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Psychiatrie

Pour avoir un aperçu de la santé en général dans le monde, plusieurs outils épidémiologiques,
-
« en quoi votre pathologie à un impact sur votre mortalité ou sur votre bien-être ». Cet outils

de son problème de santé. Les infos recueillies le sont dans le monde entier !

10 causes principales de handicap dans le monde, en DALYs : 1 DALY (Disability-Adjusted Life-


Years) = 1 année perdue dans la handicap)

1. Dépression unipolaire 42 972


2. Tuberculose 19 673
3. Accidents de la route 19 625
4. Utilisation 14 848
5. Automutilation 14 645
6. Trouble bipolaire 13 189
7. Faits de guerre 13 134
8. Faits de violence 12 955
9. Schizophrénie 12 542
10. Anémie ferriprive 12 511

- 5 items sur 10 ont quelque chose à voir avec la santé mentale des individus : ces troubles créent
beaucoup de handicap ! Toutes ces pathos jouent donc un rôle important dans la qualité de vie et la

soit notre chemin professionnel,

et accompagner.

Enfin, ce sont des pathos variées : il y a 50 ans, le cours de p

s
maladies mentales, ont un impact mental bien présent et important. Par exemple

la schizophrénie par exemple représente une minorité des cas se présentant : la majorité des gens sont des
gens en difficulté comportementale ou mentale, principalement en réaction à leur environnement. Beaucoup
de personnes sont dans cette situation et en tant que kiné, nous devrons aussi les gérer et les comprendre.

REM
dans le langage courant et il faudra voir ce que cela signifie réellement : attention aux mots utilisés
pour décrire les patients, à la terminologie.
Aussi, un P déprimé, anxieux ou psychotique, ces termes sont génériques mais englobent des tas de
choses. En général, en psy, on parlera de syndromes = un assemblage de symptômes évoluant dans
le temps de façon assez caractéristique. Une fois un diagnostic posé, il va falloir observer
1
présenter des envies de mort mais pas tous les P : il sera important de repérer ce symptôme, les
fact
doivent être recherchés, car ils sont particulièrement importants
: important de rechercher
aussi les choses moins évidentes
diront rien, peut-
- r faire de grands syndromes : troubles de
!
La plupart de ces syndromes auront des modalités de traitement complexes. Une stratégie de
traitement sera nécessaire, tout comme il faut toute une stratégie pour prendre en charge un angor
de poitrine.

Histoire de la psychiatrie

La préhistoire. Maladie
mentale
problème. e succès. Donc pour régler
ou
les manifestations de leur maladie et les gens ainsi que quelque chose de supérieur. Chamanisme :
ethnopsychiatrie, principe de tenir compte de la culture, des croyances, des convictions religieuses (dans
lesquelles on croit à quelque chose de supérieur, avec laquelle on pourra interagir grâce à un
intermédiaire).

Antiquité classique : se rapproche des troubles actuels. La gestion des problèmes de santé a été codifiée
gestion « sociale » des problèmes de santé basés sur des conceptions

Kos (île grecque) Asclépios (dieu de la guérison/de la médecine). On y


trouve un ancien hôpital, avec toute une série de bâtiments associés. Pourquoi

Ils devaient donc être hébergé

pratique de soins étaient donc assurée dans un contexte global, avec des structures de soins ne se destinant

Cette vision est similaire à celle observée actuellement.


REM : dans la psychiatrie, des descriptions de certains syndromes psy sont très modernes et complets
chez Hippocrate, en terme clinique. Toute une série de pathos mentales sévères ont donc traverser les

Claude Galien : père de la médecine allopathique et de la pharmacie (131-201) écrivaitdes ouvrages


sur les maladies Plus tard, Galien base sa réflexion sur
le déséquilibre entre plusieurs humeurs dans les maladies mentales.

Le Moyen-Age réelle folie,


trépanation (enlever la pierre de folie).
Saint Dymphna : princesse irlandaise qui enfuie et implantée dans la région du Limbourg,
près de Geel, appelée « ville des fous ». Pourquoi

la région, qui
2
toujours : modèle de sociothérapie
centres de soins actuels, avec accueil en milieu familial. Au XIVème siècle, un 1er institut de psychiatrie

Nouvelle Angleterre, XVIIème siècle que la


maladie mentale est condamnable. Femmes présentant des comportement extravagants vivaient dans
cette ville et malades mentaux se voyaient exécutés, pour éviter ne nuisent à elle-même ainsi

XVIIème-XVIIIème siècle : développement des villes et donc il devient plus difficile de


malades, des fous, des invalides ou des gens pauvres ,
restent plus à traîner. Ils étaient alors juste enfermés (maltraitance des malades
mentaux).On est au temps des asiles aliénés : lieux où on enferme les personnes avec des troubles

grandissent.
REM dans nos villes, de nombreuses personnes
vivent mal ou dans des conditions (très) précaires, ce qui peut amener des troubles du comportement. La
Ville de Bruxelles a récemment cherché à placer tous ces gens qui « traînent dans la rue » dans les
services ou instituts de psychiatrie, pour « nettoyer » les rues. Cette réflexion revient donc avec le
développement des villes et une question se présente -ce qui permet de dissocier chez une
personne les problèmes de précarité et ceux de santé mentale ?
en grande précarité présentent des troubles de santé mentale (cause ou conséquence), devant être adressés

1789 : Révolution. Pinel asile, enlève les fers des aliénés de Bicêtre.
La vision des malades mentaux se modifie : ces gens doivent-ils être attachés au mur par des chaînes ?
A noter
On va chercher à soigner ou traiter ces malades et pas uniquement les enfermer
thérapeutique. Dans ces traitements mis en place, on place les personnes dans des cages, des camisoles,
on utilise chaise choc, bain froid, chaise le but étant de provoquer un choc pour en
débloquer un autre.
REM : musée Docteur Guislain à Gand = musée de la psychiatrie, dans le 1er hôpital psychiatrique belge.

XIXème siècle : siècle de grande découverte et recherche de la « science » mais avec application à moitié
scientifique.
fonctions mentales sont des choses qui dépendent du cerveau. Le cerveau a donc quelque chose à voir

morphologie du crâne, on obtiendrait des infos sur la façon dont la personne se comporte, pense,

REM : encore il y a 50 ans, des études essayaient de montrer que les personnes maniaco-dépressives
avaient plus souvent un crâne large.
: le magnétisme par exemple, qui

fonctionnait par courants magnétiques utilisés pour modifier le comportement des gens en les mettant en
transe.

ère
XXème siècle : pér guerre mondiale. Ce fut une
période de controverse très importante, notamment entre 2 écoles qui ont mis du temps à se concilier :
a physiologie du cerveau
(neurosciences). Problème
On est dans la première époque des neurosciences, avec un institut à Munich (devenu Max Plank institut)
, avec ces structures étant
3
impliquées dans les maladies mentales. Parmi ces personnes, Alzheimer qui a donné son nom à la

présentant des maladies reconnues après comme une démence. Est-ce la seule chose expliquant la
démence
Freud thèse sur la cocaïne et sur le cerveau)
comportements sont impressionnan
importants laisse des traces qui provoqueraient alors

Début du XXème siècle : vers une nouvelle organicité des maladies mentales. Jauregg (médecin
autrichien ayant eu le prix Nobel) : on peut soigner une manifestation cérébrale de la syphilis en inoculant
la malaria (malaria génère fièvre or bactérie de syphilis meurt à 38°) La syphilis cérébrale était très
. Et parmi les personnes hospitalisées dans service de psychiatrie en 1930/1940, 1/5
= syphilis avec atteinte cérébrale
- Malariathérapie, entraînant une amélioration des troubles mentaux (paralysie générale) observés dans
la syphilis cérébrale

Hans Berger la
schizophrénie et la comprendre. Mais EEG pas anormale dans la schizophrénie. Elle est presque
hyper normale, avec un rythme sinusoïdal alpha très présent.
Découverte de hasard des principales classes de psychotropes, après 2ème guerre mondiale.

médicaments, notamment les psychotiques


: impact important en santé publique ! Même
si ces médocs peuvent parfois être toxiques et ne répondent pas à tous les problèmes, ils ont bouleversé

certaines personnes, nous sommes parfois donc face à une impasse et manque de créativité dans le
domaine de la psychopharmacologie ?
1945 Stabilisateurs de - Lithium
1950 Antipsychotiques HALDOL (révolution pour la schizophrénie entre
1950-1955 diminuant de 80% les hospitalisations dans les asiles psychiatriques
médoc ayant eu un réel impact).
1955 Antidépresseurs - TOFRANIL
1960 Benzodiazépines VALIUM
REM
Ancêtre de la psychochirurgie, notamment la lobotomie, où on coupe les lobes frontaux pour
! Mais dans certains domaines, la psychochirurgie
, de manière beaucoup plus parcimonieuse bien sûr (problèmes mentaux très
invalidants par ex. ?)
Électrochocs, encore
étant de créer
une petite crise convulsive chez les gens. Actuellement, cela reste le traitement le plus efficace
pour traiter un état dépressif très sévère !
Prozac, antidépresseur avec pub très active pour ce médicament, créant la demande des P et des
situations compliquées.
: actuellement, tout plein de techniques pour
et santé mentale est comprise comme étant « multidéterminée » (avec
intervention de la structure du cerveau, son activité électrique, la biologie de nos cellules, des facteurs
4
possible ! Ce qui permet aussi de développer des stratégies de traitement efficaces et la manière dont on utilise les
outils thérapeutiques connus : on est plus amène à soigner les troubles mentaux qui se présentent.
Influençant notre état mental, on a donc :
Une structure de cerveau : comment il est construit, détruit, comment il se développe et se dégrade, ce
qui est lié au comportement des gens et à leur fonction.
Un fonctionnement, sur la base de la neurotransmission (chimie et électricité combinées), activant une
partie du cerveau, générant un comportement.
Le tout répond à une cinétique particulière : la transmission par neurotransmetteur prend entre 100ms et
1s. Or le comportement, notamment moteur, se traduit surtout par une activité électrique au niveau

(?)
neurophysiologie.
Un environnement, pouvant être bon ou mauvais.
Des expériences antér

- Stratégies différentes pour étudier nos états mentaux, qui associés créent la personne, son
comportement, sa manière = modèle pour
étudier nos états mentaux, et remonter progressivement vers la compréhension de la structure du
hanger structure du
cerveau pour adapter qualité de la neurotransmission pour modifier état mental de la personne).
REM : état mental est aussi un état moteur.
Ex
porté par un enfant à une tâche pour moduler le fonctionnement de sa neurotransmission et lui donner des
outils pour au final mieux se concentrer. Dans ce cas, développer une petite machine avec moteur et antenne,
captant des fréquences similaires à celles trouvées dans le cerveau lors de phénomène de concentration (entre
8 et 12 Hz, rythme alpha) puis casque avec émetteur sur tête des enfants et tâche simple donnée avec robot à
faire bouger, ce qui les motive et les amène à générer de plus en plus facilement ce rythme alpha recherché :
modification de la physiologie cérébrale (de manière utile puisque plus facilement concentrés) grâce à une
tâche motivante.
Et trou existant entre physiologie cérébrale et troubles du comportement peut être ré

5
Modèle bio-psycho-social - Diagnostic and
StatisticalManual of Mental Disorders (DSM-
IV)
: tel problème, tel
Souvent réducteur
intervenir correctement et de manière adéquate pour le P, en mettant en place une stratégie de traitement, dans
une équipe multidisciplinaire.

Un classement existe pour les problèmes mentaux : le DSM. Avant, plein de dénominations différentes pour

nécessaire sur la dénomination et la Ex : on appelle dépression des tas de choses


différentes -t-elle/dans
quelle situation, quelle modalité de traitement ?
- DSM créé pour trouver un consensus, nous amenant des critères pour définir la présence de tel ou tel
trouble.
REM

Evaluation multiaxiale
1. Maladie(s) mentale(s)
2. Trouble de la personnalité
3. Problèmes somatiques
4. Facteurs de stress psycho-social
5. Meilleur niveau psycho-sociale

diagnostic - -
est, où puis- ?
(VS patho somatique où examens

poser un diagnostic, sans observation nous amenant les infos capitales !


Buts de psychiatrique
- ien thérapeutique :
doit être faite. Et recueillir des infos sur des personnes de façon méthodique, rentrer en contact avec
eux créer du lien, créer une relation dès le départ
thérapeutique, où la personne se sentira prise en charge et accompagnée ! Le lien avec P est une
condition à respecter pour assurer sa prise en charge
lation de confiance entre P et personne perçue comme apte à lui apporter
: avoir la confiance, une relation
cela
nécessite une méthodologie particulière et des outils différents !
parce est impossible de traiter réellement la pathologie.
- traitement adéquat -
personne face à moi ? Troubles mentaux ? De quelle nature ? Que devrais-je faire pour en savoir plus ?
- Infos sur le contexte de vie du patient : -il ?
Quel métier ? Vrai

dans la vie privée des gens !

- Echange verbal mais pas uniquement (comportement,

REM : Déjà thérapeutique psychiatrique sera déjà un traitement en soi). A un


6
ordre logique entre les différents
évènements de leur vie suffit déjà à aider le patient.
mental (équivalent de physique en médecine somatique pendant

Basé sur :
- : pourquoi P est là ? quelles sont ses plaintes ? à quoi sont-elles associées ?
- anamnèse
-anamnèse.
- du patient

Les information obtenues portent sur :


- Les symptômes (sémiologie) : comment se manifestent les problèmes de P ? + essayer de mettre ces
: P pleure ? P raconte des
choses confuses, non associées à la réalité ? puis à quoi ces symptômes nous font penser.
- Les liens sociaux (personne isolée)
- Les facteurs de stress : infos sur ce qui est arrivé à P.
REM
toujours vrai. Donc important de se faire une opinion sur le contexte entourant P mais faire
attention aux relations de cause à effet entre symptomatologie et facteurs de stress !

A observer Plusieurs grilles de lectures

Description générale
- Apparence du patient (dans dans le = avant de parler aux gens, les

- Comportement moteur
- Langage verbal = de quelle façon parle-t-il
- Attitude vis-à-vis de (patient anxieux souvent présent en avance)
A noter : une même personne peut se présenter de manières différentes et cela doit nous faire nous demander
- -t-elle ?
Ex de P qui se présente une fois toute de noire vêtue et de m
et attitude beaucoup plus exubérante. Cela nous oriente vers (et psy diagnostique) un trouble bipolaire
(précédemment maniaco-dépression), pathologie assez fréquente mais se soignant bien si diagnostiquée,
normale »).

Emotions (manière avec les autres, de communiquer)


- Humeur : ce que nous donnons de manière sélective au monde qui nous entoure, ce qui imprègne
notre journée
moins sur une journée (en dehors de catastrophes tout du moins)
, même si cette
humeur peut être plus ou moins bonne (reste entre 2 limites adéquates).
REM présente un état

- Affects : réactions instantanées, ressenties de façon quasi immédiate avec évènement dans
environnement

3 situations possibles dans les affects inadaptés :


P présente des émotions de façon exagérée, en adéquation avec environnement peut-être,
7
: P reste
indiffé
P exprime des émotions pas en adéquation avec environnement.
Peut entraîner
comme compréhensible) et peut être un signe de trouble mental.
accompagne ce que les gens racontent, par ex. lorsq un patient parle
et se met à pleurer ou rire
REM : 4 états émotionnels sont généralement décrits (joie, colère, tristesse et peur ?), pouvant être
ressentis avec une intensité plus ou moins grande
Troubles des perceptions
Nous avons des organes de sens

stimulation

as univoque et dépend de

DONC trouble de perception est différent de trouble de sensation !

- Hallucinations : voit, entend, = en dehors de présence de


stimulation .
Souvent ces hallucinations sont associées
pair avec un délire (donc hallucinations quasi toujours anormales et souvent associées à
maladie/pathologie .
- Illusions : généralement trouble de la perception visuelle, avec monde familier perçu comme
anormal/perçu comme ayant changé
: sous effet de peur ou stress, perception de murs qui bougent et se resserrent,
de plafond plus haut, de extrêmement longue chez les personnes
angoissées

- Synesthésies : caractérisées par la perception simultanée, en plus de la sensation « normale »,


sensation secondaire. Mix entre perceptions.
REM : à une certaine période, a eu beaucoup de succès, les gens essayaient de créer cela de manière
artificielle, par ex en essayant de rendre la musique visible = stimuli sonores traduits par des
perceptions visuelles, notamment avec drogues psychédéliques et hallucinogènes
Intéressant mais attention, ces drogues ont en commun
jamais quel sera notre état avec celles-ci Et ces
drogues peuvent amener à avoir des troubles mentaux graves.
Ex là en relation directe
avec la consommation de cannabis.
- Dépersonnalisation : n
(« je ne sais plus qui je suis »). Fréquente dans la schizophrénie, aussi dans épilepsie
- Déréalisation : « je ne sais pas où je suis », « je ne sais pas pourquoi je suis ici ».
REM : fréquemment observé quand les gens sont angoissés (suite à environnement ou maladie
mentale).

Troubles de la pensée
- Pensée abstraite : capacité à avoir ce type de pensée est important. Certains tests explorent cet

Souvent, les P (surtout avec


début de démence chez personne âgée) plus de pensée abstraite, très terre à terre, ils ne
peuvent manipuler que ce qui est du domaine du concret. Ex
8
REM
- Education et intelligence (= capacité à
A noter ! Par ex, des tests ont été développés (tel
que la classification de Binet) pour classer les élèves de fin de primaire en fonction de leur
présumée intelligence (et surtout de leurs capacités scolaires) pour les orienter en secondaire.

en grandissant : à oublier.
, chez adultes notamment, existent, entre autres pour évaluer le niveau de
dégradation et amener une thérapeutique éventuelle. Ce sont des problèmes pouvant bien se
.
- Concentration : être capable de maintenir son attention pour réaliser des tâches mentales.
Ex : covid long, syndrome suite à infection au covid, avec notamment 2 grands symptômes (parmi

tête » et à chaque fois que P essaie de se concentrer, fatigue) associé à une très grande fatigabilité
(fatigue physique et intellectuelle). Et aussi chez P jeunes !
En dehors de ce cas-
exposition prolongée à des facteurs de stress. Notamment dans le monde du travail, cette exposition
peut créer le phénomène de burn out (ou épuisement professionnel) et dans ce syndrome, on
retrouve une capacité attentionnelle très diminuée et une difficulté à se concentrer sur des tâches
même, de la vie courante.
Se méfier car il peut uniquement altération de
- Courant de la pensée
Quantité de pensée : P avec une quantité de pensée intense ou à
« vide ».
REM : indication de risque suicidaire possible chez les schizophrènes.
Continuité et direction de la pensée : soit concret, soit se perd dans la discussion sans raison
adéquate. P ne parvient pas à élaborer un raisonnement logique, il tourne autour du pot (peut-
être tente-il de communiquer quelque chose de difficile).
- Contenu de la pensée
Délires : pas de correspondance avec la réalité. Ex : « sur le toit
face ».
Obsessions (et compulsions) : P est souvent conscient que ça pas de sens mais y pense
tout le temps.
Préoccupations : pour des petites choses sans importances. Souvent associé au vieillissement
ou aux troubles de la mémoire.
Phobies : crainte de rencontrer ou certaines situations.

Troubles de
Quasi toujours en lien avec un élément organique lorsque trouble conséquent. Elément organique : AVC,
démence, tumeur mais aussi influence de drogues,
3 catégories pouvant être testées différemment (mais allant souvent ensemble):
- Dans le temps
retrouve les éléments récents, moyens et anciens. Chez P hospitalisé, pour regarder si bien orienté
dans le temps, demander par ex quel jour on est. Mais en hôpital tous les jours se ressemblent donc
pas suffisant, il faut creuser un peu plus : poser des questions sur la saison dans laquelle on est,
quelle année
- Dans

Ex : syndrome de Korsakoff suite à alcoolisme, avec lésions neuro cérébrales, se traduisant9 par des
troubles de la mémoire récente. Si on leur demander où ils sont, auront de grandes difficultés. Mais
à côté, les autres fonctions intellectuelles peuvent être intactes.
- Reconnaissance des situations et des personnes : demander à P hospitalisé si il sait pourquoi il est

famille. Assez fréquent dans le cas de la démence et une des choses les plus pénibles pour les
familles.

Mémoire

Questions posées à P plus tôt investigue aussi la mémoire mais celle-ci peut être interrogée pour elle-même
également. Mémoire séparée de manière pratique en 3 catégories (pas exact en neurophysio) :
- Mémoire immédiate : retenir une série de
s. Dans beaucoup de situations, peut être atteinte (personne préoccupée,
médication,..) mais attention si gros troubles.
- Mémoire récente : mémoire la plus en accor x: -vous
, que vous est-il arrivé ces derniers jours, avez-

sa tête quelque chose ayant du sens, une histoire (médicale dans ce cas-ci).
- Mémoire ancienne : qui touche de la personne, mémoire autobiographique. Celle qui
: P avec des troubles de la mémoire immédiate
ou récente va parfois pouvoir parler de choses arrivées il y a 30 ou 40 ans. Fréquent dans démence
qui progresse chez personne âgée, avec perte progressive de la mémoire des évènements récents
mais accède à des souvenirs beaucoup plus anciens (et comme si

Autres observations
Contrôle des impulsions : une personne normalement éduquée présente en général une certaine
retenue sociale fasse à des personnes inconnues, un certain respect vis-à-
de contrôle de ce type, peut-être est-
- Vigilance : état de conscience. En cas de tendance à , peut-être une trop grande
quantité de médicaments.
- Jugement : difficile à quantifier. Cette personne peut-elle analyser une situation de manière
adéquate et y réagir de manière adéquate ? Elément fondamental pour que personne se sente en
sécurité, soit fiable
REM : « adéquat » nnement
on connaît P (discuter avec lui et ses proches), on pourra définir si capacité de jugement adéquate.
- Insight : conscience morbide. Capacité de jugement sur son propre état, degré de conscience ou
perception de son trouble mental, critique correcte sur ce qui nous arrive.
REM : important et intéressant à noter chez P.
Ex : dans patho sévère telle schizophrénie (se soignant bien et pouvant être très sensible au
traitement), pour voir comment P évolue dans patho, voir si retrouve une forme de regard critique
sur la situation («
s important à reconnaitre, donnant des

même si symptomatologie pas totalement disparue avec traitement, il pourra exprimer le fait que
ces hallucinations ont li

10
Evaluation psychologique et neuropsychologique
, de ce que les
gens nous communiquent : éléments cliniques, anamnèse, hétéro-anamnèse sont nous outils principaux.
M , notamment éléments
« chiffrés » /état.
Objectifs :

- Diagnostic
- Mesure de syndrome ou de symptômes
- Évaluation des habilités du sujet (intelligence,
- Orientation du traitement
- Évaluation de traitement (utilisation pour quantifier)
- Recherche

Techniques :

- Entretiens structurés = entretiens psychologiques. Poser toutes les questions nécessaires afin
de connaître les symptômes.
REM : on a espéré à un moment pouvoir développer une méthodologie avec un ensemble de
questions standardisées, toujours les mêmes et posées de la même manière. Mais extrêmement
fastidieux, de très nombreuses questions doivent être posées avant de tomber su
Abandonné !
- Tests psychologiques
aspects/dimensions nous intéressant.
- Échelles : permettent de quantifier la pathologie afin du traitement
par example.

Ex : chez P souffrant de dépression, développement

à un score. Ces items sont


ère
rédigés à la 1 donc P qui répond.

complément, permettant de combiner point de vue de P et


point de vue de thérapeute
du P. On peut ainsi explorer dans une certaine mesure
.

moment donné et sera influencé par tout un tas de choses


donc pas de
conclusions hâtives face au score : être un peu déprimé et

Autre ex : certaines (rares) échelles ou questionnaires


permettent de voir si une personne présente un problème
dans un sujet précis, tel que (test CAGE).
REM : En kiné, contrairement à la on
prend un certain temps avec P de prendre conscience que nos interventions sont
généralement perçues comme très positives (en USI par exemple) car faisant du bien et
suffisamment longues pour être personnalisées (on connaît P et il/elle nous connaît).
vue santé mentale, cela peut avoir un impact majeur ! VS le généraliste est supposé aller vite et
11
pouvoir diagnostiquer rapidement un
problème de santé, tel que les problèmes liés à
: cette
personne a-t-elle un problème de boisson ?
Diagnostic important à poser car la
peut amener des
lésions organiques, des symptômes
particuliers, des problèmes assez graves. Dans
ce cadre-là, différents questionnaires ont été
développés et le questionnaire CAGE en fait
partie : très simple car ne comporte que 4
questions, ne posant aucune critique ! Mais si
je réponds ne fut-ce que une fois « oui -être se poser des questions :
- oui
a très probablement un
généralement, les problèmes de boisson se développent de manière insidieuse. A partir de quel
moment, la consommation devient-elle problématique

- Questionnaires utiles pour détecter un certain nombre de problèmes

Autres tests intéressants ?


Une période importante en psychiatrie est le tournant entre le XIXème et le XXème siècle. Au XXème siècle
en particulier, on observe toute une série de personnes suivant une théorie dont un élément majeur est
(très difficile à définir). Pendant tout un temps, ce fut considéré comme étant à
que nous avons en nous

arrivera plus tard.


qui

suffisant : comment pourraient-ils commu ?


: ne
serait- (mais pas observation directe possible ?).
A côté de ça, pour pouvoir communiquer directement sur le sujet, on a développé des tests projectifs : on
propose des images et on demande à P de nous donner des interprétations de ces images, en partant du
n milieu intérieur. Et les commentaires donnés par P vont nous

REM : beaucoup moins utilisé actuellement en psychiatrie moderne.

Test projectif de Rorschach


Tâches malement pas de sens) sur lesquelles
on demande aux patients de décrire voient.
Certaines personnes vont raconter toute une histoire avec ce type
Aucune réponse
mauvaise
être un peu compliquée : on peut peut-être dire que les personnes ont une

Thematic Apperception Test (TAT)


Plus très utilisé non plus. On demande à P de raconter une histoire sur ce l ou elle voit, qui peut
évoquer leur histoire.
sur des situations « ambiguës ».
12
13
Tests biologiques, électrophysiologiques ou en psychiatrie
Quel place des nouvelles techniques dans la psychiatrie = les neurosciences appliquées
maladies ou des états mentaux différentes
conditions
psy.
- Mise en évidence de problèmes organiques (et définir si origine organique ou pas)
- Surveillance de certains traitements psychopharmacologiques
- Recherche
- Diagnostic et traitement des maladies mentales !
REM : Une maladie mentale maladie cérébrale avec une expression de troubles mentaux.
Ex
celle-
un moyen de faire le en tant que telle

ours associer ces techniques avec une

ère
- question qui se pose est : y a-t-il
une cause organique ? pas de cause
organique identifiable.
Mais des problèmes organiques peuvent « mimer » tout un tas de troubles mentaux. Quels
problèmes organiques ? Ceux qui touche au SN !

: souffre-t-
- Génétique
- Infectieux
- Vasculaire
- Métabolique
- Tumoral
- Dégénératif
- Traumatique
- Questions importantes à se poser ! Les troubles de P ne sont-ils pas dus à un de ces problèmes ?
Facteurs suggestifs encéphalopathie organique
- Début après 40 ans : tout trouble mental après cet âge, alors jamais eu des
troubles psychiatrique : se diriger vers quelque chose ! En
effet, la quasi- (en particulier troubles de
= 1ère
manifestations qui amène à un diagnostic se présen
pathologies vont commencer à se manifester encore plus tôt).
- Affection médicale grave
- Usage de médicaments toxiques
- Histoire de
Abus ou de drogues
Maladie somatique grave
Utilisation mal contrôlée de psychotropes
- Histoire familiale de
Maladie du SNC
Maladie métabolique
- Examen mental comprenant
14
État de conscience altéré
Fluctuation état mental

une évolution, dans les heures et jours qui suivent nos rencontres avec P, il y a une

: avoir la
!
Troubles cognitifs (mémoire, orientation,
Hallucinations visuelles, tactiles ou olfactives (rare les auditives)
- Examen physique anormal

15
Les troubles de
Rappel ère relativement constante, au cours de

Troubles de définition
Incapacité à maintenir une humeur stable et adaptée aux circonstances.
Prévalence sur la vie (tout trouble de ): 50% (et 1/3 des personnes ont
avec recours à des soins). Donc 1/3 va présenter une incapacité à maintenir une humeur en adéquation avec
leur environnement et pour beaucoup de personnes, cela se traduit comme une sensation de déprime. Cela
sera souvent dû à un facteur de stress extérieur ou à un trauma qui peut avoir un impact majeur sur
mental peut-être trouver quelle est
la cause première derrière cet état déprimé = pourquoi est- -
mal ?
REM
. Cela parasite leur vie, amène des problèmes au travail, au niveau du bien-

- Vrai problème de santé !


Prototype du La dépression
!

(et donc prescrire un traitement) :


- Syndrome persistant pendant au moins 2 semaines.

- Sentiment dépressif quel que soi


- Pas de relation suffisante avec des facteurs : pendant

facteurs environnementaux
Ex : le deuil. Expérience vécue par beaucoup de personnes. Quand on subit un deuil, on va
développer certains aspects qui ressemblent fortement à de la dépression (douleur suite à
séparation) omme la

différentes, même si les manifestations se ressemblent. Ainsi, maintenant, pour faire un diagnostic
de dépression, il faut que de nombreuses semaines soient passées depuis un deuil ! Il y a en effet

déprimé
anormale à un environnement.
A noter !

-
rencontre chez des personnes hospitalisées pour cela (ce qui suppose un certain degré de
gravité) ?
Dépression majeure Critères DSM IV
Au moins 5 items, dont au moins 1 des 2 premiers :

1. Humeur dépressive : P broie du noir, ne se sent pas


performant : famille, La plupart du temps, les personnes sérieusement déprimées disent
simplement : « je suis déprimée ». Parfois toutefois, les P ne seront pas capables de mettre les mots
16
-mêmes.
2. Perte de plaisir = anhédonie : peut-être encore plus important que le premier ! Des choses qui
faisaient plaisir habituellement (voir telle personne, manger telle
Vraiment à
-plan : désintérêt pour les choses donnant du plaisir/incapacité à ressentir du plaisir pour des
choses qui en donnai
par P, soit directement, soit en leur posant la question. Question donc très importante à poser, qui doit
orienter le fait que cette personne est déprimée.
3. Modification significative du poids : soit perte de poids, soit gain de poids. Très fréquent !
4. Modification significative du sommeil : très souvent, P va venir nous dire « je ne parviens plus à
dormir correctement ». Avec comme conséquence la demande de médicaments hypnotiques
(somnifères) ! Malheureusement,
souvent chez dépressifs, hypnotiques ne sont pas très efficaces. Ce qui vient générer une sur-
prescription de médicaments tranquillisants (benzodiazépines ?) en première intention Le
traitement de première ligne de P souffrant de dépression sera donc des hypnotiques seuls avant les
anxiolytiques.
5. Fatigue ou
6. Sentiment de culpabilité et/ou , pouvant aller extrêmement loin, avec certaines

Les P se sentent aussi responsables de catastrophes


ces pensées de culpabilités peuvent notamment amener les gens à avoir des idées suicidaires !
7. Difficultés de concentration et de décision : très fréquent aussi. A noter : chez des personnes de
50 à 60 ans, qui sont encore jeunes mais plus tant que ça, se poser aussi la question du

à
!
Après être soigné, P pourra récupérer des capacités intellectuelles normales.
8. Idées récurrentes de mort
- Important de comprendre ce que recouvre ce terme de dépression, les différents symptômes observés
-ci pourraient amener les P à mettre leur vie en péril !
-
être posé, en oubliant !)

Attention : Ces symptômes ne doivent pas être consécutifs à un deuil récent (< 2 mois)

pessimisme, manque de plaisir), on va également avoir tout un tas de phénomènes qui à première vue
ne sont pas des phénomènes psychiques
! On retrouve :
- La fatigue
- Le ralentissement moteur, qui peut être extrême, avec des personnes qui ne bougent plus de leur
lit ou qui ne répondent pas à d

- Une baisse de la libido


- chez les femmes.
REM : était utilisé comme un critère diagnostic avant mais depuis que beaucoup de femmes

humeur ?)
- La modification de la peau, souvent observé chez P sévèrement déprimé : séborrhée, boutons,

vieillissent !
17
- Les , par exemple pe

- Les troubles du sommeil


REM : toutefois, dans les 2 cas, il y a des modifications caractéristiques du sommeil ! Pour rappel,
et
réveillée. Une personne qui veille présentera
des ondes selon un certain rythme, entre 8 et 12 cycles par seconde = alpha. Quand cette personne

retrouver des rythmes plus rapides quand elle se réveille. A noter : t


également progressivement développé les techniques de polysomnographie = regarder toute une
s
de P, ce qui arrive à P sain qui dort est ceci :

dans le sommeil profond. Ce sommeil profond dure pendant près d 2h la plupart du temps,
de manière ininterrompue est le plus présent et
Puis, après un moment, de manière plus ou moins fréquente, on retrouve

sommeil paradoxal : la personne dort mais si

deuxième partie de la nuit, le sommeil paradoxal


devient plus long et plus fréquent, avec un sommeil

Chez les P déprimés (même si P a le sentiment de


dormir),
t:
La présence de réveils fréquents, parfois court

à prendre des somnifères pendant la nuit : ça


n
énormément, par contre, ça les met dans le gaz pour le
l
Un déficit de sommeil profond, avec une
difficulté à atteindre ce dernier. 18
, ce qui est le plus caractéristique ! Certaines

- Déstructurati
Ex , notamment au début, a fait poser la question
« est-ce une cause ou une conséquence de la dépression ? ». Si on supprime, le sommeil paradoxal,
les gens auront-ils moins tendance à être déprimés
endormie commence rentrer en sommeil paradoxal (contrôle EEG), une infirmière secoue la

! Mais modifier le sommeil peut


donc amener de manière transitoire une rémission du syndrome dépressif !
En résumé : il y a une relation précise entre sommeil et dépression mais il est encore difficile de

Souvent (pas toujours), la 1ère , er épisode dépressif. Et


la 1ère ère
chose se manifestant

Quand on suit des personnes


quand on le laisse évoluer seul sans traitement :
- Chez une personne sur 2, après le 1er épisode dépressif, la personne revient spontanément à une

- A côté de ça, si la personne présente un vrai épisode dépressif une 1ère fois, elle a une chance sur 2
sa vie si ce 1er
pas pris en charge correctement ! On peut avoir des épisodes de dépression répétitifs et que de
dépression = trouble unipolaire (le seul pôle étant le pôle dépressif). Les épisodes répétés de
dépression peuvent revenir, quel
fonction des gens. OU on peut avoir des épisodes de dépression alternés avec des épisodes de
manie = trouble bipolaire. Donc sur le long
te la récurrence
des épisodes dépressifs
té influant sur les modalités de
traitement).
A noter
spontanément à un état
parfois très sévères mais qui ont la particularités de pouvoir spontanément
périodiquement chez la plupart des gens
traitement bien sûr !

Epidémiologie de la dépression majeure


De manière générale, cela concerne beaucoup de monde et les femmes en souffrent plus souvent que les
hommes !
une minori

(ce qui pose des questions


s : plus de manifestations de

oleillement (et des cycles hormonaux associés) sur le développement de

umeur ! Par exemple, au

associé au risque

2 formes de dépression majeure


19
Mélancolie = image classique, typique de la personne sévèrement déprimée.

- Absence de réactivité : P reste dans son lit, réagit peu au monde extérieur, indifférent à tout,
mutique.
- chagrin normal : la tristesse présente ne correspond pas à la tristesse normale.
- Insomnie : en plus des modifications du sommeil observées, les personnes ont le sentiment de
ne pas dormir.
- Éveil précoce : réveil à 3h du matin sans arriver à se rendormir.
- Plus grave le matin : au réveil, dépression plus intense et modification au cours de journée, avec
: P qui
ntéressant donc de
demander à P « quel est le plus mauvais moment de la journée pour vous ? ».
- Perte de poids et anorexie : P mange de moins en moins. Certains arrêtent même de boire (et
attention au risque de décès possible) !
- Culpabilité
- Agitation ou ralentissement

Dépression atypique = correspond souvent au même P mais à un moment différent.

-
! Il va

- Sentiment de rejet et critique des autres : contrairement à la mélancolie, si on demande à P

avec

- Hypersomnie : P a encore plus de sommeil paradoxal qui déborde sur le matin = P reste dans lit,
dort mal et au plus la personne dort au plus elle se sent fatiguée. Donc la durée de sommeil
augmente mais la qualité de sommeil est équivalente à ce qui est retrouvé chez P avec
mélancolie.
- Amélioration le matin : P de plus en plus mal au fur et à mesure de la journée.
- Augmentation et du poids : ces P grossissent et mangent autrement (attirance
particulière pour la nourriture sucrée).
- Fatigue : membres de plomb, très lourds.

Attention : dans le décours de sa vie, le même patient qui présente une dépression récidivante alterne
souvent les 2 types de dépression majeure. donc de 2 formes même maladie!

REM : ambulatoire, avec

bien moindre grâce à médicaments par exemple.

DONC
- e plus fréquent.
- Dépression = entité où les gens sont sévèrement malades, appelée dépression majeure, avec
plusieurs variantes possibles.
20
au final de la gamme
des dépressions, la dépression pouvant donc se présenter de manière variée, en dehors de la présentation
« typique ».

Situations cliniques particulières

- Éléments psychotiques congruents à : hallucinations (souvent auditives, P entendant


des voix), délires, et ces aspects sont en accord avec
(donc congruents avec humeur). Ex : personne convaincue
qui ne sont pas de
son ressort, comme une forme de punition. Ou P entend des voix lui disant « ».

REM : élément très caractéristique dans la schizophrénie mais dans la dépression


sévère aussi
rencontre ça : la personne est déprimée gravement !
- Aspects saisonniers : automne = période favorable à appari ? Oui,
aspect saisonnier existe chez pas mal de P, avec parfois juste un passage à des moments critiques

récidivant, bien équilibrés, vont eux-mêmes dire « ».


- Dépression masquée
Hypochondrie
Prise de substances (la dépression est la cause)
Démence
REM : chez personne âgée développant des symptômes de démence, il faut
garder en tête le fait que la personne âgée est peut-être en train de se déprimer
avec comme manifestations une personne un peu perdue, une difficulté à se

syndrome démentiel. Différence : démence ne se soigne/guérit pas et P va finir


par être dirigée vers MRS VS dépression peut assez bien se soigner, on peut agir
dessus de manière efficace et P pourrait reprendre vie normale. Donc questions
importantes quant à ce qui va arriver à P !
- Dépression chronique (10 à 20% après un premier épisode)
- Dysthymie (= état dépressif moyenne ou modérée, évoluant de façon
chronique, sans nécessairement de symptômes évidents pour P)
- Dépression récurrente brève
- Cyclothymie (= alternance de périodes, plus ou moins longues, de dépression et
/euphorie différente de la psychose bipolaire ou
maniaco-dépressive).
- Troubles secondaires
Maladies somatiques
Maladies psychiatriques
Certains médicaments

Facteurs de risques de la dépression


Ces facteurs de risques se cumulent souvent (plusieurs facteurs de risques).

- Sexe féminin (2 fois plus souvent)


- Isolement social
- Problèmes médicaux et/ou psychiatriques
- Post-partum : avec problèmes mentaux parfois très sévères pouvant se présenter en dépression grave
(10% des accouchements donc pas rare !)
REM : aura tendance à guérir spontanément mais peut prendre un aspect dramatique sur le moment
(tel que suicide ou tentative de suicide)
21
- Personne âgée : facteur de risque relatif, la plupart des troubles mentaux sévères, y compris les
ans.
- Industrialisation
- Localisation géographique : plus on est près des pôles, plus on est à risque et en Europe, on retrouve
le plus de personnes déprimées dans les pays du Nord (Scandinavie) malgré la richesse de ces pays.
REM : aussi zone mondiale où le nombre de suicides est le plus important

suicide).
- Hérédité
- Exposition à des facteurs de stress lus
ça, la relation entre stress et dépression peut être difficile à identifier et

-
- Pas des causes, juste toute une série de facteurs qui vont augmenter le risque de développer un état
dépressif (même si on peut être exposé à ces facteurs en conservant une bonne santé mentale) ! Et en

- âge

- fluctuation état mental sur courte période.

Il y a donc risque accru de dépression dans les problèmes somatiques suivants :


- AVC (surtout gauche)
- Alzheimer
- Parkinson
- Diabète
- Cancer
- Fibromyalgie
- Rôle de multiples médicaments (antihypertenseurs,
- Ces pathologies ont pour complications possibles la dépression !

RAPPEL : souvent, les choses commencent par un 1er épisode dépressif


épisode dépressif qui arrive en premier lieu mais au contraire un état maniaque) et 1 fois sur 2, il y aura
guérison spontanée sans récidive.
REM : dans le temps, on avait peur des antidépresseurs et on en faisait un usage délicat car ils étaient assez
toxiques VS maintenant, médicaments moins dangereux et donc plus de prescriptions de ces derniers. Mais
pendant combien de temps sera-t-
devient asymptomatique = doit-on continuer médication à titre préventif, sur le long terme
er
traite les P pour un minimum de 6 mois et si tout à fait asymptomatiques
épisode dépressif !
Mais dans un autre cas sur 2, pas de rémission spontanée et il faudra changer de stratégie et prendre des
dispositions thérapeutiques pour prévenir les rechutes.

22
RAPPEL2
- Evolution unipolaire : P vont présenter de manière répétée, à un rythme qui leur est propre, des

devient discontinue (et traitement préventif aurait tout son sens) !


- Evolution bipolaire : épisodes dépressifs alternés avec des épisodes de manie.

Trouble bipolaire de
dépressifs avec des épisodes maniaques ou hypomaniaques (un peu moins
image en miroir de la dépression !
Ces P peuvent présenter :
- Période nette
- Sentiment de grandeur ou de puissance
- Diminution du besoin de sommeil (VS fatigue des personnes déprimées) : une personne
(« je ne suis jamais
fatiguée
- Augmentation de la parole : pas nécessairement de délires mais deviennent des moulins à
paroles.
- Fuite des idées et

- Hyperactivité et éventuellement agitation. Ex : « depuis quelques temps, je fais beaucoup

REM
problèmes possibles au niveau des conséquences pour P ! Ex : homme bipolaire qui est en

P bipolaires doivent donc être éduqués et sont maintenant gérés. On retrouve moins ce type de
problème, à ce point-là, de nos jours.
- Activités à risque
-
beaucoup de personnes se retrouveront au final dans un état hypomaniaque : idem mais moins
-là : les P
continuent de poser des actes avec des conséquences dérangeantes, peut-être moins spectaculaires
mais bien présentes.

A noter : on présente ici les choses comme si la première


. Mais on peut commencer un trouble bipolaire en
démarrant avec un épisode maniaque.
Et chez une personne qui présenterait un premier épisode maniaque, cette personne ne pourrait-elle pas
présenter un trouble unipolaire mais alors uniquement avec des épisodes maniaques (plutôt que dépressifs) ?

23
Ainsi, si on est déprimé, cela risque de nous mettre en dehors de notre activité professionnelle, familiale,
Par contre, une personne qui est bipolaire et fait une phase maniaque va agiter tout le monde dès la première
fois, va être étiquetée dangereuse dont
is (voire des années). On
va donc pouvoir
! Il est

(et il sera important


aussi de soigner et stabiliser ces P pour leur permettre de conserver un bon statut social

Chez un patient déprimé, une évolution bipolaire est plus probable si :


REM = pas de preuves =
indicateurs.

- Récurrence rapide dépressifs unipolaire) endéans les 6 mois : par ex, P qui
er
épisode = épisodes dépressifs
répétés.
- Angoisse importante

peuvent cohabiter chez certaines personnes, de façon très intense. Cette angoisse peut être
extrême, avec des P qui nous disent être non seulement angoissés mais même dans un état de peur
ou de terreur
- Éléments psychotiques : délires, hallucinations ( troubles de la perception).
- Sujets de moins de 25 ans : les troubles unipolaires démarrent généralement vers 30 ans VS
plus tôt pour bipolaires, avec 1ère
- Histoire familiale de bipolarité : indicateur très important !
- Se demander si P plus à risque de bipolarité quand on suit P atteint de dépression

Le suicide
Risque présent chez les P sévèrement déprimés et plus largement chez les P présentant un trouble de

- 10 à 15% des P souffrant trouble de (au sens large) se suicident (lorsque


terme)

REM : pas nécessairement rattaché au moment qui nous paraît le plus critique de la
dépression.
- Facteurs de risque
Sexe masculin des suicides réussis (pas des tentatives de suicide).
Pourquoi ? Parce que hommes et femmes ne se suicident pas de la même manière : les
femmes choisissent plutôt les médicaments alors que les hommes utilisent plus des

différentes !
Perte récente
Isolement
Dépression sévère (au plus les gens sont déprimés, au plus le risque de suicide est
grand), surtout si anxiété importante et/ou symptômes psychotiques (délires,

Histoire personnelle et/ou familiale de tentative de suicide


Projets précis : peut se présenter de manière directe (la personne nous dit directement
acheté une arme
24
ce cas, le proj . Ex : une personne âgée avec une
dame de compagnie qui commence à demander à cette dame si elle peut compter sur elle
! (appeler médecin du P qui
dirait ça, d
pas essayer de régler les choses par nous-même).

25
Physio-
On ne sait pas tout et on ne sait pas encore construire un modèle simple et évident nous permettant de dire
On est face à différents éléments, tous validés,
de présenter des causes

combinent (il y a ça et ça et . 4 catégories : facteurs génétiques, anomalies de la neurotransmission,


troubles de l -hypophysaire, sensibilisation au stress.

A. Facteurs génétiques
!
- Déterminisme familial : de manière indiscutable, il y a des familles qui

r (avec un cas particulier pour les troubles

REM : chez les relatifs de premier degré , risque de plus de 10% de


développer le trouble !
!
- Etudes jumeaux : suspecter une transmission génétique suite à

le fait de faire des études avec des jumeaux.


Bipolarité : concordance de près de 100% chez les monozygotes (une même cellule séparée en 2 et
= 100% de chances que
si un des enfants développe Et concordance de
20% chez les dizygotes (jumeaux nés en même temps de 2 cellules différentes).

- option : en effet, si ces enfants sont nés dans la même famille, peut-être est-ce de
nouveau dû à un environnement similaire ? Donc, chez un enfant né dans une famille mais éduqué
dans une autre, va-t-
?
On a observé que le risque dépend de la famille
biologique !
REM : certaines
plus particulièrement la bipolarité, sont les troubles
mentaux/psychiatriques ayant le plus de substrat génétiques ! En effet, toute une série de
troubles psychiatriques ont à un moment été envisagés sous le spectre de la génétique,
comme la plupart des problèmes de santé. Par ex, la schizophrénie est également liée à des
facteurs génétiques mais la chiatrique ayant le plus de facteurs
génétiques rentrant en compte ! Et à chaque génération sur un arbre généalogique, on

REM : et faudrait-il conseiller à des parents ayant des troubles bipolaires de ne pas avoir
?
comme pour la chorée de Huntington (à la différence que la chorée de Huntington ne
dispose pas de traitement alors que la bipolarité bien).

B. Anomalies de la neurotransmission
des manipulations
pharmacologiques dans le domaine des systèmes de neurotransmission monoamines (sérotonine,
noradrénaline, dopamine). Ces systèmes sont impliqués dans le syndrome dépressif. Certaines de
ces manipulations pharmacologiques allaient servir éventuels : ainsi, la
26
plupart des antidépresseurs augmentent la quantité synaptiques de ces neurotransmetteurs. A côté de
-hypertenseur,
va être très efficace dans ce domaine mais va générer comme effets secondaires le développement de
syndromes dépressifs. Or la réserpine entraîne la déplétion de ces monoamines (parfois très
rapidement, avec la création de carences en dopamine, sérotonine, noradrénaline).
En quelque sorte, augmenter ces neurotransmetteurs a un effet thérapeutique alors que les
diminuer entraîne la dépression
REM : on a donc fait ces découvertes en partie par hasard

Mais actuellement, tous les antidépresseurs vont se baser sur ce modèle-là : un


un médicament qui va augmenter les monoamines au niveau de la fente synaptique. Comment ?

nombreux au niveau de la fente synaptique. En effet, une fois le neurotransmetteur libéré, il agit sur

fente synaptique. Il peut le faire de 2 manières : soit le monoamine est récupéré par le neurone
= recapture, soit le neurotransmetteur est éliminé par
dégradation de ce dernier. Et les antidépresseurs vont agir à ce niveau-là (entre autres), en limitant la
recapture ou la dégradation des neurotransmetteurs de manière à augmenter la quantité de

mais pas que ça !

C. -hypophyso-surrénalien
Autre axe de transmission, neuroendocrinien, impliqué également dans la dépression (ou peut-être
ypothalamus sécrète CRF/CRH (= corticotropin
TH (= adenocorticotropic

Rôle de cet axe est lié à la question : quel est le rôle du stress dans la dépression ?
Quand une personne est stressée et si il y a alerte, cet axe est sollicité. On sécrète donc du cortisol qui
va venir mobiliser le carburant nécessaire à notre défense : le glucose. Il y a donc libération de

Dans la dépression, depuis des études datant des années 50, on a observé fréquemment (de manière
quasi systématique), une hypersécrétion de cortisol = hypercorticisme : une prise de sang chez une
personne déprimée montre une quantité de cortisol significativement plus importante que chez une

les mécanismes de régulation de la sécrétion de cortisol ne sont pas normaux. En effet, une fois
t cela se fera grâce au fait que cortisol et ACTH vont agir au

REM
de la cortisone (agit de la même manière mais structure différente) comme la dexaméthasone
(DXM). la sécrétion du cortisol au final.
Une étude a ainsi été faite en comparant sujet sains de sujets déprimés. Chez les sujets sains, si on
donne DXM à 23h, la sécrétion de cortisol au niveau sanguin est diminuée de manière durable (>
24h) = inhibition quasi complète de la sécrétion de cortisol. Chez les personnes déprimées, on voit
déjà que le point de départ en termes de cortisol sanguin, avant DXM, est beaucoup plus important.
Et quand on donne DXM, il y a un blocage de libération de cortisol mais de manière éphémère,
pendant quelques heures. Et eu bout de quelques heures, on est reparti vers un hypercorticisme et une
sécrétion importante.
-hypophysaire ne fonctionne pas de manière
adéquate, avec comme conséquence un hypercorticisme.

prend La cortisone comme le cortisol a un effet


antiinflammatoire mais cela va aussi venir générer un tableau bien connu, qui ressemble à celui de la
maladie de Cushing (maladie où on sécrète trop de cortisol) : obésité, diabète, hypertension 27
artérielle : le cortisol en quantité trop importante pendant trop

parties du système nerveux ne sont pas égales à ce niveau-là : il y a en particulier une zone du
cerveau très sensible, Cette zone du SN joue un rôle important dans tout un tas de
mécanismes cognitifs, y compris la mémoire. Elle freine aussi la libération de cortisol par

Trop de cortisol pendant trop longtemps a des conséquences neurotoxiques amenant des
problèmes durables . Et les mécanismes sensés réguler la réponse au stress
(notamment au point de vue endocrinien) fonctionnent de moins en moins bien dans le temps
avec des conséquences en cascade.

D. Sensibilisation au stress
Ce axe hypothalamo-
hypophyso-surrénalien hypersensible. Cela se traduit par un taux important de cortisol chez les
personnes déprimées. Ce cortisol a un effet neurotoxique. Et cet effet neurotoxique entraine un effet
hypothalamo-hypophysaire : les mécanismes de régulation de la
réponse au stress sont de moins en moins performants. Chez une personne déprimée, le

il faut peu de choses chez une personne ayant déjà été déprimée pour retomber. Les facteurs de
stress sont de plus en plus difficiles à supporter et il en faut de moins en moins pour que les
choses se déséquilibrent.
REM si les anomalies endocriniennes apparaissent quand la personne est déprimée
ou avant le développement de la dépression (= avant le 1er épisode), avec un axe hypothalamo-
hypophysaire peut-
explications sont possibles mais ce modèle est validé.

Traitements de la dépression
= traitements des troubles unipolaires.
- Buts :
! e vue
symptomatique ne devrait pas être suffisant :
Rémission complète des symptômes et retour à un fonctionnement social et
professionnel normal -chemin : il y a la rémission (éteindre tous les
symptômes) mais aussi la revalidation.
Prévention des rechutes
- Moyens :
sont bien sûr possibles. Il est aussi à noter que les personnes déprimées souffrent et
voient leur vie familiale, professionnelle, leur bien-être en
première intention, face à une dépression sévère, « , pour voir comment ça
évolue »
:
Pharmacothérapie (médicaments antidépresseurs agissant tous sur la neurotransmission en
augmentant la quantité de monoamines dans la fente synaptique) et autres moyens
physiques : ECT (= électroconvulsivothérapie = électrochocs), lumière (= luminothérapie),
stimulation cérébrale.
Au niveau des antidépresseurs angé depuis les années
50, la toxicité est bien moindre.

: on amène en
mais ils ne sont plus inquiétés. On a donc moins peur des antidépresseurs, qui
agissent bien en général sur les états dépressifs. En effet, 2/3 des gens en dépression
28
répondront correctement aux antidépresseurs
répondra pas favorablement, même si le diagnostic et les manifestations sont les

antidépresseur et le moment il y a un effet antidépresseur, il y a un délai de 2 à 3


semaines en général, voire > 1mois. Il faut préciser ça aux P sinon, ils vont arrêter

Les électrochocs sont considérés barbares et dangereux mais faits dans de bonnes
conditions (P anesthésié, pour provoquer un relâchement musculaire, dans

toutefois des effets secondaires, assez fréquents : il y a souvent une amnésie pour la
période de quelque
Pas de conséquences sur le long terme mais présent à court terme et savoir que ça

dépressif sévère qui r


toutefois fait que quelques fois par an dans les dispositifs hospitaliers.
La luminothérapie
côté de ce dernier. Être exposé environ ½ heure à 1 heure par jour à cette lumière
peut changer sensiblement les choses : marche très bien chez certaines personnes (pas
chez tout le monde).
La stimulation électrique cérébrale
alternative aux é

particuliers : technique complémentaire pouvant rendre service (et non alternative


pour toutes les autres).
Psychothérapie (soutien, psychoéducation). Attention à en avoir une utilisation correcte et à

u. Basé sur le principe de

beaucoup de gens croient (de manière un peu erronée)


é, souvent dans
a ainsi été créé, pour la PEC des maladies

e vertu
thérapeutique dans la dépression : modèle non intéressant en 1ère intention.
Encadrement humain, très important, sans doute encore plus dans le cadre de la
dépression que dans tout autre problème de santé. Avoir des personnes qui nous
encadrent, qu
psychothérapie, est indispensable.
Psychoéducation = faire en sorte que les P comprennent ce qui leur arrive, comment
très important également dans les trouble
Vrai autant pour la personne malade que
pour sa famille.
Resocialisation -
être), partie tout à fait nécessaire ! Chez une personne déprimée un certain nombre de
semaines voire de mois, elle a pour symptôme de ne pas être heureuse, avec
mais il y a aussi tout un tas de choses
comportementales qui se passent : les gens ne vont plus travailler, ils bougent moins, ils

bien-être. Il y ainsi une perte de compétences, notamment sociale, et leur donner des
antidépresseurs ne vas pas nécessairement suffire à reprendre une vie normale. Il faut donc
les remettre dans leur vie de tous les jours et les réadapter tout comme on le fait pour une
personne polytraumatisée devant aller en reva ! ns à récupérer
des compétences diverses
variés (ex : pourquoi faire de la peinture sur soie :
29
le personnel de soins.
Réadaptation : il est de notre devoir de guider les P vers le retour à une vie normale !

jouer :
symptômes dans une certaine mesure. Cela fait aussi partie du processus de réadaptation en
général souvent, les séances de kiné seront perçues comme faisant du bien

(trouble unipolaire ou bipolaire).

2 piliers du traitement de la dépression : arriver à une rémission complète des


symptômes en utilisant tout ce qui est utile (pharmacothérapie souvent nécessaire,
réadaptation nécessaire aussi pour permettre le retour à une vie normale), prévenir les
rechutes (récidives dépressives dans les troubles unipolaires apparaissant avec une

chez P cette prévention passe souvent par la pharmacothérapie sur le long terme).

REM aux rechute

,
pouvant amen ). Cela a changé : les antidépresseurs nouvelle
meilleur
. Mais chez une personne avec trouble unipolaire, la prescription
sur le long terme de médicaments antidépresseurs permet- r les risques de rechutes ? Oui,
Et chez ces personnes, les
P, est-ce encore bien nécessaire de prendre ce traitement ? ». Chez
une personne unipolaire (et éventuellement aussi bipolaire), le fait de supprimer un traitement antidépresseur
ayant permis une rémission depuis plusieur ! Mais toxicité ? Ces
médicaments restent bien supportés, y compris chez les personnes âgées. Donc on rencontrera des P ayant eu
un épisode dépressif il y a de nombreuses années mais continuant à prendre un traitement antidépresseur (et
Et
psychiatrique par exemple, on arrêtera fréquemment le traitement : souvent dans ces cas-là, dans les
semaines qui suivent, il y a récidive, parfois sévère. Ces traitements ont donc leur sens chez des personnes
souffrant de troubles unipolaires et font partie de la prévention des rechutes.

Traitement du trouble bipolaire

REM : p

épisodes maniaques gagne une étiquette de personne dangereuse, non fiable (en épisode maniaque, les P
peuvent avoir des comportements à risque, aberrants/désinhibés, font des bêtises) et une étiquette gagnée
dans ces circonstances colle à la peau = un épisode maniaque (et donc des épisodes maniaques aussi) laisse
des traces mplète des symptômes !

troubles bipolaires !

agir « au combat » :
- Antidépresseurs durant les épisodes dépressifs
- Antipsychotiques durant les épisodes maniaques (blo
neurotransmetteur, sur les récepteurs D2) = calmants très efficaces.
REM : produits utilisés aussi dans la schizophrénie, avec désavantages mais aussi tout à fait utiles !

Attention : si on ne fait que ça, les P auront peut- être


! 30
sera, encore plus que dans le trouble unipolaire, primordiale et un
facteur déterminant
A noter : on pour stabiliser les P avec
trouble bipolaire. Et un traitement sans médicament pour stabiliser ces P est une illusion !
REM : même si les P eux-mêmes demandent à un arrêt des médicaments, il faut leur expliquer que dans les
études effectuées, si on arrête un traitement médicamenteux, endéans l année qui suit, il y a entre 60 et 80%
de rechutes

Donc, on prescrira des stabilisateurs dès que possible (afin de prévenir les rechutes) :
- Sels de lithium (carbonate de lithium) : encore observé chez les P âgées, ces sels ont été depuis 1947 la
clé de voûte du traitement préventif des rechutes maniacodépressives. Découvert par hasard, ce produit
est très efficace es personnes qui ne présentent plus
aucune rechute depuis 1950 en prenant ces sels). Malheureusement,
délicat En effet, la plupart des médicaments psychotropes ont un index
de sécurité assez bon : entre des doses efficaces et des doses létales, il y a un facteur de multiplication

possible de se suicider avec des médicaments psychotropes. Par contre, pour les sels de lithium, entre la
dose efficace et la dose léthale, il suffit de multiplier par 2
peu la dose donnée (de 10% environ) pour que les gens rechutent ! Il faut donc en permanence faire des
ng, la marge thérapeutique étant
très étroite. De plus, le lithium est éliminé par le rein et chez les P vieillissant, même sans insuffisance
rénale, le fonctionnement rénal diminue progressivement et tous les produits éliminés par le reins
doivent être surveillés.
- Nombreux antiépileptiques écouverte par

efficace. Et souvent moins toxiques que les sels de lithium.


- Antipsychotiques

Même si traitement médicamenteux est la seule possibilité réelle, un suivi psychothérapeutique est
nécessaire, pour eux et leur entourage. Suivi orienté surtout vers la compliance au traitement
médicamenteux famille) et donc vers la
prévention des rechutes (avec adaptation du mode de vie, identification des signes avant-coureurs). Pour
ces signes avant-coureurs, il faut se rappeler que c

commence à être plus désinhibée, commence à avoir des comportements à risque (dépenses importantes), à
avoir une sensation de perte du besoin de sommeil
maniaque, avec le fait que les personnes se réveillent de plus en plus tôt dans la nuit sans sensation de
fatigue/sans plainte ils sont

éviter rechute. Souvent la rechute se produit comme ceci : signes avant-coureurs non pris en compte => P
dans un état désinhibé, avec comportements à risque => arrêt du traitement médicamenteux => rechute.
Pourtant, aussi mal soit-il, un P avec problème de bipolarité diagnostiqué bien traité par médicaments aura
une vie normale !
REM : des P non diagnostiqués et non traités risquent finalement de rentrer dans une vie de plus en plus

poser des questions chez des personnes avec un comportement tout à coup problématique !

Pour rappel : notamment dans les phases dépressives, kiné joue un rôle très important

Cette profession est réellement nécessaire, pour faire du bien


comme outils/compétence activer les gens.
Indispensable dans une équipe de soin !
31
Le délirium
En effet, l
d
complication importante nommée le délirium tremens.
variantes possibles du délirium, appelé aussi épisode confusionnel aigu (ce qui dit tout : la personne devient
confuse et cela apparaît de façon aigue).
Fréquent, notamment en milieu hospitalier (pas uniquement psychiatrique) :
- 10 à 15% des patients hospitalisés en médecine ou en chirurgie. Touche souvent des P avec
des pathos préoccupantes et donc des personnes assez sévèrement malades. Parfois toutefois,
cela peut aussi arriver par négligence.
- Principal syndrome psychiatrique dans un hôpital général
- 25% de mortalité

grave, reconnaître vite et qui nécessite une


certaine forme de prévention (avec certaines mesures pouvant être prises pour diminuer les
risques !
REM : d
des psychiatres, qui vont faire des avis en salle = vont observer les troubles du comportement dans les salles
de c
personnes pouvant correspondre à un diagnostic de délirium décompensent.

Tableau clinique

Tableau mental complexe et spectaculaire :

- Troubles de la conscience : état de conscience fluctuant, avec excitation suivie de sommeil


voire de coma.
- Troubles cognitifs très importants
(personnes complètement désorientées alors que ce sont des personnes non démentes).
- Troubles des perceptions
agités ! Or
être agité en post- e de saignement est très problématique, P ne
peuvent être soignés correctement
vient augmenter la mortalité de ces P déjà souvent gravement malades.
- Troubles de la régulation du système nerveux sympathique = dysautonomie : en option et
observé en plus chez les P avec délirium tremens. On voit des variations de la TA, du rythme
cardiaque, de la température et de la sudation : ces P deviennent instables au niveau cardiaque,
se déshydratent, deviennen
difficiles à gérer
REM mais aussi au manque de certains

plus grave que le délirium « habituel » !

Fréquent, touche les personnes hospitalisées tout diagnostic confondu et grave ! Va venir
compliquer la gestion médicale du P, amenant au final la mort des P !

Plusieurs étapes

le plus rencontré et le plus décrit


est le milieu hospitalier). De nos jours, la plupart des troubles médicaux ou chirurgicaux peuvent être
32
correctement pris en charge et les choses peuvent bien se passer dans les soins mais, chez un certain nombre
!), il apparaît tout à coup certains symptômes,

A. Phase prodromique

Ex : avoir le nez qui coule. Pas grave pour la plupart des P mais pour certains, il va y avoir un pic
une grippe. Avoir le nez qui coule
une grippe démarre
souvent avec le nez qui coule = prodrome.

Dans le cas du délirium, on observe une modification du comportement de la personne, plus difficile :
- Anxiété (ne pas passer à côté, car le matin tout va bien),
- Fébrilité,
- Irritabilité,
- Troubles du sommeil (calme le jour, agité la nuit).
REM : le personnel de jour est confus par rapport à celui de nuit, il trouve la personne tout à fait
sympathique et le rapport ne correspond pas avec la personne aisse. En fait,
pendant la nuit, P appelle plusieurs fois les infis, est agité

pendant la journée !
Au final, il se passe quelque chose : la personne va moins bien, est plus agitée la nuit, plus somnolente la
se déroule en peu de jours !

Puis, de manière brutale, la personne décompense

B. Phase active
- Aspect fluctuant. Rappel
était assez
instable, fluctuant.
- Distractibilité entraînant troubles de la mémoire immédiate et de .
- Inversion veille sommeil : personne excitée pendant la nuit et somnolente le jour.
- Troubles des perceptions : hallucinations visuelles, ce qui participe à son agitation.
- Désorientation et éléments délirants
- Troubles des émotions peur, panique, anxiété
REM 3 formes, agitée / apathique / mixte
tout P passe par ces 3 états successivement !

C. Evolution
Ces changements ont lieu en peu de jours au final, parfois en quelque minutes !
- Décès pour 1 personne sur 4 !
- Récupération totale pour 1 personne sur 4.

- Séquelles somatiques : fractures dues à des chutes, crises E,


ces problèmes, on va dire que ces personnes ont pris un coup de vieux ! Ce sont souvent des P
, a à leur sortie que
plus possible de rentrer à domicile (alors que des mesures de prévention auraient pu éviter cet
état).
- Troubles psychiatriques chroniques :

33
Etiologie

Facteurs de risque :
- Patient âgé
- Situation médicale et/ou chirurgicale grave
- Dépendance envers des substances psychotropes (ex : ), amenant pour
variante le
- Pertes de repères dans le temps et : joue un rôle important chez pas mal de gens !

sur les gestes thérapeutiques qui p


« Psychose USI »

arrachent ces voies souvent attacher la personne à son lit, ce qui diminue
fortement son autonomie ! De plus, la personne est coincée sur le dos
-être des tuyaux qui sont reliés à elle. La lumière est tout le temps
allumée. Des personnes rentrent et sortent de la chambre régulièrement, des gens avec des tenues de
couleurs différentes mais avec des caractéristiques communes : rentrent et sortent mais ne disent
pas un mot (ou alors parlent mais pas à P) et la plupart de ces personnes arrivant en chambre vont
venir faire des actes qui vont se traduire par la survenue de douleur (« ça va faire mal »).
Vécu de beaucoup de personnes en USI, toutes les conditions étant réunies pour que ces P
perdent et risque de développer un délirium.
Triste mais souvent comme ça ! Et important de continuer de se mettre à la place de P pour
comprendre sa situation - on fasse pour moi ?
Cela permettrait de mettre en place les stratégies pouvant diminuer la survenue de délirium.

Ex : Une patiente, 80 ans, pas de soucis médicaux majeur


quelques médicaments). En bonne santé, a
fait leur devoir avec eux). Perte du mari mais a bien surmonté son deuil. Se lève pour aller au toilette, tombe
sur la carpette et fracture col du fémur. Appelle urgences avec son télésecours. Aux urgences, diagnostic
posé et opération possible le lendemain après-midi. Mais dans les heures qui suivent, cette P développe toute
la cascade de symptômes décrits ! Pourquoi ? P prend depuis le décès de son mari des somnifères, en dose
peu importante Elle a
donc développé une accoutumance, : cette

onc si on lui enlève


: pas
risque de devenir toxico mais si personne prend médicament sur un long terme, plusieurs années, réaction de
manque)
petits-
Petite cause mais grands effets !

Si médecin avait analysé rapidement tous les médicaments pris par P ou demandé à P si elle prend un
médicament pour dormir (ce qui est fréquent à 80 ans), on lui aurait donné le médicament au soir et toute
cette dégradation ne serait pas arrivée !
Une des principales causes de morbidité (psychiatrique ou non) chez P se trouvant en hôpital !
Traitement

- Traitement de la cause sous-jacente (raison pour laquelle P est hospitalisé). Et 1er traitement,
préventif, est donc de soigner les gens le mieux possible : éviter les infections, assurer des bonnes

- Surveillance du patient et des paramètres vitaux : glycémie, natrémie,


particulier en situations aigues, postop ou USI
34
que P se déshydrate un peu, ait une diminution du sodium, fasse un peu de température, ait un pic
et on demandait de ne pas surcorriger les choses («
temps »).

REM : les P en chir sont plus à risque de délirium car situation plus instable.
- Médication en particulier si situation de manque
médication préventive pour soigner le manque de ce produit = prévenir le manque. Administrer des
médicaments psychotropes dans ces situations est donc sensé et permet de faire preuve d
en évitant une dégradation du P.
REM : pour le traitement de la douleur (en postop par ex), on attendait avant que P ait mal pour
administrer des médicaments (économiser des produits, opiacés notamment). Mais si on attend que
!
- Support psychologique par une personne familière et calme

- Interventions sur : mettre une horloge, un calendrier, les personnes perdent la


notion du temps et ce sont des gestes simples et utiles pour permettre de replacer P dans des
repères.
REM
ils sont et pourquoi ils viennent iver ! Ces P,

sur la communication. Aussi en parlant de tout et de rien, de la pluie et du beau temps : agit sur les
repères de P et leur permet de se sentir moins seul dans certains cas (kiné a une place de choix pour
ça vu que nos séances durent un certain temps).

35
Syndrome démentiel
Maladie mentale avec une cause. Personnes qui vont se retrouver en hôpital ou MRS, avec des troubles
!

Syndromes démentiels Epidémiologie

On a une population qui


augmente !
- 5 - 8% des patients de plus de 65 ans
- 15 - 20% des patients de plus de 75 ans
- 25 - 50% des patients de plus de 85 ans
Rencontré très fréquemment dans notre travail

Démences clinique
Démence = tout un tas de troubles cognitifs plus ou moins graves associés ou non à des troubles moteurs,
avec SN de plus en plus insuffisant dans son fonctionnement.
- Troubles acquis et évolutif
- Troubles intellectuels persistants et présents dans des sphères multiples (langage, mémoire,
orientation, émotion, personnalité, jugement,
- Corticale (Alzheimer) vs subcorticale (Parkinson,
- Troubles distincts du vieillissement normal
- Apport et cérébrale

REM : une personne âgée avec des troubles cognitifs va souvent se voir recevoir un diagnostic de démence.
-ci ne
guérit pas et donc que ça se gère de diverses façons mais ne se soigne pas. Par contre, la démence peut être
médicale traitable !

très utile chez certains P de les traiter avec antidépresseurs


Démence et dépression

Plusieurs situations

- Dépression secondaire aux difficultés de vie liées à la démence


- Dépression et démence même origine (exemples : Parkinson, Alzheimer, intoxications,

- Démence mimant une dépression


- Dépression mimant une démence : ce espère rencontrer pour pouvoir
le soigner !

-ce qui doit attirer notre attention (manifestations ou ATCD) ? A suspecter si :

Demande importante dès de troubles cognitifs. Chez une personne

personne). Mais chez certaines personnes, il y a des troubles cognitifs qui apparaissent et
ela ne pose pas un diagnostic
de dépression mais déjà se poser la question !
Histoire préalable de trouble de
36
peuvent alors réapparaître plus tardivement dans la vie. Donc si on a les infos du médecin

envisager
un traitement antidépresseur chez P.
Présence -plan de signes dépressifs chez un sujet dément : y a-t-il des signaux
? (ex
Importants troubles du sommeil et en particulier éveil précoce : chez personne démente, le
sommeil peut-être fractionné mais les grosses insomnies, les éveils précoces ne sont pas du
tout caractéristiques ! Et si troubles du sommeil qui ressemblent à ceux retrouvés dans
tro

REM : la seule preuve

un traitement antidépresseur, en sachant que la plupart peuvent être prescrits sans risques
chez personnes âgées. Il faut ensuite être patient : délai entre prise et effet. Prise du traitement pendant
minimum 1 mois. Cette situation (suspicion d dépression avec manifestation de démence) est
aussi une indication pour les électrochocs (bien que rarement utilisés en pratique
reconnu).

37
La schizophrénie

Historique
Pour rappel, il fut un temps où on gardait toutes les personnes avec des problèmes mentaux dans des asiles,
où elles étaient enfermées. Puis on a commencé à voir les choses de façon plus nuancée en médicalisant les
Kraepelin fait
partie des personnes qui tenaient une institution et a permis de faire avancer la PEC des P avec maladies
mentales.
qui étaient-elles ? Ce sont des personnes et pas que des cas
ensuite demandé « peut-on faire des ? ».
3 catégories: état fluctuant essifs ou
trouble bipolaire de nos jours), (= démences
« séniles ») et personnes avec profil clinique/comportemental ressemblant aux personnes démentes mais
Cette dernière catégorie a ainsi été qualifiée de démence précoce (dépendance pour

collègue parle de schizophrénie !

au final très rare (vu surtout dans films) : en Europe ou aux USA, très peu rencontré. A part chez P sous

mental.
de fonctions (mémoire, orientation (cf. page 11) font
référence à des aptitudes mentales fonctionnant de manière harmonieuse chez personne saine, sans qu
Tout est
harmonieux et se passe en une fois, sans nous poser de problème. Chez une personne schizophrène (surtout
allant pas bien), tester la mémoire ou la capacité de jugement ne pose pas de problème mais les tâches plus
complexes, avec tout devant être mobilisé ensemble (utilisation adéquate des différentes capacités
intellectuelles), ça ne fonctionne pas, comme si chaque élément mental fonctionnait de manière
! Autre terme possible est la désorganisation.

Dans les années 50, découverte de la psychopharmacologie

plus de découvertes majeures après ça. REM : beaucoup de connaissances scientifiques dans le domaine de
la
Les médicaments découverts furent les neuroleptiques ou antipsychotiques. Découverts par 2 français en
peu de temps : molécules testées comme anesthésiants par neurochir (pour pouvoir calmer les gens sans les
endormir et pouvoir opérer leur cerveau tout en pouvant interagir avec eux afin de limiter les problèmes) et
. REM : de nos jours, il faut un développement de 15 ans
avant de pouvoir utiliser un nouveau psychotrope !
Le but était de calmer les P pouvant être agités. Mais chez les P avec schizophrénie, on a vite vu que ça
calmait ET ça enlevait tout le tableau psy : ces P chroniques, hospitalisés, allaient beaucoup mieux en
quelques jours ! Les neuroleptiques sont apparus sur le marché en 1956 et dans les 5 ans qui ont suivi, les
4/5 des P en asile psy en sont sortis = impact +++ sur santé publique et bénéfices énormes amenés par ces
produits !

Dans les années 90, on a amassé une grande quantité de connaissances sur la schizophrénie, point de vue
cérébral et fonctionnement du cerveau.

38
Critères du DSM IV

- Au moins 2 symptômes parmi ceux-ci-dessous pour établir (ou plutôt évoquer) le diagnostic :
Délire
Hallucinations
Discours désorganisé
Comportement désorganisé
Symptômes négatifs
- Handicap social manifeste, critère important (impact important sur manière de vivre) : si une
personne présente un discours désorganisé, des hallucinations, est négligée,
, on ne peut pas poser le diagnostic de
schizophrénie !
REM : dès 1950, psychiatrie est sortie des asiles mais un certain nombre de personnes y sont
restées. Ces P étaient des P avec des problèmes sociaux, avec des revenus faibles. Les médecins
privés, qui voulaient se faire des sous, ils siégeaient dans les
commissions définissant les différents syndromes. Ils o rencontraient
dans leur pratique et on a fini par observer une épidémie de schizophrénie. En pratique privée, on
surdiagnostiquait la schizophrénie et on a inondé le marché de P consommant des antipsychotiques.

.
- Symptomatologie pendant au moins 6 mois = permanence de la symptomatologie dans le temps.
La schizophrénie pouvant être induite par la consommation de drogue, il faut faire la part des
choses entre maladie en elle-même et
poser diagnostic trop rapidement (ex : chez P avec symptômes durant une semaine, peut-être est-il
schizophrène mais on ne peut pas encore poser un diagnostic !). Ce diagnostic engage la personne
sur le long terme, toute sa vie, avec des médicaments étant un poids à prendre.
-

Diagnostic différentiel

Face à des maladies mentales, avant de poser un diagnostic, 1ère question -t-elle pas un
problème/une maladie organique (principalement au niveau du système nerveux) pouvant générer ces
symptômes ?
Toute une série de choses sont susceptibles de générer ce type de symptômes :

- Intoxications médicamenteuses, même des médicaments à propriété physiologiques comme des


antibiotiques par ex.
- Épilepsie temporale (« état crépusculaire »)
une série de comportement mimant la schizophrénie (rare).
Ex : P à la garde qui ne parle pas, hurle à la lune et arrive pour être sous surveillance pendant que la
en rétablissement. EEG pour voir si cause organique au
trouble mental : sur EEG, on voit
temporal (foyer temporal) =>
On soigne cette P
comme si ait un état de mal épileptique « classique » (avec injection en intraveineuse de
diazépam) et on voit et cette P se met à parler. Elle souffrait
depuis des années de mal épileptique, qui avait engendré un diagnostic de schizophrénie. Cas
exceptionnel !
- Maladies métaboliques
39
- Troubles auto-immuns
- Carences vitaminiques
- Encéphalopathies infectieuses
-

Tout ce qui peut agresser le SNC est susceptible de provoquer des manifestations
mentales, avec certains symptômes mimant ceux de la schizophrénie.
Importance dans ce cas de faire une mise au point, notamment EEG, pour observer la présence

cerveau).

REM : cas particulier des drogues telles que le cannabis (pas plus développé que ça dans le cours oral)

Manifestations cliniques

- Variables dans le temps


schizophrène
- 3 dimensions de symptômes = classement de la symptomatologie :

1. Dimension psychotique
Terme vague mais précis, à utiliser de manière adéquate. Les symptômes psychotiques sont :
Perte de la perception des limites de soi
qui aura du mal à faire la différence entre « moi » et « ce qui se passe là-bas ».
Ex : va -manteau car il ne ressent pas de
limite précise entre lui et le porte- it
être ressenti comme
REM ? Va dessiner les personnages et lui-même
avec des limites pas très bien marquées, avec de gros traits pour essayer de renforcer les
sensations de limites. Va aussi remplir toute la page de dessin, pas de zone blanche
Beaucoup de P schizophrène vont avoir une
production picturale importante : participe à leur évolution voire à leur traitement
(construire des images en y délimitant les limites fait partie de leur besoins). Et écriture ?
Va écrire des choses redondantes en remplissant à nouveau to
Hallucinations
Délires
+ agitation psychologique et motrice
Attention
éléments ! Et les autres symptômes décrits ne permettent pas de parler de troubles
psychotiques.

2. Dimension désorganisation
Cette désorganisation engage :
Pensée et discours
Comportement moteur
Comportement social = relations sociales
Ça ne fonctionne pas et tout devient difficile pour ces personnes (ne savent pas manger,

sorte de brouillard mental : avoir un comportement ou un discours organisé devient très


difficile !
40
Cet aspect de désorganisation est donc central quant au handicap lié à ce syndrome. Les autres
dimensions font souffrir et sont difficiles à vivre mais ne sont pas toujours présentes (dépend
désorganisation est toujours présente !

3. Dimension négative

Alogie = perte des mots. Le plus spectaculaire/indicatif : P schizophrène va raconter plein

-
plus de pensées dans sa tête (ce qui fait souffrir les P).
Diminution des affects erte de
avec ce qui est dit, ce qui se passe.
sensation de vide (sensation qui va pousser beaucoup de P schizophrènes à se suicider).
Anhédonie = perte de la sensation de plaisir dans les actes qui normalement la
produise fréquente de

allant chercher les autres symptômes, notamment de la dépression.


Avolition = perte de volonté/initiative par perte

Trouble de

Ces 3 dimensions sont caractéristiques des différentes phases de la


maladie.

Désorganisation dans la schizophrénie - Exemple des mouvements oculaires :


Chez les P schizophrènes, même si les manifestations sont principalement psychiatriques ou mentales,
cette maladie attein les aspects moteurs. Par ex, si on voit marcher P atteint de

P schizophrène ne fonctionne pas de la même façon point de vue moteur.

Cela fut mis en évidence par les mouvements oculaires, plus faciles à enregistrer et analyser, notamment les
mouvements de poursuite. Enregistrement : chez sujet sain, mouvement de
poursuite stable et synchronisé entre les 2 yeux VS personne schizophrène, mouvement de poursuite avec
beaucoup de saccades et moins bonne qualité de synchronisation entre les 2 yeux.
Maladie qui touche le SN, se manifestant largement par problèmes mentaux mais touchant

Décours de la maladie
Très important, à bien retenir : - , en particulier non traité ?

A. Phase pré-morbide (= avant toute maladie) : à première vue, les enfants ne naissent pas avec cette
pathologie, en tout cas pas avec des manifestations psy telles que décrites. Des jeunes enfants,
naissant de parents schizophrènes (aspect génétique de la maladie), seront des enfants sans rien de
particulier à priori.
REM : ans est normal ? Doit acquérir diverses capacités
puis doit pouvoir développer des acquisitions
scolaires
pendant
cette période de leur vie

B. Phase prodromique (= manifestations non caractéristiques marquant le début de la maladie) :


41
très important : la fin de la maturation du SNC. Ce dernier se transforme en différentes étapes et ces

.
future schizophrène rentre dans la phase prodromique. I

partir de la 3ème année, décrochage scolaire allant de pair avec un isolement de plus en plus important

et des enseignants.
La maladie commence avec ces manifestations et la dimension de désorganisation apparaît en
premier lieu, commençant à très bas bruit.
Cela entraîne une impression chez ces enfants/ados que tout devient plus compliqué : compliqué à
leur
esprit. Isolement de plus en plus important et attitude de petit vieux. Par ex, chambre excessivement
rangée (tout est trié, tout est organisé et si on y touche, réaction de colère ou de violence). La
désorganisation dans leur tête est de plus en plus importante et handicapante mais
, comme pour les personnes commençant à souffrir de démence : en se simplifiant la vie
(vont régulariser les choses, isoler les contacts, faire toujours les choses de la même manière et mettre
les c . Ils créent un environnement/un mode de fonctionnement

DONC p ne vie qui


son essai de contrôle sur sa vie met la personne en colère !
Aggravation progressive, à bas bruit

C. Phase active : le passage de la phase prodromique à la phase active est apparemment brutal, les
éléments
-plan (enfant qui était calme dans sa chambre un jour est tout à coup
agité le lendemain, crie, raconte des choses incompréhensibles ou entend des
pas). Il se passe quelque chose de façon apparemment brutal mais en fait, les capacités mentales de
la personnes sont dépassées et un petit rien suffit à ce que les éléments psychotiques apparaissent
diagnostic.

Maladie qui évolue, à bas bruit pendant longtemps


une cause ou une autre ET le diagnostic sera posé en général quand les choses « explosent ».
La dimension psychotique est particulièrement visible mais la dimension de désorganisation est
toujours présente et elle accompagne la personne pendant toute sa vie.

D. Phase résiduelle : sans (bon) , qui était agitée, va tout de même se


calmer spontanément (évolution naturelle dans le temps). Ce calme est surtout apparent et la personne
garde des séquelles : symptômes négatifs.

E. Évolution par poussées successives :


uivre. On observait alors cette évolution par poussée : calme dans
son coin, sans parler puis quelques mois plus tard, nouvelle « explosion ». Typique de la maladie,
mais laisse à chaque poussée des séquelles et donc des symptômes négatifs de plus en plus
abondants ! Et la personne va présenter petit à petit :

42
REM poussée/rémission avec séquelles », o
une pathologie liée à la sclérose en plaques, qui évolue de manière similaire (en fait non).
Le traitement visera a bien soigner les épisodes aigus et à prévenir les rechutes pour limiter
par séquelles successives (un peu comme dans sclérose en plaque
au
efficaces pour la plupart des P schizophrènes : les modalités de traitement parviennent dans la
plupart des cas à permettre aux personnes de vivre une vie normale e
maladie, évitant ainsi beaucoup de dégâts.
REM
des techniques une fois la maladie reconnue.
Epidémiologie

- Prévalence : 0,3% diagnostiqué. Pas maladie extrêmement fréquente mais concerne pas mal de

- Surmortalité importante : outre le handicap important, surmortalité (espérance de vie amputée de


15 à 20 ans) car on observe fréquemment un surpoids et un diabète associé. Toute pathologie dans

ids et au diabète. Cela est dû à des symptômes


négatifs
motrice et de la présence de kinés dans les services de psychiatrie). De plus, les médocs utilisés
(antips
n (et à cuisiner
programmes de réadaptation pour
améliorer santé et survie des P avec maladies mentales sévères. De la même manière, vont moins se
soigner (ou plus tardivement) ou moins prendre soin de leur santé
fait que chaque situation va devenir plus grave.
- Importante consommation de soins de santé
toute situation pathologique atteint un stade plus grave et amène une consommation accrue en
soins).
- Fréquents abus de substances psychoactives, en particulier le tabac et le cannabis, substances

claire ? Est-ce la schizophrénie qui provoque la consommation de


cannabis ? Le cannabis joue-t- ?
REM
important de développement de schizophrénie.

Modèle actuel

? Quelles zones ne fonctionnent pas de manière


correcte chez une personne diagnostiquée ?
REM : ces zones ne sont sans doute pas les seules en cause mais elles semblent avoir des difficultés à
interagir de manière harmonieuse pour avoir un comportement et une activité mentale adéquates.

Atteinte structurelle et fonctionnelle des connexions entre :


- Thalamus : filtre des informations (celles associées à la douleur, aux

- Cervelet : régulateur omparaison des infos


entrante avec le modèle interne
. Si ne fonctionne plus correctement, difficultés
la gestion des mouvements. 43
- Cortex préfrontal : planification et réponses motivées. Zone nous permettant de faire les bons
choix, au niveau moteur ou intellectuel !

permet que
. Permet de gérer toutes les situations
nécessitant un but, une stratégie et des mécanismes de régulation/correction, pour permettre une
action complexe et adéquate rapidement.

Avec comme conséquences des perturbations:


Des actions motivées : P schizophrène a des difficultés à (ré)agir pour une raison
précise (ne sait pas comment
Du monitoring personnel
Du monitoring des intentions des autres : difficultés à comprendre les autres ou ce

Du filtre perceptuel : on est capable de faire le tri entre ce qui est nouvea
a jamais vu ou pas. O
d
vraiment important et on sait faire la part des choses. Pour les P schizophrènes, tous
les éléments sont toujours sur un même plan environnement

. Potentiel
évoqué auditif = P50. Après un
certain temps, habituation à ce stimulus et devient bruit de fond VS pas

diagnostic).
De motrice

Etiologie Quelles sont les causes de la schizophrénie ?

Pendant tout un temps, on était perplexes possibles On essayait


!

Trouble neurodéveloppemental dû à
un événement entre la vie
Altérations structurelles de

- Génétique et aspects familiaux


- Infections in utero et problèmes en
cours de grossesse Altérations
- Anoxie ou infections à la naissance fonctionnelles de la
- Malnutrition neurotransmission
-

facteurs de risques, sans que ces agents ne soient spécifiques.


A tervient en lui-même mais le
fait (y compris chez petit enfant ou au stade
embryonnaire), il y une agression !

Et ce trouble est
plurifactoriel. Une agression suffisamment importante touche en fait au « plan » du développement du
système nerveux 44
arriver, IMC par ex).
Or un cerveau se complexifiant avec le temps, si on touche au « plan »,
nctionnel. Raison pour laquelle
le petit enfant ne présente pas encore de manifestations, même si il a peut-être des atteintes signant une
schizophrénie. Ce sera quand le cerveau sera plus développé que les manifestations apparaitront.
REM : dans le dévelo

cation des connexions entre les cellules dans


(trop de dendrites parasiteraient
la fonction cérébrale). Cela se passe vers 18 ans et après ça, fini, le SN est mature et on vit avec ce dernier

REM2
de vue manifestations observées, il faudra agir sur cette
neurotransmission ! Les thérapies et traitements médicamenteux seront orientés vers ces systèmes de
u).

Etiopathogénie

Pour rappel, on aura une atteinte structurelle du cerveau, visible !


- Atrophie cérébrale
même âge.
REM : d us petit que la norme pourrait être
dû à 2 situations : soit le cerveau rétréci au cours du temps (affection dégénérative), soit il était plus
ème
option
(pas aspect dégénératif !).
- Ectopies : des coupes microscopiques du cortex cérébral montre que
zones du cortex est altérée. En effet, normalement, les coupes du cerveau ont ceci de particulier que
particulière, régulière, ordonnée en couches). Chez P schizophrènes, ces
couches sont moins belles : pas forcément moins de neurones mais la cytoarchitectonie = agencement
des cellules les unes par rapport aux autres est altérée dans certaines zones du cortex. Les cellules ont
migré correctement mais ne se sont pas mis en place correctement et les contacts entre 2 neurones ne
!
Si démence ou dégénération, pert
ici.
Observations structurelles
- Troubles de la transmission dopaminergique : avec drogues (cf. paragraphe suivant), on a observé
que divers systèmes de neurotransmetteurs pouvaient jouer un rôle dans la schizophrénie (mais
difficile à clarifier). Un neurotransmetteur a toutefois un rôle central dans les symptômes et le
traitement de la schizophrénie : la dopamine.

Drogues et schizophrénie

Psychose induite par les drogues

: ils
produits hallucinogènes (LSD, cannabis, mescaline, psilocybine). Si le LSD est un produit de

sont naturels : mescaline (cactus), psilocybine (champignons). Ces produits fascinent et ont été utilisés à des

retour après intoxication) m miment une des


caractéristiques de schizophrénie. A partir de ces produits, on a essayé de comprendre certains
nsions de
symptômes. 45
REM : dans les années 80, les pharmacologues se sont emparé du LSD . Ils en ont donné à tout un tas de

et hallucinations, et laissait des traces chez un certain nombre de sujets : dangereux.

: les psychostimulants
des abus indiscutables. Chez les personnes en prenant de manière répétée, on peut v
ou des hallucinations.
Plus récemment, des produits tels que la kétamine ou PCP, produits anesthésiants, ont également montré
ie, de nos
jours, la kétamine est aussi utilisée comme drogue récréative.

Enfin, il y a le cannabis (cf. juste après).

point
. On a construit autour de
ces produits des modèles de la schizophrénie. Par ex, les produits hallucinogènes sont agonistes/activent des
récepteurs à la sérotonine (récepteurs 5HT-2), les psychostimulants agissent surtout sur les systèmes de la
dopamine, les anesthésiants sont des antagonistes des acides aminés excitateurs (autre système de

cannabinoïdes.
Si on regarde la genèse et la pharmacologie derrière un certain nombre de symptômes
ressemblant assez bien à certains symptômes de la schizophrénie, on voit que
neurotransmetteur associé à un symptôme : la mécanique cérébrale peut être altérée par
différents groupes de neurotransmetteurs.

Est-ce que dans la schizophrénie, il y a modification des systèmes de la sérotonine, de la


dopamine, des AA excitateurs, de cannabinoïdes ? On aurait tendance à répondre oui. Mais il

neurotransmetteurs non cités qui interviennent aussi.

Schizophrénie et cannabis
Le cannabis est omniprésent. Il a des conséquences moins graves sur le court terme mais dramatiques en ce
qui concerne le risque de schizophrénie.
les plus jeunes, avec des conséquences sur le long terme !
REM
consommé. Même si son niveau de dangerosité par rapport à la cocaïne par ex. est mineur, son impact au
niveau sociétal est plus grand car le nombre de consommateurs est beaucoup plus grand. Beaucoup de

Toutes les personnes, partout dans le monde, qui sont amenées à PEC des personnes avec un diagnostic de
schizophrénie constate une chose : le nombre de personnes schizophrènes consommant du cannabis est
gigantesque
normal, on ne se pose plus la question : parmi les personnes hospitalisées pour schizophrénie, plus de 80%
des gens sont de gros consommateurs de cannabis et continuent de consommer pendant le séjour
hospitalier !

Comment ces gens sont-ils arrivés à consommer ? Pour les P


mais

« heureusement que les P ont ça à disposition, ils sont tellement maltraités et


automédication pour traiter leur angoisse est une bonne
chose ». Mais au final, la : plus
46
de vue médical, il est important de limiter la consommation de cannabis ou

maladie !

il faut éviter les biais et isoler le produit en lui-même, ce qui est très lourd et

évidence des corrélations entre différents types de facteurs. 2 études observées :


-
près de 50000 hommes. Cannabis cité comme facteur de risque chez les personnes ayant
développé une schizophrénie.
- Etude longitudinale, continuant à être menée actuellement en Nouvelle Zélande et courant sur près
de 50 ans maintenant : recrutement de sujets à la naissance (plus de 1000 sujets), chez qui on
observe toute une série de facteurs de santé (dont la santé mentale et la schizophrénie) = sujets
suivis périodiquement depuis leur naissance !

Dans les années 70, découverte des récepteurs monoaminergiques dans le SN. Une des questions fut : est-ce
que
(catabolisme) sont des marqueurs éventuels de certaines maladies mentales ? On visait notamment la
catécho-O-méthyl-transférase = COMT.
Pour rappel, la dopamine sécrétée dans la fente synaptique doit être inactivée à un moment pour que le
système reste dynamique -
synaptique) soit dégradation par système enzymatique. Parmi ceux-ci, COMT = enzyme qui inactive
dopamine.
Les enzymes sont souvent des protéines complexes, avec plusieurs chaî
composition chimique : les AA
composant les chaînes de protéines détermin .
dans cette structure. La COMT a 2 chaînes et
à un endroit de chaque chaîne, on peut avoir soit de la valine, soit de la méthionine comme AA : on a donc 4
catégories de COMT différents possibles (met/val, val/met, met/met, val/val).
En ce qui concerne le risque de schizophrénie, on a vu que la composition de COMT et son activité est lié au
risque de schizophrénie : les individus (contrôles) qui présentent COMT sous forme val/val sont moins à
risque de développer une schizophrénie VS met/met sont plus à risque.
MAIS ça change de manière spectaculaire si avant 18 ans (= avant fin de maturation du SN), les sujets ont
été des consommateurs de cannabis ! On observe alors que le risque de développer une schizophrénie est
multiplié par 8 chez sujets consommant du cannabis avec COMT val/val. COMT est un marqueur
génétique important (sans doute pas le seul).

La consommation de cannabis est un facteur de risque indépendant de tous les autres.


Cela
développer une schizophrénie. Il existe un environnement génétique favorable (chez quasi une
personne sur 2) au développ

A noter : la
de 18 ans
schi

Risques de développer schizophrénie suite à consommation de cannabis ?


Cannabis x Allèle VAL x Adolescence !

REM : une étude assez récente a aussi montré que les cannabinoïdes jouent un rôle dans les mécanismes de
simplification de en altérant ce processus.
SN et ce serait à ce niveau-

47
Traitement

REM : on ne guérit pas de cette maladie mais on peut la soigner. La maladie (et donc le traitement) est ainsi
à vie ! Si on ne la soigne pas, on peut arriver à un état très critique.

A. Pharmacothérapie
Pierre centrale du traitement, sans quoi on ne saurait pas faire grand-
« Neuroleptiques » ou « antipsychotiques » : tous ont une influence sur la symptomatologie des P
schizophrènes en passant par une diminution de la quantité de dopamine.
REM
utilisés et les doses devant être utilisées pour contrôler la maladie,
on voit une corrélation e sur le neurotransmetteur et la réponse
thérapeutique. Peut- récepteur D2 pour la
dopamine joue donc un rôle central dans la gravité des symptômes !
Antagonistes récepteurs D2

Ces médicaments permettent un traitement de aigu en maitrisant les éléments psychotiques (permet
. Ils ont aussi pour but la prévention des rechutes

un traitement à vie : quand on arrête, la personne rechute ! Ce traitement pharmacologique permet un retour en
société et à une vie normale : enjeu très important MAIS traitement encombrant et peu apprécié (amenant à des

Mais : risque de syndrome extrapyramidal, tel que maladie de Parkinson (qui devrait être traité en
donnant dopamine ou précurseur de la dopamine). Beaucoup de P schizophrènes vont donc développer ce

et on peut limiter les dégâts mais troubles moteurs vont toujours finir par apparaître !

maladie), ce qui a pour conséquence obésité et diabète.

Les neuroleptiques sont indiscutablement nécessaires


traitement, même chez P stabilisé depuis longtemps.

B. Interventions psychosociales

mesure que le temps passe, les P vont participer aux soins des autres). Il faut donner médicaments mais aussi
e psychosocial

- Adaptées au patient
- Réduction du stress
- Préserver sociale : par ex, hospitalisation sur de longues périodes, en-dehors de
excellente idée.
- Préserver la cellule familiale
REM : il y a quelques années, on estimait que beaucoup de problèmes venaient de la famille du
de la non-présence du père, etc On accusait les membres de la
famille, ce qui créait une certaine tension familiale au lieu de créer une cohésion et les P
schizophrènes rechutaient. Mais un ado qui commence à aller mal dans une famille a
nécessairement des répercussions au point de vue familiale (idem pour anorexie mentale), avec
un dysfonctionnement de celle-ci et des conséquences aussi sur autres enfants de la famille. On
avait construit un modèle familiale de la schizophrénie mais on avait confondu la cause et la
conséquence de la maladie. Au final, si on travaille à la cohésion familiale, P sera rassuré et le
48
- Améliorer la compliance au médicament, de la même manière que pour les troubles
tte compliance/de ce
traitement.
REM : parfois, utilisation de médicaments sous forme de suspension huileuse, injectée en
que P pas
capable de prendre ses médicaments tous les jours.

C. Approches physiques

- Permet entrer en contact : sport, jeux, AP, créent du lien.


- Permet la perception des limites corporelles (surtout en phase de crise) : le fait de toucher les

maîtriser cette crise.


- Participation à activités organisées
: sports de ballons ont des règles à
suivre
travail de réadaptation du P schizophrène.

D. Interventions cognitivo-comportementales

ambiance sonore
: musique, apprentissag

Loi sur la protection de la personne

REM : les personnes schizophrène (et souffrant de maladie mentale plus généralement) sont fréquemment
dangereuses pour elles- que ces personnes
Le principal danger est pour elles-mêmes !

Peut-on imposer un traitement à des P


venir par eux-mêmes demander un traitement. Dans beaucoup de pays, on a donc la loi de protection de la
personne ! Dispositions légales

Cette loi a changé (avec une disposition légale donnant une garantie
complémentaire de protection du patient). Par ex, une assistance juridique.
En fait, P peut être hospitalisé de force pour suivre un traitement (si la force est souvent nécessaire avec
= P peut être mis en observation. Mais des conditions
doivent être remplies :
- P doit souf maladie mentale : allant mal, état
maniaque, dépression profonde avec risque de suicide ne sont pas sujet à discussion MAIS
plus de questions, peut-
- Danger pour elle-même ou autrui -ce que le danger ? Si une personne monte sur un
toit pour sauter, elle est en danger. Mais si on suspecte une personne de vouloir monter sur un
toit pour sauter, plus de questions à se poser.
- Pa

Attention : ! P diabétique qui refuse de prendre


un traitement et va en mourir, on ne peut pas le mettre en observation.
Démence ? Difficile : maladie organique du cerveau, bien identifiée. Pour une personne démente qui
présente un danger pour elle-même, argumentation sera nécessaire.
De nos jours, abus sont rares et rares sont les gens qui se plaignent, ils vont plutôt avoir tendance à être
!
49
Anxiété et troubles anxieux
toute une série de circonstances et
pathologies qui sont différentes dans leur genèse et manifestations mais qui ont en commun le fait de se
sentir anxieux des manifestations physiques, une sensation de
peur/inquiétude, parfois de façon très intense chez certaines personnes. L expérience
commune à tout le monde mais pour toute une série de personnes, cette anxiété sort des normes !
Rappel : stress = réaction à un facteur environnemental, réaction aussi bien intellectuel (que dois-je faire ?),
que corporelle (fuir ? attaquer ?)
Mise en alerte : muscles tendus, augmentation transport du glucose, augmentation rythme

Réaction anxieuse normale


Apparition réaction en réponse lors de à des facteurs de stress =
-être pénible mais pas pathologique. Ex : vivre une situation de

mais non pathologique en tant que telle.

Stress excessif
Le facteur de stress est « ordinaire » mais la réaction est excessive : trop long, trop intense, trop
fréquent. La personne développe quelque chose de pathologique. Dépend des possibilités
(coping) -à-vis du stress de tous les jours, certaines personnes sont plus
: les facteurs environnementaux sont importants mais les caractéristiques de la
personne aussi ! Responsable de maladies psychosomatiques (ex : asthme) ?

Troubles anxieux
Apparition de réactions trop intenses, trop longues ou apparaissant de manière inadéquate/sans
aucune cause identifiable : rien
pourtant, ça arrive = trouble dans la signalétique du stress. A ne pas confondre avec les phénomènes
er
ccompagnées pour

.
Important de distinguer les 2 : les troubles anxieux peuvent avoir des présentations multiples,
caractéristiques, graves MAIS pas très difficile à soigner si fait correctement.

Stress extrême
Etat de stress post-traumatique (PTSD)
facteurs de stress très intenses, hors normes
REM ce
Et cette situation de PTSD nous permet de revisiter ses théories et
ses descriptions de cas. Par ex
auma psychologique et ses conséquences.

Nous aurons très certainement affaire à ces personnes dans notre pratique future, tout comme nous
connaissons très certainement des personnes ayant ce trouble. Ce sont des personnes qui ne vont pas bien du
fait de leur environnement, de façon « banale » : se plaignent (pas forcément à tort) de leur travail, de leur
».
On est sans doute tous passé à un moment par quelque chose comme ça (avec une résolution rapide). Pour
certaines personnes, cela prend de plus en plus de place, elles souffrent de ce trouble, se traduisant par 2
50
choses tion des soins et de médicaments va
augmenter.
Les facteurs de stress existent généralement sur le long terme : durent des semaines ou des mois, sans répit.
Stress est perçu
incontrôlable par la personne , le poids
de la vie quotidienne est trop lourd. La personne va
si elle tient le coup car il le faut, elle a envie de baisser les bras.
Manifestations : symptômes anxieux et dépressifs, perception que tout est difficile. REM : anxiété ou
symptômes dépressifs évalués par échelle (ex : échelle de Beck).
Et surtout, les personnes se plaignent de fatigue.

dormir, avec comme conséquence une prise de somnifères. Or une prise sur le court terme marche bien mais
pas sur le long terme, avec alors tendance à en prendre plus (ce qui génère fatigue aussi).
une perte de contrôle de la

Au début, si le contexte change, les gens seront soulagés. Par ex, on demandera aux gens comment ils se
portent en vacances et souvent, tout ira bien lors des vacances, mais tout recommencera dès le retour au
travail Une partie du traitement se base sur la
réduction des facteurs de stress, notamment professionnels et donc sur la mise en arrêt de travail mais
le traitement là-dessus. On va donc travailler aussi
sur
= créer du bien-
Techniques indispensables
: ne prennent plus le
temps de faire du sport, des lois médication doit être très prudente (la plupart des gens vont
surtout avoir des demandes pharmacologiques pour mieux dormir). Même si on ne peut pas refuser à chaque

A noter : la plupart des produits anxiolytiques sont actuellement peu dangereux toutefois mais le
risque est une sur-prescription, avec des personnes qui ne se reposent plus que là-dessus pour échapper aux
problèmes du quotidien, non résolus

Stress et maladies psychosomatiques

- Phase de résistance
- Phase et sensibilité plus grande aux maladies (AVC, HTA, maladie CV)
- Relation complexe entre stress et maladies dites « psychosomatiques » (rôle
comme le tabac, la sédentarité, les boissons alcoolisées,

1. 1967 : examen de 5000 dossiers de médecine générale et relevé des facteurs de stress et des problèmes
médicaux
2. : parmi les 5000 dossiers médicaux
observés, ils ont demandé aux P de signaler les évènements les concernant dans 43 évènements
proposés pouvant générer une forme de stress et ils ont pu mettre en évidence une corrélation positive
entre évènements de vie et maladies des P. Ceci leur a aussi permis de définir à quel point un
évènements génère du stress et de voir à quel point la combinaison de différents éléments stressant met
les sujets à risque.
Une série de 43 évènements sont rassemblés, appelés en anglais « Life Change Units ». Ceux-
ci auraient un « poids » en terme de stress différent. Chaque item est donc associé à un certain
51
score de stress, un certain nombre de points. Au plus P accumule les évènements de vie et au

aura un score final élevé. Les psychiatres score élevé était


associé à un plus grand risque de développer une maladie.
3. Soumission du questionnaire à 1500 marins et suivi de santé pendant 6 mois : une corrélation positive
fut à nouveau trouvée entre les scores obtenus et le développement de maladie. Cette corrélation fut
considérée

Sources : https://en.wikipedia.org/wiki/Holmes_and_Rahe_stress_scale ,
https://www.sciencedirect.com/topics/medicine-and-dentistry/holmes-and-rahe-stress-scale

Troubles anxieux
Apparition de manière inadéquate
Modifications psychologiques (hyper vigilance, sentiment et physiologique (augmentation
du rythme cardiaque, respiratoire, de la tension artérielle, du tonus musculaire).
Diagnostic différentiel
- Troubles de
- Autres troubles psychiatriques (syndromes dépressifs,
- Maladies somatiques (hyperthyroïdie, phéochromocytome = tumeur surrénalienne amenant
HTA persistante ou paroxystique,
- Prise de substances psychoactives (alcool et drogues)

Attention : si pas ou trop tardivement diagnostiqués, grand risque

Différents types de trouble anxieux :


1. Anxiété généralisée
52
2. Trouble panique
3. Trouble phobique
4. Trouble obsessionnel-compulsif

1. Anxiété généralisée
- Affection chronique : selon DSM-5, anxiété et soucis excessifs survenant la
plupart du temps durant au moins 6 mois, concernant un certain nombre d'événements ou
d'activités (tels le travail ou les performances scolaires).
- Anxiété permanente avec
a. Attente anxieuse = attente avec appréhension. La personne éprouve de difficultés à contrôler
cette préoccupation (2ème critère DSM-5).
b. Hypervigilance : sursaut au moindre bruit (et agitation ou sensation d'être survolté ou à
bout), tension musculaire, insomnie (ou en tout cas, perturbations du sommeil : difficultés
d'endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant), fatigue et
fatigabilité, irritabilité. On retrouve aussi des difficultés de concentration ou de mémoire.

, les personnes deviennent de plus en plus isolées. Dans le DSM-5, on


retrouve comme critère « l'anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une souffrance
cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres
domaines importants ».

Source : http://www.psychomedia.qc.ca/diagnostics/qu-est-ce-que-l-anxiete-generalisee-ou-trouble-anxieux-
generalise

2. Trouble panique

Le trouble panique est caractérisé par :


- épisode de panique . Ainsi, dans le DSM-5, le 1er
critère est la présence . Une attaque de
panique est une montée soudaine de peur ou de malaise intense qui atteint un pic en quelques
minutes, qui peut survenir chez un individu en état de calme ou en état anxieux. On retrouve des
symptômes tels que palpitations, transpiration, tremblements, sensations d'essoufflement,

sensation de vertige, d'instabilité, d'étourdissement, ou de faiblesse, frissons ou sensations de


chaleur, paresthésies,
- Répétition de plus en plus fréquente des crises de panique initialement spontanées et
imprévisibles.
- Anxiété anticipatoire = anticipation permanente et Le 2ème critère
du DSM- a

attaques de panique ou de leurs


conséquences (perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »)
Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques
ttaque de panique,
exercices ou des situations non familières).
ème
De ce 2 point découle :
- Agoraphobie : sortir de chez lui/elle, contrecarre les crises en évitant les transports
publics, les lieux DSM-5 : « La personne craint ou
évite ces situations en raison de pensées que s'échapper de ces situations peut être difficile
ou que de l'aide pourrait ne pas être disponible en cas de symptômes de panique (crise) ou
d'autres symptômes incapacitants ou embarrassants (par exemple, la peur de tomber chez les
personnes âgées, la peur de l'incontinence) ». 53
situations est « disproportionnée par rapport au danger réel que représentent les situations
agoraphobes et le contexte socioculturel ».
- Désinsertion sociale croissante, suite aux modifications du comportement. En effet, la peur,

professionnel.

REM : souvent le cas de personnes jeunes (20 - 30 ans), en bonne santé, qui, à un moment où tout va bien,
ont une augmentation de la FC, de la fréquence respiratoire
Suite /de panique, sont envoyées Attendent longtemps car ne sont pas
prioritaires. Au final, tous les examens sont bons et de retour à la maison tout va bien, puis quelques jours
après ça revient. La personne a par conséquent de plus en plus peur.

Sources : http://www.psychomedia.qc.ca/dsm-5/2016-02-08/criteres-diagnostiques-trouble-panique ,
https://www.medg.fr/trouble-panique/ , http://www.psychomedia.qc.ca/dsm-5/2016-11-16/agoraphobie-
criteres-diagnostiques
3. Trouble phobique

- Crainte de certaines situations ou objets. habituelle


On retrouverait la phobie spécifique, dirigée vers un
objet ou une situation précise, le plus souvent vers des animaux, éléments naturels (orage, eau,

scolaire. Touche 10 à 12% de la population. On a ensuite la phobie sociale =


(environ 5% de la
population).
- Réaction de panique lors de , avec une peur et une anxiété immédiate. DSM-5 :
« disproportionnée
situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel ».
- Comportements situation phobogène est activement évité(e) ou
subi(e) avec une détresse extrême quand ça ne peut être évité.
phobies », au début,
mais si elle est contrainte faire face elle peu

- Tendance à la multiplication des phobies


- Altération progressive du fonctionnement social

Source : https://www.medg.fr/troubles-phobiques/

4. Trouble obsessionnel-compulsif
= TOC. Trouble qui associe obsessions et compulsions.
- Obsessions (élément mental) : « irruption de pensées, pulsions ou images en désaccord avec la
». Par
ex : le sujet va être obsédé par la poussière ou la contamination, la crainte de ne pas avoir fermé
la porte
- Calmées transitoirement par les compulsions (élément moteur) comportements
ou actes répétitifs que le sujet se sent poussé
certaines règles inflexibles rituels soit des compulsions
réalisées de manière très précises et stéréotypées. Par ex : lavage intensif (mains, corps,

- Isolement social : selon, le DSM-5, « l


perte de temps détresse
cliniquement significative une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans
54
»
- Associé au syndrome de Gilles de la Tourette : maladie neurologique à composante génétique,
se manifestant principalement par des tics involontaires, brefs et intermittents, moteurs ou
vocaux/sonores.

Sources : https://www.medg.fr/trouble-obsessionnel-compulsif-toc/ ,
https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/GillesdelaTourette-FRfrPub43.pdf

Etiopathogénie des troubles anxieux

Modèles biologiques
- Déterminisme génétique
- Altération des voies nerveuses régulant les comportements (GABA, NA)
- Atteinte des noyaux de la base dans le TOC
Modèles psychologiques
- Modèle analytique : conflits intrapsychiques non résolus
- Angoisse de séparation
- Théories basées sur le conditionnement (« cas du petit Albert »*).

* « Le cas du petit Albert 1920.

émotionnellement stable. On mit en contact un en

amenant une réponse neutre. Puis en tapant sur une barre de fer avec un marteau, on remarqua que cela

certaines situations.

Stratégies de traitement

Pharmacothérapie
- Anxiolytiques
- Antidépresseurs
Psychothérapie
- (Analytique)
- Cognitivo-comportementale
Techniques de relaxation
- ! Attaques de panique !

Etat de stress post-traumatique (PTSD)

Touche 30% des personnes soumises à un stress extrême = à un ou plusieurs événements traumatiques
(armée, guerre, pompier Selon le DSM-5, cela touche donc les personnes ayant eu une
exposition à la mort, à des blessures graves, ou à la violence sexuelle, effectives ou potentielles, d'une
(ou plusieurs) des façons suivantes :
que cet évènement a été vécu par un proche ou vivre une exposition répétée ou extrême aux détails
pénibles de l'événement traumatique (par exemple, les premiers intervenants ou les policiers).

PTSD développement en 3 étapes


55
1. Juste après le trauma
- Anxiété
- (Dépersonnalisation
processus mentaux ou corporels)
- Obsession du trauma. Dans le DSM-5, on parle de « souvenirs pénibles récurrents,
involontaires, et envahissants de l'événement traumatique ».

2. Après 4 à 6 semaines
- Reviviscence = répétition du trauma.
de .«

répètent jour après jour, mois après mois, de sorte que le sujet est sans cesse ramené au moment
traumatique » = réaction dissociative, comme une sorte de flash-backs, dans lesquelles
l'individu se sent ou agit comme si l'événement traumatique se reproduisait.
- Cauchemars. Dans le DSM-5, on cite des rêves répétitifs pénibles dans lesquels le contenu
et/ou l'affect sont liés à l'événement traumatique.
- Bouffées anxieuses
- Hypervigilance, avec réactions de sursaut exagérées.
- Phobie du trauma : P évite toutes les situations remémorant . Eprouve une détresse
psychologique intense ou prolongée ainsi que des réactions physiologiques marquées à
l'exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect de
l'événement traumatique.

3. Phase chronique
- Hypervigilance
- Comportements = évitement persistant des stimuli associés à l'événement
traumatique. On pourra observer (DSM-5) :
un évitement ou des efforts pour éviter les souvenirs, les pensées ou les sentiments
pénibles à propos de, ou étroitement associés à, l'événement traumatique.
un évitement ou des efforts pour éviter les rappels externes (personnes, lieux,
conversations, activités, objets, situations) qui éveillent des souvenirs, des pensées ou
des sentiments pénibles à propos de, ou étroitement associés à, l'événement traumatique.
- Désocialisation suite au trauma. Les DSM-
manifestations susceptibles de modifier le fonctionnement dans les domaines sociaux ou
professionnels. On retrouve notamment :
des croyances ou attentes négatives persistantes ou exagérées à propos de soi-même,
des autres, ou du monde (par exemple, « Je suis mauvais », « On ne peut faire
confiance à personne », « Le monde est complètement dangereux » .
des cognitions persistantes et déformées concernant la cause ou les conséquences
de l'événement traumatique qui amènent l'individu à se blâmer ou à blâmer autrui.
un état émotionnel négatif persistant.
une diminution marquée de l'intérêt ou de la participation à des activités
significatives.
un sentiment de détachement ou d'éloignement des autres.
une incapacité persistante de ressentir des émotions positives (par exemple,
incapacité à éprouver du bonheur, de la satisfaction ou des sentiments affectueux),
aspect retrouvé également dans la dépression.
- Risque de suicide, dépression
- Abus de substances calmantes
56
Source : http://www.psychomedia.qc.ca/sante-mentale/2015-11-15/stress-post-traumatique-criteres-
diagnostiques-dsm-5 , https://www.cairn.info/revue-contraste-2007-1-page-233.htm

shell shock »
Syndrome qui toucha plusieurs centaines de milliers de soldats de la Première Guerre Mondiale,
essentiellement dans le contexte de la guerre de tranchées une association de troubles
psychiques et physiques, considéré comme une forme de PTSD

qui produit une sensation de détresse (peur, anxiété), avec des réactions de fuite, des problèmes
de raisonnement, de sommeil ou même des difficultés à parler ou marcher.
Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Shell_shock , https://fr.wikipedia.org/wiki/Obusite

Charcot est un neurologue de la 2ème moitié du XIXème siècle, précurseur de la psychopathologie. Il


partir de la
méthode anatomoclinique qui
établit entre . « Pour Charcot, les symptômes hystériques sont dus à un choc
traumatique provoquant une dissociation de la conscience, trauma dont le souvenir reste inconscient ou
subconscient ico-dissociative » des névroses qui sera développée
entre autre par Freud qui, dans un premier temps, vont chercher à retrouver sous hypnose les
souvenirs traumatiques de ces patients ».
(https://www.psychaanalyse.com/pdf/ETUDES_SUR_L_HYSTERIE_DE_CHARCOT.pdf )
Le cas Anna O est l . tait une jeune fille de 21 ans, très
intelligente, qui manifesta au cours des deux années de sa maladie une série de troubles physiques et
mentaux plus ou moins graves (absences, délires, contractures et anesthésies du bras droit, altération du

e, «état
capable de simuler tout un ensemble de troubles graves, mais qui ne met pas la vie en danger ».

prendre en charge en parler, à di


sous hypnose et sans, en remontant dans ses souvenirs « pathogènes » et différents
traumatismes pour les déconstruire un à un. Ce fut le départ de la méthode de libre association et la base
de la psychanalyse. (https://www.psychaanalyse.com/pdf/LE_CAS_ANNA_O.pdf ,
https://nospensees.fr/anna-o-le-cas-qui-inspira-la-creation-de-la-psychanalyse/ )
Mise en relation des manifestations avec un trauma psychologique, souvent dans la petite
enfance

Trauma et psychopathologie
subconscient. « Son
modèle de l'inconscient attribue un rôle déterminant au traumatisme psychique dans l'amnésie et la
dissociation des souvenirs ».

- Troubles de conversion (= « hystérie de conversion ») :


de lésions organiques. On retrouve par exemple des paresthésies/anesthésies, paralysies, cécité
ou aphonies, incapacités à déglutir, rétentions urinaires, Ces symptômes sont produits
inconsciemment et involontairement et ils sont souvent associés à des troubles psychologiques
(stress, traumatisme). Ils pourraient donc être retrouvés dans le PTSD. « hystérie »
st en fait plus utilisé et il fut remplacé notamment par « trouble de conversion » = troubles
neurologiques divers non interprétables sur le plan neuroanatomique. Les phénomènes
dissociatifs sont fréquents.
« Le trouble de conversion est une forme de somatisation (trouble classé dans les troubles
57
somatoformes), l'expression de phénomènes mentaux se présentant comme des symptômes
(somatiques) physiques. »
REM : concerne surtout des femmes entre 20 et 30 ans, avec une apparition et une résolution
brutales des symptômes. Ces symptômes varient dans le temps. Tendance à la récidive.
- Eléments dissociatifs : les troubles dissociatifs sont des troubles où la mémoire, le sens de

déclenchés par un traumatisme ou un stress intense. On pourra observer une


dépersonnalisation ou déréalisation (sensation de détachement de soi ou de son
environnement), une amnésie dissociative (perte de mémoire avec incapacité à se souvenir
trouble
dissociat
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Janet , https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-
psychiatriques/sympt%C3%B4mes-somatiques-et-troubles-associ%C3%A9s/trouble-de-conversion ,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_conversion , https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-
mentaux/troubles-dissociatifs/pr%C3%A9sentation-des-troubles-dissociatifs ,
http://www.psychomedia.qc.ca/diagnostics/qu-est-ce-que-le-trouble-de-conversion-dsm-iv

Troubles dissociatifs/dissociation
= n de la personnalité, de la mémoire, des perceptions ou de la conscience.
- Physiologique : le rêve.
- Suite à une prise de produits
psychoactives. Observé aussi dans le cas de certaines transes.
- En c dans le PTSD ou dépersonnalisation lors
stress récent.
On retrouve ainsi :
- Amnésies dissociatives = un ou plusieurs

général en relation avec des événements


traumatiques ou stressants, cette incapacité ne
s'expliquant pas par une mauvaise mémoire. Ceci
couvre une période de temps plus ou moins
longue et consiste en une incapacité complète à se
souvenir des événements de cette période
(mémoire explicite). Par contre, grande détresse

situations en relation avec le trauma (mémoire


implicite) le plus fréquent dans le PTSD.
- Fugues dissociatives = amnésie dissociative

- Trouble = personnalités multiples. Ce trouble est généralement

. On y observe également des amnésies dissociatives.

Traitement et PEC du trauma


- Traitement bref
- Aussi vite que possible (même si souvent tardif du fait du comportement
- Aussi près que possible du lieu du trauma
- Organisé avec comme but le retour rapide à la vie normale
58
?
- Protéger et rassurer
- Expliquer ce qui est arrivé
- Aider la personne à verbaliser
P
REM : psychothérapie, avec une intervention brève à titre préventif et un traitement cognitivo-
comportemental orienté vers les éléments phobiques. Antidépresseurs ?

59
Troubles psychiatriques concernant le corps
- Troubles somatoformes
- (Conversion)
- Somatisation
- Hypochondrie
- Troubles factices
- Troubles alimentaires

A. Troubles somatoformes
Troubles somatoformes = troubles somatiques/physiques sans substrat organique identifiable et
échappant à la volonté du patient.

Trouble de somatisation

« des problèmes psychologiques et/ou


interpersonnels sous la forme de troubles somatiques et de symptômes non explicables
médicalement, mais pour lesquels elles demandent des soins ».
- Plaintes physiques récurrentes (symptômes douloureux, gastro-intestinaux, sexuels, pseudo-

- Plusieurs systèmes entrepris successivement ou simultanément


- Suffisamment important pour consulter
- Invalidant
- Touche principalement des femmes entre 30 et 50 ans

REM : dans DSM-4, les critères de diagnostic sont


Une histoire de plusieurs plaintes physiques commençant avant 30 ans qui s'étendent sur
plusieurs années et qui résultent en la recherche de traitement, ou en un dysfonctionnement
significatif de la vie sociale ou professionnelle,
Histoire de douleur à quatre endroits ou fonctions différents,
Pas explicables par une condition médicale générale ou par un abus de substance,
Pas produits intentionnellement ou simulés.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_somatisation
Diagnostic différentiel

- Maladies somatiques
- Troubles de
- Troubles anxieux
- Schizophrénie

Hypochondrie

.
- Crainte permanente de développer une maladie grave. P persuadé de posséder des signes ou
symptômes prétendument indétectables par les médecins.
- Interprétation permanente de toute perception corporelle comme un danger pour la santé.
- Réassurance impossible ou de très courte durée.
60
rassurant !
REM : l
stigmatisation de P .

Etiologie
- Hypervigilance
- Parenté avec le TOC
quand « le thème des obsessions (crainte de la maladie) ou des compulsions (comportements de
recherche de réassurance) est exclusivement en rapport avec les peurs ou l'idée d'avoir une ou des
maladies sur la base d'une mauvaise interprétation de symptômes physiques ».
- Etat dépressif
Source : http://www.psychomedia.qc.ca/diagnostics/qu-est-ce-que-l-hypocondrie

amplification somatosensible avec :


Hypervigilance par rapport aux sensations corporelles
sensations physiques peu intenses et/ou peu fréquentes
Mise en place rapide de cognitions interprétant ces sensations comme alarmantes

3 types de somatisation (Simon, 1991)


- Amplification perceptuelle permanente
- Présentation masquée de troubles psychiatriques
Dépression
Troubles anxieux
Autres (abus de substances, schizophrénie, ...)
- Tendance à demander des soins pour des symptômes courants
- Réponse à la publicité

Evaluation et diagnostic des troubles somatoformes

- Collaboration avec le médecin envoyeur


- Revue du dossier médical
- Hétéro-anamnèse
- Examen mental
- Examen physique
- Construire une alliance avec le patient :

Permettre au patient de donner un rapport exhaustif de ses plaintes


Empathie « Vous semblez être dans une situation très difficile ... »
Induire une mise en relation avec les émotions : « Comment ces symptômes affectent-ils votre
vie ? », « Comment ce qui se passe dans votre vie affecte-il votre santé ? »

et non pas à faire disparaître ceux-ci

61
Composants de la somatisation et implications thérapeutiques

Composant Intervention potentielle

Expérience Diminution des sensations somatiques


(ressenti de P) (médication, biofeedback)

Cognition (ce que Réattribution des sensations à des causes


P comprend de ces non inquiétantes
sensations) Distraction des symptômes

Comportement Techniques de contrôle des abus


(comment P y médicamenteux
réagit) « Contrat

B. Troubles factices

- Présentation volontaire symptomatologie somatique (les P vont par ex


pathologie ou une blessure). Le DSM-4 nous donne comme critère diagnostic la production ou
simulation intentionnelle de signes ou de symptômes physiques ou psychologiques.
- Le but la simulation, mais le statut de malade = la motivation qui sous-tend ce
comportement est l'adoption du rôle de malade (DSM-4).
REM : le DSM-4 ajoute « on n'identifie pas de motifs extérieurs à ce comportement (gain
»
Ainsi, selon le DSM, les
.
Les P peuvent aller pour cela jusqu'à endommager leur propre corps pour y provoquer
délibérément des lésions, falsifier des résultats de laboratoire en ingérant certaines substances

ais ils veulent avoir un statut de malade et tout ce

présente comme un témoin indiscutable de la


plus en plus de complication, de changement de version. Ils

A suspecter si
- Histoire médicale incompréhensible (les P mentent sur leur maladie et leur histoire)
- Signes étranges, comme par ex : t° fluctuante, variation brutale de la glycémie, plaies
infectées par des germes étranges,
- Acceptation avec enthousiasme de techniques invasives (même chirurgicales)
- Biographie en désaccord avec la réalité

Ex de démarche diagnostic
dit se gratter en permanence :
1. Eliminer une pathologie non psychiatrique (ex : une gale ou une autre cause de prurit).
62
2. Eliminer une erreur de perception de son corps qui entraîne des hallucinations (ex : le sujet perçoit
des insectes sur son corps alors que l'on n'en retrouve pas et que le traitement de la gale a échoué et
qu'il n'y a pas d'arguments pour une autre cause).
3. Eliminer une pathologie non psychiatrique rare dans laquelle le sujet peut pendant longtemps passer

Lorsque ces éléments sont éliminés, on peut commencer à envisager un trouble factice.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_factice ,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_M%C3%BCnchhausen

Ce trouble est aussi appelé « Syndrome de Munchausen ».


Munchausen, auquel sont attribuées des histoires invraisemblables, aussi extraordinaires que fictives. Ce
trouble se différencie de l'hypocondrie et autres troubles somatoformes durant lesquels l'individu ne se crée
pas intentionnellement une douleur somatique. Il se caractérise par :

- De nombreuses hospitalisations, souvent en urgence.


- Une histoire médicale trop spectaculaire.
- Une acceptation de toute diagnostique ou thérapeutique.
- Une risque iatrogène majeur. En effet, à force des examens, radio, scanner ou
même des opérations sur cette personne, cela finit par devenir dangereux pour elle.
- Mensonge pathologique (« pseudologia fantastica »). Le mensonge pathologique se caractérise
par des histoires qui ne sont pas complètement improbables et souvent fondées sur une base de
vérité (même si elles se trouvent souvent être à la limite de ce qui est croyable), histoires qui
durent sur le long terme

, la

amener une explication, peut reconnaître ses mensonges.


(https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3279719/ ,
https://www.oxfordclinicalpsych.com/view/10.1093/med:psych/9780190245863.001.0001/med
-9780190245863-chapter-21 )

REM : une variante est le syndrome de Munchausen par délégation ou par procuration
situation au cours de laquelle un adulte qui a la responsabilité médicale d'un tiers, habituellement un enfant,
feint, exagère ou provoque à son égard, de manière délibérée, des problèmes de santé sérieux et répétés
avant de le conduire auprès d'un médecin ou d'un service de soins médicaux. Le but est d'attirer l'attention et
la compassion à travers la maladie de l'enfant.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_M%C3%BCnchhausen_par_procuration )

Etiologie

- ?
- Longue hospitalisation dans la petite enfance (« empreinte »)
- Recherche du statut de malade

Traitement

- Difficile
- Réduire le risque iatrogène
- Alliance thérapeutique
63
C. Troubles alimentaires
- Anorexie mentale
- Boulimie
- Formes mixtes

Quasi toujours chez la femme, surtout les plus jeunes, vers la puberté. Très rare chez .

Anorexie mentale

- Préoccupation permanente pour le poids corporel. Les DSM- peur intense


de prendre du poids ou de devenir gros, malgré une insuffisance pondérale. Il ajoute une
ou un déni de la
gravité de la maigreur actuelle.
- Perte importante de poids. Il y a restriction des apports alimentaires et énergétiques menant à
un poids inférieur au poids normal pour le sexe, l'âge et la taille (DSM-5).
- Anomalies du schéma corporel
manière biaisé. Par ex, aura tendance à se représenter son corps comme beaucoup plus large
= altération de la perception du poids ou de la forme de son propre
corps, avec dysmorphophobie (DMS-5). Ce sont des personnes qui vont employer une série de
techniques pour évaluer leur taille et leur poids, avec des mesures fréquentes, une obsession sur

- Rituels compliqués de manipulation de la nourriture. P fait semblant de manger mais ne

- Exercices physiques intenses : attention car souvent P paraissent sportive et pas malades,
mais quand ont fait des examens, la fonction cardiaque est diminué et il y a à
25 ans par ex.
- Perfectionnisme proche des rituels du TOC bonne élève,
méticuleuse,
- Aménorrhée
- Complications médicales et mortalité importante. Outre les problèmes médicaux tels que
dénutrition et carences, amenant troubles de la e taux de

la pathologie psychiatrique avec la plus grande mortalité.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Anorexie_mentale .

Épidémiologie
- Prévalence variable selon les canons de la mode
- Groupes

Physiopathologie
- Régime « anodin ». Vers 15-16 ans, leur corps change et elles ne veulent pas
prendre de poids. Elles entament donc un régime semblant peu important, avec restrictions
alimentaires.
- Perte de poids.
- Altération du schéma corporel avec la perte de poids.
- Problèmes familiaux secondaires. L est principalement portée sur la personne
anorexique, la famille ne que de cela
famille.

64
Traitement

C le moment clé à la fois pour la survie de P et pour la guérison des troubles mentaux.

- Réalimentation. C la 1ère base, pas la plus simple viter les médicaments et le


gavage.
- Approche comportementale (« contrats »)
- Groupes
- Soutien de la famille et de sa cohésion

Boulimie

Aussi appelée hyperphagie boulimique. Cette pathologie est source de souffrance marquée.

- Isolée ou associée à
- Souvent associé à la prise de substances (amphétamine)
- Prise épisodique et rapide de grandes quantités de nourriture : cette pathologie se
caractérises par des épisodes récurrents de crise de boulimie, survenant au moins une fois par
.
Selon le DSM-
limitée (par exemple, en 2 heures), d'une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la
plupart des gens mangeraient dans une période de temps similaire et dans les mêmes
circonstances. De plus, cette absorption de nourriture sera associée à un sentiment d'une perte
de contrôle sur le comportement alimentaire.
Un épisode de boulimie doit présenter au moins 3 des caractéristiques suivantes :
manger beaucoup plus rapidement que la normale,
manger jusqu'à se sentir inconfortablement plein,
manger de grandes quantités de nourriture sans ressentir la faim physiquement,

se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir trop mangé.
REM : à la fin de , sensation de sommeil (épisode dissociatif ?). Et donc après
sensation de dégoût de soi et culpabilité.
- Après la boulimie, régime draconien (pour compenser la prise de poids causée par la grande
quantité ingérés)
- Souvent vomissements induits
- Souvent prise de laxatifs et/ou de diurétiques

REM : une différence majeur avec P est consciente de son problème mental. A
noter que les personnes boulimiques ont une grande instabilité corporelle : ne deviennent pas obèses mais en
revanche pourraient devenir anorexiques.

Source : http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2015-03-07/hyperphagie-boulimique-criteres-
diagnostiques-dsm-5
Complications médicales

- Lésions de : suite aux vomissements induits par P, abîme

- Alcalose hypokaliémique
diurétiques.
- Risque cardiaque, suite aux troubles ioniques engendrés par les pertes alimentaires
65
- Lésions dermatologiques
- Lésions des dents

Traitement
A noter : c les traitements
en comparaison avec les
- Eviter les régimes stricts
- Rétablir une alimentation normale
- Antidépresseurs ?
- Hygiène de vie
- Thérapie cognitivo-comportementale individuelle ou en groupe (contrôle des vomissements,
éducation à diététique, motivation)

66
Les addictions
- son moteur ?
On définit , les addictions avec produit = avec substance et les addictions sans
produit = sans substance. Pour cette deuxième catégorie, on peut se demander si ces addictions sont
physiopathologique que les addictions avec produit, la présentation est-elle
différente ?
- Alcoolisme
- Toxicomanies
- Jeu pathologique (addiction connue depuis
!)
- Sport excessif
ns les
addictions.
- Cyberdépendance
- Addiction au sexe
- ???? (bronzage)
Liste non limitative

Les addictions « historiques » sont et -


Ce sont

Modèle traditionnel des addictions

apparu :
A. Je consomme un produit (ex .
Je recommence
B. habitue aux effets de
exemple-là. Je dois consommer plus pour avoir les mêmes effets.
Tolérance
C. manque

REM re plus vite. 67


Tolérance

-t-on ?

La 1ère
activateur. Après une certaine consommation toutefois (en fin de soirée par ex), je ressens plutôt une forme
citant puis un effet sédatif (de ralentissement),
plusieurs effets (et non pas un

A noter

« habitue » aux effets de


de manière progressive. La personne « tient » mieux la
boisson et peut boire plus en gardant une certaine vigilance et sans entrer en
coma éthylique. Ceci va souvent e boire.

Toutefois la . Cela signifie que

REM
des doses qui, au

Locus coeruleus
le cerveau.
La 1ère cible sera le locus coeruleus, un noyau sous-cortical, situé au niveau du tronc cérébral, ayant pour
neurotransmetteur la noradrénaline. Il joue un rôle prépondérant dans les (réaction
, de peur, anxiété ypervigilance ou de stress). A noter : même quand on dort, il fonctionne
: il est
activation orthosympathique (tremblements, sudation, tachycardie, etc...). Ce noyau va
être par ex pour

diminution de vigilance observée dans la prise

Son activité est en fait régulée à la base par le


neurotransmetteur GABA (neurotransmetteur
inhibiteur). Ce neurotransmetteur permet
des cellules de ce
noyau.
sur les canaux

côté sédatif de

pour une même quantité


. Le récepteur du canal devient en fait moins sensible au GABA et aux agonistes
benzodiazépines. cool ou aux médicaments comme les
benzodiazépines.
68
y aura des , ce qui correspondra en fait au
syndrome de manque.

Pour désintoxiquer la personne, il faudra donc lui donner en doses importantes des médicaments avec
des effets similaires sur le canal chlore et donc des benzodiazépines. Ainsi, en désintoxication, P se
verra surtout administrer des
glucose (jus de fruits par ex).

Attention : si la désintoxication peut être assez rapide, elle ne diminue pas les rechutes, même si elle
permet de diminuer la tolérance. Le prob

REM : s , avec le même rôle du


locus coeruleus.

as tout !
En effet, , à première vue, à des produits comme les psychostimulants et aux
addictions « sans produit ». En effet, la cocaïne, les amphétamines et autres dérivés et
psychostimulants ne donnent pas de tolérance et donc pas de dépendance physique ni de manque.
De plus, comme dit plus haut, la tolérance et la dépendance physique (pharmacodépendance)
disparaissent rapidement après désintoxication (quelques jours, quelques semaines au plus). Pourtant,
le risque de rechute persiste longtemps après désintoxication.

Comme dit plus haut, il y a 2 effets de


, la (phase

recherche, et la phase sédative (phase


bleue), généralement non recherchée sauf
chez P anxieux par ex, cherchant à être
calmé.

-ce qui explique ces 2 phases ? Le


fait qu pas une mais des cibles
dans le système nerveux.

locus coeruleus.
un système qui, une fois activé, nous fait

, ce qui amène à reproduire ce qui a


amené à cette sensation agréable.

REM ent orienté vers

Nous permet un comportement motivé.

Le drogues vont en fait « capturer et le faire fonctionner de plus en plus à son

consommation. Cela devient le seul intérêt !

69
Sensibilisation

ser à la substance de plus en plus

La tolérance et la sensibilisation sont donc 2 choses différentes qui vont cohabiter.

point de vue santé et effets, les différentes drogues et produits sont différents. Mais
ces substances en commun ? Elles sont peut-être
chimique mais des (troubles du) comportements similaires seront observables suite à leur consommation.

Tout un tas de publications vont ainsi dans le même sens : tous ces produits amènent à une libération de
dopamine dans le fameux circuit de la récompense (même si le chemin pour y arriver peut-être différent) !
Et il en va de même pour tous les comportements addictifs sans produit également !
: il y a
activation du circuit de la récompense et libération de dopamine.

Ce système de récompence
ventrale. Son activation amène « plaisir », « excitation », « euphorie »,
car elle est contente !

Pour rappel, « contrair


». Mais si les psychostimulants (cocaïne,
-t-il lors d
Pourquoi, à un moment, le système déraille et on consomme de plus en plus ?

Pour répondre à cette question, expériences effectuées sur animaux. Soit on mesure la quantité de
neurotransmetteur libérée chez des animaux vivants par microdyalise
-ci ayant un effet sur la stimulation motrice). Lors
de ces expériences, on cherchait à observer un phénomène de tolérance : avec une même quantité de

En effet, on effectue une administration répétée et intermittente et on observe une augmentation


progressive de la réponse motrice avec une augmentation parallèle de la libération de dopamine au
rçant
= au fur et à mesure que le produit est pris, les effets excitants recherchés (plaisir, euphorie,
activation ) augmentent !

Sensibilisation

Cette manifestation est de très longue durée, peut-être même irréversible, avec donc un risque de rechutes

en question.

Conséquences

vient finalement perdre le contrôle de sa consommation. On observe un sentiment, un phénomène de


besoin/envie/craving, phénomène retrouvé avec tous produits, même sans les manifestations physiques de
manque (tel que retrouvées dans syndrome de manque ). De plus, notre
motivation va être uniquement tournée vers le produit (motivation préférentielle). Enfin, cette
sensibilisation accentue les risques de rechutes.

De plus, on observe que quand la sensibilisation se met en place, cela a des conséquences sur la plasticité
70
neuronale, avec des conséquences fonctionnelles. On aura par ex, une utilisation différente des gènes,
sans pour autant avoir de modification de ceux-ci.

Un nouvel acteur : le stress

Souvent, les P présentant des addictions ont un passé/une histoire avec beaucoup de malheurs (un peu
: «
à boire »). Mais au final, on observe que le
produit quand P fut exposé à des facteurs de stress !

Etude Sensibilisation et exposition conjointe à un stressor


tamine tous les jours, au fil des jours, on observe une augmentation
de la réaction à cette amphétamine = sensibilisation.
Si
la sensibilisation est amplifiée. On garde donc une mémoire de plus en plus importante du produit et la
consommation va augmenter quand ça ou ça se produit dans la vie de P.

Rôle des hormones du stress


La sécrétion de CRF/CRH oies qui remontent)
joue un rôle clé. Son rôle important dans la sensibilisation aux drogues fait jonction avec le stress, qui
génère lui -même la libération de CRH/CRF.

REM erche de ce dernier,


Ce sont des techniques nous
permettant de ressentir des sensations recherchées, principe à al base des assuétudes.

Vision actuelle des assuétudes

Le moteur commun est la recherche de sensation activant le circuit de récompense


fascination de plus en plus importante pour la sensation recherchée : ce facteur de motivation croît avec le
temps en raison des phénomènes de sensibilisation. Ceci est vrai pour les addictions avec ou sans
produit !

De plus, des facteurs complémentaires peuvent apparaitre : un effet sédatif, reconnu comme intéressant chez
effet de manque pour certaines drogues (régulation de
manifestations de manque).

Pourquoi, dans ce cas, ne développons-nous par tous des addictions graves ?


ué du système limbique, formant le système de

prise de décision (« -ce que je vais faire, comment ? » ) VS système de récompense, fonctionnant
plutôt à partir de pulsions (« »)
Cortex préfrontal joue un rôle primordial dans les fonctions exécutives et donc la
régulation du comportement !
Ex : homme américain (Phineas Gage) ayant vu une barre à mine et ayant
survécu, pouvant encore marcher, parler. Après quoi, cet homme devient toutefois bagarreur, alcoolique,
incapable de conserver un emploi, pieu, travailleur, sobre, Cela a attiré
n sur le rôle important du cortex frontal dans la régulation du comportement
plus de régulation !
Une atteinte du cortex préfrontal et une perte des fonctions exécutives augmente en fait
71
le risque de développer un comportement addictif. Et le pronostic sera plus mauvais si une
(surtout
que la prise de drogue provoque par elle-même une intoxication et des lésions progressives au
niveau frontal) !

Effets pri
Effets sur :
- Cervelet, zone particulièrement sensible : troubles de la coordination.
- Hippocampe, autre zone très sensible : troubles de la mémoire.
- Cortex frontal : atteintes des « fonctions exécutives ».
- Locus coeruleus : sédation.
- « Système de récompense » : activation et euphorie.

Produit à effet très complexe car agit sur tout un tas de zones du système nerveux.
Toutes les autres addictions vont agir dans ces différentes zones aussi mais de manière plus
simple, limitée. Composantes toujours présentes : système de récompense (sensibilisation) et
atteinte progressive du cortex frontal (conséquences neurotoxiques de la prise de substances).

Le comportement addictif est donc caractérisé par une perte de contrôle, une envie de consommer
(craving) et du manque.

Assuétudes Stratégies de traitement

Les soins au toxicomanes ou alcooliques sont complexes


et ne concerne pas réellement les kinés. Mais il existe des

Le 1er modèle étudié fut basé sur des personnes

très bien face aux addictions.

Avoir une personne qui vient voir un thérapeute est déjà


une étape importante, qui signifie que la personne désire

On a observé que, si on peut suivre ces personnes, elles


passent
psychologique, à reconnaître car ce sont des moments où
des actions différentes seront à faire.
ère
1. Pré-contemplation étape en général. Ne veut rien faire, ne veut
Négation du problème très fréquente. On est généralement contacté par un membre
de la famille, un proche.
Que faire ? Interagir avec environnement
Mauvaise attitude serait de se dire que du coup, on ne sait rien faire.
2. -être
avec proche, pas forcément avec le sourire mais il ou elle est là = contemplation. On tombe alors
avec une substance

La personne . On a
maintenant accès à la personne et on peut lui donner des infos, des éléments de motivation
(« proches ont peur pour vous » par ex).

3. Après être venue plusieurs fois, a


72
chose qui change chez la personne : elle commence à poser des questions, parfois assez directes (où
se passent les cures de désintoxication, comment ça se déroule, ça coûte combien ?). La personne
commence à se préparer = préparation.
demande précise. Puis brutalement, la personne qui se préparait à une cure de désintoxication et qui
se posait des questions prend sa décision = il faut faire quelque chose et il faut que ce soit fait
maintenant

4. Action : souvent dans un 1er addictif


occasion, celle de mettre en place certaines choses pour essayer de diminuer le risque de rechutes.
5. Maintenance = la personne est sobre pendant un certain temps. Puis, pour la majorité des P, ce qui va
rechute.

REM : ? Pour
alcool par ex, 10% ! Pas très réjouissant mais P et son entourage ont acquis une certaine expérience et le
passage par ces étapes intermédiaires sera en fait beaucoup plus rapide. Ce qui a pris 6 mois, 1 an, pourra

ic, un traitement,
basta !

comme un échec ! Pourtant, pas le cas pour diabète ou asthme, où quand il y a un problème, on considère
er le traitement.
Perception particulière des a até et que
tout a servi à rien

ce qui nous permet de mieux estimer sur le long


terme le pronostic mortalité. P
.
Pas inutile de traiter les P, même avec rechutes !

Entretien incitatif = motivationnel


if selon Milner et Rollnick est un style , semi-
directif et qui vise à modifier le comportement en aidant la personne à explorer et à résoudre des
ambivalences = o ette personne à décider de
changer de comportement. On peut en fait aider à ce que les différentes étapes de changement de P avec
addiction se passent plus facilement On peut par ex poser des questions particulières amenant le P à
réfléchir sur sa consomm
: « vous est-il déjà arriver de vous réveiller après une
soirée et de ne plus vous souvenir de rien ? » ou « avez-vous déjà eu des problèmes de roulage ? »).
Motivation aux changements

REM : à portée de tout le monde et intéressant aussi dans toute situation médicale (ou non)

73
Place des sciences de la motricité en psychiatrie

En santé mentale (et surtout en milieu hospitalier), si on veut que les choses se passent le mieux possible, de
équipe, en interagissant les uns avec les autres.

Organiser :

certaines activités comme certains sports, surtout sports de ballon (interaction avec au
faire partie de la réadaptation de personnes atteintes de psychose = réapprendre quelque chose que la
pathologie a fait perdre. En plus, donne du plaisir.

Activer :
Beaucoup de P avec problèmes mentaux ne sont pas en forme point de vue physique et vont souvent finir
: morbidité et mortalité
plus importante. Notre rôle sera aussi de garder les gens en forme, une bonne activité.

Relaxation thérapeutique :
On dispose de tout un tas de techniques qui font du bien, pas uniquement dans le cadre de maladies
mentales. Apporte du bien-être !

Notre privilège est que notre profession est toujours perçue par la plupart des P comme
des intervention -être, et ce sur le court terme !
Par ex
plus de bien, kiné apparaît régulièrement en 1er lieu !
De plus, notre activité , ce qui permet de créer une relation avec
les P !

Lien vers le DSM-5 en pdf : ..\..\Downloads\DSM-5.pdf

Lien vers le DSM-5 sur internet : https://drive.google.com/file/d/10r_oUv_fZXQ4jUVXQC-


4UnMdaneR3TD5/view?usp=sharing

74
Centralisation questions Psychiatrie
QCM de psychatrie sans points négatifs, 4 propositions, une seule réponse correcte (Q°exam
: maladies mentales apparaissent fin adolescence/jeune adulte entre 18- le début du
probable).

1) Jullius le seul psychiatre à avoir obtenu le prix Nobel t-il découvert ?


- Psychanalyse
- Les électrochocs
- La malaria thérapie
- Les antipsychotiques

2) Que remarque t on rarement chez un schizophrène ?


- Des hallucinations
- Des obsessions
- Un manque
- Une alimentation peu équilibrée

3) Que conseille-t-on à une personne boulimique ?


- De faire un régime sans glucides
- Un régime sans lipides
- Manger en plus petite quantité
- Manger des repas équilibré

4) Par quoi commence souvent ?


- Par un régime draconien
- Un régime anodin
- Des problèmes familiaux
- Une mauvaise représentation du schéma corporel

5) Que conseille t on a un schizophrène en crise ?


- Des jeux collectifs de ballon
- De la relaxation
- Du sport individuel
- Des emballements dans des draps chauds et humides

6) permis de découvrir les expériences ?


- Le schéma de récompense
- Le développement de
- Les récepteurs dopamine
- Les 3 sont vrais

75
7) la drogue chez des personnes dépendantes ?
-
- La disparition de la sensation de manque
- Diminution de la dépression
- Les 3 sont vrais

8) A quel âge est caractéristiquement diagnostiqué la schizophrénie ?


- Enfance
- Début adolescence
- Fin adolescence
- Adulte

9) Quel facteur pas un facteur de risque du suicide ?


- Etre une femme

10) Question sur démence dépression chez personne âgée

11) Quel est le facteur de risque de développer un trouble bipolaire après une dépression
?
- Antécédent familiaux
-
12) quand doit on suspecter un problème organique ?
- Premier signe chez une personne de plus de 40 ans

13) Quelle est de en psychiatrie ?


- Détecter des problèmes organiques
- établir le diagnostic

14) Quel est le but de psychiatrique ?


- Faire la biographie du patient
- Faire un bilan mental
- Les 3

15) Que retrouve toujours chez une personne dépressive ?


- Anhédonie

16) Question sur les critères de la dépression mélancolie

17) Que conseille comme traitement pour le trouble de unipolaire ?


- Antidépresseur à long terme
- Antipsychotique
- Des antidépresseurs uniquement dans les phases aigues
- Stabilisateur de

18) Quels sont les facteurs de risque du délirium ?


- Perte de repère dans le temps et
- Antécédents familiaux
- Beaucoup dans

76
19) si un patient rapporte que ses voisins à de caméra qui sont cachées
chez lui, que peut-on suspecter comme pathologie ?
- Des hallucinations
- Des obsessions
- De

20) quel est le facteur principal pour déclencher un trouble factice ?


- Abus sexuels dans
- De nombreuses hospitalisation dans

21) Quelle drogue a souvent un lien avec la schizophrénie ?


- Le cannabis

Janvier 2014

1) Qu'a ton hérité de Moyen-Âge ?


a) sociothérapie
b) pharmacothérapie
c) psychochirurgie
d) psychothérapie

2) Le mec qui voit un extraterrestre à quoi ?


a) anxiogène
b) hallucination
c) délire
d) hallucination et délire

3) Quelque chose sur l'expérience d'autostimulation de Old et Milner


a) mécanisme de récompense
b) système dopaminergique
c)
d) les 3 sont justes

4) Question sur le DSM VI :


a) évaluation pluri-axiale patient
b) diagnostique

5) ... un traitement psychothérapie doit avant tout être orienté vers :


a) une psychoéducation à la maladie
b) la gestion du stress
c) la diminution des tensions familiales
d) l'expression des émotions

6) Chez un patient hospitalisé en chirurgie et présentant de la .... élément orient plus


vers un diagnostic de délirum :
a) un très grand âge
b) une dégradation progressive depuis un an de la mémoire
c) la présence d'hallucinations
d) la fluctuation de l'état mental au cours de la journée

77
7) Chez une personne présentant un tableau de démence, on peut suspecter une
dépression cachée si :
a) elle présente des difficultés d'endormissement
b) elle présente une boulimie
c) elle présente un éveil précoce
d) elle est apathique

8) Chez un patient schizophrène, on ne rencontre que rarement :


a) des obsessions
b) du délire
c) une négligence par rapport à l'hygiène
d) une alimentation peu équilibré

9) Chez un patient présentant des troubles mentaux, il faudra toujours rechercher une
encéphalopathie organique si :
a) le patient est très anxieux
b) il existe des antécédents familiaux de maladie de Parkinson
c) les premières manifestations des troubles mentaux surviennent chez un patient de plus de 40 ans
d) le patient prend de manière régulière des antidépresseurs

10) Chez un patient présentant une dépression majeure, on trouvera de la manière la


plus caractéristique
a) de la fatigue ou une perte d'énergie
b) une modification significative du poids ou du sommeil
c) des idées récurrentes de mort
d) une anhédonie

11) Quel symptôme n'est pas caractéristique d'une dépression atypique


a) une réactivité de l'humeur
b) un sentiment de culpabilité
c) une augmentation du poids
d) une aggravation vespérale

12) Chez un patient présentation un épisode dépressif inaugural, quel sera le meilleur
facteur pour bipolarité :
a) le patient est très anxieux
b) qu'il existe des éléments psychotiques
c) que le sujet a moins de 25 ans
d) il existe des antécédents familiaux de bipolarité

13) Chez un patient déprimé, qu'est-ce qui n'est pas reconnu comme un facteur de
risque de suicide ?
a) la présence d'une perte récente
b) être de sexe féminin
c) présenter des symptômes psychotiques
d) présenter une angoisse importante

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Corrections questions Psychiatrie
QCM de psychatrie sans points négatifs, 4 propositions, une seule réponse correcte (Q°exam
: maladies mentales apparaissent fin adolescence/jeune adulte entre 18- le début du
probable).

1) Jullius le seul psychiatre à avoir obtenu le prix Nobel t-il découvert ?


- Psychanalyse
- Les électrochocs
- La malaria thérapie
- Les antipsychotiques

2) Que remarque t on rarement chez un schizophrène ?


- Des hallucinations
- Des obsessions
- Un manque
- Une alimentation peu équilibrée

3) Que conseille-t-on à une personne boulimique ?


- De faire un régime sans glucides
- Un régime sans lipides
- Manger en plus petite quantité
- Manger des repas équilibré

4) Par quoi commence souvent ?


- Par un régime draconien
- Un régime anodin
- Des problèmes familiaux
- Une mauvaise représentation du schéma corporel

5) Que conseille t on a un schizophrène en crise ?


- Des jeux collectifs de ballon
- De la relaxation
- Du sport individuel
- Des emballements dans des draps chauds et humides

6) permis de découvrir les expériences et milner ?


- Le schéma de récompense
- Le développement de
- Les récepteurs imperato et di chiara
- Les 3 sont vrais

79
7) la drogue chez des personnes dépendantes ?
-
- La disparition de la sensation de manque
- Diminution de la dépression
- Les 3 sont vrais

8) A quel âge est caractéristiquement diagnostiqué la schizophrénie ?


- Enfance
- Début adolescence
- Fin adolescence
- Adulte

9) Quel facteur pas un facteur de risque du suicide ?


- Etre une femme

10) Question sur démence dépression chez personne âgée

11) Quel est le facteur de risque de développer un trouble bipolaire après une dépression
?
- Antécédent familiaux
-
12) quand doit on suspecter un problème organique ?
- Premier signe chez une personne de plus de 40 ans

13) Quelle est de en psychiatrie ?


- Détecter des problèmes organiques
- établir le diagnostic

14) Quel est le but de psychiatrique ?


- Faire la biographie du patient
- Faire un bilan mental
- Les 3

15) Que retrouve toujours chez une personne dépressive ?


- Anhédonie

16) Question sur les critères de la dépression mélancolie

17) Que conseille comme traitement pour le trouble de unipolaire ?


- Antidépresseur à long terme
- Antipsychotique
- Des antidépresseurs uniquement dans les phases aigues
- Stabilisateur de

18) Quels sont les facteurs de risque du délirium ?


- Perte de repère dans le temps et
- Antécédents familiaux
- Beaucoup dans

80
19) si un patient rapporte que ses voisins à de caméra qui sont cachées
chez lui, que peut-on suspecter comme pathologie ?
- Des hallucinations
- Des obsessions
- De

20) quel est le facteur principal pour déclencher un trouble factice ?


- Abus sexuels dans
- De nombreuses hospitalisation dans

21) Quelle drogue a souvent un lien avec la schizophrénie ?


- Le cannabis

Janvier 2014

1) Qu'a ton hérité de Moyen-Âge ?


a) sociothérapie
b) pharmacothérapie
c) psychochirurgie
d) psychothérapie

2) Le mec qui voit un extraterrestre à quoi ?


a) anxiogène
b) hallucination
c) délire
d) hallucination et délire

3) Quelque chose sur l'expérience d'autostimulation de Old et Milner


a) mécanisme de récompense
b) système dopaminergique
c)
d) les 3 sont justes

4) Question sur le DSM VI pas le IV plutôt ?) :


a) évaluation pluri-axiale patient
b) diagnostique

5) ... un traitement psychothérapie doit avant tout être orienté vers :


a) une psychoéducation à la maladie
b) la gestion du stress
c) la diminution des tensions familiales
d) l'expression des émotions

6) Chez un patient hospitalisé en chirurgie et présentant de la .... élément orient plus


vers un diagnostic de délirum :
a) un très grand âge
b) une dégradation progressive depuis un an de la mémoire
c) la présence d'hallucinations
d) la fluctuation de l'état mental au cours de la journée

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7) Chez une personne présentant un tableau de démence, on peut suspecter une
dépression cachée si :
a) elle présente des difficultés d'endormissement
b) elle présente une boulimie
c) elle présente un éveil précoce
d) elle est apathique

8) Chez un patient schizophrène, on ne rencontre que rarement :


a) des obsessions
b) du délire
c) une négligence par rapport à l'hygiène
d) une alimentation peu équilibré

9) Chez un patient présentant des troubles mentaux, il faudra toujours rechercher une
encéphalopathie organique si :
a) le patient est très anxieux
b) il existe des antécédents familiaux de maladie de Parkinson
c) les premières manifestations des troubles mentaux surviennent chez un patient de plus de 40 ans
d) le patient prend de manière régulière des antidépresseurs

10) Chez un patient présentant une dépression majeure, on trouvera de la manière la


plus caractéristique
a) de la fatigue ou une perte d'énergie
b) une modification significative du poids ou du sommeil
c) des idées récurrentes de mort
d) une anhédonie

11) Quel symptôme n'est pas caractéristique d'une dépression atypique


a) une réactivité de l'humeur
b) un sentiment de culpabilité
c) une augmentation du poids
d) une aggravation vespérale

12) Chez un patient présente un épisode dépressif inaugural, quel sera le meilleur
facteur pour bipolarité :
a) le patient est très anxieux
b) qu'il existe des éléments psychotiques
c) que le sujet a moins de 25 ans
d) il existe des antécédents familiaux de bipolarité

13) Chez un patient déprimé, qu'est-ce qui n'est pas reconnu comme un facteur de
risque de suicide ?
a) la présence d'une perte récente
b) être de sexe féminin
c) présenter des symptômes psychotiques
d) présenter une angoisse importante

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