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LE MISANTHROPE
cour de façon forte ridicule à cette
femme qui se moque de lui.
Analyse détaillé
ELEVES
Antoine Steevenson ;
Cherubin Ann Saskia ;
Germain Sadjaika ;
Pierre Moise Alland
1
Introduction
Biographie :
Petit-fils et fils de maîtres tapissiers du roi, Molière, de son nom
de baptême, Jean-Baptiste Poquelin, est né à Paris le 15 du premier mois de
l’an 1622. Après avoir étudié chez les jésuites, il poursuivit avec des études
de droit. Mais sa passion pour le théâtre prit le dessus et, en 1643 il fonde
l’illustre théâtre, il devient alors dramaturge et acteur. Faisant partit du
classicisme, qui est une tendance majeure de 1660 se définissant comme un
mouvement culturel et artistique, dont les œuvres ont atteint le statut de
modèle, Les auteurs cherchant à imiter les anciens, tels Sophocle ou Euripide,
qu'ils considéraient comme des modèles.
Courent littéraire
Le classicisme, courant majeur à partir des années 1660, alors que Louis XIV règne
à la cour. Molière respecte les règles classiques du théâtre héritées des Grecs et des Romains
(règle des trois unités et bienséance). La pièce dénonce sérieusement l'hypocrisie sociale. C'est
une comédie classique non conventionnelle.
Le Misanthrope
Misanthrope est avant tout comédie. Bien que l'auteur dénonce parfois la
délinquance des hommes sur un ton sérieux, il y a aussi du rire dans cette pièce. Alceste, par
exemple, est ridiculisé par sa misanthropie, et la personnalité capricieuse de Célimène révèle
les mœurs de la cour bafouée. Créée sur la scène du Palais Royal le 4 juin 1666. Le sous-titre
« l`Atrabilaire amour » n'apparaît pas dans la version publiée de la pièce, mais est une référence
manuscrite au privilège accordé à Molière pour l'impression de sa pièce le 21 décembre. Une
comédie classique non conventionnelle.
La pièce est composée de cinq (5) actes. Le premier compose de deux (2) scènes, le
deuxième de six (6), le troisième de cinq (5), le quatrième de trois (3) et le dernier de quatre (4). Ce
qui nous donne au total vingt (20) scènes. Le texte est versifié et les rimes sont pour la plupart croisées
et plates.
2
Personnages
3
Développement
Une société remise en question
Le Misanthrope montre un courtisan dont les mœurs et l'état d'esprit s'opposent au
personnage d'Alceste et est un rival de Célimène. Ce parcours pédagogique explore deux moments
clés de la pièce. La fameuse "galerie des portraits" où les courtisans se moquent des autres courtisans,
et la scène dans laquelle apparaît Célimène à la fin de : Alceste est certes idiot, mais quelque part
Molière s'en sert pour dénoncer l'hypocrisie de la société.
La misanthropie est le dégoût, la méfiance et le mépris des humains et de l'humanité
abstraite, et le dégoût des humains en tant qu'êtres sociaux et humanité vue à travers le comportement
social. La véritable cible de la misanthropie, le chef turc, est un homme « sociable », prêt à suivre les
règles de son environnement et se contentant des « bonnes normes » généralement acceptées. Vue sous
cet angle, la méfiance peut aussi émerger comme une forme de philanthropie radicalement critiqué
visant à libérer l'humanité des transformations sociales qui peuvent la corrompre et l'opprimer. . Un
misanthrope déteste la sociabilité. Parce que nous pensons qu'il trahit tout ce qu'il y a de plus précieux
pour l'homme. Afin de garder le monde et ses coutumes et la paix, l'homme doit d'abord supprimer ses
meilleures impulsions pour la vérité et la justice. Il rabaisse son humanité intime, la trahit et la sacrifie
au nom de la conformité aux normes établies par son humanité sociale.
Dans Le Misanthrope, le paroxysme théâtral est atteint en mettant en scène une rencontre
entre un individu irrévocablement fidèle à lui-même et le milieu social dans lequel il est plongé. Si
Alceste est si théâtral, c'est qu'il refuse le théâtre. Parce qu'il rejette les masques et les jeux de rôle,
pour ainsi dire. Son amour-propre, son amour fidèle de ses sentiments et leur manifestation sincère le
dressent contre la société dans son ensemble. À peine entré en scène, Alceste est un homme qui voit
la société dans son ensemble comme un complot de tromperie et d'hypocrisie. Selon les mots de son
bon ami Philante, qui semblent ne provenir que de la décence, Alceste trouve l'abnégation désagréable
et déshonorante. Quiconque aime les justes ne peut que haïr l'humanité corrompue et complètement
soumise à la sociabilité. La société, comme la plupart des autres observateurs, manifeste la
misanthropie dans sa totalité négative. Dans la misanthropie, l'individu et la société sont séparés et en
conflit. Dans l'expérience de la misanthropie, ces deux êtres apparaissent particulièrement différents
parce qu'ils sont si difficiles à séparer. Un misanthrope est obsédé par cette vision. Les pires attitudes
humaines s'entremêlent et fusionnent dans cette épaisse conspiration comportementale de la société.
Et aux yeux du misanthrope, la première de ces attitudes « sociales » est le renoncement à la vérité
transparente qui est censée guider nos relations avec les autres. Nous constatons avec inquiétude que
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la vie en société dévalorise la vérité et exige qu'elle être dissimulé. La société à laquelle il s'oppose est
une petite société courtoise régie par un système de formes creuses. Et la société désirable dont il parle
est une nouvelle société d'individus sincères et honnêtes, à peine entrevus de ses paroles acrimonieuses
et douloureuses.
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contrairement aux autres prétendants, il continue d'aimer Célimène. Cependant, elle le rejette. Alceste
découvre trop tard qui l'aime vraiment et se retrouve seul.
Si la pièce se termine par la promesse de mariage entre Eliante et Philante, qui s'aiment
d'un amour idéal et sincère, c'est aussi la solitude du protagoniste. Alceste est toujours seul. Il devient
un ermite parce qu'il refuse de jouer à des jeux de cour. Dans le monde superficiel, il insiste sur la
transparence, mais ne peut pas retrouver la même honnêteté qu'il donne. S'il vous fait beaucoup rire au
début, cela attendrit le spectateur. Un personnage tragique. Enfin, il part dans le désert et abandonne
les gens et leurs jeux.
Thèmes abordées
L'hypocrisie : Illustrée par Célimène (Le faux amour fait partie de la vie sociale et peut
être détourné pour servir ses intérêts) et avouez-lui que vous l'aimez. Mais elle refuse de se couper du
monde et de la cour. Même si c'est cruel, Célimène fait ce qui lui plaît, on peut donc même douter de
la sincérité des sentiments de Célimène pour Alceste. Leur relation amoureuse n'est qu'un jeu
2 - Amour : Même Femme Deux hommes amoureux se défient pour prouver qu'ils
méritent plus de Célimène que leurs rivaux.
3 - La Vie à la Cour : Représentée par Caste et Clitandre. Ils sont faibles de caractère et
souvent idiots. Ce sont deux marquis intéressés par la mode, l'apparence et la façon dont le roi les voit,
et ont généralement tendance à aimer les intrigues entre ceux qui sont à la cour. Ce sont de très petites
rivales, comme Célimène à la fin de la pièce.
4 - Méfiance : La méfiance est un état de haine envers l'humanité. Par exemple, Alceste se
ridiculise parce qu'elle déteste l'humanité.
5 - Mentalité de la salle d'audience : exposée par la déloyauté de Célimène
6 – La trahison : Illustrée par Célimène qui, du fait de ses deux amants, dit à chacun qu’elle
les aime et dans leur dos, ce thème du misanthrope dont Alceste, est contraire à Célimène et pourtant
il est relié par le thème de l’amour.
Champs lexical
Solitaire, amour, trahison, bourru, misogyne, pessimiste, farouche, cynique, chagrin,
asocial, atrabilaire, insociable, timidité, acrimonieux, désagréable, misogynie, rébarbatif, invivable,
torve.
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Champ sémantique
Amoureux : qui aime sans être aime
Amuser : faire perdre le temps, abuser des vaines paroles
Appas : attrait, charme, séduction
Chagrin : humeur qui pousse a tout critiqué (nom), prompt à tout rendre avec aigreur
Commerce : échange de relation
Grimace : hypocrisie
Humeur : caractère
Objet : belle personne qui donne de l’amour
Soins : attention, égards pour une personne aimée
Transport : émotion violente
Méchant : mauvais, médiocre
Discours : conversation
Conclusion
Après la censure de Dom Juan et de Tartuffe, avec Le Misanthrope, Molière propose une
critique moins directe et violente des coutumes de cour du XVIIe siècle et incarne un personnage qui
critique l'hypocrisie des peuples du monde. Le Misanthrope s’attaque à tous les mœurs de l’époque. Il
nous montre une vision de la société dans laquelle vivait l’auteur (1661). La cour est regorgée de toute
sorte d’hypocrisie. Il prône à travers Alceste un idéal de vérité et de franchise. Cependant la posture
emportée, virulente et trop sérieuse d’Alceste en fait un personnage comique paradoxalement porteur
d’une véritable réflexion philosophe. Le jeu de l’amour se contente de très peu, d’un regard ou d’une
parole ; surtout, il n’exige rien et pourtant le véritable amour basé sur la vérité. Le misanthrope
recherche la vérité de toute son amé, il ne fait que subir l’amour sans en faire le moteur de sa vie. Le
personnage principal part pour le désert, il n’arrive pas à supporter les jeux de la société dans lequel il
vit et préfère rester solitaire que de se fier aux hommes trompeurs et hypocrites. Une fin plutôt tragique
pour ce dernier. Le personnage de Philinte incarne l'idéal de l'honnête homme. L'idée d'honnêteté est
apparue au XVIIe siècle. C'est un homme qui recherche l'équilibre entre le corps et l'âme, la vie et la
pensée, les vertus anciennes et chrétiennes. De ce fait il connaitra contrairement à Alceste l’amour
idéal. Ce qui nous montre l’importance de la tolérance sociale. Il vaut mieux être tolérant et
miséricordieux que de se plaindre des torts des autres. N'attendez rien des autres, acceptez-les pour ce
qu'ils sont, acceptez leurs erreurs et essayez de mieux vous protéger. Une société impitoyable où le
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ridicule tue. De ce fait est ce qu’on peut dire que cette pièce est influencée par la doctrine des
« jésuites » ?