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République algérienne démocratique et populaire

Ministère d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique


Université des frères Mentouri
Faculté science de la technologie
Département d’électronique

Master 2 – SYSTEMES DES TELECOMMUNICATIONS

RAPPORT DE STAGE

Présenté par :
- Israa Wissal REDOUANE
- Rahma AZIOUNE
- Fateh AZIOUNE

Stage effectué à : Centre CA (Centre de Transmission)


Algérie Télécom - Constantine

2022/2023
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS................................................................................................2
EQUIPEMENTS DE TRANSMISSION................................................................2
LE ROUTEUR............................................................................................................2
LE MODEM DE TRANSMISSION.................................................................................2
LA TRANSMISSION RADIO........................................................................................2
ENCAPSULATION & DECAPSULATION.........................................................2
ENCAPSULATION......................................................................................................2
DÉCAPSULATION......................................................................................................2
SIGNALISATION ET SYNCHRONISATION....................................................2
SIGNALISATION........................................................................................................2
SYNCHRONISATION..................................................................................................2
MULTIPLIXAGE....................................................................................................2
LE PDH : PLESIOCHRONOUS DIGITAL HIERARCHY................................................2
LE SDH : SYNCHRONOUS DIGITAL HIERARCHY.....................................................2
WDM (WAVELENGTH DIVISION MULTIPLEXING)..................................................2
LES TECHNOLOGIES XDSL...............................................................................2
ADSL – ASYMETRIC DIGITAL SUBSCRIBER LINE --...............................................2
HDSL – HIGHT BIT RATE DIGITAL SUBSCRIBER LINE --.......................................2
SDSL – SYMETRIC DIGITAL SUBSCRIBER LINE --..................................................2
RADSL – RATE ADAPTIVE DIGITAL SUBSCRIBER LINE --.....................................2
VDSL – VERY HIGHT BIT RATE DIGITAL SUBSCRIBER LINE --.............................2
IDSL – ISDN DIGITAL SUBSCRIBER LINE --..........................................................2

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REMERCIEMENTS

Nous souhaitons, en premier lieu, remercier vivement la Direction d’ALGERIE


TELECOM de nous avoir offert l'opportunité d'effectuer notre stage au sein de leur
entreprise durant 15 jours.
Nous remercions avec sincérité et de la manière la plus chaleureuse tous les
Personnels de l’entreprise, sans aucune exception, d'abord, de n'avoir ménagé aucun
effort pour nous guider et nous offert des explications riches pendant la période de
stage, et ensuite de leur patience et de leurs aimables encouragements, et aussi plus
précisément monsieur FATEH qui nous a conseillé et a répondu régulièrement à nos
questions tout au long de notre stage, "‫"خيرا جزاكم هللا‬.

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EQUIPEMENTS DE TRANSMISSION

Les équipements de transmission sont chargés de transporter le signal d'un point à un


autre sur un support ou circuit de transmission. Ils portent des noms comme Routeur,
Modem, Multiplexeur, Emetteur/Récepteur ...
Le routeur 
Un routeur est un équipement réseau informatique assurant le routage des paquets. Son
rôle est de faire transiter des paquets d'une interface réseau vers une autre, au mieux,
selon un ensemble de règles  formant la table de routage. Il y a habituellement confusion
entre routeur et relais, car dans les réseaux Ethernet les routeurs opèrent au niveau de
la couche 3 du modèle OSI.

Routeur - CISCO
-
Le modem de transmission 
Le modem (mot-valise, pour modulateur-démodulateur), est un périphérique servant à
communiquer avec des utilisateurs distants par l'intermédiaire d'une ligne téléphonique. Il
permet par exemple d’échanger (envoi/réception) des fichiers, des fax, de se connecter
à Internet, d’échanger des courriels, de téléphoner ou de recevoir la télévision. Il peut
également être défini comme un acronyme.
Techniquement, l’appareil sert à convertir les données numériques de l’ordinateur en
données analogiques transmissibles par une ligne de téléphone classique et
réciproquement. Aujourd’hui dans le monde de la voix sur IP ces données analogiques
peuvent être également transmise dans une communication voix encodée sans aucun type
de compression.

Modem de transmission 4
La transmission radio 

Equipement de transmission radio

ENCAPSULATION & DECAPSULATION

L'encapsulation/décapsulation est l'un des concepts importants de la superposition de


protocoles sur Internet. La figure ci-dessous montre ce concept pour un petit inter-réseau ;

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Encapsulation 
Le paquet est l’unité de base des informations transférées sur un réseau, consistant au
minimum d’un en-tête avec les adresses des hôtes émetteur et récepteur et d’un corps avec
les données à transférer. Lorsque le paquet traverse la pile de protocoles TCP/IP, les
protocoles de chaque couche ajoutent ou suppriment des champs de l’en-tête de base.
Lorsqu’un protocole sur l’hôte émetteur ajoute des données à l’en-tête du paquet, le
processus s’appelle encapsulation de données. De plus, chaque couche a un terme
différent pour le paquet modifié, comme le montre la figure suivante.

Décapsulation 
La décapsulation est le processus d’ouverture des données encapsulées qui sont
généralement envoyées sous forme de paquets sur un réseau de communication. Cela peut
être littéralement défini comme le processus d’ouverture d’une capsule, qui dans ce cas,
fait référence à des données encapsulées.
La décapsulation des données est simplement l’inverse de l’encapsulation. Cela se produit
lorsqu’une transmission entrante (à recevoir par l’ordinateur de destination) est
décompressée lorsqu’elle monte dans la pile de protocoles. Les informations contenues
dans l’en-tête sont utilisées pour déterminer le réseau vers lequel les données doivent être
livrées.

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SIGNALISATION ET SYNCHRONISATION

Signalisation 

Signalisation (au sens réseau) = ensemble des informations de service nécessaires à


l'établissement et au déroulement d'une communication sur un réseau public
(numérotation, adressage, prise de ligne, mise en attente, libération...).
La signalisation fait référence à l'échange d'informations entre les équipements d'appel
nécessaires pour fournir et maintenir le service. Entant qu'utilisateurs du Réseau
Téléphonique Commuté Public (RTCP), nous échangeons en permanence de la
signalisation avec les éléments de réseau. Voici quelques exemples de signalisation entre
un usager et le réseau téléphonique :
- Composition du numéro ;
- Tonalité d'acheminement ;
- Accès à une boîte vocale ;
- Envoi d'une tonalité d'attente ;
- Composition d'un code de rappel automatique (exemple aux Etats-Unis : *66 en cas
d'occupation) ; etc ...

a- Signalisation bande de base :


Les signaux permettant l'établissement du service de communication sont véhiculés par le
même canal que les données ou la voix. Ce type de signalisation était celui utilisé
historiquement en téléphonie fixe de type RTC et reste encore utilisé dans certains cas.
La téléphonie traditionnelle fonctionnait également de cette façon. Les signaux permettant
d'établir un appel entre deux commutateurs s'effectuaient toujours dans le même canal que
le transport de la voix. La signalisation prenait la forme d'une séries d'impulsions
multifréquences (MF), un peu comme la tonalité de composition du numéro entre les
commutateurs.

b- Signalisation hors-bande :
La signalisation hors-bande ou signalisation par voie commune se fait sur un canal dédié
qui est différent de celui des données ou de la voix. Ce canal dédié et appelé lien de
signalisation. La version la plus répandue dans les réseaux téléphoniques fixes et les
premières générations de réseaux mobiles était le système de signalisation #7 (SS7) et sa
variante Sigtran. Il est remplacé par le protocole SIP sur les réseaux récents en VOIP et
les réseaux mobiles 4G / LTE.

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Synchronisation 
La synchronisation d'horloges est un mécanisme permettant à deux systèmes distincts
d'être synchronisés, c'est-à-dire d'avoir une différence entre leurs temps subjectifs la plus
faible possible.
En sciences de l'information (Informatique, télécommunications et traitement du signal),
le temps est une notion omniprésente. Les signaux manipulés et échangés dépendent en
effet du temps qu’il s’agisse par exemple des signaux audio dans un microphone ou les
signaux de radionavigation reçus par un récepteur GPS, des hyperfréquences en
téléphonie mobile, des signaux d’un sonar dans un sous-marin, des signaux biomédicaux,
des signaux vidéo en télévision, des données informatiques au sein d’un ordinateur ou
circulant à travers un réseau informatique…
La mesure du temps dans les dispositifs électroniques est faite localement à l'aide
d'horloges électroniques pilotées par des quartz. Les fréquences sont en général très
précises mais on observe des fluctuations dues à de nombreux facteurs (par exemple aux
variations de température, aux variations d’altitude, à la mobilité par effet Doppler) et des
différences de phase. Les fluctuations entraînent des dérives plus ou moins importantes
(jusqu’à plusieurs secondes en fin de journée) et sont aléatoires. Le temps étant mesuré en
comptant les impulsions d'horloge, les petites fluctuations sur la fréquence d'horloge
peuvent conduire à des erreurs de temps importantes, dès lors que celles-ci sont cumulées
sur un grand nombre d'impulsions.

a- Synchronisation par mémoire tampon :


C'est la technique la plus courante, consiste à utiliser pour chaque affluent, une mémoire
tampon capable de mémoriser une trame entière. Chaque influent (k) écrit dans sa
mémoire à son rythme propre (Dk) (horloge récupérée). Les mémoires tampon sont
ensuite lues au rythme de l'horloge locale (D0). On arrive ainsi à compenser les décalages
temporels, Δt Te entre l'instant d'inscription d'un mot dans la mémoire et l'instant de sa
lecture.
L'utilisation de la mémoire tampon permet d'aligner les trames mais ne résout pas le
problème des débits incidents légèrement différents. Selon les figures ci-dessous, dans le
cas Dk > D0, le décalage, Δt va en augmentant et il arrive un moment où il dépasse Te, un
nouveau mot est inscrit dans la mémoire avant que le précédent n’a pu être lu, ce dernier
est définitivement perdu. Inversement dans le cas Dk DO, At va en diminuant et il arrive
un moment où la lecture devrait se faire avant l'inscription, c'est alors le mot précédent qui
sera lu une 2ème fois. Une perte ou répétition d'information est appelée glissement, elle se
produit avec une périodicité Ts qui dépend de la différence relative des débits.

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b- Synchronisation par justification :
Le réseau téléphonique d'aujourd'hui transporte beaucoup de données numériques, et dans
ce cas, la perte ou la répétition d'un mot peut avoir des conséquences très fâcheuses. Pour
éviter le problème des glissements, on utilise la synchronisation par justification qui
consiste à insérer de temps en temps (ex. dans chaque trame) un bit de bourrage dans le
plus rapide des deux flux à synchroniser (D0 ou Dk).

MULTIPLIXAGE

La numérisation du réseau téléphonique a permis de définir et de normaliser plusieurs


niveaux et techniques de multiplexage. Le multiplexage dans le réseau de transport de
haut débit consiste à associer ou regrouper des débits incidents ou primaires au niveau des
commutateurs centraux pour former un débit supérieur qui soit plus facile à transmettre et
à gérer dans le plan de transmission. Le regroupement s'effectue dès que possible avec
comme objectif de partager au moindre coût les supports physiques de transmission.

Le PDH : Plesiochronous Digital Hierarchy

Le PDH est née au début des années 70 avec la numérisation de la téléphonie, et a


constitué la base de tous les réseaux de transport jusqu'aux années 1990. La hiérarchie
numérique plèsiochrone a été mise en place en parallèle avec la numérisation du réseau
RTC pour répondre principalement à la demande de la téléphonie.

 Multiplexage en PDH :
Le multiplexage permet de mettre en relation plusieurs utilisateurs, à travers une liaison
partagée, en point à point. Il s'agit d'une méthode de gestion de l'information physique qui
permet à un canal de transporter des informations de plusieurs sous canaux, et en full
duplex. Un multiplexeur "n" voies simule sur une seule ligne "n" liaisons points à points.
Chaque voie d'entrée et de sorties est appelée voie incidente. Le multiplexage des voies,

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c'est-à-dire la voie véhiculée par le support partagé et appelée voie composite. Le
multiplexage peut être bit à bit, ou octet à octet.

Comme illustré sur la figure, le PDH adopte un multiplexage hiérarchique (ici., chaque
débit est transporté dans un débit immédiatement supérieur). Le multiplex primaire à 30
voies à 2.048 Mb/s est regroupé par ensembles de 4 pour fournir un multiplex du second
ordre de 120 voies à 8,448 Mbps. Ce débit est légèrement supérieur à la somme des 4
débits primaires car on insère dans la trame à 8 Mbps des octets de bourrage pour
individualiser les 4 multiplex constituants. De même, des liens à partir de 2 Mbit/s de
tailles supérieures 8 Mbit/s, 34 Mbit/s, 140 Mbit/s et 560 Mbit/s.

 Caractéristiques et limites de la PDH :


La PDH est capable de multiplexer et de transporter des éléments binaires de débit
inférieur en les transmettant à des débits supérieurs. Le multiplex élève les débits
inférieurs à une valeur supérieure par injonction d'éléments binaires de justification, avec
une indication de leur présence dans la trame résultante. Cette technique d'introduction de
signaux supplémentaires ne permet pas d'accéder aux composantes originelles sans
démultiplexer complètement le format rapide. La conséquence est la suivante : pour
satisfaire un utilisateur désirant louer une ligne à 2 Mbits/s, l'opérateur doit complètement
dé-multiplexer le flux haut-débit pour récupérer le flux à 2 Mbits/s et ensuite re-
multiplexer les flux (drop-and-insert ou add-drop multiplexer).

Le SDH : Synchronous Digital Hierarchy

Avant les années 90, le réseau de transmission des Opérateurs était basé sur la hiérarchie
plésiochrone PDH. L'un des inconvénients de ce mode est le multiplexage bit à bit de la
trame plésiochrone, ce qui ne permet pas l'accès aux niveaux inférieurs sans
démultiplexage complet, ce qui fait que pour accéder à un signal, il faut nécessairement
démultiplier toute la structure de la ligne, niveau par niveau, jusqu'aux derniers affluents.
Un deuxième inconvénient est l'absence de normalisation, ce qui veut dire qu'on ne peut
pas interconnecter deux hiérarchies sans passer par un équipement intermédiaire. En 1998
est apparue la hiérarchie synchrone SDH (Synchronous Digital Hierarchy). Elle se
distingue essentiellement de la hiérarchie plésiochrone par la présence d’horloge de
référence à tous les niveaux du réseau réduisant les écarts d’horloges, et répond au besoin
de normalisation. Le SDH est basé sur une technologie de multiplexage entrelacé d'octets,
chaque signal qui est multiplexé dans le train de signaux peut donc être consulté
individuellement. Cependant, la technologie PDH reste malgré tout aujourd'hui la

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technologie dominante dans la partie accès sur plusieurs réseaux de télécommunications
du monde, figure ci-dessous.

Le SDH n'est pas un protocole de communication complet en soi, mais un protocole de


transport, qui permis le transport simultané de nombreux circuits différents d'origine
différente, basant sur l'idée d'encapsulation (framing).

 Multiplexage en SDH :
La fonction de base assurée par le multiplexeur consiste à charger (à l’origine) et à
extraire (à l’arrivée) les affluents des différents clients qui ont été assemblées dans les
trames STM-n véhiculée par le réseau. Le mécanisme des pointeurs permet d’extraire ou
d’injecter aisément un affluent dans un multiplex. Cette fonction est assurée par un
élément appelé multiplexeur SDH à injection/extraction MIE et plus généralement ADM
(Add Drop Mux). En fait, en pratique et pour un équipement SDH, trois sources d’horloge
sont possibles (horloge interne, horloge externe, ou extraction d’horloge de la ligne de
transmission). Un multiplexeur est disposé dans les liaisons de réseaux pour effectuer des
tâches d’extractions et d’insertions sur les flux multiplexés, ADM (Add Drop Multiplex).
Les multiplexeurs dits MUX terminaux ou accès, permettent la projection et le
multiplexage des affluents PDH, des affluents produits par d’autres standards (ATM,
FDDI, ...) et des affluents SDH pour constituer des trames STM-n.

 Les trames SDH


Il y existe différentes trames en SDH.
- La trame de base est appelée le STM-1 (Synchronous Transport Module, niveau 1).

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STM-1 à une longueur de 2430 octets.
Sa fréquence de transmission est de 125ns ; ce qui nous donne un débit de :
2430*8/125=155,52 Mbit/s.
Dans cette trame, 9 octets sont réservés à la gestion et à l’adressage, il reste donc une
charge utile de 150,336 Mbit/s.
La trame STM-1 contient 3 blocs.

- Pour la norme SDH, les niveaux sont organisés en n niveaux appelés STM-n
(Synchronous Transport Module, niveau n).

SDH Débit
STM-1 155 Mb/s
STM-4 622 Mb/s
STM-16 2 Gb/s
STM-64 10 Gb/s
STM-128 20Gb/s
STM-256 40Gb/s

WDM (Wavelength Division Multiplexing)

WDM (Wavelength Division Multiplexing) ou multiplexage en longueur d’onde est une


technique de multiplexage révolutionnaire qui, en succédant à deux autres modes de
modulation, a marqué l’univers des réseaux hauts débits aussi bien au niveau des débits
qu’au niveau des équipements.

 Principe de multiplexage en longueur d’onde


Le WDM (Wavelength Division Multiplexing) consiste à mélanger plusieurs signaux
optiques sur une même fibre optique afin de multiplier la bande passante de celle-ci. Les
signaux sont portés par des longueurs d'ondes différentes, et espacées assez largement
afin de ne pas interférer les unes avec les autres.

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Il est facile de comprendre WDM. Les couleurs sont transmises dans l'air ensemble et
peuvent se mélanger, mais elles peuvent être facilement séparées à l'aide d'un simple
appareil comme un prisme, tout comme nous séparons la lumière "blanche" du soleil en
un spectre de couleurs avec le prisme, figure ci-dessous.

- Le multiplexeur en longueur d'onde a un double rôle :


Il s’agit d’abord de changer les longueurs d’onde des signaux entrants en utilisant des
transpondeurs, et ensuite les multiplexer sur un seul support physique. Lorsque des
signaux clients arrivent au niveau du multiplexeur, il est possible qu’ils aient la même
longueur d’onde, même s’ils proviennent d’émetteurs différents (c’est le cas de SDH).
Etant donné qu’il est inacceptable de transmettre deux fois la même longueur d’onde sur
un même lien optique, c’est le transpondeur qui se charge du changement des longueurs
d’onde, ainsi que la transformation d’un signal client (SDH, PDH, Ethernet, ...) en un
signal optique associé à une longueur d’onde WDM. Une fois les signaux optiques
définis, ils seront multiplex ́es sur un signal WDM qui est transmis sur le support
physique. Ce signal peut subir des amplifications et régénérations pour faire face aux
atténuations possibles tout au long de la liaison optique. Au niveau de réception, le
démultiplexeur agit comme plusieurs filtres dans des zones de longueurs d’onde données.
En connaissant les longueurs d’onde circulant dans le support optique, le démultiplexeur
peut donc retrouver l’intégralité des signaux qui ont été multiplexés au départ. (Signaux
SDH par exemple). L’avantage du multiplexage en longueur d’onde est qu’il n’est pas

dépendant de la vitesse limitée des équipements optoélectroniques.

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Les technologies xDSL

Le terme DSL ou xDSL signifie Digital Subscriber Line (Ligne numérique d’abonné) et
regroupe l’ensemble des technologies mises en place pour un transport numérique de
l’information sur une simple ligne de raccordement téléphonique.
Les technologies xDSL sont divisées en deux grandes familles, celle utilisant une
transmission symétrique et celle utilisant une transmission asymétrique.
- Les solutions symétriques : La connexion s’effectue au travers de paires torsadées
avec un débit identique en flux montant comme en flux descendant.
- Les solutions asymétriques : En étudiant différents cas de figure, on s’est aperçu qu’il
était possible de transmettre les données plus rapidement d’un central vers un
utilisateur mais que lorsque l’utilisateur envoie des informations vers le central, ceux-
ci sont plus sensibles aux bruits causés par des perturbations électromagnétiques car
plus on se rapproche du central, plus la concentration de câble augmente et donc ces
derniers génèrent plus de diaphonie.
L’idée est donc d’utiliser un système asymétrique, en imposant un débit plus faible de
l’abonné vers le central.

ADSL – Asymetric Digital Subscriber Line --


L’ADSL est une technique de communication numérique de la famille xDSL. Elle permet
d'utiliser une ligne téléphonique, une ligne spécialisée, ou encore une ligne RNIS, pour
transmettre et recevoir des données numériques de manière indépendante du service
téléphonique conventionnel

HDSL – Hight Bit Rate Digital Subscriber Line --


HDSL est une technologie de transmission symétrique sur fil de cuivre offrant un débit
maximal de 2 Mbit/s sur une distance maximale de 3600 mètres.

SDSL – Symetric Digital Subscriber Line --


SDSL est une technologie de transmission symétrique sur fil de cuivre offrant un débit de
2 Mbit/s sur une distance maximale de 1500 mètres.

RADSL – Rate Adaptive Digital Subscriber Line --


Technologie xDSL qui permet une adaptation du débit aux caractéristiques physiques
du canal.

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VDSL – Very Hight Bit Rate Digital Subscriber Line --
VDSL est une technologie de transmission asymétrique sur fil de cuivre permettant un
débit en voix descendante de 53 Mbits/s et 2.3 Mbits/s en voix montante sur une distance
généralement située entre 300 et 1 500 mètres.

IDSL – ISDN Digital Subscriber Line --


IDSL permet la transmission de données partantes ou arrivantes à haut débit. La vitesse
varie de 64 à 144 kbit/s sur une simple paire de fils de cuivre.

Technologi
Description Débits de transmission Portée du service
e
Ligne d’abonnée 3 à 5 km maximums
Réception :1,5 à 8,5 Mbit/s
ADSL numérique selon la qualité de la
Emission : 16 à 756 Kbit/s
asymétrique ligne utilisée
Ligne d’abonnée
numérique Emission/réception
HDSL Environ 3,6 km
asymétrique à haut symétriques à 2 Mbit/s
débit
Emission/réception en full
Ligne d’abonnée
duplex à des débits
SDSL numérique Environ 3 km
symétriques de 192 Kbit/s
symétrique
à 2 Mbit/s
300 m à 1,5 km selon
Ligne d’abonnée
Réception :15 à 50 Mbit/s la qualité de la ligne
VDSL numérique à très
Emission :1,5 à 2,3 Mbit/s et le débit maximal
haut débit
souhaité
5 à 6 km selon la
Ligne d’abonnée Emission/réception à 128
IDSL qualité de la ligne
numérique RNIS Kbit/s
utilisée

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