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INTRODUCTION DU COMMENTAIRE DE TEXTE DE RENÉ CHARPUS

« La responsabilité de l’Etat n’est ni générale ni absolue. Elle a ses règles spéciales
qui varient suivant les besoins du service et la nécessité de concilier les droits de l’Etat
avec les droits des particuliers. »                                                                   Aussi le
tribunal des conflits a-t-il défini en 1873 le droit administratif le séparant d’office des
autres branches du droit. Le droit administratif apparaît ainsi comme un droit spécial
et exorbitant du droit commun.
C’est sans doute l’avis partagé par René Chapus né en 1924 à Alger et décédé en 2017
à paris, dans son texte doctrinal extrait de l’ouvrage Droit administratif général paru
aux éditions Montchretien en 2001 dans lequel il met exergue l’unes des nombreuses
caractéristiques du droit administratif qui en font sa spécificité. 
Le but recherché étant de nous montrer la particularité du droit administratif la
question de droit est la suivante: 
Qu’est-ce qui distingue le droit administratif des autres branches du droit?
Pour notre auteur il s’agit de sa part fondamentalement jurisprudentielle (I) et de
d’autre part de sa nature complexe à cerner (II)

FICHE D’ARRÊT : AFFAIRE CENTAURES ROUTIERS

Les faits sont les suivants,l'Etat de Côte d’Ivoire exploite un bac sur la lagune pour la
traversée de cette lagune. Le bac était à péage. La société dite centaure Routiers
emprunta le bac pour la traversée de ses véhicules. Au débarquement, les amarres du
bac furent rompues. Ce qui entraîne d’assez importants dommages aux véhicules
tombées dans l’eau.la société des Centaures Routiers saisit le Tribunal de Première
instance d’abidjan aux fins de voir l’Etat déclare responsable des dommages. Le
Tribunal de première instance déboute la société de sa demande Un appel fut interjeté
par la société devant la cour d’appel d’abidjan. Elle infirma la décision du Tribunal en
toutes ses dispositions aux motifs que le TPI n’est pas compétent pour connaître d’un
litige dans lequel une personne oubli est partie. La société forma donc un pourvoi en
cassation contre la décision de la Cour d’appel d’abidjan devant la Cour suprême qui
cassa l'arrêt de la Cour d’appel en 1967 et renvoya donc l’affaire devant la même Cour
d’appel autrement composée. La Cour d’appel jugea l’affaire au fond mais applique
les règles de droit privé pour débouter la société en estimant que la société étais lié à l
État par un contrat de transport. La société forma donc un pourvoi en cassation contre
cette nouvelle décision de la cour d’appel déballa cour suprême. 
La question de droit est donc la suivante:
Les règles prévues dans le code civil pour des rapports de particuliers à particuliers
sont elles applicables à la responsabilité administrative ?
Comme solution le juge repris les motifs de l’arrêt BLANCO et l’affaire est renvoyée
à la même cour d’appel autrement constituée.

INTRODUCTION DU COMMENTAIRE D’ARRÊT  : AFFAIRE CENTAURES ROUTIERS

Dans un arrêt rendu le 14 janvier 1970 l’assemblée plénière de la chambre


administrative de la cour suprême se prononce sur la responsabilité administrative.
Les faits sont les suivants,l'Etat de Côte d’Ivoire exploite un bac sur la lagune pour la
traversée de cette lagune. Le bac était à péage. La société dite centaure Routiers
emprunta le bac pour la traversée de ses véhicules. Au débarquement, les amarres du
bac furent rompues. Ce qui entraîne d’assez importants dommages aux véhicules
tombées dans l’eau.la société des Centaures Routiers saisit le Tribunal de Première
instance d’abidjan aux fins de voir l’Etat déclare responsable des dommages. Le
Tribunal de première instance déboute la société de sa demande Un appel fut interjeté
par la société devant la cour d’appel d’abidjan. Elle infirma la décision du Tribunal en
toutes ses dispositions aux motifs que le TPI n’est pas compétent pour connaître d’un
litige dans lequel une personne oubli est partie. La société forma donc un pourvoi en
cassation contre la décision de la Cour d’appel d’abidjan devant la Cour suprême qui
cassa l'arrêt de la Cour d’appel en 1967 et renvoya donc l’affaire devant la même Cour
d’appel autrement composée. La Cour d’appel jugea l’affaire au fond mais applique
les règles de droit privé pour débouter la société en estimant que la société étais lié à l
État par un contrat de transport. La société forma donc un pourvoi en cassation contre
cette nouvelle décision de la cour d’appel déballa cour suprême. 
La question de droit est donc la suivante:
Les règles prévues dans le code civil pour des rapports de particuliers à particuliers
sont elles applicables à la responsabilité administrative ?
Comme solution le juge repris les motifs de l’arrêt BLANCO et l’affaire est renvoyée
à la même cour d’appel autrement constituée.
Notre argumentation s’articulera donc autour de deux point la nature juridique de
l’acte (I) et le droit applicable (II)

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