TRAVAIL POUR LES VACANCES ET PRECISIONS

EN VUE DE l’ENTRETIEN (2° partie de l’oral) : A rendre la deuxième semaine de la rentrée

Lire « On ne badine pas avec l’amour » de Musset :

1/ Présenter rapidement l’auteur (Eléments biographiques essentiels), l’œuvre (résumé et

thèmes dominants de l’œuvre). En quoi cette œuvre s’inscrit -elle dans le parcours
« théâtre et stratagème » ? Quel rapprochement peut-on faire avec les « Fausses
Confidences ?

2/ Faire un plaidoyer : expliquez les raisons de votre choix en développant

particulièrement un aspect (un thème, un personnage, la réception de l’œuvre, le
contexte…) . vous pouvez employer la première personne . Votre travail sera valorisé par
des références précises à l’œuvre.

NB : A l’oral cette partie (présentation + plaidoyer doit durer 4 mn), essayez donc de vous
minuter . Vous pouvez illustrer votre cahier de bord.

DISSERTATION GUIDEE : à rendre la première semaine de la rentrée

SUJET : Baudelaire affirme lors de l’exposition universelle de 1855 affirme que «

Le Beau
est toujours bizarre ». En quoi cette affirmation vous paraît-elle éclairer votre
lecture des Fleurs du Mal ?

Introduction

1. Présenter l’œuvre
2. Amener le sujet en explicitant les mots-clés
3. Dégager la problématique : mettre en valeur le paradoxe
4. Annoncer le plan

I. Vous montrerez dans une première partie que la beauté que représente Baudelaire
est « bizarre » en ce sens qu’elle est choquante pour l’époque :

1/ En rappelant les circonstances du procès, les chefs d’accusation, l’importance de la

censure (petite recherche)

2/ En évoquant les pièces censurées. Vous en choisirez une en particulier (« Lesbos,

Femmes damnées, Les Métamorphoses du vampire, A celle qui est trop gaie, Les bijoux, le
Léthé ») . En vous appuyant sur le texte vous analyserez ce qui a pu choquer à l’époque
3/ En analysant le projet de Baudelaire : extraire la beauté du Mal. Vous vous appuierez
sur le poème « Au Lecteur » pour évoquer les différents maux puis sur un poème en
particulier faisant la peinture d’un vice

II. Vous montrerez dans un second temps que la beauté baudelairienne est « bizarre » en
ce qu’elle repose sur une esthétique de la surprise

1/ En montrant comment le regard du poète sait saisir l’objet qui se présente à lui, voir en
lui la beauté : vous vous appuierez sur « A une passante », « A une charogne » ou « les
sept vieillards »

2/ En montrant que le poète distingue esthétique et morale et voit le Beau là où on ne le

voit pas forcément : vous vous appuierez sur le poème « L’Idéal » et sur un poème qui
magnifie ces « sujets puissants » qui correspondent à son « rouge idéal » (par exemple,
« Destruction » ou « Le vin de l’assassin »

III. Enfin vous montrerez que la beauté telle que la conçoit Baudelaire est « bizarre » en ce
qu’elle se démarque de la poésie traditionnelle

1/ En montrant qu’il privilégie une poésie urbaine (appuyez -vous sur le poème
« Paysage ») contrairement aux romantiques

2/ et donne à voir les marginaux (Appuyez-vous sur les « Aveugles, les sept vieillards, la
mendiante rousse… »)

2/ En célébrant le Spleen : « Je ne conçois de beauté où il n’y ait de malheur » : vous

choisirez un poème du Spleen ou « La Cloche fêlée », « Le goût du néant » et montrerez
comment , par des images et des procédés, il magnifie le Mal qui l’obsède

Tout doit être rédigé