernières
selon la norme IAS 38 oblige de les passer comme des dépenses au titre de cet élément en
charges lorsqu’elles sont encourues. Mais si cet élément est acquis dans le cadre du
regroupement d’entreprises formant une acquisition, les dépenses seront incorporées au
montant constitué par le goodwill ceci à la date d’acquisition.

Les dépenses de recherche en charges doivent être comptabiliser selon l’IAS 38 que
lorsqu’elles sont encourues. Voici quelques exemples dépenses qui ne génèrent pas une
immobilisation incorporelle et peuvent être comptabilisées dans les états de synthèse sont :

 Les dépenses liées au démarrage d’une activité ou d’une entreprise (coûts de


démarrage)
 Les dépenses de formation ;
 Les dépenses de publicité et/ou de promotion ;
 Les dépenses de relocalisation ou de réorganisation de tout ou partie d’une entreprise.
Après avoir passé la comptabilisation initiale, IAS 38 impose une évaluation des
immobilisations incorporelles selon l’un des deux opérations suivantes :

 Un traitement de référence ou le coût diminué du cumul des pertes de valeur et du


cumul des amortissements ;
 D’autres traitements sont autorisés ou le montant réévalué doit être la juste valeur de
l’actif sera diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur
ultérieurs. Mais ce traitement est autorisé dans le cas où la juste valeur pourra être
déterminée par référence à un marché actif pour les immobilisations incorporelles.
Partie théorique
I. OBJECTFS

L’objectif principal la norme IAS 38 est de présenter le traitement comptable des


immobilisations incorporelles qui ne sont pas particulièrement traités par les autres normes
comptables internationales. IAS 38 impose de comptabiliser les immobilisations incorporelles
aux entreprises si un nombre de critères seront réunis. La norme permet aussi d’évaluer la
valeur comptable des immobilisations incorporelles ainsi que de fournir des informations sur
les immobilisations incorporelles.

II. CHAMPS D’APPLICATION

La norme IAS 38 doit être utilisé par toutes les entreprises pour la comptabilisation des
immobilisations incorporelles, à l’exception :

 Les immobilisations incorporelles couvertes par une autre Norme comptable


internationale ;
 Les actifs financiers, tels que définis dans IAS 32, Instruments financiers :
informations à fournir et présentation ;
 Les droits miniers et des dépenses au titre de la prospection, du développement et de
l’extraction de minerais, de pétrole, de gaz naturel et autres ressources non
renouvelables similaires ;
 Les immobilisations incorporelles résultant des contrats avec les assurés dans les
entreprises d’assurance

Les immobilisations incorporelles peuvent être dans un support physique comme le disque
compact si on parle d’un logiciel, une documentation juridique si c’est le cas d’une licence ou
d’un brevet. Afin de déterminer si une immobilisation comportent des éléments incorporels et
des éléments corporels doit être comptabilisée selon IAS 16, Immobilisations corporelles, ou
une immobilisation incorporelle conformément à IAS 38, il faut faire preuve de jugement
pour apprécier lequel des éléments est le plus important.

Pour le contrat de location-financement, l’actif sous-jacent pourra être une immobilisation


corporelle ou incorporelle. Après avoir passé la comptabilisation initiale, le preneur traite une
immobilisation incorporelle détenue en conséquence d’un contrat de location-financement
selon l’IAS 38.
III. DÉFINITION ET PRINCIPE

L’immobilisation incorporelle :

Un actif non monétaire identifiable sans substance physique, détenu en vue de son utilisation
pour des fins de production ou de fourniture de biens ou de services, soit pour une location à
des tiers ou pour des fins administratives.

« IAS 38, Immobilisations incorporelles » représente la présentation comptable des


immobilisations incorporelles, qui sont séparables ou plutôt qui résultent de droits
contractuels ou des droits légaux. Les immobilisations incorporelles qui répondent aux
critères de la comptabilisation pertinente qui sont estimés par rapport au coût, ensuite par la
suite évaluées par le modèle du coût au ceci peut être estimer par le modèle de la réévaluation,
et amorties d’une manière systématique sur la durée d’utilité au moins que l’immobilisation a
une durée d’utilité qui est indéterminée dans n’est pas amortie.

IV. LA DIFFERENCE ENTRE LES NORMES IRFS ET LE


REFEENTIEL MAROCAIN CGNC

D’après la CGNC, les immobilisations incorporelles sont comptabilisées au coût


d'acquisition ou, si elles sont produites pour le compte de l'entreprise, au coût de production.
Cependant, la CGNC insiste sur la comptabilisation des immobilisations incorporelles au
coût historique, alors que la norme IAS 38 prévoit la comptabilisation des immobilisations
incorporelles à la juste valeur, qui doit être réévaluée.

V. COMPTABILISATION ET ÉVALUATION INITIALE D’UNE


IMMOBILISATION INCORPORELLE

Avant de passer à la comptabilisation d’un élément en tant qu’une immobilisation


incorporelle dans le cas où :

o Il est constitué les avantages économiques futurs attribuables à l’actif ou l’entreprise


doit apprécier la probabilité des avantages économiques futurs par l’utilisation des
hypothèses sensé et raisonnable pour représenter la meilleure estimation selon
l’ensemble des conditions exigées durant l’utilisation de l’actif.
o Le coût de l’actif peut être estimé de façon fiable ou il doit être évaluée initialement à
son coût.

Cet élément incorporel doit satisfaire aussi les éléments suivants :

 La définition d’une immobilisation incorporelle


 Les critères de comptabilisation décrits dans la norme

1. Acquisition séparée

Dans le cas où une immobilisation incorporelle est acquise séparément donc le coût de
l’immobilisation incorporelle peut en général être évalué de façon fiable. C’est dans cette
situation ou la contrepartie de l’achat sera sous forme de trésorerie ou d’autres actifs
monétaires.

Le coût de cette immobilisation incorporelle est celui du prix d’achat auquel s’ajoute les
droits d’importation et taxes non remboursables en plus des dépenses directement attribuable
à la préparation d’actif, telles que les honoraires au titre de services juridiques. Le coût de
l’immobilisation incorporelles doit être net des remises et rabais commerciaux.

Si on suppose que le paiement de l’immobilisation incorporelle sera au-delà des durées


normales de crédit dans ce cas le coût sera l’équivalent du prix comptant ; la différence entre
le montant de l’acquisition et le total des paiements sera comptabilisée dans les charges
financières sur la durée du crédit. Et si l’immobilisation incorporelle est acquise en échange
d’instruments de capitaux propres le coût de l’actif dans ce cas sera la juste valeur des
instruments de capitaux propres émis qui doit être égale à la juste valeur de l’actif.

2. Acquisition dans le cadre d’un regroupement d’entreprises

Si l’immobilisation incorporelle est acquise dans un cadre d’un regroupement d’entreprises en


constituant une acquisition donc le coût de l’immobilisation incorporelle sera fondé sur sa
juste valeur à la date d’acquisition.

Le cours du marché sur un marché actif nous fournit l’estimation la plus exacte de la juste
valeur. Et Le cours du marché approprié est généralement est celui de l’acheteur actuel. En
cas ou les cours des acheteurs actuels ne sont pas disponibles donc on prendra le prix de la
transaction similaire la plus récente et la constitué comme une base d’évaluation de la juste
valeur ceci en prenant en considération les modifications des circonstances économiques entre
la date de la transaction et la date d’estimation de la juste valeur de l’actif.

Plusieurs entreprises effectuent l’achat et la vente d’immobilisations incorporelles de nature


unique auxquelles des techniques d’estimation indirecte de juste valeur sont mis en place. Ces
techniques sont utilisées pour l’évaluation initiale l’immobilisation incorporelle acquise dans
le cadre d’un regroupement d’entreprises. Ces différentes techniques représentent les
pratiques et les transactions actuelles du secteur auquel appartient l’actif ainsi que
l’application de multiples exprimant les transactions actuelles du marché par certains
indicateurs de la rentabilité de l’actif ou l’actualisation des flux de trésorerie futurs générés
par l’actif estimé.

3. Acquisition grâce à une subvention publique

Dans d’autres cas, l’immobilisation incorporelle peut être acheter sans frais ou avec une
contrepartie symbolique grâce à l’octroi d’une subvention publique.

Ceci peut être réaliser si les pouvoirs publics transfèrent ou allouent à l’entreprise des
immobilisations incorporelles comme des licences d’exploitation de stations de radio ou de
télévision, des droits d’atterrissage sur un aéroport, des licences ou des quotas d’importations
ou des droits d’accès à d’autres ressources dont l’utilisation est soumise à restrictions.

D’après l’IAS 20, la comptabilisation des subventions publiques, l’entreprise a le choix d’une
comptabilisation initiale l’immobilisation incorporelle et la subvention par la suite à leur juste
valeur. Ou l’entreprise peut choisir de comptabiliser initialement avec la valeur symbolique
sans oublier de le majorer de toutes les dépenses directement attribuables à la préparation de
l’actif pour son utilisation.

4. Échanges d’immobilisations

L’immobilisation incorporelle peut aussi être acquise dans le cadre d’un échange complet ou
partiel d’une immobilisation incorporelle différente ou d’un actif. Alors, Le coût de ce dernier
est évalué à la juste valeur d’élément incorporel reçu, une valeur équivalente à la juste valeur
de l’autre actif abandonné en l’ajustant avec le montant de trésorerie ou de l’équivalent de
trésorerie transféré.
L’immobilisation incorporelle peut mêmement être échangée une participation au capital dans
un actif similaire. Dans ces deux cas de figure, le processus de vente est incomplet dans la
mesure ou aucun profit ou perte n’est comptabilisé pour l‘opération. Par contre, le coût du
nouvel actif acquis est celui de la valeur comptable de l’actif abandonné. Pourtant, la juste
valeur de l’actif acquis peut nous fournir une indication d’une perte probable de valeur de
l’actif abandonné. Donc, il faut comptabiliser une perte de valeur de l’actif abandonné et la
valeur comptable après la dépréciation sera affectée à l’actif reçu.

5. Goodwill généré en interne

Le goodwill généré en interne ne doit en aucun cas être comptabiliser comme un actif, étant
donné qu’il ne constitue pas une ressource identifiable contrôlée par l’entreprise qui peut être
évaluée de façon fiable à son coût.

Dans quelques cas, la dépense est encourue pour générer des avantages économiques futurs
mais cette dépense ne débouche pas à la création d’une immobilisation incorporelle répondant
aux critères de comptabilisation selon la norme présente. Cette dépense est généralement
considérée comme contribuant au goodwill généré en interne

6. Immobilisations incorporelles générées en interne

Des fois, il est difficile d’estimer si l’immobilisation incorporelle générée en interne répond
aux conditions requises pour être comptabilisée puisqu’il est difficile de :

 Identifier par partir de quel moment l’actif identifiable généré des avantages
économiques futurs probables ;
 Déterminer le coût de l’actif de façon fiable, puisque des fois, le coût d’une
immobilisation incorporelle en interne n’est pas distingué du coût de maintien du
goodwill généré en interne.

Pour pouvoir apprécier la satisfaction des critères de comptabilisation d’une immobilisation


incorporelle générée en interne, une entreprise passe à classer la création de l’immobilisation
dans :

Une phase de recherche


Les immobilisations incorporelles résultant de la recherche ne doivent être comptabilisées.
Par contre, Les dépenses pour la recherche doivent être comptabilisées en charges dans le cas
où ils sont encourus.

Lors de la phase de recherche d’un projet selon l’IAS 38, l’entreprise ne peut constater
l’existence de l’immobilisation incorporelle qui génère des avantages économiques futurs
probables. Ces dépenses seront comptabilisées en charges.

Exemples d’activités de recherche :

o Les activités visant à acquérir de nouvelles connaissances ;


o La recherche d’applications de résultats de la recherche ou ainsi que leur évaluation et
le choix retenu in fine ;
o La recherche d’autres matériaux, dispositifs, produits, systèmes ;
o La formulation, l’évaluation et le choix retenu d’autres possibilités de matériaux,
produits, procédés, systèmes ou services nouveaux.

Une phase de développement

Les immobilisations incorporelles résultant doivent être comptabilisées dans l’ultime cas ou
l’entreprise pourrait démontrer les éléments suivants :

 La faisabilité technique nécessaire à l’immobilisation incorporelle en vue de sa mise


en service ;
 L’intention d’achever l’immobilisation incorporelle ;
 La capacité d’utilisation de l’immobilisation incorporelle ;
 Comment l’immobilisation incorporelle générera des avantages économiques futurs
probables ;
 La disponibilité de ressources appropriées pour achever le développement et
l’utilisation de l’immobilisation incorporelle ;
 La capacité d’évaluation de façon fiable l’ensemble des dépenses attribuables à
l’immobilisation incorporelle.

 Coût d’une immobilisation incorporelle générée en interne


Le coût d’une immobilisation incorporelle générée en interne est la somme des dépenses
encourues depuis la date à quelle l’immobilisation incorporelle satisfait aux critères de
comptabilisation selon la norme. Il comprend l’ensemble des dépenses directement affectées à
la création, la production et la préparation de l’actif à l’utilisation.

Ce coût inclut :

- Les dépenses au titre des matériaux et services utilisés ou consommés pour générer
l’immobilisation incorporelle ;
- Les salaires et autres coûts liés au personnel directement engagé pour générer l’actif ;
- Toute dépense directement attribuable pour générer l’actif, tels que les droits
d’enregistrement relatifs à un droit et l’amortissement des brevets et licences utilisés
pour générer l’actif ;
- Les frais généraux nécessaires pour générer l’actif et pouvant être affectés à cet actif
de façon raisonnable, cohérente et permanente Les affectations de frais généraux se
font sur des bases similaires à celles utilisées pour l’affectation des frais généraux aux
stocks.

VI. COMPTABILISATION D’UNE CHARGE

Une dépense relative à une immobilisation incorporelle doit obligatoirement être


comptabilisée dans les charges sauf au cas où :

Elle est une partie du coût d’une immobilisation incorporelle qui satisfait aux critères de
comptabilisation

L’actif acquis dans le cadre d’un regroupement d’entreprises constituant une acquisition ne
peut pas être comptabilisé comme une immobilisation incorporelle mais la dépense doit être
incorporée au montant du goodwill attribué à la date d’acquisition

VII. DÉPENSES ULTÉRIEURES

Les dépenses ultérieures d’une immobilisation incorporelle après l’acquisition seront


comptabilisées en charges sauf dans le cas où :
 Les dépenses associées à l’acquisition de l’immobilisation permettent à l’actif de
générer des avantages économiques futurs au-delà du niveau de performance précisé
au préalable ;
 Ces dépenses pouvant estimer l’actif de façon fiable. Dans ce cas, les dépenses
ultérieures doivent impérativement être insérer au coût de l’immobilisation
incorporelle

VIII. ÉVALUATION POSTÉRIEURE À LA


COMPTABILISATION INITIALE

Traitement de référence : Après la comptabilisation initiale de l’immobilisation incorporelle,


cette dernière doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du
cumul des pertes de valeur.

Un autre traitement autorisé : une immobilisation incorporelle après la comptabilisation


initiale doit être comptabilisée avec son montant réévalué en adéquation avec sa juste valeur à
la date de réévaluation ceci diminué du cumul des amortissements ultérieurs et du cumul des
pertes de valeur ultérieures

IX. AMORTISSEMENT

1) Durée d’amortissement

Le montant d’amortissement de l’immobilisation incorporelle devra être réparti de façon


systématique sur la durée d’utilité. L’amortissement ne peut démarrer que lorsque
l’immobilisation est mise en service.

2) Mode d’amortissement

Le mode d’amortissement doit être en cohérence avec le rythme de consommation des


avantages économiques de l’actif par l’entreprise. Si le rythme est difficilement déterminé, les
entreprises doivent appliquer le mode linéaire et sa dotation doit être comptabilisée en
charges.
3) Valeur résiduelle

La valeur résiduelle d’une immobilisation incorporelle doit impérativement être nulle sauf
dans le cas où :

 Un tiers se lance dans le rachat de l’actif vers la fin de sa durée d’utilité ;


 Il existe un marché actif ou la valeur résiduelle pourrait être déterminée par référence
dans ce marché

4) Réexamen de la durée d’amortissement et du mode d’amortissement

Le mode d’amortissement et La durée d’amortissement doivent obligatoirement être


réexaminés au minimum à la clôture de chaque exercice. Dans le cas où la durée d’utilité
attendue de l’actif est différente des estimations, cette durée doit être se modifier ainsi que si
le rythme attendu des avantages économiques de l’actif a constaté une variation importante
dans ce cas le mode d’amortissement doit aussi être modifié afin de permettre le reflet le
nouveau rythme.

X. RECOUVRABILITÉ DE LA VALEUR COMPTABLE


PERTES DE VALEUR

Une entreprise doit évaluer au minimum à la clôture de chaque exercice la valeur recouvrable
des immobilisations incorporelle, quand bien même aucun indice que l’actif a perdu de la
valeur ou une manifestation d’une dépréciation de l’actif n’est constaté et ces pertes de valeur
doivent aussi être comptabilisées en conséquence.

XI. MISES HORS SERVICE ET SORTIES

Des immobilisations incorporelles doivent être éliminées du bilan lors de la sortie de


l’immobilisation en question ou on s’attend à aucun avantage économique futur.

Les pertes et les profits qui résultent de la mise hors service et de la sortie de l’immobilisation
incorporelle doivent être défini par différence entre les produits nets de sortie et la valeur
comptable de l’actif et en la comptabilisant en produits ou en charges.
Partie pratique : cas
d’acquisition d’un
brevet
Exercice :
En Juillet 2015, SOFA Télécom a réalisé l’acquisition d’un brevet dans les conditions
suivantes :

 -Un versement initial de 13 000 DH a été payé à l’inventeur ;

-Une redevance de 0,75% du chiffre d’affaires annuel hors TVA de l’activité couverte par le
brevet (estimé en moyenne à 1 000 000 DH) sera payée à l’inventeur à la fin de chaque année
(au 31 juillet) sur une période de 5 ans.

Le brevet a une durée d’utilité probable de 5 ans et une valeur résiduelle non significative.
Pour l’inscription du brevet à un institut de la propriété industrielle, des frais ont été engagés
pour un montant de 4 400 DH (dont un taux de TVA : 10%)

Le chiffre d’affaires de l’activité couverte par le brevet, réalisé au cours du deuxième


semestre 2015, s’élève à 700 000 DH (hors TVA)

L’inventeur n’est pas assujetti à la TVA.

SOFA Télécom a comptabilisé en charges de l’exercice 2015, dans le compte « Redevances


pour brevets », la somme globale de 20 000 DH constituée du versement initial et des frais
d’inscription. Cette somme n’a pas été déduite du bénéfice fiscal.

Question
1-Préciser les corrections qu’il faut apporter aux états financiers annuels de Delta Telecom
arrêtés au 31 décembre 2015 conformément aux normes comptables internationales. Vous
prenez un taux d’intérêt de 8% l’an.

Réponse

Le brevet d’invention acquis par la société SOFA Télécom constitue donc un actif incorporel
identifiable devrait être évalué initialement par son coût qui inclue le prix d’achat, les droits
d’importation et taxes non remboursables, plus les dépenses directement attribuables à la
préparation de cet actif en vue de l’utilisation ;

Le brevet sera ainsi estimé à l’acquisition : 13 000 + 4 000 + [1 000 000 x 0,75%] x [1-
(1+8%)-5] / 8%= 46945.32 DH

Les traitements comptables au titre du traitement comptable du brevet présentent au 31


décembre 2015 :  

Au 01/07/2015

Montant
Débit Crédit Libellé

 (B)    Brevet  46945.32  

 (B)    TVA déductible  400  

 Fournisseur
   (B)    27 345.32
d’immobilisation

   (R)  Redevance sur brevet  20 000

Annulation de la redevance et constatation de l’entrée en patrimoine du brevet

Les traitements comptables au titre du traitement comptable du brevet au 31 décembre 2015 :


Au 31/12/2015

Débit Crédit Libellé Montant

 (R)    Charges financières  1402.56  

  (B)  Fournisseur d’immobilisation  1402.56

Constatation de la charge financière liée au paiement différé

Débit Crédit Libellé Montant

 (R)    Dotation aux amortissement II 4694.53  

 Fournisseur d’immobilisation
  (B) 4694.53
Incorporelle

Constatation de l’amortissement du brevet (46945.32x 20% x 6/12)

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