1.1 Démonter l’intérêt pour l’entreprise ANKAMA d’avoir opté pour différents
domaines stratégiques.
La diversification est une stratégie qui vise de nouveaux marchés avec de nouveaux produits.
Elle conduit donc l’entreprise à se développer dans plusieurs métiers ou DAS (Domaine
d’Activité Stratégique). Un DAS est un marché spécifique sur lequel évolue une entreprise.
La stratégie de diversification est une stratégie par laquelle l’entreprise change à la fois de
produit et de marché. Pour cela, il faut faire appel à des compétences.
1.3 Montrer que la décision de maitriser toutes les activités de la chaîne de valeur pour
son activité « bande dessinée » relève du management stratégique.
Dans les années 80, Michael Porter a développé un outil de diagnostic stratégique interne
d’une entreprise : la chaîne de valeur. La représentation de la chaîne de valeur permet de
repérer les activités qui permettent à l’entreprise de se démarquer de ses concurrents.
La chaîne de valeur décompose l’entreprise en deux types d’activités : les activités principales,
créatrices de valeur, et les activités de soutien, qui donnent aux premières les moyens de
fonctionner. Elles se définissent ainsi :
- Les activités principales (ou fonctions opérationnelles) comprennent principalement
la logistique (interne et externe), la production (contenu), la commercialisation
(marketing et vente) et les services.
- Les activités de soutien (ou fonctions support) regroupent l’approvisionnement, la
recherche et développement (R&D), la gestion des ressources humaines
(recrutement, formation, rémunération, plan de carrière, etc.) et l’infrastructure
(comptabilité, gestion, système d’information).
1.4 Présenter les intérêts et les limites pour Ankama de ne pas externaliser certaines
de ses activités.
Intérêts :
- Pas de dépendance à des fournisseurs ou des prestataires.
- Réactivité de l’entreprise : tout se fait en interne, on évite donc les pertes de temps
dans les échanges avec les fournisseurs.
Limites :
- Doit avoir la capacité à développer rapidement les compétences (par exemple, pour
lancer une maison d’édition).
- Doit avoir la capacité à trouver une rentabilité pour un nouveau DAS
L’entreprise a pour fonction principale de faire des bénéfices en produisant des biens ou/et
des services. Ankama a le processus de production suivant :
- Approvisionnement ;
- Production ;
- Distribution.
Les quantités produites peuvent aller jusqu’à 5000 unités : nous pouvons dire qu’il s’agit de
petites séries, de type atelier.
Il s’agit d’une production discontinue car il y a plusieurs étapes (illustration, correction,
maquettage, impression, etc.) qui peuvent être interrompues sans remettre en question
l’intégrité du produit. Il s’agit aussi d’une production intégrée car toutes les étapes se font
avec les ressources et compétences internes à l’entreprise.
2.2. Retrouver, par le calcul, le coût de revient d’une BD lorsque l’entreprise en produit
3000 unités.
2.3. Comparer le coût de revient unitaire d’une BD pour un lot de 3000 unités et celui
d’une BD pour un lot de 100 unités et justifier la pertinence du mode de production
mis en place par Ankama.
Le mode de production choisi par la très petite série à la moyenne série permet à Ankama de
pouvoir présenter les nouveautés et de tester leur commercialisation en les lançant par petit
lot de 100. Quand les ventes augmentent, Ankama peut alors lancer des lots de production
plus importants par 3000. Les petits lots de 100 lui évitent ainsi de surstocker.
2.4. Calculer la marge et le taux de marge d’une BD (par lot de 3000) et en déduire la
pertinence de commercialiser ou non le produit.
La culture est l’ensemble des valeurs partagées par les salariés d’une même entreprise. Dans
le cas d’Ankama :
- L’entreprise est vue comme « une bande » :
o Le dirigeant travaille avec des amis depuis le début ;
o Il embauche les amis des salariés (les fans parlent également de famille et sont
attachés à l’entreprise) ;
o Les salariés passent du temps ensemble au travail et aussi en dehors
(barbecue, cinéma).
- Flexibilité : les salariés peuvent évoluer d’un projet à l’autre.
- Évolution des compétences : les salariés sont encouragés à améliorer leurs
compétences
3.3. Montrer que le style participatif aurait été pertinent au regard de la culture de
l’organisation.
Rappel sur le style participatif : tous les membres de l’équipe participent à la prise de décision,
l’esprit d’équipe est la règle et l’information circule librement.
Le style participatif aurait été plus pertinent que le consultatif car :
- Il pourrait laisser faire les équipes sans les suivre, leur laisser plus d’autonomie et
laisser le suivi au chef projet dont c’est le rôle.
- Des initiatives ont été prises par les salariés comme l’achat et l’ouverture d’un
restaurant, la crèche collective, mais il y a possibilité de laisser l’opportunité aux
salariés de prendre davantage d’initiatives. Il pourrait aussi les laisser prendre des
décisions au niveau stratégique.